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Université Hassan II de Casablanca

FSJES d’AIN SEBAA

MODULE: MACROÉCONOMIE
S2 (G/E&F)

Pr.LEGDALI
-Chapitre Introductif

‘Plan du Chapitre’
I-Pourquoi étudier la Macroéconomie?;
II-Définition de la Macroéconomie;
III-Objets de la Macroéconomie;
IV-Objectifs de la Macroéconomie;
V-La Macroéconomie et la
Microéconomie, quelle différence?.
I- Pourquoi étudier la Macroéconomie?

Les problèmes économiques (chômage, inflation,


récession, consommation etc.) sont d’ordre macro,

mais ils résultent des décisions et comportements


individuels: consommateurs, chefs d’entreprises,
ouvriers, ministre, représentant syndical, …etc.

Ainsi, pour analyser ces problèmes il faut prendre


en considération les millions de décisions
individuelles. Ce qui parait impossible sinon
fastidieux.
I- Pourquoi étudier la Macroéconomie?

Pour résoudre cette difficulté, la


macroéconomie s’est développée
en essayant d’élaborer une
présentation simplifiée de l’éco
par agrégation: GROUPEMENT
I- Pourquoi étudier la Macroéconomie?

Exemple
-Le chômage : il peut être le résultat d’une décision individuelle
(société X en liquidation qui commence à virer
leur personnel, société Y qui vise à réduire
l’effectif du personnel…).

Dans ce cas pour analyser le chômage, on


doit prendre en considération des milliers
de décisions ce qui parait difficile.

On agrège le chômage (données d’ensemble)


afin d’élaborer une présentation simplifiée
de la réalité.
II-Objet de la Macroéconomie

 Comprendre les événements économiques;

 Améliorer les politiques économiques.


III-Objectifs

►Elle s’efforce d’expliquer le fonctionnement


de l’économie dans son ensemble.

►A cette fin, elle réunit les données sur les


revenus, les prix, l’emploi et bien d’autres
variables économiques à des époques et des
lieux différents.
III-Objectifs (suite)

►Sur cette base, Elle élabore des théories


générales qui expliquent ces données.

►Améliore les politiques économiques et aide


les décideurs politiques à évaluer les effets de
leurs politiques.
IV-Définition de la macroéconomie

C’est le domaine des sciences


économiques qui traite des
phénomènes économiques
globaux et leur interaction.
IV-Définition de la macroéconomie
‘suite’

La macroéconomie est beaucoup plus


globale, on dit qu’elle est agrégée. On
parle également d’agrégat. (Le PIB, par
exemple, est une grandeur, une statistique
macroéconomique).

On peut citer la production nationale, le


niveau de consommation…).
-Mots clés-

Le PIB ou produit intérieur brut est un


indicateur économique de la richesse produite
par année dans un pays donné.

Cet indicateur représente la valeur ajoutée totale


des biens et des services produits sur un
territoire national. Il est utilisé pour mesurer la
croissance économique d’un pays.

Le rapport PIB / habitant est utilisé quant à lui


pour mesurer le niveau de vie des habitants.
IV-Définition de la macroéconomie
(suite)

La macroéconomie correspond à l'étude globale des


phénomènes économiques à travers des relations entre
un ensemble d’agrégats :
Produit intérieur brut;
Inflation;
Chômage;
Taux d'intérêt;
Consommation;
Revenu...
La macroéconomie prend en compte tous les acteurs du
marché économique et non uniquement les entreprises
les ménages.
IV-Définition de la macroéconomie
(suite)

Largement évoqué par John Maynard


Keynes,

la macroéconomie donne une vision


d'ensemble et permet de prévoir les
évolutions du marché et à adapter les
politiques à mener.
IV-Définition de la macroéconomie
(suite)

 La macroéconomie s’intéresse aux


questions qui affectent la vie de tous et
déterminent le destin des nations.
Exemples :
 Le niveau de vie ou le pouvoir d’achat,
 La croissance, le chômage, l’inflation, les
exportations et les importations.
IV-Définition de la macroéconomie
(suite)

