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Recueil 2’ information Pour La Confrerie Par Angilius BAZARKAM 1 La Margie: ‘La magie est en relation ditecte avec imagination, Bl faut la rapprocher des images forment la ‘matiére a la fois be Vimagination et be ta magi. ‘La capacité de trabailler de facon nobatrice avec des images est Le Don De Vactiste créatent, eat aux cotes bu trabail assibu, be Vabservation et de L'expérience, c'est lenbol de imagination qui mene a De nouveaux points de Bue, De nouvelles expériences et de nowbelles réalisations. Bans Son brat sens, la magie est un grand act et une science qui libere les pouvoirs de Vimagination aut bénéfice be toute autre pattie be la vie. ‘Za magie est un outil universel de l'imagination. ‘La magie Cait partie be la science et de la religion. Bl faut savoir distinguer la magie de Cocculte ‘Worculte est un vaste dépotoir de fragments rejetés de sciences et be religions indésirables. ‘Les origines de la magie remontent a la lointaine antiquité, aux ccopances et pratiques de Uhomme primitit que Van peut aussi étudier en antheopologie ches les teibus peémitives aduelles. Elles nous ménent aussi vers les grandes religions 4 mpstéres bu monde antique, depuis ’Egppte des pyramides jusqu’a la Gréce et Alexandrie post -cheétiennes. Le fil nous guide ensuite bers U'Sslam et l'Europe du Haut Moven Age, et be li vers (Htalie de la Renaissance, les societés seceétes des U7eme sigcles et LSeme sidcles et enfin sur un étrange parcours souterrain Du 19emesiécles 4 nos jours. ‘Lalehimie est aussi de la magie utilisant la terminologie scientifique. Les alchimistes disent que U'on troube partout leur « Brima Matéria », rejetée comme inutile par l'homme ordinaire, mais qui peut -étre distillée, pour étre transformée en or le plus pur. Ainsi en ba-t-il de Vimagination. €Ule est ibrement accessible A chacun, mais pew be gens se rendent comptent be Son véritable potentiel ou tentent de la Distiller en une précieuse quintessence. Les alchimistes spirituels n'étaient pas des prospecteurs primitits en chimie, en quéte d'or métallique. Lor qu’ils recherchaient était un principe bien plus élebé, capable cependant de transformer la matiére bulgaire, be rajeunir les arganismes et be promettre la bie éternelle. ‘Lac Prima Matéria y se trouve en chaque homme ou ferme. ‘La meditation est primordiale. ‘Za magie prend pour matériel de base La matiére elle-méme de La conscience. Bly a deux aspects dans la tradition magique. Lun est théurgie et Uautre thaumaturgic, On peut aussi les appeler respectivement Haute magie et Basse magic ‘La theurgie ou Haute magic est élévation de la conscience vers l’apprériation des pouvoirs et des forces présents derrigre Le monde matériel externe, Dans une intention pieuse de Développer Ja perception spirituelle et par la suite b'aider a faire naitre le plan divin d'une terre rénobée, La thaunaturgie on Basse magie (partois appelée soreellerie) est la production de merveilles par Vutilisation de pouboirs méconnus de Vesprit des hommes ordinaites. Une autre distinction est que la thaumaturaie repose beaucoup sur La capacité technique personnelle ; la théurato, qui peut-étre a l'occasion tout aussi spectaculaire, Dépend plus de la grice dibine. Selon la theorie magique, Uhonme est une division ternaie qui est ; VEsprit, Ulme et le Corps Que Von choisisse ou non de croire a un diew ow un esprit divin, Cest une conception sublime et d'une dérision personnelle uniberselle. ‘DL p a quatre courants qui jouent un réle vital Dans la tradition de la magie. Les quatre courants sont le Gnosticisme, la Littératuce Hermétique, la Philosophie Méo-Platonicienne et la Qabal Fuive. ‘Le Gnosticisme est un amalgame de cropance chrétienne et de religions a mpstéres. Za ‘Littérature Hermétique refléte Vimpact de la cropance cheétienne sur la philosophic qrecque et la magie égpptionne. Le Aéoplatonisure est une résurgence des ancienntes traditions be la vbilosopbie qvecque, laquelle a traversé une période be strilité et be scepticisme. Et la Qabal ‘Guive est une tradition mpstique des juifs. ‘Za vision du monde selon la Gnose consiste en bes Degrés divers d’existence entre U'étre divin au ropaume be la tumiére et be Uomume immergé Dans la matiére obscure. Le monde de ta matigre est sous Ie contréle et influence bes Bivers Arehons ou étres intermediaires, qui pourraient étre teprésentés par le spmbolisme astrologique. La Gnose est la science de progression be ’dme a travers ces sphéres pour retourner a sa veritable ovigine en faisant & nouveau wn avec {'étre bibin. ‘Hl ya deux