Professional Documents
Culture Documents
Rapport de Stage Ingénieur Etude de VRD D'un Lotissement
Rapport de Stage Ingénieur Etude de VRD D'un Lotissement
ETUDE de
Au terme de ce stage, je tiens, tout d’abord, à exprimer mes remerciements les plus
sincères à tous les gens qui m’ont aidé, de près ou de loin, au cours de mon stage d’ingénieur,
notamment à M. Abdellah AIT CHAIB, ingénieur d’Etat et Gérant de BET SADETRAD,
qui m’a octroyé l’occasion de passer ce stage au sein de cette société prestigieuse. Je le
remercie aussi pour tous les conseils qu’il ne cesse de me donner tout au long de la période
de mon stage.
Enfin je tiens à exprimer mes remerciements au corps professoral de l’EMI qui veille
à parfaire notre formation d’ingénieur pour avoir accepté de nous injecter dans le bain, ainsi
que pour leur aide et leur soutien.
.
SOMMAIRE
REMERCEIMENT
SOMMAIRE
INTRODUCTION
DESCRIPTIF DE LA SOCIETE D’ACCUEIL
Chapitre 1 : Les intervenants dans un projet de génie civil
1. Le maitre d’ouvrage
2. La maitrise d’œuvre
3. Le réalisateur
4. La tutelle du projet
Chapitre 2 : Les étapes d’une étude technique
1) Étude de définition
2) Étude de faisabilité
3) Étude préliminaire d’identification, de recueil des données de base et d’options d’investissement
4) Étude d’impact sur l’environnement (EIE)
5) Études d’avant-projet sommaire
6) Étude d’avant-projet détaillé
7) Projet d’exécution : Établissement des dossiers de consultation des entreprises
Chapitre 3 : Généralités sur les VRD
1. C’est quoi les VRD ?
2. Les besoins d’une population
a) Evaluation des besoins
b) Détermination des éléments à prendre en compte
c) Structuration des infrastructures
3. Les contraintes à prendre en compte :
A. Contraintes de site
B. Contraintes climatiques géométriques
C. Contraintes géométriques
D. Contraintes de localisation
E. Contraintes techniques
F. Contraintes économiques et financières
G. Contraintes sociales
H. Contraintes politiques
I. Contraintes de gestion et de maintenance
Chapitre 4 : Comment se fait une étude de VRD d’un lotissement ?
1. C’est quoi un lotissement ?
2. Les intervenants d’une étude de VRD d’un lotissement
3. Les missions de BET charge des études VRD d’un lotissement
A. Mission1 : Etablissement de l’avant-projet
B. Mission 2 : Projet d’exécution
C. Mission 3 : Dossier de Consultation des Entreprises (DCE)
D. Missions 4 : Assistance aux marchés de travaux AMT
4. Normes Techniques à respecter
CONCLUSION
Introduction
COMPETENCES HUMAINES :
6 Ingénieurs d’Etat en génie civil ;
1 Ingénieurs d’Etat en génie électrique ;
8 Techniciens (GC et Dessin Bâtiment) ;
2 Assistants ;
Operateur topographe ;
Licencié en chimie ;
Une femme de ménage ;
Un chauffeur.
Chapitre 1 : Les intervenants dans un projet de génie
civil
Pour la conception, l’étude et la réalisation d’un projet, quel que soit sa nature et son importance, quatre
types d’acteurs principaux interviennent :
Le maitre d’ouvrage ;
La maitrise d’œuvre ;
Le réalisateur ;
La tutelle.
1. Le maitre d’ouvrage
C’est à celui qui appartient le projet. C’est en général le propriétaire…
C’est lui qui programme, qui finance, qui reçoit, exploite et entretient le projet une fois réalisé et
réceptionné. C’est à son compte travaillent les autres intervenants…
Le maitre d’ouvrage peut être :
Une administration ;
Un établissement public ;
Une collectivité territoriale ;
Une chambre professionnelle ;
Une association ou une coopérative ;
Un promoteur particulier ou un simple citoyen …
Si le maitre d’ouvrage ne dispose pas de compétences nécessaires pour la gestion et la
réalisation de projet, il charge une autre entité qui s’appelle "le maitre d’ouvrage délégué" à
accomplir cette responsabilité (cas du ministère d’équipement et du transport qui se charge de la
maitrise d’ouvrage déléguée des certains des autres départements ministériels au Maroc).
2. La maitrise d’œuvre
3. Le réalisateur :
C’est celui qui se charge de l’exécution des taches arrêtées par le corps de la maitrise
d’œuvre. Il s’agit de ou des entreprises qui ont les moyens financiers, techniques, humains
et matériels pour la réalisation du projet.
4. La tutelle du projet
L’étude de définition doit définir clairement et précisément le projet. Avant de faire le premier
pas on doit savoir sans aucune ambigüité ce que nous voulons exactement faire, le but auquel on
veut aboutir…
2) Étude de faisabilité :
L’étude de faisabilité est une étape importante lorsqu’on veut prouver si une simple idée peut
devenir ou non un projet. Elle permet au maitre d’ouvrage de prendre du recul par rapport à son
idée et de l’analyser de façon critique et objective. Elle permet de mettre l’idée à l’épreuve.
