Fiches Detachables

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Fiche détachable

Les essentiels des


aptitudes verbales

1 Compréhension

►► La situation d’énonciation
Qui s’adresse à qui ? Quand et où ? Pour dire quoi ?

Les déictiques permettent de repérer la situation d’énonciation du texte : « je »,


« nous », « mon », « nos » pour l’émetteur ; « tu », « vous », « ton », « tes » pour le
destinataire ; « maintenant », « hier », « après-demain » pour le temps ou encore
« ici », « là-bas », « à côté » pour le lieu.

►► Les types de discours


Le discours narratif sert à raconter une histoire.
Un texte descriptif donne à voir un lieu, un sujet ou un objet.
Un texte explicatif a pour vocation d’informer, de permettre de comprendre.
Le discours argumentatif cherche à convaincre, à persuader.
Le discours injonctif conseille et pousse à l’action.

Identifiez le type de discours du texte et vous pourrez évitez certains contresens.

►► La tonalité du texte
Connaître les registres littéraires peut vous être utile même pour comprendre un
article de journal, car il se peut que l’auteur les utilise pour un effet de style que
vous devez être capable d’identifier.

Le registre d’un texte peut donc être épique, tragique, comique, ironique, lyrique,
pathétique, dramatique, didactique, fantastique ou merveilleux.

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►► Repérage des mots-clés
Identifiez les mots qui vous permettent de cerner l’idée principale d’une phrase,
d’un paragraphe.

►► Hiérarchisation des informations


Ne vous attardez pas sur les détails et les digressions. Cherchez quelles sont les
informations importantes que l’auteur souhaite transmettre. Quelle est la thèse
principale, s’il s’agit d’un texte argumentatif ?

►► Structure du texte
Repérez le plan du texte. Comment celui-ci s’articule-t-il  ? Prêtez toujours
attention aux connecteurs logiques : « premièrement », « ensuite », « par ailleurs »,
« cependant », « parce que », etc.

►► Énoncé objectif ou subjectif ?


Il est important d’identifier la posture de l’auteur par rapport à son énoncé. La
présence de verbes modaux comme « pouvoir », « devoir », « penser », « croire »,
et d’adverbes modalisateurs tels que « peut-être », « sans doute », sûrement » est
un bon indice de l’implication de l’auteur dans son propos.

►► L’implicite dans le texte


Faites attention aux sous-entendus, aux non-dits et aux présupposés, qui peuvent
contenir l’essentiel d’un texte. La situation d’énonciation et la tonalité du texte
vous aideront à repérer ceux qui ont de fortes chances de contenir de l’implicite.
Méfiez-vous particulièrement du registre ironique.

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2 Expression

►► Champ lexical
Le champ lexical est l’ensemble des mots qui se rapportent à une idée commune.
Enrichissez votre vocabulaire en lisant des textes qui couvrent des champs
lexicaux différents  : économie, géopolitique, justice, écologie, culture,
gastronomie, art… Plus vous lirez des textes variés, plus vous serez efficace lors
des sous-tests « Compréhension » et « Expression ».

►► Synonymes et antonymes
Un grand nombre de questions du Tage Mage concernent la synonymie. Essayez
d’en apprendre un maximum, ainsi que leurs antonymes qui peuvent être tout
aussi utiles. Là encore, vous pouvez travailler par thème, ou simplement tenir
une liste. Les dictionnaires de synonymes sont très précieux pour enrichir son
vocabulaire.

►► Sens de la phrase
Les questions d’expression et de compréhension portent également sur
la synonymie à l’échelle de la phrase. Prenez bien en compte les nuances
qu’apportent les modalisateurs dans une phrase, et replacez-la dans son
contexte si nécessaire.

►► Règles d’accord
Être et avoir :

- Lorsque le participe passé est conjugué avec « être », il s’accorde toujours en


genre et en nombre avec le sujet du verbe.

- Lorsque le participe passé est conjugué avec « avoir » et que le COD est placé
après le verbe, on ne fait pas l’accord.

- Lorsque le participe passé est conjugué avec « avoir » et que le COD est placé
avant le verbe, il faut faire l’accord en genre et en nombre avec le COD.

