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Memoire MR AISSAOUI Moubarek
Memoire MR AISSAOUI Moubarek
Réaliser par :
AISSAOUI Moubarek
Promotion 2017
En premier lieu, nous tenons à remercier notre Dieu, notre
créateur, pour le courage et la patience qu’il nous a donné pour
accomplir ce travail.
Nous tenons à exprimer nos profonds remerciements à nos
enseignants de l’université d’ADRAR, En particulier notre
encadreur
Dr. A.BENABDELKABIR pour ses conseils et l’aide qu’il nous
apporté.
Nous adressons nos vifs remerciements à tout le personnel de
SONELGAZ
Nos derniers remerciements et ce ne sont pas les moindres, vont à
tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin pour l’aboutissement
de ce travail.
Moubarek
KARIM & AISSAOUI
HOCINE
Je dédie ce mémoire :
AISSAOUI MOUBAREK
V) Echangeurs de chaleur.
Introduction…………………………………………………………………..61
1. Classification des échangeurs de chaleurs…………………………….….61
2. Les fonctions des échangeurs…………………………………………… .62
3. Les différents types des échangeurs……………………………...…...…..64
4. Principe de fonctionnement…………………………………….…………73
5. Modes de circulation des fluides…………………….……………………75
6. Recommandation sur le choix des paramètres de l’échangeur……………76
7. Paramètres influençant sur la performance d’un échangeur………...…….78
VI) La simulation.
Introduction.………………………………………………………………..83
1. Le choix du modèle thermodynamique……………………………….…..84
2. Equation d’état usuel……………………………………………………...84
3. Description du simulateur HYSYS………………………………….……86
Problématique……………………………………………………………….92
4) Cas d’arrêt d’un train et leur charge envoyée vers cette colonne...........105
1) Cas design………………………………………..…………...…………106
2) Cas actuel……………………………………………..…………..……..107
Conclusion générale..................................................................111
Annexe.
Bibliographie.
Introduction générale
Introduction
FST2017 1 CE/MASTER
Introduction générale
Depuis sa découverte, le champ de RHOURDE NOUSS est classé l’un des champs
gaziers importants en Algérie. Il est destiné à la récupération du condensat, qui est le but
principal de cette découverte. Le rendement en produits finis (GPL, condensat, et gaz sec).
Suite à la rétro dégradation des gisements du gaz de RHOURDE NOUSS, ce dernier va être
réinjecté (environ 70%) et le reste destiné à l’expédition. La fraction liquide est de plus en
plus faible, et l’alimentation de la colonne de stabilisation du condensat change
progressivement de caractéristiques, ce qui induit aux changements des paramètres de
fonctionnement des équipements. Cette stabilisation par rectification permet d’atteindre les
spécifications des produits stabilisés (TVR≤10) avec une meilleure récupération en
hydrocarbures liquides (C5+), et une meilleure élimination des composants légers à haute
tension de vapeur (C1, C2, C3 et C4).
FST2017 2 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
FST2017 3 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
FST2017 4 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
Tableau n°1 :
FST2017 5 CE/MASTER
SCHEMA SIMPLIFIE RESEAU COLLECTES SHDP-
SHDP-RN
RHA3
FST2017
RHA4
Chapitre I
USINE RN34
Ι-4-2) Réseaux collectes :
C8 RN17
C9
Collectes
gaz, un ensemble de collectes et manifolds.
MC6-2 RNNE5
Puits d’huile
RNNE4
RNNE8 RNNE1
6
RN102
RNA10 MC1-1
RNSW6bis C6 C13
C13 RN103
RNSW4 RNSW20
RN36bis
MC4-3 RN18
MC4-4 RNA13
RNSW8 MC1-2
RNA1
: 37.
MC1-3 RN108
C4 MC2-1 RN47
: 16.
C1
Puits injecteurs de gaz : 36.
Puits producteurs de gaz : 76.
RNSE74
MC7-1 C3
MC5-1 MC71-bis RNA4
: 780 Km ( diamètre de 4 a20”).
