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LOIS D’ELECTRI
D’ELECTRICIT
ELECTRICITES
CITES ET D’ELECTRONIQUE
I/ PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ÉLECTRICITÉ
I.1 INTRODUCTION
Le premier chapitre donne la définition des quantités électriques élémentaires (ampère, volt, watt,
var, facteur de puissance, etc.) et indique les relations qui existent entre ces quantités. Il traite également
de la théorie de l’électricité c. a. et et c. c. qui forme la base théorique du fonctionnement des appareils
électriques (moteurs, transformateurs, alternateurs, convertisseurs de puissance et alimentations sans
coupure).
I.2 TERMES D’ÉLECTRICITÉ
Ce qu’on désigne habituellement par « électricité » n’est en réalité qu’un mouvement d’électrons.
Commençons donc par là.
I.2.1 Courant (I, ampère)
Comme son nom l’indique, le courant est l’intensité (I) du mouvement ou de la circulation des
électrons. L’unité de mesure de l’intensité est l’ampère. Cette unité est habituellement représentée sous
forme abrégée par la lettre A. La circulation des électrons d’un courant électrique peut être assimilée à
celle des molécules d’un cours d’eau.
Pour déplacer quoi que ce soit, un potentiel est nécessaire. Cette règle s’applique aussi aux
électrons.
I.2.2 Potentiel (V, volt)
Le potentiel est la force qui commande le déplacement des électrons (elle s’appelle force
électromotrice ou F.E.M.). Cette force se mesure par la tension qu’elle exerce. L’unité de mesure de la
tension est le volt. Cette unité est représentée sous forme abrégée par la lettre V.
I.2.3 Résistance (R, ohm)
La résistance caractérise les matériaux qui résistent à la circulation du courant. Elle équivaut à la
friction en mécanique. L’unité de mesure de la résistance est l’ohm (du savant qui lui a donné son nom).
Cette unité est parfois indiquée par son symbole officiel (Ω). Sa forme abrégée est toujours la lettre R. La
valeur de la résistance ne dépend pas seulement du matériau utilisé comme conducteur mais aussi de sa
taille et de sa température.
Une augmentation de la section diminue la résistance. Une augmentation de la longueur augmente
la résistance. Une augmentation de la température augmente la résistance (avec la plupart des matériaux
conducteurs d’électricité).
I.2.4 Capacité (C, farad)
Deux conducteurs séparés par un matériau isolant forment un condensateur. La capacité d’un
condensateur est sa faculté de garder des électrons ou une charge. L’unité de mesure de la capacité des
condensateurs est le farad. La valeur des condensateurs est
habituellement indiquée en microfarads (µF) et en picofarads (pF). La
capacité d’un condensateur dépend de sa construction.
Plus les plaques sont rapprochées, plus la capacité est grande.
Plus la surface des plaques est grande, plus la capacité est grande.
I.2.5 Flux magnétique (Wb, weber)
Si un courant circule dans un conducteur, un champ
magnétique se forme autour de ce conducteur. Ce champ est
habituellement représenté par des lignes de force magnétique. Le
terme flux magnétique s’applique à la mesure de la circulation
magnétique à l’intérieur du champ. Cette définition est comparable à
celle du courant ou de la circulation des électrons, mais dans un
champ magnétique. La figure suivante illustre la direction du flux magnétique
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Les lignes de force magnétique ont un effet sur les
conducteurs adjacents et aussi sur elles-mêmes. Cet effet est plus
prononcé si le conducteur s’enroule sur lui-même comme une
bobine.
Tout conducteur par lequel passe un courant et qui est
enroulé de cette façon forme un inducteur, nom qui vient du fait
que ce conducteur induit un courant en lui-même (auto-inductance) ou dans d’autres conducteurs.
I.2.6 Inductance (L, henry)
La force qui s’oppose à la circulation du courant dans un inducteur est l’inductance. L’inductance
caractérise les circuits au même titre que la résistance. L’inductance s’oppose à tout changement de
circulation du courant. L’unité d’inductance est le henry (H). Le symbole de l’inductance est la lettre L.
I.2.7 Fréquence (f, hertz)
Les circuits électriques peuvent être classés en deux catégories. Celle du courant continu (DC) et
celle du courant alternatif (CA). Avec les circuits DC, le courant ne circule que dans un sens. Une source
d’énergie, comme une pile ou une batterie, maintient une force électromotrice constante. La plupart des
circuits fonctionnent en c. a.
La fréquence est la cadence du changement du sens de circulation du courant. Elle est représentée
en abrégé par la lettre f. L’unité de mesure de la fréquence est le hertz (Hz).
I.2.8 Réactance (X, ohm)
La force qui s’oppose à la circulation du courant alternatif (c. a.) dans les condensateurs et les
inducteurs s’appelle la réactance. Le symbole de la réactance capacitive est XC et celui de la réactance
inductive est XL.
Sans entrer dans le détail de la dérivation des valeurs de réactance, disons qu’il est possible de
prouver les égalités suivantes (dans lesquelles f représente la fréquence d’un courant c. a.) :
  2   1⁄2

I.2.9 Impédance (Z, ohm)