sortes de Littérature Dermétique, une haute et ume basse. La plus haute est un enseignement de la composition intérieure be l'dime humaine et Bes mavens de renaissance Spitituelle ; a basse est une altération et une maubaise compréhension de ces principes et elle se résume finalement a une série de sorts et be charmes. Les textes hermétiques décrivent la création bu monde, considérée sous la forme Zristotélicienne Y’une terre fixe entourée de spheres cristallines tourbillonnantes & chactne besquelles est attachée une planéte, et au Dessous Les spheres cristallines du sodiaque et le WBrinun Mobile ow ce qui donne mouvement au reste. Cela est valable en tant que modéle de fa structure pspehique de I'homme. Bly a deux sortes be Philosophie Néo-Platonicienne, une positive et une négative, La conception négative et que quels que soient les termes par lequel nous tentons de décrive l'etee divin, il est au-del’ des limites be nos conceptions et de notre perception limitée. Won, tout ce que nous disons de Ini est fax. €t dans la conception positive, il s’appelle « nique ou le Bon », qui opére des erations & partir be lui, méme sans se diminuer, tout comme La flamme d'une chandelle peut créer D'autres flammes de chandelles sans p perdre en Iuminosité. Za premiére création de « Unique et Bon » est (Intellect, qui n'est pas une absteaction philosaphique stérile mais un etat fertile et jopenx de bie parfaite. Z’Intellect a deux modes. Yun est de retourner & «VGnique et Bon » et d’p ester ent un face-d-face amourentx avec Uétre Dibin. Z’autre est de chercher une Cinité et ume ‘Bonté semblables en Iui-méme, en owe de quot il se Ddivise en de nombreuses bies individuclles ow centres B'énergie créatrice. ‘Le courant final dans le réseau de speculations religieuses, mpstiques et philosophiques est la Qabal Fuive ou enseignement regu ». Hl s’agit bu «Seplyer Betsiral » ow «Livre de la formation ». Les lettres be Ualphabet hébraique servent également de nombres et le Seyler Detzival est un compte rendu de la formation bu monde en termes be farce bes lettres et bes nombres. Ou selon ta vision B’Czéchiel, univers crée est comme wm cube, une mer de charbons arbents bans Le périmetre délimité par quate piliers soutenant un plafond étoilé, le tout se Deplacant dans (espace sur d’étranges roves angeliques. Au dessus de la boiite céleste se troutre ‘un tréne qui est celui de Uesprit Dibin, le créateur. Les juifs s'attachent toujours a faire une Distinction entre le cvéateur et la création pour éviter Le culte be la Mature suivi par leurs boisins paiens. On peut considérer la position tjéisie comme un stade de l'évolution de la conscience oit "homme se sépare en tant qu’entité individuelle de la grande matrice de la collertivite. C'est bone une distinction importante. En teconnaissant un esprit divin non erée, Uhomme établit sa propre position spirituelle indépendante de La nature. Alp a une frontiére trés étvoite entre ceux qui tentent d’améliorer {a condition humaine par la prigee et ceux qui utilisent plutdt des formules magiques. En terme de morale, il existe pen de differences - s'il p ena - entre Les buts be la science et les buts de [a priére ou de la magic. C'est simplement le modus operandi qui différe : 1) Dams (a pridre on vequiert, ts manipulation de Uunivers crée par Vesprit Dibin ow ses représentants ; 2) Bans la science on manipule soi-méme des parties de Cunivers erée ; 3) Bans fa magie on fait fa méme chose par utilisation v’intervenants non physiques. La magic est en symbiose aver quatre fonctions psrchologiques, qui sont : intuition, In pensée, le sentiment et la sensation. ‘Za magie a pour objet le développement d'un type supérieur de conscience, la lumiére persistante de l'intuition, la raison pure, ow imagination secondaire. La fonction de la magic est D’amener & une meilleuce expression physique des forces spirituelles plutét que D’emploper Son temps et ses efforts d une Discipline ascétique, Eloignée de la bie ordinaite, pour développer la séparation de la conscience et bu corps. Fe cercle magique moderne ; ‘Wevee ou la dague qui coupe au grave. Le biiton qui pointe, dirige ow indique. La coupe qui contient. Ze disque, écu ou bouclier qui est un champ sur lequel une information est inscvite, ‘Létudiant sérieux de la magie se forgera alors des armes magiques. L'épce doit étre gagnée car elle teprésente son courage et son discernement dans le béchiltrage, le bitton doit étre fait dans des citconstances difficiles et tenu caché car il représente Ia bolonté du magicien, la coupe Doit étre donnée au magicien par