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et des oats 1 méthode de esol originale so ey macropicas. Calle sit e'cent gt asa on ‘ale gandenr aloe sr tents gus sits pat ISL Comme pour Cintpritation des osuis de Shagemeat de puny des abagues thant Te frotmert Jeste gy & ln "prosion py sont Stee pour ehacthe der Gust. etlgorie Pioletcnees Des ges simple de termination du dis’ tte dovbube de ssctloment& prendre a compte fini font gaament foe Be Dricaione or le contons application de fer abaques fguent plement de arte ‘On notes que pou stables seg, Hors e fiona! pone die ces abaquer pour Sh ouahde pe SPT MONS CLES : 42 - Tant (nore) Miero Bleu = Inecton fnater) = Eset” En place Ghrge Frortement Praston ~ abaque S01 Caled Une méthode pour le calcul des tirants micropieux injectés |. RAPPELS TECHNOLOGIQUES ET DEFINITIONS [i] Il est convenu. d’appeler tirant danerage injecté, ou rmicropieu inject, une armature métallique eonstituée par des tubes, barres, fils ou torons (fig. 1, 2 et 3) introduite dans un forage de petit diamétre et scellée au terrain par des injections de coulis ou de mortier sous pression plus ou moins éevée. L'injection est mise en cuvre a partir de dispositifs partieuliers constiwués. pour les plus Simples, par un flexible debouchant en partie basse du Torage et, pour les plus élahorés, par un tube muni d'une succession de clapets anti-retour, appelé communément ube a Comme c2tie definition associe le smierop injection. réalisée sous pression, la méthode de caleul que l'on va proposer ne s'appliquera pas nécessuirement aux micropicux non injoctés, désienés ainsi simplement en cuison de la petiiese de leur Siamétre Les diamétres de forage les plus couramment retenus pour les tirants ow Jes mieropieux sont actuellement de 80 4 290mm. Si le tirant nest desting qu’a reprendre des efforts qarrachement, le micropiew est souvent utilise lui, pour reprendre aussi des efforts de compression, La durée d'utilisation d'un tirant, préeontraint ow ron, permet de le comsidérer vomme provisoire ou permanent. Quant aux mieiopieur, bien qu'il soit teviniguement possible de le tre, i, ne. sont senéralement pas précontraints et on Ics utilise le plus souvent 4 tire de fondations permanentes. En hase de montage. routeois ils peuvent tre utilises Pitre provisoire Pour un sol donné, 1a résistance d'un tirant ow un micropiew dépend de plusieurs. Pacteurs Je mode de scellement ou a technique de mise en place du coulis, + le nombre de pastes d'injection (Wj) et les quantités finales de coulis injoctées (V1), les pressions effectives injection (p. les débits dinjection (Q). enfin, la nature du coulis dont les earactéristiques théologiques et mécaniques doivent resier conformes aux spécilications du document TAT? Parce quiils sont déterminants pour ka venue du scellement, chacun de ces paraméttes mente quelques, commentaires. La conception méme du tirant ou ‘du micropie determine le mode de sccllement. On, proposera de disting e a Pinjection repéttive et sélective, ou type IRS. de ‘ceux pour lesguels Ii alisee globalement, ct le phis souvent ca une masse unique, ou type IGU. 76 ‘ois oenuion Sysane TMD Bach Les essais eomparatifS montrent qu'en régle generale Cest le made de scellement IRS qui conlére av tirant ou au micropiew la meilleure resistance Appartiennent aur premier type (IRS) tous les tirants ‘ow micropieux sclles au terrain par introduction Sun double obturateur dans le tube a mancheties ce qui permet de forver le eoulis dans ty formation au droit de la mancheute choisie (seleciivité) et de repéter Popération. em principe, plusieurs fois (r= ivitg), Rel&vent par cxemple en France du oupe IRS Fensemble des tiran’s de Ta famille IRP- Solétanche (3} ov TMD-Bachy 4). ainsi que les ‘mieropieux qui slapparentent au systeme IM-Solé anche [5], On range dans le second groupe (IGU) ls tirants et micrapienx comportant ou non us tube di mancheites mais pour lesquels, et eest Ta ce Qui fait touse ta difference. injection du coulis, feciwe en tee du tirant a partir d'un simple obturateur ou, comme