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LES ELEMENTS DE LA PARTIE

AUTOMATISME OPERATIVE Classe : BTS
(1ère Partie)

INTRODUCTION :
La partie opérative (P.O) réalise les opérations nécessaires à la transformation de la matière
d’œuvre. Elle est composée de préactionneurs, d’actionneurs et de capteurs.
I. PREACTIONNEURS :

Ils sont considérés comme des distributeurs d’énergie (pneumatique, hydraulique,

électrique). Leur rôle est de réagir aux ordres en provenance de la partie commande (P.C)et
de les transmettre à la partie opérative (P.O) qui les exécute.
Les preactionneurs des vérins et des moteurs pneumatiques (ou hydrauliques) sont appelés
« distributeurs ». Les preactionneurs des moteurs électrique sont appelés « contacteur ».
1) LES PREACTIONNEURS PNEUMATIQUES : LES DISTRIBUTEURS

Les distributeurs permettent d’aiguiller (distribuer) l’air comprimé (ou l’huile) dans les les
canalisations qui aboutissent aux chambres du vérin sous l’effet d’une commande
électrique, pneumatique, hydraulique, ou manuelle.
Schématiquement un distributeur sera constitué d’un tiroir. Ce tiroir pourra occuper deux
positions différentes à l’intérieur du corps. Le corps est, lui-même, percé d’orifices qui sont
mis en communication deux à deux selon la position occupée par le tiroir.

Exemple d’un distributeur 4/2 à commande pneumatique:

 Alimentation d’un vérin double effet à l’aide d’un distributeur 4/2 à commande
pneumatique

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Numérotation des orifices (suivant norme ISO 5599) :

2/2 - 3/2 4/2 - 5/2 - 5/3
1–2-3 1–2–3–4-5
1 : arrivée pression (en NF) 1 : arrivée pression
2 : utilisation 2 - 4 : utilisations
3 : échappements 3 - 5 : échappements

Exemple :

Distributeur 5/2 : 5 orifices, 2 positions

 Chaque position est représentée par une cage
 Les orifices d’alimentations (1) ; d’utilisation (2 - 4) ; et d’échappement (3 - 5)
 Les voies de circulation du fluide (flèches)

Autres types de distributeurs :

La commande :

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La commande a pour fonction de passer d’une position à une autre. La technologie de

commande peut être mécanique, pneumatique, électrique ou électromécanique.

Utilisation :
 Distributeur 2/2 : pour moteur à un sens de marche, bloqueurs, ventouses…
 Distributeur 3/2 : pour vérin simple effet, sectionneurs, ventouses…
 Distributeur 4/2 ou 5/2 : pour vérin double effet, actionneurs à deux sens de
marche…

2) LES PRE-ACTIONNEURS ELECTRIQUES : LES CONTACTEURS :

C’est un interrupteur électromagnétique destiné à assurer la fermeture ou l’ouverture d’un réseau
de distribution vers un moteur électrique ou tout autre actionneur électrique.

Exemple d’un contacteur triphasé :

Un contacteur comporte :
 Une bobine qui attire les contacts lorsqu’elle est alimentée parla commande.

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 3 contacts principaux qui établissent l’alimentation du moteur (actionneur).

 Généralement un contact auxiliaire qui est utilisé dans le circuit de commande.
Alimentation d’un moteur à courant alternatif par un contacteur bi-polaire :

II. LES ACTIONNEURS :

Un actionneur est un objet technique qui convertit l’énergie d’entrée qui lui est appliquée en une
énergie de sortie utilisable pour fournir une action définie.

1) LES VERINS :
Un vérin est un actionneur dans lequel l’énergie d’un fluide sous pression est transformée en énergie
mécanique. Ils permettent de reproduire les actions manuelles d’un opérateur telles que : pousser,
tirer, soulever, etc.

La nature du fluide (pneumatique ou hydraulique) et le mode d’action de la tige (simple effet ou

double effet) permettent de classifier les vérins.
1.1) Construction et principe de fonctionnement :
Le vérin est un exemple type d'actionneur composé d'un cylindre ou tube, des orifices
d'entrée, d'un piston et d'une tige solidaire au piston.
Cet actionneur de conception robuste et de simplicité de mise en œuvre est utilisé dans
l’industrie manufacturière. Il permet de reproduire les actions manuelles d’un opérateur
telles que : Pousser, tirer, plier, serrer, soulever, positionner….