quelqu’un qui U'aime, car elle représente sa capacité a Donner et receboir be l'amour, ef le bisque Doit étre sa propre conception d'un mobdéle be sa compréhension du fonctionnement du monde ; il ceprésente sa sagesse. Wunibers ternaire ; C-Monde Céleste | Ax Mond, 3 nde Diyaioue 1 Prysig Espat of ! Coch perceptions im ‘Sens moe EL a \ theives Fue of seve erie B~ Monde Tatérieur Ly a une base pour unit trois champs de Vexpérience humaine qui sont pour instant désunis. Elles sont la Religion, Art et fa Science. ‘Dl eviste um processus septuple par lequel on peu obtenit un grand saboir ; ce processus est le suibant ; 1) Za collecte d'information et de Données de toutes sartes ; 2) Bes experiences fondées sur un premier traitement des Données empiiques ; 3) Warrangement et la classiication des conclusions de ces expétiences ; 4) ‘Leur évatuation en terme de benétices pour l'homme et de contribution d la théorie Scientifique : 5) La formulation de noubelles expériences dont analyse prévédente a suggéré qu’elles ponthaient étre utiles ; 6) Wexécution et la mise par écrit de ces nouvelles expériences ; 7) L'énonciation des lois ou des principes dérivés be ce processus. ‘Dlexiste trois vanités ou «maladies » majeures qui nuisent a U'étude, de méme que onse conditions malsaines ou « humeurs piquantes », ‘es trois vanités majeures sont ; 1) Wétude fantasque ; comme certaines des cropances recues d'Aristote... 2) L'etude chicaneuse ; comme te hachage togique argumentatit bes philosaphes scolastiques... 8) Wétude précieuse ; comme la préaccupation pour le style érudit plutét que pour le fond... Les onse « humeurs piquantes » sont ; 1) Watteaction soit be U'antiquité soit be la nouveauté 2) La supposition que toutes les découvertes valables ont Déjat été faites ; 3) La supposition que seules les meilleurs bes Découvertes anciennes ont provate ; 4) La reduction du savoir en catégories pré-établies sans expansion possible ; 5) Wabandon de principes universels applicables a tout savoir ; 6) Une trop haute opinion de la validité de la spéculation mentale ; 7) Une predilection pour quelque théorie ou spstéme b’idées préexistant ; 8) Wimpatience quand & la longue collecte be résultats expétimentaux et V'observations ; 9) Gn taux air d'autorite ; 10)Un désir ambitiewx de succes personnel ; 1) Ge fausse motivation telle que la curiosité oisive ou le bivertissement. (Bans notre état organique trés complexe nous autres, organismes abancés, répondons a notre environnement par invention de nombreuses analogies merveilleuses. Mous inbentons La terre et les ciewx, les arbres, les pierres et les oréans, les Dieux, la musique, les arts, le langage, la pbilosopbie, U'ingénierie, Ia civilisation et la science. Mous appelons ces analogies la réalité, Et elles sont [a réalité. ous mesmérisons nos enfants au nom de la bérité sans saboir qu'ils sont la véalite, Nous jetons dans un asile quiconque naccepte pas ces analogies. Mais ce qué nous {fait créer Les analogies, est la Qualité. La Qualité est le stimulus continu que nous apporte notre endironnement pour créer le monde oit nous wivons. Dans son intégralité. Et pour chaque parcelle. » Reflexion : « Ze caméléon fonce bans Vombre de qui se penche sur tui pour biscerner ses couleurs. » ‘La magic blanche, au contraire de U'attachement & Ia personne de la magie noire, s’intéresse a ce ent quot elle peut conteibuer & ta cibilisation tout entiére, « B'iges immémoriauy nous Gontils quides et gardiens sommes: BD'une mortalité oppressée par les cieux ; €t ne respirons ni ne tendons malade ‘L'atmosphére de la pensée humaine : Quelle soit sombre, humide ou grise, Comme un jour éteint par Vorage, Surboltés de lueurs mourantes ; Quelle soit brillante comme tout entre Ciels sans nuages et courant sans vent Liquide silencieux et serein ; ‘Comme les oiseaux dans le vent ‘Connme le poisson dans la vague ‘Comme les pensées de l’esprit de l'homme Flottent au-dessus de la tombe ; Mous faisons notre repaire liquide. Vovageant comme un nuage dans Le vide ‘GD travers (’é(ément sans limites. » (... En ton propre sein tu portes ton paradis Ta terre et tous tes biens ; ‘Bien qu'il semble étre au deli Blest au-bedans ‘Bans ton imagination ‘Dont ce monde mortel FY est qu'une ombre... » ‘La magie est un processus de régénération. Sans Uhumilité et aspiration qu’implique cette définition elle peut-étre un piége ou une illusion, tout comme peudent etre Ia religion ow la science mal orientées. « €e début étude, pour nous faire voir la verite et la bonne boie a suivre. »

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