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Lean ora ei Pegi, ita éplement une formation Sommaire "sasce*e"™ de journalist Ik est Fauteur d'ouvrages sur les médecines tradi- 13 Les plates gui Saiment ee tiomnelles et les remédesefficaces. Pasionné de jardinage, il : se protigent Tement éerit de nombreux articles dans des magazines et des jour 20 Apergu des associations aux spécialisés, principalement sr le nature, Calimentation et favorables amélioration de la qualité de vie [Terre vivante vous faie partager vingt ans Pexpériences de 22 Les plantes qui ne s'imene Pécologie pratique : jardinage biologique, alimentation t santé E 23 Apereu des asociagions se defavorable A tnvers + Védiion de livres pratiques sur ees sujet ‘a revue Les Quite Seis du jandinage de découverte de I'écologie pratique & vsiter de sn ¢ tnai octobre, dans les Alpes, au pied du Vercors. | | Pour plus d'informations : terse vivante, Domaine de Rad, | | 38710 Mens. Tel. 4 76 34 80 80. Fax 04 76.34 84 02. 5 Avant-propos Email; terrevivante@wanadoo. : : vivant 5 iniluence séciprgue 25 Démarrer un potager |Site: wowwterrevante.org S des plates de cultures astocices Edition originale Keote libt Tomate, W. Ludwig Buchverlag, sae — Minchen,allemaghe, 200 26 Les range épinands 8 Certaines plantes ne © terre vivante, Mens, France, 2001 Saiment, autres pas 27 Lesrangs de gums ISBN: 2-904082.88-3 8 Choise de bonnes 28 La cation de chemins Tous droits de traduction, de reproduction et adaptation strcte sociation oe es pour tous pays. 101e principe des cultures 31 Les rngs principaux et asociées imermediaires 32 Le travail du sol & F'sutomne 34 Comment les cultures se suceedent 36 Le plan du porger 37 Questions importantes sur implantation di jordin es dor des cultures 42 Cultiver et récolt 42 Les principaux legumes, deAaz 80 Les saades 87 Les herbes aromatiques 10 La phaeélie comme engrais vert de printemps 101 Les semis diets 102 Les semis iver 103 Les préparations & base de plantes 106 Mulehe smpagans es pce 10 Index Dans la ature, aucune plante n'est seule CChacune ext entourée de nombreuses voisines, ces associations ne sont pas le fai da hasard. Mais, dans nos jardins, nows n'y prétons pas attention. Nous semons et plantons ce qui nous phit, ce que nous aimerions récolter, ow voir fleurir, en oubliant que certaines plantes ne se supportent pa. Vinfluence réciproque des plantes Depuis le débur du XX° stele, les sciemtfiques ‘one étudié ce qui se pase lorsque nous ignoron: les atrances et les répulsions naturelles. La pre~ mitre idée précise de Tindluence réciprogue des plances, nows Ia devons au biologiste allemand Risse conférence trés remarquée. En 1937, Mditeue ‘ui, en 1908, a ten 3 ce propos une Gustay Fischer publiit le premier Hvre sur le sujet. Lauceur était Hans Molisch, professen ‘mérice et directeur de I'nstieut de physiologic fgétale de Puniversité de Vienne, Dans som ouvrage, de référence, il donna un nom 3 cette nouvelle science : « Je prapose “allélopathie iil. Cela vient des mots grecs Plantes wosines. progue, mutuel) et parhos (souffiance ou ce qui arrive 3 quelqu’ur). » Les bons voisinages Au i des ans, les recherches sur Pallélopathie ont apporté de nouvelles informations sur influence réciprogue des plantes. Certaines plants prod sent ainsi, par leurs fruits ou leurs racines, des gaz ‘ou des aides que les autres ne supportent pas. La Faculté germinative des graines de ces dernigres peut en pitir. Attirés pacerons peuvent également perturber des par certaines espéces, les plantes voisines et géner leur croissance. Par silleurs, de nombreux micro-organismes du sol, {qui se mulkiplient rapidement en présence de certaines plantes, peuvent avoir une influence rnégative sur autres Les cultures associées [fin ¢’éviter que les planes se nuisent mutuelle~ ment et d'utiiser au contzate Teurs influences positives, il faut une bonne rotation ct des voisi- hhages adéquats. Les semis et les plantations doi~ de fagon optimale, Des cultures associges judiciewses consticuent une bonne pplication des principesallélopathiques. Des connaissances tirées de la nature Certaines plantes aromatiques sont utiles pour notre stneé, Les aromates du jardin contribuent galement protégerIes legumes des maladies et leur permet une croisance saine. Ce fut une des obsetvations surprenantes de Gertrad Franck Elle a