Formation Fatigue Interne

Fatigue des élastomères
Bertrand Huneau, Enseignant-Chercheur

Centrale Nantes - Institut GeM
Journée de formation SFERE - 29 octobre 2019 - B. Huneau

Plan
1. La fatigue des matériaux
2. La fatigue des élastomères
3. Amorçage des fissures
4. Propagation des fissures
Journée de formation SFERE - 29 octobre 2019 - B. Huneau 2

1. La fatigue des matériaux
• Introduction
• Paramètres
• Amorçage et Propagation
JournéeStage
de formation
pédagogique
SFERE
GFP
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- Erwan
octobreVerron
2019 - 4
B.juin
Huneau
2019 3
Introduction
• Définition de la fatigue : dégradation de la résistance
mécanique des matériaux de structures consécutive à des
cycles d’efforts, dont la répétition peut conduire à la
rupture.
Efforts variables dans le temps = Fatigue
• Danger de la fatigue : la rupture intervient pour des

contraintes (ou déformations) relativement faibles, très
largement inférieures aux propriétés ultimes en traction.

Introduction
• Phénomène de la fatigue étudié depuis les années 1850
(A. Wöhler), 1940 pour les élastomères
• Transports (ferroviaire, aéronautique, automobile, naval)
• Energie (nucléaire, pétrolier,…)
A. Wöhler

Fatigue : paramètres
• Paramètres de description de la fatigue : J.Barralis, G.Maeder
Méthodes d’essais mécaniques
Précis de Métallurgie, AFNOR, Nathan
• Contrainte appliquée:
σmax , σmin
Δσ = σmax − σmin
σa = Δσ/2
σm = (σmax + σmin) / 2
• Rapport de charge :
R = σmin / σmax
On peut aussi considérer : force, déplacement, déformation

Amorçage et Propagation
• On distingue généralement deux phases :
• Amorçage de fissure
• Propagation lente de fissure
(+ 1 phase de rupture brutale)
• Deux approches :
• Durée de vie (amorçage + propagation)
• Fissuration / propagation / tolérance au dommage
• Remarque importante : la fatigue (mécanique) est

affectée par l’environnement : température, oxydation,
milieux liquides ; particulièrement vrai pour la fatigue des
élastomères : vieillissement (thermique, oxydatif, thermo-
oxydatif,…)

2.La fatigue des élastomères
• Historique
• Spécificités
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Historique
• Etudiée dès les années 1940 pour la durée de vie (Cadwell)
• A partir des années 1950-1960 pour la propagation de
fissures (Thomas, Rivlin, Gent, Lake, Lindley)
• + de recherches à partir de la fin des années 1990 :
• France (thèses financées par Hutchinson) : Karine Legorju-
Jago (1998, CNAM) + thèses Nicolas André (1998) et Nicolas
Saintier (2000) (Centre des Matériaux, Mines de Paris)
• USA : thèse William Mars (2001, Univ. Toledo)
• Activité importante en France depuis 2000 :

• Laboratoires : CdM, GeM, LMS, LMA, LMR, IRDL, SIMM,
IP, IPR, Mateis
• Partenaires industriels : Hutchinson, Michelin, Vibracoustic
(ex-Trelleborg), Airbus (ex-Eurocopter), PSA, Cooper Std,
PCM, LRCCP,…

Historique
Queques références générales pour la fatigue des
élastomères :
• En français : chapitre 4 « Fatigue des polymères et des

élastomères » (C. Bathias), in La Fatigue des Matériaux et
des Structures 3 (Editeurs : C. Bathias et F. Pineau),
Hermès / Lavoisier, 2009.
• En anglais : quelques articles de review dont 2 par

W. Mars & A. Fatemi (International Journal of Fatigue 24, pp.
949–961 (2002), Rubber Chemistry and Technology, 77, pp.
391-412 (2004)).
• Et un article de review par Y.L. Tee, M.S. Loo, A. Andriyana
(International Journal of Fatigue 110, pp. 115-129 (2018))

Spécificités de la fatigue des élastomères
• Par rapport aux autres matériaux de structure (métaux,

composites) : grandes déformations / « petits » efforts.
• Essais conduits en déplacement (déformation ?)
plutôt qu’en force (contrainte ?)

f
Expériences : imposé / mesuré
u(t) f (t)
l0 S s l
f t t
Grandeurs réellement mécaniques !

λ(t) = 1 + u(t)/l0 P (t) = f (t)/S0 σ(t) = f (t)/s(t)
t t t
extension contrainte nominale contrainte vraie

• Essais de fatigue à amplitude de déplacement imposée
La déformation
diminue car
l’éprouvette
« s’allonge »
(l0 augmente)
Ref : True stress controlled fatigue life

experiments for elastomers
K. Narynbek Ulu, B. Huneau, E. Verron, A.-S.
Béranger, P. Heuillet. International Journal of
Fatigue, Vol. 104, pp. 171-182, 2017.

