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— Résumé En raison de leur simplicité de mise en cuvre ct de leur coat moins élévé, les essais de flexion sont souvent utlisés pour ta caractérisaion des Imatériaux fragtles qui se pretent mal aux essais de Am Cig the i Potions baron ad omits de ta matiére @ travers la section, sont diversement tollicitées. Cependant, ces essais basés sur la thé- ie dlasiique des postres som en felt diffciles & ‘anclyzer, surtout pour les matéviaus gui pré tine nan Tiaéarité marque aprde la phase que. Des coefficients font souvent affectés aux résulats des mesures de la contrainte la rupture afin de les rendre plus significatfs et de les rapprocher de celles mesurées par un essai de traction direce Des normes relatives & chaque matériau fixent les méthodes expertimentales, ce que généraise ta prague de ces exsais et permet ta caractérisaton | tes maiériaux étuls, | Mots clés: contrainte - rupture + esl» traction * Mesion + éprouvette LINTRODUCTION Les essais mécaniques fla rupture sur des eprou vetles normalisces demurom nécessices, surtout pour Jes eludes prétiminares. comportam. des essas compa favs, I est alors ngcessae dc init Tes cannons lo vali de wes essais. Le comportement mécanique des matériaux d8pend dune part des composants et de la structure de la rotidee ot autre part du mode de sollictaion de LA PRATIQUE DES ESSAIS DESTRUCTIFS : L'ESSAI DE FLEXION B.REDJEL Docteur en Mécanique Appliquée et Matériaux ‘Maitre de Conférence. IGC - Université de Annaba S, BENMEDAKHENE ‘Chercheur a "Université de Téchnologie de Compiegne Génie Mécanique cette démitre, Lessai de uaction reste de loin Yess Te plus Tiable et le plus utiise pour 1a caracterisaton (es matériaux. Cependant, il présente Finconvénicat e neécesslier un usinage et une préparation pariculic= re des éprouveutes (collage bissement de la section de tors attache de la machine oe Talignement des axes de la charge ct do 1 ui doivent tre confondus. essai de flexion par contre utilise des Sprouveutes brutes, simples ot Hoot epi ‘estai permet de reproduice le type de solicitation en traction, le plus fréquent : Ia flexion, Celle-ei qui est cen fait une combinaison de solicitations de wraction. de compression et parfois meme de cisaillement, est ta solicitation la plus répandue dans les structures constructions et les pices de machines, doa importance de cet essai. Cette sollictatio la théorie élastiques des poutres utilise comme mote a poutre (cas du béton) ou le barreau_prisniatique (as de Facer, polymere, composites ec...) de section eclangulaire ou cartée reposant sur deux ap supportant une charge qui devrait donner une distri tion linéaire (wiangulaie) des conuaintes. La conti tw de rupu ment re Cependant plusieurs recherches ont monirées qui ceste souvent un éart ent les valeurs des contin tes a la supiuce, mesures par ces deux types desis 1, 3,4, 3, Oh Cae diverge fealement pour btons ou les eSeamigues qui peésontent an comport ‘ment linéaire en traction, et pour lesquals ce phévo imine est souvent attribué A un effet de taille et de volume, mais surtout pour los matéeiawy précentant on ols que. Ice Algérie EQUIPEMENT ‘comprtement élasto-plastique ou étasto-pseudoplastique ‘matérialisé par une partic non linéaire de In courbe ‘contcaintexlSformation aprés 1a phase élastique (2, 7) Dans ce cas, la divergence est attribuée & la répartition ‘non-lingaire des contraintes et des déformations & tra- vers la section de I'gprouveute ainsi qu’a la distribution non uniforme des détauts a coeur et a la surface de 1chantillon comme dans le eas de certains composites (6). Il a 68 montré que les défauts volumiques qui fluent sur les résultats de Tessai de traction directe n'apparticnnent pas a la méme famille statistique que les défauts surfaciques, qui eux gouvernent la rupture des éprouveties soumises 3 la flexion (2, 4, 6) AA cause de tous ces phénom@nes, la contrainte 2 la tupiure mesurée par Tessai de flexion est souvent deux A ois fois supericure A celle mesurée par Tessai de lwaction ditecte. Ceci pose