You are on page 1of 23
MESURES Er ooNTAOUE wR are) 2° col. $41 Calcul des capteurs, ajouter 3 la fin Depuis la parution de Teriicle initial, principalement du fart du Séveioppement de dispotile diecromques de pesage, on utliee dex formes nowvelies de comps fénrmv (ta 111 Entre autres carctinstiques, ces capteurs sont cancus pout donne des Signa indépendants de ' postion du point ¢appui de a charge. Cex (9 somime une vansposition dela prapnéts Bien connue de ia stance de Roberval. 4 savor que les mesures de poids sont indépendantes de a ‘postion sur les plateaus dela marchandhse ou des mosses de rétarence ‘Ces corps d'épreve sont utlises pour Je pesage mass aussi pour autres types de mesures Cette indépendance par rapport au point ‘appu' enact dea force mpi la coneaption mbearque des captor. et Fusinage du corps épreuve forsque fon veut obtenir une cortaine précision Capteurs extensométriques pw Jean AVRIL Page R 1860.9 Compléter te tableau Ill par apres, schém, Page R 1960-24 Constructeurs et Fournisseurs. 1" ligne Transamerica Instruments Tableau Ii. — Farmutes utiles pour le calcul des capteurs (suite) (1) y= est — 20) 128 F = Bahn "Ee u 7B “32s ~ Ears ie Cer) 3F e< Ste Balt) ‘CAPTEURS DE FORCE INDEPENOANTS DU POINT D’APPLICATION DE La FORCE F Formules au point courant x tae ‘ienpune ao thee avslee Coes orice Formulas au point courant F a attSt — 2.) y= eg t 20) 2 Jargeue des lames tsche “moment quacratique 1 longuaur des lames { épatseur des tomes y.ettormee jauges en compression F jauges on traction _ conticient de Poisson ‘alu! spproche. On admet que e voile mince list ar les lvéoes ou se ouvert les jauges ext asin Ssvelos citormavons densambleGe\e pout, neparerpant que tor peu pris meme slarigstk de cet a (dilatations linéiques) cl notme NF X 02-203 Grandeurs, unites et srmboles de méconiave «a targeur de la pouve J moment quacratique Tépassscur dela poutre ‘ey, deformations des jauges 1 et 2 P point d application de la force CAPTEUAS A JAUGES EXTENSOMETRIQUES Nt déformation suivant a direction x Fig. 1. ~ Jouge électrique de détormations. 1. INTRODUCTION Los extensomatres a fils résistants, que l'on désigne aussi sous le nom de jauges de contraintes (cette expression n'est pas tout fait Correcte, mais usuelle), furent inventés pour mesurer les déformations des structures en vue d'en évalver I'état de contraintes. II s'agit de petits circuits électriques trés fins (fig. 1) qui, collés sur les pieces & ¢tudier, en subissent es déformations, ce qui entraine une variation de leur résistance électrique. Les mesures électriques peuvent étre trés précises et ras sensibles puisque l'on atteint facilement des déforma- tions de ordre du micrométre par mate (ym/m). Ces jauges sont décrites dans l'article Extensométrie. La fidélté des jauges permit dds I'origine d'envisager leur usage pour fabriquer des capteurs. Avec les mémes jauges et laméme instrumen- tation en ava, est possible d imaginer de nombreuxtypes de capteurs (62) Les capteurs extensométriques simples peuvent tre exécutés ‘méme par des non-spécialistes. Il est d'aileurs fréquent que, dans {es ateliers ou des laboratoires,I'utlisateur fabrique d'abord iui-meme ‘ses capteurs, quitte 8 les faire réaliser ensuite par des professionnels lorsque la méthode s'est révélée satisfaisante et susceptible d étendue a de plus grandes précisions. Lenon-spécialiste qui a réalisé un capteur, en achetant simplement des jauges, des colles et quelques accessoires, pourra, & frais réduits, bien définirlui-eméme son probleme. Ensuite, pour passer & utilisation definitive ou en grandes quantités, il aura tout intérét, bien entendu, & ‘adresser un producteur spécialisé. Le choix est une question d'éco- ‘nomi relative (of. tabl. V, p. 20) Les nombreux montages cités dans la suit ‘és par des exemples comprenant des jauges a trames métalliques. Les jauges peuvent étre aussi du type semniconducteur en siicium. Ces dernigres donnent un signal plus élevé et offrent la possibilté d'un trés faible encombrement (capteursintégrés). Cependant, les jauges a semi- Conducteur ont 'inconvénient d'étre sensibles & la température; cette Sensibilité peut tre compensée par un microprocess: mémoire des courbe mieux adaptées aux différents cas d'especes. Les jauges métaliques restent los plus utlisées actuellement en ‘entonsomérri R1860-2 2. QUELQUES PRINCIPES DE CAPTEURS Différents exemples de capteurs sont représentés sur le tableau I Cette liste n‘est pas limitative. On voit que, par des dispositfs méca niques partculiers, on peut, sous leffet du phénoméne physique 2 mesurer, provoquer la déformation d'une piéca dite corps d épreuve (cylin, lame féchie, membrane, etc). Des jauges collées surle corps 4 épreuve en détectent les déformation. Leurs variations de résistan ‘ce sont ges eux variations de la grandeur physique, dont la mesure s raméne ainsi a celle d'une résistance électrique. Outre les cas simples représentés par ces schémas, on peutimagine {des capteurs dont le corps d'épreuve détecte simultanément plusieur paramétres. Par exemple, une méme poutre peut servir & détecter de tractions, des flexions suivant deux composantes, des torsions. Pa Lune disposition judicieuse des jauges, ces composantes sont mesurée séparément, Exemple: le cas des dards aérodynamiques qui servent & suppo ter des maquettes en souffiene; ils sont constitués par une pout Unique qui détecte séparément les composantes des forces et de couples subis par les modeles. Par ailleurs, des instruments différents peuvent étre congus suiva ddes schémas analogues. Ainsi, un capteur de vibrations mesure soit o Oe Fg. 5. Disposition des jauges sur une poutre soumise bune flexion pure. sane ifn arbre circular soumis & un couple Cde torsion pure subit ses ‘maximales suivant les directions situées & 45° de la ‘rection des génératrices (ig, 6.2). Cos ions sont égales et de ‘signes contraires. Deux jauges J; et Jo ig. 6B) placées sca la meme Toute reproduction sans eutorisation du Centre Frangais du Copyright es stictement interate. '@ Techniques de ingémvur, vite Mesures et Conte, 7. Montage on pont de Wheatstone avec plus dune ‘auge par branche du pont. ‘énératrice, collées perpendiculairement une Al autre 8 + 45°det'axe ®t cabiées comme en figure 6d, donneront une information lige au ouple de torsion. Ce montage est cependant sensible 8 certaines ar contre, en complétant le pont par deux jauges Jy et Jq sur la Sénératrice opposée (fig. 6e), et on les montant comme