dans la plupart des cas. a partir d'un simple flexible branche directement sur la pompe (fig. 4. Les tirants sans tube & manchettes sont surtout mis en @usze a Téranger = le coulis 1 force sous pression dans la formation, en cours extraction du tuboye[6). En procédant ainsi, on doit iajecter la totalite du coulis prévu en une seule fois. Lorsgue le tirant comporte un tube & manchettes, le fait dinjecter directement 4 partir de la. tee limite teés serieusement les possbilites de reprise de injection. C'est la raison pour laquelle. duns Ta pratique, on temte de sceller en une passe unique ‘A tie desemple. les rants, YMS-Buchy [4] et Dywidag[7]. couramment utlisés en France, Sap: Fig, 4 — nop eens yey Gomi on cove treet parentent assez bien a des tiramts de type IGU, bien Quil soit parfois possible de reprendre Tinjection, out au moins particllement et dans de mauvaises conditions de contrdle Le scellement d'un tirant ow micropiew relevant du type IRS est effectué en plusicurs phases espacces dans le temps. Lors d'une méme phase, on force dans le terrain, par passes on remontant et au moyen du double obturateur amoné successivement au droit de chaque manchetle, une quamtité pre- déterminée de coulis ne constituant qu'une fraction de la quantité totale ¥; prévue pour sceller le tirant semble avantageux, pour les alluvions, de procéder fen une ou deux phases. Tl n'est pas rare que des conditions particuliéres obligent & seeller en wois, ou quatre phases, mais un trop grand nombre de phases présente (oujours Tinconvénvent Wallonger la durée des opérations et aussi celui de diminuer considérablement les chances de passer dans le terrain la quantité totale de coulis souhaitée (dificult de claquage). Dans les formations trés compactes qui n'imposent. pas de traitement de colmarage préalable (ce qui peut éire le cas des grés et ealeaires tugs faiblement fissuses), on pourra limiter le nombre de phases deur, la seconde etant plutot destinée A controler In qualité de Texéeution La quamtité totale de coulis injectée Vj au droit de la longueur seellée détermine incontestablement La capacite d'ancrage du scellement (8), [9], [lO Son fslimation reste encore toutefois 14es difficile. Dans le cas d'un sol meuble (argiles, sables et graves) oit on envisage de sceller en trois phases (¥; = 3), par exemple, la bonne régle pourrait comsister passer lors de la premiére phase la moitié environ de F, puis, lors des deuxiéme et troisiéme phases, successivement le quart de cette méme quantité, en Jaissant_s'écouler entre deux phases consécutives de 6 a I2heures pour éviter tout phénoméne de résurgenee, mais moins de 48 heures pour failiter Ja rouverture des manchettes (claguage). Dans un sol de nature rocheuse, trés compact, dans lequel il semble raisonnable de se limiter 4 deux phases (V; = 2), on preconiserait de passer la majeure partie Ge’ ¥; lors de la premiere phase, réservant Je reste pour parfaire simplement injection. Bien évide ‘ment, dans des sols rocheus fractures ou complex Jes quantités initiglement prévues risquent d'8tre Wes largement depassées, En ce qui conceme Ia pression dinjection pil convient tout d'abord de faire remarquer que ce paramétre correspond 4 la pression mesurée en ttre Ue forage, et non au niveau de la manchette, Pour cette raison primordiale, aggravée par beaucoup autres facteurs découlant des conditions de travail sur lc chantier et des manipulations du ciment (d8cantations partielles dans les circuits, debits variables), des valeurs élevées de p, n’assurent pas systématiquement, comme on 2 pu parfois Tavancer, es scellemments de qualité [3], [11], Mais il nen reste pas moins vrai que des pressions dinjeetion p, bien controlées *, au moins égales ou Iégerement supé- eures a la pression limite du terrain py, assurent aux tirants ou micropieux IRS, tout au moins pour des sols meubles[11), [12], des tenues de scellement nettement meilleures que celles auxquelles conduisent ‘des pressions p, quasi gravitaires ou ne représentant ‘qu'une modeste Traction dep, Cola est moins vrai pour les