le probleme de la validité des résultats des essais de Nexion, Plusiewrs zecherches ‘quantitatives contribuent actuellement & modéliser ces Phénoménes notament celles basées sur les statistiques ft les moddles de Weibull (2, 3, 4, 8]. Une autre proche consiste & utiliser des coefficients empiriques. correcteuts tel que le coefficient 0,6 donné par G. Dreux pour affecter la valeur de la contrainte & Ia rup. ture en flexion calculée & partic des formules cla ‘ques de la résistance des matériaux dans le cas des bétons (9). De nombreux travaux contribuent acwellement & apprshender de manidre plus précise In caractérisation es matériaux par Tessai de flexion et dont les résul- tats les plus récents sone : + la determination de la contrainte & a rupture de traction ou module de rupture en utilisant Vessai 4e flexion et en affectant les résultats de mesure de coefficients correcteurs oblenus a Taide de certains modes statistiques sur des malériaus composites et des polymires (3, 4, 6, 10] ou de cocflicients experimentaux tel que celui proposé par G.Dreux pour le cas des ciments ct des bétons [9]. Teffet de cisailloment ansversal dans Ja rupture es matériaux composites (11, 12} Je module de Young mesuié par un essai de Alexion est identique & celui mesuré par un essai de traction directe (2, 3, 7). Grace & une imerprStation originale des résultats, cet essai permet davoir accés & des grandeurs physi ques tels que la résistance au cisallement, la resistan- ce 8 la traction, les modules de Young et de Coulomb et méme I'énergie de rupture, Cet article se propose de donner un apersu sur le principe de cet essai ainsi que sur les grandeurs méca- ques mesures en falsant un syninese aes awverses ‘normes utilisées pour caractériser différentes maté- ‘Algério EQUIPEMENT. 2 METHODOLOGIE EXPERIMENTALE, 2.1 Principe de I'essai Les deux essais de flexion les plus uuilisés sont essai de flexion trois points au flexion simple, earac- (érisé par un moment flechissant variable Je long de Veprouvette et un cisallement constant, et Hessai de flexion quatre points ou flexion pure avec un moment constant dans les sections entre appuis et un cisalle: ‘ment nul (Figurel). a » a 2 at RTI. Figure 1: Essai de flexion 4) flexion simple (Nexion 3 points) ) flexion pure (Hexion 4 points). Cos deux essais donnent en général des résultats semblables. Aussi, la flexion trois points est clle I Dus souvent uuisee a cause ae a simplicite gu moe tage experimentation. Pour les bétons, il existe ¢) ement une machine dite "Appareil de Ferct” plus jeonnue sous le nom de “Simrupt” [IY] dans laquctc Ic prisme est placé verticalement et qui permet de mesi- rer la résistance & la tration par flexion (figure 2) Figure + Appareil Simrupt pour mesure la résistance du bston en traction par flexion LLessal de flexion comsiste & déformer une éprow: Fectangulaire reposant sur deux appuis (2, 13}. On enregistre alors la courte effort fiche ou contain tes détormations. Les normes 180 178-1972 (F) relat se plastiquas rigidas [1], EN 63 relative sux matibres plastiques renforcées au verre textile [15] cP. 18-607 relative au béton {9} decrivent Vapparillane wis. Concermant ta flexion quatre points {19}, fe mon tage couramment uilise consisie & wansmetre. ies charges par Tintermediaire d'une poue de charge reposant sur deux galcts sur la partic supcricure de Niprouveue (Figure 3). N'imports quclle position peut ‘ire adopise pour Fapplication des charges pour autant aque cee chargee ecient 2 Spale dietince dee support Dos eamtetines locales A proximivés des points de charge existent toujours, mais elles disparaissent & une courte distance érale en général & ta hauteur de Tsprouveute, Pour cela, a partie centrale doit &ue suf- fisament longue (un minimum de quate fois la hau- teut) pour laisser subsister une portion appreciable ‘exemple des contraines locales (norme ASTM C 78) U3) yre3: Montage pour un essai de flexion pure. En rigle générale, lee Gpeouvettes utilsies on flexion trois points et flexion quatre points sont iden- tiques. Leur forme est prismatique