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- M a r s 2011 -
… ET VIVRE DÉCEMMENT !
Étudier ne revêt pas la même réalité pour tout le
monde. Selon l'Observatoire de la Vie Étudiante (OVE),
80 % des étudiants sont contraints d'exercer un travail
au cours de leur scolarité et 49 % d'entre eux
travaillent toute l'année. Peu étonnant lorsque l'on
sait que seulement 7 % des étudiants bénéficient
d'une bourse et que la majorité vit d'un revenu
inférieur au seuil de pauvreté: 733 euros/ mois...
Comment parler d'égalité face aux études raisons. Pour les étudiants issus des classes
lorsque celles-ci requièrent une moyenne de 35h de populaires, les études sont un tel investissement
travail hebdomadaire et que l'on en travaille 15 à financier, physique et moral que la plupart sont
coté? La réponse est simple et les instituts de purement et simplement exclus: 15 % de fils
recherche tel que l'INSEE et l'OVE nous le d'ouvriers en 1ère année de fac de lettres contre 4
démontrent ; l'égalité des chances n'existe pas : 62 % en 3ème année (OVE).
% des étudiants salariés échouent aux examens.
En ajoutant à la surcharge de travail la
Ils ont presque 30 % de chance de réussite en
précarité des jobs étudiants, les plus en difficulté
moins que les non salariés.
sont ceux qui doivent travailler le plus. La faute à
Travailler est pourtant loin d'être un choix, et un système de plus en plus élitiste qui réduit
la faiblesse des bourses, l'insuffisance (voire chaque année ses dépenses en services sociaux et
l'absence) des revenus familiaux, les logements et qui prépare la privatisation des CROUS.
la vie trop chers en sont bien entendu les premières
Les voitures des étudiants sont désormais excessivement ramassées par la fourrière, lorsqu’elles
sont devant la cité de Cuques, au niveau du CSU et sur l'avenue Schuman. Dans tous les cas rapportés la
voiture ne gênait pas le passage. A la généralisation de la précarité étudiante s'ajoutent cette
répression financière de 114€ et un procès verbal de 35€. Comme si on avait besoin de ça...
Nous nous battons contre la logique d'élimination des classes populaires des universités ; qui se
concrétise chaque année par la casse de nos acquis sociaux (CPE, privatisation des
universitéset des organismes d'aides sociale, casse du service public et des retraites...).
Le syndicat est une force pour tous les étudiants, que ce soit pour bénéficier d'une aide sur les
questions administratives ou pour organiser une lutte collective face a une situation injuste.
Seule la lutte paie !