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seoneTs 4e / ant ERD 4¢ / PRIERE Ce eae aac rer er Creat cee a eet Cmte gues ena eeepc ie) a rege egiae Ce ec ote te Tn teeter trererus i is ietrgn tant caer nsimaieenent : Titre ihe coun inc dD Cotes dhen er ac ecrrner teeters th Eire ee iment tice RU a ate neuter atversrrr tragey Gide erin ater av erene mit oe eee ee ere ee cctatns RI atetete act eto ci Do ise teeta teyeeets atch eaiicn Dore anit eg teiterra Wie crt Re orth ue eee Ir Bite Welch i etewete Creer Siero can iene ereyr ns SSeS eye me ate cue nent Oc ore cererererien a rebate erie Fenian eter ete trie tene eter tan trae hore Toe oe ete th encanta Be erent fio Aen cons | GREGG BRADEN auteur a succas de : Le code Dieu et L'effet Isate apes ea, ‘een ect ‘Sie etnapicenatene iy nse Sine Rec est p pte ie pg ome ‘Sree aeDpmt deelrse ct doricco acne Sree npn enCine Scores da Canat pt renteivety ramen cfm onan PAEME}pseae ac Eateremat dicot acinar asin ‘la matin sane armies sen Gs Std a sonra ann spomaensio2 Masurmome a3 Cosues Table des matiéres Introduction . ix Chapitre 1: Le premier secret : Notre art perdu de la prite Chapitre 2 : Le deuxidnie secret : a souffrance est le guide, Ia sagesse est la lego. Chapitre 3 : Le troisiéme secret La bénédiction est la délivrance Chapitre 4: Le quatriéme secret : La beaut est ce qui transforme Chapitre 5 : Le cinguiéme secret : Cxéer vos propres prigres [Notes de fin de texte A propos de auteur... Georets de Cart perdu dela pritve Par le langage de la poesie, Rumi et saint Frangois expriment une notion qui se situe au-dela dle Texperience évidente de notre univers quotidien. ‘Sexprimant dans les termes utiisés & leur époque, ilsnous rappellent ceque les Anciens nommaient la plus grande force de Univers — le pouvoir quinous ‘unitau cosmos. Aujourd’hui, nous reconnaissons ce pouvoir, sous forme de « prigre » Précisant sa pen- sée, saint Francois simplement dit: « Le résultat de Ja priere est la vie». La pritre nous apporte la vie, dlitil car elle « irigue la terre et le cceur » Le pont vers notre passé x Laconnaissance est le pont qui nous rattache & tous ceux qui nous ont prévédés. De civilisation en Civilisation et de vieen vie, nous ajoutons aux histo res individuelles qui deviennent notre histoire col- lective, Peu importe la manigre avec laquelle nous préservons les informations du passé, les paroles de ces récits ne sont pas beaucoup plus que des «données », jusqu’ ce que nous leur attribuions tune signification, Cest la fagon dont nous appli- quons nos connaissances & notre passé qui devient la sagesse de notre présent. Par exemple, pendant ces millers années, nos prédécesseurs ont préserve le savoir de la pritre, son mode de fonctionnement, et la fagon dont nous ‘pouvons utiliser dans notre vie. Dans des temples aigantesques et des tombesdérobées ax regards 2 travers un langage et ces coutumes qui ont tres peut chang depuis plus de 5000 ans, nos ancetres Cont preserva pissante matrise de a prise. Mais ine faut pas chercher ce secret dans les paroles des prires elles-mémes, out comme a puissance un programme informatique vaut beascoup pls que son langage de programmation,nows devons creu- ser plus profondément pour réaliser le véritable pouvoir que nous serve la prise Crest peutétre précisément ce pouvoir que le rnystique Georges Gurl a decouvert en résultat cfane vie consacréechercher a wert. Apres avoir passé ces années larecherche danciens indices qui famenérent dun temple aun village et d'un maitre aun autre, ila fini parse retrouver dans un monas- tere secret issimalé dans es montagnes dia Moyen- rien. Acetendrotun grand maitre iia oer ls ‘mots dencouragement qui ont donné une valeur a saquéte « Vous venez maintenant de découvrir les conditions pa esqueles le césir ce votre coeur peut leven la ealit de votre dire,» Jene pewxmempe cher de croireque