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HISTOIRE

ENTRAÎNEMENT PAS À PAS n° 2


Arnaud Baubérot

« Les mondes communistes (1953-1991) »


Séquence 2
Note

L’entraînement pas à pas a pour objectif de vous guider dans l’élaboration d’une
dissertation du niveau du concours des IEP. Il est organisé en quatre séquences et correspond
à un objectif pédagogique particulier, c’est-à-dire une compétence particulière à acquérir.

Chaque séquence développe un aspect de cette compétence en fournissant une explicitation


de la méthode générale, en décomposant au maximum la démarche et en l’illustrant
d’exemples.

Dans ce deuxième devoir pas à pas, l’objectif pédagogique porte sur la construction du
plan et des transitions. Quelques éléments vous seront rappelés sur l’introduction (analyse
de sujet, problématique) mais pour une méthodologie complète de l’introduction, il convient
de reprendre les indications de l’EPAP n°1.

Sommaire
1 Les différents types de plans 2
1.1 Le découpage thématique 2
1.2 Le découpage chronologique 3
1.3 Les plans chronologico-thématiques ou « mixtes » 5
1.4 Le découpage spatial 5
2 L’organisation des sous-parties 6

3 Exercices de la séquence 2 7

HISTOIRE – EPAP n° 2 séquence 2

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1 Les différents types de plans
Les grandes familles de sujets (voir EPAP 1) doivent être mises en relation avec certains
types de plans. Quelques grandes catégories de plans s’offrent à vous. Il s’agit des plans de
type thématique, de type chronologique et de type mixte (mélangeant des aspects
chronologiques et thématiques). Il vous faut apprendre à les choisir, mais aussi à les ajuster, à
les enrichir et surtout à les rendre parfaitement adaptés pour répondre au sujet.

1.1 Le découpage thématique

Un tel découpage s’effectue autour de quelques thèmes, c’est-à-dire d’idées ou de catégories


générales ayant une pertinence pour l’ensemble de la période concernée. Le plus souvent, ces
thèmes apparaissent lorsque vous chercher à classer les idées que vous avez collectées lors du
brainstorming (cf. EPAP 2, séquence 1).

Il est aussi possible de s’appuyer sur les catégories classiques d’analyse que sont les aspects
politiques, diplomatiques, militaires, économiques, culturels, démographiques… Mais toutes
ces catégories n’ont pas le même poids ni la même valeur pour les différents sujets auxquels
vous pouvez avoir à faire. En outre, si elles peuvent être utilisées pour faciliter le
raisonnement, elles ne vous dispensent pas de cerner précisément l’idée qu’elles recouvrent.
Il vous faudra expliciter cette idée dans la formulation de votre titre au brouillon, faute de
quoi, votre correcteur vous reprochera de recourir arbitrairement à un plan préétabli et de ne
pas avoir correctement analysé le sujet.

Pour les sujets tableaux, le plan thématique s’impose le plus souvent :

 Application : « L’année 1945 dans le monde »


Un traitement thématique permettrait de dissocier ces trois dimensions essentielles du sujet :

I – La fin de la Seconde Guerre mondiale : comment le conflit se règle-t-il et quel est le


bilan que l’on peut dresser de la guerre en cette année 1945 ?
II – Des mutations économiques, sociales et politiques : quels sont les bouleversements
auxquels les pays belligérants doivent faire face au sortir de la guerre ?
III – Vers l’instauration d’un nouvel ordre mondial : en quoi peut-on dire que de nouveaux
équilibres géopolitiques se dessinent dès la fin du conflit ?

Un tel découpage thématique peut aussi être utile pour des sujets dont les bornes
chronologiques sont étroites, dont les articulations ne sont pas évidentes ou ne peuvent
convenir à l’ensemble des espaces pris en compte.

On peut ainsi construire des plans thématiques analytiques. Il s’agit de dégager des thèmes
qui sont autant d’éléments séparés du sujet : causes / formes / conséquences, ou aspects
généraux / aspects régionaux.

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 Application : « La fin du bloc soviétique »
Un traitement analytique possible reposerait, par exemple, sur le découpage suivant :
I – Au milieu des années 1980, l’URSS arrive à une situation d’épuisement de son modèle
idéologique et d’ébranlement de son économie (causes).
II – La politique de perestroïka avive les tensions intérieures tandis que la chute du mur
de Berlin annonce la fin des démocraties populaires d’Europe de l’Est (formes).
III – En quelques mois (1990-91), le PCUS perd le pouvoir et l’URSS est démantelée. Les
régimes communistes soutenus par l’URSS s’effondrent ou sont fragilisés (conséquences).