RA10
RNSE59 RNSE68 RA5 RN13bis
CE/MASTER
description de la région
Cette production est assurée par un certain nombre des puits producteurs et réinjecteurs de
Chapitre I description de la région
SHDP-
SHDP-RN
SCHEMA SIMPLIFIE
SIMPLIFIE DESSERTES
DESSERTES
PUITS INJECTEURS
INJECTEURS
X
Diamètre Nombre Nombre Kilomètres
X
MR1-2
de Collètes de Manifold
MR1-1
8" à 14" 5 9 81.145
RN15
RN8bis
X
RN41
USINE X
MR2-2
RN2B RN44
RN14
R1 RN21
RN23
RN19
RN11bis
R2
RN51
RN42
RN40 MR2-1
MR3-1 RN37
RA2
R3
X
RN12bis R5
RN32 RNSE57 MR5-1 RA14
RNSW9 R4 RA1
RNSE50
RNSE51
RNSE63bis RA3
MR3-2 RNSW15 RNSE67
RA11 RA4
RNSW10 RNSE64
RA15 MR5-2
MR4-1
RNSW12 RNSE70
Ι-4-3) Activités :
La région de RHOURDE NOUSS est à vocation principalement gazière. Elle est
dotée de deux usines de traitement du gaz ,et d’un centre de traitement d’huile, Avec une
capacité de traitement de 2000 m³/j de brut ce centre est le doyen des unités industrielles à
RHOURDE NOUSS, puis qu’il a été mis en service en 1966 dans le cadre du contrat
EL PASO. Un projet consistant en une unité des gaz torchés est en voie de réalisation. Et de
deux Usines de traitement de gaz :
1- Usine phase A (démarrage 1987) : dispose d’une unité de traitement de gaz et
récupération de condensât, et d’une unité de compression pour le recyclage du gaz.
2- Usine phase B (démarrage 1999) : consiste à récupérer le GPL et les traces de
condensât.
Elle produit sa propre énergie électrique au moyen d’une centrale électrique de 21MW et
un apport à partir de HAMERA (ligne de 60KM).
FST2017 7 CE/MASTER
FST2017
SHDP-
SHDP-RN
Chapitre I
Train 20
P=80 kgf/cm² COMPRESSION RECOMPRESSION
8
Train GPL REINJECTION
Train 30 P=93/305kgf/cm²
SLUG
CATCHER Train GPL
Train 40
COLLECTEURS
OLEODUC LR1 10”
STOCKAGE
GPL
STOCKAGE
CONDENSAT
OLEODUC 16’’vers 30 ’’
CE/MASTER
description de la région
L’unité 02 comporte aussi la partie «off-spec». Cette section est alimentée des trains
(condensat produit off-spec) et de l’unité U -85 (Unité de traitement des eaux huileuses).
FST2017 9 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
Trains «gaz»
HP
Collecteurs 02V01A
02SC01
02V01B Unité U-85
S01A
Trains «liquide»
BP
S01B
S01C
FST2017 10 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
L’unité produit deux courants de gaz venant respectivement de l’expandeur (gaz léger) et
de flash des fluides à basse pression (gaz lourd) .le gaz venant de tête de la colonne de
stabilisation est aussi envoyé avec le gaz lourd.
Le gaz léger est comprimé par le compresseur couple au turbo-expandeur jusqu'à la
pression de l’aspiration de la station de Boosting (unité 50).
Le gaz lourd qui contient des hydrocarbures plus lourds est comprimé par des
compresseurs centrifuges à la pression d’aspiration de la station de Boosting.
Deux systèmes de déshydratation de gaz sont prévus dans l’unité, le premier pour le
gaz à haute pression et le deuxième pour le gaz à basse pression.
La déshydratation se fait dans les tamis moléculaires, qui est constituée de trois
déshydrateurs, où deux en service et un en régénération.
Dans les points les plus froids de l’unité on prévoit la possibilité d’injecter en
discontinu le méthanol pour éliminer les éventuelles accumulations d’hydrates qui pourrait
se former.
Le gaz de collecteurs venant du ballon séparateur 02V01A alimente l’unité sous contrôle
de pression (PRC-51) la pression est maintenue à la valeur 76 Kg/cm2 ; la température est
54°C, le débit est mesure par FR-30.
Le gaz d’alimentation est ensuite pré refroidi à 28°C par l’échangeur E-02 qui récupère
les frigories de gaz en provenance du turbo-expandeur. La température a la sortie de
l’échangeur est réglée par le TRC-01 qui by-pass partiellement le fluide froid de l’échangeur.
