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HABITAT ANCIEN at (asl =a hg DIAGNOSTIC DE LA STRUCTURE CONSTRUCTIVE RS MU Id eee Cee DUC Mad a Tea) Pu ee Pec eee Ce guide du diagnostic comprend cing chapitres : Chapitre I - RECONNAISSANCE DE L' EDIFICE Chapitre I] - LES PRINCIPAUX OUVRAGES Chapitre 111 - LES CAS COURANTS DE DESORDRES ET ALTERATIONS. Chapitre IV ~ DIAGNOSTIC DE LA STRUCTURE CONSTRUCTIVE Chapitre V ~ LEXIQUE Le premier Chapitre, intitulé Reconnaissance de 1'édifice est basé sur V'expérience des auteurs ; i1 décrit la facon d'effectuer un relevé cons- tructif en rappelant au fur et a mesure de son avancement, les technologies, Tes usages et les coutumes utilisés dans le passé en habitations urbaines et notamment & Paris Le second Chapitre présente et définit les principaux ouvrages de structure Tes moyens pour 1"identifier et pour déterminer sa capacité portante. Le Chapitre III recense les principaux cas de désordres et altérations visibles que l'on rencontre couramment dans les édifices anciens et essaie de remonter aux causes. Le Chapitre IV propose une méthode de diagnostic dont la particularité réside dans l'utilisation du calcul, comme guide, pour réduire le nombre d'éléments de structure 4 ausculter. Enfin, le Chapitre V est un lexique qui définit les termes employés dans T'ouvrage et précise, pour les principaux matériaux, les renseignements indispensables a leur connaissance. Les illustrations des Chapitres I et IV sont regroupées en deux fascicules séparés ; l'un correspond au chapitre “Reconnaissance de 1'édifice", l'autre au chapitre “Les cas courants de désardres et altérations, Les planches qui illustrent le texte sont repérées dans 1a marge, en face du paragraphe concerné, par leur pagination Par exemple : 1a planche 12 correspondant au Chapitre I sera notée I-12, tandis que 1a planche 15 ayant trait au Chapitre III sera repérée III-1 Et réciproquement, chaque illustration renvoie au texte ; il suffit de rechercher dans 1a marge du texte le numéro entre parenthéses correspondant a celui de 1'illustration CHAPITRE 1v.00 IV - DIAGNOSTIC DE LA STRUCTURE CONSTRUCTIVE DEFINITION ~ p.2 METHODE - p.7 LE RELEVE CONSTRUCTIF - p.2 L'ANALYSE THEORIQUE - p.3 DEFINITION = p.3 DENARCHE ~ p.3 L'ANALYSE CLINIQUE - p.30 DEFINITION ~ p.30 LA CAMPAGNE D'AUSCULTATION - p.30 CAPACITE PORTANTE REELLE - p.38 LES OUTILS NECESSAIRES A LA DETERMINATION DE LA CAPACITE PORTANTE TABLEAU DE CALCUL - p.42 MODE D'EMPLOT DES TABLEAUX PERMEPTANT LA DETE DE LA CAPACTTE PORTANTE DES POTEAUX ~ p.?1 MODE D'EMPLOT DES TABLEAUX PERMETTANT LA DETERMINATION DE LA CAPACITE PORTANTE DES POUTRES ~ p.?5 HYPOTHESES ET EQUATIONS UTILISEES POUR ETABLIR LES TABLEAUX CAPACIPE PORTAWTE DES POUTRES ~ p.82 CAPACTTE PURTAMTE LES COLURWES ET PUTEAU W.L DIAGNOSTIC DE LA STRUCTURE CONSTRUCTIVE 1 - DEFINITION Une méthode de diagnostic pour apprécier 1a qualité des struc- tures d'un édifice doit a l'aide d'un nombre restreint de sondages destruc- tifs, on serait tenté de dire du nombre minimal, donner les moyens néces- saires a une estimation précise de l'état de santé, c'est-a-dire permettre le recensement des éléments de structure déficients devant faire l'objet d'un renforcement ou d'un remplacement mais permettre aussi }'estima~ tion des possibilités de transformation que recélent les éléments de struc- ture surabondants. 2 - METHODE La méthode qui est proposée essaie de répondre a cette définition. Elle comporte trois parties distinctes qui sont : + Le relevé constructif ou lere approche dans 1a connaissance de Vedifice. - L'analyse théorique qui quantifie la lére approche en faisant abstraction des alterations des éléments de structure. ~ L'analyse clinique qui corrige au cours de 1a campagne d'auscul tation les résultats de I'analyse théorique en tenant compte du degré de vetusté des éléments de structure. 3 - LE RELEVE CONSTRUCTIF Le relevé constructif de 1'édifice est un relevé classique d'ar- chitecture qui consiste a représenter 4 l'aide de vues en plan en coupe et en élévation la volumétrie des espaces batis, complété par des croquis cotés et des écorchés partiels définissant |'anatomie et surtout le squelette de Tédifice. Ce relevé defini dans le chapitre "RECONNAISSANCE DE L*EDIFICE” précise les dimensions géométriques et le matériau constitutif des différents Elements de structure et permet a celui qui l'examine, grce notamment aux différentes coupes verticales, d'avoir rapidement une vision globale du che- minement des forces tant horizontales que verticales du faitage jusqu'au niveau des fondations. A ce document est jointe une fiche “Renseignements g¢néraux" sur le sol et sous sol du type suivant. SOL ET sous-sou Corte Géologique | Carte des le carrsere: Sous-sol plans et coupes rene rotiques résumont lea PeeeRRLeSe coux -Nappe phreat iqu shiveou soyen. Circulation d'eau Niveau gol natu-| rel Niveau Gr woae =. Nivea aa caves Tar aitayen iitanae ae vores] Enplacorent ot] profondeur du ‘raneheent Gaplacenent et —] pronfondeut de Tégout Tmploconant et] pronfondeut des Fosses de rejet oBseRVATIONS 4) = LIANALYSE THEORTOUE 4,2 = perrarrron 4,2 = DEwRcHE 4,81 = Le sakina etatique des forces 42.2 ~ la deaoente de charges 4,2.21 = definition 4.2.2.2 > Principes de calcul 4.2.2.5 = Poids volumiques Poids propres Surcharges 4.2.8.4 ~ Méthode de descente de charges 4y28 = ta opedtd portante thtontque 4.2.3.1 definition 4.2.5.2 ~ Méthode de caleut = Remarque concernant Tes Fleches, ane - dee élimenta de otructure = Le repertoire = etermination de Ta sur charge adaissible par me fe plancher W.3 4 - L‘ANALYSE THEORIQUE 4,1 - DEFINITION Ltanalyse théorique est une verification par le calcul des équar- rissage de tous les éléments de structure et la détermination pour chacun d'eux de ses insuffisances ou de ses excédents d'origine. Cette connaissance quantifiée permet de classer chaque élément de structure, abstraction faite de son degré d'altération dans l'un des trois groupes suivants : - Eléments sous dimensionnés ~ Eléments correctement dimensionnés - Eléments Targement surdimensionnés. On réduit ainsi le nombre