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mouvemert revolutionnaire du 8 ociobre « Brésl revolution -bresilienne Le point de aépert pour 1a défi—_ nition d'une perspective révolutio— mnaire A court,moyen et long terme se situe dans la compréhension cor= Tecte de la structure de notre so- cieté, des ranports de production e xistants, du réle joué par chaque / classe dand le procs de production du stede de développement des fore! productives, des contradictions en- gendrées var le s¥sténe. Pendant une lonque période, 1'im portation des nodéles "théoriques"/ @ eapéché la gauche brésilionne a'ap profondir une Stude de notre réali- - +8, Ltanalyse des classes et des on tradictions de classe furent rélé — guées A un second plan, et l'ambi - suits orit le plece du marxisme.Or, naintenent, la premiare question a lasuelle doivent répondre les avant gerdes concerne 1a définition des forces sociales cui s'intéressent A un processus de transform=tion ro = ash 1. révolution socialiste theses du MR 8 volutionnaire, ainsi que ae celles / qui s'y opposent. Ia société brésilienne se carac— térise var une structure capitalis— te de production.Dans les vill systne industriel et l'exploitation ple du travail salarié en constituent / l'oxmession.A la campagne, comme / dans toute structure capitaliste,le capitalisme se développe de fagon / inggale, néannoins on reaerque clase, nent les rapports de production ca~ pitalistes dans les secteurs-olé de l'économie agraire, dans les vastes extensions tournées vers l'exporta- tion - principalement oafé, cacao , suere, coton - ainsi que dans les secteurs plus nodernisés. Les fy nes ambigtles de rémunération de la fares de travail, gfon trouve surtout dam les régions plus’ arriérées ( le mé— tayage, par exemple ), ne font que dénontrer une surexploitatiom dom teoviillours, bien quo pendant trds longtemps des historions et des "thé. ericions" nient onterpris do présen— ter cos fornos cone 6tant los s6- QUollos d'un féodalisne aéondont. Or, lo Brésil n'o conn 10 féodn— lisne A auoun nomont do son histoire, In AScouverto du prys clle-néne rinsi que sq colonisntion ont constitué as signes du nouvenu node do production auo lo Moyen Ago ouropéon ongondrait @epuis dos sidcles. Por contre, oo qu'on y trouvo, co sont des reports capitelistes pou aéveloppés dens gel ques régions, co qui provoqué tout un nalontendu conceptuel A partir dy quel on s'est mic A prouver quo la révolution brécilionno avit un on reotdre anti-féod.2. Hous pouvons dire que co qui on ractérise lo node do production Hane s00iété nous ast donné per ce qui o- xiste dtossentiel dans les repports sgblis.cn con sein. Conprondre cock est invortent, car c! 60 qui. nous pernettra do comprendre les lois qui régissont le développonent de cotte société, les lois qui régissont los contradictions existent en son sein, ses tondrnces, ainsi quo ln forne // historique de résoudro ces contra — dictions. Ceci perncttra sux révolu_ tiomnaires de frire dc ‘curs prograa mos dos réponsos oxtraites do ln ré- alité olle- méno, ou liou do pures rd, ves utopiques. Por oxomple, jusqu'® présont, mal, gxé l’oxtormination impitoyablo A Laquolle sont soumis depuis longtemps les indions au Brésil, on y trouve / des conmunautés indigtnos au stado / primitify copondent, porsonno ho your TA penser que l'essonce do 1n société brésiliomno s'y trouve, ni affirmor quo nous constituone uno société pri nitivo. Do ndmo, dens quolquos ré - gions do Ie ernpagne - do frgon pow signifiontive -— on trouve do potites propiétés nargincles ou somi-norgine los, on dehors du acrehs, tournées / vors 10 siaple subsistanco de nonig Fo quesi autarciquo; néonmoins por— somo ntosora dire gufollos impr: nont lour qualité * In structure du systéno brésilion, Mnis nous na pouvons pas dire qe le enpitelisne brésilion soit un 2% pitelisme conmo un nutro.Méno si sn fonctionnenont obsit sux lois géné— rales qui régissont toutes les so + ciétés onpitelistos, il présonte dc pertioularités cui 2% rondon’ fiquo. La connmissrnco de cos porti, oularités ost ainsi importanto quo In connaissance du caractére osson:-" tiol du sgetdmo, car co sont ollos/ oui détoraineront les particular’ - ts do notre vrecessus historique , Qu procossus do lutte do clrsses / dons notr> société. Lo Brésil ostu pays aussi capiteliste quo le Fr 60 ou 1'Ttnlio, nis il ntest pas capitalists gomno 1a Fronco ou 1*T trlio. Qrizinos ot Aéveloppa Se oot Lo treit spécifique fondamontal & capitalisne brésilien peut @tre id- entifié soit partant d'une approche de notre wcieté dtaujourd'hui,soit, & partir des origines ot du dévelor penent historique du cavitalisne , préasilienjnous nous erons 4 Ltin tignation @ipendante Liss dans 1a domination coloniale 3 1a - Ltimpéria = sont les origines trouvent quelle nous avons été soumis au aé- but de notre histoire,cf aussi dans la forne qu'd rise cette dowinati_ on. En jettaht un regard eur le pa gséjnous constatons que le capital, mereantile portugsis (ainsi que le hollan@ais,1'angla et le frangais a Stabli con contréle total cur les activités Sconovigues @veloppSes 4 dans 1a colonie.Unc activit’ écono- dique wono-productrice s'y erta,fai sant de lo dinendahce L'essence é me de notre Sconomie.Le Brisil ex portat matiire presiire et importa~ it pratiquement tous des centres n3 troyolitains-bis lors, notre Scono- mie 2 progress? par eyeles,durant , lesquels un seul produit constitua le le supzort de toute 1'économie.Au fut le bois ex- trait des fob8tg du litoraljaussi - t6t apris,ba cane 4 suerejensuite Lor aij. la fin du sisele,l! implantation et l'exansion de 1a - cultured caft.Gelon les besoins du produit,des structures epicifiques, se sont @ivelonpées,et quelques unes unes dtentre elles ont Iaissé