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_—— [Ul —_— Béminolves de textes cu Doctwur J. LAA Mercredi 6 décerbre 1954 Indem er alles schaft der iéchste sich wes schoft er aber.oh slles schaftet. Ce distigue d' jngélus siléstus, nous surons peut~étre & le rencontrer tout & l'heure, Je L'espére tout au moins, si Jtarrive & vous nener aujourd'hui of Je voux. Les,lois de cst ensoignerent ont en. elles-mémos quelque, chose qui est un reflet de son sons. Qa'essayons-nous de faire ici-? Jo ne prétends pas faire mioux que’no peut le : yous / i faire la lecture des oeuvres de Freud, si vous/y consecrez 3 ot j @'autre part Je ne prétends pes la renplacer si vous no Yous : Y consacrez pas. Car, assurément, dites-yous bien que vous no 4 pouvez vrainent donner son sons ot ac portse A la forme que “5 j'casdo de donner ici fh L'ensoignement freudion que si vous vous j réfdérez aux textos, et si vous confrontez les apergus que Je donne avec les problézes que peuveht vous poser cos textes, parfois airticiies., cos textes perfots emprunts atun’ problé- hatique tissu do questions, qui n'est pao sans ~ vous ltavez Fenarqué, j! coptre, Yous evez"aasez 1u'Freud pour cela ~ so menifester dans co qu! on peut appeler deo contradictions, contredietions crgeniaées, nois, contradictions. Jo dis | seenetsas "contredictiony" ot non pas simplenent nantinentoa", & sovoty ‘6 quit arrivo que Froud, on suivant sa voio of son’ choxin, aboutisso vraiment & dos positions qui lui opparatasont 2 Lui-mémo contredictolres, qu'il revienno sur cortaines do 503 positions; co qui no veut pas dire pour sutent qu'il trouve quiolles ntétatent pas justifides Aleur date. Brof, tout co mouvement do la ponsée de Freud, qui ntest pas achovde, qui ne sleat Janais & la fin fornulée dans une espéce d'édltion aéfinitive, dognatique A proprement perler, ctest cola quo vous @ ovoz approndre & eppréhendor por vous~mémoae Be ¢loat pour faciliter cotto appréhendion que j'ossale do vous comm-~ niquor fei co que j'ai pu mod-méme tiror de ma réfloxton, & la lecture des ‘oeuvres de Freud, éclairé par une expérionce qui,dens son principe au moins, était guidé por elles. Je dis dons son principe éu moins, puisqie vous savez qui aprds tout ce.que je mots souvent on question tet, clest que cette pensds ; freudicnne a&t toujours été bien comprise, ni méme rigoureuserent suivie dens le dévelopyonent de la technique analytique. kt c'est en cela qu'en fin de compte tout ce que Je vous jropose pointe dens des applications pratiques, dans un esprit de la techniques. Fy Malo, bien entendu, sf les shoses sont ce qu teties sont, si f vous opprends que Freud a découvert das l'homme. le poids et l'axe d'une subjectivité dépassent 1' organisation individuelle en tant que sonne des expiriences individuelles, et méme mux ligne du développerent individuel, c'est aussi “ee que nous essaicrons de réaliséy ici, une subjectivits. Si nous l'entendons come j'ai essayé de ta formuler devant ; vous, en en donnant une d‘finition possible, conne un systtine orgenigé de syrboles, prétendsht A couvrir ia totalité d'une expérience, & l'animer, & lui donner son sens, c'est dans bb 2 . toute la mosure ok vous vous inspirerez ~ clest bien lo rot - dog directions, des ouvortures qui sont apportées-iet, sur ld fagon do comprandre notre oxpérioncé ot notre pratique, que quol.quo chovo so développora dang uno action conerbte, qui no gowa pas gowlemont dirtgse, mots qui sera A proprement parler prolongeent une certaine perspective qui est celle que- je ehorche A.vous faire ecquériz. co n'est pas toujours une opération simple, pulsqus trés exactenent dans cette sorte d'enscignement, comme dans uno. analyso, nous avons offatre & dea réclstunces, ot