en figere 6, ‘on obtiont un montage sensible & la seule torsion & exclusion deg tractions-compressions ou flexions. Pour simpler les dessins, les ja {ges sont représentées (fig. 6¢) une cOté de autre. En fait, elles sont Toutes, le plus souvent, dans une méme section de arbre pour éviter le as 00 les moments ne seraient pas constants tout le tong de l'ar- bre, 1 Lorsquil est nécessaire d'ajouter ou de retrancher plus de quatre ‘grandeurs pour obtenir information d'un eapteur, on peut utiliser des montages comprenant plus ‘une jauge par branche du pont (fig. 7). La rgle des signes reste valable, mais, dans la formule (1), iy @ lieu de [prendre la moitié des AR/A'si chaque branche comporte deux jauges. le tiers pour trois jauges, etc Diaprés la régle des signes de la formule (1) les quatres jauges d'un ppont sont associées suivant un montage qui ajoute leurs effets respec- tifs en vue d'obtenir le signal le plus important. Toutefois, i faut consi- érer que le pont de Wheatstone n’a pas la méme lingaité suivant les différents montages possibles (5 3,3) 3,3 Montage électrique des capteurs Les jaoges sont rites entenantcompte dlardgle designe, Dans cartans cos neste gare qu'un montage possible 1 Surun be sous pression écui de jauges suivant les générax ces et perpendcuarement, toutes le jauges donnent es agraux positifs. Cependant les jauges circonférencielles donnent de plus Stands signaoxaiference est ous dembme ane nfrmaton tack Sylndr sous pression, tap, )Lorsque Fen et sor dene ‘tor effet terme, on peut Wutaer as des gos crcontren SCHEMA ELECTRIQUE DES CAPTEURS Cieles les deux autres étant inactives, montées en compensstrices et ‘colées sur une pice sans contrainte, du méme métal que le tube. On ‘gogne en sensibilté 18 Surunelame en flexion, deux dispositions sont possibies. On peut ‘sur une face (ig. Ba), disposer des jauges transversales (J, et Ja) et longitudinales (J, et J3). On peut également (ig. 8) ne colle que des jauges longitudinales, mais réparies sur Jes deux faces, La premire ‘sposition est d'un cAblage plus simple mais moins sensible que lo ‘seconde '= Cependant, certains montages de ponts de Wheatstone ne sont ps ingoires. Le tableau Il indique, parmiles ponts utisables, ceux qui sont linésires. Une Inéarté ngoureuse n'est pas tovjours imperative Ele ne spose qu'en fonction de la précision requise, ainsi que de ‘étendue de garime de mesure, Les formules du tableau Il permet tent de tracer la courbe ¢/? et den évalver la lina relative Les fis fins partant des jauges sont généralement groupés sur des ‘cosses relss colées pour former le pont complet. Meme si les is {ances ne Iimposent pas, i est souhartable que tous les fis aient la _méme longueur afin de mainteni la symétre des quatre branches du pont. La tension appiquée au capteur et donc le courant qui le traverse ‘dependent dea résistance nominale et des dimensions des jauges (1 3 100mm). lest préférable d'obtenir de grands signaux par une grande. Surface de gril pinbt que par des courants top forts. Le courant qui traverse le grile ne dot pas diesiper plus de 1 W/cm? {Le capteur est reé instrumentation par quate fils, correspondant ‘9ax quatre sommets du pont de Wheatstone. Ces fis sont parfors doublés. Les fils supplémentaires servent a étalonner les instruments {ui suiventle capteur. Des résistances de précision sont branchées en Daralidle sur un ou plusieurs bras du pont. Le signal de sortie présente ‘ors des increments de valeur connue, servant de référence hla chaine ‘mesure, 4. CONCEPTION MECANIQUE DES CAPTEURS 4,1 Calcul des capteurs Lecaleul un capteur, ou eh lis précisément de son corps d'épreuve, 8-des cas simples de ia résistance des matt {2u, {tection flexion, torsion de poutres, de plaques, de membranes), _{etableau Il i. 8, 9.6t 10) donne des formules destinges 3 simpler le calcul des corps 'épreuve. Ayant choisi emplacement des jan, Toute reproduction sans mitrastion cu Cen |S Techniques de Mingdnier. ‘R 1860-6 ‘968, on peut calculer. pour chacune d'lles, la déformation ¢ lavec son '197*). lui correspond une variation de résistance lavec son signe) [an | Saxe a ‘avec K facteur de jauge, générslement de Fordre de 2. En appliquant la formule (1), on obtient le AR/R total dd, éventuel- lement le signal V,/Y, fen mV/V). line faut pas trop s étonner sles résuitats expérimentaux different quelque peu des calculs, car toutes les formules du tableau Ill sont données par des théories simples delarésistance des matériux, es & des cas idéalsés. Par exemple, les lames fdchies peuvent re consi érées plus ou moins comme plaques ou comms poutres. cependant {que les plaques minces encastrées sont plus ou moins membranes (Crest pourquoi ces calcus, uties pour 'étude d'un projet de capteur, ne sont pas utiisés pour son étalonnage. Chaque capteur dor etre étalonné par application de valeurs connues de la grandeur &la mesure de laquelle i est desting On notera en particulier (abl. IM) allure des déformations d'une Plaque circulaire encastrée. qui ustfe la direction imposte aux fis des Jauges: radiale vers les bords et tangentille vers le centre. La formule {ui donne ia fréquence propre des plaques circulares est utile pour Connaire influence des divers paramétres, mais i faut se garder d'y Voir un moyen de calcul précis. Dans la pratique, une plaque est plus ou moins membrane et réciproquement. De plus, la nature exacte de en ‘castrement a son importance. Pour toutes ces raisons, le calcul théo- ‘ique des fréquences propres ne donne que des valeurs vaguement approchées de celles de Fexpérence. Outre le calcul des deformations aux emplacements des jauges, i ‘aut également calcuer les contraintes maximales, par exemple sur une lame encastrée, ala hauteur del'encastrement. Enfn faut perfois tens compte du dépiacement du capteur. C'est ainsi que, sur certains dyna- ‘mom@tres. on peut étre dans obligation de limiter le déplacement du Point d'appul. Ces calculs se font par les formules du tableau Il qui largeur de a base indication jauge longitudinale {indication jauge transversale F force appiquée (au sommet) f flache (dépiacement de F) L__ distance foree-encastrement La distance des jauges n'intervient pas. LAME CYLINDRIQUE EN FLEXION aces aE d=2r dame ae indication jauge longitudinale cp AERP = 358 ¢ indication jauge traneversale ae F force appiquée ari? ffdche (deplacoment de F) eae 2 distance force-auge L distance force-encastrement neose 4 F NN premiére fréquence propre Np ETRIER EN