L’étude de faisabilité d’un projet doit répondre à plusieurs questions tel que :
La réalisation d’une étude préliminaire est une étape cruciale permettant de détailler la nature
du projet et d’en mesurer les conséquences et vous assure ainsi :
Une intégration sereine de votre projet ;
D’envisager plusieurs approches pour choisir le compromis qui convient ;
De pouvoir évaluer la faisabilité et la rentabilité d’un projet avant d’engager des coûts
faramineux ;
De réduire les risques de dépassement des budgets alloués ;
L’analyse des parties prenantes ; …
L’étude d’impact sur l’environnement (EIE) est une réflexion collective qui vise à apprécier les
conséquences de toutes natures, notamment environnementales de certaines activités ou des projets
pour tenter d'en limiter, atténuer ou compenser les impacts négatifs.
Les études d’impacts à lancer peuvent être, en fonction de la nature ou de l’importance du projet,
l’une ou plusieurs des trois catégories suivantes :
L’étude d’impact sur l’environnement physique ;
L’étude d’impact socio-politique ;
L’étude d’impact économique ;
Les études d'avant-projet sommaire, fondées les études précédentes approuvées par le maître de
l'ouvrage et par les services techniques concernés, ont pour objet de :
Les études d'avant-projet détaillé (ou définitif), fondées sur l'avant-projet sommaire
approuvé par le maître de l'ouvrage et par les services concernés, ont pour objet de :
Vérifier le respect des différentes réglementations ;
Déterminer les linéaires, surfaces et les volumes détaillées ainsi que les autres quantitatifs
de tous les éléments du programme ;
Arrêter en plans, coupes et façades, les dimensions de l'ouvrage, ainsi que son aspect ;
Définir les principes constructifs, de fondation et de structure, ainsi que leur
dimensionnement indicatif ;
Définir les matériaux ;
Justifier les solutions techniques retenues, notamment en ce qui concerne les installations
techniques et les raccordements et fournir toutes les notes de calculs et les catalogues
éventuels ;
Permettre au maître de l'ouvrage d'arrêter définitivement le programme et certains choix
d'équipements en fonction de l'estimation des coûts d'investissement, d'exploitation et de
maintenance ;
Etablir l'estimation définitive du coût prévisionnel des travaux, décomposé en lots séparés ;
Arrêter le forfait de rémunération dans les conditions prévues par le contrat de maîtrise
d'œuvre ;
7) Projet d’exécution :
Après approbation de toutes les phases antérieures, on procède à l’établissement des projets
d’exécution en établissant les plans détaillés de la solution définitive, les notes de calculs, les
notices, les détails, les descriptifs techniques et l’estimation des travaux par le biais d’un avant
métré détaillé.
Les études de projet d’exécution ont pour objet de :
Préciser par des plans, coupes et élévations, les formes des différents éléments des ouvrages,
la nature et les caractéristiques des matériaux ainsi que les conditions de leur mise en œuvre
;
Déterminer l'implantation et l'encombrement de tous les éléments de structure et de tous les
équipements techniques ;
Préciser les tracés des alimentations et éventuellement les évacuations de tous les fluides et,
en fonction du mode de dévolution des travaux, coordonner les informations et contraintes
nécessaires à l'organisation spatiale des ouvrages ;
Décrire les ouvrages et établir les plans de repérage nécessaires à la compréhension du projet
;
Etablissement de tous les plans d'exécution et spécifications à l'usage du chantier, en
cohérence avec les plans de synthèse correspondants et définissant les travaux dans tous
leurs détails, sans nécessiter pour l'entrepreneur d'études complémentaires autres que celles
concernant les plans d'atelier et de chantier, relatifs aux méthodes de réalisation, aux
ouvrages provisoires et aux moyens de chantier ;
La réalisation des études de synthèse ayant pour objet d’assurer pendant la phase d’études
d’exécution la cohérence spatiale des éléments d’ouvrage de tous les corps d’état, dans le
respect des dispositions architecturales, techniques, d’exploitation et de maintenance du
projet et se traduisant par des plans de synthèse qui représentent, au niveau du détail
d’exécution, sur un même support, l’implantation des éléments d’ouvrage, des équipements
et des installations ;
L’actualisation du calendrier prévisionnel d'exécution des travaux par lots ou corps d'état ;
Etablir un coût prévisionnel des travaux décomposés par corps d'état, sur la base d’un avant
métré ;
Permettre au maître d'ouvrage, au regard de cette évaluation, d'arrêter le coût prévisionnel
de l'ouvrage et, par ailleurs, d'estimer les coûts de son exploitation ou les montages
financiers définitifs du projet ;
Déterminer le délai global de réalisation du projet.
