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Cela fait un certain temps que je me demande comment on peut justifier les indéniables
contradictions qui existent dans l’arène internationale – et qui sont constamment
débattues, spécialement dans des forums politiques et en milieu universitaire. Beaucoup
de problèmes demeurent sans réponse. Ils m’ont poussé à discuter de quelques
contradictions et difficultés, dans l’espoir que cela puisse fournir l’opportunité de les
corriger.
Peut-on être disciple de Jésus-Christ (Que la Paix soit sur Lui !), le grand Messager de
Dieu, lorsqu’on se croit obligé
• on l’occupe ;
• une centaine de milliers de personnes sont tuées ;
• ses ressources en eau, son agriculture et son industrie sont détruites ;
• près de 180.000 soldats étrangers occupent cette terre ;
• le caractère sacré des habitations privées est violé, tandis que le pays est ramené
à quelque cinquante ans en arrière.
Et tout cela à quel prix ! On gaspille des centaines de milliards de dollars du Trésor public
du pays et de certains autres pays, et des dizaines de milliers de jeunes hommes et de
jeunes femmes – qui constituent les troupes d’occupation – sont exposés au danger,
enlevés à leurs familles et à leurs êtres chers, ont les mains tachées du sang des autres,
sont soumis à une telle pression psychologique, que, chaque jour, certains se suicident,
et que ceux qui rentrent chez eux souffrent de dépression, deviennent souffreteux et
dépendants de toutes sortes d’aliments, tandis que d’autres sont tués et que leurs corps
sont remis à leurs familles.
Bien sûr, Saddam était un dictateur criminel. Mais la guerre n’a pas été entreprise pour le
renverser, l’objectif déclaré de la guerre était de trouver des armes de destruction
massive. Saddam a été renversé au cours d’une action qui poursuivait un autre but, ce
qui n’empêche pas les habitants de la région de se réjouir de sa chute. J’attire l’attention
sur le fait que, tout au long des années de guerre contre l’Iran, Saddam a été soutenu
par l’Occident.
Monsieur le Président,
Vous savez sans doute que je suis enseignant. Mes étudiants me demandent comment
de tels actes peuvent se concilier avec les valeurs soulignées au début de cette lettre et
les obligations vis-à-vis de la tradition de Jésus-Christ (La Paix soit sur Lui !), le
Messager de paix et de pardon.
Il y a, dans la Baie de Guantanamo, des prisonniers qui n’ont pas encore été jugés, ils
n’ont pas d’avocat, leur famille ne peut leur rendre visite, et ils sont ouvertement
détenus dans un pays étranger au leur. Il n’y a pas de contrôle international de leur état
ni de leur sort. Nul ne sait s’ils sont prisonniers, prisonniers de guerre, accusés ou
criminels.
Des jeunes gens, des étudiants d’université et des gens ordinaires se posent beaucoup
de questions sur le phénomène d’Israël. Je suis sûr que certaines d’entre elles vous sont
familières.
Tout au long de l’histoire, de nombreux pays ont été occupés, mais je pense que la
fondation d’un nouveau pays et d’un nouveau peuple est un phénomène nouveau dont
notre époque a l’exclusivité.
Des étudiants [me] disent qu’il y a soixante ans, ce pays n’existait pas. Ils montrent
d’anciens documents et des mappemondes et disent : essayez, comme nous l’avons fait
sans être en mesure de trouver un pays du nom d’Israël.
Je leur dis d’étudier l’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. L’un de
mes étudiants m’a dit que, durant la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle
périrent des dizaines de millions de personnes, les nouvelles du conflit étaient diffusées
rapidement par les belligérants. Chacun se targuait de ses victoires et de la défaite toute
récente du front de l’ennemi. Après la guerre, ils ont affirmé que six millions de Juifs
avaient été tués. Six millions de gens qui étaient sûrement membres d’au moins deux
millions de familles. Supposons encore que ces événements soient vrais. Cela devait-il
logiquement se traduire par la création de l’Etat d’Israël au Proche-Orient, ou par un
soutien à un tel Etat ? Comment peut-on justifier ou expliquer rationnellement ce
phénomène ?