FLEXION. tei~ zo (82-1) F force appiquée tan-ve 2.0.6 d.tvok figure = db ‘bche toraie eno Ze (8241) indication jauge extérieure longitudinale £42 indication jauge extérieure latérale jy indication jauge intérieure longitudinale 12 indication jauge intérieure latérale Babee b= 4425) (1) Notations communes: E module 4'éasticns P_-masse volumique ¥ coetficiont de Poisson £ détormations (dietations) “Toute reproduction ans autocisation du Centre Francs du Copyright at sictement inert, : R 1860-8 1 Techniques de ngéreur, vate Manure ot Candie. > CAPTEURS A JAUGES EXTENSOMETRIQUES: Tableau ill. ~ Formules utiles pour le calcul des capteurs (suite) (1) DEMI-ANNEAU ry ae SER 2 lergeur 8 Seaton aug exhcieure ongtudrale +. Ae Jauge intereure longrucinale aL Ear F force appliqués nee ffldche totaa rapprochement des extrémités) A eS rayon moyen For 1 bpaiseur faible devant A) ANNEAU DYNAMOMETRIQUE (TRACTION OU COMPRESSION) BFR /y_2 2 largeur = BER (1-2) indication jauge extérieure longitudinale indication jauge intérieure longitudinale ee EB (1 I Eat farce appqute Bae he totale (rapprochement sur le dare fo 179 FR, rayon moyen. Spaisseur (faible devant R) ‘gf 2, indication de l'une des jauges indication de l'autre jauge | LC __longueur totale de arbre M-=Fe moment appliqué eGR? Rayon de arbre Bests E 2 angle de rotation en radians) avec Gm Fra La distance des jauges rintervient pas. PLAQUE ENCASTREE SOUS PRESSION application une force au centre d'une plaque (cf. tab. I, cas q) conduit théoriquement & des contraintesinfines. Les formulesne présentent pas Gintérét, d'autant que pratiquement on répartit la force (fig. 15, p. 13), ce qui correspond au cas suivant 232057) (2-32) fee BETS déformation radiale au point considéré oe & 3P(1-¥) €, déformation tangentielle au point considéré fall Aen SE eR) Fhe au con Rie 3k m= eal ane f N_ premigre fréquence propre P._pression appliquée 1 rayon epaisseur J ne wa SPOR (a_i atone a dtm Pau seed conte point A consis iss pproportionnel & ap CYLINDRE SOUS PRESSION Pa(_t__y Er (is2h 2 2 BEL» =) ¢y indcation owe tae Ny. fa" ela "Le2Al ‘€2__indication jauge longitudinale °s€) sp) ss) £ ee Pour une longueur infin Eom aces A fayon a= OSR2R £ Gpoissour fable devant R) (-020PR a Et (1) Notations communes: (toaions) E module d'élasticité p masse volumique ¥ coefficient de Poisson @ déformations ( fe reproduction sans sutorisation du Centre Franca du Copyright est sictement iterite, ee “on gare Sue de ingirat. vans Menre ot Cone. = R 1860 CONCEPTION MECANIQUE DES CAPTEURS Tableau Ill. — Formules utiles pour le calcul des capteurs (suite et fin) (1 CAPTEURS DE FORCE INDEPENDANTS. DU POINT D’APPLICATION DE LA FORCE F Formules au point courant x: F =F ei-2%) me* & y largeur de la lame fldche moment quadratique longueur de la lame. FeCy zi yo Fy x2 @L-2%) ? Far 5 L f épatsseur de la lame y c e FLs | FL deéformée jauges en compression Jauges en traction Formules au point courant x F gta Teg Bl-29 2 eps oe ere i olsan >) See 2 Neer nindrace FS PL L__longueur des lames. 24EJ 2Eat® t 6paisseur des lames i. yer Pt -2x) C _jauges en compression BEL ‘T jauges en traction ar spt En , eee eae J moment quadratique BEL t épaisseur de la poutre arity Aeeemape em a ges "toon epson de foce Calcul approché. On admet que le voile mince laissé par les alvéoles od se trouvent les jauges est astreint a suivre les déformations d'ensemble de la poutre, ne participant que fort peu, par lu-méme, a la rigiité de celle-ci (1) Notations communes: E module o'éistcite p masse volumique coefficient de Poisson € déformavions (dilatations) tur, On sait que la limite élastique dun métal ne correspond qu’a une limite conventionnelie, par exemple 0,2°%, En conséquence, le retour au 26ro d'un capteur dépend des défor- ‘mations maximeles appliquées. Suivant les caractéristiques exigées, on ‘ne devea faire travailer le métal qu’a 1/8 ou méme 1/10 de la limite ‘iastique &'0,2'%. Un acier dont ia limite élastique est, par exemple, de. 1000 MPa ne sera utilisé que jusqu's 100 MPa. De plus, ia lingarité du ‘captour dépend de la propre inéarté de la courbe contrainte-déforma- tion du més. ‘1860-10 Phénoménes thermiques. Le coefficient de dilatation imports relativement peu, pourvu qu'il ‘soit homogene, du fait que, par symétrie, les montages sont généra- Jement autocompensés et qu'll existe des jauges autocompensées (66,2) pour les différents allages (acier, bronze, aluminium). Unautre phénomane thermique est la variation du module déasticité ‘avec la température (cf. tabl. IV et § 6,3), ‘Toute reproduction sans autorisation du Contre Francais du Copyright ost strctementinterite, 1 Techniques de ingéniur, alte Mesures ot Contre. CAPTEURS A JAUGES EXTENSOMETI [Métaux choise pour le corps ¢'éprewve. Parr ts merous les pls recommendabies pour Ia relation corps d'éprevees,ctons "Ties aciers mangone-siiceus laters 0 ressorts haute kite ds: save), ~ le bronze au béeyium Encore que certanes rboisations went pu donna aanstaction ans tn domaine de précsron lent Jos stages d aluminum, malgré furs fgrendes détormavone. dormant de moins bons résultats que Nee” Ou Iebronze. Dei avs des specatstes, tos acre hhaute ime slastiqve et Ie bronze au bérylium vennert en iéte de ours prbtérances et. 8 aust ‘aves détatsprda, 6guite Les éauats sont analogues, Le bronze ost los cher etd usage pus déhcet que acier En revanche, sa meter Conduct thermaue fenvvon quate for plus grande qve celle de Teor peut patoss etre un aventoge ‘Le tableau £V donne les caracténstiques des métaux considérés comme les plus saistasants pour i alisation de capteurs. dans cha- ‘une des voiscotégores cies, bronzes, aiagesd amin Ns apt exemples et non dune ise limiative. Aine, pour les capteurs tra: ‘allont&chaud, de bons résultats ont éxé obtens avec acer 8 outs 45 Cove. ertins acters ont des lites blostiques encore sunérieures, tes les ‘aciers & outs ay tungsténe-molybdéne (par exemple Z 85 WOCV 106-05-04-02) En contreparte, is sont d'un prix plus Seve et d'un tratement thermaue plus déicat ‘Quel que soit le métal utilisé, précisons bien que les tratements ‘thermiques recommandés ne sont pas facultatts. Ce sont des mmpéra- ‘fe ngoureux qu seus permettent d‘atteindre les performances prom ‘ses. Entree traitement thermique et usinage defn, un trattement au {roid parimmersion dans azote hauide, amore encore sensiblement tes propndes élastaves Remaraue. Lorsque ton réalise des capteurs d'une précision de 0,01% de {Fétendve de mesure (ou mieux. ce qui a été fat), faut faire preuve de ‘Beaucoup d'esprit critique avant de porter un jugement sur les micro- _aeomalies que ron détecte 8 cette échelle. C'est ainsi que I'on a pu vorr ‘des capteurs trés satistaisams avec un type de jauges devenir moins 4,3 Imperfections mécaniques des capteurs Los jauges. ainsi que les produits destings & les mettre en cnivre (colles, protections. soudures, etc), sont objet de recherches matt ‘culeuses. Leurs anomalies sont fort bien dominées. Si done, ayant JO ‘obtenu des performances intéressantes sur un type de captevr, On ne les retrouve plus sur un mode nouveau, c'est surtout vers ta concep tion mécanique qu'l faut reporter ses recherches. Les anomalies dos Ccaptours sont presque toujours dues a des imperfections mécanique. Plut6t que de tenter de donner des régles, nous nous bornerone hatter Vattention, par des exemples, sur importance de la réelisation mécanique. Tous les montages cités ne sont pas obligatoirement des Parties de capteurs ayant été réalisés, mais ls ont favantage, pat des images simples, de révéler es phénoménes insidieux, parfolsinvisibles 4 prion, qui peuvent altérer les performances des capteurs, 4,301 Frottement: '= Soit, par exemple, le dispositt dela figure 9. (p. 12) dans lequel, sous Ieffet d'un déplacement de fldche f, une tige T guidée verticale- ‘ment de facon parfaite appuie sur une lame L., corps a épreuve dont on détecte la flexion a aide des jauges J. Le déplacement de T vars le bas a lame, convexité vers le haut. Supposons (fig. 9) quela lame bas horizontale mais inciinge. Au point de contact, la tige T sscendant, un frottement équivalent a une force F vers la {ui tend a diminuer la flexion que a lame subirat sans frottement. ‘Au contrair, lorsque ia tige romonte, Fest onentée vers la gauche et ‘Trempe 890° 8 Thuile Revenu 2 ha 450 °C TION MECANIQUE DES CAPTEURS 7 T 7 : 1F ' Si @ © | Se Met ltoacorat 3 ape wn Seton tenon Sous 2) Fig. 9. Phinoméne & hystérésis di au frottement sur une, Tame en flexion. met umn find are an couple symarwique & un arte '= Autre exemple, cel de la figure 11 @. Croyent appliquer un couple un arbre de torsion, on se borne a fare agi une force Fb rextrérnts un seul bras de levier L. Ou point de vue statique, i apparah une réaction qui forme un couple avec F, mala dans notre cas cette force _xte un frottement sur le roulement ou le paler. Les courbes obtenves sont analogues & celles de la figure 9, présentant de hystéréais. Un to! effet est 6vté en appliquant un couple véritable fig. 17 b), c'est-b-cire deux forces égales, de sens contraires, et & la méme distance do axe, 4,302 Jeux. 4,303 Mauvaise définition des appuis. = Un tol défaut ost symbolisé parla figure 12. La force Fest trans- ‘mise au cyindre corps dépreuve C par intarméchaire d'une masse M. Lappui des deux pidces est mal défin (ddfaut exagéré sur le dessin} Pour une faible valour de F, tout Fetfort porte sur la gauche. La répor- {ition s'améliore avec Iaugmentation de la charge. Un tel montage Fisque de donner des informations quine sont pas des fonctions nga 198 des charges. On évite de tals effets par des. mais ‘encore faut- que les appuis s@ maintiennent. '= Voici un exemple de non-lingarité due & des variations d'ap- puis. Considérons (fig. 13.2) le montage constitus par deux pices P faces sont maintenwes on contact. Ove clbles Servont 8 ‘pphiquer une traction = AAR varaton relative do toatarce tecirus de a juge, © Fig. 18. — Non-tingartte due & un compe d'torsuve cloqut. {ues Grote 1 ot 11 en fgure 13 @) om es partes rapactverent ‘proportion 8 17(S + 8) et 1, | ‘Pig. 19. — Ren-Sntedths due & doe vertetone &apput. ec Fr 4 Fig. 17. — Ineeabitte stastique d'une plaque encestrée. Fig. 18. — Flambement d'un tore ovtindrique trop mince. Seporent rene storeien a Orinda Manama 4,308 Instabilité élastique. scion ne srg ea br ane ln plan re eae, NCEPTION MECANIQUE DES CAPTEURS. 2 -teompin Goran ot corrsiss dstorme- “Sonne force par une loi non linéaire. = Afm d éviter les cas d'instabiité éastique, i est sounsitable de donner au corps d'épreuve une forme qu favorise un cas d'indéterm- ‘navn plubt que tout autre également possible. Ains.un tore cylingn- ‘gue fig. 18.) peut se déformerlatéralemont (fg. 19.b) ou en tonneau fig. 18). Enie rbalsant sous forme de tonneau (fig. 19), on favorse 08 dernier cas de déformation. & exclusion de autre. La seule partie “eylindrique est a partie équatorale. C'est colle-ci qui recoit les jauges, ‘afin que ces demiéres sovent collées sur une surtace developpable ‘= Avec des capteurs de pression & diaphragme, oo a un effet _anslogue dt de bole de crage. En appuyant sure couvercie dune tele ‘baite, qu 8 une ceaine convexté, on peut le rendre brusquement ‘concave, sans dalleurs pouvoir I'arrbter entre les deux 6quikbres. Un -capteur de pression, présentant au fluide de pression croissante la ‘convexité de sa plaque, peut soudainement passer d'un état autre, Sa courbe d'étalonage présente une discontinue. On évie cet effet ‘Sur certains capteurs en donnant av diaphragme une forme légérement ‘Ferenw onovcaton ogi Sempre on erat eno, ; > comportant des congés de raccor- —__dement bien étudiés, ce phénoméne n'exste pas, 4,306 Non-linéarité. On croit trop souvent, 8 tor. que les déformations ou les contraintes, ‘sont fréquemment ‘ux charges | En fait a nr eppiquées = © ie Fig. 21. — Eneastrement ma défin. '= Autre exemple, coli des plaques circulaires: les déformations ne sont pas des fonctions indaires de la flache ef ta. NN, p. 8) On ‘utlise ces plaques qu'avec de fables déplacerents, ‘Nous avons vu (84,303 et 4,304) des cas de non-ingarité dus d des appuis détectueux ou 8 des usinages imparts, Par contre, coux ste ‘dans le présent paragraphe sont dus a la conception mBme des pin ‘pes de captours. 4,307 Défauts d’encastrements. Considérons ia lame de la gure 21 a, que nous croyons encestrée entre deux fortes pidces serées. En flexion, encastrement peut étre ‘mal défir fig, 21 B). S's agit de mesurer une force F, seul le moment {de F par rapport aux jauges J, et Jy intervent. Par contre. pour une ‘mesure du déplacement, la qualité de rencastrement impor Les figures 22 et 23 donnent deux solutions: encastrement par taille dans la masse ou par serrage entre deux lames tranchantes. Celles-ci doivent étre ts dures et, par préserrage, pénétrerlagarement dans a plague. ‘Les capteurs de haute précision (§ 8,1) ont presque toujours des ‘corps d'épreuve tails dans la masse et ne comportant pas dassem- blages. Le prix de revient de usinage en est évidemment affects 4,308 Points d’application des charges mal définis. La figure 24. symbolise application d'un poids & une lame par intermédiave d'un erochet. La portée se fat suria pidce arondie P. Le point de contact, mal défini, peut se déplacer suivant la charge. Le moment fidchissant @ hauteur des jauges J n'est pas une fonction linéaire de la charge. On évite cet affet en tocalisant partatement les points application, soit par des couteaux fig. 24), soitpardes bites (fg. 24 0t d). 