formations compactes et de nature rocheuse pour lesquelles le recours a des valeurs de pressions. py elevées constitue davantage un cxiére de contrdle de la qualité de Vexécution, sachant que on scelle tout aussi effieacement une armature dans un forage bien callbré au rocker 4 Taide d'un coulis injecte aravitairement que sous haute pression Les tirants ou micropieux de la gamme IGU posent cn principe moins de problémes en ce qui concerne Je choix de la pression p, des relevés et des observations les concernant montrent que des, pressions cffectives p) d’au moins 0,5 MPa sulfisen dans la plupart des cas a garantir des résistances dde_scellements qui excédent ncttement les capacites quioffrrait une armature scele gravitairement, sans ublier cependant qu’en régle génerale leur résistance este nelicment en deed de la resistance d'une Fondation de type IRS. ‘On peut donc, pour simplifier les crtéres de choix de la pression, proposer pour les. différents systémes ~ p> py pour les tirants et mieropicux IRS, = 05 pr < pi < py pour les tranis et micropieux IGU. Le débit de Vinjection Q; constitue enfin un facteur dont I'ineidence sur la résistance du secllement n'est, jamais évoquée, Les trés rares données que Ton a ourtant i ce sujet (12) pour des rants de ta samme IRS dans des argles plastigues laissent supposer qu'un faible débit diminue les risques de déperdition de coulis entrant dans la constitution ddu butbe. Sans pouvoir pour Tinstant faire apparatire ce paramétre dans la méthode de calcul proposée, fon signalera que T'on a remarqué que les plages 1 Sipe mena ent inn ot oa nen a suivantes de débits conduisent 4 une bonne qualité de scellement = 0,3 a 06m'/h pour les sols cohérents, = 08 a L2m'/h pour les sols frottants Le respect de ces plages ne constitue, en aucun cas, une régle absolue, Bien évidemment, ensemble de tous ees paramétres selatils 4 Tinjeetion testent interdependants dans Ia pratique, C'est ainsi que les quanttes de coulis (¥) que Tron se propose dinjecter seront dautant plus onséquentes que Ton pourra disposer de pressions injection (p) Aevées. Parlement, on pourra multiplier Gausnt plus aisément le nombre de passes (N) que le rant (ou le micropiew) sera Equipe d'un systéme de scellement permettant de le faire I résute de ce qui vient date dit que toute approche purement théorique du calcul des fonds- tions injectées reste dificil, sinon illusore. Mais en contreparie, toute méthode « empirique » découlsnt de Fobservation de fondations injctées relies devra, pour etre pleinement convaincante, tenic compte de totalité des facteurs que Ton vient d émumére, sans oublicrevidemment la nature et Ia compacite des sols d’ancrage. On verra au paragraphe IV dans quelle mesure cette condition a pu éie fectivement Saishite par la méthode proposée UL, LE, SUPPORT METHODE, EXPERIMENTAL DE LA Les éléments qui ont permis d’élaborer la méthode de calcul que Yon va décrie et de formuler tes remarques associées reposent sur Finterprétation d'un total de 120essais cn vraic grandeur, dont 101 d'arrachement et 19 de chargement réalisés sur tirants, micropieux, ou méme pieux injectés. Ces essais ont €ié effectués par les Laboratoires des Ponts et Chaussées, conjointement avec des entre prises de fondations speciales frangaises, de 1974 4 1985, sur un toral de 34 sites répariis sur ensemble du territoire, comme Tindique le figures. On a également tenu compte des résultats obtenus par des auteurs Gtrangers tels que Fujita er af. (13), Koreck [14], Jones et Spencer iS] ou Jones et Nb. de sites + 36 Fg. 8 — mplaeaon dos swe Turner (16) et, bien évidemment, des résultats par ticuliérement précieux d’Ostermayer [17] ou Oster mayer et Scheele [18], Au total, on aura done utilisé tun ensomble de données et observations intérossant un total de 249 tirants, micropieux ou piewx injects. Le tableau I précise Forigine des données, le nombre de sites auxquels jl faut les rattacher ainsi que les differents types d’ancrages coneemés. Les valeurs expérimentales de froticment latéral unitaire obtenues par Littlejohn