d'éléments devant faire l'objet d'une auscultation et de sondages : i] est inutile en effet, d'ausculter pour dé- terminer leur degré de vétusté, les éléments sous dimensionnés puisqu'ils sont insuffisants ; quant a ceux qui sont largement surdimensionnés, on fera 1'économie de l'auscultation sauf s'ils sont situés dans une zone 4 fort risque pathologique, ou encore, s'ils présentent des signes caractéristiques visibles qui permettent de subedorer une forte alteration. Seuls seront auscultés systématiquement les éléments correctement dimensionnés. Elle se décompose en quatre phases : - Le schéma statique des forces - La descente de charges - La capacité portante théorique - Le classement des éléments de structure. ique dee forees Clest le mode de fonctionnement de 1'édifice sous 1'action des charges verticales d'une part et sous I'action des forces horizontales d'autre part. I] consiste a définir au vu du relevé les cheminements des char- ges et la transmission des efforts horizontaux du fattage jusqu'au niveau des fondations. - L'étude de la transmission des forces horizontales du faitage jusqu'aux fondations permet de recenser et de récapituler dans une fiche du type ci-contre les ouvrages ou éléments de structure qui assurent. 1! indéformabilité et le monolithisme d'ensemble de 1'édifice. - Le cheminement le plus probable des charges du faitage Jusqu'aux fondations peut faire l'objet d'une représen- tation graphique. On prend Tes plans du relevé que 1'on w.4 ‘STagtL Te AL VENT WONOL ITHLSME ET INDEFORMABILITE O° ENSEMBLE Type et nonbre des | cloner suscep | tibtes de reprem | dre Ta poussee Verification continuite des. élé- ments jusqu’aux fondat ions ments successits Emplacenent des tirants et chatines Jaction du vent. sur fies facades Reperage Niveau Mur ans 1e plan du mur ction du Nes. pignons | Distance entre deux tirants No Pan de bois Sens. du vent. ‘AUSCULTATION TeNsioN ANCRAGE ALTERATION ngeformabiite est tea Ta: compression, V.5 schématise en indiquant simplement les éléments porteurs verticaux et la maniére dont viennent s'y appuyer les charges par I'intermédiaire des éléments horizontaux. On indique sur ces schémas, les forces suivant leurs modes d'appuis (charges ponctuelles ou charges réparties) et, approximativenent, leurs intensités. En placant ces schémas Tes uns au dessous des autres, sur un méme axe, on obtient ainsi une représentation complete et qualita- tive du transit des charges verticales. Le croquis ci-aprés donne un exemple d'un tel schéma. = Schéma statique des efforts - Charges verticales. ¥: Charges ponctuelles common : Charges réparties Combles . On note sur le schéma Tes charges ponctuelles apportées par les fer- mes, et les charges réparties ap- portées par la toiture sur les mitoyens. On note les charges réparties — * apportées par les planchers et la charge ponctuelle due & 1a pou- tre de reprise. Etage courant. Une partie de la facade étant remplacée par des colonnes, on note les charges ponctuelles ramenées par une poutre probable. Rez-de-Chaussée 1.6 La descente de charges 4,2.8.1 - Definition Ltopération appelée descente de charges consiste en partant du sommet ou fattage du batiment & évaluer les charges et surcharges affectant cha- que élément porteur et a cumuler ces charges, niveau par niveau. Elle quantifie en quelque sorte le schéma statique. 4,2.2,2 - Principes de calcul - Plancher 4 travure simple re Ir | N meee Le poids propre du plancher et les surcharges qui le sollicitent sont transmises aux murs A et B par les sol ives. Si nous appelons p Je poids propre d'un m@ de plancher, e Ja distance entre axes de deux poutrelles, et 12 1a distance entre les deux murs porteurs, chaque poutrelle est soumise a une charge uniformément répartie d'intensite px e , soit une charge totale pxexl. Les extrémités a et b des poutrelles vont transmettre aux murs A et B une charge égale a la moitié de la charge totale soit :_o x e x 1 Ainsi le poids propre du plancher sera partagé en deux parties égales, l'une reprise par le mur A et l'autre par le mur B. La distance e entre les différentes poutrelles est toujours suffisamment faible pour que 1'on assimile les charges apportées par les abouts de poutrelles sur le mur 4 une charge uniformément répartie. L'intensité de cette charge par unité de longueur de mur sera égale 8 x2 2 E jdt V.7 Si_ce plancher est soumis & une surcharge d'utilisation uniformenent répartie : s , (comme le poids propre) Vaction de cette surcharge par unité de longueur de wur sera égale 8: s xi. Au total la charge par unité de Jongueur de mur sera?: (9 + s) 2. 2 Si les murs A et B supportent n planchers, la somme charges + surcharges dues aux planchers par unité de longueur de mur en pied de construction sera égale & : n(p+s) 1 Si le mur porteur a une hauteur totale H et une épaisseur Constante égale 4 » sur toute la hauteur du mur, le poids propre au niveau des fondations par unité de longueur sera égal 4: b x Hx 4 . (4 étant le poids volumique de 1a maconnerie). Si les murs porteurs ont une épaisseur qui varie & chaque niveau (paisseur e, au ler niveau, e, au 2éme niveau, e, au 3éme niveau, ‘eau dernier” 7 niveau) le poids propre de la maconnerie par unité de longueur, en appe- jant h la hauteur de chaque niveau et 4 le poids volu- mique de la maconnerie, sera égal a (e, +e, +e, + €,) xhxb. La charge totale supportée par le mur par unité de lon- gueur sera égale & la charge totale apportée par les planchers (p + s) 1 xn , additionnée au poids propre du 2 mur (e, +e, +e, + pte; te) hx A soit : canxl (p45) + (e,+e,+e 4 1782 783 stephxd Jusqu'a maintenant nous avons fait abstraction des ou- vertures dans les murs. Imaginons maintenant des murs porteurs avec baies libres identiques se superposant sur toute la hauteur du bati- ment, Les charges qui tombent 4 1'aplomb des ouvertures sont reportées par moitié de part et d'autre a chaque niveau par les linteaux et se répartissent aprés un cheminement d'une hauteur d'étage uniformément sur les trumeaux. 