4,309 Dissymétries. On doit toujours penser 8 la symétrie des capteurs. Mécanique- ‘ment. les symétries compensent les anomalies. Par exemple sur la ‘igure 16, des jauges de part ed gutre dela plaque compenseraient es effets de cloque. De méme, surlachape dela figure 25, estindiqué de ‘coller des jauges sur les deux faces externes, co qu évite effet dela figure 14. Sure cylindre de la figure 12, des jauges placées symétn- {quement éhminent les inégaités de compression, vise de tlles symétries mécaniques, on peut avoir 8 en considérer autres, par example la symétrie thermique. Sur la figure 26, les jauges sont disposées sur une lame L. De part et d'autr se trouvent deus mane macaque: Fue table. Faure grande M. trae ‘lectrique dissipée sous forme de chaleur écheutte ‘cue plus faclement vers la grande masse, d’oU une dissymétrie des empératures des jauges et des cébiages. “Tou reproduction sane auonaaton ty Centre Franais du Copyright eat etictement intr (© Techniques de ngdrsr wate Mesures Conta. CAPTEURS A JAUGES EXTENSOMETRIQUES be Fig. 22. — Encastrement par tale dane la masse, a) Fig. 26. ~ Dianymétre thermique d'un montage. \e Fig. 27, ~ Effet secondaire de torsion lors une mesure de ‘action. Sede date jouges: Fig. 25, ~ Disposition des jauges sur une chape. (On remédie aux dissymétries thermiques, lorsqu'elles sont inévit bles, en compensant séparément les deux demi-ponts qui constituent ensemble électrique. e compe éprewe F tere 3 mages NuMjoMa. membranes Fig. 28. — Elimination des efforts latéreux par une double ‘membrane. 4,310 Indépendance. Linépendance ext défine ou 8.4, ‘Si nous considérons le cas de la figure 27 comportant un dynamo~ _mdtre destiné A mesurerla tension d uncAbie, ce dernier, étant torsade, eae sarin ene rdon sonal ecard smOme, sur a figure 28, un réservoirR est pesé Aside de dyna ‘momatres, Sa dilatation propre peut rela cause dun effort horizontal 5 capteurs C doivent étre insensibies. On réalise par exemple ‘d'un tol capteur & I égard des efforts latéraux par un sure figure 29.4, fe corps d'épreuve d'un capteur peut ‘outa eprodvton sane sutreton du Carre Franais Copyright xt terete 'TeSetuee So npr, woe Mesures econ 4,311 Limitations et butées. Se reece ANOUE: BES (CAPTEURS 4,4 Recherche des formes optimales formals tates sort re utes pour tex dvant projet do cepts pore erent erred rant dows Gemetoe eevee tonscutoh ar can Ove sre roo poor tent oct Gages rasinas, rom oven cover pour en ts oorebtre sot fate oe on rcterche. Ure fo Got bon prinape et sen rer Sian compe eeoreve Cot bre Geese waver une geomet Soumae: ion qe se woven puss Ove erdcnt su proto, avec rs naps everarer cots per un proces roimentars non Sete pronosesie set ve pour ren lee manus See oe La figure 31 est un moddle photosiastique bidimensionnel, servant & (étude d'un capteur de traction. Le corps d'épreuve est du type annaau Synamometnque avec des prolongements tailés dans la masse. ce au fest le montage le plus prudent sion veut éviter des frottements, dome de Ihystérésis (64,301) Une premigre considération dite I'absence de contraintes néfas- tes, méme dans tes zones qui n'agront pas sur les jauges. Sur notre ‘exemple, les quatre congés analogues & E ne doivent pas étre des ‘causes de contraintes qui seraient des amorces de fissures enfatique tl faut un certain rayon de congé, mais pas trop grand. comme nous le verrons ch-aprbs Ayont considéré les points faibles (avec des réserves pour d'uté {ieurs Gompromis), nous nous proposons ensuite d'obtent. aux empla- ‘coments future des jauges, des deformations donnant des signavx ‘exploiabies. Le présence de points singulers prouve que certanes 2006s de profiine sont absolument pas contraintes et ne pourravent Sire ‘des emplacements de jauges. Ayant donc en vue un principe d-anneau C'est en A. B, Cat D, suivant le diametre horizontal ‘que nous cenvverons nos wves & entries (en A st) et positives &Tintéreur (an B et) ‘S28 Pour notre exemple, encore que cele ne soit pas a prior fone te gu; bar cone. urn poteiesiomate, ‘nous pou: 2ssirer devon un montage efficace sot par observation ‘Gesfrenges qu apporsissent lorsque l'on fat crore a charge, sot por a mesure du signe & aide d'un compenseteur yang Sr se reporee thea I aricle Potodiesncimdore dans eprésent ‘ave, nous devons avoir. lorsqu'l est on traction, des deformations Cent eet ce momen que nous aurons revokes rayons de courbure ‘mE S Goealarour dan partes nféraure ot supers Ave ca ‘tesornment te Sooce yon Sangean | Rip. 21. trade photodlastique de a gSomdtrie d'un ‘torauve repriventable par ane figore ticimonnonsake, teaver Pour ies jauges des zones de détormations maximsies, ‘utant que possible de signes opposse at de mémes valeurs dbs. |uos, afin avoir des signaux importants et une bonne 3 ~ (hiter. malré rout, es concentrations de con causes: de déformations résidueles at de mauveises tenues en Outre ces servitudes i faut patois ten compte des moyens dont dispose. En particulier, pour usiner le corps d épreuve, f pest nécessaire de n‘utliser que des machines-outle clessiques: four, ray Sseuse, perceuse, ete. La forme ida peut tre andreuse. La réalisation definitive d'un type de capteur de série est un compromi. I est rs facile de faire un capteur; en fire un bon nécessite un pou de travel et beaucoup de bon sens. 4,5 Protection mécanique et étanchéité Le corps d'épreuve est élément fondamental d'un capteur. Les jau- 9e8 qui 'équipent doivent &tre convenablement protégées, surtout Contre humic faut protéger mécaniquement le capteur On prévort ‘done un boltier plus ou moins robuste pour la protection mécanique et étanche, Los sorties des circuits se font par des connecteurs étanches. ‘composants courants des industries électriques. ‘étanchsité nécessaire peut poser des probiémes do transmission des charges appliquées, '= Suruncapteur de pression. le raccordement aux circuits de fides ‘se