Elle est choisie de façon à éviter la possibilité de formation d’hydrates sur les parois des tubes
de la coté gaz humide.
La formation d’hydrates est contrôlée aussi par l’injection de méthanol sur la ligne qui
arrive à E-02.
FST2017 11 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
Les condensats obtenus par cette prérefrégération sont séparés dans le séparateur V-01
et sont envoyés au séparateur V-06 avec les liquides obtenus en V-05 et ceux venant du ballon
séparateur V-01B (unité 02).
L’eau est accumulée sur le fond de V-01 et envoyée vers l’unité U-85.
Le gaz riche déshydraté est filtré en S-02 A/B la chute de pression dans le filtre est
contrôlée par l’indicateur de pression différentielle PD-16.
L’analyseur AR01 mesure le pourcentage d’humidité qui réside dans le gaz déshydraté.
Ensuite, Le gaz subit un refroidissement sous un train d’échange constitué par deux
échangeurs E-01 et E-03, le premier est refroidit par le gaz sortant de turbo-expandeur, le
second par le liquide de condensation de turbo-expandeur. La température à la sortie de
l’échangeur est réglée par TRC11 qui peut by passer le liquide froid de l’échangeur E-02, de
cette manière le gaz riche est refroidit à 8°C en produisant une certaine quantité de condensât
qui est séparé en V-03.
FST2017 12 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
Le mélange bi phasique est séparé dans le ballon V-04, le gaz froid sortant de ce ballon
cède ses frigories au gaz entrant au train à travers l’échangeur E-01, ensuite E-02 avant d’être
comprimé au niveau du turbo-expandeur, où il aura une pression de 56 bars. Ce dernier
alimente l’unité de compression (U-50).
Le liquide froid (HC liquides) récupéré au niveau du ballon V-04 cède ses frigories au
niveau de l’échangeur E-03 puis au niveau de l’échangeur E-07 ensuite envoyé vers le ballon
V-05 avant d’être mélangé avec les liquides venant du ballon 02SC-01B et du ballon V-01. Le
mélange aura lieu au niveau du mélangeur L-01 qui alimente le ballon V-06.
Actuellement, l’échangeur E-07 est by-passé, mais il sera mis en service lorsque la
température après les aéroréfrigérants EA-03 A/B/C dépasse 55°C.
FST2017 13 CE/MASTER
Vers U-50
TK-01
FST2017
Chapitre I
E-01
De slug
catcher S-02A
E-02
JT
A-01A A-01B A-01C
V-01 S-02B E-03
Vers U-85
14
V-03
Vers V-07
E-07
V-05
V-04
Vers V-06
L-01
CE/MASTER
description de la région
Chapitre I description de la région
Afin de stabiliser le condensât, le liquide sera chauffé dans l’échangeur E-04 ensuite,
dans l’échangeur E-06 où il aura une température de 62°C avant de passer dans le ballon
séparateur V-08.
Au moyen des pompes P-01 A/B, le condensât non stabilisé est pompé du ballon V-08
vers la colonne de stabilisation C-01, en passant par les filtres S-05 A/B (pour éliminer les
impuretés), ensuite par le coalesceur S-04 (pour éliminer l’eau). Une partie du condensât
passe par l’échangeur E-05 pour avoir une température de 164°C alimente la colonne C-01
comme alimentation chaude au niveau du 20éme plateau, et l’autre partie alimente directement
la colonne au niveau du 13éme plateau en tant qu’alimentation froide.
Une partie du condensât est aspiré du fond de la colonne au moyen des pompes P-03
A/B/C (deux en service et une en stand-by) et est pompée vers le four F-02 où elle sera
chauffée jusqu'à une température de 250°C pour être envoyée vers la colonne (rebouillage).
Les vapeurs de tête sont refroidis par les aéroréfrigérants EA-03 A/B/C, ensuite par
l’échangeur E-07 avant de passer dans le ballon V-09 (ballon de reflux).
Le liquide du ballon V-09 est aspiré par les pompes P-02 A/B et est refoulé sur le 1er
plateau en tant que reflux froid.
Les gaz récupérés au niveau des ballons V-05, V-06, V-08 et V-09 et de coalesceur S-04
sont collectés et envoyés vers le ballon V-07 (ballon de gaz lourd).