L’effet d’opposition totale, ou l’effet combiné de l’impédance d’une résistance et d’une réactance
exercé sur la circulation d’un courant alternatif s’appelle l’impédance. L’impédance est représentée en
abrégé par la lettre Z. L’unité d’impédance est l’ohm.
I.2.10 Puissance active (P, watt)
Au lieu d’employer directement le terme d’énergie électrique, on emploie habituellement la
quantité d’énergie utilisée pendant un certain temps, ce qui définit la puissance. Il existe trois éléments de
puissance : la puissance active, la puissance réactive et la puissance apparente.
La puissance active, ou puissance réelle, est la vitesse de consommation de l’énergie utilisée pour
effectuer un travail utile. Par exemple, si un courant circule à travers une résistance, de la chaleur est
produite.
La puissance active est symbolisée par la lettre P. Son unité de mesure est le watt.
I.2.11 Puissance réactive (Q, var)
La puissance réactive est la puissance produite par un courant circulant à travers des éléments
réactifs (inductance ou capacité). Elle est symbolisée par la lettre Q. Son unité de mesure est le
voltampère réactif (VAr).
La puissance réactive peut être également vue comme la vitesse d’un échange d’énergie entre une
charge capacitive ou inductive et un alternateur ou entre des condensateurs des inducteurs.
La puissance réactive ne produit aucun travail réel, mais elle représente une force nécessaire pour
les alternateurs, les moteurs et les transformateurs. L’exemple en est donné par le chargement et le
déchargement des condensateurs ou des bobines. Un transfert d’énergie a bien lieu, mais aucune
puissance n’est consommée ni produite, contrairement à ce qui se passerait avec une résistance.

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I.2.12 Puissance apparente (S, voltampère)
La puissance apparente est la puissance totale ou la puissance combinée qu’un courant produit en
circulant à travers n’importe quelle combinaison d’éléments passifs ou réactifs. Elle est symbolisée par la
lettre S. Son unité de mesure est le voltampère (VA).
I.2.13 Facteur de puissance
Est le rapport de la puissance réelle à la puissance apparente.
L’efficacité de la consommation de la puissance augmente à mesure que le facteur de puissance
s’approche du facteur de puissance unité.
II/
II/ NOtion d’ELECTRIcité
d’ELECTRIcité et d’électronique
II.1. Introduction :
Si on frotte un bâton d'ébonite, latte ou un Bic de matière
plastique sur la manche de son pull, on constate que le bâton d'ébonite,
latte ou le Bic attire des corps légers tels que des petits morceaux de
papier tout comme deux aimants peuvent s'attirer entre eux.
On dira, que le bâton, la latte ou le Bic, ont été électrisés par
frottement et ils porteront une certaine quantité d'électricité.
Deux sortes de charge électrique existent, La charge positive (+) et la charge négative (-). On
constate que si on rapproche deux charges de signes contraires, elles vont s'attirer l'une vers l'autre et si
on rapproche deux charges de mêmes signes, elles vont se repousser l'une de l'autre.
II.2. Un atome c'est quoi ?
Si on divise la matière en morceau de plus en plus petit, on arrive, à avoir de la poussière de cette
matière et si on continue cette division à l'extrême, on obtient une molécule de cette matière. Cette
molécule de matière obtenue par broyage ou concassage, ne peut plus être d'avantage divisée. Elle n'est
même plus visible avec les yeux.
Une molécule peut être composée de 1 seul atome ou bien de plusieurs atomes combinés.
En 1987, l'usine française THOMSON de construction d'appareils
d'électronique découvrit que l'atome est constitué d'un noyau de charge positive en
son centre et d'électrons de charge négative tournant autour de ce noyau +.
Remarque,
L’électron est de charge négative et que le noyau étant de charge positive, nous
l'avons vu précédemment, ces charges contraires doivent s'attirer. D'où, l'électron
étant nettement plus petit devrait être attiré et s'écrasé sur le noyau. Et bien NON. Car en s'approchant du
noyau, il se met à tourner autour de lui, pour atteindre une certaine valeur de force centrifuge.
On peut comparer l'électron tournant autour du noyau à un seau, rempli d'eau, relié à une extrémité
d'une corde et dont l'autre extrémité de celle-ci est prise en main. Avec la main et notre bras, nous faisons
tourner suffisamment vite ce seau d'eau, tel que l'eau ne pourra plus sortir, quant celui-ci passe au-dessus
de notre tête.
Lorsque la force centrifuge de l'électron, force qui tente d'écarter l'électron du noyau, est égal à la
force d'attraction des charges électriques contraires, il y a équilibre et l'électron tourne autour du noyau à
une certaine distance constante de celui-ci. (Cette distance reste toujours la même car il y a équilibre des
forces).
Ce qu'il faut retenir, est qu'un atome est constitué d'un noyau + et d'un ou plusieurs électrons de
charge - qui tournent autour de ce noyau.
Un électron ou deux électrons sur la première couche et s'il y a plus de 2 électrons, ils se mettent en
plusieurs couches superposées. Et que c'est la dernière couche qui compte pour les électroniciens et aussi
pour les chimistes.
Dans le mot électronique est sous-entendu, électron. Cet électron ayant une charge négative peut
être attirée par toute charge électrique positive.
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II.3. Courant électrique ?
Notion : Nous savons ce qu'est un électron, c'est une charge électrique négative. Cette particule de
l'atome est très nettement minuscule par rapport à cet ensemble entier qu'est l'atome.
Un courant est un déplacement
placement d'électron dans un conducteur électrique
Faisons, la comparaison, avec un tuyau d'eau conduisant l'eau aux divers robinets de la maison.
Plus on ouvre le robinet, plus le débit d'eau augmente.
Les conducteurs sont des fils, généralement en cuivre, ils conduisent les électrons aux ampoules
électriques de nos maisons d'habitation. D'autres matériaux peuvent aussi être des bons conducteurs
d'électrons. Pour exemple, l'argent, l'or et beaucoup d'autres.
Ce qui caractérise un conducteur est le nombre
nombre d'électrons que possède la couche périphérique de
cet atome. En effet, on sait qu'un atome essaye toujours de remplir sa couche périphérique externe à 8
électrons, pour être stable.
Les conducteurs possèdent 1 à 4 électrons sur la couche périphérique externe de son atome. Ces
atomes essayeront de se débarrasser de ceux-ci,
ceux ci, afin que leur couche précédente soit complète. Ils ont
donc des électrons en trop et les perdent assez facilement.
Les isolants possèdent plus de 4 électrons sur leur couche périphérique
périphérique externe de leurs atomes. Ses
atomes essayent de capter des électrons pour compléter leur couche externe à 8 électrons.
Les semi-conducteurs
conducteurs possèdent 4 électrons sur leur couche périphérique (demi
(demi-chemin entre 0 et 8
électrons. 8 électrons divisés en 2 donnent 4 électrons.)
II.4. Sens de déplacement des électrons dans un circuit :
Sous l'influence d'un champ électrique qu'est la borne + positive
d'une batterie, les électrons stockés à la borne négative de cette batterie
vont partir vers la borne + de cette même batterie, au travers du circuit
extérieur composé de conducteurs et de la l charge (ex une ampoule de
voiture 12 V) de ce circuit électronique.
Malheureusement, le sens conventionnel du courant sera toujours,
le seul sens qu'on indiquera sur un schéma électronique. Cependant, on retiendra dans sa mémoire que les
électrons voyagent dans l'autre sens.
En effet, on connaissait l'électricité, bien avant
avant qu'on ne sache, ce que sont un électron et le signe de
sa charge électrique. Ils avaient donc choisi, arbitrairement, un sens du courant allant de la borne (+),
passant le circuit électronique, et arrivant à la borne moins (-) ( ) de cette batterie. Manque de chance, ce
n'était pas le bon sens du courant qu'ils avaient choisi à cette époque. Pour ne pas changer la bonne veille
habitude qu'ils avaient prise, nous avons gardé sur nos schémas ce sens conventionnel en sachant très bien
que les électrons aillent dans le sens contraire.
II.5. Différence de potentiel (ddp)
II.5.1. Potentiel d’un point :
Soit le schéma ci-contre :
Le potentiel d’un point caractérise son
niveau électrique, il s’exprime en volts (V)
Exemple : Soient A et B les bornes du
dipôle