La macroéconomie tâche de les


expliquer pour proposer des
politiques économiques et de
prévoir des solutions aux
phénomènes économiques.
V-Macroéconomie et
Microéconomie;
Quelle différence ?
Microéconomie ?
La microéconomie étudie le
comportement des agents
économiques individuels.
Elle tend à comprendre comment les
ménages et les entreprises prennent
leurs décisions et comment ces
décisions s’influencent mutuellement
sur le marché.
Microéconomie ?
La microéconomie s’intéresse à l’étude des décisions
individuelles :

1. Du consommateur : (comment ils


choisissent entre deux biens ?, comment ils
allouent leurs revenus entre différentes
consommations?),

2. Du producteur : (comment l’entreprise


choisit ses facteurs de production?, quel est
le niveau d’équilibre d’une entreprise ?).
Microéconomie
?
Son hypothèse de base est
l’optimisation : maximiser la
satisfaction sous contrainte
budgétaire.

Les ménages maximisent l’utilité et


les entreprises maximisent le
profit.
Chapitre I: Introduction aux
notions clés de la Macro
‘Plan du Chapitre’
I- Les agents économiques;

II-Le circuit économique;

III-l’ économie ouverte et fermée;

IV-La notion du PIB.


I-Les agent économique

Un agent économique est une personne,


physique ou morale, qui prend des décisions
économiques.

L'INSEE regroupe ces agents économiques


en 6 secteurs institutionnels selon leurs
comportements.

INSEE: Institut Nationale des Statistiques et


des Etudes Economiques.
-Les secteurs institutionnels.

 1- Les ménages. (M)


 2- Les institutions non financières. (Ent)
 3- Les institutions financières. (Ent)
 4- Les administrations publiques. (Adm)
 5- Les administrations privées. (Associat,
Syndicat…)
 6- Le reste du monde ou l’extérieur. (???)

Classification de l’INSEE

Pr. Karim SABRI.


I-Les agents économiques (suite).

I-Classification des agents économiques.


 Face au grand nombre d’agents économiques, il
apparaît souhaitable de les regrouper en catégories
homogènes.
 On retiendra deux critères de classification :
1- Critère institutionnel,
2- Critère fonctionnel.
Classification des agents économiques
‘suite’.

1. Critère institutionnel : les agents économiques


sont regroupés en :
• Ménages, (M)
• Entreprises, (Ent)
• Et administrations. (Adm)

2. Critère fonctionnel : dans ce cas, les agents


économiques sont regroupés selon leur
fonction principale :
• La production,
• La consommation,
• L’accumulation. (des capitaux)
II-Le circuit économique

 Le circuit économique décrit l’ensemble des


opérations qui s’établissent entre tous les
acteurs de la vie économique.

 C’est un schéma qui résume les relations qui se


produisent entre les agents économiques.

 Ces relations sont des flux économiques.


II-Le circuit économique (suite)
Les activités économiques des différents
agents économiques donnent lieu à des
échanges.

Ces échanges se traduisent par des flux


réels et des flux monétaires ??????.

Le circuit économique synthétise


l'ensemble de ces flux circulant entre les
acteurs économiques.
-Les Flux?
 On distingue entre 2 types de flux :
1. Les flux réels ou physiques qui représentent
les échanges permettant de créer et d’acquérir
le produit national (ex, les ménages
acquièrent les produits crées par
l’entreprise)
2. Les flux monétaires qui représentent la
contrepartie monétaire de la production.
(les revenus monétaires distribués et les
dépenses monétaires de consommation).
Pr. Karim SABRI.
En général :
► Les flux réel, qui portent sur les biens

et services ;
► les flux monétaires qui sont
généralement la contrepartie des
premiers. On paie des salaire en
contrepartie de la force de travail ;
► Les flux financiers portes sur des

créances et des dettes.


II-Le circuit économique (suite)

L’analyse de circuit est


macroéconomique.

Elle insiste sur l’interdépendance


(dépendance réciproque) des flux
notamment entre l’offre et la
demande).
Le Circuit économique
III- L’Economie Ouverte
et Fermée
a-L’Economie Ouverte

Une économie ouverte est


une économie pour laquelle
le commerce international se fait
librement et prend une part
importante dans le produit
intérieur brut du pays.