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- Les verbes pronominaux réfléchis fonctionnent comme avec le verbe « avoir ».

Participe passé + infinitif

- Lorsque le participe passé est conjugué avec «  avoir  » et qu’il est suivi d’un
infinitif, on l’accorde en genre et en nombre avec l’objet direct qui précède si
celui-ci se rapporte au participe.

- Si l’objet direct se rapporte à l’infinitif, le participe passé ne s’accorde pas.

- Le participe passé de « faire » suivi d’un infinitif est toujours invariable.

Noms collectifs

- Avec « espèce, façon, genre, manière, sorte, type », on accorde le participe passé
avec le nom qui suit lorsque celui-ci représente l’idée générale. En revanche,
on accorde le participe passé avec le nom collectif lorsqu’il est précédé d’un
déterminant démonstratif.

- Avec « la plupart de, nombre de, quantité de », on accorde le participe passé
avec le nom qui suit.

- Avec les noms numéraux du type « douzaine » ou « centaine », on accorde le


participe passé avec le nom qui suit.

- Les noms de fractions comme «la moitié, le tiers, le quart, une partie de, une
fraction de» s’accordent avec le premier mot ou avec le second, selon celui que
l’on souhaite mettre en avant.

►► Syntaxe
Les fautes de syntaxe à éviter :

- Mauvaise construction du participe. Un participe présent (ou passé) placé


en début de phrase doit toujours se rapporter au sujet du verbe de la phrase
principale.

- Absence de « ne » dans une phrase négative.

- Confusion entre verbe transitif et verbe intransitif  : un verbe transitif

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s’accompagne d’un complément d’objet direct ou indirect (il faut pouvoir faire
la distinction), tandis qu’un verbe intransitif s’emploie sans complément d’objet.

- Utilisation erronée d’une préposition.

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Fiche détachable
Les essentiels des
aptitudes à la résolution
de problèmes

1 Calcul littéral

►► Développement et factorisation
La forme développée d’une expression algébrique se présente comme une
somme de termes représentés par des nombres, des expressions simples telles
que 2a, 4 x 2 ou par des expressions mises entre parenthèses.

Exemple : A = 3a² + 5a − 15(4 − 2a).


A est composée de trois termes : 3a², 5a et 15(4 − 2a).

La forme factorisée d’une expression algébrique se présente comme un produit


de facteurs représentés par des expressions simples comme 2a, −4b ou par des
expressions mises entre parenthèses.

Exemple : B = −7a (−3a + 4) (6 − a).


B est composé de trois facteurs : (−7a), (−3a + 4) et (6 − a).

Avant d’effectuer la factorisation d’une expression, on vérifie :

- Si le facteur commun, sous forme de nombre, de lettre ou de parenthèse, est


visible dans tous les termes de l’expression. Si c’est le cas, la factorisation peut
être effectuée. Dans le cas contraire, il faut rechercher et effectuer toutes les
factorisations de base qui masquent le facteur commun.

- Si l’expression ne présente aucune factorisation de base à faire ou de facteur


commun visible, on recherche alors une identité remarquable présente sous la
forme a² + 2ab + b², a² − 2ab + b² ou a² − b² (cette dernière est la plus souvent
sollicitée et parfois délicate à utiliser).

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Voici les trois identités remarquables  à connaître (forme factorisée = forme
développée) :
(a + b)² = a² + 2ab + b²
(a − b)² = a² − 2ab + b²
(a + b) (a − b) = a² − b²

►► Résolution d’équations et d’inéquations


Résoudre une équation ou une inéquation signifie qu’il faut trouver la valeur de
l’inconnue ou des inconnues présentes pour que l’égalité ou l’inégalité soit vraie.

Les différentes méthodes de résolution d’une équation sont :


•  la transposition ;
•  la factorisation ;
•  le produit en croix ;
•  réduire tous les membres au même dénominateur.

Exemple 1 : utilisation du mécanisme de transposition.

4x − 1 = 5 + 2x
4x − 2x = 5 + 1
La transposition du terme est accompagnée d’un changement de signe.
2x = 6 donc x = 3

Exemple 2 : résolution d’une équation-produit obtenue par factorisation.