Monsieur le Président,
Je suis sûr que vous savez dans quelles circonstances et à quel prix Israël a été créé :
• Des milliers et des milliers de gens ont été tués au cours de ce processus.
• Des millions de peuples autochtones sont devenus des réfugiés.
• Des centaines de milliers d’hectares de terres cultivées, d’oliveraies, de villes et
de villages ont été détruits.
Un régime a été mis en place, qui ne fait preuve d’aucune pitié, pas même envers les
enfants, qui détruit des maisons alors que leurs occupants sont encore à l’intérieur, qui
annonce à l’avance la liste des personnalités palestiniennes qu’il se propose d’assassiner,
et qui détient des milliers de Palestiniens dans ses prisons. Un tel phénomène est unique
– ou, à tout le moins, extrêmement rare – dans l’histoire récente.
Autre question importante que se posent les gens : « Pourquoi soutient-on ce régime ? »
Ce soutien est-il dans la ligne des enseignements de Jésus-Christ (Que la Paix soit sur
Lui !), ou de Moïse (Que la Paix soit sur Lui !), ou des valeurs libérales ?
Monsieur le Président,
Comme vous devez le savoir, je vis au milieu des gens et je suis en contact permanent
avec eux – beaucoup d’autres dans tout le Proche-Orient parviennent également à entrer
en contact avec moi. Ils n’ont pas non plus confiance dans les politiques suspectes. Il est
prouvé que les gens de la région sont de plus en plus exaspérés par ces politiques.
Il n’est pas dans mes intentions de poser trop de questions, mais je dois tout de même
évoquer d’autres points.
Comment se fait-il que toute réussite technique ou scientifique réalisée dans la région du
Proche-Orient soit interprétée et décrite comme une menace à l’encontre du régime
sioniste ? La recherche et le développement scientifiques ne font-ils pas partie des droits
fondamentaux des nations ?
On a menti à propos de l’Iraq. Quel a été le résultat ? Je ne doute pas que dire des
mensonges est répréhensible dans toute culture, et personne n’aime qu’on lui mente.
Monsieur le Président,
Les Africains sont travailleurs, créatifs et talentueux. Ils peuvent jouer un rôle important
et précieux en subvenant aux besoins de l’humanité et contribuant à son progrès
matériel et spirituel. La pauvreté et les privations, qui règnent dans de grandes parties
de l’Afrique, les en empêchent. N'ont-ils pas le droit de demander pourquoi on pille leur
énorme richesse - entre autres, les ressources minières - alors qu'ils en ont davantage
besoin que d'autres ?
Le courageux et loyal peuple d’Iran a, lui aussi, de très nombreux griefs et questions,
concernant, entre autres :
Tous les gouvernements ont le devoir de protéger la vie, les biens et la bonne réputation
de leurs citoyens. A ce qu’on dit, votre gouvernement recourt à de vastes systèmes de
sécurité, de protection et de renseignement, et il pourchasse même ses opposants à
l’étranger. Le 11-Septembre n’était pas une opération banale. Pouvait-il être conçu et
exécuté sans coordination avec les services de renseignement et de sécurité, ou sans une
vaste infiltration de ces derniers ? Bien sûr, ce n’est là qu’une supposition d’universitaire.
Pourquoi les différents aspects de l’attentat ont-ils été tenus secrets ? Pourquoi ne nous
dit-on pas qui a failli à ses responsabilités ? Et pourquoi les responsables et les coupables
ne sont-ils pas identifiés et traduits en justice ?
Des citoyens américains ont vécu dans la peur permanente de nouveaux attentats
susceptibles de se produire en tous temps et en tous lieux. Ils se sentaient en danger
dans la rue, sur leur lieu de travail et à leur domicile. Qui peut se sentir bien dans cette
situation ? Pourquoi, au lieu de contribuer au sentiment de sécurité et à la tranquillité de
l’esprit, les médias ont-ils été la cause d’un sentiment d’insécurité ?
