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1 Notion de matrice 2
1.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Égalité de deux matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Addition de matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Multiplication d'une matrice par un réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2 Multiplication de matrices 4
2.1 Vecteur-ligne par vecteur-colonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2 Matrice par vecteur-colonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3 Cas général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1
1 NOTION DE MATRICE
En préliminaire :
1 Notion de matrice
1.1 Dénition
Dénition : Une matrice de dimension n × p est un tableau de nombres comportant n lignes et p colonnes.
Ces nombres sont appelés coecients de la matrice.
Exemples :
1. Dans l'activité 1, la matrice représentant les achats pour le premier trimestre est :
10 20 30
A=
3 5 8
Elle est de dimension 2 × 3.
Le coecient de la 1ère ligne et de la 2ème colonne est 20. On le note a12 . On a donc : a12 = 20.
De même, a21 = 3 ; a13 = 30 et a23 = 8.
2. Les notes d'un élève en mathématiques pour le premier trimestre peuvent être données sous la forme
d'une matrice :
B= 10 11 13
Elle est de dimension 1 × 3. On dit que B est un vecteur-ligne.
3. On peut représenter le prix d'un pain au chocolat et d'un croissant dans deux boulangeries concur-
rentes par la matrice :
1 1, 05
C=
0, 9 0, 85
Elle est de dimension 2 × 2. On dit que Cest une matrice carrée d'ordre 2.
Le prix d'un croissant dans la première boulangerie est alors c21 = 0, 9 e.
Dénition : La matrice transposée de A est obtenue en échangeant les lignes et les colonnes de A. On la
note AT .
Si A est de dimension n × p, alors AT est de dimension p × n.
Exemples : avec les notations des exemples précédents
1. Les achats du premier trimestre dans l'activité 1 peuvent aussi être représentés par :
10 3
AT = 20 5
30 8
Elle est de dimension 3 × 2.
2. Les notes de mathématiques de l'élève peuvent aussi être représentées par :
10
BT = 11
13
Elle est de dimension 3 × 1. On dit que BT est un vecteur-colonne.
Remarque : La plupart des calculatrices (sauf la Casio Graph 25+) permettent de calculer sur des matrices.
Voir page 279 [Déclic].
Exercices : 10, 11 page 2893 13, 15 page 2894 18 page 2905 25, 26 page 2906 [Déclic]
1 Coordonnées de vecteurs
2 Systèmes
3 QCM ou Vrai-Faux.
4 Vocabulaire sur les matrices.
5 Utilisation de la calculatrice.
6 Traduction en écriture matricielle.
2
1 NOTION DE MATRICE 1.2 Égalité de deux matrices
Exemples :
7
10 10 3
1 − 14 1 −0, 5 10 20 30
mais et
2 1 = 10 11 13 6 = 11 6 20
= 5
4 10 0, 5 0, 1 3 5 8
13 30 8
Exercices : 20, 23 page 2907 [Déclic]
Dénition : On appelle somme de deux matrices A et B de même dimension la matrice obtenue en addition-
nant les coecients situés aux mêmes emplacement.
Cette matrice est notée A + B.
Dénition : On appelle produit d'une matrice A par un réel k la matrice obtenue en multipliant tous les
coecients de A par k.
Cette matrice est notée k × A ou kA.
Remarques :
1. On positionnera toujours le réel avant la matrice : 3A et non pas A × 3.
7 Égalité de matrices.
8 QCM.
9 Calculs de sommes.
10 Équation à résoudre.
3
2 MULTIPLICATION DE MATRICES
2. La matrice (−1) × A est notée −A et est appelée matrice opposée de A. Ce qui permet de dénir la
soustraction de deux matrices : A − B = A + (−B).
3. On retrouve les règles de calculs habituelles.
4. La calculatrice peut eectuer ce type de calcul sur des matrices (voir page 281 [Déclic]).
Exercices : 30 page 29111 36, 39 page 29312 42, 43 page 29313 31, 33 page 29214 [Déclic]
2 Multiplication de matrices
0, 7
Remarque : Il faut que A ait autant de colonnes que B de lignes pour que le produit soit possible.
Exemple : Dans l'activité 2
8 6 10
matrice des quantités :
10 8 12
2
vecteur-colonne des prix : 1, 5
0, 7
11 Vrai-Faux.
12 Calculs sur des matrices.
13 Équations à résoudre.
14 Utilisation concrète.
4
2 MULTIPLICATION DE MATRICES 2.3 Cas général
Exercices : 50, 51 page 29415 53 page 29416 53 page 294 et 58, 59 page 29517 56, 57 page 29518 [Déclic]
Remarque : Il faut que A ait autant de colonnes que B de lignes pour que le produit soit possible. Dans ce
cas, le produit A × B a autant de lignes que A et autant de colonnes que B.