une surveen jusqu'A nos qua jours.P ele, la grande propri i ets du tlord-Dst,doat l'origine ren nonte aux vastes plantations ée su ere travailiées par les esclaves 5 pendant le XVII et le XVIII siécle- Sn outre,Stant dom l‘exyension du territoire et la quantits de ses sessources,parallélement aux grands eyeles dtexportations,’ cété dteux atautres acbivitss se sont établies et dévelopées.Blles ont constitué ce que quelques historiens aprelle ng cycles Hsubsi@iaires",a savoir, evave du Nord-Est,lié au cycle du sucre.L'Slevacz de bétes de son ue au Sud,lige au transport de 1! or et au commerce avec L'intériew: de la rigion miniérejet aussi quel ques cycles inéépendants-bien que toujours dirigés vers le marché , oxtérieur- come le caoutchouc, en Amazonie, "boom du début de no, tre siécle. on voit ainsi que l'occupation du territoire nationel reproduit le néne type de structure;producti_ on A large Gchelle tourn‘e vers a gontiel de notre histoire écono- vortation.(1)Car,le trait es aique “tant 1ig A Ltacbivité ex < oortctrice des watiires pro itres jles centres urbains sont demeurs pis pratiquenent tournés vers les ackivités commerciales et adminis tivea?otre indévendance poli tique du Portugalyen 1622,nta pas nd@ofié 1fessence de ce sys- tamerelle reT1ota avant tout la agence @u mercantilisine por- tugais et 1’ascension au capita Lisue angleis.Ne méme,l> proc! nation de 1 a2ipubLique en 189 nig signifié que 1a conquéte 4 au renversement de 1'oligarchie esucri- are esclavagi-te. In 1886 les esclevos furent 1ibérés, et en 1689 la Républi- que fut proclamée; or, pour 1s culture du café, plus développée que celle au suere, le traveil dex esclaves éteit moins lueretif que le trevail salor: soit d'enciens escleves, so: t a! immi- grants. Cer, on plus de oa bas o producm cher tivité, l'esclave e.t devenu ¢: A partir du moment ob 1' Angleterre décida de boycotter le trafic. Le aépendance et la colleboration de l'oligarchic agraire avec le <7pi telisme angleis ont souffert quelques petites crise: pendant le kIXeme siécle, qui se sont toujours terminges pay le soumissicn des Cer dds que ceux-ci ce montraient plus résolus, le9 navires de querre de le Reine s'arré- ebtes teient devant no pour défendre le principe divin et royal éu 1ib> commerce. Clest ainsi que 4@ déja au tentatives méme timides d'implantation le dévut- WIIIeme sigele~ toutes les @'une induetrie nationale furent écraées. De» loi: portug ises sont allée jurgu'a interdire la pratiaue de l'orfévrerie eu Bré-il. Le) Angloi eux, n'avaicnt ose besoin de lois; ils enibilaient n'importe qu'elle velléité industrielic y .1 le simple défense du Livre-échange. De thécries entiére Ad ont €té vbaties pendant L'empire (1622-1889) par les latizoncistes et leurs perrains "Libre-échangeurs® dons le but de prouver que le Brésil par gon extension et par e= ri es~ se naturelle, éteit un pays parti- cnliarement doué pour les activités primaires, Pavtent, A la fin du XIXme siécle, nous y trouvons ia petite bourgeoisie urbsine qui vaigernn? cn frangais, lee grande seigneure latifondistes qui « vais et enfin, Je quasi totolt Gerasé & 1 Asbuta pend @iele, L'apparition du veiscean sow -nerin « protiquement coupé, pendant quatre ens, notre contact aves mStropole enc: aise; par conssa: ) toute une série de p. tives industrt Stablirent dan: le but de fournir eu pays le produit inéuetriel qui n'avrivait plus. Ta in de le guerre proveaua ln dic- perition “'un bon nombre d'entre elles, morquent aussi le début d'une influence ero'ssante éo Line périeli 2 nord-améracain. Celuife pendant tout le Xixéme siéele, 3! tait edonné a aiguiser © griffes pratiquiny la doctrine Monroe ‘L'Amérique your les Amriceins' et la Ife guerre , La crise de 1! mondiale ont signifié un nouvel esr sor sour notre industrie,cette fois ci plus significatif,bien que tou - jours dans le méme cadre existant , lors du premier essor.La crise nous priva de marché pour nes produits - primaires d'expertation - ainsi qu! elle nous rendit incapables a'impor ter des biens devenus essentiels. Par contre,la diminution des impor- tations libéra des capitaux pour 1! activité industrielle naissante. Les contradictions entre les sec ~ tours industriels do 1a bourgeoisie et les secteurs latifondistes expor tateurs Gclatérent dans 1a Révoluti on de 1950,qui a port uu pouvoir y le sectcur industriel,appuyé par la petite bourgeoisie urbaine,ainsi , que par l'insignifiant prolétariat industriel.Cependant,la "fin de la vieille République” ne marqua pas , la destruction du pouvoir des lati- fondistes.I1 s'agit vlutét d'une - nouvelle distribution du pouvoir au sein des classes dowinantes brisili ennes,correspondant i 1'importance croissante de 1a bourseoisie indus- trielle St ceci, est dtautant plus vrai que celle-ci,aussitét au pou - voir,foraa une alliance avec ceux ~ quielle venait de “metire en rou- teit.IL ne pouvait en Stre autrenent car le secteur industriel de 1a pourseoisie dépendait des devises , provenant de l'exportation des pro- au auite prinaires, principalement caf,90ur importer la technique et les machines dont il avait besoin. Le processus d'urbanisation et dtin— dustrialisation représenta une gran- de transformation dans 1a structure, du systéme capitaliste »: ilien,ain si qu'un plus haut degré de comple- xité Néannoins,ceci n'a signifié aucun moment une rupture avec. les centres du capitalisme international, de la wéne facon qre 1'industrialisa tion ne stétait pas faite aux aépends de l'oligarchie agraire,tiais avec son accord,sa collaboration et ses capi- taux Les liaisons profondes entre , la bourgeoisie agraire,la bourgeoisie industrielle et 1'impérialisae,malgré les crises et les contradictions par tielles ont & 2 présontis pendant tout