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La poussée latérale exeroée sur los coffrages par le béton autocompac- tant (BAC) frais et son évolution dans le temps sont des données souvent méconnues et done ditficles & contré- ler. Aussi se contente-t-on souvent en pratique de prendre en compte pure- Inent et slmplement la pression hy- Grostatique, co qul condult parfols & lune surestimation et @ des dépenses supplémentalres, Cet article présente les résultats de la recherche menée & ce suet par le CSTC. 1 INTRODUCTION Essentiellement cantonné aujourd*hui en prefabrication, le betonautocompactant (BAC) tarde a faire sa peroge dans le secteur du prét-.1'emploi tant chez nous qu'a 'échelon mondial. En case notamment uncertain nom= bre d'obstaces techniques, parmi lesquels le colt supérieur des melanges, Pabsence d esas normalisés adapts et le manque d'experience sur les chantiers, ‘Un précédent cahicr des Dossiers di CSTC 7) explicit la caraetérisation du beton, le contre in ste ainsi que les méthodes des sai envisageables. Le présent article taite de Ia poussée du BAC sur les coffrages. un probleme frequemment évoque, dautant que information et experience en lx matiore font cruellement défaut. La poussée ltcrale cexerege sur les coffrages par le BAC frais ct "Pévolution de cette poussée dans le temps sont des données mal connues ct donc diffcles & contrler. Aussi se contente-toa souvent en pratique de prendre en compte purement et implement la pression hyérostatique, c= qui conduit parfois a une surestimation et & des ‘dépenses supplémentares. Plusieurs auteurs signalent par ailleurs que cer- tains BAC associgs a des adjuvants favorisant |e comportement thixotrope dit beton sont de ature r€duiresensiblement la pression su les coffrages, Le CSTC aexaming dans quelle me- sure il etait possible de mesurer cette pression. «une fagon simple dans Ie cas d'un BAC ta <étermin€ la poussée produite sur les coffrages. seas} Poussée du béton aufocompactant sur les coffrages par certains BAC. Outre quelques conclusions slanges dans Ia Tittérature, le peésent article roprend les details de la recherche, qui visit ‘notamment & confrontercertanes hypotheses, Plus conerttement, a recherche enteprise par Je CSTC avait pour object: + de concevoir des systtmes de mesure sim- ples, en vue de déterminer la poussée du BAC sur un coffrage; le choix ct l'optimisation dun systtme adéquat devraient permettre fon seulement un mesurage rapide et non 5 vy AnsS¥% B.n>Sw é be s ; 1 paves da ben fai nin ae z ‘0 wossecsovaton du ben dans le catrage, en mh = At En cas d'écart par rapport @ ces hypotheses, des adaptations du > aul sont proposes: ans, pr exemple, son ullse dee acrans qui modifient fouvrabilité du béton el/ou le temps de prise, il y a lieu -augmenter la hauteur piézometrique (h,). 10 a A 0 Fig. 2 Hautour piézométrique selon i z la norme DIN 12218. ‘20 6 i a4,,/ < Aaut £ £ 100 a et ey at S Ld 12 2 a0 = a°k gm Zi CE 5 a ans 4 Bet § #0 ee “ £0 — 30. — tae 2 — Paris ‘0 ° 0 05 10 15 20 25 30 35 40 45.50 55 60 6570 Vissi LEURTON DU BETON Vp (ma) [16, 24]. C'est notamment Ie cas des récentes _Stubsco [22], qui fait référence en matigre de hypothése d'une évolution hydrostatique. ‘Recommandations européennes concernant le coffrages, i s’en remet au Rapport du CIRIA, Se fondant sur ses proprestecherehes et sur Ia BAC [11]. Quant au manuel été en 2005 par ajoutant toutefois qu'il y a lieu d'admettre litérature, la cellule d'étude de Stubeco [23] seas} CALCUL DE LA POUSSEE DU BETON SELON LE RAPPORT N° 108 Du CIRIA Ce repportéquemment uilise propose les deux fomules suivants pour determiner la pression maximele Pay exercée su les cotrages: Pra = CAR +a Ky HC OuPag =D. = Dans ces formules, on & Fit +; 2 