Université des Sciences et de la Technologie d’Oran – Mohamed BOUDIAF-

Faculté de Génie Mécanique / Département de Génie Mécanique

Master1 /Option : Energétique / Module : Méthode des Volumes Finis
2020-2021

Fiche d’exercices sur la méthode des volumes finis

Exercice 01 :

Considérons l'équation différentielle ordinaire linéaire du second ordre et les conditions aux limites

suivantes:

𝑑𝑑 2 𝜙𝜙
⎧ 2 = 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒(𝑥𝑥) ; 0 < 𝑥𝑥 < 1
𝑑𝑑𝑥𝑥
‫ــد‬

⎨ 𝜙𝜙(0) = 0
⎩ 𝜙𝜙(1) = 1
‫ـﻣـ‬
‫ـ‬ ‫ﺣـ‬

Discrétiser l'équation en utilisant la procédure des volumes finis et le schéma des différences centrales.
‫أ‬

Utilisez des tailles de cellule égales avec 10 cellules. Résolvez les équations discrètes résultantes en utilisant
‫وي‬

TDMA. En outre, dérivez la solution analytique. Tracez la solution (𝜙𝜙 (𝑥𝑥) 𝑣𝑣𝑣𝑣. 𝑥𝑥) ainsi que l'erreur entre la

solution analytique et numérique.

‫ـرا‬

Ensuite, recalculez la solution avec 20 cellules au lieu de 10. Comparez les solutions entre les deux
‫ﻐــ‬

maillages différents et commentez vos résultats.

‫ـ‬ ‫ﻣــ‬

Exercice 02 :

Considérons l'équation de diffusion 1D et les conditions aux limites suivantes:

𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
�Γ𝜙𝜙 � = 𝑆𝑆𝜙𝜙 ; 0 < 𝑥𝑥 < 1
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
�
𝜙𝜙(0) = 0
𝜙𝜙(1) = 1

1/2
où Γ𝜙𝜙 est le coefficient de diffusion pour 𝜙𝜙. Pour les besoins de cet exercice, vous pouvez supposer Γ𝜙𝜙 = 1.

La source, 𝑆𝑆𝜙𝜙 , est donnée par 𝑆𝑆𝜙𝜙 = 2𝑥𝑥 − 1.

a) Résoudre l'équation analytiquement pour déterminer le profil de 𝜙𝜙. Déterminez également le flux

aux extrémités gauche et droite, où le flux est donné par :

𝑑𝑑𝑑𝑑
𝐽𝐽𝜙𝜙 = −Γ𝜙𝜙
𝑑𝑑𝑑𝑑

b) Discrétiser l'équation en utilisant la technique des volumes finis. Utilisez un espacement de grille

inégal. Le réseau doit être généré en utilisant une loi de puissance, comme expliqué ci-dessous. Si
𝑁𝑁
la longueur dans la direction x est L, alors ∑𝑖𝑖=1
𝐶𝐶
Δ𝑥𝑥𝑖𝑖 , où NC est le nombre de cellules, et Δ𝑥𝑥𝑖𝑖 est la
‫ــد‬

largeur de la ième cellule. Si nous supposons maintenant que Δ𝑥𝑥𝑖𝑖+1 = 𝑠𝑠 Δ𝑥𝑥𝑖𝑖 , où s est un facteur
‫ـﻣـ‬

d'étirement supérieur à 1, alors nous obtenons la relation

‫ـ‬

1 − 𝑠𝑠 𝑁𝑁𝐶𝐶 𝐿𝐿
‫ﺣـ‬

=
1 − 𝑠𝑠 Δ𝑥𝑥1
‫أ‬
‫وي‬

Ainsi, si 𝑠𝑠 et 𝑁𝑁𝐶𝐶 sont spécifiés, on peut obtenir tous les Δ𝑥𝑥𝑖𝑖 . Pour cet exercice, utilisez