On peut construire également des plans thématiques dialectiques. Ceux-ci sont


particulièrement bien adaptés aux intitulés formulés de manière interrogative, comme « Dans
quelle mesure… » ou « Peut-on dire que… ». La première partie avance alors la réponse la
plus évidente et la plus simple à la problématique ; la seconde nuance ce point de vue et
débouche sur une troisième partie qui révèle le paradoxe ou la contradiction interne au sujet.
Mais ici encore, il faut donner à chaque partie un titre précis, et ne pas se contenter d’un
plan rapidement fait (I – Oui ; II – Non ; III – Bilan).

 Application : « La IVe République, un bilan négatif ? » (sujet du concours 2010)


Le corrigé proposé par Tremplin suit un plan dialectique :
I – Un système politique routinier et instable (thèse : bilan négatif).
II – Les bases du « Welfare State », de la croissance et de la construction européenne
(antithèse : bilan positif).
III – Une politique extérieure prudente, mais empoisonnée par la décolonisation
(synthèse : une situation paradoxale qui précipite la chute de la IVe République).

On peut enfin construire des plans thématiques comparatifs qui s’imposent très simplement
quand le sujet compare deux ou plusieurs territoires ou États.

 Application : « L’URSS et la Chine : deux puissances communistes (1949-1989) »


Pour ce sujet, le plan à proscrire est évidemment : I – L’URSS / II – La Chine / III –
Comparaison et bilan. Il faut au contraire dégager des aspects comparables et construire
chaque partie autour d’un thème commun rapprochant ou opposant les deux pays. Par
exemple :
I – Deux États sous le contrôle absolu du Parti communiste, mais sujets à des crises
internes et des luttes de pouvoir.
II – Une puissance mondiale et une puissance régionale, dont les logiques d’expansion
entrent parfois en conflit.
III – Deux acteurs de la Guerre froide, dont les stratégies sont parfois divergentes.

1.2 Le découpage chronologique

Les plans chronologiques semblent souvent s’imposer d’eux-mêmes (pas d’histoire sans
chronologie) : ils permettent l’exposition des faits et mettent en avant les ruptures et les
discontinuités. Ils sont donc très utiles pour de nombreux de sujets, notamment les sujets
concernant des périodes longues et complexes.

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Le plan chronologique s’articule autour de « dates-charnières » ou d’« articulations » qui
correspondent à des inflexions historiques majeures et qui marquent le passage d’une grande
partie à l’autre. Il faut donc chercher, dans la période envisagée, des points de rupture, des
moments ou des périodes de changement, de glissement.

Quelques critères permettent de valider le choix d’un plan chronologique :


 Il faut que le plan s’articule en « moments » valant pour l’ensemble des espaces
concernés par le sujet et pour l’ensemble de la problématique.
 Il faut que la démonstration soit fondée sur des périodes et sous-périodes cohérentes
qui enrichissent chacune la problématique.
 Il faut que vous puissiez découper votre période en deux ou trois parties relativement
égales en importance (mais pas nécessairement en durée).
 Votre plan chronologique doit vous permettre d’aboutir à une troisième partie qui
mène à la réponse que vous allez apporter en conclusion : il faut donc que l’argument
cadre avec la chronologie.

Ce plan peut en outre présenter quelques risques.


 Il ne faut pas confondre plan chronologique et narration ou récit. Un plan
chronologique mal maîtrisé risque vite de tourner à une récitation plus ou moins
ordonnée du cours, plus ou moins en rapport avec le sujet et la problématique.
 Il faut éviter de se tromper sur les dates charnières ou structurer son devoir en
fonction de charnières trop générales, artificielles ou inadéquates.
Par exemple :
 « La Guerre froide en Europe de 1947 à 1989 » : toutes les ruptures qui seraient
extérieures à l’espace européen (par exemple, la fin de la guerre du Vietnam) sont
maladroites et inopportunes.
 « La France et le monde de 1945 à 2003 » : les différentes élections présidentielles
sont certes des ruptures nettes de la vie politique française, mais elles n’entraînent
pas toutes des changements de politique étrangère. Il y a ainsi une continuité entre la
politique de De Gaulle et celle de Pompidou.
 « L’URSS et le bloc de l’Est » : la chute de Khrouchtchev en 1964 est bien moins
importante pour ce sujet que le printemps de Prague en 1968 et sa conséquence, la
théorie de la souveraineté limitée énoncée par Brejnev.