1V.8 pour le trumeau Z, Remargue ; Sic est la charge par mi sur le’mur, abstraction faite des ouvertures, la charge par unité de longueur de trumeau en rez-de-chaussée sera égale : eta) \ ty Ly | i = 5 oD 4 TT 3 ° 56 : — L. (tay) T ame ditjear {ee jar [ts jar jee) Si 1’on désire un calcul plus précis, on peut déduire le poids propre de la magonnerie correspondant aux ouvertures. Sis est la surface d'une ouverture, le poids total correspondant @ une trame verticale d'ouvertures P=sxatie,+e,t+e,+e)xh Et la charge 4 retrancher par unité de longueur de trumeau pour tenir compte des ouvertures, sera pour le trumeau Lb, > P_ Ph, Sg0 0 ort ty ees 22 ) oo 2 L, > 2 4 fh, Connaissant 1a charge par unité de longueur au niveau des fondations et la largeur de ces derniéres, la contrainte sur le sol s'obtient en divisant la charge véhiculée par unité de longueur de mur par la surface correspondante de fondation. I] faut verifier que cette contrainte est inférieure a 1a contrainte admissible du sol. 11 faut aussi vérifier que la contrainte dans 1a maconnerie est ‘inférieure 4 la contrainte admissible. Wv.9 Renarque importante : La charge apportée par chaque about de linteau sur la magonnerie est une charge ponctuelle que nous avons considérée comme unifornénent répartie sur le trumeau pour déterminer la contrainte moyenne dans la maconnerie. 11 ne faut pas oublier de vérifier la contrainte locale sur la maconnerie située immédiatement sous les linteaux du rez-de-chaussée. L'habitude veut que l'on admette une répartition triangulaire des charges sur 1a maconnerie située sous 1'appui des linteaux et des poutres. Si p est la charge transmise par 1'extré- mite du linteau sur 1a maconnerie sur une surface a x b (voir dessin) la contrainte maximale sera égale 3 : P 22 axb Elle correspond & 1a contrainte due a l'appui de 2 linteaux. Cette contrainte locale va aller en diminuant au fur et 4 mesure que l'on s'éloigne verticalenent de l'appui ; a une distance de 1'appui suffisante, distance toujours inférieure a la hauteur d'un étage, on considére que 1a contrainte s'est uniformément répartie sur la maconnerie. 4,228.2." — Plancher & travure composée Les solives reportent les charges et surcharges sur les poutres qui les transmettent & leur tour sur les murs ou sur les poteaux.§ = Determination de 1a charge transmise par une poutre sur un de ses appuis. Iv.10 Principe a) Le poids propre, les charges et surcharges sont unifor- mément répartis. La charge étant uniformément répartie, chaque solive est sollicitée par une charge proportionnelle a sa longueur et transmet 1a moitié de cette charge sur chacun de ses appuis. De méme 1a poutre recoit une charge apportée par les abouts des solives proportionnelle a sa longueur et la reporte pour moitié sur chacun de ses appuis. En définitive, un appui de poutre est sollicité par une charge proportionnelle a la surface du plancher qui T'entoure, dont le contour est défini, d'une part par Je lieu des milieux de solives et, d'autre part, par la paralléle aux solives passant par le milieu de Ja poutre. Ce mode de calcul est exact dans 1a mesure od les poutrelles ont toutes la mime portée, c'est-a-dire lorsque les poutres principales sont paralléles. 11 reste néanmoins suffisamment précis dans 1a plupart des cas pratiques. Lterreur est maximale lorsque la surface de plancher est triangulaire. Si P est la charge totale, chaque appui AB C est sollicité par une charge égale & F En appliquant 1a régle précédente, Ttappui “C est sollicité par la charge Pet Tes appuis Aet B par 3P ta >) Présence de charge ponctuelle sur une solive ou une poutre. On détermine les réactions d'appuis sous l'action des charges uniformément réparties, puis l'on calcule le complément des réactions d'appui da a l'action de la charge ponctuel le. W.11 Par exemple action d'une charge P sur une solive : . ; ~Pxb Réaction ena Ra = ab : __Pxa enp rRB ae b Réaction en A et B Roxty | Pxaxty t,t ty (a +b) a,+ty Prax, (a+b) (1, 41,) 2 - Poids volumiques - Poids propres - Surcharges - Valeurs pouvant étre prise en compte pour effectuer la descente de charges. 1°) Poids volumiques des principaux matériaux de construction Terre végétale 1400 daN/n? Argite 1700 Sable fin sec 1400 Calcaire dur 2500 Calcaire tendre 1800 Meuliére 2400 Gres 2500 Granits 2700 Porphyre-basalte 2900 Mortier de chaux 1700 Brique pleine 2000 Brique creuse 1250 Bloc creux de béton 1500 Beton de chaux 2300 Iv.12z Platre 1000 4 1300 suivant gachage chéne 650 a 1200 Res ineux 500 4 650 2°) Poids propres au m? de quelques éléments de construction Planchers | parquet en bois sur solive bois 50 daN/m? . parquet en bois sur solive bois et faux plafond 75 daN/m= . plancher en bois ou métal avec remplissage de x om d'épaisseur de platre ou de platras : 10 (5 + x) daN/me + plancher avec votites gn briques pleines de 11 cm d'épaisseur 270 daN/m’ Cloisons . Cloison enduite de 8 cm d'épaisseur totale en briques pleines 140 daN/m2 . Cloison enduite en briques creuses de 12 om d'épaisseur 145 dati/mé « Pan de bois hourdé en platre de 12 cm d'épaisseur 150 dan/m2 Couvertures y compris le poids de la charpente Zine 80 daN/m® Ardoise 120 Tuiles mécaniques 130 Tuiles plates 150 Tuiles creuses 170 Tuiles magonnées 230 Plafonds - Faux-plafonds Platre sur lattis 20 daN/m2 Hourdis céramique suspendu de 3 om + enduit 50 1V.13 Revétements de sol Carrelage en grés cérame par 2 cm d'épaisseur 22 daN/m Pierre par om d'épaisseur 26 Parquet chéne ou sapin en 24 nm d'épaisseur 20 3°) Surcharges d'utilisation Dans I'habitat ancien les surcharges d'utilisation @taient laissées a ]'initiative de I'architecte. Par exemple, d'aprés OSLET, les surcharges a prendre en compte étaient les suivantes : Cabinet 60 daN/m? Petites chambres 60 Pieces ordinaires 80 Chambres 4 coucher 80 Petits salons 100 Salles 4 manger 100 Salons 150 Actuellement, les surcharges d'utilisation des batiments d'habitation sont définies dans 1a norme NF P 06 O01. Piéces d'habitation 150 daN/m2 Escaliers 250 Balcons 350 4,2.2.4 - Méthode de descente de charges Une méthode simple, pour effectuer la descente de charges consiste 4 découper le batiment a étudier en tranches horizontales, chaque tranche comprenant les