• Essais de fatigue à amplitude de déplacement imposée

La déformation
diminue car
l’éprouvette
« s’allonge »
(l0 augmente)
+
Prise en compte
de la la visco-
élasticité long
terme
Fatigue, Vol. 104, pp. 171-182, 2017.

• Essais de fatigue à amplitude de force imposée
La contrainte
vraie augmente
car l’éprouvette
s’allonge
(s diminue)

Fatigue, Vol. 104, pp. 171-182, 2017.

3.Durée de vie
• Principe
• Essais
• Mécanismes d’amorçage
• Conclusions
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Principe
• On considère la durée de vie en fatigue NF (ou N) d'une pièce
« saine » (sans fissures préexistantes)
NF = NA + NP
NA : nombre de cycles pour qu’une fissure s’amorce (pas
facile à définir)
NP : nombre de cycles pour qu’une fissure se propage
• Si la (les) fissure(s) traverse(nt) complètement la pièce (rupture

totale) NF = NR
• En pratique : la durée de vie (fin de vie) = perte de fonctionnalité
de la pièce (ex : perte de raideur). Ce critère correspond à
« l’amorçage » (macroscopique) d’une ou plusieurs fissure(s)
• Approche en durée de vie : aussi appelée approche en
amorçage (hypothèse : NF ≃ NA car NA >> NP)

Principe
• L’outil pour le dimensionnement en durée de vie :
Courbe de durée de vie / Courbe de Wöhler
Courbe SN (stress – number of cycles)
Courbe N (strain – number of cycles) pour les élastomères

102 103 104 105 106 107 108 109

!

Principe
• On définit une amplitude de contrainte / déformation
admissible en service pour un nombre de cycle donné
• Pour N très grand (⩾107 cycles : on parle de limite
d’endurance)
!
!
! !
&
&
!$#

! !
)!!
!
!(
102 103 104 105 106 107 108 109
!&"!!&
"$)%

Principe
Modélisation d’une courbe de durée de vie
• Si la relation est linéaire en lin - log, on utilise une loi

de Wöhler :
log N = A − Bσ (ou ε )
• Si la relation est linéaire en log - log, on utilise une loi de

Basquin :
log N = A − B log σ (ou ε )

Principe
• La dispersion des résultats peut être très grande : il faut
répéter les essais et adopter une approche statistique
!"

#
%#"
10 10
2
10 10
3 4 5
106 107 108 109


Principe
• La dispersion des résultats peut être très grande : il faut
répéter les essais et adopter une approche statistique
!"

"

"

#
%#"
10 10
2
10
3
10 4 5
106 107 108 109
" "
$!

Principe
• Etablir une courbe de durée de vie nécessite un grand
nombre d’essais (très coûteux)
• Souvent, on applique seulement une règle empirique
• Résistance en fatigue (limite d’endurance)
= Résistance en traction x A (A< 1)
Exemple : A = 0,5 ; 0,3 ; 0,2…..

Ceci revient à appliquer un coefficient de sécurité prenant
en compte la fatigue
• En contrainte on peut écrire σF = Rm x A
• En déformation εF = εrupture x A’
(Rq : ce coefficient A caractérise la résistance en fatigue
ex : métal 0,3 < A < 0,6 ; composites 0,5 < A < 0,9)

Essais
Essais sur structures avec des sollicitations « réelles »

complexes et multiaxiales (utilisation de signaux « pistes »)
Essais de validation
≠
Essais de
dimensionnement
http://www.mts.com

Essais
• On utilise généralement des éprouvettes haltères plates ou
diabolo (axisymétriques)

• On pilote les essais en déplacement ou en force avec un

signal sinus ou triangle

Essais
Premières études de Cadwell et al. (1940)
Ref : S. Cadwell, R. Merrill, C. Sloman, F. Yost (1940). « Dynamic fatigue life of rubber ».
Industrial and Engineering Chemistry 12(1): 19-23.