 Application : « La France et la construction européenne, 1957-1992 » (sujet du


concours 2011)
Ici, le corrigé de Tremplin propose un plan chronologique afin de répondre à la problématique
« La France s’honore d’être la patrie des « pères de l’Europe » d’après 1945 (…). Mais est-
elle pour autant le « moteur de l’Europe » qu’elle s’enorgueillit souvent d’être ? Ses
dirigeants ont-ils tous et toujours contribué à accélérer la construction européenne ? »
I – La politique européenne du général de Gaulle (1958-1969)
II – Bénéfices et renforcement de la construction européenne (1969-1981)
III – La construction européenne comme solution face aux crises (1981-1992)
 La problématique porte sur le rôle des dirigeants français dans le processus de
construction européenne. Il est donc justifié de choisir comme « dates-charnières » les
changements opérés à la tête de l’exécutif – sous-réserve que ceux-ci impliquent une
inflexion de ce processus. Les dates ainsi retenues sont celles de l’accession au

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pouvoir de Pompidou (1969), qui oriente la France dans une direction plus nettement
pro-européenne (poursuivie par Giscard d’Estaing), puis de Mitterrand (1981), qui ne
marque pas une rupture mais une accélération de la politique d’intégration.

1.3 Les plans chronologico-thématiques ou « mixtes »

Le plan chronologique peut apparaître une solution efficace et facile à maîtriser. Il est
toutefois moins ambitieux que le plan thématique. Aussi, il peut être bon d’introduire des
éléments thématiques dans un plan chronologique. Cette variante le rend particulièrement
efficace et attractif : l’approche chronologique en est rendue plus démonstrative et plus
clairement ordonnée. C’est souvent ce plan qui permet de mieux traiter les sujets portant sur
une longue période. En effet, les grandes évolutions correspondent en général à des
changements de logiques historiques, que la dimension thématique contribue à faire apparaître
clairement.

 Application : « La démocratie en Europe de 1945 aux années 2000 » (sujet du


concours 2013)
Pour ce sujet, le corrigé proposé par Tremplin répond à la problématique « Quels sont les
causes, les manifestations et les limites du triomphe du modèle de la démocratie libérale dans
toute l’Europe, depuis la fin de la domination du continent par l’Allemagne nazie jusqu’à
l’adhésion de la plupart des anciennes démocraties populaires à l’Union européenne dans les
années 2000 ? » par un plan combinant thèmes et chronologie :
I – La restauration des démocraties (1945 – années 1950)
II – Deux conceptions de la démocratie (années 1950 – 1989)
III – Une pratique perfectible de la démocratie (1989 – années 2000)
 Après une partie sur la restauration des régimes démocratiques au lendemain de la
Seconde Guerre mondiale, le devoir étudie la manière dont deux conceptions de la
démocratie – « libérale » ou « populaire » – se font face et s’opposent durant toute la
période de la Guerre froide. La troisième partie s’intéresse à la période qui suit
l’effondrement du bloc de l’Est, et aux critiques que suscite le modèle de la
démocratie libérale qui s’étend désormais à toute l’Europe.

1.4 Le découpage spatial

Cette organisation est particulièrement adaptée aux sujets ayant un ancrage spatial ou
territorial fort. Un phénomène présente souvent des variations nationales ou continentales
qui permettent une organisation par zones ou par États. Une telle organisation peut tout à fait
concilier des sous-parties consacrées à des pays présentant un cas particulier avec d’autres
sous-parties analysant une échelle plus large. On peut aussi imaginer un raisonnement
géographique par échelle, qui peut donner un découpage cohérent.

 Application : « Les décolonisations depuis 1945 »


Pour un tel sujet, la logique spatiale peut-être pertinente.
I – La vague de décolonisation d’après 1945 touche d’abord le continent asiatique.
II – Cette référence nourrit la vague de décolonisation nord-africaine puis africaine.
III – Le maintien de relations fortes et déséquilibrées entre anciennes métropoles et colonies
a pu être qualifié de « néo-colonialisme » et faire l’objet de contestations diverses.

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Cette approche reste relativement rare en histoire. En effet, elle tend à minimiser les
phénomènes globaux et les influences qui peuvent s’exercer d’une aire géographique à
l’autre. Toutefois, le découpage spatial peut parfois être très adapté à l’organisation interne
d’une partie, voire d’une sous partie.