Ce gaz passe ensuite par les filtres S-03 A/B afin d’éliminer les particules du tamis
entraînés avant d’être envoyé vers l’unité de compression (U-50).
Le condensât stabilisé soutiré du fond de la colonne est refroidi par l’échangeur E-05,
ensuite par l’échangeur E-06, ensuite par les aéroréfrigérants EA-02 A/B/C et enfin par
l’échangeur E-04 A/B où le condensât aura une température de 45°C.
Le condensât stabilisé sortant des trains (TVR ≤ 10 PSI et densité ≈0,73) est collecté et est
envoyé vers l’unité U-83 (stockage).
FST2017 15 CE/MASTER
FST2017
Chapitre I
EA-03 E-07
V-09
à travers les quatre trains.
Vers
S-03A U-50
P-02 A/B/C Vers U-85
V-07 A-02A A-02B A-02C
S-03B C-01
E-05
Vers U-85
16
V-05 V-01 De 02V-02 F-02
V-06
E-04 A/B V-08
Vers 02T-04A
S-05A
Vers 83T-01A/B/C E-06
Vers Oléoduc
S-04
EA-02 S-05B
P-01A/B
CE/MASTER
Figure n°6: Schéma simplifié de l’unité 10 (cotée basse pression BP).
description de la région
où le condensât non stabilisé récupéré dans le ballon V-06 ainsi que le gaz lourd sont partagés
Au niveau de 5éme train (train 70), la section de stabilisation du condensât n’existe pas,
Chapitre I description de la région
Le condensat stabilisé provenant des trains 10/2030 et 40 est envoyé vers les bacs de
stockage 83-T01 A/B/C :
Trains 10/20/30/40
Oléoduc « HEH»
83P-01A/B/C
02T-04A/B 02P-05A/B
Figure n°7
Les 83T-01 A/B/C sont des bacs identiques, à toit flottant, d’une capacité de 12500 m3
chacun.
Le condensât est expédié à travers les pompes 83P-01 A/B/C qui aspirent des bacs et
alimentent l’oléoduc.
Il est possible d’envoyé vers les bacs 83T-01 A/B/C du condensât stabilisé provenant de
l’unité 02 (condensât off-spec), ainsi de l’expédier directement à travers les pompes 02P-
05A/B en le mélangeant avec le condensât on-spec.
A noter que l’unité 02«off-spec» reçoit aussi du condensât non stabilisé de l’usine de
GPL.
FST2017 17 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
Les installations de l’usine de GPL sont concues pour récupérer les GPL contenus dans le
gaz de vente produit par les installations de la phase A.
Le gaz résiduaire est renvoyé aux installations de la phase A pour être dirigé vers la
vente ou la réinjection.
Quant au GPL produit, il est envoyé dans un pipeline vers HAOUDH ELHAMRA.
- Température : 60°C.
FST2017 18 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
Tableau n°2 :
composant % molaire
CO2 0,61
N2 0,11
CH4 85,34
C2H6 8,56
C3H8 3,33
i-C4H10 0,84
n-C4H10 0,8
i-C5H12 0,21
n-C5H12 0,11
C6H14 0,06
C7+ 0,03
Totale 100
FST2017 19 CE/MASTER
Chapitre I description de la région
Tableau n°4 :
FST2017 20 CE/MASTER
Chapitre II GØnØralitØs
II-1) Introduction :
Le gaz naturel est une Ønergie primaire non renouvelable bien rØpartie dans le monde,
propre et de plus en plus utilisØe. Dispose des nombreuses qualitØs : abondance relative,
souplesse dutilisation, qualitØs Øcologique et prix compØtitifs. La mise en uvre de cette
Ønergie repose sur la matrise technique de lensem ble de la chane gaziŁre, qui va de
lextraction aux utilisateurs, en passant par le st ockage, le transport et la distribution.
Le gaz naturel est une Ønergie fossile comme la houille, le charbon ou le lignite. Cest
un mØlange dont le constituant principal, de 75 % 95 %, est le mØthane (CH4). Il est donc
composØ majoritairement dhydrogŁne et de carbone, doø son nom dhydrocarbure.