les processus de développement industriel du pays. Par conséquent ,il serait faux de voir la doaination imp*rialiste au au dr3sil come une doaination exter ne qui stabattit sur toute la nation. Llimpérialisme teal est unc force présen intérieur uéwe de notre socie 42,2 e6té des classes douinantes 1o- calea,participant avee elles A l'ex- ploitation de notre peuple. Eviden nent les fornes prises par cette do- wination tout au long de notre his - toire n'ont pas sté semblebles de a8 me que @ire Vodte A céte"avec la - pourgeoisie national - ne refléte tout pas fait le réle dominant ac compli par 1'impérialisme aujour - atu. Le capitalisme intégré et d3pendant Le surpassement de la péroide colo- niale par 1'inpérialisme ,ainsi que le passage du capitalisme son sta de vionopoliste, constituent des don- nées fondarentales pour comprendre, le cavitalisme brésilien comme ints gré et dépendant,1'exportation des capitaux assumant de clus en plus , le réle priponderant dans les rap - ports entre le centre inpérialiste, et les régions périphériques. vtabora le vapital anglais s'itait Amstall$ soit dans le com#erce,soit dans les sectours de service(élec - tricité,cheains de fer,etc.) A par, tir de 1s Ile guerre nondiale,le ca pital anéricain (et d'autres plus , récemuent)se tourna fondanentale - ment vers les activités productives ot les secteurs clés de ces activi- tis.Les années 50 assistérent \ 1'- accélération de ce orocés:le capi - tal monovoliste tentrain de atétablir,et il assuua 1'hég sonie au sein de 1a bourgeoisie brisili - enne elle-méue.La dépendance prit , un autre caractérc;1'inpérialisae Stait partout,y compris 1ié aux in dustries de capital national ,soit A travers L'achat du contrdle des actions,soit par le Scouvrenent , des roynlties,soit par l'abserpt on pure et simple. inis,qu'arrivait-il quand il y ava rt it une résistance de le part ee la yourzeoisie autochtone? L'inpéria- lisme n'envoyait pas sec navires, , vais ce n'était pas par impuissance. Dés que 1a résistance devenait ia - pertinente,dés que des couches cha- que fois plus imortantes d'ouvriers ay et des paysans cowiencaient prendre part,on exigeant des ‘or= mes sociales profondes,il n'avait , pas besoin d'intervenir avec ses troupes. Les classes dominantes siunissaient et lancaient le coup , aofinitif, sur les secteurs qui pré tendaient un déveloysement autéaome vb national du eavitalisme brécili- on. 1964 brigilienne,une ootion qui stes - a marqué,pour la bourgeoisie quissait aj \ ses progres oris: at acharné con- nes;eataner un con tre L!impérialisme s'alliant au au yeuple dans une révolution populad re on bien transformer en “Stat de aroit! son association dézendante, avec L'impérielisne-Les secteurs - autonomistes - furent presque in- signifiants,et les classes dominan tes warchérent unies avec Dieu,9our la famille ,pour 1a propriet$,zontre le commnisme athée en défense de la societs occidentale chritienne, dont Lien. pal aligue est le princi- fensour. Un changenent de cette nat pourrait se faike sans apgerter - des transformations profonees - & tout l'appareil institutionnel au pouveir/.La monopolisation crois - sante ait en er: toutes les peti tes et noyenaes entreprises,incapa- bles de supvorter 1a concurrence 4! un capital qui ves infiniment disposait de ressour supérieures. L’appa- reil d'Ztat se mit 4 fonctionner de fagon & et renére encore plus facile , aecelersr Cavantage ce proces. Great ce que le \inistre de 1a Pla- nification du premier gouvernement de 1a ¢ictature,ii, Roberto Cawz0s , a appelé “rationalisation du cysté- me" juenée on pratique par une noli tique de erédits qui fav ment 1o isa large sran} capital. Les faillites et lei se succédcdren ‘oupes puis sants se ren@irctrent de olus on plus. Le ceqré d!intipration ct de 10n0po Lisation de notre Scononio La dictature brésilienne garantit, protage ct stinnle L'intiwation A L'impérialiswe et la nonopolidation de notre Scono. e.Cette monopolisa- tion a %t% prfcoce dans le sens 0 fu le ni 2 seulenent elle ne pes wltat du bons quslitatif d'un ca sitalicae concurrenticl autonome, ais elle fut profondinent aéter- ninie par la transformation des rap ports entrs 1a mitrovole iuporia - liste et 1a pSriphiric" dite "sous Aivelovpée,au woment ou celle-ci , atteint wn certain dogré de di + velopenent?Ainsi, cette nonoaoli- sation provequa 1'avprofondicsement sie de contradicti- La tradictions qui ne de toute une s ons au sein socict?,fles con= nourront jamais tre ricolues (ans le cadre d'un A? systéme capitaliste. » Dtune part,cette monopolisation, var la technologie quielle apporte,est, totalement incapable dtabsorber 1a nain-d'ocuvre @isvonible lancée an- nucliement sur le uarché par 1a sim ple croissance ainographigue. Cette incapacité ne résulte pas d'une cri. se circonstancielle du systéne,nais fait ee clest un aspect structurel q partie de son essence s@me;40; la force au travail active se treu- vent structurellouent en chéanye ou sous-omployas. Drautre part,le drainage des profits par les uétropoles capitalistes in- ternationales,les Liew xigeat une auguentation crois sante de l'exploitation des travai- Leurs dana le pvt d'amenuiser les effets de ln Accapitalisation. C'est ¢ 1964 2 1968 le pouvoir asi que fachat d'un ouveior woyen(salaire De eee); Héansoing la structure agraire s'est a réol ) a diminué de nointonue presque intacte,bion que quelques ccckeurs plus oroductifs , vivent, cux aussi, en processus de penopolisation et ad implantation de la La technoloyie.La propriets de oar une couche réduite ce la la tifondistes deneure © pou. prés uéucyassunant de nouvelles formes 5 savoir non plus L'inwense latitun basse dia productivité,mais la , ande proprieté agraire hautement italisie et technologiquement 