que les résis~ tances gont toujours leur siigg, exactenent, 14 ok olles doivent l'avoir. L'anelyse nous apprend qu’elles ltont dems le mol, ce qui correspord au moi, «t que j'appelle parfois le somme dos préjugés gqu'a tout savoir, et que nous avons chacun “anédviduellonent. IL stagit ici, trds exectenant, de quelque + chose gad inclutg notre savoir, clest~i-diro en fin de compte ce que nous croyons sevoir. Car savoir quelque chose est toujours per quelque cdté croire savoir. Ce quelque chose qui s'appelle r4sistence neus pouvons le “constater sens i'expérience, quand le point de vue dtuno “perspective nouvelle vous est apporté tune pert dtun' cus qui se trouve décentré par rapport votre cxpérience, ‘rion ‘que 8JA dens ce nouvenent qui s'opere toujours, par quot vous esaayez plutSt & retrouver 1'4quiliore, le centre habituel de votre point de vue, plutét qu'& vous ouvrir & ce que vous : apportent de nouveau, ‘de concourant, de conplémentatre A vos notions, les plus problématiques, ces notions qui sont ‘surgles @tune uutre expérience. Cola est déjh lo’ signe de co que jo : ait G4 Pisons que 1'un dloatre vous, par oxemplo...Prenons un exomplo. Jo regrette qu'il ne soit pas 1A eajourd’hudy ‘ “Staweals mloux ciné que ce Mt Lut (Forcier) qui oxpringt qui ou reprit le scns de son intervention, A propos de ce quo ie Lévi-Strauss nous a apporté L'autre jour concernant ¢o.quo nous pourrions appeler la relativation de La‘réalitd fentliele, ga relatdvotion radicale, valable “& son point de "yuo, qui était pour nous, j'esptre, source d'ouverture et occasion de réviser ce que peut avoir pour nous de trop fencd- nont, de trop imnédiat, de trop absorbant, uno réalité qi est celle que nous avons & menter quotidiennament. ~ ; Colut de nod compognons de route dont 11 s'agit posatt | La “question : aprés tout, event de nous poser toutes ces questions concernant le cenventionnalisme, lo symbolisme du syatéme, . fomiliel, rappelons une chose, que dans la femille il n'y'a pas “que les parents, 11 y a quelque chose qui ést essenticl ot A quoi tous particiyent, c'est qu'il y a des enfents; 6t du point | do vue do llonfmt da Péalitd de ln famille ce rétablit dens une, ‘perspective qui nous fermet, en toute occasion, de nous perdre dang un relativisme extréuement déroutant, et ai nous affirme que eo A quoi nous avons effaire, c'est A cette relation de Lienfent sux parents} grfcd & quot 114 éprouvey le besoin de’ aeleir, et 11 lu est inposte la nécessité de s!amarrer par — rapport au groupe pere-nére, avec & Lintéricur de cela tous Les problémes que cela conporters quat & 1s signification de Hee chacune de ces deux: expérioncos. i Je diral quo pour bien feire centir & quol point Rous avons en effet toujours & lutter contre ‘cette sorte de feusse évidenco, dans L'expérience analytique qui est 1a bien saisic . _ “ch sur lo vif, jo @iroi implement .que quoique choze isau , ° mol) dtune oxpsrtonce, qui n'a pas 6té longua & sulvroseses | teeth, Le volt colut qui cat on cause, IL staghcasht, Porrior, do votre intervention pour rqncnor la famille & la solide réalité de‘l'expérience de l'enfant, et dont jo montrais quielle était quelque chose qui a toute sa portée. Jo rappolle ce point que vous view menifeaté, do rappolor | te centre de ce qu'on pourrait appeler notre expérionce analy}. que, collo gul felt que chaque individu est un enfant, et que coume tel Le fanille de toute fegon HRSEE Gu rolativiene, ds conventionnalisme, 23 symbolleme...qui le fondent, le systéne : a 'échange sur léquel nous evonsfiis 1" accent dans La perspective jnon-analytique.