Essais
• En laboratoire ou dans l’industrie :
machines de type « De Mattia »
ou « FTFT » :
Norme ASTM : D430
Norme NF ISO : 132

• On utilise aussi des machines classiques (hydrauliques ou

électromécaniques) dédiées aux métaux

Essais
• Ou des machines dédiées « électrodynamiques » :
Bose (TA instruments) / Instron / MTS
Systèmes
électrodynamiques :
Capacité en charge limitée
mais déplacement et fréquence
relativement élevés
https://www.tainstruments.com/3500-system/ http://www.instron.tm.fr

Essais
• Adaptation : montages multi-éprouvettes
2019
Ref : True stress controlled fatigue life experiments for elastomers

K. Narynbek Ulu, B. Huneau, E. Verron, A.-S. Béranger, P. Heuillet.
International Journal of Fatigue, Vol. 104,pp. 171-182, 2017.
https://www.tainstruments.com/multi-specimen-
fatigue-instruments/

Mécanismes d’amorçage
Premières études au MEB (thèse Jean-Benoît LECAM) :
Ref : J.-B. Le Cam, B. Huneau, E. Verron. International Journal of Fatigue 52, pp. 82–94, 2013

Mécanismes d’amorçage
Premières études au MEB (thèse Jean-Benoît LECAM) :
Ref : J.-B. Le Cam, B. Huneau, E. Verron. International Journal of Fatigue 52, pp. 82–94, 2013

Mécanismes d’Amorçage
• Images par micro-tomographie X : K Le Gorju Jago (Hutchinson),
thèse Vincent Le Saux - UBO)
IImages
mages
microtomographie
m icrotomographie X
Ref : V. Le Saux, Y. Marco, S. Calloch, P.

Ref : K. Le Gorju Jago, RCT. 85, 387-407
Charrier, Polym. Eng. Sci. 51, 1253-1263
(2012).
(2011)

Etude approfondie de l’amorçage autour d’inclusions

MEB et microtomographe (thèse Isaure MASQUELIER - UBO).
Basée sur des essais de fatigue interrompus

• Amorçage sur des défauts : plan de joint ou inclusion
Plan de joint : bavure entre les

deux demi-coques du moule
""!" !##

$

• Inclusions : importance de la formulation et du process
sur la microstructure

""!" !##

$

• Influence de la taille moyenne des inclusions
""!" !##

$

Autres « problèmes »
• Auto-Échauffement des pièces élastomères sollicitées en
fatigue
"$! !!!

#"

• Prise en compte de la contrainte moyenne : diagramme de

Haigh

Conclusions Durée de vie / Amorçage
ESSAIS
1. Les essais sont pilotés en force ou le plus souvent en

déplacement, or la contrainte ou la déformation ne
sont pas constantes au cours de l’essai (cf. essais à
contrainte vraie), effet Mullins + viscoélasticité long terme
(accommodation avant test ?)
2. Attention aux effets de fréquence : effet mécanique

(viscoélasticité), auto-échauffement ou phénomène
dépendant du temps (oxydation) + couplages

Conclusions Durée de vie / Amorçage
1. Si on applique juste un coefficient de fatigue (A < 1) : ce

coefficient peut changer (matériau, fournisseur, état de
surface du moule…),
2. Si on utilise la courbe de durée de vie (mieux !) : la

dispersion peut être très grande,
3. La formulation et le process sont primordiaux : présence

d’inclusions
4. NF = NA (pas facile à définir)

+ NPmicro (?)
+ NPmacro (voir partie suivante)

4.Propagation des fissures
• Principe
• Essais
• Mécanismes de propagation
• Conclusions
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Principe
• On considère seulement la phase de propagation NP
d’une pièce fissurée
N = NP
Approche en propagation: aussi appelée approche en
fissuration (ou tolérance au dommage)
• On doit connaitre la taille de la fissure initiale c0 et se fixer

une taille de fissure finale cf, correspondant à la fin de vie.
• On calcule le nombre de cycles nécessaires pour que la
fissure passe de c0 à cf
• Nécessite d’avoir une relation entre la vitesse et un
paramètre mécanique.

Principe
• L’outil pour le dimensionnement en fissuration :
Courbe de fissuration (propagation)
dc
Vp = = BG β

10-4 dN

" 10-6
10-8 % #

!
10-10 $
%
#

! 102 103 104
%


Essais
• On travaille avec des éprouvettes fissurées
•

c0
h+d

G. Lake, Rubber
Chemistry and
Technology, 68,
435-460, 1995

Essais
• Machine de fatigue classique ou DMA dédiée
Metravib +1000N, LRCCP

Essais
Procédure pour une éprouvette PS :
• Sur une PS non entaillée, on effectue plusieurs cycles Force = f(d), on
mesure l’aire sous la courbe (W) et on calcule G = W x h (hauteur)
• On trace la courbe « énergétique » : G = f(d)

• On applique à une éprouvette entaillée une amplitude de déplacement

correspondant à un G voulu
• On mesure l’avancée de la fissure sur plusieurs centaines ou milliers
de cycles (avancée mesurable)