LE POTENTIEL DE LA BORNE A DU DIPOLE EST NOTE VA


LE POTENTIEL DE LA BORNE B DU DIPOLE EST NOTE VB
NB : Le potentiel d'un point n'est pas mesurable, c'est un nombre qui dépend du point choisi
comme potentiel de référence ou potentiel zéro.

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II.5.2. Différence de potentiel : (ddp)
a. Définition :
Le passage du courant électrique, entre deux points A et B, d'une portion de circuit, n'est possible
que s'il existe entre ces deux points une différence de potentiel électrique, appelée également " tension
électrique ".
La différence de potentiel (ou ddp) entre les deux bornes A et B d’un
dipôle sera notée UAB
La différence de potentiel est une grandeur algébrique représentée par
une flèche.
UAB[V]=VA[V]-VB[V]
b. Représentation de la tension :
La tension est une grandeur algébrique représentée par une flèche. La différence de potentiel est
positive lorsque le potentiel du point repéré par la pointe de la flèche est supérieur à celui du point repéré
par le talon.
UAB=VA-VB est positif si VA>VB La différence de potentiel est négative dans le cas contraire.
c. Orientation de la différence de potentiel :

ou
d. Potentiel de référence :
Le potentiel d'un point n'est pas mesurable, c'est un
nombre qui dépend du point choisi comme potentiel de
référence ou potentiel zéro.
Exemple : (association en série de piles de 1,5V)

Exemple de calcul de potentiels :


L’ensemble des points M se trouve au potentiel 0V, soit VM=0v
Le point A est au potentiel 4V soit VA = 4v
Le point B est au potentiel -2V soit VB = -2v
Sur le schéma ci-contre :
• représenter UAB, UAM et UBM
• calculer la valeur de UAB, UAM et UBM
II.5.3. Mesure d’une différence de potentiel :
La différence de potentiel (ou ddp) se mesure à l’aide d’un voltmètre. Le voltmètre se branche en
dérivation sur le circuit.

V
A B

UAB

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Exemple de branchement du voltmètre : (à compléter)
Pour la mesure de la ddp notée UAB. (Rouge)
Pour la mesure de la ddp notée UAM. (Bleu)
Pour la mesure de la ddp notée UBM. (Bleu)

III/ Différents formes de courants (et de tension)


III.1. Introduction.

Qu'est ce qu'une grandeur variable ?


Pourquoi utilise-t-onon des grandeurs
variables ?

La tension délivrée par le secteur


n'est pas une tension continue. Sa valeur varie au cours du temps. Les tensions
tensions variables sont plus faciles
à produire que les tensions continues. Les centrales électriques utilisent ce principe pour produire de
l'électricité (l’énergie mécanique nécessaire pour faire tourner "l'aimant" est issue de combustions
permettant d'obtenir de la vapeur sous pression qui alimente les turbines).
Il existe différents types de grandeurs variables :
 Tension ou courant périodique : Grandeurs dont les variations se reproduisent identiques à
elles même à intervalle de temps régulier.
 Tension ou courant unidirectionnel : Grandeurs toujours positives ou toujours négatives.
 Tension ou courant bidirectionnel : Grandeurs qui oscillent entre des valeurs positives et
des valeurs négatives.
 Tension ou courant sinusoïdal : Grandeurs périodiques qui évoluent en fonction du temps
comme une sinusoïde.
Exercice d'application n°1
Pouvez-vous qualifier chacune des grandeurs représentées ci-dessous