— ; Je voulais montrer conblen - quolles qu'atent été exactonont vos intentions a1 morent of vous l'avez fait - clost quelqu chose qui déji en moi-nme montre le penctiant de L'esprit & ramener & un certain centrage d'expérience individuolte, psycho~ Logique, co qui est l'expérience enslytique elle-néme. renee du point de vue, en Bt je vals vous nontrer le aiff. yous dioant (jo conwongais & le dire tout & l'heure) “quo, pas plus terd que le lendemain, au groupement qu'on sppelle "contréle™, nous Stions en présence de quelque chose conme ceci t 7 : ec Un sujet révait précisément d'un enfant, tout A fait dans son stede d’inpuissence, couché sur le dos, conne une petite, tortus renversée et, agitant ses quatre membres, stade tout & fait prinitif du nourrisson. 11 révait de cet, enfant, Tout de : cguite, pour de certeines raisons, j'étaio akené A dire Ala. | “personne qui me repportelt ce réve :"cet enfant ctest le sujet; i “A1 nty a aucun doute! - Vous verrez dans 1a suite qu'il y avait ~ 6< des raisons pour cola, et 11 y avait un second révo} coprds I tout co n'était pes donné qe ce fit lo cujot. = m1 y avait un second réve qui l'éclatrait morvellleuscment sur tous los : points. i : Done, un mjot révo d'un enfant, image isoléo. Je dis mount & la personne qui repporte co'réve : "cet enfant ctest le sujet". Co qui vient ensuito,ctest un autre réve, qui mtost repporté, qui confirne cette imagorio, comme roprdeautant - Le mjot. Donment Le confirme-t-11? En cect : cost un rave o& la personne du rOveur se belgne duns une mer, quia des carac~ téristiques tris spseiaies; disons, pour donnor tout do suite les associations-contexte imoginaires et verbales : cette mer “est composse de telle sorte que ce solt en néme temps le divan de 1'analyste, les coussins de la voiture de 1'snalyste, et en méne temps, bien entendu, la mre; éb que sur cette mer sotent inscrits des chiffres qui se ‘repportent d'une fagon absolunont manifeste 8 la date de naissance et & 1'Age du sujet. On. ne zeut rien voir de plus clair. “ Mats, quel est l'erriére-plan de tout cecd ? Dans le cas “-préeis, vlost le feit que le sujet est engagé dans une situation ‘yatele, ot 41 semble fantasner une ‘pobernité Anaginaire de sa , part, ob que déj& ou cours de notre élucidation du cas antérieu~ renent, nous avons romerqué que ai le sujet est si préoccupd de Le paternité qu'il peut avoir, A se sentir responsable vis--vis d'un “enfant (qui va nattre), cette situation vitele ob 11 est, (et qui se pdésente d'une fagon tellement axbigtle aut la vérité 41 ne peut pos ne pas “vente & Liesprit. que le sujet dott avoir pour cela de profonds notifs, car la réalité laisse 1a ‘chose extrémement trotible), ¢ test qu'en effet le sujet reproduit dans lH jo -~7- gotte sorte dtanxiété sub-ddlirente & propos de sea respon= fee onr, quelque choso qui est who quustion sbyo« pubiiités de gén lumen’ profonde, pour lul, % sevodr : eat-i1 , oul ou non, no un enfant Légitime ? qut- ae ptost dens la mesure done of 4éjh L'analyste a fait cotte simple remarque au sujet + "c'est do toi qu'il stagit dans cotte histoire", que le sujet sort co réve ok est t sous-jocont ceed + "ne suis~jo pes, aprés tout, votre enfent, & vous, L'analyste?" : Yous. voyez done & quel’ point 1A ce qui est mie en rolief ° _ga west pes, comme on Y'a toujours tenance A le eroire, 1A eituation.en quelque sorte concrate, affective, de dépendanco dtonfant par repport A des adultes, toujours supposés plus ou moins paronteux ou paternclo, mats clest.h le 2tee puissance que le probléne 18 ge pose : & savoir, *ol ect ma Harare femille? Qulest-ce que je suls ~ non pas en tant qu'onfant, plus ou moins dépendant, - en tmé qu'enfent reconnu ou pas xeconnu, ayant, oui ou non, le-droit de porter oh nom at énfent d'un tel?" . cfest | En d'a tres tornes,/sh précisément sur Je plon de “\raseouption