(x + 1) (2 − 3x) = x² − 1
(x + 1) (2 − 3x) = (x + 1) (x − 1)
(x + 1) (2 − 3x) − (x + 1) (x − 1) = 0
(x + 1) [(2 − 3x) − (x − 1)] = 0
(x + 1) (3 − 4x) = 0
3
x + 1 = 0 ou 3 − 4x = 0 soit x = −1 ou x =
4
Exemple 3 : utilisation du produit en croix.

( x +1)
2 x −1
équivaut à 3 × ( 2 x − 1) = 4 × ( x +1) soit 6x − 3 = 4x + 4
=
3 4 7
2x = 7 donc x =
2

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Exemple 4 : utilisation d’une réduction au même dénominateur.
x x +1 5 − 2x
− = 2x -
2 3 4
On met chaque terme sur 12, ce qui équivaut à :
6x 4 ( x + 1) 24 x 3(5 − 2 x )
− = −
12 12 12 12
En multipliant les deux membres de l’équation par 12, on a :
11
6x − 4x − 4 = 24x − 15 + 6x, ce qui équivaut à −28x = −11 donc x =
28
Une équation-produit est une équation où l’un des deux membres est nul et
l’autre est un produit, du type ab = 0. L’équation revient à résoudre a = 0 ou
b = 0.

Une équation-quotient est une équation où l’un des membres est nul et l’autre
est une fraction. Un quotient est nul si et seulement si son numérateur est nul et
a
son dénominateur non nul, c’est-à-dire : = 0 ⇔ a = 0 et b ≠ 0 .
b
Les mécanismes de résolution d’une inéquation sont les mêmes que pour
résoudre une équation sauf en phase finale où s’applique une règle très
importante  : dans une inégalité, multiplier ou diviser par un nombre négatif
change l’ordre de cette inégalité.

►► Puissances et racines carrées


L’écriture scientifique d’un nombre comporte un seul chiffre non nul devant la
virgule, en produit avec une puissance de 10. Exemple : 1,5 × 109.

Le PGCD (Plus Grand Commun Diviseur) est le produit des facteurs communs
aux deux nombres, affectés chacun de l’exposant le plus petit.

Le PPCM (Plus Petit Commun Multiple) est le produit des facteurs communs
aux deux nombres, affectés de l’exposant le plus grand, et des facteurs non
communs, également affectés de l’exposant le plus grand si le cas se présente.
La détermination du PGCD ou du PPCM de deux nombres peut être faite en
utilisant la décomposition en produit de nombres premiers.

Les racines carrées interviennent souvent dans des calculs liés aux identités
remarquables ou dans des résolutions d’équations et d’inéquations, parfois

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aussi en géométrie lorsque le théorème de Pythagore est mis en jeu.

Les propriétés de base des racines carrées sont :

( a)
2
=a

a× b =ab
a a
=
b b

►► Résolution de systèmes d’équations à deux inconnues


Il y a trois méthodes pour résoudre un système d’équations à deux inconnues :
•  la combinaison linéaire (ou addition) ;
•  la substitution ;
•  la comparaison.

Suivant le cas, chacune peut être utilisée pour une résolution plus facile.

Exemple 1 : résolution d’un système par combinaison linéaire :

 x + 4 y x + 4y =3
 (×2) 
y 2 → 6 x − 4 y =
3 x − 2= 4
1
Par addition membre à membre, on a : 7x = 7 soit x = 1 et y =
2
Exemple 2 : résolution du système par substitution :

x =1
x + 4y = 3 x = 3− 4y x = 3− 4y x =3− 4y 
     1
3 x − 2 y =2 3 (3 − 4 y ) − 2 y =
2 9 − 12 y − 2 y =
2 −14 y =
−7  y = −
 2
Exemple 3 : résolution d’un système par comparaison :

y =−2 x − 3  −2 x − 3 =
3 x + 2 −5 x =5 x =−1
   
 y =+
3x 2  y =+3x 2  y =+
3x 2  y =
−1

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►► Résolution d’une équation ou inéquation du second degré
Un polynôme du second degré a une expression de la forme ax² + bx + c.
Le signe de son discriminant ∆ (∆ = b² − 4ac) détermine le nombre de racines
possibles :
−b + ∆ −b − ∆
Si ∆ > 0, le polynôme admet deux racines, x1 = et x 2 = .
2a 2a
b
Si ∆ = 0, le polynôme admet une racine double x = − .
2a
Si ∆ < 0, alors le polynôme n’admet aucune racine.