 Unidirectionnelle  Unidirectionnelle
 Bidirectionnelle  Bidirectionnelle
 Sinusoïdale  Sinusoïdale
 Périodique  Périodique

 Unidirectionnelle  Unidirectionnelle
 Bidirectionnelle  Bidirectionnelle
 Sinusoïdale  Sinusoïdale
 Périodique  Périodique

III.2. Période et fréquence


III.2.1. Période
Définition.: La période d'une grandeur périodique est la
durée constante T,, exprimée en seconde, qui sépare deux
instants consécutifs, où la grandeur se répète identique à elle
même.
III.2.2. Fréquence.
Définition.: La fréquence f d'une grandeur périodique,
exprimée en Hertz (Hz),, est égale au nombre de période par

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seconde.

En une seconde, si l'on observe f périodes de durée T, alors f×T = 1,, ce qui entraîne:  

Exercice d'application n°2
Quelle est la période et la fréquence des deux oscillogrammes représentés ci-contre
ci ?
Réponse :
T1=5x0,5.103=2,5 ms  f=1/2,5.10-3=400Hz
T2=8x0,5.103=4ms  f=250Hz
III.3. Courant alternatif
C'est un courant bidirectionnel et périodique dont la valeur
moyenne est nulle,
Les deux aires hachurées sont égales,
III.4. Courant alternatif symétrique
C'est un courant périodique dont la valeur moyenne est nulle,
les deux aires hachurées sont égales comme précédemment mais en
plus elles sont superposables car les courbes A de la première demi
période
ériode et B de la deuxième demi période sont identiques,
Ce sont les deux alternances du courant (A : alternance
positive, B : alternance négative),
Si io est l'intensité du courant à l'instant t0, une demi-période
plus tard, l'intensité est -i0,
III.5. Courant sinusoïdal
C'est un courant alternatif symétrique dont l'intensité est une fonction sinusoïdale de temps,
Les valeurs instantanées d'une tension et d'un courant sont des fonctions sinusoïdales du temps :
   sin     et     sin    
Où: UM et IM sont les valeurs maximales de u et i (s'expriment en Volt et en Ampère)
rad.s 1)
ω est la pulsation (s'exprime en radians par secondes rad.s-
θu ou θi sont les phases à l'origine (s'exprime en radians)
t est la variable temps. (S’exprime en seconde)
Ces Paramètres sont constants pour une grandeur sinusoïdale donnée
III.6. Représentation graphique.

III.7. Pulsation, fréquence et période.


ω=2 π f et f =1/T soit ω=2
=2 π/T
π
La fréquence f s'exprime en Hertz (Hz) et la période T en seconde.
III.8. Valeur efficace d'une grandeur sinusoïdale.
Définition.: L'intensité efficace I du courant sinusoïdal i est égale à l'intensité d'un courant continu
qui apporterait la même puissance P, à la même résistance R.
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()
La valeur efficace I du courant sinusoïdal i(t)=IMsin(ω t+θi) est &'' 
√+
Rappel: La valeur moyenne d'une grandeur sinusoïdale alternative est toujours nulle.
III.9. Différence de phase et décalage horaire.
La différence de phase est établie entre deux grandeurs sinusoïdales
de même pulsation.
La différence de phase entre +   + sin   +  et   
 sin     (c'est à dire de u2 par rapport à u1) est φ = θ2-θ1
Le déphasage entre u et i (respectivement tension aux bornes d'un
dipôle et intensité du courant qui le traverse) est φ = θu-θi

III.10. Représentation de Fresnel


Soit le signal    sin   ,
Ce signal peut être représenté par un vecteur -. de module UM
-----.
placé par rapport à OX origine des phases, tel que /0, -.2  ,

IV/ Les puissances en régime sinusoïdal


IV.1. Puissance active
La puissance active est la valeur moyenne de la puissance instantanée. Elle s'exprime en Watt (W)
et correspond à l'énergie fournie ou reçue par un dipôle. P=U·I·cos(φ).
IV.2. Puissance réactive.
La puissance réactive Q dissipée dans un dipôle est Q =U·I·sin(φ).. Elle s'exprime en voltampère-
voltampère
réactifs (VAr)
IV.3. Puissance apparente.
En régime sinusoïdal, le produit U I ne représente pas la puissance reçue ou transférée; Ce produit
s'appelle puissance apparente. On la représente par la lettre S=U·I et elle s'exprime en Voltampères (VA).
IV.4. Facteur de puissance.
Le facteur de puissance FP est le quotient de la puissance active P sur la puissance apparente S :
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V/ LOIS d’ELECTRIQUES et d’électronique


V.1. La loi des nœuds
V.1.1. Les circuits électriques :
1. Symboles :
Les symboles utilisés dans les schémas électriques sont les suivants :

+ +
+
U U R
-
- -
Générateur de tension Générateur de courant récepteur

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2. Réalisation d'un circuit électrique :
Pour réaliser un circuit électrique il faut au moins :
- un générateur (G),
+
G R - un récepteur (R),
- - des fils de liaisons.
Pour permettre la circulation d’un courant électrique dans un
circuit.  CE CIRCUIT DOIT ÊTRE FERMÉ SUR LUI-MÊME.
Le générateur et le récepteur possèdent deux bornes chacun : ce sont des dipôles.
3. Fonctions des éléments d’un circuit :
Le générateur est la source d’énergie.
• Les fils de liaison assurent le transport de l’énergie électrique vers le récepteur.
• Le récepteur convertit l’énergie électrique en exploitant les effets du courant électrique (effet
calorifique, lumineux, magnétiques, chimique, ...).
V.1.2. Le sens du courant électrique :
Sens du courant conventionnel
Dans un circuit électrique, le générateur impose la circulation 3A

d’un courant noté : I. Ce courant électrique est dû à un déplacement Fusible


d’électrons dans un conducteur. +
Par convention, le courant électrique va toujours de la borne Charge

positive du générateur vers la borne négative du générateur.