a pre ait partie des conditions aque Gurdje a découverte. Pour déclencher en nows ce que saint Fransois a appelé les «forces magnifiques et sauvages ct découvrir les conditions qui concrtisent le clésir de notre coeur, nous devons comprendre notre rela tion ave nous-méme, ave notre monde, avec Introduction xi xii Grecrets de Lan pore de bo prove Dieu, Par les mots de notre passé, on nous apporte Tes connaissances nécessaires pour accomplir cela. Dans son livre, Le prophéte, Kahlil Gibran nous rap- ppelle quion ne peut pas nous enseigner des choses {que Fon connait dé, « Nul homme ne peut ous neler quoi que ce soit qu ne sommeile dj dans Vaube de votre connaissance», céclare-til Il paratt tres logique que nous tenions dja caché en nous le pouvoir de com- ‘muniquer avee la force responsable de notre exis- tence! Mais pour y arriver, il nous faut découvrir qui nous sommes omiment, Les deux questions universelles: On a déja demande a fanthropologue pionnier Louis Leakey, pourquoi son travail. qui consstait ‘découvrir la preuve la plus ancienne de Texistence ‘humaine, était si important Ila répondu: « Snows ne comprenons pas qui nous sommes et dot nous ‘vers, ene pense pas que nous puissons vraiment avancet» Je crois quily a beaucoup de vrai dans ces paroles de Leakey ~ tellement que la majeure partie ema vieadukea tounéastour demagqudtedusavcie denous-mémes, de qui nous sommes et comment connaissance de note passé peut nous der aétre de ‘meilleurs personnes, et créer un monde meilleur A tlexception de VAntarctique, ma recherche dans le mystre de notre passé mia conduit sur chaque continent de la planéte. Dimmenses cités Introduction comme Le Caite et Bangkok a des villages éloignés du Pérou et de la Bolivie, des anciens monastéxes des montagnes himalayennes du Tibet aux tem- ples hindous du Népal, pendant la période oi fai 6t6 confronté & chaque culture, un seul theme a ‘emerge les étres humains de ce monde sont préts a vivre quelque chase de plus que la souffrance et incertituee qui ont défini leur vie pendant une si grande partie du 20" sel. Ils sont préts pour la paix et la promesse d'un meilleur lendemain, Aussi différentes que nos cultures et nos fagons de vivre puissent paraitre de lextérieur, derridre les apparences, nous cherchons tous la _méme chose — un pays que nous puissions habi- ter en toute fierté, des moyens de pourvoir aux besoins de nos familles, et un meilleur avenir pour nous-memes et pour nos enfants. Parallle- ‘ment, des gens de toutes les cultures me posent constamment deux questions, soit directement ou par lintermédiaire de traducteurs, La premiére est simplement : « Quiest-ce qui arrive a notre monde ? » La deuxieme est: « Que pouvons-nous faire pour améliorer les choses ?» Les réponses aux deux questions paraissent étre tissées dans une simple conception qui lie les traditions modernes de a priére avec les plus anciennes at les plus cheres traditions spirituelles de notre passé. xii Secrets ke Cart perdu de ba pridve xiv aie ILy a quatre cents ans, dans les plateaux éle- ves du Sud-ouest américain, les gardiens de Ia grande sagesse des familles Navajo ont été mis epreuve par la terre, la nature, et les tribus envi- ronnantes. A cause des situations extrémes que la sécheresse, la chaleur intense et la disette ont ccréées dans leur société, les Navajos se sont rendu comple quiils devaient harnacher la puissance de leur souffrance intériewre pour endurer les rudes conditions de leur monde extérieur. Cétaitce qu'il leur fallait apprendre pour survivre. Reconnaissant que les épreuves de la vie les avaient poussés dans les profondeurs de leurs plus ‘grandes souffrances, ils ont aussi découvert que les _mémes épreuvesleuravaient révélé leurs plus grandes forces, Pour assurer leur survie, ils ont di se plonger dans les dfs de la vie, sans se perdre dans ces exp&- riences. Il eur a fallu trouver un « point dancrage » cen ewemémes — une croyance qui leur procurait la force intérieure nécessaire pour endurer leurs épreu- vves ~ ainsi que assurance de jours meilleurs, De ce lieu de pouvoir, ils ont acquis la confiance nécessaire pour prendre des risques, transformer leur vie, etdon- rerun sens.