fart son par des embouts fietés qui pauvent étre rendus étanches par soudage ou brasage, soit méme par des joints convenablement sor- '= Sur des capteurs de force, de poids, de couple, ily aun certain Céplacement du corps d'épreuve, qui ne doit pas Bre contrarié, Si ‘étanchéité est obtenve par frottement entre le corps d'épreuve et lo oti, on risque d'avoirun phénomanad'hystérésis dontilconvient de savoir s'il est tolérable, compte tenu de la précision recherchéa. Si Fétanchéité est obtenue par une liaison solide avec le botier, celurci iastiques de ces liaisons ne modifient pas es caractéristiques du cop- ‘eur, ce qui peut étrele cas pour do peste ts sensibies. des coptoure ‘Certains capteurs de précision 881) sont etalonns apres “Toute reproduction a et, Te ere estore aa, erent. pour tenir compte des influences de celuici. Les sorties élec- ques des laisons au pont de jauges passent, par des kaisons étan- hes. du boiter @ une antichambre od sont placés ultérieurement les cuts de correction de sensibilté, de 2éro et d'etfets thermiques. Lebotier est souvent repli d'un corps protecteur de "humidité. qui ourait pénétrer malgré les étanchétés préwes. Par exemple, on mploie des graisses siicones qui, évidemment. ne doivent pas avor 4,6 Pseudo-capteurs Les pseudo-capteurs sont des montages 3 jauges, analogues aux pteurs. mais pour lesquels on utlise comme corps d'épreuve un posit exstant d'un montage mécanique. llarrive fréquemment que, rcertaines machines, des tingles, bielettes, levers, agissent sur des ganes et que Ion ait beson de connate les efforts qui leur sont piquts (fg. 32). Crest le cas. par exemple, des commandes de volets, des gouver is d'un avion. Aux points les plus contrannts de ces piéces, on cole s Ponts de jauges mesurent la traction, la flexion ou Is torsion appi- ge. efforts qui peuvent Etre étalonnés avant montage L equipement es pidces avec des jeuges se fait comme pour un capteur. 4,7 Similitude mécanique Lorsqu'tn capteur 2 domné satisfaction. on peut en concevoir d'au- S analogues. destinés 8 Cautres gammes de mesure. en tenant mpte des équatons aux dimensions des Givers phénomenes Par smple, les comps c'épreuve qui travailent en flexion, tels que ies Nes Réchies ou les snneaux dynamomériques. donnent des défor- Sons Gu sont représentées par des relstons ol Fépassew 1 fgure = Texposant 2 su dénominsteur (cf tabl IM. pS}. Par conséquent. ser épaisseur per deux conduit & muitipier par quatre la sensbaté 5. CHOIX JAUGES POUR LES CAPTEURS Lemmétal des jouges dos ie chosen fonction de vers crates soon meaner” =i domaine de temptesare S erpici: px exemple 200 °C mae zs pourle conscwreas, 300 °C maceman pose Newone Cc; ~ 12 Glaxation ou corps &'épreuve (ies jauges sont avtocompenstes. rene. pow Facer etronce es tac Se ge K ave tprmsre pout com a encores: . 2 la ime de fangue du comps S teres. ‘Tous secroaucton sana macesaon as Cones Frarcass do Comyn ext scree: exert (© Tectraquss de Mnginec. vant Mewes & Conmtie. CAPTEURS A _JAUGES EXTENSOMETRIQUES Lesjauges d'un méme métalconstivent une famile Les producteurs présentent diverses familes aux proprétés partcuséres, sos Gus es roduts de collage et de protection recommandés pou les aaterentes _2ppications. = En ce qui conceme les géométries, celes-ci sont és nombres 55, car les jouges sont fabriquées par photogravire, et d sutia den fare un dessin pour le reprodure indéfiniment. Les cetaiogues com. rennent.un nombre considérable de formes. Queiques geometries Sont représentées en figure 33. Ouve ia forme classque (fg. 33a), certeines ont des sortes latéraies (fg. 33), ce qu facsteles ctblanes, hen est de méme avec ies jauges dovbies (fg. 33!) Pour les mesures de couples de torsion. les jauges sont constinubes Ge brins actifs onientés 4 = 45° (fig. 33d). Pour les pressions. quate Jauges sont montées sur un méme suppor crcuisie, les brins dant racioux Sur deux entre elles et targentels pour les deux ames (fig. 33.2). Cette cispostion donne le signal maximal ¢aprés ia théore es plaques crculares (tab! INN) | xste auss des jauges Cont la ghométren'estjaras pate dans iiogues. Eles ont des formes érranges. De toles auges sort Z Ges fsorcants de capteuss t réconders 8 es besons ben parvcviess. mas ine sewat .nen de ies utiser dans d auttes cas. On nsqueras méme de déterore certanes peor mances phabs que de les aréicr CIRCUITS ELECTRIQUES DE COMPENSATION THERMIQUE Les effets thermiques agissent théorquenent de is mime facon su Jes quatre branches du pont. done s'annulent en premitre sperms on, mass lorsque on veut stendre une cenaine pricsion ips exe ple 0,005 %/°O a y a leu de ciscwter come évdence Shtonqve. Porm les causes de parastes Corigne themique. otons: — les effets mermotiecrnques ginéraneus de tensions. ~ tes deewes du 20. = Ses varecons de sersbine Consictrons successivement ces phénoménes. R 1860-17 6,1 Effets de couples thermoélectriques parasites. tsappesissentlorsqueles fs de ison sont d'un métal diffrent de cal dob nages ot que dos Gseymeresthermiques onstent entre les Gitaoets fries du captour On évite done cas ees en cdbant les Heeeee Tae ae fis appropriés; cola oreque on crant vraiment los taisone a nosueriquee cee estraveiet are een TOU cS, ou important sur un ceptour cable aver symetie 6,2 Dérive thermique du zéro. estas decor at tt vot os osspe des varatons senate Los rv duzeropouvert appara lrsquelesjouges ca sont pas igorouverent ala meme temperature. Coste cas. par serope do capterssulasant un ayonnemerttermque ou un cou Maar ac sre foc, Pures precsionswmbiordes(ct tbl Vp. 20), Criver bre Te coe de tout apteur, meme non sours & de tes there ‘Ona done intérdt 8 chois des jauges autocompensées pour fo rial du corps eepreuve us, c'estheire ne varont pos dorsi {ance vec ls temperature, Un tel montage est souvent sufisrt. Un Capinurd 15 008.5% peut Ee ie! reales, stable dons le domaine dep tompératurescourntes 18 Cependant, comme les jauges peuvent permettre de meilleures performances, i faut imaginer des circuits compensateurs, pour atteindre les hautes précisions (cf. tabl. V). Pour des réalisations uni- ‘ques de captours, on peut agir par t8tonnements. Le céblage entre Jauges est réalisé en fils trés fins que 'onrallonge ou raccourcit au cours ‘essais successifs, Pour des fabrications en plus grand nombre, faut procéder plus méthodiquement. La dérive du z6r0 se traduit par une dérive de I'équilibre avec la température. Supposons que on remplace la liaison B (fig. 34.a) par