4 ca! eivoloypée. Les grandes industrics frigorifiques (Swwift,Araour ote ) sont en train @'incorporer \ leurs ¢ immenses-vf&turages-de~petites,noyen .. sements-importants,ni des branches nes et ménes grandes proprietis. (3) Voici quelques donnies conerétes qui sonfirment wioux que toute thicries le degré aint. monopoliste international et nal.Dans un rapport présenté par , une co. ission parlonentaire consti tude on 1953,s0 trouvaicat cous le contrélr @irect au capital interna- tional KO G au 3 des capitcux -32 % des trandvorts maritines -100 2 de 1a produvtion des vehicu- es a noteur <4 @ de Ltimdustris chimique =30 -100 f Ae l'industrie ces yneumati- le Llindustrie de 1'aluniniua ques ~62 5 dw counerce extiricur “77 | des lignes adrionnes interno tionales -85 & de llindustric arnacoutique 2 la production mean: LMindust-ie vitriire GS sont, je par leur orici- ne,extranenent liwitées.les ne font aucune riference aux entrepri ses qui cachent leurs Cirections , @erridre des éireetions fn: aux divorces formes Ae aur eroisseme: 8 pari lee diree - tions de slusiewrs entreprises ap- pertenant en prineive A des crou ~ les ne font onto. on= pes aif! tion non plus du contréle exere? , par la Sethlehen Steel et la U.S. Steel sur ce grances aigerai de fer et sur ¢tautr © traditionnellenent reconnues conse faisant partie du domaine cu capital, Stranger, savoir 1a conmercialisati on @u pétrole (Sss0,Shell,ete) , 1a presse ,de grands necteurs du cower, ce et de l'industrie alinentaire(ies (H1E,Atocon Clayton ete)ainsi qu'une infinits @tautres. La nononolisation préecoce de 1'écon mie brésilienue a en aéke teups ap- profonéi L'asliance aépencante de le. rande bourgeoisie natisnale et in- ternationale et exigé une transfor - mation des nstruments institution - nels que 1'Etat bagsilien mettait au service ¢e classes dominantes.3i 1! tat vréeilien est une forue d'orga - al. on de la domination de classe, il fellait le verfectionner,le ren- ¢ clus efficace dans l'accomplisse ment de sa tiche. Clest ainsi qu'il ssat non seulement garantir 1"e: oitation de classe,mais 4 organi - ser cette oxploitation, intervenant eens la vie iconomique de facon siz nificative,soit par L'internédiaire de sa olitique des cridits, soit & travers cos investisseuents dans les secteurs uvins lucratife mais fonda wentaux your les grands oupes so= polistes (cloctricité,auboroutes, , ete) Tl ost ivident ,qu'étant doan’ reil suie wn any importance qut atutal tellement ceatraliss et oui comme celui de 1a diectature sant nilitaire brisilienne,la lutte en- tre les divers groupes dominants , ne cease par.Cependanb ,i1 faut la comrendre dans sa mesure exacte;il s'agit d'une lutte pour Aiterminer qui profitora davantage du pouvoir que Ltunion do 1a grande bourgeoi - sie nationale et internationale a pu batir.Par consiquent,les luttes entamées par ces grouges ne conti- ennent aucun sntagonione,st les for ces révolutionnaires ne pourront en profitor que tactiquement,a la ri - cueur. Les conséquences stratSgiques de z z éeilienne Ltanslyse de 1a societé Nous avons de camarad qui incisi- ent © transvoser des godéles dtau- s i la reali tres rivolution ¢ onged lienne ,en affirnant que la lutte , au Brisil, est une Lutte pour la 2, véragion nationale. (1) ea aut ceci,ile dmontrent une incouprchension de ltessence néae y du cavitalisae brésilien,einei que @e som association dé endante avec ital uonovoliste internat: nal.I1s persistent voir le %résil comic Stant Jerasi par une force ox terne rialisme - qui enpé - cherait le pays de se aivelonper. En realité,ce ntest pas 1a nation o par une liste: De fait L'hegemonie du rrand capital améri- cnin-I1 ne s'agit donc,pas,de 1ibé rer la nation de 1a domination,aais de libtrer le prolétariat ct les meases exploités @tune exploitation de class Diautres camaraées affirment que , parler de cocialicme ou Br°sil au- jourd ui eat une sectaricme,car , en le faisant acus querions ¢? carter Qu orelétarict toute me sé rie des couches non »rolétaires in toressées re-(5) oe Inte révoluticnnai Bn disant cela,ils »ro% sent de facon ambijite un procra poptlaire qui ne laisse pas tris , clair son contenu de elasse.Tls y porlent de 1a grange importance ec couches woyennes de 1a popula tion,et decent que centrer 1'ana. lyse sur la contradiction entre les travailleurs et 1a vouryeoi - sie eat un scetarieue.Or,répondre ees cannredes,voyonds de pris , quelques ton! eu de: er rece: sement réclisé on 1970,qha nove , donnent une ode la distributes on de 1a rente au Srésil. (8) Uniguement 73a regoit le salairc minimum,ou encore moins 5 (15 u.s-) ck [9° reroit moins 5OONF(90 Us} Tl ident que la pauvreté he toute seule un ce: constitue pa tire @faypartenance S une classe( (Qe lumen yrelitariat a presq tonjours Sts une masse @2 manoe vre ée In boursscisie.) Copendant le tableau ¢2 1a dis - tribution de la rente diteuit le @o larges couches de ce secteur mo- yen, ce qui les rapproche teaucoup du prolétariat. D'autre part, le définition d'un Programme révolutionneire doit etre fondée sur une enalyse scientifique des contradictions qui existent au sein de le société, du type de contradictions qu'elle approfondit. Ltanelyse des contradictions qui buésilienne doit partiy de 22 con tatation de L'uni: dourgeoisis >_la grande 25 capiteux absor- avec bés,_dévendante ou en concurrence associative avec Lo -eapi ti tie], interns mal, ainsi cus du fait gue les xapports de production capitalistes deny le cadre d'un capitelisme inté- Sépendant, et prscocement mongpolisé, constituent 1'obstache historique prineival oy ents veloppement In. 2s forces productives de Z harmonicuse, de fp¢on a 7 gicr de ses rité du pouple. Ceux qui proposent une étape xe, ne sont pas cupables “troire, au