@ leur univers. Introduction De nos jours, nos vies ne sont peu-étre pas si Aifferentes de celles de ces braves individus gut ‘ont parcouru les hauts plateaux désertiques du suc ‘ouest américain, plusieurs sitles avant la création Ge notre pays. Meme sile paysage set modifi et que les circonstances ont change, nous nous trou vons encore dans des situations qui ébranent les fondations de nos eroyances, éprouvent les limi- tes de nos sensiblités et nous mettent au defi de nous élever au-dessus de ce qui nous blesse. Dans tun monde que beaucoup décrivent comme « bat= tant de Taile », ponctué par des acts insensés de haine, un nombre record de relations ratées, des foyers brisé, et des conditions qui menacent la survie de sociétés entitres, nous devons relever le defi de trouver un moyen de vivre chaque jour dans Ia pai. la joie tle sens de ordre. ‘Ave une loquencecaractéristique cea sagesse ancienne, les traditions Navajo derivent une fagon de voir la vie qui place la responsabilité de note bonheur ou denotre souffrance entgrement sur nos pauls, Une pritre a été préservée sous le vocable de Pre de la eau; le choix exact des termes varie de document & document, et de récit a cit néan- moins, lest possible de communiquer essence de cette prire en trois lignes concises. En seulement 20 mots, les Anciens Navajos communiquent ne ssagesse raffinée, nous rappelant le lien entre nos xv xvi Gecrels die Vand peretc le ba preeve univers intérieur et extérieur, apport que la science ‘moderne na reconnu que tout récemment. Cette priere est composée de trois concepts jcha- {que phrase présentant une vision de notre pouvoir cde modifier la chimie de notre corps pour influen- cer les possibilités quantiques de notre monde. Dans leur forme la plus simple, les paroles de la pritre parlent delles-mémes, Les Navahos disent « Nizho- nigoo bil ina », des mots qui se tracuisent de pres par La Beauté avec laquelle tu vis, La beauté par laquelle tu vis, {ha beauté sur laquelle fu fondes tavie? A travers les mots d'un auteur oublié il y a bien longtemps, la simplicité de cette priere nous redonne de lespoir, alors que tout le reste semble avoir échous. Mais la Priéve de la beauté est beau- coup plus que de simples mots. Dans sa simplicité ‘repose la solution de Tun des plus grands mystt- res de I"humanité: comment pouvons-nous sur vivre aux souffrances de la vie ? Plutot que dene prendre aucun risque et digprouver de la répu- sgnance a vivre des situations qui rendent chaque journée significative, Ie pouvoir de la beauté et de la prigre nous permet daccéder directement a notre expérience, sachant que toutes nos sout- frances ne sont que temporaires. Par la priére de la beaut, Ie peuple Navajo a, depuis longtemps, trouvé force, confort, et moyen de traiter avec les souffrances de notre monde, Quels secrets des traditions comme celles des Navahos du Sud-ouest américain, celles des m nes et des religieuses du Tibet, ou dautres encore, ontelles su préserver, alors qu'une grande partie du monde a dévie de notre relation avec la terre, avec chacun dientre nous, et méme avee un plus grand pouvoir ? Quelle est cette sagesse quills connaissaient déja a leur époque, qui pourrait nous aider a devenir de meilleures personnes afin dle créer un meilleur monde que le ndtee ? Souttrance, bénédiction, beauté et priére jimulée dans la connaissance de nos pré- décesseurs, nous découvrons la sagesse qui donne du pouvoira nos pridres pour la guérison et la paix. Des écrits anciens des gnostiques et des esséniens, jusquiauxtracitions indigenes 2 