You are on page 1of 21
Intéressons-nous a la réponse statique du trellis plan représenté par la figure ci-dessous. F Ce treillis est un assemblage (par rotules) d’éléments travaillant en traction — compression. La géométrie, les caractéristiques mécaniques, les conditions aux limites et le chargement sont donnés, La démarche suivie est la suivante Analyse du probléme > diserétisation et definition des inconnues * Calcul de la matrive raideur équation matricielle 4 résoudre © Resolution D déformée de la structure et efforts aux appuis © Post-traitement > contraintes dans les barres et efforts aux neeuds, Le probléme posé est plan. Nous avons 3 noeuds a 2 variables par noeuds (u,v) les deplacements du noeud dans le plan. > Modéle a 6 degrés de liberté (CF =fu yw em wd vecteur des déplacements nodaux Les conditions aux limites : Appui au neud 1 : tt "fait apparaitre deux composantes d’effort inconnu f Appui glissant au neeud 2: v,=0 fait apparaitre une composante d’effort inconnu : ¥, Le travail virtue!” des efforts donnés et inconnus appliqués. 4 la structure conduit & expression du vecteur des forces nodales {FY =[y, ¥ 0 F Oo} Pour un vecteur des déplacements nodaux inconnus : {uF {0 0m 0 mv} Efforts nadaux donnés et inconnus Nous avons done 6 inconnues pour 6 équations obtenues en éerivant le prineipe des travaux virtuels (équations de Lagrange) correspondant aux 6 degrés de liberté initiaux de notre structure, Pour calculer le travail virtuel des efforts intériewrs (contraintes) nous utilisons Ia notion énergie de déformation que nous rappelons dans le paragraphe suivant. Nous avons : 2E fq avec 2, =UT[K] U Les équations 3,5, et 6 nous permettent de déterminer le champ de déplacement de la structure (sa déformation) Les equations 1, 2 et 4 nous donnerons les efforts aus appuis en fonction de ces déplacements. Caleulons la matrice leur [K] de cette structure, * Tg =X,5u,+¥ + Y,0V, + Fdu, ={6UY {F} IL-1.2 Calcul de la matrice raideur Utilisons les résultats du cours’, pour un élément (ij) de longueur (, En ID 5| 1-1 WELT] ae 9) En 2D seth ional, ae (yy 4, »,) Notte structure est composée de trois éléments Pour Paément 112) yy _h Ww Pour P’élément 2 (1,3) for See Peat Bee eee eee te sur {yyy Pour l’élément 3 (2,3) sur {us L’énergie de déformation totale de la structure est la somme des énergies de déformation de chaque élément, Passemblage des matrices consiste a ranger chaque terme dans une matrice globale définie sur le veeteur {U}" ={u, yay D’oit a matrice globale In? 1 ~2 0 NII INN ES} V2 0 1+V2 -1 8 w) 2 RN NAINA aA a -aot a aol -l 1-13 Résolution vu “1 -l Me les termes de Ja matrice K; sont en Blew Cer la matrice Ky sont en rouge 1 [a matrice K; sont en vert Heth et LICL 1 Hf L’équation matiielle [K][U]={F} & résoudre est la suivante: +20 2 1 1 B| 8 da} 0 -l nil Tes 3équationsdonnant les dplacementsrodaux sont enbleu Celle permettant de caleuler les efforts sont en rouge Le systéme réduit tet ote 12-1 1) fug By 2 alle ato 0 2} hy ‘Nous pouvons alors caleuler les efforts aux appuis =B(Bn-tus+1s Xa Z (2 etsy) Bays ES, Buy +n, 2a Léquaibre global de ia smicture ext vérifé > I-14 Post-traitement Pour ealculer la contrainte dans les éléments, nous utilisons les résultats de cours suivants 3 En ID: Noam) ma: NyaBhecy sof PD ‘gate chee Drei 0) WB wie ge N3=— aise =-F 2 feria ILLS Remarques Tous les caleuls sont systématiques et la démarche suivie sera toujours la méme en statique. ‘> Facilité de programmation de ce type de solution > Scule analyse, du probleme et des résultats, reste & Ja charge de 'ingénieur. La mattice raidour du systéme réduit était inversible « det() #0 » ear les conditions aux limites en déplacement bloquaient tous les modes rigides de la structure. > Probléme statique