Electron
Les électrons ont une charge négative, ils circulent dans la
borne - vers la borne + du générateur.
Par convention, on dit que le courant sort par le pôle positif du générateur.
Ce sens conventionnel du courant est opposé au sens réel de déplacement des électrons.
V.1.3. Intensité du courant électrique :
L’intensité du courant électrique est le quotient de la quantité d’électricité q par la durée t de
passage du courant.
3
 4
Avec : I en Ampère (A) ; q en coulomb (C) et t en seconde (s)
La charge de l’électron est de -1,6x10-19C
V.1.4. Mesure de l’intensité :
L’intensité se mesure avec un ampèremètre, il doit être placé en série dans le circuit
pour être traversé par le courant à mesurer.

Symbole de l’ampèremètre : A
V.1.5. Enoncé de la loi des nœuds :
Considérons un nœud de dérivation B (figure ci-dessous) : I2
I1
LOI DES NOEUDS : B
La somme des intensités des courants arrivant au nœud A est égale à la I3
somme des intensités des courants sortant du nœud A.
Au nœud B de la figure ci-dessus, on peut écrire : I1+I3+I5=I2+I4 I5 I4
V.1.6. Exercices d’application:
Exercice n°1 :
Pour le nœud A on mesure :
I1=-3A ; I2=8A ; I3=4A ; I4=-5A ; I6=7A ; Calculer I’ ?
Réponse : I1+I2+I4+I5 = I3+I6 Alors I5 = I3+I6 - I1-I2-I4 Donc I5 = 4+7 +3-
8+5 = 11A
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Exercice n°2 :
I1=0.1A ; I2=-20mA ; I4=80mA ; Calculer I5?
Réponse : I5 = I3 - I4 or I3 = I1 – I2
Donc I5 = I1 – I2 - I4 = (100 + 20 – 80).10-3 = 40 mA

Exercice n°3:
Calculer I1; I5; I6?
Réponse :
I2 = I4 + I5 alors I5 = I2 – I4 = 2 – 1 = 1A
I3 + I5 + I6 = 0 alors I6 = - I3 - I5 = - 3 – 1 = - 4A
I4 = I1 + I6 alors I1 = I4 – I6 = 1 + 4 = 5A
Exercice n°4:
Calculez les intensités I1, I2 et I3 sachant que : I4=7A ; I5 = 2A ; I6 =
3A ; I7 = 5A
Réponse :
I2=U2/R2 Or U2=0 (A cause du court-circuit sur l’élément R2) Donc
: I2=0/R2=0A
La loi des nœuds liant I1, I4, I5 est donc : I4+I1+I5+I2= 0 Alors I1=-I4–I5-I2=-7–2-0=-9A
De plus, I3+I6=I2+I4+I7 Alors I3=I2+I4+I7-I6 = 0 + 7 + 5 – 3 = 9A
Exercice n°5 :
Soit le schéma de la figure ci-contre :
I1=2A ; I2=1.5A ; I3=3A ; I4=1A
Déterminer l’intensité du courant I6
dans la branche CE puis l’intensité du
courant I5
Réponse :
Dans la branche BE. Loi au nœud C :
I1= I2+I6 alors I6=I1-I2= 2- 1,5 = 0,5A
Loi au nœud E : I3=I2+I5+I6 alors I5 = I3-I2-I6 = 3-1,5–0,5 = 1A
Loi au nœud C : I1=I2+I6 alors I6=I1-I2=2-1,5=0,5A
Loi au nœud E : I3=I2+I5+I6 alors I5=I3-I2–I6=3-1,5–0,5=1A

Exercice n°6 :
Soit le schéma structurel ci-dessous avec I1=0,7A ;
I2=0,3A ; I3=0,1A ; I4=1A
Déterminer le sens et la valeur de l’intensité
respectivement des courants I5, I6, I7, I8 et I9.
Réponse :
Au nœud B : I1=I2+I5 alors I5=I1-I2=0,7–0,3=0,4A
Au nœud E: I4=I3+I6 alors I6=I4–I3=1–0,1=0,9A
Au nœud A : I4=I1+I7 alors I7=I4–I1=1–0,7=0,3A
Au nœud F : I7=I3+I8 alors I8=I7–I3=0,3–0,1=0,2A
Au nœud D : I6=I2+I9 alors I9=I6-I2=0,9–0,3=0,6A
Tous les courants sont correctement fléchés puisque toutes les valeurs calculées sont positives.