lune résistance B’'B® sensible la température. Ce peut 6tre une résis- ‘ance de nickel Ri par exemple de 20, étant entendu que sa valeur dépend du domaine & corriger (par exemple, entre — 50 et + 150 °C) Entre B’ et B”, on branche également ce que nous représenterons pour Finstant comme un potentiometre (fig. 34 b). Suivant que le curseur se trouve en B’ ou en B”, influence de ta résistance de nickel en fonction de la température madife le compor- tement de a branche CB” ou de la branche AB’, créant ainsi une derive du z6r0 & pente positive ou négative, s‘ajoutant & la dérive du pont. I ‘doit done exister une position intermédiaire annulant toute dérive ther- mmique. Lorsque celle-ci est atteinte, le pont est stable mais pas forcé- ‘ment 6quibré Glectriquement. On réalise done, au point diagonalement ‘p08 en D, un circuit analogue mais dont a résistance D’ D” ne varie pas avec la température, par exemple en constantan, Dans ce.cas, le ‘Surseur sert@ retrouver ie 2éro électrique correspondent al'équilie du ‘Pont lorsque la charge appliquée au capteur est nulle 6,3 Variation de sensibilité du capteur. onsite compe d'preuve du coptoura un module laste varie avec la température (tabl. IV, p. 11). a Le module date dmquan, e capteur devient ator pus senable aul os puschaud, Ce phénomene,rlavermant fale, pect Poros brendgig sur des cepteura hss dans un ori oar ‘R 1860-18 Entrée Shccede uges Fg, Fy ot yz sont sensible dla température, ls atrosrésistances, sont stables 34. ~ Schéma Slectrique des compensations thermique température (quelques degrés autour de la température ambiante d'un laboratoire). Dans le cas contraire, on peut demander au constructeur Lune famille de jauges ayant une sensibilté décroissante (facteur K) avec la température, afin de compenser les deux effets. Si cela est encore insuffisant, il faudra réaliser des circuits compensateurs. Pour compenser la sensibilté, on agit comme précédemment suivant Lune autre forme de circuit (fig. 34). A et C sont les sorties du pont, quilibré comme on|'a vuau paragraphe 6,2. Les résistances A, , et Ry ‘sont en nickel, donc varient avec la température. Les résistances Ry ‘yg, Rg Sont ajustables mais stables avec la température. C res agissent comme un diviseur de tension. Lorsque la température ‘augmente, ,, et Ry, croissent. La tension de sortie diminue, Pour imaintenir la symétrie, Ry3 et Ry sont ajustées & une valeur commune. Un dernier paramétre R5 permet d'ajuster le capteur de fagon qu'il at tune sensibilté donnée, 6,4 Pratique des opérations. West essentiel de résoudre dans l'ordre les deux corrections précé- dentes 1) correction de dérive du zéro (§ 6,2), 2) correction de sensibilité 6 6,3) Les résistances peuvent étre réalisées par des fils bobinés, y compris, Fg, Fy. a, Rio Qu, bien que citées comme potentiomatras pourl'essai {de capteur, sont réalisées comme des résistances fixes, 8 des valeurs Clculées en fonction des besoins. On peut avantageusement utiliser des résistances imprimées, collées surle capteur ou surune autre pidce métalique. Ces résistances sont de différentes formes. La figure 35 en donne des exemples. Elles sont fabriquées soit en nickel pur ou en Balco" pour étre sensibles & la température, soit en constantan auto- compensé pour y étre insensibles. + Balcoaliage deck et de er, de plus grande résisvit exp Sconomiue ‘que lerickel pur “Toute reproduction sans autoristion dy Centra Francais du Copyright ost srctement intercite. (© Techniques de 'ingénau, wate Mesures et Conte, ou nickel | Gonstantan Ae rbsistance de réglage du 26,0 A ampiticaour E onto compression 1e08 comprennent de nombreux brins en paralidlo, En brisant certains de cos brins, on augmente la ré Gast ainsi quo l'on attoint los valeurs optimales. Las brins & bri nt plus ou moins sur la valeur de la résistance suivant qu'ls sont Sur|'échelle A, B,C... (fig. 38). Pratiquement, on agit de la fagon suivante, 1) L9 captour, sans charge appliquée, est placé dans une étuve a des températures croissantes. Sa dérivo de zéro est mesurée, Les résistan ‘608 de correction sont soit calcul6es, soit déterminées expérimentale. ‘mont. 'uite chauff6, avec application de charges crois ‘antes pour on tracer la courbe do sansibilté, Par exemple, pour des lace bout & bout le capteur & corriger ‘aptour étalonné, los deux étant soumis simultanément & dor aide de vérins hydrauliques. 34b ost celui du montage le plus complet ‘doux compensations (z6ro ot se 6,5 Précautions instrumental er ealsant ioe différentes opérations citées pour ia correction des sparlues sur le derive du z6ro ot surla sonsibite rene eves onsidéré fe captour comme ur Yaliou de voir si {es performances ainsi atteintos ne sont p parla nature de co ‘Gul ost disposé de part at d'autre do ce coptour Toute oredton see wsoston du Cente Fang ds Copyight ® Techniques de l'ingénieur, man en E Ln ‘ eo Ne Montage par deux ponts (pont de mesure et pont ‘cortaina dita Wheatstone simple, En amont du captour, nous avons la source d'alimentation. Nous ‘avons vu (3,1) qu'une alimentation & courant constant aasurait ong meileure linéarité du pont do Wheatstone qu une tension constenta Copendant, si nous considérons les corrections de la variation de eax sibilité avec la température décrites au paragraphe 6,3 = t'emploi de jouges dont le factour K, variable avec la température, ompanse les variations du module d'élasticité E du corps J éprowe ‘681 une solution valable quel que soit le type d’alimentation {tension oo intensité constante), ~ par contre, les compensations additionnelles par résistances en série (fig. 36) n’agissent pas dans le cas d'une intonsité constantes ‘dans ce cas, faut réaiser des compensations par résistances en shunt, ‘etnon en série, suivant une procédure qui n'est pas recommandée pour la réalisation d'un capteur maison, Diautres servitudes sont & considérer en aval du capteur, comme ‘nous allons le voir & propos de instrumentation, 7. INSTRUMENTATION ASSOCIEE En aval, le captour est suiv d'instruments électroniques dont le role t d'ampifior I signal en vue de son exploitation soit pour la lecture d'une mesure, soit pour une action de régulation, avec tout sibilités des microprocesseurs. Il est évidemment essentiel que ce instrumentation ait des performances qui n’altérent pas los ci tiques du captour qui la précade, Le description de o concerme pas le présor ampliicatours ot autres apparel ee Une chaine de mesure est un tout indissociable trée de instrument