travers les Ameériques, ‘on reconnait que la soutfrance, la benédiction, et a beauté sont les clefs pour survivre a nos plus ‘grandes épreuves. La pritre est le langage qui nous permet d/appliquer les lecons de nos experiences aux situations de notre vie, De ce point de vue, la «sagesse» et la « sout- france » sont deux extrémes de la méme expérience. Elles sont Ie commencement et la fin d'un méme Introduction xvii Geerete de Cart perdu de la priere xvii cycle. La souffrance est notre sentiment initial, notre réaction instinctivea la perte, la déception, ou a une nouvelle qui nous émeut et nous bouleverse. Lasagesse est expression de rémission de notre douleur, Lorsque nous découvrons de nouvel les significations aux experiences douloureuses, nous transformons notre douleur en sagesse. La benédiction, la beauté et la pridre sont les outils de notre changement, Te révérend Samuel Shoemaker, visionnaire chrétien du vingtitme sigcle, a décrit en une simple phrase poétique ~ bien plus complexe quelle ne le parait ~e pouvoir que posséde la pritre pour créer des changements : «Tl est pos sible que la priére ne change pas les choses pour ‘vous, ditil, mais il est certain qu’elle vous change pour les choses, » Méme sill nous est impossi- ble de reculer dans Je temps pour annuler la principale raison de notre douleur, nous avons le pouvoir de transformer notre perception de Ja perte d'etres chers, de nos émotions face aux promesses brisées, et des déceptions de la vie. Ce faisant, nous ouvrons la porte pour avan- cer résolument vers la guérison des souvenirs, ‘meme les plus douloureux. ‘Si nous ne comprenons pas la relation entre la sagesse et la souffrance, notre endurance de la douleur peut paraitre insensée — méme cruelle ~ et peut se continuer, 6tant donné que le cycle Introduction de la douleur demeure ouvert. Mais comment Pouvons-nous nous retirer de la douleur de la vie assez longtemps pour trouver la sagesse dans nos expériences ? Quand nous sommes déstabilisés par une perte, une confiance trahie, ‘ou une trahison impensable quelques heures ow quelques instants plus t6t, comment pouvons- ‘nous nous réfugier de nos émotions assez long- temps pour pouvoir ressentir quelque chose dfautre ? Cest la que survient le pouvoir de la enédiction, La bénédiction est le soulagement Lemot « bénédiction » est lesecret ancien quit nous soulage de la blessure de la vie assez long- temps pour la remplacer par un autre sentiment. ‘Quand nous bénissons les gens ou les choses qui nous ont blessé, nous suspencons temporaire- ‘ment le cycle de la douleur, Que cette suspension dure une nanoseconde ou une journée entizre ne fait pas de différence. Quel que soit le laps de temps, durant la bénédiction une porte souvre our que nous commencions notre guérison et continisions notte vie. Ce qui estessentiel est que, pendant un certain temps, nous soyons liberés de notre douleur pendant une période assez longue Pour permettre a quelque chose dautre dentrer xix Se Xx crets oe Cort porda ce la prisre dans notre caeur et dans notre esprit. Ce quelque chose est le pouvoir de la « beauté » La beauté est ce qui transforme Les traditions les plus anciennes et les plus sacrées nous rappellent qu'il y a de la beauté dans toutes choses, indépendamment de notre facon de les interpréter dans notre vie quoti- dienne, La beauté est déja créée, et est toujours présente, Alors que nous pouvons modifier ce ‘qui nous entoure, créer de nouvelles relations, et nous déplacer vers de nouveaux liewx pour plaire a nos idées toujours changeantes d’équili- bre et d’harmonie, les composantes de base qui habitent une telle beauté sont dja présentes. Au-dela de la gratitude pour ce qui est sim- plement agréable a nos yeux, les traditions de la sagesse décrivent la beauté comme une expé- rience qui touche aussi notre coeur, notre esprit et notre ame, Par notre habilelé