Cette ouverture s'accompagne


généralement de mesures
de libéralisation économique.
a-L’Economie Ouverte (suite)

L‘économie ouverte, c'est une


économie qui autorise librement
le commerce international avec
le reste du monde.
b-L’Economie Fermée

Une économie dite fermée est


une économie où
l'espace économique considéré
ne pratique pas d'échanges
marchands avec le reste du
monde.
b-L’Economie Fermée (suite)

L‘économie fermée est une


économie sans rapport
économique avec les autres pays
,pas d'importation, pas
d'exportation, pas de flux de
capitaux
IV-Définition du PIB

 Le P.I.B. est défini comme étant la


somme des valeurs ajoutées
réalisées à l'intérieur d'un pays
par l'ensemble des branches
d'activité.
IV-Définition du PIB

 Le PIB est constitué :

1. Du PIB marchand (biens et services


échangés),

2. Et du PIB non marchand (services


fournis par les administrations
publiques et privées à titre gratuit
ou quasi gratuit).
IV-Définition du PIB

 Le PIB est constitué également;

1.Du PIB réel;


2. Et du PIB nominal.
IV-Définition du PIB

Le PIB réel mesure le revenu


global de tous les agents d’une
économie.

Le PIB réel par habitant mesure


le revenu moyen des agents de
cette économie.
Exemple Pratique

Récession
Croissance interrompue par des périodes de
recul

Recul des revenus


IV-Définition du PIB

La figure montre que le PIB


réel par habitant tend à croître
au fil du temps, mais que cette
tendance habituelle est
périodiquement interrompue par
des périodes de recul des revenus,
que l’on appelle récessions ou
dépressions.
1-Le PIB réel et le PIB nominal

Reprenons le cas de l’économie ne produisant que des


pommes et des oranges
Le PIB est la somme de la valeur de toutes les pommes et de
toutes les oranges produites, soit :

PIB =
(Prix des pommes × Quantité de
pommes)
+
(Prix des oranges × Quantité
d’oranges)
Suite

Le PIB nominal la valeur des biens et services


mesurée à prix courants

calculé de cette manière, le PIB n’est pas une bonne


mesure du bien-être économique :

Il ne reflète pas de manière précise la mesure dans


laquelle l’économie satisfait effectivement les besoins des
ménages, des entreprises et des pouvoirs publics. Il
suffit que tous les prix doublent sans que les
quantités ne se modifient pour que le PIB soit
multiplié par deux.
Suite

Pour mesurer correctement le bien-être économique, il faut


en fait apprécier la production de biens et services en
neutralisant l’influence de la variation des prix. À cette fin,
les économistes font appel au PIB réel.

Il s’agit de la valeur des biens et services mesurée à prix


constants.

le PIB réel tient compte de l’évolution, par rapport à


l’année de référence, dite année de base des quantités
produites, en supposant que les prix n’ont pas bougé.
-Exemple d’application-
Calcul du PIB dans une économie fermée ne produisant que
du pomme et des oranges:
PIB Réel pour l’année 2011:
(Prix des pommes en 2011 x Quantité de pommes en 2011)+
(Prix des oranges en 2011 ’oranges en 2011× Quantité des
oranges en 2011).

Le PIB réel pour l’année 2012 serait alors :


PIB= (Prix des pommes en 2011×Quantité de pommes en
2012)+( Prix des oranges en 2011 x Quantité des oranges en
2012)

et le PIB réel pour l’année 2013 serait :


(Prix des pommes en 2011 x Quantité de pommes en 2013)+
(Prix des oranges en 2011 x Quantité des oranges en 2013)

2011 est l’année de référence


Chapitre II: Les fondements de la
Macro
‘Plan du Chapitre’
I- Les modèles économiques;

II-Les variables endogènes et exogènes;

III-le déflateur du PIB;

IV-Les composantes de la dépense;


I-Les modèles économiques

Les modèles économiques sont des


théories qui synthétisent, souvent en
termes mathématiques, les relations
entre variables économiques.
I-Les modèles économiques (suite)

Les modèles utilisent deux catégories de


variables : les variables exogènes et les
variables endogènes.