𝑠𝑠 = 1.02. Résoudre les équations discrètes résultantes pour diverses valeurs de 𝑁𝑁𝐶𝐶 , à partir de 10,
‫ـرا‬

en utilisant l'inversion de matrice tridiagonale. Augmentez 𝑁𝑁𝐶𝐶 à 20, 40 et 80. Tracez l'erreur entre
‫ﻐــ‬

la solution numérique et analytique sur un seul graphique pour les quatre tailles de maillage. Pour
‫ـ‬ ‫ﻣــ‬

chaque valeur de 𝑁𝑁𝐶𝐶 , calculez également le flux aux extrémités droite et gauche.

c) Effectuez l'exercice exact comme dans la partie b, mais en utilisant maintenant la FDM avec 11, 21,

41 et 81 nœuds. Les nœuds sont maintenant situés sur les faces des cellules. Tabulez vos résultats

finaux dans trois colonnes, qui montrent le flux exact, le flux par différence finie et le flux par

volume fini pour diverses valeurs de 𝑁𝑁𝐶𝐶 . Commentez vos résultats obtenus dans les deux parties b

et c.

2/2
Exercice 01:
Soit le diagramme Stencil illustré dans la figure 01. Dérivez une approximation par différence
𝑑𝑑3 𝜙𝜙
finie pour 𝑑𝑑𝑥𝑥 3
en utilisant les nœuds 𝑃𝑃, 𝐸𝐸, 𝑊𝑊 et 𝑊𝑊𝑊𝑊. En outre, dérivez une expression de

l’erreur 𝜀𝜀. L'espacement des nœuds est uniforme et égal à 𝛥𝛥𝑥𝑥.

.

𝑊𝑊𝑊𝑊 𝑊𝑊 𝑃𝑃 𝐸𝐸

𝑖𝑖 − 2 𝑖𝑖 − 1 𝑖𝑖 𝑖𝑖 + 1

Figure 01 : Diagramme Stencil 1D

Corrigé 01:
𝑑𝑑3 𝜙𝜙
Pour dériver la troisième dérivée 𝑑𝑑𝑥𝑥 3
, nous avons besoin d'au moins trois développements

limités en série de Taylor. De plus, puisque la troisième dérivée est recherchée au nœud 𝑃𝑃, tous les
développements limités en série de Taylor doivent être effectuées autour du nœud 𝑃𝑃. Par conséquent,

𝑑𝑑𝑑𝑑 (∆𝑥𝑥)2 𝑑𝑑2 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)3 𝑑𝑑 3 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)4 𝑑𝑑4 𝜙𝜙

𝜙𝜙𝐸𝐸 = 𝜙𝜙𝑃𝑃 + (∆𝑥𝑥) � + � + � + � + ⋯ (1)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑃𝑃 2! 𝑑𝑑𝑥𝑥 2 𝑃𝑃 3! 𝑑𝑑𝑥𝑥 3 𝑃𝑃 4! 𝑑𝑑𝑥𝑥 4 𝑃𝑃

𝑑𝑑𝑑𝑑 (∆𝑥𝑥)2 𝑑𝑑 2 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)3 𝑑𝑑3 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)4 𝑑𝑑4 𝜙𝜙

𝜙𝜙𝑊𝑊 = 𝜙𝜙𝑃𝑃 − (∆𝑥𝑥) � + � − � + � + ⋯ (2)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑃𝑃 2! 𝑑𝑑𝑥𝑥 2 𝑃𝑃 3! 𝑑𝑑𝑥𝑥 3 𝑃𝑃 4! 𝑑𝑑𝑥𝑥 4 𝑃𝑃

𝑑𝑑𝑑𝑑 (2∆𝑥𝑥)2 𝑑𝑑 2 𝜙𝜙 (2∆𝑥𝑥)3 𝑑𝑑3 𝜙𝜙 (2∆𝑥𝑥)4 𝑑𝑑 4 𝜙𝜙

𝜙𝜙𝑊𝑊𝑊𝑊 = 𝜙𝜙𝑃𝑃 − (2∆𝑥𝑥) � + � − � + � + ⋯ (3)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑃𝑃 2! 𝑑𝑑𝑥𝑥 2 𝑃𝑃 3! 𝑑𝑑𝑥𝑥 3 𝑃𝑃 4! 𝑑𝑑𝑥𝑥 4 𝑃𝑃
 Pour la dérivation de la deuxième dérivée, il était tout à fait évident que les deux premières
équations devaient être ajoutées. Dans ce cas, une telle manipulation n'est pas évidente. Au lieu de
cela, nous appliquons la procédure générale suivante. Tout d'abord, nous multiplions chaque équation
par une constante inconnue, par exemple 𝐴𝐴, 𝐵𝐵 et 𝐶𝐶. Cela donne

