BENOIT Emilie GEA1 TD5

SYNTHESE : Outils Pour Etudier à l’Université

Afin de mieux s’adapter à notre nouvelle vie d’étudiant et réussir dans de bonnes conditions, la
matière « Outils Pour Etudier à l’Université » a été mise en place. Ces séances nous permettent de
nous donner des moyens, des conseils ainsi que des outils pour être plus efficace dans nos
apprentissages et réussir le BUT. Nous avons ainsi étudié différents thèmes durant chaque séance,
que nous allons aborder ci-dessous.

Les questions auxquelles nous devions répondre à chaque fin de séances étaient  :

1. Quels sont pour vous les éléments importants de cette séance ?

2. Pourquoi ces éléments vous questionnent ?
3. Quels sont les éléments que vous pensez mettre en œuvre ce semestre et pourquoi  ?

Séance 2 : Réguler ses émotions

1. Durant cette séance, nous avons pu comprendre que le fait de réguler ses émotions peut
nous permettre de mieux réussir dans notre vie étudiante. En effet, les émotions sont utiles :
elles permettent de nous motiver, de nous calmer… et elles sont donc un signal fort pour le
corps. Ainsi, afin de réguler au mieux ses émotions, il faut être capable d’identifier ses
émotions, les exprimer (ne pas tout garder pour soi), les comprendre (s’interroger sur les
causes de cette manifestation), savoir les réguler (en réévaluant la situation, en la
reformulant ou encore en reliant la tâche à un objectif) et enfin être capable d’utiliser ces
dernières.

2. Ces éléments nous questionnent car toutes ces émotions peuvent nous impacter dans la
réalisation de nos tâches et dans notre réussite scolaire. Une émotion peut être aussi bien
bénéfique que néfaste. Etant quelqu’un de stressée la plupart du temps, après ce cours, je
me suis donc demandé si j’étais réellement capable de gérer mes émotions en suivant la
méthode évoquée ci-dessus.

3. Ainsi, j’ai décidé de mettre en pratique cette méthode pendant ce semestre afin d’essayer de
gérer au mieux mon stress, mon impulsivité, mon agitation… Par exemple, lorsque approche
les périodes d’examens, il faut gérer une très grosse charge de travail. La plupart du temps,
j’ai un stress qui prend le dessus sur tout le reste de mes émotions et je perds tous mes
moyens. C’est pourquoi j’ai mis en œuvre cette méthode (en identifiant, exprimant et en
comprenant mes émotions) et j’ai donc pu réguler ces dernières durant la période de
partiels. En effet, j’ai su réguler mes émotions en réévaluant la situation pour changer
l’émotion suscitée : au lieu de me dire « je dois réviser mes partiels », je me disais plutôt « je
vais réviser mes partiels afin d’obtenir les meilleures notes possibles et n’avoir aucun regret
sur le fait de ne pas avoir assez révisé », ce qui me permettait de me remettre en question et
de me remotiver.

Ainsi, cette séance m’a été très utile car elle m’aide à savoir gérer un peu mieux mes
émotions qu’auparavant que ce soit dans ma vie professionnelle ou personnelle. Bien
évidemment, cette méthode ne marche pas dans 100 % des cas mais elle m’aide déjà
beaucoup.
 Séance 3 : Gérer son temps et s’organiser

1. Durant cette séance, nous avons pu voir qu’il était important de savoir gérer son temps
et de s’organiser. En effet, le temps peut être très précieux et principalement durant nos
études ; c’est pourquoi il est important de savoir organiser au mieux ce dernier et donc
en étant organisé nous-même afin de ne pas se retrouver dans des situations difficiles et
stressantes. Afin de bien gérer son temps dans ses études, il suffit d’être organisé (en
mettant des priorités et en ayant un emploi du temps structuré), de planifier les choses
(estimer les durées), s’évaluer (vérifier l’efficacité du travail) et enfin s’engager (en se
mettant au travail et en persévérant).

2. Ces éléments nous questionnent car il faut savoir déterminer ses priorités en fonction de
ses objectifs. Il faut savoir travailler régulièrement pour gérer la charge de travail afin de
ne pas être submergé par les devoirs. Il faut également construire des habitudes de
travail pour nous permettre d’être plus efficace et préserver dans le temps.

