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Chapitre 7 Transistor Bipolaire
Chapitre 7 Transistor Bipolaire
Fig. 10.
TO202 100 10
TO18 300 80
TO39 190 50
SOT223
SOT23
TO220 50 5
Puissance
TO3 35 4
SOT32 ou
100 10
TO126
III.3. Montage
ontage base commune
L'amplificateur à base commune fournit un gain en tension
élevé avec un gain en courant maximal égal à 1. Puisqu'il possède
une résistance d'entrée faible, l'amplificateur à base commune est le
type le plus approprié pour certaines applications
plications dans lesquelles les
sources possèdent des sorties à résistance très faible.
Un amplificateur à base commune typique est illustré à la
figure 14. La base est la borne commune, qui est également
connectée à la masse au point de vue c.a. par le biais du condensateur
CDB. Le signal d'entrée est couplé par condensateur à l'émetteur. La
Fig. 14 Montage base commune sortie du collecteur est couplée par condensateur vers une résistance
de charge.
La procédure de calculs des éléments de polarisation
polarisation est donc identique, car seuls les éléments liés
au régime alternatif changent.
La raison en est simple : l'amplification est basée sur une augmentation de IC due à une
augmentation de VBE.
Pour augmenter VBE, on a le choix entre deux solutions :
soit on augmente la tension de base à potentiel d'émetteur constant : c'est le montage émetteur
commun.
soit on abaisse la tension d'émetteur à potentiel de base constant : c'est le montage base commune.
III.4. Montage
ontage colecteur commun.
commun
Dans ce montage, l'entrée est la base et la sortie l'émetteur.
C'est le collecteur qui est le point commun entre l'entrée et la
sortie. On notera que c'est faux pour la polarisation, car le
collecteur est relié au +E et l'entrée se fait entre base et masse,
masse et
la sortie entre émetteur et masse. En fait, le collecteur est bien
commun en alternatif, car le générateur de polarisation +E est un
court circuit pour ce régime, et donc, le collecteur va se retrouver
à la masse alternative : ce sera donc bien la patte
pat commune entrée
sortie.
Comme pour le montage émetteur commun, il y a moyen de
Fig. 15 Montage collecteur commun
polariser le transistor avec une seule résistance de base, ce qui
entraîne exactement les mêmes inconvénients. Nous passerons donc directement à la polarisation par pont
de base, qui est la plus utilisée. Le schéma complet est donné sur la figure 15.
1
Par rapport au montage émetteur commun, on remarque que la résistance de collecteur a disparu.
Le condensateur de découplage de RE aussi, i, ce qui est normal, car ici, la sortie est l'émetteur : il n'est donc
pas question de mettre la sortie à la masse en alternatif !
Pour la polarisation, on se reportera au paragraphe équivalent du montage émetteur commun, et on
prendra en compte les différences
érences suivantes :
En général, on fixera le potentiel de repos de l'émetteur à E/2 pour avoir la même dynamique pour les
alternances positives et négatives.
On n'a pas à se préoccuper du potentiel de collecteur ni de sa polarisation car cette broche est à +E.
Fig. 22
On distingue trois cas de fonctionnement :
VI.1.1. Fonctionnement linéaire
Le point de fonctionnement C se trouve entre le point A et le point B,, il évolue selon les équations
suivantes :
(1) IC=β.IB , loi qui caractérise le transistor
(2) E=RC.IC+VCE , Loi d'ohm dans la maille de sortie=droite de charge
Si IB ↑, (1) IC ↑, (2) VCE ↓, le point de fonctionnement C se déplace sur la droite de charge de A
vers B.
VI.1.2. Blocage
C'est quant le point de fonctionnement C se trouve au point A: IC=0 , IB=0 , VCE=E .
Pour bloquer le transistor, il faut annuler IB, ce qui revient à bloquer la jonction base émetteur,
pour ce, il suffit d'annuler la tension VBE ou la rendre négative pour renforcer le blocage.
VI.1.3. Saturation
Le point de fonctionnement C est au point B. IB=IBSAT ; IC=ICMAX=β.IBSAT
Avec :
TAMBIANTE
PDISS est la puissance (en W) à dissiper. Elle dépend de
l'utilisation du composant, et donc du montage.
TJONCTION et TAMBIANTE sont les températures (en °C) entres les points extrêmes du
système de dissipation :
TJONCTION correspond à la température de la jonction à ne pas dépasser pour éviter
la destruction de la puce (donnée dans la doc constructeur du composant : c’est
une valeur
eur maximale.)
TAmbiante correspond à la température ambiante de la pièce ou est situé le
composant. Sauf indication contraire, on s’entend à prendre 25°C comme valeur
traditionnelle.
RTHJA est la somme des résistances thermiques qui constitue la chaine de dissipation
thermique entre la jonction et l’air ambiant (données par les docs constructeur des composants et
des dissipateurs).
Note : On peut remarquer par analogie avec la loi d'Ohm : PDiss serait l'intensité, (TJONCTION-TAmbiant)
la tension et Rth la résistance.
Calcul du dissipateur
En général le calcul du dissipateur consiste à déterminer la résistance thermale maximale à ne pas
dépasser pour conserver une température de jonction inferieure
inferieure à la valeur donnée par le constructeur du
composant et qui est de l’ordre de 125 à 150°C pour une puissance de fonctionnement PDISS donnée par
les conditions du montage. 61, 8'90:'9% /4#:/90
67
61 Est la résistance thermique
;<==
du radiateur à associer à un composant.
Radiateur pour boitier TO5 (transistor 2N2219 par exemple), modèle ML61,
Rth=55°C/W
Radiateur pour boitier TO5 (transistor 2N2219 par exemple), modèle CO180,
Rth=28°C/W. Au vu de la résistance thermique de ce radiateur, on voit tout de
suite que le refroidissement sera meilleur qu'avec le ML61, présenté juste avant.
Radiateur pour boitier T0220 (triac type TIC226 ou régulateur de tension type
LM7805 par exemple), modèle ML26, Rth=15°C/W. Modèle assez typique et
très utilisé.
Radiateur pour boitier T0220 (triac type TIC226 ou régulateur de tension type
LM7805 par exemple), modèle ML24, Rth = 17°C/W. Modèle assez typique et
très utilisé.
Radiateur pour boitier TO3 (2N3055 par exemple), modèle ML25 simple,
Rth=2,4°C/W
Radiateur pour deux boitier TO3 (2N3055 par exemple), modèle ML25 double,
Rth=2,4°C/W
VII.7. Montage :