et leur dimension- Tema FOG’ par Ges norMES SpEETTQues a CTaNIUE matériau, Toutes ces normes obeissent 2 un certain nombre de principes dont les plus importants sont 1) La tongucur L et Ppaisscur b de Iéprouycite di vent gi dans un rapport fixe Lmin = 20h (SO 178 relative aux matires plat ‘ues rigides) [14], Lmin = (16 + 1). (EN 63 relative aux mates plastigues renforeées au vere textile) [15 Lmin = 4.h (NFP 18-401 pour les bétons) (9 est & moter que pour kes bons, le efit de la see tion carré des éprowvottes ont fonetion de la rmaximale des granulas. Ainsi, les cOuésullisés som 7.10, 14 et 20 em. Mais en général, les éprouvcites couramment employés sont des énrouvettes de dimen. sions 10 x 10 x 40 cm ou 10 x 10 x SO cm [16} Pour les ciments, les prismes utiisés sont de dimen: sions 4 x 4x 16 cm ou 4 x 4 x 20 cm [16], Concemant les matitres plastiques, la dimension de epsisseur depend en gSadial de Uépaissear des pla ques moukes, 2) La largeur de I'prouveute peut ire queleongue et sa valeur est comprise entre 10 et 25 cm pour les pro- duitssiderurgiques [13]. Pour des matériaux ayant des fibres grosstres, la largeur doit éire comprise entre 20 1 50 em spécifique & la norme ISO 178 [14] La préparation et los dimensions des Sprouvotes peuvent Sie définiee telon ta spécification do ehag smatériau [14]. Notons que quelquefois, les dimensions fe Véprouvette influent sur les résultats do Tessai e131) Pour les matériaux anisotropes, les ¢prowvettes doi vent ete prelevees de tele sorte que les contrainies de Flexion subles au cours Ue essai suient appliques dans le sexy quelles soiem amenées & subir dans la Si au cours de Fessai les énrouvettes sont rompues & Textéricur du tiers central de la longueur enue puis, elles doivent éte écancées et remplacées Dans te cas of Je matertas se comport Uirieren dans les deux directions principales, Hessai doit étre fait suivant ces deux directions, Si lors de son utlisa tion, le matériau est sollieité dans uno autre dir i est done nécosssite que Hessai se fasse suivant cue demides Ue Sprewuntioe dniveat dire conditionnéos comme Findigue la spécification du_matsriau, Un ‘minimum de cing éprouveties doit Sire soumis essa 2.3 Mesures des déformations Les observations expérimentales de essai do flexion comportent habituellement, les charges et tes fiches on les Aéformations mesurées A Vaide dun dis: posit analogue & celui de la figure 4, eu dune facon Agite EQUIPEMENT ig deserage | pnts conics 98 Figure 4: Dispositif de mesure de la M&che, plus commode & Taide d'un extensomésre qui permet de détecter les carts sur Ia linéarité de Ja relation ‘momentdéformation et de donner une bonne indica tion de la limite de proportionnalits, Pour cela il faut apporter un grand soin & experimentation. Les trois types diextensomeures «usage le plus cou- rant sont Textensomesre mécanique (Figure 5), Textensomaire optique (Figure 6) et Textensoméue lecirique ow jauge (Figure 7). Ce dernier est te plus pratique et le plus utilisé en recherche pour ta préci Sion et la sensiilité qu'il offre. ‘igure 6 : extensometre optique. Algérie EQUIPEMENT Figure 7: Jauge électrique. La méthode consiste & remplacer la mesure directe 4e Tallongement par une mesure Ue variation Ue resis: tance éléctrique qui en est une conséquence. La jauge de déformation est constituge par un fil conducteur replié en accordéon et collé cntre deux feulles fines isolantes. La jauge est parfaitement col: ge sur Ia pice dans le sens de Vallongement mes rer. Le fil qui constiwe la jauge siullonge aussi comme la pigce. En fait, on remplace la mesure de Ia variation de la longueur par une mesure de la résistan- cce éléctrique du fil consiituant Ia jauge, La relation ‘qui définit la eésistance d'un fil est donnée par R=p.Ls L, S, p et R sont respectivement la fongucur et li section ‘du fil éléewrique, la résistivité du matéria ‘constituant le filet Ia résistance élécurique du fi Pour des vatiations relatives de résistance, on obtient ARR (Apip) + (AL/L) - (ASIS) La variation de la resistivité peut ue négliyée. La variation