Les VRD sont donc l’ensemble des ouvrages réalisés pour la viabilisation d’un terrain et
satisfaire les besoins d’une population.
Localisation du site
Reconnaissance du site :
- Topographie
- Hydrologie
- Géotechnique
- Pédologie
- Cartographie
- Hydrographie
c) Structuration des infrastructures
Pour structurer les infrastructures, il faut :
Les hiérarchiser
o Infrastructures primaires : Echelle de la ville, de l’agglomération,
o Infrastructures secondaires : Echelle du quartier,
o Infrastructures tertiaires : ou de desserte
Les agencer correctement
Les adapter aux normes
Rechercher à éviter ou réduire les conflits entre piétons et véhicules
Organiser les parkings d’accès,
Organiser la desserte des transports en commun,
Etudier l’évolutivité ⇒besoins minimaux aux équipements plus importants
Prévoir la gestion et la maintenance (très important).
3. Les contraintes à prendre en compte :
A. Contraintes de site
Problèmes de pentes ou relief du terrain
Se brancher le plus possible sur le réseau existant
Sa capacité (à évacuer le trafic)
Le type de trafic (lourd, léger…)
Le type de revêtement
B. Contraintes climatiques
Précipitations
Ensoleillement (combinaison chaleur + humidité)
C. Contraintes géométriques
Utiliser l’emprise pour réaliser les réseaux.
D. Contraintes de localisation
Pour une voie, prévoir le réseau d’EU-EP d’un côté, et de l’autre côté le réseau d’eau potable (AE).
Le réseau d’EU doit être à une profondeur plus grande que le réseau d’EP.
E. Contraintes techniques
Tenir compte de la compétence des entreprises locales ou même de l’expertise locale par exemple.
F. Contraintes économiques et financières
Conjoncture
Coût
Possibilité d’approvisionnement en matériaux ou matériel.
G. Contraintes sociales
Impact sur les populations
Bien-être ⇒ augmentation du niveau de vie
H. Contraintes politiques
Services rendus
Investissements
Priorités
Budget
Planification
Bien-être ; augmentation du niveau de vie
Services rendus
"Constitue un lotissement, toute division par vente, location ou partage d'une propriété foncière, en
deux ou plusieurs lots destinés à la construction d'immeubles à usage d'habitation, industriel,
touristique, commercial ou artisanal, quelle que soit la superficie des lots".
La création d’un lotissement est subordonnée à l'obtention d'une autorisation administrative
préalable, délivrée dans les conditions prévues au premier titre de la loi précitée par le président du
conseil communal concerné.
Les documents suivants doivent être jointes avec une demande du pétitionnaire pour pouvoir avoir une
autorisation de lotir :
Un plan topographique établi sur la base des points calculés du périmètre à lotir figurant au plan
foncier.
Les documents relatifs à la conception urbanistique du lotissement (composition du lotissement
et son intégration dans le secteur), établis obligatoirement sur la base des documents
d’urbanisme de la zone (SDAU+PA…) et des plans topographiques bien précis ! ;
Les documents techniques afférents à la réalisation de la voirie et des réseaux divers in-site et
hors site (voirie-eau assainissement–électricité-éclairage public-téléphone-gaz- espaces verts)
approuvés par les services concernés ;
Le cahier des charges mentionnant notamment les servitudes de toute nature grevant l'immeuble,
le volume et les conditions d'implantation des constructions ainsi que les équipements dont la
réalisation incombe à la commune et ceux qui seront réalisés par le lotisseur.
D’après la loi d’urbanisme, au Maroc on doit obligatoirement faire recours aux topographes,
aux architectes, aux BET et aux laboratoires géotechniques pour réaliser une étude VRD d’un
lotissement :
Un architecte pour :
o La conception urbanistique du projet de lotissement ;
o L’établissement des documents relevant de la conception architecturale, à fournir à l'autorité
compétente pour obtenir l'autorisation de lotir.
Un géomètre pour l'établissement du plan topographique sur la base duquel l'architecte concevra le
projet de lotissement.
Des ingénieurs spécialisés (BET) pour l'établissement des documents techniques (plans et études)
afférents à la réalisation de la voirie, de l'assainissement, des réseaux d'eau et d'électricité…
Dans le cadre de cette mission, le B.E.T. sera chargé d’assister le Maître d’ouvrage pour la consultation des
entreprises et la passation des marchés résultant de cette étude.
Le BET sera chargé notamment des opérations suivantes :
i. Répondre aux demandes d'informations complémentaires en provenance des entreprises consultées.
ii. Participation au dépouillement et à l’étude comparative des offres remises par les entreprises
concurrentes et proposition de classement des offres susceptibles d'être retenues.
iii. Mise au point de l'offre retenue et assistance au Maître d'ouvrage pour attribution du marché.
iv. Edition des marchés définitifs en nombres d'exemplaires prévus par le CPS. A ce stade, tous les
détails nécessaires à la réalisation des ouvrages, seront précisés et visés "Bon pour exécution".