éléments porteurs verticaux d'un niveau et le plancher s‘appuyant directement sur ces éléments. IV.14 On peut utiliser, pour les éléments porteurs verticaux, un repérage alphabétique effectué 8 partir du niveau le plus bas en appliquant les régles suivantes : = Si un €lément vertical est porté directement par 1'élé- ment inférieur, on le repére par 1a méme lettre que Telément inférieur. - Stil y a transfert de charges, par un élément horizon- tal, 1'élément porteur supérieur est repéré par les deux lettres définissant les éléments servant d'appui a 1'élement horizontal. - Si plusieurs éléments verticaux s‘appuient sur le méme élément du niveau inférieur, on leur affecte Ja lettre du niveau inferieur suivie d'un indice. Le croquis suivant montre un exemple simple de I'utilisa- tion du repérage alphabétique : Schémas de facade ac Schema de facade mq = FEEL ey de} { zene VT niveau Schéma du plan du Schéma du plan du niveau 2eme niveau ler 1.15 On détermine par niveau et pour chaque élément porteur vertical son poids propre, le poids du plancher qu'il Supporte ainsi que les diverses charges qui agissent sur lui (suf les surcharges d'exploitation qui sont consi- dérées comme inconnues). Les valeurs sont notées dans une fiche regroupant les éléments niveau par niveau (voir fiche). Lorsque I'on a rempli tous les tableaux, on procéde, en conmengant par le niveau le plus élevé, au cumul des surfaces et des charges niveau par niveau. Fiche type DESCERTE be cwanees a] meena 1V.16 La capacité portante théorique 4,2.3.1 - Definition La capacité portante théorique de chaque élément de structure correspond, 4 la charge totale qu'il peut supporter en toute sécurité abstraction faite de son degré de vétuste. Cette détermination est longue et fastidieuse mais néces- Saire, car elle permet a l'opérateur chargé du diagnostic d'acquérir une bonne connaissance des différents éléments de structure et de réduire le nombre d'éléments devant faire l'objet de sondages. 4,2.3.2 - Méthode de calcul Des tableaux numérotés de 1 4 26 permettent de détermi- ner la capacité portante théorique des éléments de struc- ture lingaires isostatiques, sollicités a la compression ou a la flexion, de fagon quasi inmédiate. Les tableaux numérotés de 1 a 8 sont réservés au calcul des poteaux en fer, fonte, acier, chéne ou résineux et Jes tableaux numérotés de 9 26 aux poutres, poutrel les et solives en fer, acier,chéne ou résineux. Pour les poutres comme pour les poteaux, 1a capacité portante est obtenue par le produit d'une contrainte exprimée en bars (n) lue dans I'un des tableaux par une surface. Cette surface est toujours 1a section transversale expri mée en cm (S) de 1'élement, sauf pour les profilés métal- liques sollicités a la flexion oi la section transver- sale (S) doit tre remplacée par la section fictive (Sf) qui tient compte du rendement géométrique de 1a forme du profile. La capacité portante s'exprime en décanewton (dal). 4,2.3.8 — Remarque concernant les fleches La capacité portante maximale d'un élément de structure Sollicité a 1a flexion est limitée soit par les résis- tances a la traction et a 1a compression du matériau constitutif, soit par la déformation (fléche) maximale admissible. Les élénents fortement élancés ( } grand) ont une capa~ cité portante plafonnée par la fléche maximale admissi- ble, tandis que ceux de faible élancement voient Teur capacité portante limitée par la résistance maximale admissible du matériau constitutif. 1.17 Par expérience et par observation, on sait que les é1é- ments élancés mis en oeuvre dans le passé notamment pour les planchers admettent des fléches calculées largement supérieures aux fléches réglementaires actuelles. Sans vouloir supprimer complétement 1a condition de flé- che actuelle qui limite la capacité portante, nous pen- sons que dans le cas od les déformations de 1'élément porteur ne sont pas préjudiciables a 1a bonne tenue des éléments portés, une fléche plus importante est tolé- rable. Ainsi par exemple, la fléche d'un plancher non surcharge par des cloisons réalisées en matériau émine- ment fissurable pourra atteindre le cent cinquantiéme de Ja portée, si bien entendu cette derniére n'est pas trop iinportante. Classement dee éléments de structure - Le répertoire Mis a part les combles et les volltes qui font 1'objet de calculs spécifiques tous les éléments courants de structure, suivant le type de sollicitation (compression ou flexion), le cas de charge (ponctuelle ou répartie) auxquels i1s sont soumis et leur matériau constitutif, sont regroupés et classés dans les diverses fiches qui constituent le répertoire. (voir fiches ci-jointes) Les renseignements nécessaires pour caractériser chaque élément de structure, a savoir : = son repérage = ses caractéristiques géométriques (fournies par le relevé constructif - l'intensité des charges permanentes et la surface de plancher concernée (fournies par la descente de charges) = Sa capacité portante théorique sont regroupés sur la méme ligne de la fiche concernée. 4,2.4.2 ~ Détermination de 1a surcharge admissible par m2 de plancher. La difference entre la capacité portante théorique de chaque élément de structure et l'intensité des charges permanentes représente la surcharge totale qu'il peut reprendre en toute sécurité et la division de ce résultat par la surface de plancher intéressant 1'élément porteur fournit 1a surcharge admissible par metre carrée de plan- cher. Iv.18 Carte des _corrienes = Circulation d'eau ‘ profondeur Iv.19 2 3105 anby and *uoyssauduo> ete au 3u0n np suas pene squma9 Sep ued syinsse 450 9951 }qeuAoJapul ana| and” 91s149A : sto ap ueg worwwaLW NOY wa NoTSHaL wortwstn3sn¥ Spssaons saueaga xn9p, aqua aounsig sv0u6s4 sa ans. 3a mp wosa94 sopedey 01 "ans u34| np woia>¥| ome ae np sa veed me aye |g me Le near no |puadaag 1¢ at sueg 619004 souyewo 32 squesia s9p quaue9e] du ssaomns squay 19 x0ap 9.909 (re 99084840 suoj2epuos aassnod a up xne,nbsnt syuau | -usidas ap S913 “919 539 91 sdansns sya |? 