bien pos Les efforts calculés aux appuis équilibrent parfaitement le chargement. > Les résidus d'équilibre sont nuls, car nous tavaillons sur Ia solution analytique de Véquation matricielle. Dans le cas d'une résolution numérique ces résidus doivent tendrent vers zéro (erreur numérique). Les contraintes calculées sur les éléments équilibrent de fagon exacte (aux résidus prés) les ‘charges nodales. Ceci est vrai dans ce eas particulier « ealeul statique dua teeillis chargé aux neeuds » car approximation utilisée représente le champ exact de la solution analytique «effort normal constant dans chaque élément de la structure ». > Erreur de diserétisation qui est nulle En post ~ traitement il est possible d'isoler un 4 un chaque élément de la structure pour écrire Vequation matricielle de 'equilibre de I'élément. Ce calcul permet de déterminer les efforts intemnes aux necuds de Ia structure II-3 L’erreur d’approximation Pour présenter la notion derreur de diserétisation (erreur lige au maillage) et les améliorations possibles du modéle numérique, nous allons modéliser une colonne soumise son poids propre. En effet la solution analytique de ce probléme nlest pas linéaire en déplacement. Gf Veffort normal est donne par mg ( 1 et le champ de déplacement (aprés intégration) 28 (_ 12h || oh II-3.1 Modéle a 1 élément Modele 42 degrés de liberté {U}" ={u, u,} 1 Lacondition 1», =0, + : fait apparaitre une composante d’effort inconna X, ? & 6 Le travail virtuel du poids propre est. 67 = J =pg8 du de + u 0 ™ Pour ealeuler ce travail nous devons utiliser approximation nodale. Théorie Soit un élément fini chargé par une densité de charge f. oo 4 NI? fe Nous avons: OT = ff du dx a Compte tens de Vapproximation — 67 =(8U,}' [" f dx o £, Soit pour une charge f=Cie dT =(0U,}" ; 2, Ce calcul permet de caleuler les charges nodales équivalentes au sens de approximation 4 ‘une charge volumique réelle appliquée a la structure § Sly Sly ae > Charge réelle Charge nodate éqrivalente Pour notre modéle 44 AW albes 1 fs x Drogen mre sone: £9) | THe] ae (lf) 6h Et la solution © champ de déplacement : 1, # effort alencastrement : Xj = mg © et état de contrainte sur l'élément : V* Bis Oh 2 Tragons les courbes donnant le champ de déplacement et le champ de contrainte. Champ de déplacement Champ de contrainte La solution éléments finis obtenue aux noeuds est exacte (déplacement et efforts), par contre elle donne une approximation du champ des déplacements et du champ des contraintes sur Veélément. L’erreur sur la contrainte maximale est de 50%, cette moddlisation n'est done pas satisfaisante, Pour 'améliorer nous allons dans un premier temps augmenter le nombre éléments. IL-3.2 Modéle & 2 puis 3 éléments ‘Modéle a 2 éléments L’équation matricielle obtenue aprés assemblage de ce modéle & 3 degré de liberté {U}’ ={u, u, u,}est: D’oit Ia solution + Déplacements nodaux : 4ES + Effort Iencastrement : Xj = mg Calculons effort au nocud inteme N°2 en isolant 'élément N°L 28[t -1fol_ me fl [hy y Bilt a flu 4 Wy Reportons ces résultats sur les courbes de a solution analytique omar oe ae Oe gy | a ae ose Teh Champ de déplacement Champ de contrainte Nous retrouvons les informations exactes (déplacement et efforts) aux neeuds, et une ‘meilleure approximation des champs de déplacements et contraintes sur les éléments. Lerreur sur la contrainte maximale est maintenant de 25%, cette modélisation n'est toujours pas satisfaisante. Modéle a 3 éléments Pour affiner le maillage dans la zone la plus contrainte nous utilisons 3 éléments de longueur h, 2h, et 3h. al L’équation matticielle obtenue apres assemblage de ce modale i 4 EA] 6h yess degré de liberté {U}' ={n, u, uy u,} est oy w 6 6 0 O]f0 x, A BS\-6 9 3 O|\u, fe Ix, hl 0-3 5 -2/\u5 0 0 0 2 