Comme leur nom l’indique, les variables


exogènes ont une origine extérieure au
modèle : elles sont introduites dans le modèle.
Les variables endogènes, au contraire, sont
générées par le modèle lui-même.
I-Les modèles économiques
(suite)
Les modèles sont des théories simplifiées qui
montrent les relations essentielles entre variables
économiques.

Les variables exogènes sont d’origine extérieure au


modèle, tandis que les variables endogènes sont
celles qu’explique le modèle.

Le modèle indique comment les variations des


variables exogènes affectent les variables
endogènes.
-Exemple Pratique-

Imaginons un économiste intéressé par la


détermination des facteurs qui influencent le prix de
la pizza et les quantités de pizzas vendues.

Il mettrait au point un modèle qui décrit le


comportement des acheteurs de pizza, le
comportement des vendeurs de pizza, et leur
interaction sur le marché de la pizza.
-Exemple Pratique-(suite)

Voyons, à titre d’exemple, comment l’économiste


pourrait élaborer ce modèle du marché de la pizza.
Il fait tout d’abord l’hypothèse que la quantité de
pizzas demandée par les consommateurs Q dépend
du prix de la pizza Pp et du revenu agrégé Y.

L’équation suivante traduit cette relation :

Qd= D(Pp,Y)
-Exemple Pratique-(suite)

L’économiste suppose que la quantité de pizzas


offerte par les pizzerias Qs dépend du prix de la
pizza P et du prix des matières premières tels que
le fromage, les tomates, la farine et les anchois, P.

L’équation suivante traduit cette relation :

Qs= D(Pp,Pm)
-Exemple Pratique-(suite)

A l’équilibre du marché, nous avons ;

Qd=Qs
Modèle qui explique le marché
de Pizza

Qd=Qs
Qd= D(Pp,Y)

Qs= D(Pp,Pm)
Synthèse
Présentation graphique
Exemple pratique
(suite)
Ce modèle du marché de la pizza comporte deux
variables exogènes et deux variables endogènes.

Les variables exogènes sont le revenu agrégé et le


prix des matières premières. On a vu que le modèle
ne tente pas de les expliquer, mais les intègre
comme telles (expliquées peut-être par un autre
modèle).

Les variables endogènes sont le prix de pizza et la


quantité de pizzas échangée. Ce sont ces deux
variables que le modèle a pour objet d’expliquer.
II-Le Déflateur du PIB

Déflateur du PIB:

PIB nominal/PIB réel


-Exemple Pratique-

Pour mieux comprendre le PIB nominal, le PIB réel et le


déflateur du PIB, reprenons le cas de notre économie qui ne
produit que du pain. Désignons par P le prix du pain et par Q la
quantité vendue au cours d’une année.

le prix du pain pendant l’année courante


Déflateur =
le prix du pain au cours de l’année de Base
-Exemple Pratique-(suite)

Le PIB nominal est le nombre total de dollars dépensés


pour acquérir du pain au cours de cette année, soit PxQ

Le PIB réel est le nombre de pains produits au cours de la


même année multiplié par le prix du pain au cours d’une
année de base donnée.

Si le prix du pain au cours d’une année de base est P base,


alors le PIB réel n’est autre que PbxQ

Le déflateur du PIB est le prix du pain pendant


l’année courante par rapport au prix au cours de
l’année de base, P/Pbase.
L’Allocation de la Production

Les économistes et les décideurs


politiques ne se préoccupent pas
uniquement de la production totale
de biens et services d’une économie,
mais également de la manière dont
cette Production est allouée entre
diverses utilisations.
IV-Les composantes de la dépense

La comptabilité nationale répartit le PIB entre


quatre grands groupes de dépenses :

– Consommation (C)
– Investissement (I)
– Dépenses publiques (G)
– Exportations nettes (NX).
En désignant le PIB par la lettre Y, on
obtient :
Y=C+I+G+NX
IV-Les composantes de la dépense
(suite)
Le PIB est donc la somme de la consommation,
de l’investissement, des dépenses publiques et
des exportations nettes.