et Bruce [19], [20] cet synthétisées par Hanna [21], de méme que les travaux de Comite [22], Gouvenot {11}, Dupeuble [23], Jorge [3] ont d'autre part fourni des indications tres ‘apprecices lors de If mise au point finale de la méthode évoquée. Tre denne suis ot ws Pema, | Tout de oe a mare 2» ' , ' Stempel von ss - 7 7 ieee ' fl ; : ie 8 me } f : 7 a 4 4 ; f 7 ‘Tasteau Traeton {te Proganire egate Caractrsiquas a9 2 ee Tints | Miropion a a regonne Longuouts totales L; moyannes | 205 | 125 ae io) swines | 7246 [5542075] 9s. [Longueure selbes L, moyennes | 7.75 78 A Fo, 7 — Megane ome to cerimes’ | 8418 | 470812 os Sito So Tae tet Diamits fo movers [132 | 160 GZ sieved oa, ‘mm friies [96'6'470) 5242 Mamte 8.01 Ty Diplacomante Pour ce qui est des sites sur lesquels ont travails os Jes Laboratoires des Ponts et Chaussées, il a &t 09 137 Ta possible d'excaver aprés essai, sur cing dentre eu, un total de 26 trants et un piew injecté. On noters 4 ce propos que ln totalité des résultats recucill far Ostermayer {17} et Ostermayer et Schoele (18) no concernuit que des tirants exeasés, Le tableau TI offre un apergu des caructéristiques geométriques moyennes et extremes relatives aux. lirants ct micropieux essayés par les Laboratoires des Ponts ‘et Chaussées. II permet done de se faire une meilleure idée de la représemtativite de la mf&hode de caleul proposée au paragraphe IV. Pour mieux. faeilter ute etude comparative, la totalité des essas realists par les Laboratoires des Ponts ct Chaussées ont été nduits suivant les dircetives du Mode Opératoire eV Essai préalable statique de trant d'ancrage injecté des LPC [24 ow du document TA77P}. On rappellera que ces deux textes réglementaires pré conisent un méme Mode Opératoire d'essai dont Je programme de chargement consiste & éprouver les firants (ou micropicux) par paliers eroissants d'ézale , sans déchargements intermédiaires (ig 6). — Ration 3 et pg ar sre THD so ne Suite a ces essais, auxquels il faut soumettre un ‘minimum de deux’tirants (ou micropieus) pour un terrain donne, on determine 1. la traction critique de fuage 7.[2}, [25] ow la traction limite de seellement 7, du premier tirant 705 2. a partir des tractions limite 7, ow critique 7 resultant du premier essai, ls valeor des palicrs de chargement et du-palier' de fluage que 'on se propose de mesurer pendant un laps de temps ouvant aller de 24 a 72 heures pour le deuxieme Viramt (fig. 8) 3. enfin, apres analyse et comparaison des résultats Dobtenus lors des deux essais, Ia traction de service (ou admissible) T, pour les’ tiranis ow micropieux de Touvrage. La totalité des essais réalisés par les LPC n’ont pas pu Etre conduits jusqu'a Fobtention de la traction limite 7, du_sceliement, cesi-i-dire de In traction provoquint le déchaussement du scellement par apport au terrain. Et on notera duilleurs a ee propos que ce seuil caractéristique a ete d'autant plus rarement avteint que la formation etait plus compacie. On peut retenir a titre dindication que, pour un ensemble de 120fondations exsayées par Jes LPC, 64% ont pu ire menées jusqu'd Ty, méme pourcentage représeniant respectivement Pour chaque groupe de sols Jimons et argiles 84 = graves et sables 0 Seraic et marno-calcaites | 65 Srocher altéré et fragments: '$ ‘On voit bien importance du nombre d’essais n'ayant pas pu ire menés jusqu'au déchaussement du scellement dans le rocher. Cela explique pourquai, lors de Télaboration des abaques de caleul applicables 4 ce type de formation, on a &é conduit & saligner sur des valeurs de résistance (rés_ probaiblemen: minorées (voir paragraphe IV consacré au calcul). Chague fois que les moyens Yont permis et que les bouts: recherches le justifiaient, on Sest_ efforce Tinstrumenter les parties soellées des ancrages pour tenter de recuelli des informations sur la distribution Saree see des efforts le long de ces dernigres et évaluer ta composante essentille de la capacité d'ancrage que constitue le frottement latéral unitaire 9,. Linstru- ‘mentation a pu dre mise en @uvre pour un total de I4tirants) (5 