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TD DE DROIT CIVIL
- JURIDICTION : Tribunal civil : juridiction de droit commun, il juge les affaires qui
comportent un montant supérieur à 1860 euros, si le montant est inférieur alors, ses
jugements sont rendus en dernier ressort.
- FAITS : M. Clément-Bayard possède un droit réel de propriété sur un terrain sur lequel il a
fait construire en 1909 un hangar pour ballons dirigeables. Monsieur Coquerel a acquis en
1910 un droit réel de propriété sur un terrain limitrophe. Sur ce terrain, situé en face de
l’entrée du hangar de M. Clément-Bayard, M. Coquerel a fait construire sur une largeur de
10 à 12 mètres, et sur une longueur de 170 mètres des charpentes de bois surmontées de pics
de fer de 3-4 cm de diamètres et de 3 mètres de haut. M. Coquerel a aussi mis en place des
poteaux hérissés de pointes et reliés entre elles par des fils de fer barbelés. Le 31 Août 1912,
le jour du dernier essai avant livraison au ministère de la guerre, sous l’action du vent, le
ballon dirigeable est venu s’empaler sur les poutres provoquant la déchirure de son
enveloppe.
- DÉFENDEUR : Coquerel invoque tout d’abord l’article 544 du Code Civil, cité plus haut.
De plus, il s’oppose à l’accusation de Clément-Bayard sur l’utilisation abusive du droit réel
de propriété. Coquerel défend la tentative de protéger sa propriété contre le passage du
personnel qui encadre le décollage et l’atterrissage des dirigeables ainsi que de l’affluence
des touristes sur son terrain.
- GAIN DE CAUSE : Coquerel est dit responsable des conséquences de l’accident survenu le
31 août 1912. Clément-Bayard se voit donc attribuer des dommages et intérêts pour les
conséquences de l’accident, ainsi que la suppression des tiges de fer situées sur des poteaux
et piliers, qui pourraient nuire au décollage et atterrissage des dirigeables.
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Marthe CORPET Jeudi 20 novembre
TD DE DROIT CIVIL
- JURIDICTION : Cour d’Appel : juridiction de droit commun de second degré. Cette cour
juge les appels interjetés contre la décision juridictionnelle. Ici c’est une cour d’appel
judiciaire (elles peuvent aussi être administratives).
- FAITS : M. Clément-Bayard possède un droit réel de propriété sur un terrain sur lequel il a
fait construire en 1909 un hangar pour ballons dirigeables. Monsieur Coquerel a acquis en
1910 un droit réel de propriété sur un terrain limitrophe. Sur ce terrain, situé en face de
l’entrée du hangar de M. Clément-Bayard, M. Coquerel a fait construire sur une largeur de
10 à 12 mètres, et sur une longueur de 170 mètres des charpentes de bois surmontées de pics
de fer de 3-4 cm de diamètres et de 3 mètres de haut. M. Coquerel a aussi mis en place des
poteaux hérissés de pointes et reliés entre elles par des fils de fer barbelés. Le 31 Août 1912,
le jour du dernier essai avant livraison au ministère de la guerre, sous l’action du vent, le
ballon dirigeable est venu s’empaler sur les poutres provoquant la déchirure de son
enveloppe. Coquerel est dit responsable des conséquences de l’accident survenu le 31 août
1912. Clément-Bayard se voit donc attribuer des dommages et intérêts pour les
conséquences de l’accident, ainsi que la suppression des tiges de fer situées sur des poteaux
et piliers, qui pourraient nuire au décollage et atterrissage des dirigeables.
- DÉFENDEUR : Utilisation du droit réel de propriété de son terrain. Se défend d’un abus de
son droit de propriété en justifiant ses actes par un motif de spéculation licite.
- GAIN DE CAUSE : Aucun changements, c’est donc, Coquerel qui gagne en appel puisque
le demandeur n’a rien obtenu : la décision de 1ère instance est confirmée.
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Marthe CORPET Jeudi 20 novembre
TD DE DROIT CIVIL
- FAITS : La cour d’appel a rejuger un jugement du tribunal civil concernant une mésentente
entre Coquerel et Clément-Bayard. L’arrêt de la cour étant : que l’exploitation faite par
Coquerel de son terrain ne présente aucune utilité pour lui-même, les installations n’ayant
été édifiées dans le seul but de nuire à Clément-Bayard. L’arrêt de la cour d’appel, confirme
l’abus du pouvoir de propriété de Coquerel, et le condamne à verser des dommages ainsi
qu’à supprimer les tiges de fers surmontant les carcasses en bois à l’origine de l’accident.
L’arrêt a rejeté la demande de suppression de l’ensemble du dispositif, puisque aucune
preuve n’a été fournit pour prouver sa nuisibilité.
- DÉFENDEUR :
- MOTIFS DE LA DÉCISION : L’arrêt rendu à partir des conclusions émises par la cour
d’appel est, dans un contexte légal, totalement justifié. La cour d’appel n’a pas transgressé
de lois ou encore ignoré la législation.
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Marthe CORPET Jeudi 20 novembre
TD DE DROIT CIVIL
- FAITS : Monsieur Guy X possède une amnistie (mesure qui ôte rétroactivement à certains
faits commis, à une période déterminée leur caractère délictueux) sur des sanctions
disciplinaires prononcées à son encontre par son employeur. L’article 441-1 dispose qu’il est
formellement interdit de rappeler l’existence de sanctions ou condamnations pénales si elles
sont effacées par l’amnistie. Toutefois, les minutes (nom donné à l’original d’un acte
authentique dont uniquement des copies ont pu être donné) ne rentrent pas dans la règle.
- DEMANDEUR : Guy X se dit victime de harcèlement moral et discrimination syndicale, il
invoque pour se justifier une succession de sanctions disciplinaires prononcées contre lui par
son employeur, sanctions amnistiées le jour de la demande.
- DÉFENDEUR : Article 441-1 : Guy X ne peut invoquer cet article parce que amnistié pour
cela.
- GAINS DE CAUSE : L’article 441-1 ne s’applique pas dans ce cas là. Guy X peut utiliser
les sanctions amnistiées au soutien de sa demande.
- MOTIFS DE LA DÉCISION : l’article 441-1, ne peut empêcher Guy X d’invoquer des
sanctions même amnistiées pour soutenir un thèse, notamment si celle-ci concerne un
harcèlement et une discrimination, ici un harcèlement moral et une discrimination syndicale.
Jurisprudence par voie contentieuse classique : jurisprudence de la cour de cassation qui rend un
arrêt qui donne des effets de droit immédiat, ainsi, la décision prise est irrévocable, ou interjeté en
appel. Dans le cas de la cour de cassation, l’arrêt est irrévocable.
Jurisprudence par voie d’avis : ici le tribunal, la cour ou encore le conseil, n’émet qu’un avis
consultatif sur un litige. Il est issus d’une saisine volontaire, mais a une valeur totalement
facultative.