Les études seront menées en appliquant les normes techniques en vigueur au Maroc, parmi eux :
Pour le tracé et les aménagements ponctuels :
- Instruction sur les caractéristiques techniques d’aménagement des voies rapides urbaines
(ICTAVRU).
- Instruction sur les caractéristiques géométriques des routes de rase campagne (ICGRRC)..
Guide pour les études géotechniques routières relatif aux plates-formes et aux chaussées (Direction
des Routes et de la Circulation Routière (DRCR) –Laboratoire Public des Essais et des Etudes
(LPEE) 2 DITION 1991)
Pour la conception du réseau d’assainissement et de drainage :
- Recommandations sur l’assainissement routier (SETRA – édition 1982).
Pour les chaussées :
- Catalogue des structures type des chaussées neuves (Edition 1995).
- Catalogue de renforcement des chaussées.
- Road note.
- Méthode AASHTO….
Chapitre 5 : Présentation des logiciels utilisés
Pour notre projet nous avons utilisés plusieurs logiciels qui nous ont grandement facilité la tâche,
surtout que les travaux VRD sont des projets qui mêlent dessin, conception, et calculs qui se révèlent
souvent être ardus et répétitifs.
Présentation du logiciel COVADIS
Covadis est un logiciel complet, simple et interactif de topographie et de conception VRD vous
garantissant une approche globale ainsi qu’une maîtrise totale de tous vos projets d’aménagements.
En exploitant sa technologie objet, son interactivité, ses profils associatifs, ses plates-formes
dynamiques et ses métrés automatiques, vous réduisez considérablement le temps consacré à vos études.
Toute modification d’un projet a posteriori régénère automatiquement le calcul et les métrés.
De l’avant-projet aux plans d’exécution, COVADIS vous permet d’optimiser, grâce à son
interactivité, toutes les étapes de l’étude et de la conception. COVADIS vous permet notamment de réaliser
vos calculs topo métriques, vos plans topographiques, vos projets de lotissements, vos aménagements
urbains, vos réfections de voiries, vos projets VRD, vos calculs hydrauliques, vos dimensionnements de
réseaux, etc. Son utilisation reste toujours très simple pour des géomètres ou des projeteurs.
COVADIS est donc l’applicatif d’AutoCAD dédié aux géomètres, aux bureaux d’études VRD, aux
entreprises de BTP et aux collectivités locales et territoriales.
Il regroupe, en un seul logiciel, l’ensemble des fonctionnalités « métiers » suivantes :
Topographie
Dessin assisté
Projets de lotissements
Modèle Numérique de terrain
Conception 3D
Terrassement multi plates-formes
Projets linéaires (voirie, route)
Réseaux d'assainissement
Réseaux divers
Giratoires et épures de giration
Métrés et bordereaux
Rendu 3D
COVADIS est un logiciel complet exploitant directement les objets AutoCAD du fichier DWG et
garantissant à l’utilisateur une cohérence et une homogénéité de ses données.
Chapitre 6 : Etude du projet TAMASSINT AMICAL :
I. Présentation du Projet
SUPERFICIE
Type de Lots NOMBRE
MOYENNE (m2)
Tableau de Countenance
Mosquée de vendredi
M.V 1 3197 3197
et annexe
Centre Socio-soportif
C.S.P 1 2730 2730
de proximité
3) Caractéristiques géométriques
Une route se définit dans les trois dimensions par :
Le tracé en plan : c’est la projection de la route sur un plan horizontal
Le profil en long : c’est la coupe longitudinale par rapport à l'axe de la route
Le profil en travers : c’est la coupe transversale perpendiculaire à l'axe de la route
a) Le tracé en plan
Il est composé d'alignements droits (AD) raccordés par des courbes (cercles et clothoïdes) qui sont fonction
de :
- La stabilité sous l'accélération centrifuge (rayons de courbure et dévers)
- Du passage des véhicules lourds et larges, de la visibilité dans les virages
Les AD doivent permettre l'introduction progressive du dévers. La distance minimale entre 2 courbes
est la distance parcourue pendant 5 secondes à la vitesse maximale permise.
Le dévers doit rester constant le long de la courbe (circulaire).
Si un tracé rectiligne raccourcit un trajet, il est d'une esthétique discutable, surtout s’il est généralisé
et poursuivi sur de longues distances. L’adaptation au site et la monotonie du tracé imposent souvent des
tracés sinueux.
Pour les courbes, Il faut penser :
- Aux problèmes de stabilité dus à l'accélération centrifuge (pour les voies rapides). La stabilité est obtenue
en agissant sur le rayon de la courbe et la pente de la chaussée dans les virages ;
- Au passage des véhicules longs et même larges ;
- Aux problèmes de visibilité dans les virages
- La distance de visibilité, en fonction de la vitesse de base, est définie par :
Dv = 2Df (Df étant la distance de freinage);
𝑉2
𝑓 + sin 𝛼 = 𝑔𝑅 f :Coefficient de frottement.