niveau d'une vision diensemble de 1a lutte révolutionnaire les conséquences de L'analyse qu', font de 1'intég-ation bourgeoiec nationale-impériclisme, Cos comarades craignent ec qu'its eppellent le "socialiame soctaire", non pas tout a fait sans x sison. Ceux qui pour la pre- miére fois ont taché de faire une anelyse sérbouse des classes au Brésil,(6); cn opposition au démo- eratieme bourgeois de le gauche *raditionuelie (7), réeffirmont L'importance de 1'hégémonic prolé- terionnc dens le processus révolu- tiomeire, sont tombés dans 1a quasi méconneissance de 1'importance de Lelliance du prolétariet avec d'autres clesses révolutionnaires, condition nécesssirepSur qu'il arrive & la victoire. Cependant la pour du "socialisme ouvriériste" ne justifie pas le pour du socialic- Ov il feat que nous ayions une compréhension correcte dee transformations qu'une révolution devre mener, une révolution qui se propose effectivoment de changer les bases de 1n société brésilienne, Bt ces transformations ont forcément un ceractire socialiste. lons-nous_ var révolution socialiste? Voulons-nous dire que le pro 1étariat doit lutter soul contre la de borrgeoist dire 2 Voulons-nous que le proléturiat soit la seule classe révolutionnaire dans 1a société brésilionne? Voulono-nous dire que sculs les intérote du pro- 1étariat seront satisfaits par un Etat qui neisse dos condres de 1'Btat bourgeois? Bvidemment il n'cn cet pes ainsi Le prolétariat doit chorcher 1'allian- ce avec toutes les clnsses ct secteur: dont les intéréts sont inconcilés- ples avee cour de la grande bourgeo: - sic. Parmi cos olliancos, il trouve- ra quelques alliés décidés A lutter jusqu'su bout, ainsi que quelques Crest a cBté des vant tout qu'une avant— elliés hésitents. premiers, garde révolutionnsire doit travailler: les potits paysans, les paysens eans terre, les sceteurs peupérisés des couchesoyennes; Les outres, les socteurside 1a petite bourgeoisic industriclle, des ps ‘sons moyens on vo ¢ de paupérisction, seront toujours des alliés douteux, auxquels nous ne pourrons pss faire des concessions de fond. aura-t'il les Et le prolétaric conditions de gogner sus alliés stratégiques neturcle pour cette lutte, ou y trouvera-t'il des ennemis réticents A tout cc qui puisse rus- somblor au collectivisme? Bn réo. 1ité, de mime que co qui débermine le carsetare d'un systéme est ce qui existe d'escenticl dens sa structure (nous 1 anslysé systéme avons vu quand nous avons le caractdre eapitaliste du sociel brésilicn), ce qui aétermine lo car etire d'unz révo- lution, c'est-a-dire, le coractére des transformations & accomplir, c'ost oc qui oxiste d'escentiel @ons ccs tronsformetions. Bt 'casentiel des transfornations & secomplir c'ost 1s socialisation dos moyens de production en les plagant sous contréle d'un Btat qui roprésonte les intértts des sasses exploitées, Ceci ne veut pas dire done que lee petits paysans seront erasés..,au nom du soci lisme. Soul un front des classes ré- volutionnsires sera capable a'unir dvs forces suffisanies pour aétrai- ye 1s pouvoir de 1a bourgeoisic. Et eo front ne pourre mener aux 4 dernigres conséquences le processus des transformations révolutionnaircs que s'il cst sous 1'hégémonie du prolétariat. Partant de ls compréhonsion du carnctare socisliste dé la révo- lution brésilienne, nous définissons lea tAchos cuntrales du pouvoir de 1 - nationalisation des grands xévolutionn= © fagon suivante: monopoles, urbains ot rurcux, du erGdit, des banques ct du commerce extoricur - destruction de tout 1'apparcil do 1'Btat bourgeois, de la bureu- eratic ot de la Justice bourgeoise - destruction de 1'Armée mercensire vourgeoise, Naintion de 1l'Arméo ré- volutionnaize ot développement dos milices populaires qui garantissent L'irréversibilité du processus révolutionnaire, soit contre des at- taques internes ou pouvoir révolu- tionnaire, soit contre des atteques externes. = 6conomic plonifico, garantisesnt 1e contréle du nouvel Etat sur lo production privée restante. = distribution des terres improduc- tives, par l'intornédisire des coopératives, sux paysans sans torres. - maintien de la petite propriété sous forme de coopérative de produc- tion. - ploin omploi. Conditions é'habitat, de transport, d'alinentation, de san- +6 ot d'Gducation dignce pour tout le peuple. Tl est bicn évident que cs programme n'est qu'une cequisse des fondemerts d'un programme pour le olut: pouvoir naire car soul le développunent de 1. lutte rév lu- tionnaire pourra nous menor @ une elerifiention plus grande de toute séric de une points que nous pouvons @ifficiloment prévoir aujourd'hui de fagon définitive. Le dictature du Prolétariat Ie truction de 1apparcil bourgeois ost un voint qui doit ttre bien assimilé. Le but de 1n révolution ntest prs colui de conquérir 1'Ptct le ae bourgeois, mnis celui de ruire, en mettant & sq plece un Btat enpable a'cccomplir lea tfiches historiques a2 qui se pésentcront. Tant que le so- ciété sora divisée on classes, 12 lutte de classes sc mninticndra. Rt tant que les bases objectives soute- nant le bourgeoisie nationale ct im- périnlists so maintisndront vivante elles monsecront 1c pouvoir révolu- tionnaire et esscicront d= reconqué- rir les positions perducs. Mome aprés 1a prisc du pouvoir le prolétariat ct lus masses révolutionneiree ne pourront pes hésiter devant les tontatives do contre-révolution, La vigilsnce constante des masses cons- tituc. uno donnéc fondamentale pour Lo muintion du processu révélutions naire dans sa période de construction é au coci-liem + pourquoi 1s cons- truction d'un Bint qui cccomplisse les transformations néccssoff¥es ot @irige 1s lutte constant. économique, et militaire politiaus, udéolosiauc si c'ust le eas - contre los résidus