2] {uy 0 D’oit la solution Lmgh 2 TES # Effort 4 Pencastrement : X= mg 3mgh * Déplacements nodaux : x ue lddwsond 3 va oe ae, [rae er rae Champ de déplacement Champ de contrainte L’approximation des champs de déplacements et contraintes sur les éléments est meilleur, erreur de 8% sur Ja contrainte maximale, on note cependant que la convergence est lente. Pour améliorer la solution éléments finis nous avons augmenté le nombre d’éléments et densifié le maillage dans la zone la plus chargée. Cette méthode dite « h convergence » demande en général un nombre élevé d’éléments finis, La figure suivante présente les résultats d’un modeéle éléments finis en contraintes planes. Pour quantifier l'erreur relative a cette diserétisation, une démarche identique a celle que nous venons de voir est basée sur I’analyse de la discontinuité du champ des contraintes entre deux éléments adjacents’. yon Mises «n MPa 146.54 149 a4 04 3.241 be Sa 1-786 2.0 O.es864 Dans cette section le diagramme des contraintes est le suivant Gay spon state 7 ozone "OL souton semen ts Lerreur est beaucoup trop importante. eM Ce modsle n'est pas satisfoisant, il faut q affiner le mailage IL-3.3 Modéle 1 élément de degré 2 Dans le probléme de la colonne, nous voulons approcher un champ de contrainte qui évolue lingairement. Nous allons done utiliser une approximation polynomiale du second degré du champ des déplacements WE.) ay Faget Pour pouvoir identifier les variables de approximation nous devons utiliser un élément fini a 3 noeuds Soit les déplacements nodaux : {U,}" = Lors de Vnitiation a 1 possibilités de vis D’oit approximation nodale ut= {U,} avec Ny()= En reportant cette approximation, dans le caleul de Ia matrice raideur et du vecteur fore ‘généralisé élémentaire, t [k,]=[7 BS <> de a ¢ {R}=[" f de a nous obtenons, tous caleuls a A tre d'exorcice coleule: le terme (1,3) de cette matrice pa) telafy “8.16 -8) sur 87 1/6 fAl=s23} 6 SS 1/6 En modélisant la colonne avec un élément de degré deus, nous obtenons le systéme matriciel suivant dont la solution est > vy x Dot le déplacement approché : ances =) ° : oh (6ny } 1h ES( 4 2x x : Nee yt +142 |=-me{ 1-2 et Veffort normal ae ig ++ tvs) me &) Nous retrouvons la solution analytique qui, dans ee cas particulier, est comme approximation un polynéme de degré 2. Pour améliorer la solution éléments finis nous avons augmenté le degré de Vapproximation élémentaire. Cette méthode dite « p convergence » est en général beaucoup plus rapide, elle nécessite moins d’éléments finis. Les figures suivantes illustrent les deux choix d’améliorations possibles d'un modéle numérique dont lerreur lie au maillage est beaucoup trop importante. (Cau. = 365MPa Maillage vrossier En affinant fe maittage localement hnconvergence La discontinuiti de contrainte caractirise une erreur de discritisation beeucoup trop importante. Ce medile n'est pas satisfaisant. En utilisant des éléments de degré 2 peconvergence ‘Une poutre ‘encastrée A Pune de ses extrémités et chargée a 1 Inioment M = 60 KN mn Les caractéristiques péométriques de la poutre = longuetr £= 150 en largeur b= 30cm + hauteur = 400m Ltimertie de a po 32000 Pa est 90 KN et d'un os 6 “6 8) vem Le vectour force selon Iéquation (3.26) est: F=10°<0 0 —90 6027 ‘Le aysteme lémem o s'6erit = 90000) ‘<0000| Les conditions esos alee ate La solution donne v2 = ~0.6592 mm: 8: = 0.2197: 10; wn déplacement négatit vers le bas et une rotation nnégative dans le sens inverse at sens irigonometrque (Pig. 3) Les efforts élémentaires sont Je aystéme a deux équations Lavina fyi asnnn [Prune fagan pencrate, te me Cer (a) Liaison comploteet sa déformée:ce modalecom- _(b) Liaison pivot et sa déformée = ce modéle com- rend trois degrés de iberté prend quatre degrés de