Cette équation constitue ce que l’on appelle une


identité comptable, c’est-à-dire une équation
qui est toujours vraie du seul fait de la manière
dont ses variables sont définies.

On l’appelle l’identité comptable du


produit national
IV-Les composantes de la dépense
(suite)

La consommation:
est constituée de tous les biens et
services achetés par les ménages.
IV-Les composantes de la dépense
(suite)
1-Des biens durables perdurent plus
longtemps, tels les voitures et les
appareils de télévision;

2-Des biens non durables ont une durée


de vie relativement brève : c’est le cas
notamment de la nourriture et des
vêtements;
3-et des services.
IV-Les composantes de la dépense
(suite)
L’investissement:

L’investissement consiste à acheter des


biens destinés à une utilisation future. On y
recense également trois sous-catégories;
IV-Les composantes de la dépense
(suite)
1 -L’investissement fixe des entreprises;

2-L’investissement fixe résidentiel des


ménages;

3-Et l’investissement en stocks des


entreprises.
IV-Les composantes de la dépense
(suite)
1-L’investissement fixe des entreprises consiste
en achats d’usines et d’équipements nouveaux
par les entreprises

2-L’investissement résidentiel désigne l’achat par


les ménages de nouveaux logements.

3-L’investissement en stocks représente un


accroissement des stocks de biens détenus par les
entreprises (en cas de réduction de stocks, on parle
d’investissement en stocks négatif).
IV-Les composantes de la dépense
(suite)
Les exportations nettes recensent la valeur de
tous les biens et services exportés vers
d’autres pays, diminuée de la valeur de tous
les biens et services achetés dans ces pays.

Si les exportations dépassent les


importations, les exportations nettes sont
positives. On parle alors d’excédent
commercial.
Chapitre III: Les fondements de la
Macro (suite)
‘Plan du Chapitre’

I- Le PNB ;

II- Le PNN;

III- La mesure du coût de La vie :


L’indice des prix à la consommation;
I-Le PNB

-Le PNB (Le Produit National Brut)

PNB=PIB+ (Revenus des facteurs - (Revenus des facteurs


en provenance du reste du monde ) versés au reste du monde )
I-Le PNB (Suite)

Le PNB mesure le revenu


total gagné par les résidents
d’un pays. Il comprend donc
le revenu gagné à l’étranger
par les résidents de ce pays,
mais non celui que gagnent
sur le territoire de celui-ci
des non-résidents.
Le PNB: Exemple

En d’autres termes, le loyer que


perçoit un résident japonais
propriétaire d’un immeuble à New
York est comptabilisé dans le produit
intérieur brut américain (il est gagné
sur le territoire des États-Unis).
Le PNB: Exemple

Mais comme Ce loyer est un


revenu versé au reste du monde,
il n’est pas comptabilisé dans le
produit National brut américain.
Il le sera dans le produit national
brut japonais (il est gagné par un
résident japonais et donne lieu à
un paiement au reste du monde,
en l’occurrence le Japon).
II-Le PNN

Un troisième concept utilisé par la comptabilité


nationale est le produit national net (PNN). On
l’obtient en déduisant du PNB l’amortissement, qui
mesure la perte annuelle de valeur du stock de
capital existant (usines, équipements,
infrastructures, immeubles résidentiels, etc.) sous
l’effet de l’usure ou de l’obsolescence.

PNN=PNB-Amortissements
III-L’IPC

Nous nous contentons ici


d’étudier comment les
économistes mesurent les
variations du coût de la vie.
III-L’IPC

l’indice des prix à la consommation


mesure correctement le prix d’un
panier donné de biens et de services
en toute année courante par rapport
au prix du même panier en année de
base.
L’IPC-Cas Pratique

Si, par exemple, le consommateur représentatif


achète 5 pommes et 2 oranges chaque mois, son
panier de biens est donc de 5 pommes et de 2
oranges.