3. Etant une personne qui procrastine beaucoup, qui pense toujours avoir le temps et qui
fait tout le temps tout à la dernière minute, j’ai pu constater que cela me portait
préjudice, surtout dans le cadre de mes études. En effet, je me retrouve très souvent
dans des situations de stress intense car, la plupart du temps, je suis avec tout à faire la
veille pour le lendemain. Je n’ai donc aucune gestion du temps bien que je sois organisée
dans mes cours. J’ai d’autant plus pu constater que cela était mauvais, cette année, en
m’apercevant que la charge de travail à l’IUT est beaucoup plus importante et que je ne
peux plus me permettre de faire cela. C’est pourquoi, j’ai décidé ce semestre de suivre
les 4 points de la méthode dont j’ai parlé précédemment et ainsi de mettre en place un
planning détaillé sur lequel je mets en évidence les devoirs que j’ai à faire pour chaque
matière pour des jours précis, les durées, les pauses… ainsi que le temps que je consacre
à mes activités extra-scolaires dans le but d’être organisée le mieux possible, de gagner
un maximum de temps, de garder ma motivation et de ne plus me retrouver avec tout à
faire le jour même ; cela me permet donc de m’avancer un maximum dès que cela est
possible.
 Séance 4 : Être efficace dans ses apprentissages

1. Au cours de cette séance, nous avons pu constater qu’il fallait être efficace lors de
ses apprentissages car ces derniers font aussi partie des clés de la réussite. Tout
d’abord, lors de notre apprentissage, la mémoire joue un rôle important. En effet,
lorsque nous recevons une information, cette dernière va être stockée dans notre
mémoire de travail (mémoire à court terme) c’est-à-dire que nous allons l’enregistrer
durant une courte durée. Si nous souhaitons enregistrer cette information dans la
mémoire à long terme (jour, mois, années), nous devons consolider un maximum
celle-ci en l’étudiant le plus souvent possible. Par ailleurs, lorsqu’on sait ce que l’ont
doit retenir, on a beaucoup plus de facilité à le faire. De même, nous avons vu qu’il y
avait des outils pour se focaliser sur la concentration tels qu’en cours : repérer le
plan du cours, prendre des notes, se poser des questions, surligner les points
importants ou encore, en dehors des cours, en : alternant les activités
faciles/difficiles, placer les activités dans les moments où nous sommes en forme ou
encore alterner études et pauses (en utilisant par exemple la méthode pomodoro).
Le rôle de la réactivation (se tester) joue aussi un rôle important. En travaillant
régulièrement, nous gagnons en efficacité. Or, si nous ne le faisons pas, nous
oublions au cours du temps. Cela va de soi pour l’espacement dans les
apprentissages ; plus nous espaçons nos séances de travail plus nous réussissons aux
examens que si nous apprenons tout d’un coup. Enfin, un dernier point important
que nous avons abordé est le sommeil qui joue un rôle important sur nos
apprentissages.

2. Ces éléments nous questionnent car il faut savoir être (avoir des stratégies) efficaces
dans nos apprentissages afin de favoriser l’attention sélective, l’encodage. Le
sommeil nous questionne aussi car, par exemple si je suis en manque de sommeil, je
serai moins concentrée et attentive en cours, et je ne serai donc pas efficace à 100 %
dans mes apprentissages ou travaux puisque je n’étais pas très active en cours mais
plutôt passive.

3. Durant ce semestre, j’ai donc totalement changé mes méthodes d’apprentissages qui
auparavant n’étaient pas du tout convenables. En effet, j’étais très passive en cours,
je ne me posais pas forcément de questions, je n’annotais pas mes polys, je favorisais
tout le temps les matières pour lesquelles j’avais des facilités et laissais les autres de
côté. Et, surtout, je n’avais aucun rythme au niveau de mon sommeil (je dormais
environ 5 h par nuit ce qui m’empêchait d’être complètement concentrée ensuite).
En revanche, maintenant, je relis mes cours de la journée chaque soir afin
d’apprendre beaucoup plus vite et facilement lorsqu’il y a des examens et donc de
gagner du temps. En cours, j’essaie d’être un maximum active, de poser des
questions au professeur dès que je ne comprends pas, de prendre plein de notes, je
me teste… De plus, avant je n’avais aucune méthode de travail et j’étais distraite très
facilement. Or maintenant j’ai mis en œuvre la méthode pomodoro qui consiste à
travailler 25 minutes et faire des pauses de 5 minutes ce qui me permet d’être
beaucoup plus concentrée, efficace et de ne pas perdre de temps. Ainsi, toutes ces
améliorations sur mes méthodes d’apprentissages me permettent aussi de pouvoir
améliorer mon sommeil ; comme je suis plus efficace, je gagne du temps et je peux
donc me coucher plus tôt, avoir de plus longues nuits de sommeil et surtout profiter
de mon sommeil profond qui est le plus réparateur. J’ai donc pu constater que le
sommeil jouait un rôle très important sur mon apprentissage car j’ai remarqué que,
quand je dormais plus, j’étais beaucoup plus concentrée et productive en cours.
Avant, je somnolais durant ceux-ci.
 Séance 5 : Préparer une évaluation : synthétiser un contenu