𝑑𝑑𝑑𝑑 (∆𝑥𝑥)2 𝑑𝑑2 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)3 𝑑𝑑3 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)4 𝑑𝑑 4 𝜙𝜙

𝐴𝐴 × �𝜙𝜙𝐸𝐸 = 𝜙𝜙𝑃𝑃 + (∆𝑥𝑥) � + � + � + � +⋯�
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑃𝑃 2! 𝑑𝑑𝑥𝑥 2 𝑃𝑃 3! 𝑑𝑑𝑥𝑥 3 𝑃𝑃 4! 𝑑𝑑𝑥𝑥 4 𝑃𝑃

𝑑𝑑𝑑𝑑 (∆𝑥𝑥)2 𝑑𝑑2 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)3 𝑑𝑑3 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)4 𝑑𝑑 4 𝜙𝜙

𝐵𝐵 × �𝜙𝜙𝑊𝑊 = 𝜙𝜙𝑃𝑃 − (∆𝑥𝑥) � + � − � + � +⋯�
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑃𝑃 2! 𝑑𝑑𝑥𝑥 2 𝑃𝑃 3! 𝑑𝑑𝑥𝑥 3 𝑃𝑃 4! 𝑑𝑑𝑥𝑥 4 𝑃𝑃

𝑑𝑑𝑑𝑑 (2∆𝑥𝑥)2 𝑑𝑑 2 𝜙𝜙 (2∆𝑥𝑥)3 𝑑𝑑 3 𝜙𝜙 (2∆𝑥𝑥)4 𝑑𝑑4 𝜙𝜙

𝐶𝐶 × �𝜙𝜙𝑊𝑊𝑊𝑊 = 𝜙𝜙𝑃𝑃 − (2∆𝑥𝑥) � + � − � + � +⋯�
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑃𝑃 2! 𝑑𝑑𝑥𝑥 2 𝑃𝑃 3! 𝑑𝑑𝑥𝑥 3 𝑃𝑃 4! 𝑑𝑑𝑥𝑥 4 𝑃𝑃

Ensuite, nous construisons des équations basées sur des objectifs, qui sont les suivants:
a) Les coefficients de la première dérivée doivent s'additionner jusqu'à zéro, c'est-à-dire que les
premiers dérivés s'annulent;
b) Les coefficients de la deuxième dérivée doivent totaliser zéro; et
c) Les coefficients de la troisième dérivée doivent correspondre à l'unité. La satisfaction des trois
objectifs se traduit par

𝐴𝐴 ∆𝑥𝑥 − 𝐵𝐵∆𝑥𝑥 − 2𝐶𝐶 ∆𝑥𝑥 = 0 ⟹ 𝐴𝐴 − 𝐵𝐵 − 2𝐶𝐶 = 0

(∆𝑥𝑥)2 (∆𝑥𝑥)2 (2∆𝑥𝑥)2
𝐴𝐴 + 𝐵𝐵 + 𝐶𝐶 = 0 ⟹ 𝐴𝐴 + 𝐵𝐵 + 4𝐶𝐶 = 0
2 2 2
(∆𝑥𝑥)3 (∆𝑥𝑥)3 (2∆𝑥𝑥)3 6
𝐴𝐴 − 𝐵𝐵 − 𝐶𝐶 = 1 ⟹ 𝐴𝐴 − 𝐵𝐵 − 8𝐶𝐶 =
6 6 6 (∆𝑥𝑥)3