L’indice des prix à la consommation se calcule


alors comme suit :
Chapitre IV: Les données de la
Macroéconomie
‘Plan du Chapitre’
I- La mesure du chômage et du taux
de chômage;
II- L'équilibre ‘emplois-ressources’ :

III-Le modèle keynésien et la fonction de


consommation
IV-La loi Psychologique Fondamentale
I- La mesure du chômage et du taux
de chômage;

Toute économie est caractérisée par


l’optimisation optimale de ses
ressources. L’une des principales
ressources de celle-ci est la main
d’œuvre qui présente l’une des
préoccupations majeurs de la politique
économique.
Le chômage : la part des citoyens
qui veulent travailler et qui n’ont
pas d’emploi.
I- La mesure du chômage et du taux
de chômage (suite);

En principe, toute personne en âge de


travailler peut se retrouver dans 3
situations;
Ayant un emploi;
N’ayant pas d’emploi;
Ne souhaite pas d’emploi.
I- La mesure du chômage et du taux
de chômage (suite);

La population active : est constituée des


personnes en âge de travailler et désirant
travailler qui ont un emploi et qui n’en ont pas.

Le taux de chômage :
Nombre de personnes n’ayant pas
d’emploi
x 100
Population active
I- La mesure du chômage et du taux
de chômage (suite);

Sachant que;

-La population active:

Nombre de personnes+ Nombre de personnes


ayant un emploi n’ayant pas d’emploi
I- La mesure du chômage et du taux
de chômage (suite);

Taux d’activité: La part de la population


active dans la population en âge de travailler.

Population active
La population en âge de travailler
II- L'équilibre emplois-ressources :

En considérant le cas d'un bien, les quantités


disponibles (ressources) sur le marché ne
peuvent provenir que de

la production (P) ;

Et des importations (M).


II- L'équilibre emplois-ressources
(suite):

Les utilisations possibles (emplois) de ce


produit sont :

1-la consommation (C), des entreprises,


des ménages ou des administrations ;

2-l'investissement (I) dans la mesure où le


produit peut être acquis pour être utilisé
dans le cadre d'une activité de production.
II- L'équilibre emplois-ressources
(suite):

-l'exportation (X) vers le reste du


monde ;

-la variation des stocks (dS) car le


produit peut ne pas être totalement
écoulé sur le marché et se retrouver
dans les stocks des producteurs.
II- L'équilibre emplois-ressources
(suite):

-Au total, l'égalité emplois-


ressources donne :

P+ M= C+ I +X+ dS.
-L'interprétation de l'équilibre emplois-
ressources

L'équilibre emplois-ressources des agents


économiques est un équilibre entre la demande
globale et l'offre globale sur le marché des biens et
services :

Offre globale = Production nationale +


Importations (1)
Demande globale = Consommation +
Investissement + Exportations (2)
II- L'équilibre emplois-ressources
(suite):

On peut en déduire une nouvelle égalité :

Production nationale =
Consommation + Investissement + (Exportations -
Importations)
III-Le Modèle keynésien et la fonction de
consommation

Les ménages perçoivent des revenus en


contrepartie de leur travail et leur détention
de capitaux, ils paient les impôts à l’Etat et
décident ensuite comment repartir ce
revenu entre,

Consommation (C)
Et Epargne (S)
III-Le Modèle keynésien et la fonction de
consommation (Suite)

Ce revenu après prélèvement des impôts


est appelé :

Revenu disponible = Yd= Y-T


IV-La loi Psychologique Fondamentale
(Suite)
A partir de ce principe, on retient une fonction de
consommation de la forme :

C = cY + C0

C0, la consommation autonome ou irréversible


(valeur de la conso quand Y=0)

c, la propension marginale à consommer

PmC = Δ C .
ΔY
IV-La loi Psychologique Fondamentale
(Suite)
Selon Keynes, il existe une Loi
Psychologique Fondamentale qui dit que:

« les hommes tendent à accroître


leur consommation à mesure que le
celle-là augmente, mais d’une
quantité moindre que
l’accroissement du revenu. »
IV-La loi Psychologique Fondamentale
(Suite)
Sachant que tout ce qui n’est pas consommé est
épargné (noté S). Donc :

Y=C+S

S = Y –C

S = Y – (cY + C0)

S = (1-c)Y – C0
IV-La loi Psychologique Fondamentale
(Suite)
La Propension marginale à épargner, s, est
égales à

s=1–c

à partir de la fonction suivante;

S = (1-c)Y – C0
On déduit

S = sY – C0. Moins je consomme C0, plus


j’épargne
Exemple d’application

Soit la fonction de consommation suivante,


C = 0.7Y + 3 où C est le montant de la
consommation finale des ménages et Y, le
revenu national.