dee clesscs dominentes sera nécessaire pendant tr © longtemps —ncore, contre 1n bourgeoisie de classe ne sc termine pas avee le prise du pouvoir, ct ceed simploment per le fait que la lutte do classes ne finit pas tant quo toutes les elnsece ne a tru:- ut sont tose cons- Dtnt enpnble de moner 1. truction du sociclisme et , cn mmc tompe, de garontir co processus par une lutte constant. contre 1n réac- clost In Dictnturc tion bourgeos: au Prolétariat, tos’ -a-dire, L'orga- ation du Prolétariat en tent que elns © dominant aysnt le contr6le ave inetrumcn: de force ot de pou voir, m1 fonction de vuxiete 4: a durcté de ln lutte 8 gens qui, on enti-dictature que nous ontamons, enaignent le Dictature du Proléta- vint. Mois dire Dictature du Prolé- tarict signific cor etériser lo contenu dc classe de 1'Etnt qui sere, 4 m&me de supporter toutes les ettaques contr. le nouvelle situs- tion eréc. Quand nous disons ecla, nous ne sommce p's on train do @terminer quel type de gouverno- ment sore formé juste aprés le ren- versement du p uvoir bourgeois, Car de gouvernement cure une repré- sentetion de toutcs les classes ayont des intérSte objuctifs dans 1n révolution, ot qui ont pric p: @ 1a lutic révolutionn ire. On ne doit pas, par conséquent, confondre gouvernement ut Btat. L'Btat bour- gcois, 1'Etat do 1s dictature de classe bourgeoise pout ceoumex | Plusicurs formosde gouveritemcnt: su Brésil nous evone déja cu unc @émoerntic porl-mentndre présiden- tiel: et cujourd'hui nous vivons ste, une période of 1n dietature de classe de ln bourgeoisie s'-xprims per unc dietoturc militeire, L'Btnt prolétarion, 1'Btet ad le Dictature Démocratique du Pro- diverses forncs 1étoriat assumer: de gouvernement jusqu'a co que, por le progrés du sociclisme non AB seulement donc notre pays, mois sussi & 1'Schelle inturnctionale, + avee In dispnrition dus clasces a Birt lui-mome nait plus r dso d'cxister. Car, & de momont-1a lce classes ct les différences de classes auront 6té détruites, ot il nc scrn plus nécessoirs d!oxor- cor 1c répression sur unc classe véretiounaire, Co n'est qu'a tra vers 1a lutte 1s plus achnrnée - contro 1: réaction hourguoise quo lcs masses exploitées conquérrunt . Le psix définitive, Lors de son établissement, le Gicteture du Prolétarist doit prendre 1. forms de Gouvernement de do 1a Vila 2 tr vagllours ot gu 1s Camprgne, Ceci veut dire une démoeratic vue une py: ticipation ds toutes les uasscs exploitées, et ce gouvernement dovrs otre contr6lé per les misses. Il s'agira de la premiare dénocrntic véritable “a-dire do ls promiarc démo- eratic qui scorn réellement sous le contréle des masses exploitées, instrument a lour scrvieo. i comprGhonsion do ec point, apprremnent théorique, est impor- tont enr il nous difzéroneic au poitt dc vue etret gique des mote dtordre laneés par los forces bour- geois.s ot petitus-bourgeoiscs onti-dictetur. Lo militnirl, Lo lutte démoeratigue contre In dictature militaire est unc lutte trés impor- tente, puisqu'clle permet A des forces socisles ayant des intéréts stretégiques distincta do se ranger eux e6tés du prolétorist vt dee pay- sans. Ceci permet d'augm nter 1!iso- Jemont de notre onnomi prineapal les grends groupes monopolistes nationsux et étrengers qui garantis- sent lour pouwoir cur le sociétt per l!intermédiairo d'une dictature militaire. Copendant 1n lutte éémo- erntique que nous cntroprenone nu- jourd'hui contr. lo dictrture n'ox- prime qu'un aspect do nos objcetifs stratégiques. C-r a long terme, nous ne luttons pas pour unc démocratie bourgeoise, méme si clle apportait des élections libres ct universelles. Le peuple brésilicn connaft bien le car ctérc"libre" des: élections bourgeoisus, ot i1 connaft bicn 1a signification do la "démoerntic sin nous no do- bourgeoise". Ainsi, vons pes ersindro 1a lutte démo- eratique contre 1s dictature mili- + xe, nous nc pouvons pns, d'nutre port, l'identificr a noe objectifs confusion stratégiques sem-nt 1- permi les masses populaires, on porticulicr le prolétorict sur lours véritables buts historiques, Aprés le victoire sur lee forces de le contre-révolution il foudrs meintenir vivento 1s lutte contre toutes lea eéquclles de vieills scciét toupcs ont meintonu le peuple dane 1a plus grande ignorance pendant dus sigeles, cultivant des valeurs eul- turclles et morales qui nc sont que 1s contrepartie idéologique de lour domination dc classe. Ia - | lutte idéelogique perm nonte con- tro d'idéologic vourgcoise consti- * | tuora unc do nos t8ches les plus importantes. M&me apras la des tructién des bases objectives qui | ont 6té & l'origine de ectte iago- logic, clle no disperattra pas d'un jour a Lleutre, spontanément. Scu- lemont & travers 1- lutte idéolo- gique des masses sern-t'il pos-ible de pousser en avant le révolution et do le fo atteindre tous les sceteurs ct niveauz de le vie de ie nouvelle société. Conclusion Nous avons encore des cama- redes qui disent que 1. définition du carnetére do In révolution, étant une question stratégtque, no pré- sente pos unc grende imp rtance | eujourd'hui, le fondamental se ant dens ln déf: vésy tion dtunc tactique corrcets pour les forces révolutionnaires, Cés camarades montrent une incompréhonsion au it que lo tnetique doit Stre tion conjoncturelle donnée ot do 1a vision globeie de 1s lutte. Si nous ne voyons pas cloirement quelles Len son classes ct los aveteurs fond>mentoux du processus révo- lutionnoire, nous disperserons nos forees en travaillent sans un projet @tensemble qui prévoit - dans la mesure !ad ceci est possible- les as- marches suivantes &@ accomplir. Il ne fout pas oublicr qu'une stratégic révolutionn ire ne pout pas se rédui- re a une juxtaposition de tactiques. Si nous n'avons pas declnrté sur les ennemis