Il en est qui croient que la propagande a frayé la voie à une attaque contre l’Afghanistan
et l’a justifiée. Je veux revenir sur le rôle des médias. Dans leur charte, la diffusion
correcte de l’information et le compte-rendu honnête d’un reportage sont des principes
bien établis. J’exprime mon profond regret devant l’indifférence dont a fait preuve une
certaine presse envers ces principes. Le principal prétexte de l’attaque contre l’Iraq a été
l’existence d’armes de destruction massive. L’argument a été continuellement répété, au
point que le public a fini par y croire et qu’il a servi de fondement à une attaque contre
l’Iraq.
Monsieur le Président,
Dans tous les pays du monde, les citoyens financent les dépenses des gouvernements,
de sorte que ces derniers soient, à leur tour, en mesure de les servir.
D’où la question : "Qu’ont rapporté aux citoyens les centaines de milliards de dollars
dépensés chaque année pour financer la campagne d’Iraq ?"
Comme Votre Excellence le sait, dans certains Etats de votre pays, des gens vivent dans
la pauvreté. Des milliers et des milliers d’entre eux sont sans logis, et le chômage est un
énorme problème. Certes, ces problèmes existent aussi, à un degré plus ou moins
important, dans d’autres pays. Comment, si l’on garde présentes à l’esprit ces conditions,
les dépenses colossales de la campagne militaire, payées par le Trésor public, peuvent-
elles être expliquées et être cohérentes avec les principes susmentionnés ?
Tout cela constitue une partie des griefs des gens de par le monde, dans notre région et
dans votre pays. Cependant, mon principal argument, avec lequel, j’espère, vous serez
d’accord, au moins en partie, est le suivant :
Ceux qui sont au pouvoir exercent leur fonction pour un temps déterminé et ne
gouvernent pas indéfiniment, mais leur nom s’inscrit dans l’histoire et ils seront jugés, de
manière consistante, dans un futur proche et dans un avenir plus éloigné.
Et, en définitive, on nous jugera sur notre fidélité ou notre infidélité à l’engagement
solennel de notre charge, au service des gens, qui est notre tâche majeure, et aux
traditions des prophètes.
Monsieur le Président,
Combien de temps les habitants du monde paieront-ils pour les décisions incorrectes de
certains dirigeants ?
Combien de temps encore le spectre de l’insécurité, causé par les stocks d’armes de
destruction massive, hantera-t-il les peuples du monde ?
Combien de temps encore le sang d’hommes, de femmes et d’enfants innocents sera-t-il
répandu dans les rues, et les maisons détruites sur la tête de leurs habitants ?
Mais, si les Prophètes Abraham, Isaac, Jacob, Ismaël, Joseph, ou Jésus-Christ (Que la
Paix soit sur Lui !) se tenaient près de nous aujourd’hui, comment jugeraient-ils un tel
comportement ? Nous confierait-on un rôle dans le monde à venir, où la justice sera
universelle et où Jésus-Christ (Que la Paix soit sur Lui !) sera présent ? Nous
accepteraient-ils seulement ?
Ma question fondamentale est la suivante : N’y a-t-il pas un meilleur moyen d’interagir
avec l’ensemble du monde ? Aujourd’hui, il y a des centaines de millions de chrétiens,
des centaines de millions de musulmans et des millions de gens (la famille d'Imram) [2]
qui observent les enseignements de Moïse (Que la Paix soit sur Lui !). Toutes les religions
d’origine divine ont en commun leur respect pour un mot, et c’est "monothéisme", ou la
croyance en un Dieu qui est unique et sans égal dans le monde.