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PORTANTE veACITE ener Selcin| * mes fe (9 “Sesst om a lew ereres ssaeso dean etesaee9 | (ORACTERISTIOLES BORE op ened we) agnsca | maeapton Tiv.25] ) ayeros aBaegy | = ‘soriwnasan sunWiRON LIKED ano roan aus sano1iiviay sa113¥inod a sauinod FER - ACTER POTEAUX v.26 Bie wore Fz,,.[* Gm) Baddoans mnt, te 213 ae £8 | cena ann & aonaw ] | ee | EB] erate | & & Tapers wo “snes |< B feos Scien | * | 3 (e2e9) sauresaeeg | | f . | g = I FONDATION DE MURS ’AUSCULTATION CCAMPAGNE CAPACTTE POR ‘OBSERVATIONS 1V.27] ‘ANTE REELLE zy cae) garoedeg | ® THEORIQUE ANALYSE. Figeoine | o oS Sugede5 oR Seen (er) crowed |S see amy seqounta ‘tp eaesans |< CARACTERISTIOUES syasuiobex ap 946 ease — vvaae 1V.28) all =| 5 e! 8 © faces tuts [oe | _ a ae ae Z/E ae aie erly 1v.29 LaauSNRL if Pat ty t XMWLOL 1 i I _anayuadne xneoniu £99 | it Sang [Sino [eens | ee [ones || see | ens] oem [owrne|| sem [wens || ee | means] soe [wenns| oman sv osm we | L dFWvL01 3ouvno (a1 2 104 | =i BAIR Eo v9 4 anaaney ) | | Yt anand 07 | Co C4 L | Tay eens au ne 504 aumen waiowvie Poh # aadoud 6p)08 Veo = A BTR I wnaiios NaN ‘gova3a3u | TN3Wa73 Wd 1 AVGAIN WO SININVWIa _394NHO AN AvaKIN fg -Z0vN34R sa9uvHd 3¢ J91Na9S3G 1V.30 La comparaison de 1a surcharge admissible @ 1a surcharge normalisée d'utilisation permet de classer dans le réper- toire les élenents de structure en éléments sous dimen- Sionnés correctement dimensionnés et largement surdimen- sionnés. Si ledifice concerné doit tre réutilisé pour 1'habita- tion, ou prendra pour valeur de référence 1a surcharge d'utilisation réglementaire actuelle soit : 150 daNi/m2. Tous les éléments de structure dont 1a surcharge admis- sible est inférieure a 150 daN/m2,sont insuffisants et devront faire l'objet d'un renforcement ; ils ne seront donc pas auscultés. Ceux dont la surcharge admissible est largement supérieure 4 150 daN/m2 (par exemple 200 daN/m2) ne feront I'objet de sondages que si des signes visibles d'altération grave sont relevés lors de la campagne d'auscultation ou encore s'ils sont situés dans une zone 8 fort risque pathologique. Seuls les élé- ments dont la surcharge admissible est comprise entre 150 et 200 daN/m2, feront I'objet de sondages destructifs afin de determiner leur degré d'altération et d'en dé- duire leur capacité portante réelle. En ce qui concerne les murs ou piles en macgonnerie et les fondations, la démarche est légérement différente ; on détermine la contrainte en service o en se donnant a priori Ja surcharge d'utilisation et on ne retient pour Vauscul~ tation que les éléments les plus sollicités, c'est-a-dire ceux qui ont la contrainte en service la plus importante mais toutefois inférieure a 0,714 bars,les autres ne feront l'objet de sondages que si des signes visibles d‘altération graves sont relevés au cours de 1a campagne d' auscultation 5 = LTAWALYSE CLINIQUE S10 - DeRsaT! VE DYauscuLTAT! 62 = acne 5,21 = bausouttation ~ be matértet d’ausouleation = Lovalisation et nombre de condag Sytd = Meee daunouteation 4,25 = Méthode d'avacuteation atatiotique dee dténonte secondaires antl = etinition 52.6.2 = Echanti Tonnage progressif de WALD 52.5.3 = Remarque 5,254 Changement a*nypotheses 5.8 = CAPRCTTE Porrawre aeeLLE Con o srtante nietta dee édmante de vet Structure’ eollteteee 2 La flezton 62161 = Matériau constitutif + fe bois byStk = Matériau constitutit + Te fer ou Tacter, 5,32 = Capacted portante réette des éiénante de ee Struoture solitotese @ ta compression 5.5.21 = Matériau constitutif + Te bois 63.2.2 = Matériau constitutif =: Uo Fonte 6,3.2.2 Matériau constitutif : . Fer ou Acter 63.24 Matériau constitutif : Ua maconnerte > = LIAWALYSE cLiNiauE 830+ perturrion Ltanalyse clinique pour objet Testimation au cours d'une ea Pagne ‘auscultation du type et du degre d'alteration des elements de struc- ture retenus Tors de I'analyse théorique et la détermination de leur capaci te portante réetle Liensenble des résultats ainsi obtenus vient conpléter Tes rensei- ‘gnenents obtenus Tors de I'analyse théorique et consignts dans le répertoire. 5,2 = 1A CANPAGHE D'AuscuLEATION 5,21 = bewscuitarion permettant de détecter I'altération et S'estiner son importance consistere la plupart du tenps en T'exécution de Sondages dits*destructifs? afin de J'examiner visuellenent et de proceder 4 son releve. Le terme "destructifs ne signifie pas que T'elénent, auscuTté ar sondage Soit devenu inutilisable apres examen, mays que les mater oun Fecouvrant a zone sondee seront degrades et devront donc faire Trobjet €'une refection: v.31 5,2.2 - Le matériel d'auscultation Le matériel nécessaire pour réaliser les sondages est composé des outils suivants : burins, pointerolles et masses perceuse électrique courante et perceuse 4 percussion, forets divers hachettes, herminettes, ciseaux, meules matre, réglet, pied a coulisse, palmer, fil 2 plomb humidimatre (mesure du degré d'humidité du matériau) endoscope (uniquement pour vérifier 1'inexistance de 1'altération) 2.3 ~ Localisation et nombre de sondages L'auscultation d'un élément de structure sollicité a 1a flexion ou 1a compression(poutres ou poteaux)se fait a l'aide de trois sondages : Un sondage a chaque extrémité de 1'élément et le troisi@me en son milieu. les sondages réalisés aux extrémités permettent de relever le type et ‘importance de 1'altération des zones d'appui de 1'élément ou encore des assemblages, qui sont dans un cas comme dans l'autre toujours des points né- vralgiques et de déterminer 1a section restante saine ; de méme le sondage effectué au milieu de 1'élément, endroit ou habituellement les solicitations sont maximales permet 1a détermination de la section saine restante. 