fondementoux de le révolution nous attaquerons a tort ct a travers, nou isolant u compris de possibles alliés tactiques et nous contribucrons trés pou pour le formation d'une conc- eience cleire au svin du pouple con- eornent la distinction entre sus principaux amis ct ecs prineipoux ennenis. De fnit, si nous snelysons des premiéres annivs de notre expéricnce révolutionneirs dons un processus ar- mé nous verrons que nous avons comnis de grendes erreurs dfes & cutre incon prékcnsion. La gruche révolutionnaire, d'une fagon généralisés, 2 méprisé ge foit le travail su sein du prolé- tariat, classe d'event-garde du processus. Et clle méprisé de fait le treveil u scin de ses ollige straégiques, les paysans ct los sec tours peupériads dus couches moy: ao 2 nnes ville L'origine univorsitnire ct intel- ions révo- leetuclle de nos orgnniae: lutionnaires los » conduites & sc conserver plus liées aur sceteurs dont étcient issus I> plus grand. par tic dz lcurs militants ct combottents, et & diriger tras peu leur trevnil ilitaire vers les masses politico-x fondamenteles. Tl cet coztain que cvci n'cst pas da coulcment A un mépris de l'anclyse de classe de notre société; ccei cet fondé aussi sur d'autres dévictions, a savoir le militarisme ct 1'avent-gardicme (que nous anslyscrons postéricure- ment). Néonmoins, unc étude plus approfondie de notre réclité surait pu éviter beaucoup d'crreurs comises. De cos déviations n'ont échappé ni mtme les orgenisations qui théerique- mont défcndaicnt une vision de clesse déverminés dans le processus révolu- tiomnnire. Le surpassement de cette dévintion cet fondamcnt le pour que In gauche révolutionn=ire puisse vompre son isolement des classes fondamentnles dQ a unc pretique de dispersion, + Renforeer les liens evce le prolétarint des villes et de la campagne, avee les p>yeans et los suctcure p-upérisés des couches moyennes urbaines est une tAche qui se situe, das oujourd'hui, a Ltordve du jour. Augmontor notre influence su eein du peuple et participer A ses luttes quoti- dicnne! semotiant cn nvant les mots dtordre de ln rivolution eonstitus unc tfehe qui no pout plus Ctre reportio. Notes (qr) a cot Scholle réduite, du sucre, bion qu'a uno le tabne commence & Stre cultivé oussi, dés le du XVIIéme sidcle. on gait, d'une plante indigdne asbut Tl stsgit, comme @tamGriquc, dont le produit a ou sussit0t une larg. acceptation cen Burope. Meis sa production « cu un autre but: celui de servir ou trafic d'cselaves comme monnaic a'é- ehnngc contre ecux-ei sur 1- céte nfriccine. (2) ba déeapitrlisation pout stro faciliment conetatéc par 1. fait que les USA nicnt investi US B 2,5 millions durent les dix derniares années, et les profits draings cient ét6 US & 8 millions les 7 derniéres années. (3) 10% des propri¢teir.s posvédunt 800 dus terres; lais-ant 4 90) ues propriétsires 1n possesion de 20/ des torres. (4) Action de libération nationale (ALIN), origineire de ln scission du de Sao P. Groupement Comnuniste lo, @irigé per Carlos Morighclle, au Parit Gommuniste Brésilicn, Fondée en 69. (5) Parti Communiste Brésilien Révolutionnairc, originaire de ln fr-etion Corrente du Parit Coviminis- te Brésilicn, dirigéc par quelques anciens mmbres du PCB, qui occupeit des positions do responsabilité & L'intériocur du Comité Centr- Mario Alves, Apol6nio a: Carvalho. Fonaée on 67. (6) Orgsnisntion Révoluticaneire Mo: ouvriére (POLOP) ste de Politique fondSe en 1960 par un groupe a!intcl— lectucis, dont le but Staic de L'élaborntion d'une théor 9 de la révolution soci-liste brésilionne. Aprés 64 souffre des scissions ct = bsorbe un groupe sortant du FCB ct Zonde 1 ¢ Parti Ouvrior Communiste (PoC). Celui-ci souffre d'une scission en 1970 du groupe dirigennt tradi- tionncl de 1n POLOP qui reprcnd ce non. (7) Dens cos forces traditionnelles, il fout a' bora considérer le Parsi Communists Frésilicn pro-soviétique, force de g-uche 1n plus importante ot org-nisée de 1964, p rtout dene avent le Coup a'Btat qui = souffert de scissions le prys. Ges seiesione sont le fondement ue L'actuclle geuchs révolutiom-ire, ot le PCB © perdu pretiquoment toute eapacité @intlucace politique. Il frut signcler ussi le Forti Communiste du Brésil (PC do 5), scission du PCB avant 64, pro-chinois. Lui cus-i 1 souffert des sciscions et propose unc révolution anti-loti. fondiste et cnti-impérinliste, exnc- toment comme le PCB, bien que propo= sent théoriquement la Guerre Populeir . Il churchs a appliquer dogmatiquement les théscs du Présidunt Mno. Bt finslement i] fout remar wor 1!Aetion populeaire (AP), org=nisation origiginaire de la Jeunesse Universitaire Catholique 2+ de 1a Jeunesse Ouvridre Catholique (300). Fondée 4334 avant le coup d'Etat ,propose le mémo aetratcgie que le PC do B, ct apris s'Stro définie « @ une orgonisation marxiste-léniniste, s'epprochy de plus on plus de le traditionnelle ergenisation pro-chinoiso. (8) Rente (US 3) opulrtion population agée do +I0ans jusou'a I6 23,.101.515 de IS & 27 15% 9.900.650 de 27 a 36 17% IL, 220,756 do 36 a 45 5% 3.500.216 do 45 a 90 11K 11.220.736 de 90 & 180 1% 4.620.503 de 180 & 360 3K 1,980,129 plus de 360 1% 660.045 Source: "Tabulagao avangade do Conso Domografico",Institute Brasileiro de Geografie ¢ Estatisticn", page 6. AIT 1967-1972 le tournant evolution politique brésiliennc werre r-volutionn- sire au r.sil est dans sa qua- trigme annce. lle traverse en ee moment sa vremiére transfor- ation dans la conjoncture na- tionale avec lequelle s'affron- be L'evant-yerde rovolutionnaire oui a commencé le combat en i ituation politique du arésil chones et ne peut plus étre ernée du méme point de vue po- a Vitique qu'on vouvait le faire viriede historique comprise entre le coun d!:tn% te T9064 et le debut de Lanne 190 £1 és diffi- ua moment tr cile pour la classe dirigeante au Brisil. Une periode caract:— risie par une crise sconomique et une transition agitée dimocratie bourgeoise A tature militaire. 