a percevoir la beauté dans les « plus misérables » moments de la vie, nous pouvons nous élever assez longtemps pour donner une nouvelle signification a notre souffrance. Ainsi, a beauté est un déclencheur {qui nous lance dans une nouvelle perspective. Mais la clef, ’est que cette beauté semble endor- ie jusqu’a ce que nous lui portions attention, Introduction La beauté ne sfveille que lorsque nous Vinvitons dans notre vie, ‘Notre mode de priéte, disparu ‘Nous vivons dans un univers dexperiences ‘ui defientnos sensblités et nous poussent vers les limites dece que nous pouvons accepter en tant que personnesrationnolles etaimantes,Devantla guczre ct le gnocide au-dela de nos frontiéres, et la ane ‘pasée sur nos différences dans nos propres commi- ‘naulés, comment pouvons-nous ressentir des émo- tions comme a paixet la guérison ? Manifestement, ‘nous devons trouver un moyen de briser le cycle de Ja douleur-soutfrance-colér-haine si nous voulons transcender nos canditions de vie. Dans le langage de leur époque, es anciennes traditions nous ont Iégué des instructions préci- ses pour faire exactement cela !Leurs paroles nous rappellent que la «vie » nest rien de plus, ni rien de moins, qu’un miroir de ce que nous sommes ovens inérieurement. La clef pout faire exp rience, dans notre vie, dela beauté, tout comme de ladouleur repose uniquement dans notre habilet@& devenir ces qualité, chaque moment de chaque jour Une masse granissante de preuves scientifiques accordent de plus en plus de créclbilite une telle sagest, et are puissant que joue chocun de nous x Grecrets de Cart percta de bs pritre pour contribuer a la guérison ou a la souffrance de notre monde, Vers la fin du 20¢sigcle, des expériences ont ‘confirmé que nous sommes baignés dans un champ dlenergie qui nous rattache tous aux événements de notre monde. Attribuant des noms divers & ce champ «énergie, allant de 'Hologramme Quantique a Esprit de Dieu, la recherche a démontré que cest cette énergie qui transporte Jes croyances et les priéres qui sont créées en nous, vers le monde autour de nous. Autant la science que la tradition ancienne suggerent la méme chose : nous devons incarner dans notre vie les memes conditions que nous souhaitons ‘expérimenter dans notre monde. Le moyen précis, pour accomplir cola se trouve dans les instructions pour Vart pert de a priéve, caché dans certains des liewx qui sont toujours, aujourd'hui, les plus iso- les et les plus éloignés sur notre terre. ‘Au printemps 1998, j'ai eu I'honneur de faire office de facilitateur dans un pelerinage dle 22 jours, dans les monastéres du Tibet cen- tral, pour trouver des preuves d'une priere ancienne et oubliée — le langage qui parle au Champ qui unit toutes choses. Les moines et les religicuses qui vivent a cet endroit ont commu- niqué les instructions pour un art de la priere cen grande partie perdu au profit de !Occident, prds les révisions de la Bible, lors de la naissance de Mglise chrétienne, au quatritmesidcle, Pré- servé depuis des sitcles dans les textes et les tra- ditions des habitants des hauteurs dur monde, fart perdi de la priere necomporte ni mots ni expres- sions extérieures lest uniquement fond sur le sentiment. Plas précisément il nous invite & nous sentir comme si notre pritre avait dja été exaucte, plu- t9t que davoir Fimpression tre impuissants ct indigents en demandant de Vaide & une source supérieure, Ces derniéres années, des études ont clomontré que cest la veritable qualité de senti- ment qui, de fait, « parle » au Champ qui nous ‘unt au monde, Pardes prieres fonds sr lesen timent, nous nous donnons le pouvoir de prendre parta la guerison de notre vie et denos relations, aussi bien que de nos corps et de notze monde. Pour agir comme les anges... Dans lutilisation de ce mode de prive,laclef est de reconnaitre le pouvoir caché de la beaute, de la benediction, cela