coeficient de forme du cotfrage; égal & 1 pour des voles et 1.6 ry pour des eolonnes [] +0 + cosficient le au type de bston et de ciment (voir tables 1) (Course do poe < ‘ Gt | Siemon tp = ch: Raced caeye Rig Sete 2 ee ay Sa emote @ aoa Eemuree a esi Tetris (SE Perk wees X 5 stent eee, = (7254) : hauteur ascension du béton dans le catfage (ev) Proseion Nh) 1 température de mise en ceuvte du béton {°C} Fig. 4 Evolution de la pression sur les (On retort la formule qui fournt a valeur la plus faible pout Pres [KN ges [8]. ‘Sion compare la igure 4 et la figure 1, on remarque immediatement que Jes deux methodes aboutssent a une distrbution simiere des pressions, soit une pression hydrostatique dens la partie supérieure de Touvrage el une pression constante dans fa parte infeieure. Le diagramme de Ja figure ¢ fit également apparaire une donnée fréquemment pressente, & savoir: la chute de la poussée sur le coffrage dans la partie inféroure do Fouvrage. Tabloau 1 Valours du coofticient C, [8] (les dénominations du clment ont été adaptées au contexte belge). eri Vala CCiment Portland (CEM I) avec ou sans adjuvants (sauf retardateurs) 3 CGimont Portand (CEM 1) avec retardatours 048 CEM IUA‘S, CEM IVA, CEM IUB-S, CEM I/B-V et mélanges de ciments contenant moins de 70 % de later de 0.45 haut fourneau ou de condres volanis, avec ou sans adjuvants (caufrotardatours) CEM IWA-S, CEM IVA, CEM IUI-S, CEM INBLV et mélanges de ciments contenant moins de 70 % de later de 8 hhautfoureau ou do condres volantes, avec retardatours, [Mélanges contenant plus de 70 % de lator de haut fourneau ou do condres volantos, avec ou sans adjuvants 08 ‘exclu par ailleurs la possibilité & régle de caleal générale. jopier une Si la recherche menée par le CSTC s'est cessentiellement intéressée aux conditions limites prévtées (leur influence sur la poussce rmaximale dans les coffrages stant prédomi- rant), il convient toutefois de ne pas perdre de vue les paramtires adoptés pour le beton classique (wempérature du mélange, tempéra- ture extéricure, type de ciment,..). Ceucci conditionnent estenticllement Ia vitesse de raidissement du beéton ot 'évolution dans le temps de la pression exereée sur les coftrages.. Par contre, leuraction surla pression maximale cst restrintc,sauf si le tonnage se prolonge pendant plusicurs heures Leas échant, le aidissement du béton déter- sminera cn effet dans quelle mesure la pression. sur les coffrages s'accumule en hauteur pour ateindre Ia pression hydrostaique © + €xolution complete Gusqu’a 100 %) si le radissement est ul ou tts lent + basse significative en cas de radissement rapide du melange. ‘Comme nous Favons deja signalé, certains ‘auicurs font cat d'une réduction potenticlle de Ia poussée de certains BAC sur les coffrages, cexpliquant le phénomne parle comportement thixotrope du beton Précisons simplement qu'un BAC thixotrope se caractérse par une fluidité apparemment plas grande dés que le belon est en mouvement et pr une certain raideurlorsqu’il est au repos. La thixotropic du béton se dfinit comme une décroissance de la viscosité sous effet d'une contrainte de cissillement. Liabsence de cette dere ~ comme dans un belon au repos —en- gzendre une hausse (apparente) deta vscosité, Taguelle serait précisément responsable de bt réduction de la pousse Si les parois sont peu épaisses, on peut égale- ment évoquerun certain effet silo". Linvence ‘exacted ce phénomene dépend dans une large ‘mesure de la fluidité du beton. ce qui en rend revaluation particuligrement malaisée. Ce ‘hénoméne aa par consequent pas ct ctadic dans le cadre de ce projet. 