éuadié ces processus dans la nanure et 2 pew 4 pet mis au point les poragers de cules as0~ cies. Ce systdme, complété par de nombreuses observations etexpériences de Tauteur, est mai tenant tout i fait au point, C'est la base du pr sent ouvrage. Au début, certaines choses peuvent surprendre. Mais trs vite, om ne wea plus se pas ser de ce systéme. Proche de la nature et pew exi- gant, il procure d'année en année davantage de plaisir. Hans Wagner Tejon et plas proc es plates Peni Certaine plante s’aiment Les plantes sin luencent, Faute de bien savoir de quelle maniére, om ne comprend pas pourquoi celle-ci pousse bien une anne et pas une autre. Les attirances et les répulsions des plantes entre elles sont patois surprenantes, Choisir de bonnes associations Le rondement du potager peut augmenter grice aux asocistions de plantes qui valorisentrécipro- quement leur potentiel biologique et les proté- gent également contre leurs ennemis. Le persil est trop fort pour la laitue Une sila plantée 3 c&té de persil soufe beau- coup. Les émanations de F'aromate font végécer, voire parfois mourir, la Istwe, Le risque aug- mente loregu’elle est mise 3 un endeoit ob du pers était culivg juste avane: les excrétions raci- naires du persil sont trop agresives pour Ia rendre » salade Céleri et chou-fleur : une communauté ideale Le eéleri eultivé seu n'utilise qu'une partie des substances mutttives disponibles dans Te sol. Qeand on le plante avee du chow leu, les i= Tse mieux, de méme que ce dernier. La récolte st alors meilleure pour les deus plantes, Les roses et les carottes ne s'aiment pas elles-mémes Certaines plantes ne se supportent pas elles- mémes. Nous connaissons cette particularité pour les roses. Lorsqu’un rosiee dépérit et que nous voulons de nouveau garnir le parterre ot i se touvait, cea n'est pass simple, Les roses ne poussent pas si elles ont éé pré lees par leurs onscurs. La nouvelle plante ne supporte pas les produits més boliques contemus dans le sol ‘occupé par Tancienne. On parle de fatigue des sols. Les rosiers ayant des racines profondes, il fae pour les remplacer creuser la terre profond ‘ment (i posible 3 80 cenimeres) et la changer, Ls carottes non plus ne poussent pas I ol aupa- avant ily en avait dgj, Elles tombent malades, végétent, sont sensibles aux ravageurs et ne pro Auisene presque pas Lespérience quis pares scientquement | prouvée et | juste, | es lina pet vei we pli Somer dc pout Le principe des cultures assoc jee: Franck, Tancienne responsible deh @Oberimpurg dans le Bade-Wartemberg, oo elle a travail presque toute save. Elle eat notamment responsable du grand potager. Avec son mari, cette passionnée de jandinage, née en 1005, a développé Midée de «la sané par les cul sures assaciges », Ses observations, au cours de plus de trente années de jardinage, lui ont mon- té comment les plantess'aident ct se protégent les nes les autres ou au contrite se nuisen. Gerteud Franck a noté comment se développe tell plate, & tel endroit et dans tel voisnage. Les es se répétant Pannée en mémes phénomés année, elle a acquis la certitude que certaines plantes poussent toujours miews-dans certains voisinages et moins bien dans d'autres, Censors Sano ose Les avantages des cultures associées La méthode décrite ici est bénéfique, noo seule- ment 3 chague plant, mais aus i toute la vie du dans Ie jar din, Elle diminue h menace des ravi- surs pout les plantes potagéres et les leurs, et amiior le sol grice3laferistion en surface Une forte diminution des ravageurs Les plants émettent des substances que, souvent, nous ne pouvons pas percevoir. Les insectes sen tent ces odeuts de trés loin et sont attirés. Is choisissent les plates afin de sucer sue, de manger leurs feuilles ou d'y pondre leurs eeu. Alnst ces insectes se transforment-ils en rava geurs. Lorsque de nombreuses plantes de la spéce se trouvent sur un parterre ou dans tun champ (tmonoculture), les ravageurs se multi- plient facilement. En cultures associées, on alkene les rangs, ce qui perturbent les hotes indésirables. Les senteurs y sont partout diffé- rentes. Un iisecte vole un pew plus loin et Vodeur change. Ainsi, Mintétée des ravageurs Pour notre jardin s‘estompe et les plantes sont Epargnées, Les cultures associées sont done le moyen le plus simple et le moins cortex de pro ‘ger les plantes sans produits chimiques Une