relative de la section AS/S peut s'exprimer fen fonction de la variation relation suivante AS/S = 2. aud Entre AL/L et Adj, il existe une relat portionnalité telle que : de peo did = - y. ALAL ‘y représente le coefficient de Poisson, Ainsi la variation de Ia résistance électrique peut stexprimer par l'Squation suivante = ARMR = (ALL) . (1 +29) 2K. ALL Couto statin munire que Toa peut remplacer lo mesure de la variation de longucur par la mesure de la variation de la résistance éléctrique. K est une constant earaetSrisant ta jauge. S8 valour oot donnée par le fabricant. La mesure de AR/R pevt se faire 3 Taide dun appareillage nécessitant un pont de Wheat- ston (Figure 8). 2s Ry Re igure 8: Pont de Wheatston. ‘Avant la charge de réprouvette, + n'éant pas conneciée Féguilibre du pont se waduit par By Rp Ry My Aprés la charge de Téprouvene, +r étant conectée 1équlibee du pont se tradut par : 2 Ry (Rs UR, = UR, + Ue R, : jauge collée dont on veut connaiue Ia variation. Rp: jauge iSmoin identique & Ry mais chargée et pour laquelle les influences extérieures sont identiques, ‘6 qui a pour effet de neutraliser les variations de température, R, : résistance variable connue pour équilibrer le pont. Rj résistance constante entigue a Ry initial F résistnee momtée en paraliéle avec R3 et que Yon fait varie de fagon & augmenter la sensibilité de apparel. On peut alors exprimer A Ry = Ry - Ry AR, = Ry . Ret AKIRA = Sie Actuellement Vadjonction de + est remplacée par un Aisposiif éctronique permetant d'amplifier te désé- ‘uilibre du pont S CALCUL IE EXIIESSIUN DES KESULIA LS Dane un essai de flexion dens types de diagrammes peuvent fire prelevés : contrainte-déformation et char- ee-fitche (figure 9), ‘Ces diagrammes montrent en aénéral une phase 6 Figure 9: Exemplo de diagramme contrainte déformation. linéaire Gastique puis siécartent progressivement de Ia linéarité caractérisant une phase plastique ow une phase dendommagement et de microfissuration pour certains matériaux précédant la rupture finale. A partir de ces diagrammes, diférentes caractérisuques méca higues du matériay peuvent etre mesurées dont tes principaies sont : 6, ~ Contrainte & la rupture: appelée aussi modile de rupture, elle est donnée théoriquement par la for- mule classique de Ia résistance des matériaux M, v, et I représentent respectivement, le moment ‘Agchissant & In rupture, Ia demi hauteur de la section fgchie et le moment d'inertie. Cette formule basse sur la loi de Hooke suppose ‘une listributon linéaire et urlangulare des contrainics travers la secon de Féprouvewe eon Vnuiguc le figure 10. Dans ce cas = o,= AB Copendant cette formule reflete mal le comport ment réel de certains matériaux et surtout ee qui pefeentent une phase da nom linfarith ext une one endommagement avant la rupture finale. Dans ce cas Ja formule n'est plus applicable et le diagramme réet Figure 10: Diagramme des contains dans une Spronvente de héton flechie ‘Algérie EQUIPEMENT est vraissemblablement de la forme B'A't comme illus- Ug sur la figure 10 (9, 17). Si Je comportement du matériau est identique en traction et en compression, axe neutre passe toujours par faxe de V'éprouveue (Figure 11a), sinon Vaxe neu- tre observera un deplacement vers la partie résistamte, en général la zone comprimée (Figure 1b). » ~ Sau » 10 oo) oo Figure 11: a) Répanition no inti def contraites identiques fen action et en compression, ) Répanition des contraintes axe neutre au centre 2axe neutre déplacé (répanitionréele). Ce phénoméne est Fune des causes qui font que la contrainte mesurée par l'essai de flexion est souvent supSricure & celle donnée par un essai de traction directe (2, 3, 4, 5, 6]. Les divergences sont souvent assez importantes comme le montre la figure 12 (4, 5, 6, 7, 10}. Différentes recherches basées sur des mode- les statistiques ou autres tendent & rapprocher la valeur ‘Conran a rare [MPa] ME Fc Materia composi rresion i] aso F | | 100 | Rese Phenliqoe sob Figure 12: Hsigramme des coolest a spre de eta main tse en eon Som een acon apes) Algérie EQUIPEMENT de la