4 SYSTEME DE MESURE MIS AU POINT POUR DETERMINER LA POUSSEE DU BETON IN SITU 4.1. CHom DES cAPTEURS tse les performances de mesure ot Nimpsct rinimal su le coffrage et le beton, les criteres de choix des capteurs étaient guidés par la _récision des mesures dans le bétonalealinité, chaleur dhydratation,..), les possbiltes de placement et de récupération ainsi que Macqui- sition des donnges. Sur cette ase, cing types de eapteurs ont été retenus : quatre types différents de eaptcurs de pression et un dynamomitre & placer sur les entreoises (Figures $29. p. 4), le capteur de type 2 pouvant étre considéré comme instrument de référence pour les: mesures de poussse du béion, 42 Mise EN PLACE Des accessoires ont 6 spécialement congus PROJETS - ETUDES Fig. 5 Captour 1. a k Fig. 8 Capteur 4. Fig. 10 Capteur 1 (avec accessoire) alsposé dans le cottrage. Fig. 11 Capteur 2 (a gauche) et cap- teur 4 (@ drolte) dlsposés dans le coffrage. Fig. 12 Accessoire pour la pose du capteur 3. Captour 2. a2 pour chaque type de capteur afin de failiter Ia mise en place et la récupération du matériel La surface de mesure en oute protégé par tun film plastique. Trois methodes de pose ont {ié adoptses selon le type de eapteur inteicur du coffrage (capteur de + pose type | figure 10) + pose dans fe plan du pann (Gcapteurs 2,3 et 4): cet Te percement da coffrage (Figure 11), sauf dans le cas du capteur 3 (figure 12) dont la petite tall autorise une pose dans es orifices de coffrage thode nécessite ‘esting aux enrotoises dans los panneaux de coffrage préfabriqués + pose surles eniretoises (capleur 5, figure9) Ialficaltéconsiste ici assures la simplicité ‘de Tensemble (configuration du coffra disposition des entretoises et des captours) cen vue de Vinterprétation des mesures. Les forts mest doivent en effet re converts, cen valeurs de pression 4.3. ETALONUGE DES CAPTEURS Bien que Ion connaisse la gamme des mesures Fig. 13 Mesure de la pression do référence a l'une des extrémités du Fig. 7 Captour 3. tla puissance de sortie des diférenis eapteuts, chacun d’eux doit copendant ere étalonné inl Videllement afin de garantir une interpretation ccorrecte des résultats. Letalonmage effectue at ‘moyen d'une pression d'eau et d'un captcur de référence s'avdre dire la méthode la plus indiquee (figures 13 et 14; un tube spécial a ‘6 concu cet effet pour permetire des mest res jusqu’a 3 bar en valeurs absolies (pression aamosphrique comprise) Fig. 14 Placement du captour 4 étalonner autre extrémité (bouchon réversible pour chaque capteur). Lidaalonnage a &6 réalisé pour une plage de 0 4150 N/m en valeurs relatives, les courbes ainsi tables constituant la base &inlerpnét tion des mesures 44 Escais A PETITE CouELLE Les performances des captcurs ont é testées dans un petit coffrage (hauteur 100 em, lageur 23.m, ef. igure 15) rempli d'eau ou de bron, Les ésullats ont révelé une asser bonne corre lation entre les différents types de eapteurs. En valeurs absolve, Ia poussée exerese par Te beéton autocompactant est trds proche de Ia pression hydrostaique, ce qui est somme toute logique. La hauteur réduite de bton n'est dans ce eas certainement pas supérieure Ta hautour pigzométrque h, (voir également la figure 4p 3), Lacrite de vor la température exercer une Aluonce excessive surla qualité des mesures (en raison de la chaleurd"hydratation) ses avérée ‘non fondée, La hansse des températres lel des panneaux de caffrage nese produit en effet «qe'aprés la dispartion dela poussée. 