sites), Il micropieux (7sites) et S pieux injectés (4 sites). Suivant les eas, om a utilise (ig. 9 et 10) des extensométres amovibles LPC du type courant (Z 48mm) ou du. type miniaturisé (@ 25 men) (26) Sur quelques sites, lorsque armature du tiramt ou du micropiew n'éiait constituée que par une barre unigue, instrumentation a consiste en jauges collées. Touiefois, on doit souligner que, dans ensemble, utilisation des extensométres amo- vibles vest averée heancoup plus rentable ct souple au niveau de la mise en quvre en évitant un maximum de géne au chantier, Elle a permis, de plus, de recucllir des données li ow l'utilisation des Jauges collées était impossible ou parfaitement alatoite (cas typique des tirants dont Tarmature est constituée que par un faisceau de torons), 80 Z i a - aed Tl faut dire cependant que, si lamest déformations unitaires Je long’ des sesllements a pu ice ellectuée dans ensemble assez facilement et ‘eboueher sur des distributions de we» significatives (fig. 11 ct 12), au stade ultéricur du calcul des efforts, et des valeurs des frottements unitaires on a rencontre de trés setieuses difficultés interpretation, Celiesci Giaient dues aux changements brusques de sections (aispositifs de raceardement des armatures, passages dos. parties ites. libres aux parties. soellé faconnages particuliers (ondulations ou ainsi gu'aux disparités des maténaux constitutss (aciets a haute resistance des armatures, coulis de scellement, éventuellement aciers doux des tubes a manchetics enveloppants) rendant toujours extre- ‘mement problémacique le choix «un module d'elas. tice equivalent Eye. C'est ainsi que l'on a &é amené 4 entreprendre en laboratoire, suite sux essais sur cchantiets, es études complémeniaires de calage (fig. 13) pour tenter de degager des valeurs réalistes es modules E., ou recueillir des informations sur le mécanisme de transfert des Slongations & Tinterface coulisarmacures Fe. 19. — Monaco Téa a aie es md fades Ill, LE CALAGE GEOTECHNIQUE DE LA METHODE DE CALCUL Compte tena de importance que _revét, pour elaboration de toute méthode de caleul de fon- dations profondes, a connaissance des propriétés mécaniques des sols auxquelles on T'associe, on s'est efforoé de céaliser un maximum d'essais sur les 34sites of ont travaillé les LPC. Ceux-ci pouvaient comprendre des essais en place de type pressiomé= trique (onde Ménard), pénétzométriques.statiques CPT ou parfois mime SPT, et, lorsque évidemment Ta nature des sols reneontrés le permetait, des prélévertents 'echantillons dits intaels pour le Fealisalion ultérieure d'essais en laboratoice, Le tableau III offre un apergu sur la faisabilité et les difficultés rencontrées lors de la mise en ceuvre, voire de Finterprétation, des différents essais. tl confirme dans ensemble, ou accentue méme parfois, certaines des tendances quiindiquait déja une sem lable étude comparative menés pour les piewx [27 4 savoir que, pour un contexte geotechnique diversifg, Cesteadite riche en sols a structures complexes, en horizons rocheux taux d’altération et de fragmentation importants mais aussi en ‘matériau carrément pulvérulens, le pressiomeire [28] Menard restait Youll Je plus universel parce gue susceptible de fournir dans la presque totalité des sols des résultats exploitables et significatits De plus, en exploitant lx similitude présentée par expansion de la sonde dans le terrain et le refoulement de cchuiei sous action du coulis (8), ce méme essai pouvait offrir & lexpérimentation ‘un crite interessant de contzble du mode de scellement, lequel est, comme on Ta vu préeédemment (1), intimement lig a la résistance du tirant ou du ‘micropieu. Toutes ces raisons expliquent qu'en fin do compte on ait jugt bon de ealer la méthode sur Tressaipressiométfigue. I faut cependant attrer attention sur le fait que, dans 20% environ des cas repertoriés dans le tableau ITI, les. sondes pressiométriques utilisées, en raison de ja trop grande compacité des horizons ou de faciés partieuliers favorisant les éclatements, n'ont pas permis d'at- teindre les