Le Saint Coran insiste sur ce nom commun et interpelle tous les fidèles des religions
divines, en ces termes (Sourate 3, 64) : " Dis [aux chrétiens et aux Juifs] : « Ô disciples
du Livre ! Adoptons d’un commun accord une formule équitable [à savoir] que nous ne
servirons qu’Allah et ne Lui associerons rien, et [que] nul d’entre nous n’aura d’autres
dieux hormis Allah ». Mais s’ils retombent dans l’erreur, dis alors : « Rendez témoignage
que [en ce qui nous concerne] nous sommes soumis » [à Dieu, litt. : 'musulmans']." [3]
Monsieur le Président,
Selon les versets divins, nous avons tous été appelés à adorer un seul Dieu et à observer
les enseignements des divins prophètes.
"Adorer un Dieu, Qui est au-dessus de toutes les puissances du monde et peut faire ce
qui Lui plaît." "Le Dieu Qui sait ce qui est caché et ce qui est visible, le passé et l’avenir,
sait ce qui se passe dans les cœurs de Ses serviteurs et note leurs actions."
"Le Seigneur à Qui appartiennent les cieux et la terre et dont tout l’univers est la Cour".
"Les plans de l’univers sont l’œuvre de Ses mains, et Il donne à Ses serviteurs les bonnes
nouvelles de la miséricorde et du pardon des péchés". "Il est le compagnon des opprimés
et l’ennemi des oppresseurs". Il est le Compatissant, le Miséricordieux". Il est le recours
des fidèles et les conduit de l’obscurité vers la lumière". "Il est témoin des actes de Ses
serviteurs". "Il invite Ses serviteurs à être fidèles et à accomplir de bonnes actions, et Il
leur demande de demeurer sur la voie de la justice et de rester fidèles". "Il appelle ses
serviteurs à être attentifs à Ses prophètes et Il est témoin de leurs actions". "Une fin
néfaste est le lot de ceux-là seuls qui ont choisi la vie de ce monde et Lui ont désobéi et
ont opprimé Ses serviteurs". Et "Une bonne terre et un paradis éternel appartiennent aux
serviteurs qui craignent Sa majesté et ne suivent pas leur moi débauché".
Nous croyons qu’un retour aux enseignements des divins prophètes est la seule voie qui
mène au salut, et on nous a dit que Votre Excellence suit les enseignements de Jésus
(Que la Paix soit sur Lui !) et croit aux divines promesses du règne des justes sur la
Terre.
Nous croyons également que Jésus-Christ (Que la Paix soit sur Lui !) était l’un des grands
prophètes du Tout-Puissant. Il est loué, à plusieurs reprises, dans le Coran. Jésus (Que la
Paix soit sur Lui !) a également été cité dans le Coran (Sourate 19, 36) [comme disant] :
" «En vérité, Dieu est mon Seigneur et le vôtre. Adorez-le ! Voilà la voie droite !» "
Servir le Tout-Puissant et lui obéir est le credo de tous les messagers de Dieu. Le Dieu de
tous les peuples d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique, du Pacifique et du reste du
monde, est unique. Il a donné la grandeur aux Humains.
Nous lisons encore dans le Divin Livre : "Le Tout-Puissant a envoyé Ses prophètes avec
des miracles et des signes évidents pour guider les gens, leur montrer des signes divins
et les purifier des péchés et des souillures. Et Il a envoyé le Livre et la balance, de sorte
que les gens manifestent la justice et se gardent de la rébellion."
Et tous les versets ci-dessus peuvent être lus, d’une manière ou d’une autre, également
dans le Bon Livre [4].
Viendra le jour où tous les êtres humains se rassembleront devant le tribunal du Tout-
Puissant, pour que leurs actes soient examinés. Les bons seront immédiatement conduits
au Ciel, et les scélérats subiront le châtiment divin. J’ai confiance que tous deux, nous
croyons à ce jour-là, mais il ne sera pas facile d’évaluer les actions des gouvernants,
parce que nous devons rendre des comptes à notre nation et à toutes les autres, dont la
vie a été directement ou indirectement affectée par nos actes.
Tous les prophètes parlent de paix et de tranquillité pour l’homme, sur la base du
monothéisme, de la justice et du respect de la dignité humaine.