qui suit le captour peut, par sa nature, altérer les Performances obtenues suivant les procédés décrits précédemment (8 6). ton est ainsi du réglage du zéro intial. Par construction, le 26+ d'un capteur, surtout fabriqué on série, est moins rigoureux que ce que Fon est en droit d'attendre en extensométrie. Pour les mesures de insi que pour des capteurs d'usage courant, Instruments comprennent un disposiif de réglage du zéro par poten- tiomeitro (fig. 36) at dvident que les parties du potentiomérre situées de part et {autre du curseur shuntent inégalemont les résistances de compensa: tion de le sensibiité, dont nous perdons ainsi ‘utr@6 solutions préconisées pour éviter cet effet, {a figure 37, qui consiste a opposer les tensions de sortios de deux Ponts, d'une part celui des jauges et dautre part un pont constitué par 3n particulier, ATION ASSOCIEE E onde Sorte 38. — Couple de pusiurscaptoursadtionnant lex te ‘grandeurs mesurées. es résistances fixes et un potentiométre, insensibles aux perturba- ‘Hons thermiques. Dans cet ordre d'idées, citons (fig. 38) le montage utilisé pour cou- Pl plusieurs capteurs en vue de la sommation des grandeurs rmesu ‘ées (par exemple: poids total d'un réservoir r Retenons que, quelles que a: ‘tre considéré en fonction de 8. CARACTERISTIQUES DES CAPTEURS 8,1 Précision ‘Nous donnons dans le tableau V les caractérstiques que I'on peut attendre de trois types de capteurs. = d'usage courant: capteurs facilement réalisables par tout tech- nicien simplement averti des techniques de I'extensométrie par jau- ges. ~ de précision améliorée: captours ayant. par rapport aux précé- dents, des caractéristiques que 'on a pu améliorer en tenant compte Iméticuleusement des précautions citées (§ 6), précautions nécessavres mais simples, ~ de haute précision: captours nécessitant des techniques plus sophistiquées et, en conséquence, du domaine des professionnel. Cos caractéristiques sont données pour deux types de capteurs pparmi les plus courants : mesures de poids et de pressions. On notera ue les performances des capteurs de pression sont moins bonnes que colles des pesons. Cela est dd, entre autres raisons, & une interaction plus grande entre le diaphragme et la masse qui le supporte. Tableau V. — Précision des capteurs (en % de I’échelle totale) et prix relatifs. owe reproduction sre msrntion bu Conve Fang os ‘Secunia hans 8,2 Durée de vie Les jauges ont 616 inverbes vers 1950, et les capteurs de cette époque som encore excelients, bien qu'ls sient &b tebriaube A une époque ob cette techriqus bat empwique, Cela protve @u-un copies peut durer de nombreuses années. Les capteurs peuvent fre utliaés dans des conditions varies qui permertent des vérfications piviodiques ov non Examples: ie copiow de pression dun proceseus nausire! peut tive 0b par un by-pass et aie ir Ou Charigh san prowccam des perturbations Les Captours de peshe servant 8 mevier Ia magse Conteris un tesa pesvert bie cortrtia dart eka: rerngissart avec des masees connuee. Sic est enqcstie oe Sun ore por We vbther ou We charger Pour ia surveltance de constructions & long terre, test byslement couhanable Savon prbes dhe lorigee Ia possiblnk de souager les caprers Des capteurs de tension de cBiles peuvent ttre monte aver des Sspositts macaniques au Nbkrent le captew de sa charge tout on manenart Wes c8bles en traction. Lorsque c'est impossible, un dowte pen subsiter S le captou ncique une valeu fos, on ter 8 penta ost est '0le Spar consre, i Okawcte une veristion Ge charge, 07 oe pose toujours is question de savor wi c'est une drive ou wiser une broknan de eitice surveil J task avor peters ons Obypeiors tse shins Ge is conesructon On uilive paris des copneus thmoins Sth, rbshske en mime ter9s ques capieure acts, mass ne valiant pas. On pest adenentre que, i les captors theoine rie Sérivert pas, Len est Se mbm Bet puires, puleau'és Ont subi les mimes envecnnemants. Cette vbrtica bon n'est évidemment Garena Qu avec une cersine probabiins On untine aus Ses capteurs doutles Aine, si deur dyramarbtres Se traction wont mis wr rie avec i CSble ends, See indications Gerniques smutankes ont une fore probablnk J hire pies Quoi aiken wot, Hest essa de prbvow les conditions exphor Union. Le done ne pours pas tire dawiok son n'a pas prions une ponatoink de comtsthe 8,3 Fiabilité Lafesoing des sysshees tec onces ou mbcanicues os! Shen par le MTBF, sigte os pms Sheigon Ia mbene wink wn tances os 6) srgias’ moyenne des temps de bon fonctionomerant ou Mean Tene ‘Gotmeen Fatures. On consist aussie MITF Dtean Tere To Fabs vo Poe un coment th a ue ons. cs Wt mAh Bane Hepes U2 tos Ouse Sectite va atin Cemmere poe ton coimecnen Fn yen, beet peers noma os caeateee MTB Tice coppint. s Dhee Ge abies vhs See = a parte mbcarngue, comers pvcspainennen rts Shas ve, a tah ts Sag Gn a Pare Ges aass © ei aos es cscunpe = 9 pari hance a we pre Cormeen Cs tins es craminns. Chased tne tates Os Cas Compas, Er Tra tes creas Sa a Nari tepprore. EAPTEURS A JAUGES EXTENSOMETMOUES sof on mugs, cu rennethconsart gh porvosiromant, cenadtrer vos os Su specie wane oe 2) Le trove demand mux jaugos on Gascon Jauges on impose la durbe te he, Pour Yon; Jos SnaueMons Sort Lonmies, oven wns ltr bo FORM ot 'a DOsiton das paints do soxdire bee sores ont ute onde ifiwance su 'as lees reas 8 tigen loprtssarianh ne haber aon ga hamsreten) Dy tout baleen consishrer endurance tne yes ore tas 9 Sonctiornae p98 ou lores wes edeasera des Sehormatione conetan. tg Us encore, In qualith du travall de montage oat tondamen- Pou dare un ereerele te ‘altho janes oxtanerert bess hes icons, ihin et cecabipes Meyer ep conslt mnie sors meres wa ants Oe Vehay Wirth robo e Uris), 8 carck bun tetas sanants D008 % te dllstlarces pam 100 hes letervle oe O.E% to Meitances ccm 100 raster laser de hate G5 0 vs rane. Oo 8 Des ath, es uews de 18 Se 6D 84 Terminologie usuelle relative aux capteurs d’extensométrie Loree teathowemint d'un projet commporiacs de cagA, On 88 wrark b concer tasle Serene CaN bi ety s0% BOF OE Oe ren at Se cares Sdnins erates bat usaGp Sora On tosvern fare coches beret scp = Charge (00d) Gear crysis apples un capt se ue tobe pe Mecste3s0 NON. Gente, hepa, MAB, DREN, = Charge romninain, os capaci \fl scala ood) Viens ca chun arin Charge 28 wat racomenaee d upper Sn cas an ware wreseh CMI, B08 AIS Aonetee Yon rpratcon sae macau Cmte Fess Contig eh examen amr © Tectecnms be "ecfos nc Utenson Daten A 1860-75

You might also like