D’où Rmin .
Le dévers doit être constant dans la courbe (cercle) et les instructions limitent la variation de dévers à 2%
/Seconde.
Pour Les alignements droits :
Entre deux courbes, ils doivent être suffisants pour : Permettre l'introduction progressive du dévers ;
Longueurs de raccordement
Rayon en plan Dévers
(m)
150 8% 180
200 6% 160
300 4% 140
500 2% 100
Ne pas imposer une variation trop rapide de la sollicitation transversale (condition de gauchissement
et condition de confort). La distance minimale entre deux courbes est égale à la distance parcourue pendant
5 secondes par un véhicule roulant à la vitesse maximale permise par le plus grand des deux rayons.
Exemple illustratif :
Si Vbase=60Km/h et on veut arriver à un divers de 5% :
On a 5+2.5=7.5%
7.5*8.5=63.75m d’où Lrac=63.5 m.
b) Le profil en long
Les carrefours ou échangeurs sont des points de rencontre de deux ou plusieurs voies.
Ils peuvent être en croix, en Y, en T ou en étoiles ou giratoires et visent à limiter le nombre de
conflits entre les véhicules.
L’aménagement des carrefours vise à réduire le nombre de points de conflits entre les courants
de circulation, ou tout au moins à améliorer la sécurité et la fluidité de la circulation.
On canalise les courants (véhicule et piétons) en mettant en place des îlots ou en marquant au
sol, les couloirs de circulation ou les passages réservés. Les conditions à prendre en compte sont
les suivantes :
La sécurité
Le débit
La commodité (signalisation, freinage, visibilité et rayon de courbe)
Une chaussée rigide est constituée d’un revêtement en béton de ciment pervibré ou fluide.
En règle générale ; une chaussée en béton comporte à partir du sol , les couches suivantes :
Une couche de forme
Une couche de fondation
Une couche de roulement en béton de ciment.
Dans le cas d’une chaussée neuve à faible trafic, la couche de fondation n’est pas nécessaire.
La dalle en béton de ciment peut être ainsi réalisée directement sur l’arase terrassement ou sur
la plate-forme support de la chaussée.
i) Conception de la voirie
La conception des axes des voies de notre zone d’étude est effectuée selon le plan de masse
donné par l’architecte.
Les voiries de notre projet ont une emprise de 15m et 7m comme largeur des chaussées.
Le tracé en plan de la voirie est présenté ci-dessous
Profil en long
Le calage du profil en long des différentes voies a été effectué à l’aide du logiciel COVADIS.
Le dit calage a été réalisé en respectant les côtes seuils du projet.
Les profils en long ont été élaborés de manière à assurer dans la mesure du possible :
Un bon écoulement des eaux pluviales ;
Une desserte correcte des propriétés riveraines au niveau des seuils de bâtiments,
Une pente minimale de 0,5%, et une pente maximale de 7% ;(Voir le chapitre précèdent)
Ci-joint un exemple du profil en long d’une voie du projet (Voir Annexe )
Voici un exemple d’un profil en travers type de notre projet établi par COVADIS.
d) Réalisation des trottoirs et voies piétonnes.
1) Définition
Dans les agglomérations, les eaux de toutes natures ne doivent pas être laissées
ruisseler naturellement, elles doivent être guidées, canalisées pour être dirigées vers des
émissaires naturels ou artificiels et parfois être épurées et traitées avant leur rejet définitif.
L’assainissement des agglomérations a donc pour objet d’assurer l’évacuation de l’ensemble
des eaux pluviales et usées ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels sous des modes
compatibles avec les exigences de la santé publique et de l’environnement.
2) Les eaux résiduaires :
On peut distinguer 4 catégories :
Les eaux ménagères
Les eaux de ruissellement
Les eaux des vannes
Les eaux résiduaires industrielles
3) Systèmes d’évacuation
Quatre systèmes d’évacuation sont susceptibles d’être mis en service :
Systèmes fondamentaux
Système pseudo-séparatif
Système composite
Systèmes spéciaux.
a. Systèmes fondamentaux
Les réseaux correspondants sont à écoulement à surface libre mais peuvent comporter certaines
sections en charge. On distingue :
Système séparatif :
Dans un réseau séparatif, les eaux usées
sont évacuées séparément des eaux pluviales. La
collecte séparative des eaux usées domestiques
nécessite des ouvrages de section réduite en raison
du volume limité des effluents en cause.
C'est un système économique, pour autant
que l'évacuation des eaux pluviales ne nécessite
pas un autre réseau de canalisations enterrées. Le
recours à un assainissement séparatif peut être
avantageux, en particulier, pour l'équipement de
quartiers résidentiels réalisés progressivement. Le
système des eaux usées est enterré, tandis que le
système des eaux pluviales peut être enterré ou
superficiel.
De nombreuses extensions urbaines ont été réalisées, sur la base de ce système au Maroc,
au cours des dernières années.