iberté Figure 3.7 - Prise en compte des liaisons interes Pour calculer les portiques nous devons utiliser un élément poutre tridimensionnel. Cet élément est obtenu par superposition de trois modéles mathématiques : le modéle de traction, le modéle de torsion, et le modéle de flexion. Pour la flexion, vous savez que le probléme se oO ae Test fortement conseillé de réaliser par vous-méme les calculs de ce modéle en suivant a démarche proposée pour Vétude des treillis. Puis d'analyser et de comparer vos résultats & ceux que nous allons obtenir en simplifiant ce modéle, Ex offer on statue ta variation da moment de lesion est linéaire sur ‘chaque élément Pour simplifier le modéle nous négligeons Veffort normal dans les éléments. Compte tenu de cette hypothése le modéle ne eomporte plus que 2 variables <1,,8, > if Caleulons directement les matrices élémentaires sur ces 2 variables. = (3 | et pour Pélément 2: [K,] a 4 Pour élément 1: [&, C6 4c Elo 4 12 66 Dioi la matrice raideur assemblée réduite [K,,] oe wefan Se es a F) y La solution de txulte)={ } est (U}= 0 st ene Nous wrilisons les équations d'équiibre de chague élément car nous n'avons ps calculé la marice globe. Calcul des réactions Elément 1: (2-1) Note: orientarion de 'élimont de 2 vors 1 oe qui permer d’obtanir dirccrement Vespression de la motrice raideur élémentaire sur les variables globes, 12 of -12 of ||" Ry Ell 6 4? -6r 2 |lol_ | at, Pl-2 -« 12 —s|lo/~) R, ew 2 -6 47 |Io) [ag DCR, My Ry My>=F<1 046 -1 060> Elément 2 : (2-3) Ry 2D 6-12 6¢ R, 0) EI| 66 4¢ 66 2¢ |e) 0 0 RB = = My M. @l-2 -6 12-6 Ry eee Va a4 oe os Ms, D=F<-06 -04f 06 -02¢> Ce modéle ne nous donne pas toutes les composantes effort car nous avons négligé I'effort normal dans les Ff 02 Fe éléments, Ts Pour ealeuler la composante verticale de effort au Eft x apps noeud 1, nous pouvons écrire l'équilibre de élément ou -E_ Youre vérifier les équations d'équilibre de la structure. 0.6. -06F 11.3 Exemple 14 - Flambement des poutres 11.3.1 Etude d’une poutre simplement appuyée Le flambement Eulerien Nous avons vu au chapitre 6.1 que le moment fléchissant pouvait étre exprimé en fonction de la courbure de la déformée 4 partir de la relation (6.7) : 2 #75 be -M,(x) . Par ailleurs, le moment figchissant vaut également en tout L : Figure 11.17 - Déformée d'une poutre soumise a une charge de compression. point de la déformée : M_(x)= P+ o(x). En égalant ces deux expressions du moment figchissant, on obtient 'équation différentielle du 2° ordre sans second membre : d(x) #1, IS = M(x) = -P-oka)= EL, A(x) me + P-w(x)=0 (11.69) (11.69) devient + 2, SO) a-us)=0 (11.70) Sachant que la solution générale (réelle) de (11.70) est de la forme : En posane c v(x) = A-sin(a@-x)+B-cos(a-x) (71) avec A et B constantes, et que les conditions aux limites permettent d’écrire en : — x=0, 0(0)=0—5 B=0, — x=L, ol) =0= Assin(a-L)=0. Ligquilibre se caractérise alors par : Avsin(a-L)=0 (1.72) ce qui permet de déduire = cba bnoa = (11.73) dot fx Pike nel, a-Te Ep PE (11.74) ‘bégal 4 26r0 correspondant A la poutre au repos, on déduit pour la charge critique a: El, Ponape = (11.75) Calcul de la rigidité tangente Le fait de considérer encore une fois un probleme en grands déplacements revient 2 Aajouter le terme 4 ) (6.16) soit: dv 1ydey? “ era a) (11.76) Lélément poutre utilisé étant une déclinaison de celui construit au chapitre 6.2, la matrice [ By ] associée aux petites déformations sera identique & (6.17). La matrice de rigidité élémentaire en repére local [fy ] aura de fait la méme expression que (6.21). La démarche étant ensuite similaire a celle du chapitre 11.2, il convient désormais de calculer la matrice [ 4, ] associée aux contraintes initiales. Celle-ci dépendant essentiellement des déplacements transversaux, le calcul de la matrice [G'] associée au champ de déplacement v(x) (6.14) qui exprimé sous la forme : v(x)={0 NM N20 Ny Naja} (1.77) permet d’établir que : (11.78) doit Pexpression de la matrice [,] pour ce type d’élément 0 0 o 0 0 0 of £5 8 5 10 5 nl? io 5 ° “ (ele slot [elc}u.