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Exercice n°7 :
Soit le schéma structurel ci-contre
contre :
I1=4A ; I3=3A ; I5=10A ; I7=12A
Déterminer le sens et l’intensité de chacun des courants I6, I4, I et I2.
Réponse :
Au nœud D : I5=I6+I7 alors I6=I5-I7=10-12=-2A
Au nœud C : I5=I1+I4 alors I4=I5-I1=10-4=6A
Au nœud B : I6=I2+I4 alors I2=I6-I
- 4=-2-6=-8A
Au nœud A : I+I2=I1+I3 alors I=I1+I3-I2=4+3+8=15A
V.2. La loi des mailles
IV.2.1.
.2.1. Définition :
Nœud : C’est un point du circuit ou aboutissent au moins 3 conducteurs.
Branche : C’est une partie d’un circuit associant 2 nœuds.
nœuds
Maille : C’est une association de plusieurs branches formant un circuit fermé.
Dans le circuit ci-contre
ci indiquer le nombre de nœuds,
nœuds le nombre de branches
et le nombre de mailles.
Réponse :
2 NOEUDS : LES POINTS A ET D ; 3 BRANCHES ; 3 MAILLES
V.2.2. Enoncé de la loi des mailles :
POUR UN CIRCUIT FERME (MAILLE), (MAILLE) LA SOMME ALGEBRIQUE
DES DIFFERENCES DE POTENTIELS, LUES EN TOURNANT DANS UN
SENS DETERMINE EST NULLE :
+ UAD - UAB - UBC - UCD = 0
V.2.3. Règle d'écriture de la loi des mailles :
• Choisir un sens de parcours arbitraire pour la maille.
• Décrire la maille dans le sens choisi en respectant les conventions
suivantes :
o Si la flèche est rencontrée par la pointe  la tension est affectée du signe -
o Si la flèche est rencontrée par le talon  la tension est affectée
ectée du signe +
V.2.4.
.2.4. Application de la loi des mailles :
On se référant au schéma précèdent,
 Dans la maille ABCDA, écrire la loi des mailles :
Réponse : - UAB - UBC - UCD + UAD = 0
 Déterminer UAD en fonction des autres tensions de la maille :
Réponse : UAD = UAB + UBC +UCD
 Dans la maille ADEA,
ADEA • Ecrire la loi des mailles :
Réponse : - UAD + UED + UAE = 0
 Déterminer UED en fonction des autres tensions de la maille :
Réponse : UED = UAD - UAE
 Dans la maille ABCDEA,
ABCDEA • Ecrire la loi des mailles :
Réponse : - UAB - UBC - UCD + UED + UAE = 0
 Déterminer UED en fonction des autres tensions de la maille :
Réponse : UED = UAB + UBC + UCD - UAE

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V.2.5. Exercices d’application :
EXERCICE N°1
Ecrire la loi des mailles :
UAB + UDA – UDC + UBC = 0
Déterminer UAB en fonction des autres tensions de la maille :
UAB = - UDA + UDC - UBC
Loi des branches : Dans une branche, la somme algébrique des tensions est égale à la tension
aux bornes de cette branche.
EXERCICE N°2
Dans chaque cas a), b), c) et d) les flèches des tensions U1 et U2 aux bornes des dipôles D1 et D2
correspondent à U1 = 24V et U2 = 12 V.
Déterminez dans les quatre cas la tension UAM (écrire directement sur les schémas).

UAM=-12V

UAM=36V

EXERCICE N°3
Soit le schéma structurel ci-contre,
ci avec UAM=5V ;
UBM=3V ; UCM=4V ; UDM=6V.
Calculer les ddp : VAB, VBC, VCD
EXERCICE N°4
Soit le schéma structurel ci-contre,
contre, avec UAB=24V ; UBD=6V ;
UAC=14V,
=14V Calculer UCB et UCD
Réponse :
UCB=UAB-UAC=24-14=10v
UCD=UCB-UDB=UCB+UBD=10+6=16v

EXERCICE N°5
Soit le schéma structurel ci-contre
ci :
Données : E=15V ; U1=2V ; U2=4V ; U4=3V ; U6=1V ; U7 =
3V. Calculer toutes les autres tensions :
Réponse :
………………………………………………
………………………………………………

EXERCICE N°6
Soit le schéma structurel ci-contre :
Données : E = 10V ; U1=3V ; U2=2V ; U4=2V ; U5=1V ; Calculer
toutes les autres tensions.
Réponse :
………………………………………………
………………………………………………
………………………………………………

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_________________APPUI TECHNIQUE_________________
EXERCICE N°7
A partir du schéma ci-contre,
contre, Ecrire la loi des mailles :
………………………………………………
Donner les équations de : U1, U2, U3, U4.
Réponse :………………………………………………………………
………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Compléter le tableau ci-dessous
dessous :
U1 ( V ) 7 -15
15 54 35 14
U2 ( V ) -6 9 8 20 -14 8
U3 ( V ) 8 -29 21 -15 16
U4 ( V ) -88 18 40 -14 24

EXERCICE N°8
Soit le schéma structurel ci-contre :
Calculer les ddp suivantes : VCE, VBE, VBC, et VBM.
Réponse : …………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………
……………………………………………………………..……………
EXERCICE N°9
Dans la portion de montage suivant on mesure :
U1=20V, U2=-5V et U3=5V. Quelle est la valeur de la tension
U4 ?
Réponse : ……………………………………
………………………………………………………………………
…………………………………………………

EXERCICE N°10
Déterminer les différences de potentiel suivantes :
UBD, UBC, UDC et UCM, avec UAB=4V, UAD=4,84V,
UAM=12V et UAC=9,5V.
Réponse :…………………………………………
…………………………………………
……………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
En utilisant les résultats obtenus déterminez les valeurs algébriques de : UBA, UDA, UCA, UBM, UMD, UDM.
Réponse :……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
V.3. La loi d’Ohm
V.3.1. Compte tenu de la courbe I = f (U) obtenue :
Synthèse de l’étude expérimentale.
(Voir TP “ Etude d’un composant résistif linéaire ”).