Système unitaire :
L'évacuation de l'ensemble des eaux usées et pluviales est assurée par un seul réseau
Généralement pourvu de déversoirs d’orage permettant en cas de pluie le rejet direct, par surverse,
d'une partie des eaux dans le milieu naturel. Il
s'impose lorsqu'il n'y a pas de possibilité de
concevoir économiquement un réseau d'eaux
pluviales de surface, c'est à dire :
- Si la rivière ou le cours d'eau est éloigné des
points de collecte.
- Lorsque les pentes du terrain sont faibles.
- Lorsque la proportion de surfaces
imperméables (toitures chaussées, parking,
cours) est très élevée et que leurs pentes sont
faibles, ce qui impose des ouvrages
d'évacuation importants et enterrés, dans
lesquelles il est possible, sans dépenses
supplémentaires, d'ajouter les eaux
résiduaires domestiques.
Le système unitaire, constitue le système d’assainissement prédominant au Maroc (desserte de
83% de la population et de 68% des centres). Il correspond à la conception classique
d’assainissement : l'évacuation des eaux usées et pluviales se fait par une seule canalisation.
Le tableau, ci-après, récapitule les avantages et les inconvénients de ce système :
Plus faible que celui d’un réseau Plus élevé dans le cas de d’un
Cout d’investissement séparatif, si celui-ci est enterré réseau enterré et l’autre (EP)
(EU et EP). Superficiel
Exige une très bonne qualité de
Meilleure accessibilité, Linéaire pose et d’entretien, pour éviter
Exploitation
à entretenir inférieur. les dépôts, et donc, les
stagnations par temps sec.
Possibilité de traitement d’une Apport d’eaux pluviales
Epuration fraction des eaux pluviales (cas parasites, au niveau du
des faibles pluies). traitement.
Système mixte
On appelle communément système mixte un réseau constitué suivant les zones en partie en
système unitaire et en partie en système séparatif.
b. Système pseudo-séparatif
Système pseudo-séparatif
Avantages Inconvénients
c. Système composite
C'est une variante du système séparatif qui prévoit, grâce à divers aménagements, une
dérivation partielle des eaux les plus polluées du réseau pluvial vers le réseau d'eaux usées en vue
de leur traitement.
d. Systèmes spéciaux
L'usage de ces systèmes n'est à envisager que dans les cas exceptionnels, On distingue :
Système sous pression sur la totalité du parcours.
Le réseau fonctionne en charge de façon permanente sur la totalité du parcours.
Système sous dépression.
Le transport de l'effluent s'effectue par mise des canalisations en dépression.
4) Choix de système
Pour choisir un système d’assainissement à adopter pour une agglomération, il faut tenir
compte de :
Considérations techniques et locales (topographie, précipitation, voiries, répartition des
habitants).
Projections urbanistiques du centre (P.O.S : plan d’occupation des sols).
Considérations d’ordre économique (dépenses de la collectivité).
Considération du conseil de la commune.
Après les différents usages, les principes d’assainissement sont l’évacuation rapide, sans
stagnation des eaux usées pour éviter les fermentations putrides et les rejets qui pourraient
provoquer la contamination du milieu récepteur, tout en tenant compte des contraintes économiques
d’équipement.
Ces courbes sont établies par une étude statistique des données pluviométriques d’une station
météorologique donnée, ajustée par une loi de probabilité.
Ces courbes peuvent être lissées par une formule mathématique dont la plus usuelle est la
formule de Montana. Elle donne l’intensité moyenne i (mm/min), pour une durée t (min), et
fréquence F (inverse de la période de retour T) : 𝑖 = 𝑎 × 𝑡b ,Où a et b sont les coefficients
numériques, dit de Montana, qui dépendent de la fréquence F, de la localisation et de la durée de la
pluie.
Limites et superficie
Les limites dépendent de la topographie des lieux et de l’organisation de la collecte des eaux
pluviales (réseau naturel et/ou artificiel). Au-delà de l’examen des plans topographiques existants,
une visite sur site est indispensable pour apprécier les limites réelles des bassins versants ainsi que
leurs caractéristiques physiques.
Cette longueur s’estime selon le trajet le plus long que suivrait une goutte de pluie sur le bassin
versant pour rejoindre l’exutoire.
Pente
La pente est estimée différemment selon la méthode de calcul : pente moyenne entre le point
haut et le point bas, pente du chemin hydraulique, pente pondérée,
Coefficient de ruissellement
Pour plusieurs surfaces partielles Aj, on peut prendre les valeurs des coefficients correspondant
∑ 𝐴𝑗 𝐶𝑗
Cj et calculer C par la formule : 𝐶𝑒𝑞 =
∑ 𝐴𝑗
Pour les bassins non urbanisés, le ruissellement est très difficile à apprécier, la perméabilité, les
conditions initiales, la végétation influencent fortement les valeurs. Le tableau, ci-dessous, donne
des valeurs indicatives.