FST2017 21 CE/MASTER
Chapitre II GØnØralitØs
FST2017 22 CE/MASTER
Chapitre II GØnØralitØs
IΙ-3-E) Gazoline :
• Liquide claire, inflammable et volatile.
• Intervalle de distillation : 30 200C.
• Point de flash : > 21C.
• TempØrature dauto inflammation : 380 445C.
• Poids spØcifique 15C : 0,710 0,760 Kg/l.
IΙ-4) PropriØtØs dangereuses des composants :
IΙ-4-A) Gazoline :
La gazoline est toxique si inhalØe. Des contacts rØ
pØtØs et prolongØs avec la peau
provoquent des dermatites.
La gazoline peut Œtre la cause dampoules sur la peau.
Si inhalØe ou avalØe, la gazoline cause des dØpress
ions au systŁme nerveux central.
Laspiration pulmonaire peut causer de sØvŁres pneumonies.
Linhalation, mŒme si brŁve, de la gazoline en hautes concentrations peut Œtre fatale.
Les yeux peuvent Œtre endommagØs et irritØs.
Les vapeurs sont considØrØes comme modØrØment vØnØn
euses. Si la concentration
dans lair est suffisamment ØlevØe, la gazoline secomporte comme un asphyxiant.
Pour Øteindre les incendies provoquØs par la gazoli
ne, il faut utiliser lØcume, le gaz
carbonique, ou des extincteurs secs.
IΙ-4-B) MØthane, Øthane, propane et butane :
Sont des asphyxiants simples. Les gaz de ce type n ont pas des effets toxiques
spØcifiques. Ils prennent simplement la place de loxygŁne dans les poumons et leurs effets
sont en corrØlation avec la diminution doxygŁne dans lair qui est respirØ.
Les symptmes sont ceux qui prØcØdent lasphyxie, c ’est--dire, mal de tŒte, vertige,
difficultØ de respiration, faiblesse, sifflement doreilles.
LoxygŁne peut devenir les 2/3 du pourcentage prØsent dans lair sous quil ny ait des
symptmes apprØciables. Mais si la concentration d un asphyxiant simple arrive un
pourcentage de 50%, on a des symptmes dasphyxie t rŁs marquØs.
Ce produit est trŁs dangereux si on lexpose la c haleur ou des flammes (danger de
feu et dexplosion).
Pour Øteindre le feu, il faut utiliser du gaz carbonique ou de la poudre.
FST2017 23 CE/MASTER
Chapitre II GØnØralitØs
Les rØserves mondiales de gaz sont donc abondantes,leur accroissement a couvert deux fois
la production intervenue ces trois derniŁres annØes. Elles permettront de fournir les quantitØs
de gaz nØcessaires durant le siŁcle prochain.
FST2017 24 CE/MASTER
Chapitre II GØnØralitØs
FST2017 25 CE/MASTER
Chapitre II GØnØralitØs
3
Tableau 3- Offre potentielle de gaz - ScØnario de rØfØrence (en Gm ).
FST2017 26 CE/MASTER
Chapitre II GØnØralitØs
Le gaz sera nØanmoins l’Ønergie ayant la plus fortecroissance dans ces rØgions avec de
nouvelles perspectives notamment dans les domaines de la production d’ØlectricitØ et du
transport. Dans tous les secteurs de consommation, le gaz naturel contribuera l’amØlioration
de l’environnement.
C’est dans les autres rØgions du monde, et en particulier dans les rØgions Afrique, Asie
Centrale et de l’Est et Proche-Orient que les taux de croissance les plus ØlevØs seront observØs.
Ces rØgions verront leur part dans la demande mondiale de gaz passe de 16 % aujourd’hui
26 % en 2030.Ces prØvisions sont en Øvolution parapport
r celles de 1994.
La croissance attendue en Europe Centrale et Occidentale est lØgŁrement plus modØrØe alors
qu’elle est au contraire revue nettement la hauss e au Proche-Orient, en Asie Centrale et de
l’Est.
FST2017 27 CE/MASTER
Chapitre II GØnØralitØs
FST2017 28 CE/MASTER
Chapitre II GØnØralitØs
3
De 1961 1971, la production annuelle de gaz brut passe de 0 ,8 3,2 milliards de m et
celle du condenst passe de 126 000 623 000 tonne s.