-F], 9 By a179) of Lg & LE 5 10 5 10 2 2 ot 2, £2 10 30 1015 La matrice tangente [K ,] exprimée dans le repére global est ensuite obtenue en effectuant un changement de base sur la somme des matrices [4] et [4 ]- En effer, cette solution qui consiste 2 évaluer la rigidité tangente dans I état déformé, a &é préférée au calcul de la matrice [#, ] dans un souci de simplification. On utili- sera donc la méme relation qu’en (11.63) : [xr] = [R@)]" -(Co}+[4e))-[2)] (11.80) cos(@) sin(@) 0 0 0 0 -sin(@) cos(@) 0 0 ar) o 1 0 a) avec [2(0)] = 0 0 cos(6) sin(@) 0)” 0 0 0 =sin(@) cos(@) 0. 0 o 0 0 oo1 Calcul de la charge critique d'Euler ‘Nous avons vu au chapitre 11.1.3 quil est possible de calculer la charge critique Pune structure au moyen d'une analyse modale de flambement. Cette analyse basée sur une recherche de valeurs et vecteurs propres, permet de déterminer le plus petit coefficient critique pondérant le chargement appliqué. Si ce coefficient est inféricur 4 1, la charge critique est déja atteinte, La structure est donc considérée dans ce eas comme instable. Bien que a précision de ces coefficients soit directement lige &la qualité du maillage et donc’ celle des déformées modales,ilest quand méme possible dévaluer correctement la charge critique dune celle poutre avec un seul élément. Une premigre solution consisterait & effectuer analyse modale en ne considérant que les deprés de liberté de roration des extrémités libres. Cette approche donnant généralement de pidtres résultats, il est préférable d'associer les modes & des degrés de liberté de translation. Aussi et en raison de la symétrie de la déformée, il est possible de réduire le modéle Aun seul élément de longueur égale & la moitié de celle de la figure 11.17. Figure 11.18 - Exemple 14-1: poutre simplement appuyée (Ly = L/2). Uy et B; écant nuls du fait de la syméurie, seuls les degeés de liberté Uy, By et V2 dans le repére global sont & prendre en compre dans la résolution. Considérant un défaut nul (4 = 0) pour analyse de fambement, les dimensions et caractéristiques de cette poutre sont les suivantes : L, = 2 m, $ = 0.0001 m?, I = 6.108 m‘, 2.1 10"! N/m?, P = 10000 N. 28000 7 000. 6000 5.000. 2 4000 3.000 2000 1.000 —éfaot im —défautoa mm 0,00 0,200.0 06080100 1,20 U, (on) Figure 11.19 Exemple 14-1 : déplacement horizontal. Ceci étant, il ext parfois impossible d’atteindre cette valeur de charge critique. ‘Deux raisons peuvent expliquer ce constat. La premiére concemne les effets dus aux grands déplacements/grandes déformations, En effec et comme indiqué au chapitre 11.1.3, ceux-ci sont négligés dans l'analyse modale de fambement entrainant par- fois une surévaluation du coefficient critique. Lanalyse non linéaire géométrique permettta alors de mesurer ces effets et donc de réévaluer le coefficient critique généralement 3 la baisse. La deuxiéme est lige au phénoméne de bifurcation qui correspond & une multiplicité des solutions d’équilibre. Ce phénoméne sera abordé dans Pexemple 14-2. 8.000 7.000 6 000 5.000 4.000 P(N) 3.000 2.000 1.000 ° 0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00 30,00 35,00 40,00 45,00 Vv, (emmy Figure 11.20 Exemple 14-1 : déplacement vertical. 11.4 Exemple 15 — Flambement des plaques 11.4.1 Etude d'une plaque sous chargement uniaxial im Energie de déformation - cas général y HULL [ JE PUTT TTT TTT Figure 11.25 — Plaque soumise & un état de contrainte plane. =) a nrc Mey aw 1.104) “®" 1.105)

You might also like