Sol semi-perméable
o Pente inférieure à 5m/m 0,1 à 0,15
o Pente de 5m/m à 20m/m 0,15 à 0,3
Cette approche suppose que le coefficient C ne varie pas en fonction de la période de retour.
Or, comme l’ont démontré les mesures et analyses disponibles, le coefficient augmente avec la
récurrence sélectionnée.
Temps de concentration
C’est le temps, mis par l’eau pour parcourir la distance entre le point de plus éloigné (en temps
d’écoulement) de l’exutoire, et ce dernier. Il peut être estimé avec le décalage temporel entre la fin
de la pluie et la fin du débit à l’exutoire du bassin versant.
Le temps de concentration peut être déterminé, soit par observation directe d’hydrogrammes
réels de crues, soit en l’absence de relevés, par des formules empiriques, mises au point, chacune
pour des conditions particulières, et dont la généralisation doit être effectuée avec prudence.
Les formules empiriques, fréquemment utilisées, sont les suivantes :
𝑡𝑐 = 𝑡𝑠 + 𝑡𝑟
tc : Temps de concentration en minutes
ts : Temps d’écoulement en surface en minutes
tr : Temps d’écoulement en réseau en minutes
Les méthodes empiriques de transformation des pluies en débit sont nombreuses et nous nous
contenterons de citer la plus utile. Rappelons que 1 mm de précipitations est équivalent à 1 litre par
mètre carré : 1 mm = 1 L/m2.
La méthode de Caquot est une méthode globale découlant directement de la formule rationnelle.
Elle permet d’estimer le débit de pointe à l’exutoire d’un bassin versant urbanisé. C’est la formule
recommandée, au Maroc, pour les bassins versants urbanisés dans les limites de son domaine de
validité.
Avec :
Qp = débit de pointe à l’exutoire du bassin versant en m3/s pour une période de retour T ;
C : Coefficient de ruissèlement en % ;
I = Pente du réseau de collecte en m/m ;
A : Superficie du bassin versant en ha.
Les coefficients k, u, v et w sont donnés par les formules suivantes :
E coefficient d’allongement>=0.8 .
La formule de CAQUOT constitue un modèle global, qui reflète les phénomènes d’écoulement pour un
bassin homogène. L'application du modèle, à un groupement de sous-bassins hétérogènes de paramètres
individuels Ai, Ci, Ii, Li, Mi et Qpi (débit de pointe du bassin considéré seul) est délicate. Elle de rechercher
les caractéristiques du bassin versant équivalent.
Le débit des eaux usées domestiques est calculé sur la base de la consommation
moyenne par habitant et par jour en eau potable affecté d’un taux de rejet à l’égout.
D×N×T
Qm =
86400
Avec :
Le débit de pointe des eaux usées est déterminé en appliquant au débit moyen les coefficients
de pointe journalière et horaire.
Le débit de pointe est calculé sur la base du débit moyen, par application du coefficient de
pointe, plus les eaux parasites évaluées à 10% des eaux usées :
𝑄𝑃𝑎𝑟𝑎𝑠𝑖𝑡𝑒 = 𝑄𝑚 × 0,1
Enfin, le Débit des eaux usées total est :
𝑄p𝑡 = 𝑄𝑃 + 𝑄𝑃𝑎𝑟𝑎𝑠𝑖𝑡𝑒
Formule de dimensionnement
Le calcul des sections des canalisations est effectué par l'application de la formule de Manning
2 1
– Strickler, dont l’équation est la suivante : 𝑄 = 𝐾 × 𝑅 3 × 𝐼2 × 𝑆
Avec :
La vitesse maximale admise pour les parois des collecteurs. Vitesse minimale
admissible
L’objectif d’imposer une vitesse minimale (ou d’une pente minimale), au niveau des
canalisations, est d’avoir le minimum de dépôts, dans ces conduites.
Pour la vitesse minimale, il ressort, selon différentes références, un éventail de vitesse assez
important : de 0,5 à 1,2 m/s au minimum à pleine section.
Il est recommandé de reconduire les valeurs stipulées par l’instruction technique, et qui sont
rappelées, ci-après.
Eaux usées Eaux pluviales
Vitesse minimale : Vitesse minimale :
0,7 m/s (extrême limite 0,6 m/s pour 1/10ème du
0,5 m/s) à pleine et à demi débit de pleine section
section 0,3 m/s pour 1/100ème du
0,3 m/s pour 2/10ème de débit de pleine section soit
remplissage du diamètre 1m/s à pleine section
(canalisations circulaires)
Vitesse maximale admissible
La vitesse maximale, à respecter dans les conduites, pour éviter les érosions de radier et la
destruction des parois et des joints, est de l’ordre de 4 m/s maximum (et exceptionnellement 5 m/s).
En cas de fortes pentes, il est conseillé de se rapprocher du fabricant de tuyau pour valider les
valeurs de vitesses maximales d’écoulement.
Au-delà des vitesses maximales, le recours aux regards de chute peut limiter le problème des
grandes vitesses.