sagesse et de la douleur. Chacune elles joue un réle nécessaire puisqu‘lle fait partie un plus grand cycle qui nous permet de ressenti, apprendre, de soulager, et de transcender les plus grandes douleurs dela vie.Dansles motsd'unscribe anonyme rapportant les enseignements de Jésus, ily a prds de 2000ans, il nous est rappelé que le Introduction ai pouvoir cle transformer notre monde, de meme que tous les obstacles qui nous séparent cle ce pouvoir, vit en nous. Cet auteur affirme tout simplement «La chose la plus difficile de toutes (pour un etre humain) c'est de penser les pens ct dagir comme le font les anges» La priere est le langage de Dieu et des anges. ‘Crest aussi le langage qui nous a été donné pour guérir les souffrances de la vie avec sagesse, Deauté, et grice. Que nous apprenions le pou- voir de la priere par lInternet aujourd'hui, ou sur un parchemin du siécle premier, le message demeure le méme. Le plus grand défi de notre vie, cest peutétre daccepter notre habileté a uti xxiv. Tiser un tel langage universel. Mais il ne faut pas oublier que cest la source de notre plus grande force. Quand nous savons, hors de tout doute, | ‘que nous parlons dé le langage du sentiment de la prigre, nous éveillons cette partie de nous qui re peut jamais étre volée ou perdue, ni nous étre retirée, Cest le secret de art perdu de la priere, ) s des anges. — Gregg Braden Taos, Nouveau-Mexique ifs aie CITA LE PREMIER SECRET : NOTRE ART PERDU DE LA PRIERE eee ee eae Uyeda terete eae ct ee = Salinte Cathorine de sierine Teer reer areca NO rr cir Oe ce Gris Be tes rrr ncn Ct re Oe ete (cron Grecrets cle Cart porate da les pritre La attribuant differents noms, variant de la ‘Toile de la création 4 Esprit de Dieu, les tradi- tions anciennes connaissaient lexistence de cette présence Ils savaient aussi comment lappliquer dans leurs vies. Dans le langage de leur Epoque, ils ont laissé des instructions leurs successeurs, décrivant comment nous pouvons utiliser cette force invisible pour guérir nos corps et nos rela- tions, et apporter la paix dans le monde. Mainte- nant, nous savons que le langage réunit ces trois ‘éléments dans un mode « perdu » de priere. Mais contrairement aux prieres traditionnel les cont nous avons pu nous servir parle passé, dans cette technique de priére, les mots sont 2 absents. Elle se fonde sur le langage silencieux de lémotion humaine. Elle nous invite & ressen- tir de la gratitude et a reconnaitre la valeur de ce qui nous est offer, comme si nos préres énient dj exautes, Daprés les Anciens cette qualité de sentiment nous faisait accéder directement au pouvoir de la création: Tsprit de Dieu ‘Au 20°siécle, la science moderne a peut-ttre redécouvert Fesprit de Dieu en tant que champ énergie, different de toute autre forme déener- gic. Il semble quélle se situe partout et toujours, et quelle ait existe depuis le commencement des temps. Reconnu mondialement comme le pere de la physique quantique, Max Planck a déclaré que existence du Champ suggere qu'une intelligence Le premier secret : Notre art perdu de la priére exceptionnelle est responsable de notre monde physique. « Derriére cette force, nous devons pré- sumer existence d'un esprit conscient et intelli gent » Ta conclu en disant tout simplement: « Cet est la matrice de toute chose »!. Y référant par efautres termes comme : le Champ de Tunité, des études contemporaines ont démontré que la matrice dle Planck est, de fait, dotee d'intelligence. Tout comme les Anciens Font suggéré, le Champ réagit a femotion humaine ! Indépendamment du nom que nous lui attr bbuons, ou de la fagon dont la science et la religion le définissent, il est évident quill existe quelque chose — une force, un champ, une présence ~ qui agit comme un « grand aimant » qui nous attire 9 constamment les uns vers les autres, et nous rat- tache & une puissance supérieure, Connaissant