syxbclique de son proie destin, clest-d-dire de 2. yon destin enxtsnt dana tout un registre de Pelations aéja, ’Suesemfues portées aa degré du syrboliene que se pose le cas, dans le cas qui pose ce probléme dont je vous pares ; Eot-co que vous auivez bien ce que jo voux dire ? Je ne dirai pes que toujours tout se poursuit dens le Gtalogue snelytique Ace née niveau, mais dites~vous que clest t analytique. Et vous touchez du doigt 1A le niveau essentielleri uno expirience ‘qui est celle de i'euto-biographie, le récit de Side acid Le “XC -B- la vie. Do trds nombreux enfantd Snt Lo fentasmo atovesr uno autre famillo, a'étro l'enfant d'autres gons que eevy qui cont coux qui s'occupent de Lut, de son nowrrissoge et:prennent soin do lutzdtost oxtrancnent frdquent, et Je dirats uno pkeso bypique noraale du développenont de L'enfent. Vous uvez 1d quelque chose qui ponbe toutes sortes de rejetona dens 1'expéricnco. De toute - fagon 11 n'est pas permis de le négliger, méme en dohors deo Llex= périonee analtyyiqus. Alors, quiest-ce on some — clest 1a oh je veux en venir - quo, tenalyae des résistanecs? L'onalyse des pésistances, ga nicest post come on tond, non & le dire, & le formuler ( et on le forma “Jo vous on donnerais bien das oxerples), vais beaucoup plus & de pratiquer, go ntest pes intervenir suprés du sujet pour qu'il prenne conscience de la'fagon dont ses attachements,' ses prégugss, igquilibse de son moi, LompSchent de voir} ltenclyse des résts~ encos n'oat pus une persuasion, bien vite d! alllours aébouchant dens la suggestions 72 n'est pas de renforcer, (come. on ast, ) Le mod du sujet, ou de-sten faire (comme on dit) de 1a partie sate au moi, un allié. Ce n'est donc pas de porter le dinlogue sur le fait qu'il y a A le convainore de quelque chose. Clest de savoir A quel nivesu gréeis, & chaque ‘moment, rb vous est opporté le texte, - ou ee qu'on appelle inproprenent le matéricl - ctest & savoir A quel niveau, & chaque moment, de cette relation onalytique, doit @tre apportée la réponsés Il est possible gu'& certsins moxente elle doive Stre apportée au niveau au mol, cette réponse. Wels vous voyez bien que 1A, dans 1e cas quo’ Je vous dia, co dont 1 s'agisseit, était.de faire comprendre au gujot qu'4l pose une question qui no so réfire pagtellenent A ce qui peut pour lui Stre Aprouvé, résulter Ge tel ou tel sevrage, aye “~9- Go thL ou tol abendon, ‘do tel ou tel manque ~ si on pout dire = vital @tenour ou d'affection, quo do savoir gu'h co moment oo quidl exprime (vien melgré lui) & travers toute aa conduito, ‘etest ossenticllerent son histoive eh tant qu'il la méconnait, on tent quit cherche obscurénent Ala ronémnatire, en tant que ga vic est orlentée per une problématique, qui n'est pes tellomdt welle de son vécu que celle de ce que con histoire signifio, de co que signifie, & proprerent perler, son destine Ceci est importent parce quien fin de compte, si le synpténe, gnalytique eat ce que je vous dis, parce que clest écrit oti toutes «lettres dans notre. expérience, Le aynpténe est 116 & co niveau do 1a parole. natrice, de cette pert néeonnuc dx sujet, qui nteat pas le ive seulement de son.oxpérionce individuelle, mate qui Set ‘intégrée A tout un texte historique qui feib que ga.n'est pas tellement de ‘lui qu'il s'egit, mets de quelque chose qui est - entre lui.et d'eutres qxizuank, at nére tellement entre lui ct : ; d'autres que clest & cause de cebte parole quidl ya luiet, qual vy ales autres, St-clent de cela qu'il s'agit, 41 est bien certain quo le sympténe, du sujet cédors on tant que 1! intervention est : portée 3 ce niveau, Ace niveau décertré, et non pas ay niveau @!une reconstitution plus ou moins forgée G'evence, préfabriquée, au moyen de