Exemple : Dans l'activité 2
8 6 10
matrice des quantités :
10 8 12
2 1, 8
matrice des prix : 1, 5 1, 6
0, 7 0, 68
Le vecteur-colonne des prix totaux est :
2 1, 8
8 6 10 8 × 2 + 6 × 1, 5 + 10 × 0, 7 8 × 1, 8 + 6 × 1, 6 + 10 × 0, 68
× 1, 5 1, 6 =
10 8 12 10 × 2 + 8 × 1, 5 + 12 × 0, 7 10 × 1, 8 + 8 × 1, 6 + 12 × 0, 68
0, 7 0, 68
32 30, 8
=
40 38, 96
Remarques :
1. Disposition pratique des calculs
2 1, 8
1, 5 1, 6
0, 7 0, 68
8 6 10 32 30, 8
10 8 12 40 38, 96
2. Même si le calcul de A × B est possible, il n'y a aucune raison pour que le produit B × A le soit.
3. La plupart des calculatrices (sauf la Casio Graph 25+) permettent de calculer sur des matrices.
Voir page 285 [Déclic].
15 Vrai-faux.
16 Calculs de produits.
17 Applications économiques.
18 Équations.
5
3 MATRICE CARRÉE D'ORDRE 2
Exercices : 64 page 29619 65, 67, 68, 70 page 296 et 78, 79 page 29720 72, 73 page 297 et 82, 85, 86 page
29821 89 page 298 et 91, 92 page 29922 [Déclic]
Propriété :
Pour toute matrice M carrée d'ordre 2 : M × I2 = I2 × M = M
Pour tout vecteur-colonne X de dimension 2 × 1 : I2 × X = X
Pour tout vecteur-ligne Y de dimension 1 × 2 : Y × I2 = Y
Remarque : La matrice identité joue donc le rôle du 1 dans la multiplication de nombres : 1×x = x×1 = x.
Dénition : Soit A une matrice carrée d'ordre 2.
Dire que B est la matrice inverse de A signie que : AB = BA = I2 .
Dans ce cas, on admettra que B est unique et on notera B = A−1 .
6
4 MATRICE CARRÉE D'ORDRE 3
1 4 x 8
On pose A = ,X= et B = .
2 −3 y 7
x + 4y
On peut remarquer que AX = .
2x − 3y
Le système 1 peut donc se noter : AX = B, où l'inconnue est le vecteur-colonne X.
De plus, A est inversible car 1 × (−3) − 2 × 4 = −3 − 8 = −11 6= 0. On a :
3 4
1 −3 −4
A−1 = = 11 2
11
−1
−11 −2 1 11 11
Le système 1 devient :
AX = B (2)
A−1 AX = A−1 B
I2 X = A−1 B
X = A−1 B
3 4 52
×8+ ×7
On obtient donc : X = 11
2
11
1 = 11
9 .
11 ×8− 11 ×7 11
La solution du système est donc le couple 52 9
.
11 11
Remarque : On a admis que A était inversible si et seulement si ab0 − a0 b 6= 0. On retrouve bien la même
condition que dans le cours de Seconde quant à l'existence d'une solution unique au système.
Exercices : 93 page 29924 94 page 29925 99 page 30026 [Déclic]
Propriété :
Pour toute matrice M carrée d'ordre 3 : M × I3 = I3 × M = M
Pour tout vecteur-colonne X de dimension 3 × 1 : I3 × X = X
Pour tout vecteur-ligne Y de dimension 1 × 3 : Y × I3 = Y
Remarque : La matrice identité joue donc le rôle du 1 dans la multiplication de nombres : 1×x = x×1 = x.
24 Mise sous forme matricielle d'un système.
25 Résolution de système 2 × 2.
26 QCM de révision.
7
4.2 Application à la résolution de systèmes de 3 équations à 3 inconnues RÉFÉRENCES
Remarques :
1. Contrairement aux nombres, une matrice non nulle peut très bien ne pas être inversible !
2. La calculatrice permet de calculer, quand elle existe, l'inverse d'une matrice (voir page 285 [Déclic]).
3. Il n'existe pas de formule simple permettant de calculer l'inverse d'une matrice carrée d'ordre 3. Il
faudra donc utiliser la calculatrice.
Exercice : 84 page 29827 76 page 297 et 87 page 29828 [Déclic]
Exercices : 95, 96 page 29929 100 page 300 et 101, 103 page 30130 [Déclic]
Références