contrainte mesure par essai de flexion de celle donnée par Vessai de traction directe. Mais ceci n'est toujours pas évident en raison des origines multiples es initiateurs de rupture qui n'appartiennent pas aux mémes familles statistiques ainsi que des intéractions ‘entre les différentes populations de défauts existants dans la matitre. Ce qui augmente la difficulié de rmodélisation de la rupture, Un mode statistique plus developpé prenant en considération independemment ensemble des mécanismes regissant la rupture des matériaux permettrait sans doute d'ablir une appro- cche plus exacte sur la détermination des contraintes & Ta rupture de traction déduites de essai de flexion sur les matériaux. Ceci devrait etre précédé par des études beaucoup plus détaillées sur les mécanismes de déformation et de rupture en considérant tous les facteurs influents sur ces derniers. Pour le cas des bétons, G. Dreux {9} indique que la contrainte calculée par ta formule de Vélasticité doit {ure affeciée dun cocfficient multiplicateur égal & 0, ‘Ainsi, sur la figure 10, on aura B'A', = 0,6 B'A' en ‘supposent une sorte de microfissuration prévédant la rupture. La comparaison des résultats dessais jumelés fobtenus par flexion et par waction directe sur les bétons et les ciments en tenant compte di coefficient 046, paraitsatisfaisante, ‘Toutefois Ia valeur de ce coefficient est une Fone tion croissante de la section de I'éprouvette, se rappro- chant de I lorsque la section augimente [17]. De plus, A section constante le changement de dimensions du granulat fait également varier ce coefficient (18). Cette variation va probablement conduire les recher- cches, & normaliser 1a donnée brute de 1a contrainte, interpretation étant alors fonction des conditions par ticulidres de essai. Ce coefficient n'a done qu'une signification tout & fait approximative et convention nelle, E- Module de Young : le module de Young ov asticié peut &ire relevé directement en considérant Ja pente de la partic élastique linéaire du diagramme contrainte-deformation, Des études montreat que cette ‘mesure est bonne et correspond a celle donnée par un essai de traction directe [2]. Dans le cas du diagram- sme charge-fléche, le module de Young est déterminé & partir de 1 portion linéaire élastique du diagramme par la formule suivante en utilisant au moins cing valeurs de la flgche et de la charge : B= (3/200), AF / AY LL: distance entre appuis bb: largeur de léprouvette hi: épaisseur de éprouverre AF + variation de la charge sue la pastie enetligne di diagramme ‘8 Y : variation de la f"8che correspondante & la varia- ‘won ae Ja charge. n “¢CONCLIUISION AA Tinverse de Tessai de traction directe, essai de flexion qui est relativement Sconomique et simple & ‘exécuter pour Ia cargctérisation des matériaux, peut {ure utilisé comme un essai de controle continu en Taboratoire ou en chantier. A condition de suivre scru- puleusement ceraines regles, il est tout A fat possible ‘obienie grave & cet essa imécamique et convention nel, des données satisfaisantes pour juger la qualité «fun matériau destiné & Véxploitation. Des progrés sen sibles rostont également accomplir pour améliorer la ‘qualité de cet essai ct exploter judicieusement ses téeultats en tenant compar dee apparte de la recherche Celleci devrait tendre a Taide d'études statistiques & rapprocher Tes valeurs des contraintes 3 la rupture mesures par cet essai de celles données par un essai de traction direc. BLIOGRAPHIE U1) V, Feodossiov : "Résistance des matériaus”. Bdi- tions MIR-Moscou 1971, 2dme edition. Traduit du rusee par Edouard Gloukhian [2] B. Redjel : "Mécanique er mécanisme de rupture dans les matgriaux composites SMC". These de Doctorat, Université de Technologie de Compie- gne, Division Polymeres et Composites, Génie ‘Mécanique, 30 Juin 1987. [3] 8. Bennedakhene : "Relation entre les résultats essai de flexion et de traction sur les maté- = riawe’: Mémoire de Licence en Génie Civil de Université de Annaba, Juin 1991 i ILM Whitney & M. 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