5 ESSAIS SUR VOILES EN VRAIE GRANDEUR 5.1 Corrnaces ‘Lors de la seconde phase de recherche, un dis: posit d"essai de grande envergure (figure 16) 1 été élaboré en vue de confectionner une di ‘zine de voiles dans des conditions contrées Lapplicabilté des capteurs et influence des divers parameires de mise en auvee ont ainsi pu ate évalues, Le disposiifd'essai (dimensions : 405 m de Fnguteu, 1.20 m de largeur et 0,30 m d'épais: eur) était consttué par des panneaux de cof rages prsfabriqués. Av total dix voiles ont ee rigés au moyen du méme coffrage, mais avec des paramees de mise en cuvre différents, * une vitesse de mise en place du beton de Sih ct de 10 mi/h soit une cadence Kége- rement supérioure sux valeurs couransment admises pour Ia réalisation de voiles en beton, Le recours au beton autocompac tant et done la suppression du serage par vibrations permettent parfois d’accéléter le bsctonnage. Une vitesse déévation de 10 ma implique unremplissage du coffage sur une hauteur de 4 men 24 minutes: une cadence de 5 m/h requiert évidemment deux fois pls de temps + présence d’armatures: deus stations ext ‘mes ont été testes, une avec un minimum armatures, Fautte avee un maximum armatures (minimum : 0,3 %. en fait 1% afin d'obtenir une cage darmatures ‘manipulable ~ maximum : 4% selon les prescriptions de I’Burocosle 2) + type de héton les essais ont été efTeetuds avec tris types de BAC de composition ‘héologique df frente. Le trisitme type de BAC contient un agent de viscosité (VMA) permettant d’oblenir une certine forme de {hixotropie. Un voile en béton taditionnel 3 is realise a tre de reference, La position des capteurs variait aussi bien dans Te sens vertical (mesure de Mévolution verticale de la poussée) que dans le sens ho ‘zontal (des capteurs de type dfférent ont te alignés horizontalement pour permettre une ccomparaison), ‘Linstallation des dynamom®éres sur les entre toises a requis une attention particulite, tant {en ce qui conceme la pose clle-méme que Ia ‘configuration du coffrage Un coffrage étant généralement un ouvrage hyperstatigue, il n'est pas toujours possible de déterminer directement quels efforts seront repr par telle ou telleentretoise, ce qui rend ‘malasée la conversion ultérieure des efforts sur es entretoses en termes de poussée réelle du Beton Une confi ration adapeée du coftrage a cté mise au point en concertation avee le four nisseur (du coffrage) afin de permettre une interpretation optimale des résultats de mesure ‘bens avec lex dynamométres. Les dynamo- mires des quatre entretaisescentrales engi ‘rent la poussée reprise par un pan de coffrage relativement large, ce gui se révele important ‘compte tenu de la vaste gamme de mesures propre & ces capteurs (300 KN), La figure 17 (p.6) lustre ‘partition des caplours mplacement tla Fig. 15 Petit coftrage expérimental. PROJETS - ETUDES Sil'on consider aussi bien Iassemblage entre les deux panneaux de 90cm do longueur que les assemblages d'angle comme des rotules, pros des deus ters de la poussée sur le coffrage de- vraient en théorie Gre epris par les enretoises ‘centrales équipées du dynamomete Une analyse par éléments finis 9 permis de véfftercete hypothise pour un pan du coftrage (figure 23, p.9), 5.2 FonMuLaTioNs Les formulations de béton sont classées en {quatre eatSgories et présentent chactne des ‘earsetérstiques rgologiques différentes (voir tableau 2, . 7). Lescamctérstiques de chaque formulation sont les suivantes| + mélange C1 : mélange de référence présen- ‘tant un etalement d’environ 750 mm. + mélange C2 : mélange plus table caracérigé [par tn clement d'enviran 700 mm et une tencur en filler pls importante + mélange C3 : mélange plus visqueux que C1 et C2, contenant un agent de viscosté (vMay + mélange N : ton traditionnel de classe de cconsistance S3 ‘Chiague formulation fut objet d'une mise au point préalable en laboratore. A cet effet, les ‘consttuants ont été commands &Ia centrale & beton, de manigre& ce quis soient identiques 8 ceux uuliss dans les fouritures de béton ultricures, Un soin particulier a oté apporté au choix du superplastifiant, dans la mesure oom escompait nc ouvrabilit elativement constante