2 L’organisation des sous-parties


Les types d’organisation des sous-parties d’un devoir sont les mêmes que ceux qui
permettent de construire les grandes parties de ce devoir : organisation chronologique,
thématique (et donc analytique, dialectique ou comparative), spatiale ou chrono-thématique. Il
est tout à fait possible de mélanger ces types d’organisation à l’intérieur d’un devoir. Il est
donc tout à fait envisageable de varier les types d’organisation et d’utiliser une organisation
thématique pour une partie, puis une organisation spatiale (par région) pour une autre, et enfin
une organisation chronologique pour une troisième. Rappelons qu’un plan n’est qu’une
démonstration qui permet de nombreuses variantes, toutes acceptables tant qu’elles
s’appuient sur un raisonnement cohérent.

 Application (1) : « La puissance française depuis 1958 »


Un plan thématique avec des sous-parties organisées de manière chronologique :

I – Aspect géopolitique : La France fait partie des grandes puissances sans être une
superpuissance
A- 1958-69 : La présidence du général de Gaulle correspond à la tentative d’une
politique de grandeur
B- 1969-1991 : Pourtant, la France paraît à la fin de la Guerre froide être devenue une
puissance « moyenne »
C- Depuis 1992 : Elle tente donc d’affirmer de plus en plus sa puissance dans un
cadre européen
II – Aspect économique : La France de la Ve République est peu à peu sortie de la
prospérité pour entrer dans une crise économique qui l’affaiblit
A- 1958-1973 : La fin des Trente glorieuses achève de moderniser l’économie
française
B- 1973-1992 : Le premier choc pétrolier marque l’entrée dans une période de
ralentissement économique caractérisée par de douloureuses transitions
C- Depuis 1992 : Le cadre européen est devenu omniprésent et fondamental pour la
prospérité économique française
III – Aspect culturel : La France prétend rester cependant l’incarnation d’un modèle
culturel original à valeur universelle
A- 1958-1962 : La fin de la décolonisation créé un ensemble francophone large,
marqué par la culture et la langue française
B- 1960-années 1980 : Depuis de Gaulle, le modèle culturel français a constitué un
élément politique et a été défendu activement
C- Depuis les années 1980 : Pour autant, le rayonnement culturel français est en
retrait et peut difficilement combattre une tendance profonde à l’« américanisation »

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 Application (2) : « Le monde en 1962 »
Un plan thématique avec une organisation spatiale des sous-parties :
I – Un monde au bord du gouffre nucléaire
A- La rivalité des deux superpuissances (États-Unis / URSS)
B- La rivalité entre deux blocs géopolitiques (pactes américains / pacte de Varsovie)
C- Cuba et l’Allemagne : deux polarisateurs de tensions
II – Un monde en croissance, mais au développement contrasté
A- La prospérité des pays occidentaux (États-Unis et leurs alliés)
B- Les tentatives de réforme du bloc communiste (URSS, Chine)
C- Le retard de développement des pays du « Tiers-monde »
III – Un monde inégalement indépendant
A- L’affirmation de nouvelles puissances en Asie (Chine, Inde)
B- La tentative d’affirmation d’une « troisième » voie (le Tiers-monde, le neutralisme)
C- La récente indépendance des États africains

3 Exercices de la séquence 2
Consignes pédagogiques : Pour le sujet « Les mondes communistes, 1953-1991 »
 Proposez un plan détaillé de type chronologique ou bien un plan détaillé de type
thématique. Indiquez bien les titres des grandes parties et des sous-parties que vous
envisagez.
 Rédigez ensuite une introduction complète à partir des éléments qui ont été fournis
dans la première séquence de cet EPAP, de la problématique que vous avez choisie et
du plan que vous avez élaboré.

Rappel des problématiques retenues


 Problématique n° 1 (plan chronologique) : En quoi la période qui s’ouvre avec le
décès de Joseph Staline voit le parachèvement du bloc communiste comme système
d’envergure planétaire, système que ses rivalités extérieures et ses crises internes
fragiliseront jusqu’à en provoquer la chute ?
 Problématique n° 2 (plan thématique) : En quoi les mondes communistes forment un
ensemble qui se distingue nettement du monde capitaliste, tout en laissant subsister
en leur sein une hétérogénéité qui fut parfois source de rivalités et de conflits ?

Attention : il s’agit d’exercices autocorrigés. Vous pourrez comparer votre introduction et


votre plan avec ceux qui seront proposés dans la prochaine séquence. Mais vous ne devez rien
renvoyer à Tremplin.
En revanche, vous pouvez publier votre travail sur le forum (dans la rubrique « Groupes de
travail ») pour échanger vos idées avec les autres stagiaires.

HISTOIRE – EPAP n° 2 séquence 2

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