De 1971 1974 : des Øtudes des rØservoirs permettent de dØfinir le mode dexploitation du
champ.
En 1974, parallŁlement ces Øtudes, une extension du centre de traitement Øtait rØalisØe par
ladjonction de six nouvelles unitØs dune capacitØ totale de 300.106 m3/j.
Un programme de forage complØmentaire Øtait portØsur 23 nouveaux puits rØalisØs entre
1971 et 1974.
Depuis 1980, lAlgØrie est devenue lun des grands exportateurs mondiaux de gaz naturel.
Une particularitØ souligner est que lAlgØrie a p u rØaliser diverses installations de
liquØfaction de gaz naturel qui lui permettent de le commercialiser sous forme liquide et le
transporter dans des mØthaniers vers le marchØ extØ
rieur (Etats-Unis, Europe etc.).
ParallŁlement ce mode de transport, lAlgØrie a p u transporter son gaz par des gazoducs
reliant directement Hassi Rmel lEurope, cest a insi quelle exploite actuellement le fameux
gazoduc transmØditerranØen qui relie lAlgØrie l Italie et la SlovØnie via la Tunisie.
FST2017 29 CE/MASTER
. . .
α
Σ
∆
∆
∆
∆
∆
∑
∑
∑ ∑
∑ ∑
φΣ α φ
φΣ α α φ
α
φ
Chapitre IV Transfert de matière et de chaleur
FST2017 58 CE/MASTER
Chapitre IV Transfert de matière et de chaleur
Dans le cas des mélanges réels les constituants obéissent à la loi d’Henry, d’après cette
loi, la pression partielle d’un constituant, la température étant fixe, est proportionnelle à la
concentration molaire du constituant dissout dans la phase liquide :
Pi L =E i. X’i …………………………………………………………..(IV-3).
Avec :
Ei : constante d’Henry ; dépend de la nature du constituant et de la température.
A l’équilibre, les pressions partielles d’un même constituant dans les deux phases liquides
et vapeur sont égales :
FST2017 59 CE/MASTER
Chapitre IV Transfert de matière et de chaleur
En réalité tout échange thermique s’effectue simultanément sous les trois formes précédentes,
mais généralement l’une d’elles est prédominante, et les autres peuvent être négligées,
cependant lorsque les trois modes de transfert sont concurrents, il est nécessaire décrire que
l’échange est la somme des trois effets, comme se serait le cas pour le refroidissement à l’air
d’une plaque métallique à très haute température.
IV -3-1) Lois fondamentales d’échange de chaleur :
ΙV -3-1-a)Gradient de température :
Dans tous les cas le transfert de chaleur est transmis des points les plus chauds aux
points les plus froids. Cet écoulement s’effectue à travers des surfaces isothermes et suivant la
ligne énergétique :
dt
= gradt ……………………………….………(IV-6).
dn
Où : grad t : gradient de température.
n : La normale à la surface isotherme.
Le gradient de température est un vecteur dirigé suivant la normale de la surface
isotherme, numériquement égal au dérivé partiel de la température par la normale. Ce vecteur
est dirigé vers le sens de l’augmentation de la température.
IV -3-1-b) Loi de Fourier :
Une quantité de chaleur qui passe par conduction à travers un élément de surface peut
être exprimée par la loi de Fourier :
dt
dQ = −λ. = dF .dt . …………………………………..(IV-7).
dx
dt
Q = −λ. = F .T ………………………………………...(IV-8).
dx
En introduisant le flux thermique qui à pour expression :
Q
q= ……………………………………….….…….…(IV-9).
F .T
dt
q = −λ ………………………………………………….(IV-10).
dx
Ou :
q : quantité de chaleur qui s’écoule pendant une unité de temps à travers la surface (w/ m2).
λ : Conductibilité thermique (w/ m2°c).
FST2017 60 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Introduction :
Les procès les plus couramment rencontrés dans l’industrie pétrochimique ou autre,
font intervenir l’échange de chaleur entre deux fluides. Le système utilisé dans cette situation
est un échangeur de chaleur : C’est un appareil destiné à transférer un flux de chaleur d’un
fluide à un autre. En général, les deux fluides sont séparés par une paroi (simple ou
composée) constituant ainsi une résistance thermique. Dans certains équipements, le transfert
thermique se fait par contact direct entre les fluides en présence. C’est le cas des condenseurs,
évaporateurs, tours de refroidissement, où l’un des fluides subit un changement de phase.