sur une période protongse (60 mi: utes minimum), qualité que la plupart des superplastfiants ne possédent pas Foroément. Les formulations ainsi optimisées ont ensuite t€ communiquées 8 la coniale & beéton qui assurait les fouritures (il ne s'agissait done pas d'une commande classique fondée sur les cing exigences principales des normes NBN 206-1 et NBN B 15-001, mais "une com mand basée sur une composition prescrite) Pour maintenir Mouvrabilité requise aussi Fig. 16 Construction du coftrage. aie ees) eS Fig. 17 Plans de coftrages montrant Ia disposition des capteurs et des entretolses. ‘A. VUE EN ELEVATION [— Entetoises avec dynamomete 400 wt [o> <9 Enuetoises avec extensomaie —_ COPE TRANSVERSALE Panneaux oune fm envetoices | — tongueur de 80 om [ roti Sor 4 ' =r I 2 3 “Te 34 longtemps que possible, le superplastiiant a Kelly-Bryant) [14] ont été effectuds sur des Onconsidére que la prise du béton est achevée ls incorporé sur chantier. En effet, pour pou- prismes conserves & pied d'@uvre afin qu'ils désqu'une force de plus de AON) Nest ndcessaire voir caractériser le bston, il était nécessaire sojent exposés & des conditions identiques pour extra une tige du prisme. reffectuer au préalable wn certain nombre (figure 18), «Fess pratiques. De plus, certains voiles re ‘quéraient une durée de mise en place du béton de 50 minutes Le tableau 3(p. 7) présente les résultats dessa «du BAC frais desting aux voiles (avant cou lage). Pour fe voile 8 (en béton classique) seul Faffaissement a été déterminé comme c'est le cas habituellement. Aprés coulage du ton es essa sur lomelange frais ont et pecs ain de ‘quantifier mainiende Fouvrabiié. On ainsi ‘pu constater dans la plupart des cas que celle-ct ‘ne diminuait que dans tne faible mesar. Pourchagu voile, quelques essisde détermi- Fig. 18 Prismes contoctionnés pour _Fig. 19 Montage des deux cotfrages nation de la prise du béion (selon la méthode les essals de prise du béton, dessal. PROJETS — ETUDES ‘Tabloau 2 Formulations utilisées pour la construction des voles. eT a a CConsistance (slump flow) (mm) ‘apport E/C ost ose 052 os7 ‘Seull écoulement (yield value) (Pa) 10 20 20 = oo 95 %, conformément aux prescriptions de la norme relative aux eseais ‘de compression sur hcton. Apmis décoffrage, des cylindres de 70 mm ‘de hauteur et de 79 man de diamtre ont té prlevés A quatre hanteursdiférentes (0.S m= aie ees) Fig. 30 Balsse de Ia pression sur lo coftrage du vollo 7 jusqu’a 5000 minutes aprés la miso en couvro du béton. 400 YT eae 0 x0 & = x0 i x m0 2 10 100 =0 o ow a a 60 e070 60 90100 Pres tir Fig. 21 Balese de la pression sur le cottrage du voile 9 jusqu's 5000 ‘minutes aprés la mise on couvre du béton. r are 400 T NeToRSNOe OL COMEDD: 350 It tm = on =m g 2 a0 6 5 m0 £ 2 1 100 N . 0 =te= > srt. S=zhe le Bors ise o ow 20 %» 4 5 6 70 9 9 10 [Pression (kN?) 1.5m - 2.5 m- 3.5 mp, afin de defnis leur masse volumigue et leur résistance en com pression, mais aussi de détecter une dventuelle ségrégation. Les résultats de ces essais sont réseau tableau (p. 13). Ce tableau fait spparitre que : * les cubes placés en chambre climatique presentent sysismatiquement une résistance plus élevée en compression que les cubes cconservés i pied d'ceuvre, Ceci est somme toute logique, si on considire les condi- s Dossiers du tions de conservation optimales des cubes cn chambre elimatique (202°C et>95 % bumidité relative) + les cylindresprélevés a différentes auteurs {dans les murs possédent une masse volumi= ‘que assez similaire. Seu Te voile 9 monte lune ségnégation significative, avee une dif ference de 115 kg/m entre les cylindres prélevés 10.5 m et 3.5 m du voile. Cette ‘observation avait deja Gt faite lors des es sais de séanégation sur béton fais. eS 6 