Texistence d’une telle force, il nous parait tout 4 fait logique de pouvoir communiquer avec elle de {acon significative et utile dans notre vie. En fin de compte, nous découvrirons peut-étre que le méme pouvoir gui guérit nos plus profondes souffrances et crée la paix entre les nations détient la clef de notre survie comme espece, (On croit que le recensement réalisé & échelle mondiale en 2000 constitue, de mémoire «’homme, la comptabilisation la plus exacte de Histoire de notre monde, Parmi les statistiques incontestables que lenquete a revelées sur notre Le premier secret : Notre art perdu de la priere famille mondo, etprobablementYelémet le plus révelatcur ily atte impression presque tnivenelequilyaunbutnate preset ee que rows ne tomas pa sels Pies de 95 pour Sei ete ceay Osa ee fe oui gig (ae paneer es de Diu ba molns de sevice quegue chose serie, | cf mais beaucoup plus ce que ce « quelque chose » paver bla pulbeanesupércureer aguelistant | divalent le seres denature ya desl liers dannées ont aussi réponda a cette question. | Comme vous pouvez le deviner, on retroave le | langage qui nous rattache a Diew dans une expé- rience tés commune que nous partageons tous. Cest Yexpérience de nos sentiments et de nos | émotions. i Lorsque nous metions Faccent sur une cer taine quali de sentiment dans nos curs, nous Ltilisons en fait le mode de priére en grande partie oublié depuis les édits des textes bibli- «ques de quatrieme sitele dont on parle beaucoup ‘maintenant, La clef pour utiliser notre sentiment comme langage de pridre est simplement de com- prendre comment fonctionne la prire. Dans les Secrets he Cart poreluc de la prite sanctuaires les plus éloignés et les plus isolés, ‘encore sur Terre aujourd'hui — ceux que la civi- Hisation moderne a le moins perturbés —, nous écouvrons quelques-uns des exemples les mieux préservés de notre mode de communication avec cette présence en laquelle croient 95 pour cent dentre nous. Prier c'est ressentir ‘Ce que je venais juste dentendre me donnait le vertige. La froideur du plancher de pierres sous mes genoux avait pénétré, cause de I'humidite, les deux couches de vétements que je portais ce matin-la, Dans le Plateau tibetain, Yeté et V'hiver se croisent quotidiennement : 'été dans le plein soleil, en haute altitude; et ’hiver lorsque le soleil disparaissait derriére les sommets déchiquetés de Himalaya... ou derrigre les murs élevés du temple, comme ceux qui mentouraient, On aurait dit que rien ne separait ma peau et les pierres anciennes du plancher sous mes genoux; jétais pourtant incapable de partir. Cétait [a la raison pour laquelle favais invité 20 autres personnes & se joindre 8 moi dans un voyage qui nous avait ‘menés A mi-chemin autour du monde. Ce jour- 1a, nous nous sommes retrouvés dans certains des lieux de connaissance les plus éloignés, les plus isolés, les plus magnifiques, et les plus sacrés nf Premier secret : Notre art perdu de la priére qui restent encore sur Terre : les monastéres du Plateau tibétain, Pendant If jours, nous avions acclimaté nos corps a des altitudes de plus de 5000 metres au- dessus dur niveau de la mer. Nous avons traversé tune riviére glacée dans des péniches de bois taillées & la main. Nous avons été conduits pen- dant des heures, nous épiant les uns les autres aurdessus cle nos masques chirurgicaux ; ceux-ci servaient de filtres contre la poussitre qui flottait 4 travers les planches de notre vétuste autobus chinois. Meme sifautobus semblait aussi agé que les temples eux-mémes, notre traducteur mfavait assuré que ce rétait pas le cas ! Nous nous som -mes cramponnés aux sieges qui nousentouraient, 7 fet méme les uns aux autres. Nous nous sommes armés de courage au-dessus de ponts délavés et a travers des déserts sans route, nous avons 6té secouds de tous cOtés, tout cela simplement pour finir par nous retrouver 2 cet