Essais
• Calcul de la durée de vie N (= Np : nombre de cycles pour
qu’une fissure se propage d’une longueur c0 à cf)
• On utilise la loi de propagation dc β
= BG
Si G est indépendant de c (PS) dN
β c
dc = BG dN soit N =
BG β
dc
Si G est proportionnel à c il faut intéger une fonction β
c
exemple : G = 2KWc (éprouvette SENT)
dc 1 dc
= B(2KW )β c β soit dN =
dN B(2KW )β c β
1 ⎛ 1 1 ⎞
N= ⎜ c β −1 − c β −1 ⎟
( β −1)B(2KW )β ⎝ 0 f ⎠

Mécanismes de propagation
Mise en place d’un protocole expérimental original pour
observer la propagation de fissure de fatigue dans un MEB
3 étapes :
•entaille au cutter
•propagation dans une machine conventionnelle
•propagation dans le MEB

•Pause de 20 sec pour la photo

•1 cycle = 20 min…

Ref : S. Beurrot, B. Huneau, E. Verron, Journal of Applied Polymer Science 117, pp. 1260–1269, 2010


Peu d’influence des hétérogénéités de la microstructure :

bonne nouvelle !
NR SBR

G. Lake, Rubber
Chemistry and
Technology, 68,
435-460, 1995
Ref : S. Beurrot, B. Huneau, E. Verron, Journal of

Applied Polymer Science 117, pp. 1260–1269, 2010

Mécanisme de propagation
• Film réalisé lors de la thèse de P. Rublon (2013) sur une
éprouvette PS (1 cycle ≃ 12 sec)

Conclusions Propagation
ESSAIS
1. Nécessite une période d’accommodation pour la mesure

de l’aire sous la courbe
2. Prise en compte d’une éventuelle compression
(flambement)
3. Effet de fréquence
4. Attendre que l’entaille se transforme en fissure (la vitesse
peut être plus faible pour la fissure car elle est plus
émoussée que l’entaille, paradoxal et différent des
métaux)
Pas de procédure «universelle»…

Conclusions Propagation
1. Moins de dispersion que pour les durées de vie
2. Moins d’influence des hétérogénéités de la

microstructure (inclusions)
3. Sur des échantillons ou des pièces non fissurées : en

supposant qu’un défaut (ex : inclusion) correspond à une
fissure préexistante, on peut utiliser l’approche propagation
de fissures (avec taille du défaut = c0) pour le calcul des
durées de vie totale (N = NP)
Remarques :
• l’hypothèse NA = 0 est généralement fausse…
• le NP calculé à partir de la loi de propagation macro ne prend
pas en compte la partie « micro »

Conclusion
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pédagogique
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Huneau
2019 53
Conclusions
Durée de vie :
• On considère la durée de vie totale : NF = NA + NP(micro + macro)
• On utilise la courbe de Wöhler pour dimensionner en fatigue
par rapport à un N donné:
Amplitude de contrainte ou déformation = f(N)
• NA et NP(micro) ne sont pas faciles à définir et à calculer
Propagation des fissures de fatigue :

On considère seulement la propagation NP(macro) pour des
pièces a priori fissurées
On utilise la courbe de fissuration :
Vitesse de propagation = f(énergie de déchirement T)

Merci pour votre attention
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1. La fatigue des matériaux

2. La fatigue des élastomères

3. Amorçage des fissures

4. Propagation des fissures

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• Danger de la fatigue : la rupture intervient pour des

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On peut aussi considérer : force, déplacement, déformation

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• Remarque importante : la fatigue (mécanique) est

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• Activité importante en France depuis 2000 :

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• En français : chapitre 4 « Fatigue des polymères et des

• En anglais : quelques articles de review dont 2 par

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• Par rapport aux autres matériaux de structure (métaux,

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Grandeurs réellement mécaniques !

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• Essais de fatigue à amplitude de déplacement imposée

Ref : True stress controlled fatigue life

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• Essais de fatigue à amplitude de déplacement imposée

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• Essais de fatigue à amplitude de force imposée

Ref : True stress controlled fatigue life

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• Si la (les) fissure(s) traverse(nt) complètement la pièce (rupture

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• Si la relation est linéaire en lin - log, on utilise une loi

• Si la relation est linéaire en log - log, on utilise une loi de

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Exemple : A = 0,5 ; 0,3 ; 0,2…..

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Essais sur structures avec des sollicitations « réelles »

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• On pilote les essais en déplacement ou en force avec un

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Premières études de Cadwell et al. (1940)

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• On utilise aussi des machines classiques (hydrauliques ou

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• Adaptation : montages multi-éprouvettes

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Etude approfondie de l’amorçage autour d’inclusions

Basée sur des essais de fatigue interrompus

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Plan de joint : bavure entre les

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