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« Si l’on dit que les hommes oppriment les femmes,

le mari s’indigne, mais le fait est que c’est le code


masculin, c’est la société élaborée par les mâles et
dans leur intérêt qui a défini la
condition féminine sous une forme
qui est à présent pour les deux sexes
une source de tourments. — Simone
de Beauvoir

« Si je diffère de toi, loin de te léser,


je t’augmente. », Antoine de Saint-
Exupéry

« Chacun est l’ombre de tous », Paul Eluard.

"Les hommes rêvent, se fabriquent des mondes


idéaux et des dieux. Les femmes assurent la solidité
et la continuité du réel." (René Barjavel / 1911-1985 /
Une rose au paradis / 1981)
La discrimination fondée sur le sexe est illégale dans de nombreux pays. Même après
l'égalité des sexes établie dans la loi ou la constitution, il reste souvent des coutumes
conférant des « droits » ou des « privilèges » aux hommes ou aux femmes. Dans certains
domaines, les femmes peuvent paraître avantagées, notamment en ce qui concerne :les
obligations militaires ;l'âge de la retraite ;les droits de pension ou de garde en cas de
divorce (85 % des parents en situation de famille monoparentale en Europe sont des
femmes).

Les hommes sont avantagés dans le développement de leur carrière. Dans ce domaine, la
maternité est pour les femmes un handicap (notamment lorsqu'elles prennent un congé
parental prolongé), alors que le fait d'être père de famille constitue pour l'homme un atout
dans la carrière. Les salaires des femmes sont souvent inférieurs et l'exercice du pouvoir
en entreprise est souvent l'apanage des hommes. Enfin, en politique, les femmes sont
nettement moins présentes, sauf dans les pays scandinaves. La maternité reste un souci
majeur dans la vie professionnelle féminine en faisant comparaison avec la vie
professionnelle de l’homme. La maternité est en effet perçue par nombre d'employeurs
comme une cause supplémentaire d'absence qui, pour un poste donné, leur fait préférer
toujours un homme. D'une part, le monde du travail est structuré de façon trop rigide en
dépit de quelques lois permettant certains aménagements horaires ; vu les travaux
domestiques qui leur incombent et les enfants à charge, il est difficile pour les femmes de
s'y adapter. D'autre part, il semble que les femmes ne disposent pas de certaines
ressources sociales nécessaires dans une stratégie de projet et de carrière qui sont toutes
basées sur des mécanismes de cooptation de la part du groupe dominant masculin.

Cette disparité existe tout autant dans le monde familial et domestique. Le rapport de
l'ONU en vue de la Conférence de Pékin en 1995 a démontré que les femmes sont
largement victimes de la « double journée ». En moyenne, elles consacrent au travail
familial et domestique, « invisible » et non rémunéré, beaucoup plus de temps que leurs
compagnons. Ce cumul de labeur effectué à l'extérieur et à demeure conduit les femmes à
travailler en moyenne 13 % de plus que les hommes. La masse mondiale du seul travail
domestique féminin, gratuit et indispensable au fonctionnement d'une société,
représentait, en 1995, onze milliards de dollars et les deux tiers du seul travail féminin.
Les femmes travaillent donc plus et gagnent moins que les hommes. Il est cependant vrai
que celles qui ont la chance d'avoir un emploi correctement rémunéré et de percevoir
régulièrement une pension alimentaire voient le départ de l'homme alléger leur charge de
travail ménager de six heures hebdomadaires.

La répartition des femmes et des hommes par métier, fonction, secteur et durée de travail
est la source majeure de l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes et le
principal facteur de sa persistance. 75 % de l’écart des salaires proviennent des
différences de structure des emplois, le facteur le plus important étant la durée de travail.
Il apparaît tout de même qu’à mêmes durée du travail, formation, expérience et
qualification professionnelle, région et secteur d’activité et poste de travail, les salaires
masculins restent supérieurs d’environ 10 % aux salaires féminins.

Ces faits mentionnés résident toujours dans l’existence de l’inégalité entre salaires.
Quoique les femmes soient plus diplômées que les hommes, la différence de salaire et la
manque d’un lieu de travail stabile sont plutôt des motifs pour lutter contre la
discrimination. ’’ Les femmes sont désormais presque aussi nombreuses que les hommes
à travailler, mais ces évolutions "ne se sont pas encore traduites par une égalité des
salaires et des ressources" avec les hommes, selon les auteurs de ce rapport: "à tous les
niveaux de qualification, les femmes touchaient en moyenne en 2009 environ 75% du
salaire de leurs homologues masculins"1.

On peut constater que malgré les lois et les décrets européens, la situation des femmes en
Europe et en Amérique reste la même et donc les inégalités existent toujours. La plupart
des femmes sont insatisfaites de leur travail, mais la majorité des employées compte
rester sur leur lieu de travail actuel, malgré cette insatisfaction.