vie saine dans le sol Un autre avantage des cultures associges est aucun espace nu et non protégé n’existe dans le Levon mires ts Dans les potagers, les leurs et les plantes be ‘non seulement es male atirent ‘qalement les abel, es paplins, les coecinlles et divers autres suoiaires qui sont ‘tous tle la nos planes, jardin. Ici on imite la nature qui elle non plus, ne tolére pas de surfaces dépourvues de végéta- ‘ion tant que des conditions extrémes, comme dans un désert, ne Vy contraignent pas. Dans les champs, dans es prés et dans les foréts, la mousse, TTherbe, les fleus, les buissons et les arbres sont associés, 3 différents niveaux, dans un espace limite Une diversité de couleurs Dans ls frets de fills, Iétagement est encore plus net. Au printemps, pour fleurir et former Teurs grains, les anémones, les pieds-d'alouette ct les oxals wilzent la Iamiéze qui passe & travers les branches des arbres encore démudés. Lorsque le toit des fouls se referme, elles ont presque achevé leur développement, len va de méme dans le potager de cultures associées. I est diver si et particuligeement coloré, Le fasir et I’ sgnon, le souci et la salade, le concombre et le basic, Ia earotte et la tomate sont réunis alors {que dans les potagers de monoculture, is ve tro vent & bonne distance les uns des autres, Plus besoin de bécher Dans les jardins de cultures associes, le sol ant couvert toute Pannée, ily régne une vie intense consticuée notamment de vers de terre, de clo= portes, de champignons et de bactéies. La pluie fou Peau d'arrosage ne peuvent jamais venir frap- per directement le ol dénudé et sans protection, pour emporter ou y former une crate. De e par les racines et le monde des petites betes qui y vivent est alimenté en oxy- gine. Le béchage annuel, qui enfouit les couches les plas vivantes du sol, devient inure. pls, la corre est Le compostage en surface Le compostage en surfice sgnifie ici quentre les rangs de plantes cult cs, om crée des rangs ferti- lisants sur Iesquels on séme des engrais vert et Ton épand du compost pour nowrrr 3 la fois les plantes voisines et la vie souterrane, Ainsi le sol de notre jardin devient un organisme sain et vivant gui permet aux legumes, fleurs et aro- mates de pouser a mieux Les plantes qui s’aiment et se protegent De nombres planes da janinsentendent is tica, ont ane influence béndfigue les unes sur les ment contre les ravageus. Les earote et les tomates en font partie let nde wapporte pas seulement de jolie touches de couleur pat ‘xem ped dese ge glee du sol, ® neces Les oignons sont toujours bienvenus Les oignons sont incontournables dans tout pota- fer de cukuresassociées ear, non seulement i _____ cone nae aro Un sol occupé par des acines et peuple devers, insects, de champignons, algues et de bacteres de toutes sortes ext toujours smeubie Les eapucines protigent contre les pucerons. La sauge etl avande protigentier sees des fourmis etdes pucerons Important ne pas | rear top . | rep souvent car plantes et attr es ravageurs ct les ‘maladies. fare seme comme culture basse entre les poieaux, les tomates et ls chowx. Comme Panémone dans ta fort, elle habite & étage Je plus bas, fait de ornbre aso, install ses racines et le maintent ‘meuble, On récote ce dont on a besoin, et le reste constinte un excellent engrais vert La carotte et loignon s'entendent bien Ne renoncea pas & cette association : carte et coignon vone tr bien ensemble. Lorsqu'ils sont compagnons, ils poussent particulgrement bien fetse protégent mutuellement des ravageut : les ‘earortes éloignent la mouche de Voignon, les ‘oignons celle de la cate La carotte aime la tomate a tomate, avec son odeur forte © plante idgale pour repouser les insectes nusibles tels que la mouche de la catotte. Poussant sous terre, la carotte de son c6té ameublit le sol 3 proximité des tomates, maintient "humidité et ligne les pucerons Le panais et la tomate Le panais est également apprécié de la tomate. Sa croissance souterraine est impressionnante.: ses racines mesarent jusqu’a 80 centimétres de lon queur, ce qui assure une bonne aération du sol Le persil est souvent apprécié Dans de nombreux cas le persil est un compa~ ignon idéal, par exemple de la tomate. Comme ous Vavons vu, il en va tout auteement de la salade, qui pousse mal as woisinage da pers

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