En résolvant les trois équations simultanées, nous obtenons 𝐴𝐴 = 1⁄(∆𝑥𝑥)3, 𝐵𝐵 = 3⁄(∆𝑥𝑥)3 , et

𝐶𝐶 = −1⁄(∆𝑥𝑥)3. De plus, l'addition des trois équations donne

𝑑𝑑 3 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)4 (∆𝑥𝑥)4 (2∆𝑥𝑥)4 𝑑𝑑 4 𝜙𝜙

𝐴𝐴𝜙𝜙𝐸𝐸 + 𝐵𝐵𝜙𝜙𝑊𝑊 + 𝐶𝐶𝜙𝜙𝑊𝑊𝑊𝑊 − (𝐴𝐴 + 𝐵𝐵 + 𝐶𝐶)𝜙𝜙𝑃𝑃 = � + �𝐴𝐴 + 𝐵𝐵 + 𝐶𝐶 � 4� + ⋯
𝑑𝑑𝑥𝑥 3 𝑃𝑃 4! 4! 4! 𝑑𝑑𝑥𝑥 𝑃𝑃
 En réorganisant pour exprimer la troisième dérivée en termes de valeurs nodales de ϕ, nous
obtenons
𝑑𝑑 3 𝜙𝜙 (∆𝑥𝑥)4 𝑑𝑑 4 𝜙𝜙
� = 𝐴𝐴𝜙𝜙 𝐸𝐸 + 𝐵𝐵𝜙𝜙 𝑊𝑊 + 𝐶𝐶𝜙𝜙 𝑊𝑊𝑊𝑊 − (𝐴𝐴 + 𝐵𝐵 + 𝐶𝐶)𝜙𝜙 𝑃𝑃 − (𝐴𝐴 + 𝐵𝐵 + 16𝐶𝐶) � +⋯
𝑑𝑑𝑥𝑥 3 𝑃𝑃 24 𝑑𝑑𝑥𝑥 4 𝑃𝑃

qui, en remplaçant 𝐴𝐴 = 1⁄(∆𝑥𝑥)3, 𝐵𝐵 = 3⁄(∆𝑥𝑥)3 , et 𝐶𝐶 = −1⁄(∆𝑥𝑥)3, on obtient

𝑑𝑑 3 𝜙𝜙 1 3 1 3 ∆𝑥𝑥 𝑑𝑑 4 𝜙𝜙
� = 𝜙𝜙 𝐸𝐸 + 𝜙𝜙 𝑊𝑊 − 𝜙𝜙 𝑊𝑊𝑊𝑊 − 𝜙𝜙 𝑃𝑃 − � +⋯
𝑑𝑑𝑥𝑥 3 𝑃𝑃 (∆𝑥𝑥)3 (∆𝑥𝑥)3 (∆𝑥𝑥)3 (∆𝑥𝑥)3 2 𝑑𝑑𝑥𝑥 4 𝑃𝑃

Par conséquent,

𝑑𝑑 3 𝜙𝜙 1 3 1 3
� ≈ 𝜙𝜙𝐸𝐸 + 𝜙𝜙𝑊𝑊 − 𝜙𝜙𝑊𝑊𝑊𝑊 − 𝜙𝜙𝑃𝑃
𝑑𝑑𝑥𝑥 𝑃𝑃 (∆𝑥𝑥)
3 3 (∆𝑥𝑥)3 (∆𝑥𝑥) 3 (∆𝑥𝑥)3

∆𝑥𝑥 𝑑𝑑 4 𝜙𝜙
𝜀𝜀 = − � +⋯
2 𝑑𝑑𝑥𝑥 4 𝑃𝑃

L'ordre de l'erreur sera toujours supérieur ou égal à 1. Dans ce cas, avec le nombre minimal développements limités
en série de Taylor utilisé, l'ordre est exactement 1. L'ordre pourrait être amélioré en utilisant des développements limités
en série de Taylor supplémentaires. Par exemple, si quatre développements limités en série de Taylor étaient utilisées au
lieu de trois, nous aurions quatre constantes inconnues et quatre objectifs à atteindre. En plus des trois déjà utilisés, le
quatrième objectif serait d'annuler la quatrième dérivée. Dans un tel cas, l'erreur résultante serait du second ordre.