Une étude réalisée par Accenture à l'occasion de la Journée Mondiale de la Femme


démontre que ’’57% des femmes à travers le monde ne sont pas satisfaites de leur job.
1
’’Les Américaines plus qualifies mais moins payées’’, 02/03/11 10h23
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1521/Carriere/article/detail/1229923/2011/03/02/Les-Americaines-
plus-qualifiees-mais-moins-payees.dhtml
L'étude a été menée auprès de 3400 employés dans 29 pays. Les principaux motifs
d'insatisfaction des femmes sont le sentiment d'être sous-payées (47%), le manque
d'opportunités (36%), le manque d'avancement dans la carrière professionnelle (33%) et
le fait de se sentir piégées (29%).’’2

Les femmes, quoi qu’elles soient jeunes ou adultes sont discriminées par comparaison
aux jeunes hommes ou adultes. Une récente étude de l’Insee révèle le fait que ’’Le temps
partiel explique en partie ces différences de salaires, une jeune femme sur cinq travaille à
temps partiel, contre seulement un jeune homme sur quinze. Viennent ensuite les
formations choisies par les femmes. Du fait du choix de leur spécialité de formation, les
filles ne tirent pas pleinement parti de leur niveau de diplôme sur le marché du travail.
Elles devraient s'orienter plutôt vers les "sciences dures" et l'industrie qui conduisent à
une meilleure insertion professionnelle que les services ou les sciences sociales.’’3

Cela étant, les femmes exercent des activités professionnelles. Elles, qui ont accédé à des
positions de responsabilité dans le monde des entreprises, portent un regard neuf sur le
monde du management et le pouvoir. Elles sont regardées comme des immigrantes de
deuxième génération, mais pas toujours à l’aise ni pleinement acceptées. Après deux
décennies d'ascension, les femmes n’apprécient pas toujours le spectacle qu’elles
découvrent au sommet. Elles jusqu’à rêver, parfois, de changer les choses, luttent encore
et encore pour les générations qui vont venir.
Dans les écoles de management en France, les étudiantes, les femmes représentent
environ la moitié des effectifs. Felice N. Schwartz1 commente : « Il n’y a tout
simplement pas assez d’hommes compétents aujourd’hui pour occuper tous les postes à
responsabilités. » Une entreprise qui met en place une politique de recrutement de
collaboratrices, qui favorise leur évolution et s’emploie à les retenir, aura accès à 100 %
du vivier de talents, et pas seulement la moitié masculine. »4
On peut dire que les femmes en luttant contre une société masculinisée, contre la
discrimination, ont gagné en confiance, savent plus clairement ce qu’elles veulent. Et ce
qu’elles ne veulent pas. Cette prise de conscience offre une chance à saisir pour tous les
femmes du monde.
Les femmes sont plus fières du fait que le lieu de travail est l'endroit stratégique où elles
peuvent libérer leur vie de la discrimination. Un lieu de travail, qui réunit des travailleurs
et travailleuses de race et d'âge différents et les traites équitablement. Ce faisant, il
désamorce les clichés et préjugés qui sont au centre de la discrimination. Combattre la

2
’’Plus de la moitie des femmes sont insatisfaites de leur travail’’, 17/03/11 10h44,
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1521/Carriere/article/detail/1237178/2011/03/17/Plus-de-la-moitie-
des-femmes-sont-insatisfaites-de-leur-travail.dhtml
3
Les femmes sont mieux formées, mais toujours moins payées, Capital Fr., le 08/03/2010
07:30, http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/les-femmes-sont-mieux-
formees-mais-toujours-moins-payees-483293

4
Margaret Milan, Femmes et carrière : une nouvelle opportunité stratégique ?, www.EuropeanPWN.net,
p.13.
discrimination sur le lieu de travail peut aussi aider à réduire les désavantages, tels que
des niveaux d'éducation insuffisants pour toutes les femmes.

On ouïe toujours que la femme touche toujours moins que l’homme, simplement parce
qu’elle travaille moins. L’homme fait plus facilement un temps plein, en comparaison a
la femme qui favorise plus un 3/4 temps. La cause, toujours les enfants. La conséquence
de ce fait est qu’elle se dirige vers les emplois moins rémunérés tels que le secteur social.
Les compétences ne sont pas en cause, au contraire, elle a plus de diplômes équivalents à
celui des hommes. Ce qui est anormal, c’est le fait qu’une femme sans enfant, faisant un
travail égal à celui de l’homme, ne soit pas payée de la même manière sous prétexte
qu’elle est une femme. Le salaire de base doit être le même. Ils doivent être payés en
fonction des heures prestées. Dans ces cas ci on peut parler du vrai problème : le sexisme,
la discrimination intentionnée. J’ai l’impression que, quoiqu’on fasse, il y aura toujours
ce problème. On aura beau faire des efforts (études, etc.), l’homme doit aussi nous aider
et prendre sur lui.