5,24 - Modes d'auscultation Le mode d'auscultation différe selon que 1'élement a examiner est un élément principal de structure dont la défaillance risque d'entrainer 1a ruine partielle ou totale de 1'édifice ou un élément secondaire et répétitif. Pour des raisons évidentes d'économie, les éléments secondaires et répétitifs feront I'objet d'une auscultation statistique alors que les é1é- ments principaux de structure seront soumis @ une auscultation systématique. Ainsi tous les éléments principaux de structure ( ce sont notam- ment les poitrails, les poutres, les poteaux, les trumeaux) recensés lors de T'analyse théorique parce qu'ils sont fortement sollicités ou parce qu'ils sont situés dans une zone a fort risque pathologique ou encore parce qu'ils présentent des signes visibles permettant de conjecturer une forte altération, seront systématiquement auscultés et feront 1'objet de sondages. Les autres, s'ils sont répétitifs comme les solives d'un plancher par exemple, retenus lors de l'analyse théorique pour les mémes raisons que celles vues précédemment, ne seront pas systématiquement auscultés, seuls certains d'entre eux seront examinés. La méthode statistique par échantillon- nage progressif de WALD pourra étre utilisée. Elle n'apporte pas de certitude mais simplement une présomption que l'ensemble d'éléments envisagés est acceptable ou non avec risque d'erreur défini a I'avance. Av. 2e Méthode d'auscultation statistique des élémente aecondaires. 5,2.5.1 ~ Définitions Probabilité d'acceptation : Probabilité qu'un lot de qualité donnée sort accepté par application d'un plan d'échantillonnage déterminé. Probabilité de rejet : Probabilité qu'un lot de qualité donnée soit rejete par application d'un plan d'échantil~ Jonnage déterminé. a est la probabilité de rejeter un lot contenant une proportion p, d'élénents défectueux. est la probabilité d'accepter un lot contenant une proportion pz d'éléments défectueux. 5,2.5.8 ~ Echantillonnage progressif de WALD Dans ce type d'examen, les éléments auscultés sont sim- plement classés en "bons" et “défectueux". La décision d'acceptation ou de rejet est prise apres examen de 2, 3, 4, ... , éléments. Le plan est matérialisé par le diagranme suivant dénonmé Schéma progressif de Wald. Les deux droites paral léles Jouent respectivement le réle de seuil d'acceptation et de rejet. L'effectif de 1'échantillon n'est pas fixé & J'avance, Les éléments prélevés au hasard dans le lot sont examinés un a un, dans T'ordre de leur prélévement. On note @ chacun des examens 1a classe “bonne” ou "mau- vaise” & laquelle appartient 1'élément examiné : tout @lément reconnu bon,décale le point représentatif d'une unite horizontalement vers 1a droite ; tout élément reconnu défectueux décale le point représentatif d'une unite horizontalement vers 1a droite et d'une unite verticalement vers le haut. Tant que le cheminement aléatoire reste compris entre jes deux droites A et R, on ne peut pas se prononcer s des qu'il franchit I'une d'elle, la décision est prise. Zone de rejet be Tone de“ gout fone de“ goute Zong d'acceptation 20 n° d'ordre des éléments prélevés Dans i'exemple représenté, le lot est rejeté au ving- tieme examen correspondant au Séme élément défectueux. 1V.33 Construction du diagranme : La position des droites A et R ne dépend que des couples de données py,a et Py,8 qui définissent les risques. Par exemple, Supposons que pour 1'auscultation des solives d'un plancher, nous choisissions les couples de valeurs : P, = 0,04 et a = 0,05 0,25 et 6 Po 0,10 Ceci revient a dire que le risque d'erreur de refuser un Plancher présentant 4% de solives défectueuses est de 5%, alors que le risque d'erreur d'accepter un plancher présentant 25% de solives défectueuses est de 10%. La construction du diagramme nécessite le choix préalable de ces couples de données. Ce choix étant fait, le tracé des deux droites paralléles Aet R s'effectue au moyen de leurs équations droite AY; = - hy + 3x droiteR Y2 = hg +sx dans lesquelles : leo 8 Jog Jog 22. + 1og LBL Py I-pp Jog 128 a ese Fi log —2 + Yog 22 Py d-p2 Jog a 1-py soe Jog 22. + tog SPL” PY 1-py 1V.34 5,2.5.3 - Remarque Le plan progressif de Wald peut s'utiliser sous 1a forme suivante dite "régle du score" qui est équivalente au moyen graphique : On part d'un nombre initial Hp dit "handicap" défini par hg Hees Apres examen de chaque élément prélevé on ajoute 1 si 1'élément est bon. l-s ~ on retranche 1a quantité b = ment est défectueux. si 1'élé- = on rejette le lot dés que le "score" est nul. = on I'accepte dés que le “score” atteint la valeur de Hy = "tte Le plan de contréle est ainsi défini par les 3 nombres Ha, by Hi. Comme tout plan comportant un tirage exhaustif et inter- preté comme si ce tirage n'était pas exhaustif, 1'échan- tillonnage progressif de Wald suppose que l'effectif n de 1'échantillon conduisant a 1a décision est petit par rapport 4 l'effectif N du lot (pratiquement n/y <0,10). Dans le cas de 1'échantilonnage progressif, on “ne peut a I'avance savoir si cette condition sera réalisée. La régle pratique que l'on impose habituellement est que Veffectif i du lot soit au moins egal 30 & N.B. Un contréle par échantillonnage ne donne pas 1a certitude, mais seulement une présomption que le lot est acceptable ou non. Néanmoins, cette présomption loin d'étre vague est définie par la valeur des risques attachés au plan de controle : - risque de rejeter un lot acceptable du fait des résultats du controle. - risque d'accepter un lot inacceptable du fait des résultats du controle. 1V.35 Mise en application de 1'échantillonnage progressif de Wald pour a auscuTtation des plancherss Valeurs définissant les probabilités de rejet et d'accep- tation + 18 py = 0,04 (4%) 8 = 10% py 0,35 (35%) A ces valeurs correspondent : = un handicap Ho 12 4y Lieffectif N du nombre de poutrelles constituant le plancher sera au moins égal & gox = 180 Chaque élénent prélevé au hasard sera considéré soit comme bon, soit comme défectueux. S'i] est bon, on ajoutera 1 au nombre handicap 12. S'il est défectueux, on retranchera 1a valeur b = 6 au nombre handicap. Par_exemple : 1°) L'examen des deux premiéres poutrelles prélevées au hasard sont défectueuses (12-6-6 = 0) ; on conclura que le plancher est 4 rejeter. 2°) La premiére poutrelle prelévée au hasard est défec- tueuse (12-6 = 6), les 12 poutrelles suivantes sont acceptables (12-6+12 = 18), le plancher est accepté. 