endroit, & ce ‘moment précis. Je songeais : Aujowrd’ hui, il nest pas question d'etre au chaud. Aujourd’ Tui, est une journée de réponses Jai concentré mon attention en regardant directement dans les yeux de homme superbe et sans age, assis en position de lotus devant moi Yabbé du monastire, Avec Taide de notre traduc- teur, je venais de lui poser la méme question que Jfavais posée a chaque moine eta chaque religieuse Seorets de Cart percta ele la priere que nous avions rencontrés pendant notre péle- rinage. « Quand nous vous voyons en train de prier, a-je commencé, que fites-vous ? Quand nous vous voyons vous harmoniser et chanter pendant If et 16 heures par jour, quand nous voyons de Vextérieur les cloches, les tambours, les gongs, les carillons, les gestes et les mantras, que Dous arvive-ilintérieurement ? » Alors que le traducteur nous communiquait la réponse cle Fabbé, fairessenti une puissante ondula fiona travers tout mon corps, etjesavais que cétait a raison de notre palerinage ici. « Vous nfavez jamais unos priéres »a-til épondu, «car on ne peut voir la priére.» Ajustant ses lourds vetements de laine sous ses pieds, labbéa continué: « Ce que vous avez vu, Cest ce que nous faisons pour ¢ dans nos corps. Le sentiment es apr La limpidité de Ia réponse de Yabbé ma étourcl. Ses paroles faisaient écho aux idées que les anciennes traditions gnostiques et chrétiennes avaient rapportéesil ya plus de 2000 ans. Dans les premieres traductions de I'Evangile selon saint Jean (par exemple chapitre 16, verset 24), nous sommes invités 8 donner da pouvoir & nos pribres en nous entowrant (sensation) dle nos désirs réalisé, tout comme Iavait suggéré Vabbé : « Demandez sans motif caché et soyez enfouré par votre réponse». Pour que nos prigres soient exaucées, nous devons transcender le doute qui accompagne souvent + le sentiment secrets cle Cart perdu dle La prcere la nature positive de notre désir, Suivant un bref enseignement sur le pouvoir de vaincre de telles polarités, les paroles de Jésus, rapportées dans la bibliotheque Nag Hammadi, nous rappellent que, lorsque nous agissons ainsi et ordonnons & la mon- tagne: « Montagne, bouge !», elle se déplacera? Sila sagesse était aussi constante, etce, sur d/aussi vastes périodes de temps, alors elle pourrait nous tre utile, méme aujourd'hui ! Uilisant un langage presque identique, autant fabbé que mes parche- ‘ins décrivaient une forme de priere largement oublige en Oceident, Les logons sacrées du passé La prigre est peuttre lune des experiences hhumaines es plus anciennes et les plus mystérieu- ses, Cest aussi une des plus personnelles. Méme avant que le mot priére napparaisse dans les pra- tiques spirituelles, les plus anciens registres des traditions chrétiennes et gnostiques se servaient de mots comme communion pour décrire notre habileté A communiquer avec les forces invisibles de Univers. La priere est unique a chaque étre qui en fait lexpérience. Certains estiment qu’ existe autant de facons différentes de prier que de gens qui prient ! ‘Aujourdhui, les chercheurs qui sintéressent Ala pridre moderne ont défini quatre grandes te et Le premier secret : Notre art perdu de la prigre categories qui, daprés eux, englobent nos nom- breuses fagons de prier. Sais ordre précis, ce sont: (I) les prigres familigres ou informelles; @ es priéres de demande ; 6) les priresrtueles ef (i) les pridres méditatives?. Diapres les cher- cheurs, quand nous prions, nous nous servons de Tun de ces quatre modes — ou d'une combi naison de ces modes. Aussi bonnes que puissent dre cesclescripions, et aussi effcace que puisse etre chacune de ces for- ‘mes de prove, cette list inclu pas un cinguiéme rode de priere, quia toujours existe. Celi, le «mode per», est une prize foncée simplement sur le sentiment, Putot que se baser sur un sentiment

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