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1. Dipôle linéaire :
I(mA)
La caractéristique I = f (U) d’un dipôle résistif linéaire est la suivante :
La caractéristique est une droite passant par l’origine :
 Le dipôle résistif est passif (≠ actif).
proportionnels  Le dipôle
La caractéristique est une droite : (U et I sont proportionnels)
résistif est dit linéaire.
U(V)
22. Dipôle non linéaire :
Toutefois, il existe des résistances non linéaires. La résistance peut varier
en fonction de la tension, c’est le cas des varistances
La caractéristique I = f (U) d’un dipôle résistif non linéaire est la suivante :
La caractéristique passe par l’origine :  Le dipôle résistif est passif.
La caractéristique n’est pas une droite : (U et I ne sont pas proportionnels)
 Le dipole résistif est dit non linéaire.
3. Généralisation :
Les dipôles résistifs sont passifs, non polarisés et symétriques.
V.3.2. Enoncé de la loi d’Ohm:
A température invariable, l’intensité du courant I qui traverse un dipôle résistif linéaire est
proportionnelle à la différence des potentiels U appliquée à ses bornes.
Le coefficient de proportionnalité (noté R) est la résistance du dipôle.
La résistance R s’exprime en Ohm (Ω)
( soit U=RxI.
V.3.3. Orientation de U et I :
U
U et I sont de même signe mais de sens opposés I
R
V.3.4. Exercices d’application
IMPORTANT : Pour chaque calcul, vous devrez donner l’expression littérale avant d’effectuer
l’application numérique. Toutes les grandeurs utilisées dans vos calculs devront être représentées sur un
schéma que vous dessinerez sur le sujet.
Exercice N°1
Données : U=12V, R1=1kΩ, R3=390Ω, I1=9,75mA
a. Déterminer UAB.
Réponse : UAB=R1.I1=1.103x9,75.10-3=9,75v
Attention, R1 doit être en Ω et I1 en A pour pouvoir obtenir UAB en volt.
b. Déterminer UBM. En déduire l’intensité du courant I3 (en mA).
Réponse : U-UAB-UBM=0 alors UBM=U-UAB=12-9,75=2,25
9,75=2,25V
I3=UBM/R3=2,25/390=0,00577A=5,77mA
c. Déterminer l’intensité du courant I2. En déduire la valeur de R2.
Réponse : Loi au nœud B : I1=I2+I3 Alors, I2(mA)=I1-I3=9,75--5,77=3,98 mA Aussi,
R2=UBM/I2=2,25/3,98.10-3=565,33 Ω
Exercice N°2
Données : U=10V ; UDM=6V ; UBC=2V ; UEM=7V ; R1=10k Ω ; R2=4,7k Ω ; R5=1,8kΩ.
a. Déterminer UBD. En déduire l’intensité du courant I4 (en µA).
Réponse : U-UBD-UDM=0 Alors, UBD=U-UDM=10-6=4V

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I4=UBD/R2=4/4,7.103=851,06µA
b. Déterminer UCE. En déduire l’intensité du
courant I5 (en µA).
Réponse : UDM+UBD-UBC-UCE-UEM= 0 
UCE=UDM+UBD-UBC-UEM=6+4-22-7=1V
UEM=0  UCE=U-UEM-
Ou encore, U-UBC-UCE-U
UBC=10-7-2=1V
On en déduit : I5=UCE/R5=1/1,8.10
=1/1 3
=555,56µA
c. Déterminer l’intensité du courant I2.
Réponse : I2=I4+I5=851,06+555,56=1,406mA
d. Déterminer les valeurs de R3, R4 et R6.
Réponse : R3=UDM/I4=6/851,06.10-6=7,05k Ω ; R4=UBC/I5=2/555,56.10-6=3,6k Ω
R6=UEM/I5=7/555,56.10-6=12,6k Ω
Exercice N°3
Soit le schéma structurel suivant :
Données : UAB=8.75V ; E1=23V ; E2=5V ; R1=6Ω ; R3=4 Ω ;
I2=1,5A.
a. Déterminer l’expression de l’intensité du courant I1. Calculer
sa valeur.
Réponse : I1=U1/R1=(E1-UAB)/R1=(E1-UAB)/R1=(23-8,75)/6
=(23 I1= 2,375A
b. Déterminer la valeur de R2. Calculer sa valeur.
Réponse : R2=U2/I2=(UAB-E2)/I2=(8,75-5)/1,5=2,5
5)/1,5=2,5Ω
c. Déterminer l’intensité du courant I3. Calculer sa valeur. En
déduire U3.
Réponse : I1=I2+I3 ⇔ I3=I1-I2 ⇔ I3=2,375-1,5=0,875A
1,5=0,875A = 875mA On en déduit :
U3=R3.I3=4x0,875=3,5v
d. Calculer la valeur de R4.
Réponse : R4=U4/I3=(UAB-U - 3)/I3=(8,75-3,5)/0,875=6Ω
VI/ L’Effet joule et ses conséquences :
VI.1.
.1. Enonce de la loi JOULE :
En régime permanent, l’énergie électrique dissipée par effet Joule dans un dipôle résistif est
proportionnelle :
 à la résistance électrique du dipôle,
 au carré de l’intensité du courant qui le traverse,
 à la durée du passage du courant.
courant
5  6. 89 . : Avec : W en joule ; R en Ω ; I en A et t en seconde
Remarques : La loi de Joule s’applique à tous les dispositifs traversés par un courant électrique.
L’effet Joule se manifeste quelle que soit la nature du dispositif (actif ou passif). Dans ces conditions, leur
modèle comportera obligatoirement un élément résistif.
VI.2. Puissance dissipée par effet joule :
Définition :
La puissance dissipée par effet Joule est égale au produit de la résistance du dipôle par le carré du
courant qui le traverse.
 6. 89 Avec P en watt ; R en Ω et I en A