5,2.5.4 ~ Changement d'hypotheses Si les hypothéses proposées (a = 1% p = 0,04 ; fg = 10% P2 = 0,35) sont jugées non satisfaisantes, i1 est possible d'en choisir d'autres qui réduisent le risque. Bien entendu, toute réduction de risque entraine une aug- mentation du nombre d'éléments a sonder. IV.36 Par exemple I-a i - Il - W- Be = 1% py = 0,05 — 10% pz = 0,21 12 Sondages en moyenne. population n 2.360 éléments. 7 . Hy = 2,3 a =4,5%p, = 0,054 Weal g = 10% p = 0,17 2 Ls oy Fl 18 sondages en moyenne. population nz 540 éléments. a =4,5% p, = 0,075 8 = 10% mF 0,16 24 sondages en moyenne. Population n 2 720 éléments < Hy = 42 245% = 0,073 7 one Se ee 8 = 10% p, = 0,14 30 sondages en moyenne. population nz 900 élements. TARLPAU IYPE w.37 NISCULIATION DES ELEMENTS SBOUNDATRES MSthode de 1'échantillofnage progressif de WALD HANDICAP: 12 PL= 4 R= 18 SOORE MAKE : 18 P)= 358 B= 108 nivew | weeit fa} 2|afa]s]o[7]s ao} ar jaz fas faa 41 far fea for far far fa fap a ta fa faa -6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 | -6| -6 |-s |-6 |-6 | Score comlé ne DECISION SOOREG> 18 ACCEPTE SCORE sg 0 REFUSE wive | we eit {1/2/13 ]4]5]6]7]8 | 9] a0] 1 |a2 Jaa faa \ | pon [4a fa faa fea fea [4a fea fa for fsa] aa faa fa far mauvais |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 | -6] -6 |-6 |-6 |-6 Score. a cumulé DECISION SOORE B18 ACCEPTE SCORE <0 REFUSE wre | weit | 1[2]3]4]5]6]7]e|o]rof a jie fas a4 pon fat [41 faa fea faa fea fan fa fa fa] ot fa fa fa rauvais |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 |-6 | -6] -6 |-6 |-6 |-6 Score cumie} + 12 DECISION SooRE 3 18 ACCEPT SCORE <0 REFUSE nrvew| weet | 1 ]2{3]4]s]}e6]7]s]{o]ao} a fr2 [a3 |24 Bon [41 [+a [+a fa fsa fa fea fea fer faa] 4 fea for far rauvais |-6 |-6 |-6 +6 |-6 6 |-6 [6 |-6 }-6| -6 |-6 |-6 |-6 Score +12 cumlé DECISION SCORE 18 ACCEPTE SCORE 20 REFUSE NOTA - Pour plus de renseignenents sur 1'échantillonnage progressif de WALD voir nome NEX 06 021 chapitre 2 ~ paragraphe 6. 1V.38 5,8 5,341 CAPACITE PORTANTE REELLE et Surcharges admieetblee par m2 de plancher Capacité portante réetle des éléments de structure solti~ cités a la flexion 5.3,1.1 - Matériau constitutif : le bois Les sections saines restantes sont relevées au cours de la campagne d'auscultation. Le "buchage" opération qui con- siste a éliminer le bois altéré et a mettre 4 nu le bois encore résistant étant effectué, on mesure la hauteur h et la largeur b de la section restante a mi-portée et au droit des appuis si la charge est uniforménent répartie ; la mesure de 1a section 4 mi-portée est remplacée par celle de 1a section située la verticale de 1a charge lorsque cette derniére est ponctuelle. hp bs sont respectivement la hauteur, 1a largeur toot’ tet la surface de la section saine a mi- portée pour une charge uniformément répar- tie et la surface de la section a la ver- ticale de la charge ponctuelle hy 3 by 3 et Say sont respectivement Ta hauteur, a largeur et la surface de la section saine de Tappui_ 1. (Ltappui I lorsque 1a poutre est soumise a 1'action d'une charge ponc- tuelle est toujours celui qui est le plus proche de la charge). hy 3 by 3 et Say sont respectivement 1a hauteur, 1a largeur et la surface de la section saine de Vappui 2. La fléche et le rapport charges instantanées sur charges de longue durée qui ont été fixés au cours de 1'analyse théorique sont conservés, seul 1'élancement est calculé @ nouveau en prenant 1a hauteur de la section restante h- La lecture du tableau approprié 4 1'intersection des lignes et de la colonne correspondante fournit la nouvelle con- trainte de calcul ny ainsi que le rapport $2 qui représente la fraction de la section en travée nécessaire & l'appui pour reprendre I'effort tranchant. Ce rapport est appelé k dans les fiches de calcul. La capacité portante calculée 4 partir de la section en travée est égale a PE x Sy. Cette valeur est conservée si les sections ristantes atx appuis sont suffisantes : Pour le vérifier : = Si la poutre est soumise a I'action d'une charge unifor- ménent répartie, on compare 1a section 4 1'appui la plus faible soit Sq au produit kS, - Si 1a poutre est soumise 3 I'action d'une charge ponc- tuelle, on compare d'abord 1a section 3 l'appui le plus proche de la charge Say avec le produit 8.Say (8 = 2)s on choisit la plus petite valeur soit Sa que I'on compare alors a k Sy. 1V.39 SiS, est supérieure & kSp, c'est le moment de flexion qui limite 1a capacité portante réelle P' P Fe Si Sa est inférieure a kSt, c'est I'effort tranchant qui limite la capacité portante réelle P* Psp PE avec 9 = La surcharge admissible rapportée au m de plancher sera obtenue par division de la différence entre capacité por- tante réelle et charges permanentes par la surface de P'-g we 5.3,1.2 - Matériau constitutif le fer ou l'acier plancher prenant appui sur 1'élément : 5 L'épaisseur moyenne non oxydée des ailes et de 1'8me du profilé est déterminée au cours de 1a campagne d'ausculta~ tion pour les sections transversales d'appui et celle en travée la plus sollicitée. On compare les épaisseurs moyennes restantes aux épaisseurs moyennes nécessaires et on réduit la capacité portante théorique en conséquence pour obtenir la capacité portante réelle. e est 1'épaisseur moyenne de 1'aile nécessaire en travée 4 la capacité portante théorique e' est 1'épaisseur moyenne restante non oxydée de I'aile en travée €1 est 1'épaisseur moyenne de 1'ame nécessaire a 1'appui 1 c'] est 1'épaisseur moyenne restante non oxydée a 1'appui 1 2 est 1'épaisseur moyenne de 1'4me nécessaire a l'appui 2 e'2 est 1'épaisseur moyenne restante non oxydée 4 I*appui 2 h et b sont respectivement 1a hauteur du profilé et Ja largeur des ailes. Les épaisseurs nécessaires sont calculées par les formules suivantes : v.40 5,3.2 et comparées aux épaisseurs restantes:e' sey se'2 £2 e2 Seule la valeur de p la plus faible est retenue et la capacité portante réelle est égale au produit de 1a capa~ cité portante théorique P par la plus petite valeur de o Pris oaineP Capacité portante réelle des éléments de structure solli- eités d la ecmpresetn 5,3.2, - Matériau constitutif : le bois Les sections saines restantes sont relevées au cours de 1a campagne d'auscultation. Apres buchage des sections en téte en pied et a mi-hauteur, on mesure les cOtés des sections saines