Ainsi, un polynôme du second degré peut s’écrire sous trois formes. La forme
développée : ax² + bx + c, canonique : a (x − α)² + β ou factorisée : a (x − x1)(x − x2)
si les deux racines existent. Dans le cas d’une racine double, la forme factorisée
sera : a (x − x0)2.

Résoudre l’équation du second degré ax² + bx + c = 0 revient à trouver, si elles


existent, les racines de ce polynôme qui sont les solutions de cette équation. Pour
résoudre une inéquation du second degré, il suffit d’utiliser la règle suivante : le
polynôme a le signe de son coefficient a à l’extérieur des racines.

►► Moyenne et suites arithmétiques

Somme des termes


Moyenne arithmétique :
Nombre de termes
N (N + 1)
Somme des N premiers entiers naturels : SN =
2

Suite arithmétique : définie par la relation Un+1 = Un + r (r = raison), ∀ n ∈ N

Formule à retenir : Um = Up + (m – p) × r

Si le terme initial est U0, alors Um = U0 + (m – 0) × r = U0 + m × r


Si le terme initial est U1, alors Um = U1 + (m – 1) × r

N (Uinitial + Ufinal )
Somme de N termes d’une suite arithmétique : SN =
2

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Suite géométrique : définie par la relation Un+1 = Un + q (q = raison), ∀ n ∈ N

Formule à retenir : Um = Up × qm − p

1− q N
Somme de N termes d’une suite géométrique : SN = Uinitial (premier terme) ×
1− q

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2 Géométrie

►► Symétrie axiale

Le point M a pour symétrique le point M’ par rapport à l’axe (∆).


( )
S∆
M  → M'

►► Symétrie centrale

Le point M a pour symétrique le point M’ par rapport au point O.


Le point N a pour symétrique le point N’ par rapport au point O.
S(O)
M  → M'
S(O)
N  → N'

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►► Propriétés des parallélogrammes
Pour qu’un quadrilatère soit un parallélogramme, il faut :

- Qu’il ait ses côtés opposés parallèles et égaux


Ou
- Que ses diagonales se coupent en leur milieu
Ou
- Que ses côtés soient parallèles deux à deux

Le losange, le carré et le rectangle sont donc des parallélogrammes particuliers :

Un parallélogramme qui a ses quatre côtés égaux est un losange. De plus, un


losange a des diagonales perpendiculaires en leur milieu.

Un losange qui possède un angle droit ou des diagonales de même longueur est
un carré.

Un parallélogramme qui possède un angle droit est un rectangle. De plus, un


rectangle a des diagonales de même longueur, comme le carré.

►► Théorème de Thalès et sa réciproque


La propriété du théorème de Thalès permet de calculer la mesure d’une longueur
manquante.

Soient deux droites (D) et (D’) sécantes en O.


Soient M et N deux points de (D) distincts de O.
Soient K et L deux points de (D’) distincts de O.
OM OK MK
Si les droites (MK) et (NL) sont parallèles, alors = = =k
ON OL NL
(k est le coefficient de proportionnalité des longueurs, aussi appelé coefficient
d’agrandissement ou de réduction.)

La réciproque de Thalès permet de démontrer ou de vérifier si deux droites sont


parallèles ou non.

Soient deux droites (D) et (D’) sécantes en O.


Soient M et N deux points de (D) distincts de O.

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Soient K et L deux points de (D’) distincts de O.
OM OK
Si = et si les points O, N, M et les points O, L, K sont alignés dans le
ON OL
même ordre, alors les droites (NL) et (MK) sont parallèles.