pressions limites electives py. Cela illustre bien le besoin quill y a actuellement pour tous les sols aides, intermeédiaires entre sols meubles et rochers, de pouvoir disposst de sondes adaptées (par exemple, des sondes ponvant travailler 4 coup sir dans des gammes de pression allant de 5.4 15 MPa constitueraient probublement un récl prowrés), TRELEAU MN compte dex difters 08 ler LPC ont effectub der verait em vrai is wsaais giotechniques pour Vensemble des sites ‘grandeur ur Grants ou micropieux Troe ess’ otewctoigue | ray) | Sie8 anal crvsoaeabe coe | eee, | ast tts toe wes stis non oot tpwonete ewectsique | 308 | civarom | ime sin 8 otecute rea) vest | gaa un, Presionave Mined 6 7 e {oy wveran: | (eur so salement eo, bl raat a 2 1s pomtinee | “Sescasr ive somites doe onde) “nis sonae firs) Penevovae sq CFT tor slime) leon 17 ugie wk a 2 (wus prmarrd) | (done 17 huge dlisadis » pro! on = 2 ‘anon drop grande compact dor ouores oppo sla pareron) Eas do Wbartore 4 8 tere) a 6 Cromarioment | dont 11 uate ineepoabas 2 prin 09 ‘meoran)”™ —_|‘“riton au eanomont naceptadl Ov Se tmoosste oe plo) sr ai w (dont 10 ou, mors consists & pv Ey 3 ° comme inant non del ete oa "sln “ou leur op pone pote a Les autres essais de reconnaissance effectués méritent quelques commentaires. Pour ce qui conoemne le penétrométre slatique CPT, sa mise en auvre n'a pu Gu effectuse avec suct’s que sur 13 sites, ce qui représente 38% environ des cas répertoriés Dans ‘ensemble, cet essai apparait comme asse? mal adapté 8 fa’ reconnaissance des sols destinés 3 recevoir des tiranis ou des micropieux, suuf, bien évidemment, lorsque les sous-sols ne ‘comportent qu’une succession. de couches qui se préient a la penétration sur de Tories epaisseurs, ce qui est Souvent le cas, cependant, pour certaines portions du tervitoire comme le Nord de la France, les parties littorales de TAquitsine, du Languedoc ou ‘du Midi, ete. De méme, pour les ess de latoratore,, si la mise en quvre reste possible sur lu presque total des sites, Jes chances de pouvoir disposer fen fin de compte de resultats vraiment signifcatts chutent a 55%, TI faut dire toutefois, 8 la décharge des essais de pénétration statique et de laboratoire, ‘que pour les Uirants, et peut-éire dans une moindre mesure pour les micropicux, Fe reflexe des projeteurs ‘ou des entrepreneurs les conduit tout natureliement 4 rechereher Tancrage dans les couches trés raides dont Ia nature soppose a la mise en cuvre du énétrométre et limite sériewsement les chances de prélevements intacts Les essais SPT, par contre, bien que totalement inadapiés comme mode de reconnaissance dans les couches dures ou a structures complexes, ne sont pas sans présenter de lintérét parce quils se sont avérés réalisables ct raison- rablement exploitables dans pres de 10% des cas + enfin, et c'est li_un argument de poids, parce que Jes entreprises. frangaises travaillant @ Stranger. fen raison de Tarticulation actuelle des marehés, ne peuvent compler bien souvent que sur ce type essai pour répondre 4 un appel d'ofite inier~ national On a done éé conduit, lors de [elaboration des abagues de calcul associés i la méthode proposce (oir §1V.2), 4 doubler Téchelle de référence des, compacités exprimées en p, par une échelle corres- pondante prenant comme unités la valeur earacteristique N (ou nombre de coups pour 0,30 m Senfoncemen). Les corrélations.p,—V qu'impli- quait foreément d'ablir une parelle option ant && brées d'essais comparatls (sites de Fleury, Chalons- surMarne, Lille, Merville, Limay et Anvers, Dun- kerque et” Strasbourg) tealisés par auteur mais aussi en tenant compte des propositions faites sur Je sujet par Baguelin er al [28], Cassan [29] et Waschkowski 30}. Pour des raisons évidentes, de telles correlations n’ont pas pu éire établies pour le rocher altéré et fragmente ou les marno-ealcaires : elles ne lant &€ que pour la craic (fig. 18). En feonséquence de quoi let abaques q, propoxés pour 2s formations ne comportent une double échelle que pour la craie. Quoi qu'il en soit, on gardera 4 l'esprit