Les fluides mis en jeu dans l’échangeur peuvent entrer en contact direct : c’est le cas
des tours de refroidissement des centrales nucléaires. En revanche, si les fluides sont séparés
par une paroi comme dans le cas d’un radiateur de chaleur, l’échangeur sera dit à contact
indirect.
Selon le sens d’écoulement des deux fluides, on distingue trois types d’échangeurs :
échangeur à co-courant, à contre-courant et à courants croisés.
FST2017 61 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
FST2017 62 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Les termes réchauffeur et Préchauffeur d'air s'appliquent aux appareils (cycliques ou non)
assurant la préchauffe de l'air de combustion d'une chaudière ou d'un four par récupération
d'une partie de la chaleur contenue dans les fumées ou dans un autre fluide auxiliaire.
FST2017 63 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Ce type d'échangeurs est de loin le plus répandu dans les unités de transformations des
industries chimiques et pétrochimiques. Un faisceau de tubes est situé à l'intérieur d'une
calandre dans laquelle circule le deuxième fluide. Cette conception se retrouve également
dans les condenseurs, les rebouilleurs et les fours multitubulaires.
Tous les éléments entrant dans la construction de ces échangeurs ont fait l'objet d'une
normalisation, tant par la T.E.M.A. (Tubular Exchangers Manufacturer's Association) que
l'A.S.M.E. (American Society of Mechanical Engineers) ou l'A.P.I. (American petroleum
institute).
Dans les ouvrages généraux consacrés au transfert de chaleur, on trouvera les schémas
des principaux types d'échangeurs à faisceau et calandre.
La calandre est généralement réalisée en acier au carbone et les brides portant les
boîtes de distribution et le couvercle sont soudés. Les tubes du faisceau répondent à des
spécifications très sévères. Le choix du matériau dépend de l’utilisation:
Les tubes sont fixés dans les plaques par mandrinage et la perforation des trous dans les
plaques est réalisée selon une disposition normalisée, soit au pas triangle, soit au pas carré.
FST2017 64 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Le pas triangle permet de placer environ 10 % de plus de tubes que le pas carré sur une
plaque tubulaire de diamètre donné, mais, en contre partie, la disposition des tubes rend
difficile le nettoyage des tubes par insertion de grattoirs.
Les chicanes qui permettent d'allonger le chemin du fluide circulant dans la calandre
sont souvent constituées par un disque de diamètre légèrement inférieur à celui de la calandre
comportant une section libre représentant 20 à 45 % de la section.
V-3-1-3) La calandre :
Ce sont des plaques percées supportent les tubes à leurs extrémités, leurs épaisseurs
varient entre 5 et10 cm.
V-3-1-5) Faisceau :
C’est l’ensemble des tubes constituant le faisceau, les épaisseurs de tubes sont
normalisées selon le calibre BWG (Birmingham wire Gage) La perforation des trous dans les
plaques tubulaires est normalisée ; elle s’effectue selon une disposition soit au pas carré, soit
au pas triangulaire.
V-3-1-6) Chicanes :
FST2017 65 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Ces déflecteurs, d’une épaisseur de l’ordre de 1/2in, sont circulaires, carrés ou rectangulaires,
soudés sur des tirants ou entretoise.
Il existe une très grande variété d’échangeurs faisceau et calandre qu’il n’est pas
possible de présenter en totalité. On ne présente que 04 types les plus reconnus :
L'une des plaques tubulaires est fixe, bloquée entre les brides de la calandre et de la
boîte de distribution. La seconde plaque, d'un diamètre inférieur, porte la boîte de retour et
peut coulisser librement à l'intérieur du capot qui ferme la calandre. Les appareils permettant
l'expansion thermique du faisceau constituent la grande majorité des échangeurs utilisés en
pétrochimie ou en raffinage du pétrole. L'exemple représenté ci-dessous est à 2 passes côté
tubes et une passe côté calandre. Ce type d'appareil présente certains inconvénients en
particulier, le joint de la boîte de retour est invisible et une fuite se traduit par une pollution de
l'autre fluide plus ou moins difficile à détecter.