1. Pendant cette séance, nous avons pu voir qu’il existe différents types de connaissances
lorsqu’on étudie différentes matières à l’école. En effet, il existe des types de connaissances
déclaratives qui permettent de répondre à « quoi » (sous la forme de faits, définitions,
règles…) ; des connaissances procédurales qui répondent à « comment faire » (mise en
œuvre d’une règle) et enfin les connaissances conditionnelles qui permettent de répondre à
« quand », « dans quelles conditions utiliser telle ou telle connaissance déclarative ou
procédurale ». Pour retenir ces différents types de connaissances et nous préparer à une
évaluation, nous avons vu qu’il existe différents types de synthèses comme le tableau (pour
structurer la pensée) ; la fiche linéaire (pour renseigner des informations les unes à la suite
des autres) ; les cartes mentales (pour savoir où aller chercher une information en fonction
de ce que l’on veut faire) et enfin l’algorithme (pour énumérer les étapes et apprendre
l’ordre dans lequel doit intervenir l’étape).

2. Ces éléments nous questionnent sur notre manière d’apprendre nos cours et de les mettre à
profit. Ils nous questionnent aussi sur le fait de savoir bien faire une fiche en cherchant les
formules les plus simples pour synthétiser des définitions ou des cours tout en donnant des
exemples. Les fiches permettent de repérer l’essentiel d’un cours et de ne pas tout
apprendre par cœur bêtement. Il faut des fiches adaptées à chaque type de connaissance.

3. Me concernant, je suis une personne qui ne fait jamais de fiches ; je surligne seulement ce
qui me paraît essentiel dans mes cours. J’ai pu constater qu’avec le nombre de matières et la
quantité de cours qu’on a, cela ne m’était pas favorable et m’apportait des difficultés lors de
mes apprentissages. Ainsi, j’ai décidé de mettre en œuvre lors de ce semestre des fiches de
synthèses dans certaines matières où il y a beaucoup de notions telles que les
mathématiques, l’économie, la fiscalité afin de pouvoir faire le tri entre les informations
importantes et celles qui le sont moins pour être plus efficace lors de mon apprentissage et
ainsi mieux réussir mon évaluation.
 Séance 6 : S’adapter pour mieux réussir

1. Enfin, pendant cette dernière séance nous nous sommes penchés sur notre adaptation
pour mieux réussir à l’IUT. L’essentiel à retenir était qu’il y a différents facteurs qui
apportent notre réussite mais également notre échec. C’est pourquoi il est intéressant
de savoir pourquoi nous sommes en échec et surtout de comprendre comment rebondir.
Par ailleurs, il est donc important d’analyser les causes de notre échec qui peuvent être
internes (révisons, motivation, fatigue) comme externes (famille, bruit, sommeil). A
chaque test de performance comme à un contrôle, il faut faire un “feedback”, c'est-à -
dire comprendre d'où viennent les erreurs et retourner vers l’apprentissage. Il faut
chercher à comprendre nos erreurs pour être capable de progresser et au fil du temps
mieux réussir. Il est toutefois évident que la motivation reste importante : sans
motivation il est dur d’en arriver à la réussite. Il est de ce fait, également important de ne
pas rester bloqué sur un échec et de justement trouver les solutions pour réussir lors de
la prochaine évaluation, par exemple.

2. Ces éléments nous questionnent donc puisque cela repose sur notre réussite. On est en
partie responsable de celle-ci puisque nous sommes automnes d’établir nos propres
moyens d’apprentissages et de savoir rebondir en cas d’échec pour mieux réussir à
l’avenir.

3. Etant quelqu’un qui a souvent tendance à baisser les bras et à ne plus avoir de
motivation quand je dois faire face à un échec, cette séance m’a beaucoup servi afin
d’améliorer ce problème. En effet, lors de ce semestre, lorsque j’ai reçu de mauvaises
notes, au lieu de m’énerver et d’abandonner directement, je me suis remise en question,
j’ai relu ma copie et essayé de comprendre mes erreurs, d’où elles venaient (principe du
feedback) ayant pour but de faire face à cet échec, de rebondir et mieux réussir la
prochaine fois. Ainsi, je procède à une analyse de cet échec pour en tirer les attributions
causales de cette performance ratée (fatigue, hors sujet, manque de révision…). Enfin, le
fait d’avoir de mauvaises notes me procure maintenant plus de motivation, une plus
grande envie de travailler pour pouvoir rattraper cette note et donc me surpasser.

Pour conclure, les séances d’Outils Pour Etudier à l’Université m’ont fourni de réelles astuces pour
que je m’adapte le mieux possible à ma nouvelle vie d’étudiante et pour réussir dans mes études à
l’université. J’ai pu prendre en compte et mettre en œuvre un grand nombre de ces conseils, outils et
moyens (car même si je connaissais la plupart des choses qu’on a évoqué, je n’avais pas forcément la
bonne technique) ce qui m’a beaucoup facilité et aidé dans mes études.