►► Théorème de Pythagore et sa réciproque


Le théorème de Pythagore permet de calculer la mesure d’un côté du triangle
rectangle, connaissant les deux autres.

Dans un triangle rectangle, le carré de la longueur de l’hypoténuse est égal à la


somme des carrés des mesures des deux autres côtés.

Le triangle ABC est rectangle en A, donc BC² = AB² + AC².

La réciproque de Pythagore permet de prouver ou de vérifier si un triangle, dont


on connaît les mesures des trois côtés, est rectangle ou non.

Le triangle ABC est rectangle en A si BC² = AC² + AB².

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Fiche détachable
Les essentiels
des aptitudes au
raisonnement logique

1 Raisonnement

►► La proposition contraposée
Si l’on se donne une implication de type « A => B », on appelle contraposée de
cette implication l’implication  « non-B => non-A ». Ces deux implications sont
équivalentes, c’est-à-dire que l’on peut remplacer l’une par l’autre si besoin dans
un exercice.

►► Les connecteurs logiques « ou » et « et »


Le connecteur « et » : la proposition « A et B » est vrai si et seulement si « A est
vrai » et « B est vrai » simultanément.

Le connecteur « ou » : la proposition « A ou B » est vraie si soit A est vrai, soit B est
vrai, soit les deux sont vrais.

►► Questions de placements, de relation d’ordre

a) Le tableau simple

Une première méthode pour résoudre les exercices de placements et de relation


d’ordre (ceux qui ne sont pas trop compliqués) consiste à s’aider simplement
d’un tableau que l’on complète progressivement à l’aide de l’énoncé. On essaye,
pour chaque information du texte, de mettre une information dans le tableau.
On fera un tableau avec les noms, et une colonne par caractéristique.

b) Le tableau complet

Pour des cas plus complexes, on peut utiliser une autre forme de tableau,

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particulièrement utile si l’énoncé comporte beaucoup de négations, qui sont
difficiles à noter dans un tableau simple et s’il y a un nombre plus importants
d’objets, par exemple 4 ou 5 personnes.

Le tableau complet consiste en un tableau assez semblable au tableau simple,


sauf que l’on va séparer chaque colonne de caractéristiques en autant de colonnes
que de valeurs possibles à la caractéristique. Dans chacune de ces colonnes, on
mettra une croix si la valeur n’est pas prise par un objet et un rond si la valeur
est prise.

►► Diagrammes de Venn
Ils sont utiles pour les cas où les objets peuvent avoir plusieurs caractéristiques.

Exemple de diagramme :

Ce schéma se lit ainsi : dans la partie « x » se trouvent les individus qui n’aiment
que les pommes. Dans la partie « y » ceux qui aiment les pommes et les tomates,
mais pas le poisson. Dans la partie « z » ceux qui aiment les trois et enfin dans
la partie « h », à l’extérieur des trois cercles, se trouvent ceux qui ne sont jamais
contents.

Le but du jeu est de remplir complètement ce schéma avec des nombres à la place
des inconnues. Il va falloir jongler, d’une part avec les informations que l’on peut
placer directement sur le schéma, d’autre part avec les équations que l’on peut
écrire grâce au schéma, afin de trouver les inconnues.

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►► Les questions de calendrier
Dans ce type de questions, on vous demande en général de déterminer à quel
jour de la semaine correspond un certain jour d’une certaine année. Voici les
principes à retenir :

- Chaque fois que l’on avance de 7 jours, on est revenu au point de départ.

- Une année non bissextile compte 365 jours, c’est-à-dire 52 semaines et 1 jour.
Chaque année qui passe avance donc une date donnée d’un jour de la semaine.

- Une année bissextile compte 366 jours, et fait donc avancer de deux jours par
an une date donnée. Les années bissextiles sont les années multiples de 4, sauf
les multiples de 100, qui ne sont pas bissextiles, et les multiples de 400, qui sont
bissextiles.

- Les mois qui comptent 31 jours ont 3 jours qui reviennent 5 fois, et ceux de
30 jours n’en ont que 2.

►► Les intrus, les séries à compléter


Dans les séries basées sur le sens des mots, il faut repérer un thème commun aux
mots (plantes, animaux, moyens de déplacements, synonymes, …).