CONCLUSIONS ET RECOMMAN- DATIONS LLutilisation des bétons autocompactants (BAC) sur chantier suscite encore quelques ‘questions au sein des entreprises. Cellet-ci portent aussi bien sur les caractéristiques nerales du matériaw que sur des aspects plus spécitiques, tels que la réalisation des essay de contrile sur le béton frais, les techniques de mise en euvre, la poussée du béton sur les coffrages et les problemes éventuels qui Pourraient se poser dans le cas d'ouvrages «en béton architectonique. STappuyant sur une vaste étude bibliogra- Pique ainsi que sur les résultats d'une ‘campagne d'essais menée au CSTC, le pre Sent article s'est altaché a examiner Ie pro= bléme de la poussée exereée par le BAC sur les coffrages, & pointer ses différences par rapport au baton classique et & évaluer la écessité de considerer ou non la pression hydrostatique. La campagne d'essais visait & déterminer | poussée exeroée par le béton & Vaide de différents capteurs et & évaluer Mineidence de certains parametres de mise en ceuvre, tels que la vitesse de coule, la densité d'ar- ‘matures et le type de melange. Deux vitesses de coulée (Set 10 mh), deux densités dar- ‘matures (minimum et maximum selon les prescriptions définies dans I"Eurocode 2) et ‘quatre formulations de béton (trois types de BAC et un beton classique) ont été considé- res A cet effet. ing types de eapteurs ont été sStectionnés ct testés en vue de mettre au point un sys- teme de mesure qui permette de déterminer rapidement la poussée exercée par le béton, tout en Timitant & un minimum les: dégas ux coffrages et aux surfaces des éléments cen baton, Deux types d'instruments se distinguent par leur Facilité d'emploi + tout d’abord les petits capteurs de pression (@ 20 mm) dont la mise en place dans le coffrage s'opere trés aisément et sans dégits excessifs. Disposss en plusicurs endroits, ils permettent de se faire une idge précise de I'évolution des pressions 2 Mintérieur du coffrage, mais nécessitent toutefois le recours & une wnité denre- sistrement + Tes dynamometres, qui peuvent @re ins- tallés sur les entrtoises. Ces instruments, faciles & manipuler, ne donnent cependant {que des mesures indicatives, la conversion ‘en termes de pression effective n' stant pas toujours simple. Avee Taide du fournis- seur du coffrage, il est possible d’évaluer la charge maximale sur chaque entretoise afin d'éviter des ruptures ow des dSforma- tions inadmissibles du coffrage. Il s'agit seas} Tableau 4 Résistance a la compression et masse volumique des cubes conservés sur le site d'essal, des cubes placés ‘en chambre climatique et des cylindres ("). 48 48 48 53 28 4 45 os zane 2296 207 219 214 220 vas 305 4s « 5 38 4 2 a a 2221 29 zar9 zn 2279 a zat 5 36 “6 26 43 Ey 3 2 zest 2288 2200 2202 2208 209 2364288 82 50 4 7 56 u eo sa 2251 2288 2295 pare 2201 2506 zest 88 51 cy ey 28 a7 2 ea 4a pear pear wre - 282 2288 poco RR ar Ey “4 - “6 8 58 #2 2205 2208 2262 par zaie 201 25108 (Les cakes grises menicrnent la résistance en compression & 28 jours (en Nie) Lie ease colores en vert cla fouresnt a masse vlumsaue (en kgf). par conséquent d'un moyen intéressant pour 6valuer rapidement les solicitations qui s’exercent sur le coffrage. influence des paramétres tels que la vi- tesse do coulde, Ia densité darmatures ot Te type de mélange a &t€ déterminge expé- imentalement 2 Taide de plusieurs essals cen vraie grandeur. Les résultats relatifs aux différentes vitesses de coulée ot aux densités armatures donnent cependant lieu 3 des interpretations divergentes : + des vitesses de coulée peu élevées (5 av. au Hieu de 10 mh) ou des quantités d'ar- ‘atures importantes (4 % au liew de 1%) Wapparaissent pas comme des facteurs

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