Exercice 02
Considérons la solution de l'équation différentielle donnée par l’EDP :

𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
�Γ � = 𝑆𝑆𝜙𝜙 ; 0 < 𝑥𝑥 < 1
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑

Où

Γ = 1 (𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑)

�
𝑆𝑆𝜙𝜙 = 𝑒𝑒𝑥𝑥 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)

soumise à une condition aux limites de Dirichlet 𝜙𝜙 = 1 à l'extrémité droite et à la frontière

de Neumann 𝑑𝑑𝜙𝜙 / 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1 à l'extrémité gauche. La solution analytique de ce problème peut être
obtenue en intégrant l'équation différentielle deux fois, puis en utilisant les deux conditions aux
limites pour donner : 𝜙𝜙(𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1 − 𝑒𝑒.
 Dans la première approche (appelée Approche 1), dans laquelle seule la condition aux limites
est satisfaite, les équations discrètes à résoudre sont les suivantes:
2
4𝜙𝜙 − 𝜙𝜙 − 3𝜙𝜙
3 1
⎧ =1 (𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔ℎ𝑒𝑒)
⎪ 2∆𝑥𝑥
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 1 𝜙𝜙𝑖𝑖+1 + 𝜙𝜙𝑖𝑖−1 − 2 𝜙𝜙𝑖𝑖
⎨ = 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒(𝑥𝑥𝑖𝑖 ) (𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟)
⎪ ∆𝑥𝑥 2
⎩ 𝜙𝜙𝑁𝑁 = 1 (𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑)

Dans la deuxième approche (appelée Approche 2), dans laquelle la condition aux limites et
l'équation gouvernante sont satisfaites à l'extrémité gauche, l'équation suivante est utilisée au nœud
le plus à gauche:

8𝜙𝜙2 − 𝜙𝜙3 − 7𝜙𝜙1 3

⎧ = 1+ (𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔ℎ𝑒𝑒)
⎪ 2(∆𝑥𝑥) 2 Δ𝑥𝑥
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 2 𝜙𝜙𝑖𝑖+1 + 𝜙𝜙𝑖𝑖−1 − 2 𝜙𝜙𝑖𝑖
⎨ = 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒(𝑥𝑥𝑖𝑖 ) (𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟)
⎪ ∆𝑥𝑥 2
⎩ 𝜙𝜙𝑁𝑁 = 1 (𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑)

• Travail demandé:
Faire un programme Fortran ou Matlab donnant les résultats en utilisant les deux approches
selon le tableau suivant avec un nombre de nœuds égal à 𝑁𝑁 = 5, 𝑁𝑁 = 9,
1 1 1
𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑁𝑁 = 17 respectivement (c’est-à-dire : Δ𝑥𝑥 = 4 , Δ𝑥𝑥 = 8 et Δ𝑥𝑥 = 16 respectivement).

N.B. : Pour les pourcentages d'erreurs utilisez :

𝜙𝜙𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 − 𝜙𝜙 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
%𝐸𝐸 = 100 ×
𝜙𝜙 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑

𝑁𝑁 =
𝑥𝑥𝑖𝑖 𝜙𝜙𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝜙𝜙 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 1 %𝐸𝐸𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 1 𝜙𝜙 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 2 %𝐸𝐸𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 2
Réponse :

𝑁𝑁 = 5
𝑥𝑥𝑖𝑖 𝜙𝜙𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝜙𝜙 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 1 %𝐸𝐸𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 1 𝜙𝜙 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 2 %𝐸𝐸𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 2
0.00 −0.71828 −0.73966 2.13788 −0.71599 −0.22900
0.25 −0.43426 −0.44954 1.52784 −0.43178 −0.24732
0.50 −0.06956 −0.07916 0.95969 −0.06732 −0.22375
0.75 0.39872 0.39427 0.44532 0.40018 −0.14640
1.00 1.00000 1.00000 0.00000 1.00000 0.00000