notre savoir, de nos idées ‘pivoriques, sun le développenent - disons ~ normal,’ normetif do 1'individuj “h sovok de'ce qui lul sure nenqué, ou ée 1a fogon dont 41 cura “pSagh A telle on telle étape, et de ce qu'il dost: apprendre & subir de frustrations, per eeespiat Chast. tun ou l'autre, cry stagit de gavoir si pn sympténe se résout ‘sur un registre, ou ge résout sur un autre. . ; Hee : Da chose est G'coutant plus probldématique qu'il est bien 42: - lo- cortain quo 1'action que nous portons sur le plan de ce diglogae inter-nofque, de cette normelisetion ow nommativation golon do corteins modéles do aivcloppement ne sera pss sans avoir cortain retentissoment; et peut-dtro dans cerfains cas - pourquod pas ?- goychothérapeutiqued Car on a fait toujours — une psychothérapie. Et la‘psychothéraplo qu'on a commencé & faire, ga o toujours 4té sens trés biensavolr ce qu'on falsait, mais asourdment on faisent interventr 1e’fonction’de 1a porole. - hads cotte fonction de 1d parole, 42 o'egit de savoir ef olle - est, out‘ou non, duhs l'enclyse abjective, ¢ ‘oat-a-diro af olde oxerce gon action par quelque chose qui est toujours une substi~ A-dire do L'analysto a mot du tution do L'autorité, ces sujet, si Liordre adcouvert, inetaurg, inventé par Froud prouve quo la réalité neiole du oujot n'est justonmt pas dans son mol, “ade eflleury?...Lo fait dintervenir en se oubstituent en some au moi du sujet,(ce qui est toujours ce qui se fait dens ua certein rode de pratique de l'anolyse des résistunces), est une suggestion, et n'est pes de l'anelyse. : Ceci doit tout.de 1ére avoir des ssnetions, & savoir que le symptOme, quel qu'il soit, n'est pas proprenent résoiu quend Lanslyse n'est pas pratiquée avec cette mise au previer plan de lection de l'enalyste de suvoir bd doit porter son inter~ vention, ol est pssentiellenent 1'intorvention analytique, le point du sujet - si je puis dire - qu'il doit viser. : Jo vais pas A pas. ye crois avoir suffisa enment accentué au cours de ces nols, voire de cos omnes qui précddont, eo quo fet voutu voun dire en dissnt que A'inconsetont otéat onma per Le mol, ce point der Kern, au sujet of son atre husain 2 preprement parler ( fens oxactonent co sujet inconnu du nos, wll - Vlosonees), Sorit quelque part Freud, dans le ehepitve do le Trowndeutung sur le procés du révo, dont je vous ai prid do pyandro connatssanco, dtabarder la lecture, quand Froud parle én procoseus primal! bond blen.parler do quelqua cheno qui aun geny ontologhque, 11 L'sppelle le "noyav de notra Stro, bh Bion, of lo noyeu'de notre Stre no colncdde pa ove le moi, et si ctest cela le sens de l'expérience analytique, os , y ’ rp éh une fois que nous ltavons ndé, cd autour do cela toute une expérience s'est organise qui o dépdsés toutes ses gtrates do savoir qui sont celles qui actucllemont cont enscignéoa.. eola nous a p do voir ot do wieux voir, cur ocla est un point essenthol, Ga a révélé sa fdeondits, ga nous ¢ permis de comprendre dans le aAvel opperent des choses, qui bvareftous aq fait magsquéd- eroyez-vous qu! a suffise de s'en tenir 18, de dirs un certain "je" qui est le "je" du sujet inconscient, co "jo * nhest pes mol ? Cola suffit si peu que quend vous avez cit cela, ent ~ ai ifon peut dire $= rion, pour vous, gui penscz sponts: niimplique la r‘ciproquey Gar les choses sont telles qu'uno fois que mére vous avez compris yaa vous no pensez normalement qu'une ‘chose, efest que ce "Je" ctest le vrai noi Clest-5-dive quien fin de comgte le moi n'est qu'une des ‘apparences, wne des formes Ancompletes, une forme érronée de co "Jo", ClestnB-dire que ce décontrago, gaiest ossonticl pour 10 découverte freudtenne, ‘vous l'avez fait, Hels sussitSt exacterent come Je