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VI.3.
.3. Avantages / inconvénients :
Les avantages :
Chauffage, appareils électroménagers, éclairage par incandescence, protection par fusible, soudage
électrique,...
Les inconvénients :
Dégradation de l’énergie (pertes) :
 Diminution du rendement
 Échauffement excessif (risque de court-circuit)
court
 Limitation de la puissance
VI.4. Exercices d’application
Exercice N°1
Données : VCA=24V ; I1=3mA ; I2=6mA ; R2=1KΩ
a. Donner l’expression de VBA puis calculer sa valeur.
…………………………………………………………………………………
………………………………………
……………………………………………………...…………………………
b. Donner l’expression de R1 puis calculer sa valeur.
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………… …………………………………………
c. Déterminer la puissance dissipée dans les éléments résistifs R1 puis R2.
………………………………………………………………………………………………
Exercice N°2
Données : E=24V ; UBF=20V ; UCE=8V ; R1=50Ω ;
R2=400Ω ; R7=0,4kΩ ; I5 = 3,5mA
a. Déterminer UAB. En déduire l’intensité du courant I1 (en
mA). Calculer la puissance dissipée dans R1.
b. Déterminer UBC. En déduire l’intensité du courant I2 (en
mA). Calculer la puissance dissipée dans R2.
c. Déterminer l’intensité du courant I3. En déduire
l’expression puis la valeur de R3. Calculer la puissance dissipée
dans R3.
d. Déterminer la valeur de R5. Calculer la puissance dissipée dans R5.
e. La puissance
issance dissipée dans l’élément résistif R7 est PR7=62.5mW. Calculer la valeur du courant I6
dans ces conditions.
f. Sachant que UCD=3V, déterminer la valeur de l’élément résistif R6. Calculer la puissance dissipée
dans R6.
g. Déterminer l’intensité du courant
cou I4. En déduire l’expression puis la valeur de R4. Calculer la
puissance dissipée dans R4.
Exercice N°3
Soit le schéma structurel ci-contre
contre :
Données : E1=10,1V ; E2=2V ; UCM=2,3V ;
UBC=2,6V ; R1=1kΩ ; R2=R3=1kΩ ; R4=500Ω ; R5=500Ω
a. Déterminer les différences de potentiels UDM, UAB
et UDA.
b. Déterminer les intensités des courants circulant
dans chacun des éléments résistifs.
c. Déterminer la puissance dissipée dans les éléments résistifs R1, R2, R3, R4.et R5.

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Exercice N°4
Données : E=20V ; I=20mA ; R1=500Ω ; R2=2kΩ ; R3=330Ω ; R4=1kΩ
a. Calculer la puissance dissipée par l’élément résistif R1.
b. Calculer la puissance dissipée par l’élément résistif R2.
c. Calculer la puissance dissipée par les éléments résistifs R3, R4 et R5. (Pour R5, il faudra tout
d’abord déterminer sa valeur)
d. Quelle est la puissance fournie par le générateur ?
e. Quelle est l’énergie absorbée en 1h20 par l’ensemble du circuit ?

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LOIS D’ELECTRIQUES ET D’ELECTRONIQUE .......................................................................................... 6


I/ PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ÉLECTRICITÉ .............................................................................. 6
I.1 INTRODUCTION .............................................................................................................................. 6
I.2 TERMES D’ÉLECTRICITÉ .............................................................................................................. 6
II/ NOTION D’ELECTRICITE ET D’ELECTRONIQUE................................................................................. 8
II.1. Introduction : .................................................................................................................................... 8
II.2. Un atome c'est quoi ? ........................................................................................................................ 8
II.3. Courant électrique ? .......................................................................................................................... 9
II.4. Sens de déplacement des électrons dans un circuit :......................................................................... 9
II.5. Différence de potentiel (ddp) ............................................................................................................ 9
III/ DIFFERENTS FORMES DE COURANTS (ET DE TENSION)............................................................... 11
III.1. Introduction. .................................................................................................................................. 11
III.2. Période et fréquence ...................................................................................................................... 11
III.3. Courant alternatif ........................................................................................................................... 12
III.4. Courant alternatif symétrique ........................................................................................................ 12
III.5. Courant sinusoïdal ......................................................................................................................... 12
III.6. Représentation graphique. ............................................................................................................. 12
III.7. Pulsation, fréquence et période...................................................................................................... 12
III.8. Valeur efficace d'une grandeur sinusoïdale. .................................................................................. 12
III.9. Différence de phase et décalage horaire. ....................................................................................... 13
III.10. Représentation de Fresnel............................................................................................................ 13
IV/ LES PUISSANCES EN REGIME SINUSOÏDAL ................................................................................... 13
IV.1. Puissance active ............................................................................................................................ 13
IV.2. Puissance réactive. ........................................................................................................................ 13
IV.3. Puissance apparente. ..................................................................................................................... 13
IV.4. Facteur de puissance. .................................................................................................................... 13
V/ LOIS D’ELECTRIQUES ET D’ELECTRONIQUE ................................................................................... 13
V.1. La loi des nœuds ............................................................................................................................. 13
V.2. La loi des mailles ............................................................................................................................ 16
V.3. La loi d’Ohm .................................................................................................................................. 18
VI/ L’EFFET JOULE ET SES CONSEQUENCES : ...................................................................................... 20
VI.1. Enonce de la loi JOULE :.............................................................................................................. 20
VI.2. Puissance dissipée par effet joule :................................................................................................ 20
VI.3. Avantages / inconvénients : .......................................................................................................... 21
VI.4. Exercices d’application ................................................................................................................. 21

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