𝑁𝑁 = 9
𝑥𝑥𝑖𝑖 𝜙𝜙𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝜙𝜙 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 1 %𝐸𝐸𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 1 𝜙𝜙 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 2 %𝐸𝐸𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 2
0.00 −0.71828 −0.72307 0.47844 −0.71752 −0.07634
0.13 −0.58513 −0.58921 0.40802 −0.58436 −0.07742
0.25 −0.43426 −0.43766 0.33990 −0.43349 −0.07619
0.38 −0.26329 −0.26603 0.27439 −0.26257 −0.07235
0.50 −0.06956 −0.07168 0.21185 −0.06891 −0.06555
0.63 0.14996 0.14844 0.15266 0.15052 −0.05539
0.75 0.39872 0.39775 0.09727 0.39913 −0.04143
0.88 0.68059 0.68013 0.04619 0.68083 −0.02316
1.00 1.00000 1.00000 0.00000 1.00000 0.00000

𝑁𝑁 = 17
𝑥𝑥𝑖𝑖 𝜙𝜙𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝜙𝜙 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 1 %𝐸𝐸𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 1 𝜙𝜙 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 2 %𝐸𝐸𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴ℎ𝑒𝑒 2
0.00 −0.71828 −0.71941 0.11307 −0.71807 −0.02129
0.06 −0.65379 −0.65483 0.10461 −0.65357 −0.02136
0.13 −0.58513 −0.58610 0.09628 −0.58492 −0.02129
0.19 −0.51205 −0.51293 0.08810 −0.51184 −0.02107
0.25 −0.43426 −0.43506 0.08007 −0.43405 −0.02071
0.31 −0.35144 −0.35217 0.07220 −0.35124 −0.02017
0.38 −0.26329 −0.26394 0.06451 −0.26310 −0.01947
0.44 −0.16945 −0.17002 0.05700 −0.16927 −0.01858
0.50 −0.06956 −0.07006 0.04969 −0.06939 −0.01749
0.56 0.03677 0.03635 0.04259 0.03694 −0.01620
0.63 0.14996 0.14961 0.03571 0.15011 −0.01468
0.69 0.27046 0.27017 0.02907 0.27059 −0.01292
0.75 0.39872 0.39849 0.02268 0.39883 −0.01091
0.81 0.53525 0.53509 0.01656 0.53534 −0.00863
0.88 0.68059 0.68049 0.01073 0.68065 −0.00607
0.94 0.83531 0.83526 0.00520 0.83534 −0.00320
1.00 1.00000 1.00000 0.00000 1.00000 0.00000
Les observations suivantes peuvent être faites à partir des résultats présentés dans le tableau ci-
dessus:
1. L'erreur dans l'approche 1 est plus grande que l'erreur dans l'approche 2 à tous les nœuds, quel
que soit l'espacement de la grille.
2. L'erreur dans l'approche 1 est toujours la plus grande à la limite gauche, alors que l'erreur dans
l'approche 2 est la plus grande à un nœud intérieur. Essentiellement, la grande erreur à la
frontière dans l'approche 1 a contaminé le reste de la solution.
3. Dans les deux approches, l'erreur s'échelonne à peu près comme le carré de l'espacement de la
grille. Considérons, par exemple, le nœud à 𝑥𝑥 = 0,5. Pour l'approche 1, l'erreur passe de
0,95969 à 0,21185 à 0,04969. Les rapports des erreurs sont de 4,53 et 4,26. La raison pour
laquelle le rapport des erreurs n'est pas exactement de 4 est que l'erreur contient également les
termes d'ordre supérieur, pas seulement le terme d'ordre principal. Lorsque le maillage a été
suffisamment raffiné pour que les termes d'ordre supérieur soient vraiment négligeables, le
rapport sera exactement de 4, comme l'indique sa valeur approchant 4. Pour l'approche 2,
l'erreur passe de 0,22375 à 0,06555 à 0,01749, ce qui implique des rapports de 3.41 et 3.75.
Là encore, le ratio s'approche d'une valeur de 4 avec raffinement du maillage.