ap» by et St sont respectivement le grand cété, le petit cOte et la Surface de la section transversale restée saine 4 mi-hauteur aj, bet S) sont respectivement le grand cOté le petit cOté et la surface de la section transversale restée saine en pied et a, by et Sp sont respectivement Je grand cOté le petit coté et la surface de la section transversale restée saine en téte Au nouvel élancement aa correspond sur Te tableau une nouvelle contrainte de calcul ng 3 le produit ng x Se = Pe correspond & la charge maximale que peut reprendre la section en travée. . On compare les sections d'appui S; et Sp et on choisit la plus faible Sg ; on lit la contrainte d'appui na corres- pondant aux conditions d'appui dans la partie gauche de Ja fiche et on détermine 1a charge maximale admissible sur Vappui Pa = na.Sa. La capacité portante réelle P' est la plus petite des deux valeurs Pa ou Pt .3,2,2 - Matériau constitutif : la fonte Les diamétres et les épaisseurs de la colonne ont été relevés 4 mi-hauteur (Dt i et) en pied (By : ey) et en téte (D2 : ep) au cours de 1a campagne d'auscul tation. On détermine 4 l'aide du tableau 4 en fonction de D et de e la section restante a mi-hauteur St ainsi que la section w.41 restante 1a plus faible en pied ou en téte Sz, on compare les produits : Pp = n.Sz et Pa = 1000 Sq ; 18 capacité portante réetie B* corréspond"a 1a plus petite des. deux valeurs. 55.2.3 - Matériau constitutif : Fer ou Acier Les épaisseurs moyennes restantes non altérées des ailes et de 1'ame du profilé ont été déterminées 4 mi-hauteur (et s et) en pied (e; ; ey) et en téte (e9 3 2) au cours de 1a campagne d'auscultation. On calcule la section res- tante saine par la formule approchée : S = h.c + 2 b.e Soit Sz la section saine en travée et S, la plus petite des sections saines Sy et Sp. On compare les produits Py = n.St et Py = 0g ‘Sq (“oq représente 1a contrainte maximale admissible ); 1a capacité portante réelle P' cor- respond a la plus petite des deux valeurs. 5,3.2.4 = Matériau constitutif : La Maconnerie L'épaisseur moyenne des joints de maconnerie ainsi que 1a déformation maximale par bouclage du mur ou de la pile sont relevées au cours de la campagne d'auscul tation. Soit_e 1'épaisseur moyenne des joints de maconnerie exprimée en centim&tres et 2 le rapport entre 1'épaisseur du mur (a) et sa déformation maximale ¢ Le tableau de chiffres situé dans le coin gauche de la fiche pile et mur en magonnerie indique a 1'intersection de la ligne et de la colonne correspondantes la contrainte (n) que peut accepter en toute sécurité 1'élément considéré. La capacité portante réelle P* = n.S En résumé, l'ensemble des renseignements contenus dans le répertoire carac- térise 1'état de santé de I'édifice. C'est en quelque sorte le bilan de santé de sa structure. En effet, 1'examen des fiches permet, pour chaque élément de structure, vis- a-vis des charges et surcharges et compte tenu de la réutilisation de 1'édi- fice, de savoir si cet élément est suffisant, surabondant ou encore insuffi- sant et donc a renforcer ou a remplacer. Quant 1a transmission des efforts horizontaux, les éléments de structure ou_les ouvrages assurant cette fonction ont été recensés dans une fiche spéciale au cours de l'analyse théorique. Bien entendu, au cours de la cam- pagne d'auscultation, ils ont aussi fait 1'objet d'un examen visuel. Mais a notre avis, cet examen visuel est insuffisant car il ne permet pas de détermi- ner de facon précise leur degré d'altération notamment pour les liaisons métalliques qui concourent a 1'indéformabilité et au monolithisme d’ensemble de 1'édifice. En ce qui concerne ces liaisons métalliques (chaines, harpons, tirants, etc...) on supposera par hypothése qu'elles sont, soit inexistantes soit insuffisantes et qu'il faut donc les remplacer par des éléments neufs. v.42 6 - Les ou CAPACI ITILS NECESSAIRES A LA DETERMINATION DE LA TE PORTANTE - TABLEAUX DE CALCUL - MODE D'EMPLOT DES TABLEAUX PERMETTANT LA DETER- MINATTON DE LA CAPACITE PORTANTE DES POTEAUX - MODE D'EMPLOI DES TABLEAUK PERME’ MINATION DE LA CAP) TANT LA DETER- PE PORTANTE DES POUTRES 6,3.1 = — Poutre métallique - Putre et solive b ta ° oo 6 - LES OUTILS NECESSAIRES A LA DETERMINATION DE LA CAPACITE PORTANTE #1 = PAMDBAIX DB CALCUL TABLEAU 1: Capacité portante d'un poteau en chéne oes ea D D " "en résineux a 4.8 : "d'une colonne en fonte "4: Section transversale d'une colonne pleine ou creuse "5 Capacité portante d'un poteau métallique Si gq = 1600 bars ou vq = 1400 bars TABLEAU 6 Capacité portante d'un poteau métallique Si oq = 1200 ou oq = 1000 bars "7: Capacité portante d'un poteau métallique Si oq = 850 bars ou oq = 600 bars "8 Caractéristiques géométriques des profilés métalliques "9 Capacité portante d'un poutre en métal reposant sur 2-appuis et uniformément chargée "10 Capacité portante d'une console en métal uniformé~ ment chargée “on Capacité portante d'une console en métal soumise en son extrémité 4 l'action d'une charge ponctuelle 1V.43 TABLEAUX 12 - 13 - 14: Capacité portante d'une poutre en métal TABLEAU 15 16 “7 "18 i) TABLEAU 20 TALBEAUX 21 TABLEAUX 23 TABLEAU 25 TABLEAU 26 reposant sur 2 appuis soumise & l'action d'une charge ponctuelle Capacité portante d'une poutre en chéne reposant sur 2 appuis uniformément chargée Capacité portante d'une poutre en résineux reposant sur deux appuis uniformément chargée Capacité portante d'une console en chéne un{formément chargée Capacité portante d'une console en résineux unifor- mément chargée Capacité portante d'une console en chéne soumise en son extrémité @ 1'action d'une charge ponctuelle Capacité portante d'une console en résineux soumise en son extrémité a I'action d'une charge ponctuelle 22 : Capacité portante d'une poutre en chéne reposant sur deux appuis et soumise & l'action d'une charge ponctuel le 24 + Capacité portante d'une poutre en résineux repo- sant sur 2 appuis et soumise a T'action d'une charge ponctuelle Capacité portante d'une solive d'enchevétrure en chene Capacité portante d'une solive d'enchevétrure en résineux

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