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L’infection : le début de la maladie

L’image ici à droite représente un médecin du moyen-âge qui


s’occupait des malades de la peste. Les divers éléments de sa
tenue sont décrits en légende.
La peste, dont le nom vient du latin pestis (fléau), n'a été identifiée
qu'en 1894 par le médecin Alexandre Yersin. Elle provient d'un
microbe très résistant qui porte le nom de son découvreur : le bacille
de Yersin. Il existe à l'état naturel chez certains rongeurs d'Asie et
peut être transmis par l'intermédiaire de puces à des rats et, de là, à
l'homme. La puce en question est rebutée par l'odeur des moutons et
des chevaux, de là le fait que les bergers et les palefreniers n'étaient
pas contaminés par la maladie.
Signalons que la peste a souvent été confondue avec d'autres
maladies. Ainsi c'est le typhus qui a emporté Périclès à Athènes en 329 avant JC et Saint Louis devant
Tunis en 1270.
Document 1 : Histoire d'un fléau immémorial, la peste

Document 2 : Cycle de transmission de la peste

Le bacille se développe dans le tube digestif de la puce, le bloquant et incitant la puce à piquer davantage :
lors de morsures, des bacilles sont régurgités dans la plaie, assurant ainsi la transmission de la maladie.
Lorsque la population de rats est décimée, les puces provenant des cadavres cherchent de nouveaux
hôtes : si le nombre de rats survivants est réduit, les puces peuvent chercher à parasiter des hôtes
inhabituels, en particulier l'homme.
Après la morsure de puce, le germe se développe sur place et après une courte incubation de 3 à 6 jours
atteint le premier relais ganglionnaire (centre de gestion des défenses de l’organisme) . Là, la bactérie est
provisoirement arrêtée et provoque le gonflement et la suppuration (émission de pus) du ganglion, réalisant
la peste bubonique, le bubon pouvant se fistuliser et laisser s'écouler le pus. Ce stade local est
parfaitement curable et le malade est peu contagieux. La barrière ganglionnaire est rapidement franchie et,
à la forme bubonique, fait suite la peste septicémique ( de tout l’organisme) rapidement mortelle .Au cours
de la dispersion du germe, les poumons peuvent être le siège d'un foyer pneumonique. Cette pneumonie
pesteuse rend le malade contagieux, les expectorations (microparticules de salive) étant riches en bacilles.
La propagation se fait alors très rapidement d'homme à homme par inhalation de particules chargées de
germes qui engendrent d'emblée une peste pneumonique sans passer par le stade bubonique.
Document 3 : Epidémiologie.
Question :
La tenue (représentée sur l’image du haut à droite) est-elle adaptée pour lutter contre
l’infection ? Justifier. Quels éléments sont utiles ? Pourquoi ?

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