Comment Keynes définit-il l’épargne ?

Déterminer la fonction d’épargne


-Correction-
D’après Keynes, l’épargne est un résidu du revenu,
après que les ménages aient fixé leur niveau de
consommation.

S = Y – C.

On a donc
S = Y – C = Y – (0.7Y + 3) = 0.3Y – 3.

La fonction d’épargne est donc :


S = 0.3Y – 3.
Représentation graphique

Pour Y = 0, C = 3 et S = -3.

Pour Y = 30, C = 0.7 x 30 + 3 = 24

et S = 0.3 x 30 – 3 = 6.
Représentation graphique
Rappel de cours

On cherche une relation entre la consommation


et le revenu à partir des données dont on
dispose.
Il s’agit d’un modèle de
régression linéaire simple :
y = ax + b
C’est une droite linéaire qui passe par deux
points X et Y.
Chapitre V: La théorie quantitative
de la monnaie et l’inflation
‘Plan du Chapitre’
I- La Définition de la monnaie.
II- Les Fonctions de la monnaie.
III- Les Types de la monnaie.
IV-La Théorie quantitative de la monnaie.
V- L’inflation.
Chapitre V: La théorie quantitative
de la monnaie et l’inflation

‘Plan du Chapitre’(suite)

VI- La mesure de l’inflation.


VII- Les facteurs de l’inflation.
I- La Définition de la monnaie

-Les économistes utilisent le terme de la


monnaie dans une acceptation plus
spécialisée, qui ne désigne pas
l’ensemble de la richesse mais un seul
type de richesse.

-Le stock d’actif aisément mobilisables


pour procéder à des transactions
II- Les Fonctions de la monnaie.

-La monnaie a trois fonctions;

1-Reserve de valeur;

2-Unité de compte;

3-Intermédiaire d’échanges.
II- Les Fonctions de la monnaie

1-Reserve de valeur;
Il s’agit d’un moyen de transférer le pouvoir
d’achat du présent vers l’avenir .

Exemple:
Si je travaille aujourd’hui et je gagne
5000dhs. Je peux garder cet argent pour
les dépenser demain, la semaine prochaine
ou le mois prochain.
II- Les Fonctions de la monnaie

NB:
Pourtant en cas d’augmentation
des prix, la valeur réelle de la
monnaie démunie.
II- Les Fonctions de la monnaie

2-Unité de compte;
Une référence quantitative qui sert à
mesurer les transactions économiques.

Exemple:
Lors d’une transaction d’achat d’une
voiture de 150.000dhs, sa valeur est
evaluée par un nombre donné de
dirhams et non pas par une quantité de
tel bien.
II- Les Fonctions de la monnaie

3-Intermédiaire des échanges.

Moyens d’échange qu’accepte l’autre partie


pour céder leurs biens à la partie qui a
exprimé son besoin d’achat.

Les échanges sont généralement indirects et


exigent de ce fait le recours à la monnaie.
III- Les Types de la monnaie
(suite)

En économie, il faut distinguer entre quatre


types de monnaie;

1-La monnaie fiduciaire;


2-La monnaie marchandise.
3-La monnaie métallique ou
divisionnaire.
4-La monnaie scripturale.
III- Les Types de la monnaie
(suite)

1-La monnaie fiduciaire;

La monnaie fiduciaire désigne la monnaie


constituée des billets de banque validés et en
circulation dans un pays donné. Sa valeur
repose sur la confiance de ses usagers.
III- Les Types de la monnaie
(suite)

2-La monnaie marchandise.