regard qui est la prote d'une diplopie qwleonque ~ si nous .la fetsions artificielle, ectte diplopic, onparienes bien sonnte dea oculistes ~ + nettons deux ir ages tres proches Ike de Veutro, ot prda de se recouvrir; grace & une certalne loucherie, 41 arrivera quielles n'en feront qu'une, gi clles sont assez vous faibos rentrer le moi dans ce "Jjo* déoouvs cleat-Adire que vous rostavres Ltuntbé. Cost exasteuont ce qui atest pagsé dans lenalyse & partiy Jour ob, a! apercovent que (pour uns raison oni restora rétroa~ poct nt & élucider) ce qui était la promiére fécondité de 1a Gécouvorte analytique s'épuisait dens La pratique, on est revonu Ace qu'on appelle 1’ analyse du roi, prétendant y trouver i! eto onvers do co quial stagissuit ~ sion pout dire + do gaontrer au sujet; car on on était déj& gu puzzle, le plan de le aémomtration} et en pensant que purenent et simplemmt en ancly-° gent le mol on trouvait, en quelque sorte, ltenvers de ce quiil y avdt & faire conprendre, Bh bien, on opéralt quelque chose qui est exacterent de ltordro do cette réduction dont Je vous parle gos alts de deux dx ntos en unc. it @, une, corte de point d!unités. Bb co, gui est important & mobtre on relief meintenant n'est pas seulement que le vrai "je" n'est pas"moi", c'est que le fait qu'il y.ait co moi.ga ntest pas seulenent unecrreur de ce je, ga ntest pas un point de vue partiel, dont une sinple prise de conscience suffireit & dlargir la porspective assez pour quo le réalité qu'il stagit d'atteindre dens l'expdrienze analytique se donne et 80 ‘ “AScouvre, 11 Leut en quelque sorte que le i Setproque ‘soit démontrée, que le’ réciproque soit usintenue toujours présente & notre eaprit, & savelr que co mod nteat pas ce Je, qu'il n'est pas une errear au sens ob 1a doctrine clessique de L'erreur est colle d'étre une vérité periiclle, qu'il est 1ittéraloment outro chose, qu'sl ost un objet purticulier, A l'intérdeur de 1! oxpé- Plence du sujet. Littéralement le rod est bjet, et un obsot gut .remplit ur~ certatne fonction que nous appelons ici. fonetson amagineires; et c'est celq qu'il s'agit de maintenir fortement dans. Se eee ee ey Gy eel er votre osprit. Pourquoi ? Pour doux raisons. Diabord, ctest “ absolument essentiel A votre technique. Bt, secundo, al vous no voyo2 pus que cleat de cele qu'il stagit, Jo vous Aéfio do rion comprendre; ou Anversenont, co qui est 1a rémo chose, jo vous défiec do.ne pas dégoger cela de 1a lecture des éerits de Froud réunia sous le groupe de la métepsychologic d'aprés 1920, A savoir précisément tout ce dont 1 a parlé & propos du rol et de sa topluyees recherehes de Freud eutour du mot et de sa topique ont été faites pour justerent ramener ce mot qui commengalt A vevenir & la plece of {1 n'dtait pas; d'ebord par cotte ospéce a'effort dtacconmodation ae eaprat, on retombait dans L'essonticl ” de 1'illusion"elassique" - jo ne dis pas de l'erreur; £1 s'agit & Weablir le visiod, 1a -Proprenent parler dtune illusion - et pour perapective exacte de cette (digesrence de cette excentricité du sujet par rapport su moi, tout ce qu'écrit Freud ~'¢a je vous lo donne aujourd'hut conte une eepiee de repérage essentiol de systéme de coordennées par rapport 2 quoi tout est ouvert A votre xpérience, que chacun su nette 4 lire ces textes et n'epporte, 44 vous voulez, les questions = Pourquoi je prétends que c'est 1A L'essenticl, et.que clest ‘gutour,de cela que tout doit s'ordonner? Glos A vous, & votre inttLovive gquiest livrd le. dialoguesaus j'éclaire ou départ “ome Lantérne, 5 eae Peer Jo vets 1'éeleirer on, partont du Beas BA, de 1! élément de l'alphabet, et réme de ce qui mérite atétre repris, a sevotr le plan et Le niveau de ce qu'on appelle - ou de ce qu'on