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Le principe de fonctionnement des vérins pneumatiques consiste à tirer parti de l’énergie de

l’air comprimé pour obtenir des mouvements rectilignes ou rotatifs, selon leur conception
technologique.
Selon leur mode de travail, dont dépend leur construction, ils se répartissent en trois
catégories :
 vérins « simple effet », dans lesquels l’air d’alimentation permet un travail dans un
seul sens : pousser ou tirer, exclusivement ;
 vérins « double effet », où les deux sens de travail sont possibles ;
 vérins particuliers ;
Ils se caractérisent par :
 Le diamètre, lié à l’effort exercé.
 La course de la tige du piston, liée à la longueur du mouvement à effectuer.
 La pression de service,
 La durée de vie, exprimée en kilomètres de course.
 Le système de fixation du corps et de la tige.
1.2) Domaine d’application :

 L’usinage des piéces mécaniques (bridages de piéces)

 Leconditionnement, l’emballage des produits (alimentaires)
 L’exécution des taches répétitives.
 Pecage, rivage.
 Collage, maintien en position et serrage.
 transfert de produits.
Avantages : plus grande souplesse d’utilisation, contrôle du débit à l’échappement possible dans 1
ou les 2 sens. Ils offrent de nombreuses réalisations et options. Ce sont les vérins les plus utilisés
industriellement.

Inconvénients : ils sont plus coûteux.

Exemple de réalisation technologique d’un vérin double effet amorti :

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1.3) L’amortissement en fin de course :

Il sert à limiter les à-coups et les chocs lorsque les tiges de vérins arrivent en fin de course. Il est
indispensable aux vitesses ou cadences élevées et sous fortes charges. Si des blocs en élastomère
suffisent lorsque l’énergie à amortir est modérée, les dispositifs avec tampons amortisseurs sont
recommandés aux plus hautes énergies. Dès que le tampon entre dans l’alésage, le fluide à
l’échappement est obligé de passer par l’orifice B plus petit, au lieu de A. La réduction du débit
provoque une sur pression créant l’amortissement.

Vérin à 2 tiges traversantes

Ce vérin double effet à 2 tiges traversantes et double amortissement permet de développe un

mouvement linéaire à droite et à gauche. Dans certains systèmes, la 2ème tige peut servirà effectuer
la détection.
Les vérins anti-rotation

Les vérins linéaires par leur conception permettent une rotation de la tige. Ce mouvement, dans
certains cas, peut se révéler nuisible au fonctionnement. Il convient donc d’éliminer cette rotation. Il
existe plusieurs solutions.
Le vérin à 2 tiges :

il possède 2 tiges guidées dans le flasque avant. Comme les autres vérins, il peut être muni d’une
détection magnétique et d’un système d’amortissement.

L’unité de guidage : le principe de ce système consiste, sur un vérin normal, à venir fixer sur le
flasque avant, une unité de guidage, constituée de 2 tiges parallèles, afin d’éliminer la rotation de la
tige du vérin.

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Le vérin rotatif :

Le principe de ce vérin est de transformer le mouvement rectiligne du piston en un

mouvement rotatif autour d’un axe. Ce vérin est constitué d’un cylindre et 2 pistons, reliés entre eux
par un axe crémaillère. L’étanchéité est assurée par des joints. Les flasques sont munis de rac
raccords servant à l’alimentation en air comprimé.

Il existe différents modèles : avec ou sans amortissement, avec ou sans détection de position sans
contact mécanique. Trois angles de rotation existent : 90°, 180°, 360°.

Les vérins sans tige :

Ce type d’actionneur, différent des vérins classiques, est de plus en plus utilisé dans les systèmes
automatisés. Il présente des avantages importants, notamment dans la manutention de pièces
relativement légères, sur des distances importantes, en éliminant le risque de flambage des tiges de
vérins classiques.

Le multiplicateur de pression

La vitesse de déplacement des tiges de vérin dépend de la nature du travail à effectuer. Les vérins
pneumatiques se caractérisent par une vitesse de déplacement de l’ensemble piston/tige élevée. Par
contre, les transmissions hydrauliques développent une puissance beaucoup plus importante et plus
facile à réguler.

Parfois, dans des applications particulières, il est nécessaire de pouvoir combiner les avantages de
ces 2 systèmes.

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Le multiplicateur de pression est l’appareil qui permet de réaliser ces fonctions. Le principe de
fonctionnement réside dans l’association air/huile : on parle alors de circuits oléopneumatiques.

A partir d’une pression d’air p (en X), on obtient un débit d’huile à une pression plus élevée P (en Y).
P est 10 à 20 fois plus grande qu’en p. Il est donc ainsi possible d’alimenter des vérins hydrauliques
présentant des vitesses tige plus précises.

2) LES MOTEURS PNEUMATIQUES :

Ils transforment une énergie pneumatique en une énergie mécanique. Les vitesses de rotation
peuvent atteindre 30.000tr/s et des puissances de 10 KW. Il en existe plusieurs types : à piston, à
palette, à engrenage, à turbine

Exemple d’utilisation : chirurgie dentaire

Principe de fonctionnement :

L’air comprimé pénètre dans moteur par l’orifice P et arrive dans une chambre d’admission, ou il
exerce une force motrice sur la palette la plus proéminente. Ainsi, le rotor tourne et l’air se détend.
Dans le deuxième secteur du moteur, l’air des chambres à l’échappement se vide à l’orifice E.

Moteur à palette

Moteur à piston

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