Ne croyez-vous pas que, si nous en venons tous à croire et à obéir à ces principes, à
savoir : monothéisme, culte de Dieu, justice, respect de la dignité de l’homme, croyance
au Dernier Jour, nous pourrons surmonter les problèmes du monde - qui sont le résultat
de la désobéissance au Tout-Puissant et aux enseignements des prophètes -, et
améliorer nos actions ?
Ne croyez-vous pas que la foi dans ces principes favorise et garantit la paix, l’amitié et la
justice ?
Ne croyez-vous pas que les principes susmentionnés, écrits ou non écrits, sont
universellement évoqués ?
N’accepterez-vous pas cette invitation ? C’est-à-dire, un authentique retour aux
enseignements des prophètes, au monothéisme et à la justice, pour préserver la dignité
humaine et l’obéissance au Tout-Puissant et à Ses prophètes ?
Monsieur le Président,
L’histoire nous enseigne que les gouvernements répressifs et cruels ne survivent pas.
Dieu leur a confié le sort des hommes. Le Tout-Puissant n’a pas laissé l’univers et
l’humanité à leurs seuls stratagèmes. Il est advenu bien des choses contraires aux désirs
et aux plans des gouvernements. Cela nous enseigne qu’une plus grande puissance est à
l’oeuvre et que tous les événements sont déterminés par Lui.
Quelqu’un peut-il nier les signes d’un changement dans le monde d’aujourd’hui ?
Les peuples du monde ne sont pas satisfaits de l’état de choses actuel et accordent peu
d’attention aux promesses et aux commentaires que font nombre de dirigeants influents
du monde. Beaucoup de gens, de par le monde, se sentent en danger, ils s’opposent à
l’extension de l’insécurité et de la guerre et n’approuvent ni n’acceptent des politiques
douteuses.
Les gens s’insurgent contre le fossé qui se creuse de plus en plus entre les possédants et
ceux qui n’ont rien, entre les pays riches et les pays pauvres.
Les gens de nombreux pays sont exaspérés par les attaques dont sont victimes leurs
racines culturelles et par la désintégration des familles. Ils sont également consternés
par l’affaiblissement de la sollicitude et de la compassion. Les peuples du monde n’ont
pas confiance dans les organisations internationales, parce que leurs droits ne sont pas
défendus par ces organisations.
Nous voyons de plus en plus que les gens partout dans le monde convergent vers un
important point focal – qui est le Dieu Tout-Puissant. Il ne fait pas de doute que, par la
foi en Dieu et les enseignements des prophètes, les gens vaincront leurs problèmes. La
question que je vous pose est : "Ne voulez-vous pas vous joindre à eux ?"
Monsieur le Président,
Que cela nous plaise ou non, le monde est attiré par la foi dans le Tout-Puissant, et la
justice et la volonté de Dieu l’emporteront sur tout.
Vasalam Ala Man Ataba’al hoda [Paix à ceux-là seuls qui suivent la bonne voie]. [5]
Mahmood Ahmadi-Najad
Notes du traducteur
[1] Je n’ai pas été en mesure de traduire convenablement ce membre de phrase : "thus
trading the approval of the people and the Almighty with theirs…"
[2] Un de nos internautes, M. Lévy, nous fournit la précision suivante, qui éclaire cette
incise : " La 'famille d'Imram' désigne les Juifs 'fidèles' - Moïse était le fils d'Amram - tous
les autres juifs sont 'infidèles', leurs Prophètes n'arrêtent pas de le leur reprocher ". On
notera que cette formule dispense Ahmadinejad de mentionner les Juifs par leur nom.
[4] Passage peu clair. J’ignore si "Le bon livre" est le Coran. Peut-être s’agit-il d’un
recueil de Hadiths, ou traditions orales, non incluses dans le Coran.
[5] Cette traduction est due à la Rédaction du journal américain, The New York Sun, dans
un article intitulé "Iran Declares War", que je suis en train de traduire. Je dois
l'information à mon ami Joël Rubinfeld, président de l'Atlantis Institute, que je remercie
chaudement ici.