qu'en raison du caractére coujours discutable que presente toute corélation en matiére de geotechnique. la méthode 82 de calcul a 66 essenticllement calée sur les essais prossiométriques. La référence aux essais SPT, sans Give dénuee dintértt, revét un caraetére indicat, IV, LE CALCUL DES TIRANTS ET DES MICROPIEUX A L’ARRACHEMENT IVAL. Généralités sur le dimensionnement Aprés avoir déterminé pour un tirant In direction et la valeur de effort de traction de service Ty induit par Ix structure *, le projeteur doit dimen: sionner les différentes parties du tirant, & savoir: - la section d'acier des armatures Sy, - la Jongueur dite libre Lr, Ie Tongueur de seellement L., Ces différentes partes sont indiquées sur la figure 14a, Taguele, sans la longueur dite libre L,, conduit tout naturellement au schéma du micropieu injecte représente sur la figure 148, @ ts ro rapa ete ant) Le type et In nuance de acier appelé a constituer armature Gant choisis, on calcule la section nécessaire S,. Il suit pour cela de minorer le taux de travail “correspondant ala limite élastique conventionnelle 7. Dans le cas d'un tirant, et suivant son type, on adopiera, conformément aux. recommandations du dernier document TA 85 [31] Te <0.95Tq pour les tirants provisoires, T, € 0,60 Tg pour les tirants permanents, Dans les deux cas Te désigne la force de traction correspondant a la Himite dlastique de Tarmature dit tirant. Pour ce qui concerne les micropieux, et conformément aux directives du document DTU 13.2(32), on verifera que: Ty <2 Tq pour les sollcitations du 1* genre, T 05 Tg pour les solicitations du genre e avec Ts défini comme pour les tirants La longueur libre £, dum tirant, dietée a son tour par Ia situation de la couche d’ancrage, fait Vobjet Tune vérification qui consiste & Sassurer que cette Tongucur est suffisante pour délimiter un volume de sol, Iequel, associé a Touvrage, n’encourt aucun risque de rupture d'ensemble, Celleci est étudiee en tenant compte du mode de fonctionnement particulier de Touvrage : renversement ou glissement pour les souténements, soulévement pour les cuvelages ct radiers, etc. Ce type danalyses, et les calculs a objet de nombreuses publication: caraclére réglementaire font el textes ad Lensemble des remarques faites sur la. vérifiestion de la stabilité ensemble des tirants est, a quelques détails prés, transposable aux micropieux 1V.2. Caloal de Ia longuewr scellte L, Pour que Je scellement joue son role, tant pour un tirant que pour un micropiew, il faut tout e'abord gue les aciers ne puissent pas glisser 4u coulis, Test eonvenu ds rreffectuer & aucune vérification puisgue les coulis frabituellement ttilisés offrent des adhérences « acier-ciment » de I 2 MPa, que l'on ampli ‘Seaton Sle dove he’ bgter ae: par le crantage des barres et le toronnage des fils En outte, pour les tirants, "endulation des faisceaux de fils Ou torons ct la courbure éventuclle des forages wiennent parfaite I' acerochage > des aciers ou els En ee qui coneeme la détermination de ta longucur de seellement au terrain cette fois, Cestsi-dire Ly la méthode proposes tient comple’ des conclusions tirées dfetudes portant sur le mécanisme de mobi- lisgtion des efforts le long div scllement et du mécanisme de rupture, ou plus. précisément de Gechaussement (12), [3] [34]. a savoir gue le déchaussement d'une fondation injectée résultait également de Vapparition au contact dui bulbe d'une surface de_glisement (Rg. 13) sur Ia totalté de laquelle le frottement lateral atteint sa valeur limite Cotte constatation montre que le phénoméne sap: parenle encore une fois aux schématisations données pour la rupture des picux [3}, [36], [37] Partant de ces considérations, on proposera de caleuler L, a partir de la formule générale he Dabo die Ty:traction limite du Grant ou du micropiew isol, D,-diamétre moyen du balbe de seellement (fig, 14), 4 frostement atéral tnitaire limite. s‘exergant le Tong de la surface latérale div bulbs La valeur D, dépend en premier lieu du diamétre de forage Dy muis aussi de la mature et de la ‘compacité des sols et du mode de scellement, IRG fou IGU, auguel on recourt, Cette valeur est prise Sgale aD, = a. Dy en introduisant un cocficient majorateur 2 dont les valeurs sont données dans le tableau IV, Les valeurs du fro:tement lateral limite tunicaire a, dependant pareillement de la nature du de $3 consistance ou compacité el bien ment du mode de scellement choisi (IRS ou IGU) pour réaliser les tirants ou les micropicux. Ces valeurs sont données par les abayues des figures 16, 17, 18 et 19, auxquels ily a lieu d'associer Te tableau V pour effectuer les choix qui s'mposent a TABLEAU WV Volours des coefficients > “du acallement d'un Ia calcul du diamdtre moran ‘ou micropiaw Inject Cootticiont 2 ins" rau Ware Mamacaosie ar ste ‘ot age 1.5.2 Vy pur couch conace 28.8 Vy ou ph, s cute neta me 1a » 1.4 8 1.5 Vs! coute theme: favre agente 2 et ph cme tr Fe 16 — Abuse curl eel deg, 00 I aes e gree t Soe] o 7 7 3 é > 5 7 ® 5 WPod ho 18 — stags sour faa de ss cher ae ot arent TABLEAU Y our lo cholx dee ebaques de caloul trottament lateral uniziro limite, Mode dinjection sous ins rau" saa soz aut au me. mea Crate sere ou fragt Roca atid on agree | > RY > Az Smee pre Ts awe O5R , #ablir les corrélations correspondantes. apparais- sant comme les plus probables. Les figures 21, 23 et 24 font apparaitre oi se situent, par rappor ‘aux abagues finalement proposés pour le ealcul, les lifferentes valeurs g, dont on a tenu compte. Les valeurs soulignées indiquent les cas pour lesyuels Te frottement n'a pas ét€ totalement mobilisé. On remargue pour les sables et graves (fig. 21) la Forte dispersion des résultats, en particulier pour les tirants de (ype IRS. Moins marquée dans Tensemble pour les argiles ou limons (fig 22), cette dispersion este eneore trés accentuée pour les tirants IRS correspondant la plige de py comprise entre 0.5 eC 0,8 MPa, Il est interessant de savoir a ce propos fue les valeurs clevées deg, ont ite obtenues pour des tirants réalisés sur um plot expérimental (10] oi Vengeution a bénéficié de conditions exemplaires, Uifciles a respecter sur les chantiers eourants. Le eas des eraies, marnes, marno-caleaires (fig. 23) et des rochers (fig. 4) pose un autre probléme celui du faible nombre d'essais en notre possession, pour chacune de ees formations 1 convient d'ajouter A ce manque le fait qu'il est lugs difleile dobtenir. pour les horizons les plus aides des valeurs 4, pleinement mobilisées. Cela est pparticulerement eriant pour les rochers, pour letqucls Tes abaques de caleul ant dit dire établis en tenant, Compte de valeurs q, presque toujours non mobilsées, De plus, et toujours pour les rochers, les valeurs Fapportées correspondent essentiellement st des cal caltes ou a des grés, I sfagit li d'un autre facteur Tirsitant sans aucun doute la représentativite des abagues de la figure 24 lorsque Ton eonnait la ddiversité des roches pouvant étre rencontrées dans pratique 1 faut rappeler a ce propos que le projeteur, qui est conftomté 4 obligation de caleuler le sellement de tirants ou micropieux dans le rocher, trouvera dans les travaux de Comte [22], Gouvenot [11], Littlgjohn et Bruce [20] de_précieuses indications relatives aux frottements mobilisables dans les facits Jes plus divers. Tout cela explique que dans le tableau V, consacré au choix des abaques, on laisse entendre que pour Ie rocher les abaques R.I et Ro2 ne constituent qu'un minimum. On pourra dans bien des cas demontrer, moyennant la réalisation esais préalables, que des valeurs netlement plus Alevées de g, peuvent Zire adoptées, Liensemble de toutes ces considerations a conduit A faire preuve d'une cerinine prudence lors du choix des abagues 4, et des coefficients a. Un nombre plus important d'essuis permeitra a coup sir de mieux alfiner la méthode, tout en offrant tres probablement ia possibilié de retenir pour les formations les plus raides (marno-caleaires, rochers, mais aussi sables ct graves tres denses) des valeurs 4g, supéricures & celles qui sont proposées ici 87

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