4a situation en 67-0 a te caracteris:e par un mécon- tentement populaire di 4 la oaisse brutale du niveau de v: et A la fascisation politiaue. Il s'est produit un »hénoméne risation de larzes couches noyennes oui a coine: 43 avec une exnloitation for- cenée exercée sur la classe ouvriére. La politique anti-in- flationniste de la période Castelo Branco et Costa e Sil- va se basait sur le blocare des salaires. Cette politique oui atteignait trés violement le prolitariat arrivait jus- “wlaux couches saleriées de la petite bourgeoisie a'une nanisre suffisament forte pour faire survir le spectre de la rolitarisation et du chémar, La trensition de la dt- ocratie bourmeoise vers 1a lictabure re s'est ef- Fetus e par larges bonds. mais d'une maniére assez maladroite ua dictature Castelo Branco- osta e Silva était suffisa- nent répressive pour se mettre larges couches de la copulation, y compris certai- dos ai nes couches de la bourgeoisie, vais pas suffisament pour dcra- ser ce mécontentement. L'exis— tence d'une opposition bour meoise locale, l' existence encore d'une certaine liberté de Presse bourgeoise, l'exis— tence A cette époque des 1i- mites de l'appareil de repres— sion favorisaient beaucoup 1a montée du mouvement de contes- tation populaire. Le Gouvernement Castelo Branco-Costa e Silva offrait 3 la clesse au pouvoir tous les aésaventages de 1a dictature sans les avantages, Ainsi, a liintérieur de estte situation, relativement favorable, s'est form3e une nouvelle avant-garde de gauche née de la scission Ges partis de la gauche aitionnel1, anti- tre- et du mouvement iste. Les rangs de cette avant-gerde de gauche went immédictement grossis, surtout grace 4 l'esprit de contestat: mpérie ion surgi dans les classes moyennes, et en second lien, montéc du mouve- nent ouvrier, Avant 1964, la politi- ilierac a toujours été une politique de classe noyen- ne. La contestation de 67-69, de mai tion de cles: rar la une constesta- a été noyenne dont le le secteur le plus evanese Stait le mouvement ant. A l'intériour de ce nouvement de contestation, pointes il y eu des de montée du mouvement ouvrier mais localisées dans comtaines villes 0 Cependant, ces manites- tations de poussée du mouve- ment ouvrier avaieut ua con- tenu révolutionnaire a ne s'était pas monifesté au Bré- sil depuis ‘les années 36, xemple en est surtcat la Gréve de Osasco (4 ) 4 San Paulo dirigée par des mi tants de la V.P.R. ( Avanti- Garde Populaire RévoluSionnai- re ) et la g-éve ae contagem & Minas Gerais, dirigée pes les milisants de ia coumIA (Commandos de Tibércticn N tionele) et de Ja a.PL Populsire) . La cam ne, o& les contradict crstalisées depuis dex souffre les villes des con: infiniement mo: au des dizférontes “conjonct Elle a continué, dans sa coz pevr séculaire par manque d'une perspective de lutte armee et ponr ne pas ave x eu & ses cétés, comme 21: ouvriére, une c © moyenne qui était 2 ce motent er pie: remue-ménage de tion, TL s'est prea phasege trés visible contestation urbaine st le Panorama figé de la camps endormie dans sa tota? Gl s'egit de mitions de m2) avec cependant aon ¢ de violence qui se prsduiscat depuis asse radicalisa— sun dé~ entre 1s te 2p) osions deux ci8stes,quel ean soit la réalité dans le reste du pays. C'est A l'intérieur de ce panorama que la gauche ré- volutionnaire brésilienne est née et a commencé la lutte, D'abord 3 l'intérieur du mou- vement de masses, ensuite, étant donées les nouvelles conditions créées par la mon- tée de la répression, aonnant tout son poids & la guérilla urbaine. L'objectif principal théoriquement 1a guérillarura- le, n'a pas &té atteint dans la pratique 4 cause des limi- tes d'une gauche urbaine et fondamentalement issue des classes moyennes. Les scis- dions 4 l'intérieur des partis de la gauche traditiomelle, subtout le P.c.3. et, le POLOP ( 2 ), se sont produits dans des perspectives polati- ques peu définies, nais quel- que peu influencées par les crits de R. DEBRAY. Mais le veritable partage des eaux se produisit beaucoup moins sur des positions claires que sur des réles dicmétralement opposés 4 l'interieur de la lutte : la gauche revolution- naire étant formze d'activis— tes des mouvenents de nasse, puis de combattants de la gué- villa urbaine, la gauche ré- formiste stant ceux qui ré- freinsient les mouvements de masses et condamnaient les les actions arnées. De cette position dans la pratique et de la négation du réformisme, et de la stra- tégie de la révolution aémocra- tigue bourgecise naquirent les différents groupes de "gauche". Au sein de ces groupes four- nillaient des dizaines de 1i- gnes politiques provocant-scis— sions, fusions, re-scissions. Liannée 6. a été marquée par une poussée notable du mouve- ment de masse. Les points oul- ninants de ce mouvement ont éts le "vendredi sanglant" et la marche des TOO mille A Rio de Janeiro, les gréves de OSAS— CO 4 Seo Paulo et le Contegen 4 Minas Gerais. Ce fut aussi l'anne des premiéres actions de guérilla urbaine, Pendant le 2éme tri- mestre 1968, la VRP a réalisé 4 Sao Faulo les 1éres actions arnées ( expropriations et at- tentats) suivies quelques mois aprés par le G.0. de Sao Paulo (qui se dénomma ensuite atin) et par la COLIN! (Rio, Belo- Horizonte), En décembre 63, 1a dic- tature était politiquement isolée avec des foyers de mé- contentement, méme A 1!inté- rieur de la bourgeoisic. Pour- tant, au sein de l'armée, 1a faction dirigeante avait une perspective assez claire et connaissait bien le rapport de

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