La valeur de la monnaie marchandise


équivaut à peu près à la valeur de la matière
qu'elle contient.

Exemple:
L’exemple le plus répandue est l’or ou il sert de
Monnaie qu’on l’utilise comme moyen d’échange.
III- Les Types de la monnaie
(suite)

3-La monnaie métallique ou divisionnaire.

est une monnaie dont la valeur se définit


par rapport à un ou plusieurs métaux.

Il s’agit des pièces de monnaie.


III- Les Types de la monnaie
(suite)

4-La monnaie scripturale.

Il s'agit de l'ensemble des dépôts à


vue détenus par les agents
économiques et circulant par le biais
des chèques, virements et cartes de
crédit.
IV-La Théorie quantitative de la
monnaie

-Principe de la théorie

Les gens détiennent de la monnaie


pour acheter les biens et les services
plus ils ont besoin d’argent à cette
fin, plus ils détiennent de monnaie.
IV-La Théorie quantitative de la monnaie
(Suite)

La quantité de monnaie présente dans


l’économie est donc étroitement liée au
nombre d’unités monétaires échangées dans
le cadre des transactions.

3-Plus que la quantité totale


échangés de monnaie augmente

2-Plus que le nombre unitaires


de monnaie échangé augmentent

1-Plus que les transactions


augmentent
IV-La Théorie quantitative de la monnaie
(Suite)
Equation quantitative de la monnaie
MxV=PxT
T : Le nombre total de transactions effectuées au cours
d’une période donnée.

P : Prix de la transaction moyenne au cours d’une période


donnée, le nombre d’unités monétaires échangé en
moyenne.

V : La vitesse de circulation de la monnaie.

M : La quantité de monnaie circulant dans l’économie.


Exercice d’application

Supposant au cours d’une année donnée, 60


Pains suisse sont vendus au prix unitaire de
5dhs.

-T : 60 pains par année.

-P : 5 dhs par unité.


Le nombre total de dirhams échangés est donc;

PT = 5 dhs/pains x 60 pains/année= 300dhs/année


Exercice d’application

Supposant encore que la quantité de


monnaie présente dans l’économie est de
100dhs.

MV=PT

V = PT/M=(300/année)
100
= 3fois/an
V- L’inflation

L’INSEE définit l’inflation comme

"la perte de pouvoir d’achat


de la monnaie qui se traduit
par une augmentation
générale et durable des
prix".
1-La mesure de l’inflation

L’inflation est mesurée grâce à


l’indice des prix à la consommation
(IPC).

le prix d’un panier donné de biens et


de services en toute année courante
par rapport au prix du même panier
en année de base.
2-Les facteurs d’inflation

Les 4 facteurs d’inflation se repartissent


comme suit;

1-L’inflation par la demande;


2-L’inflation par les coûts;
3-L’inflation importée;
4-L’inflation par excès de masse
monétaire.
2-Les facteurs d’inflation

1-L’inflation par la demande

Ce type d’inflation est constaté


lorsque la demande de produits ou
de services augmente mais l’offre ne
parvient pas à s’adapter à ce surcroît
de demande.
2-Les facteurs d’inflation (Suite)

2-L’inflation par les coûts

Le prix d’un produit peut être


amené à augmenter lorsque son
coût de fabrication s’accroît ou
parce que les prix des produits
qui le composent augmentent.
2-Les facteurs d’inflation (Suite)

3-L’inflation importée

La dépréciation d’une monnaie


par rapport au dollar ou aux
autres principales devises de
facturation du commerce mondial
comme le Yen, l’Euro ou la Livre
Sterling, génère une hausse du
prix des produits importés.
2-Les facteurs d’inflation (Suite)

4-L’inflation par excès de masse


monétaire

Certains économistes considèrent que


l’inflation apparaît lorsque le stock de
monnaie circulant dans l’économie est
trop élevé par rapport à la quantité de
biens et services offerts.
2-Les facteurs d’inflation (Suite)

Dans ce cas, un excès de


masse monétaire créé par
les banques commerciales
ou la banque centrale est à
l’origine de l’inflation.
-Bon Courage-

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