Diamètre minimum :
Les recommandations, de diamètre minimal, sont liées aux conditions d’accès à la conduite
afin d’en faciliter l’entretien. Le tableau, ci-après, donne les valeurs du diamètre minimal à retenir.
Eaux usées Eaux pluviales ou unitaires
200 mm 300 mm
B. Organes annexes
REGARDS :
Ce sont des compartiments en maçonnerie ou préfabriqué munis d’un couvercle
amovible ; ils permettent l’accès aux canalisations pour d’éventuels branchements, et
notamment pour le curage de ces derniers. Il existe différents types de regards :
Regard de visite : ils permettent la surveillance et le curage des égouts ainsi que leur
aération qui est assurée grâce à une fonte sur le couvercle du regard, ce type de regard est
prévu dans les cas suivants :
- Au niveau de chaque branchement avec un autre collecteur
- À chaque changement de direction (horizontale ou verticale)
- Entre 40 et 50 m d’alignement droit
Regard chute : ce sont des regards analogues aux regards de visite, seulement la chute est
plus importante, ce type de regard est prévu lorsque les canalisations sont disposées en forte
pente, ce qui entraîne des vitesses très importantes, la chute des effluents dans ces regards
permet de briser la vitesse d’écoulement.
Bouche d’égout : destinées à recueillir les eaux usées de la chausse, elles doivent être
sélectives pour permettre la retenue du maximum de déchets, elles sont généralement
disposées sous le trottoir
Regard avaloir : ils sont généralement places aux points bas des caniveaux destines à la
collecte des eaux de ruissellement depuis le caniveau jusqu’à l’égout.
Regards à grille : ce sont des regards de petites dimensions, couvert par une grille en fonte,
il sert à évacuer les eaux de ruissellement des parcs, allées piétonnes et des pelouses.
Regards de façade : ils sont utilisés pour les branchements particuliers, disposes plus près de
la façade de la propriété à raccorder.
Regards de branchement : servent au branchement du réseau sanitaire d’un immeuble au
réseau d’assainissement, les regards siphoïdes sont conseillés pour éviter les relents des
mauvaises odeurs.
Déversoirs d’orageAU
V. APPLICATION : c’est un ouvrage(VOLET
PROJET en béton arme de section rectangulaire, sa fonction est
ASSAINISSEMENT)
d’évacuer les pointes exceptionnelles de débit d’orage vers un milieux récepteur, en d’autres
1)termes,
Choixil du
est système
prévu pour soulager le réseau:sanitaire en période d’orage.
d’assainissement
Dans notre projet nous allons travailler avec le système unitaire vu que les système
d’assainissent existant utilise ce choix.
En raison de la grande taille du projet étudié, nous allons détailler seulement l’étude d’assainissement
d’une partie du lotissement.
2) Tracé en plan :
Premièrement, nous avons tracé les canalisations, les regards, les borgnes et les boite de branchement,
en respectant une distance maximale de 50m entre les regards. Le sens d’écoulement dans conduites
est déterminé en se basant sur les données topographiques.
3) Construction des Bassin versants :
La délimitation des bassins versants hydrologiques se fait selon l’emplacement des regards
implantés précédemment durant l’étape du traçage des canalisation.
Le dimensionnent des collecteurs est fait à l’aide du logiciel COVADIS, par la méthode du
Caquot expliqué précédemment. Notons que les coefficients du Montana de OUARZAZATE sont
pris : a= 1.78 et b=-0.535 pour une période de retour de 10ans. COVADIS donne les débits dans les
collecteurs et fait l’assemblage des bassins versant pour déterminer enfin les diamètres des
collecteurs.
NB : Pendant le calage des collecteurs, il faut travailler avec le MNT PROJET (Le Modèle
Numérique du Terrain) obtenu à la fin de l’étude de la voirie, cela permet le bon choix des cotes des
regards (Nœuds).
Coeff. de
Aire Pente I Longueur L Débit d'assemblage
Nom ruissellement C
(ha) (%) (m) (m³/s)
(%)
BV6 0,190 90,000 2,310 49,020 0,146
BV3 0,322 90,000 1,069 91,299 0,153
BV7 0,187 90,000 3,956 51,301 0,165
BV2 0,462 90,000 0,990 67,416 0,242
BV1 0,621 90,000 5,224 105,001 0,436
P1=(BV1//BV2) 1,083 90,000 5,224 105,001 0,678
P2=(P1//BV3) 1,404 90,000 5,224 105,001 0,830
P3=(P2//BV6) 1,594 90,000 5,224 105,001 0,977
Résultats de dimensionnement :
Notons que COVADIS vérifie aussi les contraintes liées à la conception des conduites
(Profondeurs min et pentes min et max et à leur autocurage (vitesse min et max).
En somme, ce projet a été une satisfaction totale pour moi. Il m’a permis
de concrétiser l’ensemble des objectifs que nous nous étions fixés avant de
débuter notre stage : savoir comment se fait une étude technique en général, et
une technique de VRD en particulier.