Dans les séries où le sens des mots n’est pas nécessairement important, on
s’intéresse au placement des lettres, à leur nombre, à leur type. Lorsque l’on ne
remarque rien sur le sens des mots, il faut être attentif à ce type de logique.

Attention, dans un grand nombre d’exercices, les accentuations ne « comptent


pas » : un « e », un « é » ou un « è » sont considérés en général comme une même
lettre.

Enfin, il existe un autre type de questions dont il faut connaître l’astuce  : les
exercices de raisonnement portant sur le nombre d’occurrences d’une certaine
lettre ou sur la position d’une lettre dans une phrase sont basés sur le principe
qu’il faut prendre en compte la réponse dans le compte.

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2 Logique

►► Logiques alphabétiques
Logiques individuelles :

Chaque groupe de lettres possède sa propre logique, indépendamment des


autres groupes de la série.

•  Répétition de lettres.
•  Suite de lettres : les lettres se suivent dans l’ordre alphabétique.
•  Saut de lettres avec écart constant : les lettres se suivent avec des rangs
d’écarts dans l’alphabet dans chaque groupe de la série.
•  Saut de lettres avec écart croissant ou décroissant.
•  Somme des rangs des lettres : la somme peut être constante, croissante ou
décroissante.
•  Produit des rangs des lettres.

Logiques d’ensemble :

Il faut considérer l’ensemble des cinq groupes de lettres.

•  Déplacement de lettre.
•  Suite de lettres : dans l’ordre alphabétique ou dans l’ordre inverse.
•  Suite de lettres avec alternance de position à l’horizontal.
•  Suite de lettres avec alternance à la verticale (zigzag).
•  Saut de lettre avec écart constant, croissant ou décroissant.
•  Voyelle unique : au sein de chaque groupe de lettres, une voyelle ou la même
voyelle est présente (les deux autres lettres sont des consonnes). Attention,
vérifiez bien avant qu’il n’y a pas une autre logique qui pourrait supplanter
celle-ci.

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►► Logiques numériques
•  Le même chiffre est présent dans chaque groupe de la série.
•  Deux chiffres se suivent dans chaque groupe de la série.
•  Un nombre premier est présent dans chaque groupe de la série.
•  Chaque groupe est un multiple de 2, 3, 4, 5, 9 ou 11 (règles de divisibilité à
apprendre ou à revoir dans le cours de mathématiques)
•  Chaque groupe est un carré ou un cube.
•  Dans chaque groupe de la série, chaque chiffre ou chaque nombre est précédé
ou suivi de son carré ou de son cube.
•  La somme des chiffres de chaque groupe est constante, croissante ou
décroissante.
•  Dans chaque groupe, chaque chiffre ou nombre est précédé ou suivi par son
double ou par la somme des autres chiffres (parfois par leur produit).
•  La somme des deux premiers chiffres est égale à celle des chiffres suivants.
•  Le produit des chiffres de chaque groupe est constant, croissant ou décroissant.

►► Logiques spatiales
Les figures proposées peuvent mettre en jeu les logiques précédemment citées
en logique alphabétique et numérique. Il y a aussi des logiques purement
spatiales telles que :

•  Le mouvement à l’intérieur des carrés : oscillations haut/bas ou droite/gauche.


•  La rotation dans le sens des aiguilles d’une montre ou en sens inverse.
•  Le nombre de côtés des figures dessinées.
•  L’alternance des couleurs «blanc» et «noir».
•  Le nombre de bâtonnets qui composent certaines lettres : A(3), M(4), L(2), I(1).

►► Carrés des chiffres de 1 à 20

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 4 9 16 25 36 49 64 81 100

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
121 144 169 196 225 256 289 324 361 400

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►► Cubes des chiffres de 1 à 20
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 8 27 64 125 216 343 512 729 1000

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
1331 1728 2197 2744 3375 4096 4913 5832 6859 8000

►► 20 premiers nombres premiers


2 3 5 7 11 13 17 19 23 29
31 37 41 43 47 53 59 61 67 71

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