crolt foussenent Stre - 1'évidence. Car, malgré tout’ ce que jo vous explique, est-ce céla?.Ne l'est-ce pas ? Il n'en reste pas noins qu'il y a quelque chose & quoi vous ne pouvez, dans 1' état actuel a'uno oxpérienco psychologique qi est 1a vétre, 1440 a quolquo chose qui, et on y regerde do prés, est une confusion de eoneopts, seulomunt vous n'on savex rien; mires guo,contraire~ mont & tout ce qu'on péut erotre, nous yivons beaucoup plus of footiv concepts que nous le cvoyons. Et en fin de compte co point do ré- nb at niveau, en apm rence, le plus immédiat des duction do co qui ost mig on roliof dans 1'oxpérience analytiquo co & quod 41 y a A combattre ~ ct vous le vorrez jusqué dans Froud, quien est exbarrassé comme un poisson d'une porme, - ce sont los Allusions de le conscience tolles qu tout un certoin modo dé réfloxion, qui est qnend mére essenticl a la fagon dont un 8tre : Alune certoine are 'Gulturolie s'éprouve, ot du xfne coup se congoit, ° 41.sfagit & proprencnt perler des d1lusions de 1a conscience. Jo suis stm qu’4l n'oat ms tel un soul d'entre nous qui. ne ‘pense quien fin de compte, dans le consciace, en tant que © telle, s'éprouve, s ‘expérinente, un étet particulidremont Slevé dans lequel quelque partielle quo puisse @tre Lepprdhenston ; de la conscience, done de co exelque chose qui s'appolle 2e mot, ; ctest quand néne 1A que ce quelque chose de radical qui s'appelle notre exis'ence est donndéy.Lo moi comme tel est sinon tout exploré, ‘du moins opprs nendé dans son unité méne dans le fait de corisedence comme tel. ; Le caractére élev4, Heutement éluboré du phénonéne de eonsetence est admis, quot qu'il on seit, et quoi qu'on dise, comme un postulat, per tous ceux qui sent ceux. que ‘nous sommes; s'aborder “A cette date 1954. Il y a 1&4 des choses qui pourraient/npsaxisx per diverses feces . Et si nous regerdions comme ndtre propos en principe de la critique de textes, ga serait oxtrdmement Joli de do yous montrer par oxomple dons Les esquiuses, ébauches, d'uns théoric de la prow: celle de 1895, dont jo vous parlais; © condfen dans un soné noré dy Ltappareil peychique Frevd nitarrive pas (c'ost powrtant facie 2) & situor exectemont ko phénomdne de la conscience, ot comment bion plus tard, dans la métapsychologic, quant 41 s'agit de parlor de ce guise passe dans los différentes formes pathologiquos} réves , délire, confugion mentale, hallucinatoire), quand 41 les explique par deo aSainvestiveementa, des systénea, $1 se retrouvo toujours dovunt, un peradoxe, quand 41 stagit de faire fonetionner.le syaténe de la conscience, ot 11 dit :"1l doit y avoir des Lois spéesales”, TL “pfarrive pas & faire entrer le systine de la conscience dans la théorie . On peut dire que pour Freud le théorte proprement - peycho-Ph. sique de ce qui est iniveattssomont des systiites intra- obganiques, pour e xpliquer co qui se passe dans 1'individu, est hautenent astucteux, ¢!est vraiment porticulibrenent bien fait, jusqu'A un certein point, si théorique que ce soit, si exect “sur le plan biologique; car beaucoup de choses sont hypothétiques; “quand m@xe, ce que nous avons gégné d'ew drienco, depuis, & propos “do la diffusion ct deta répartition do'L'influx neryetk, montre plutdt la, valabilitd de La eenatamietien biologique de Froud. Mads ga vie marche jemads pour la conselenco.” Vous xe direz : "ga ne prouyd rion"; cola prouve que Freud s'est embrouilld. Melg nous allons prendre les choses setis un sutre angle + Ge qui parett - j’espdre que les philosophes ne me contrediront ‘pas - ce quelque chose qui donne 3 1s conscience: : \ a aoe : ce carsctére en quelque Sorte primordial dans les pas que nous : "4

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