Quoi peut-on faire quand une femme qui a le même diplôme, la même ancienneté, le
même âge et la même profession dans le même secteur, gagne moins qu’un homme ? En
fait, ce sont 52 % de la différence qui ne peuvent pas être expliquées. Par exemple, si un
patron doit engager une personne et qu’il y a deux candidats, un homme et une femme
ayant les mêmes diplômes, il choisira plus aisément un homme plutôt qu’une femme.
Mais il y a des cas quand les femmes sont moins carriéristes et qui ne veulent pas des
boulots que supposent une grande responsabilité, ou des cas quand la femme prends
toutes les responsabilités dans la famille, sans être aidées par le conjoint, et même qui
travaillent beaucoup plus qu’un cadre masculin.

Cet ici le cas de Roumanie, des femmes roumaines qui sont engagées sur le marche de
travail roumain et qui vient de supporter des situations extrêmes, non pas comme les
femmes français. Dans un pays ou le chômage et l’incertitude économique s’accroissent,
alors que le régime socialiste avait cherché à construire une image nouvelle de la femme
roumaine, à la fois mère et travailleuse, les femmes roumaines luttent toujours avec le
système. Même si le nombre de femmes roumaines font des études, leur intégration
professionnelle est et sera toujours problématique. Choisir entre la vie professionnelle et
la vie de famille s’impose. Peu de femmes accèdent en Roumanie à des postes de
responsabilité et donc en restant avec la responsabilité des enfants.

En plus les stéréotypes et les préjugés sont tenaces. La « bonne » femme est celle qui
garde le foyer et prend soin de ses enfants en Roumanie comme ailleurs. Celui-ci ayant
un autre motif ou impediment dans la vie professionnelle d’une femme roumaine.

La situation des jeunes femmes s’est dégradée encore.’ Les femmes de 15 à 24 ans ont
des difficultés à trouver un emploi, même si la plupart d’entre elles ont un niveau
d’instruction moyen ou supérieur. Les grandes entreprises publiques qui offraient des
emplois sont impliquées dans des processus de restructuration et privatisation, devenant
les sources les plus importantes de chômage parmi les femmes. Le secteur des petites et
moyennes entreprises est peu développé, et crée peu d’emplois. Depuis 1994, le nombre
de femmes roumaines au chômage âgées de plus de 25 ans a considérablement
augmenté.’’5

Les employeurs refusent d’employer des jeunes femmes mariées pour ne pas prendre le
risque de congés répétés.

Les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes pour entrer sur le marché du
travail sont en partie le résultat de la stagnation économique, de la privatisation ou
fermeture de certaines entreprises, de l’absence de nouveaux emplois, et les femmes
roumaines en milieu rural sont confrontées à une situation particulièrement difficile.

Tout en conséquence on devrait penser aux effets négatifs dans la famille, les effets étant
l’augmentation du nombre des familles monoparentales dont le seul parent est la mère,
les femmes n’ont pas accès dans les mêmes proportions que les hommes aux carrières
managériales et politiques, le nombre de divorces augmente et on ne doit pas oublier que
les femmes roumaines sont plus nombreuses à accéder aux études universitaires et à
décrocher un diplôme face aux hommes roumains, mais tout est en vain.

La "fragilité" de la situation des femmes demeure un fait tenace dans tout le monde. On
doit lutter encore pour libérer les femmes de la précarité et les emplois de « service »,
parce que les femmes assurent la solidité et la continuité
du réel.

SOURCES ONLINE :

www.wikipedia.com

5
’Les femmes roumaines dans la vie économique’,
http://www.eurochallenges.com/556_femme-roumaine.html
’’Les Américaines plus qualifies mais moins payées’’, 02/03/11 10h23,
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1521/Carriere/article/detail/1229923/2011/03/02/Les-
Americaines-plus-qualifiees-mais-moins-payees.dhtml
2
’’Plus de la moitie des femmes sont insatisfaites de leur travail’’, 17/03/11 10h44,
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1521/Carriere/article/detail/1237178/2011/03/17/Plus-de-la-
moitie-des-femmes-sont-insatisfaites-de-leur-travail.dhtml
3
Les femmes sont mieux formées, mais toujours moins payées, Capital Fr., le 08/03/2010
07:30, http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/les-femmes-sont-mieux-
formees-mais-toujours-moins-payees-483293

4
Margaret Milan, Femmes et carrière : une nouvelle opportunité stratégique ?,
www.EuropeanPWN.net, p.13.
5
’Les femmes roumaines dans la vie économique’,
http://www.eurochallenges.com/556_femme-roumaine.html

Alexandra Lixandru

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