FST2017 66 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Le faisceau est constitué de tubes coudés en forme d'épingle, il n'est donc porté que
par une seule plaque tubulaire. Ce système permet la libre dilatation du faisceau. En revanche,
le nettoyage de tubes est difficilement réalisable autrement que par voie chimique. Ils sont
obligatoirement à 2 passes côté tubes, dans l'exemple présenté ci-dessous, l'appareil est à deux
passes côté calandre. Celle-ci porte en effet une chicane longitudinale et les deux tubulures
d'entrée et de sortie du fluide qui passe côté calandre sont dans un même plan vertical.
FST2017 67 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Dans ce cas, les plaques tubulaires peuvent être directement soudées sur la calandre.
Faisceau et calandre étant solidaires, ces appareils ne peuvent être utilisés que si la différence
de température entre les fluides chaud et froid est suffisamment faible pour que la dilatation
ou la contraction du faisceau soit acceptable.
Un soufflet de dilatation est prévu à cet effet. Par ailleurs, le faisceau n’étant pas
démontable, on ne peut effectuer le nettoyage de l’extérieur des tubes que par voie chimique.
L’exemple représenté ci-dessous est à une passe côté tube et une passe côté calandre.
Chaque boite ne porte dans ce cas, qu’une tubulure d’entrée ou de sortie du produit qui passe
dans les tubes.
FST2017 68 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Cet appareil est utilisé quand il s'agit de vaporiser partiellement un liquide et il est
conçu pour assurer la séparation des deux phases. Le liquide à vaporiser vient baigner le
faisceau tubulaire à l'intérieur duquel circule le fluide chaud. Un déversoir maintient le niveau
liquide juste au-dessus du faisceau.
La calandre est d'un diamètre nettement supérieur à celui du faisceau, ce qui aménage
une zone de désengagement de la vapeur et permet d'éviter les entraînements de liquide.
FST2017 69 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Ces échangeurs sont constitués par des éléments rectilignes de deux tubes
concentriques raccordés à leurs extrémités par des coudes. Les divers éléments sont tous
assemblés par des raccords à démontage rapide, et le remplacement des tubes est possible. Les
problèmes de dilatation thermique et d'étanchéité entre le tube intérieur et le tube extérieur
sont résolus par l'utilisation de presse étoupe ou de joint torique.
Les tubes sont généralement en acier et les longueurs courantes sont de 3,6 - 4,5 ou 6m.
Sur le même principe que celui des doubles-tubes sont conçus les appareils multitubes
composés de tubes en U, ailettes ou non, fixées à leurs extrémités sur une plaque tubulaire.
Les tubes sont logés dans deux calandres cylindriques reliées, soit par des coudes à 180°
enveloppant les coudes des épingles, soit par des boites de retour à couvercles plats ou
bonnets. Chaque épingle peut se dilater indépendamment l’une de l’autre.
FST2017 70 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Comme leur nom l’indique, ce sont des échangeurs de chaleur présentant une grande
2 3
surface d’échange par unité de volume, environ 700 à 1000m /m , alors que l’échangeur
2 3
tubulaire conventionnel présente une capacité de l’ordre de 100 à 200 m /m .
Pour des services équivalents, les échangeurs de chaleur compacts offrent moins de volume et
de poids, ont une plus grande efficacité thermique, sont moins chers à qualité de matériau
égale Les géométries utilisées favorisent les turbulences et Atténuent le plus souvent les
phénomènes d’encrassement, conduisent à de faibles volumes de rétention de fluide limitant
les temps de séjour comparativement à l’utilisation d’échangeurs classiques.
Compte tenu des raisons développements technologiques réalisés, ils sont plus utilisés
que par le passé dans le domaine du raffinage, de la pétrochimie et du gaz.
Tout particulièrement leur compacité apporte des avantages considérables lorsqu’ils doivent
être installés sur des installations offshores ou encombrement et poids sont des critères
déterminants.
Les plaques munies de joints qui assurent l'étanchéité, sont comprimées entre un bâti fixe et
un plateau de serrage mobile au moyen de tirants latéraux, elles sont suspendues entre deux
barres horizontales fixées sur la partie fixe et sur une colonne support.
FST2017 71 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Ils sont simples et peu encombrants (1m3 pour 200m2 de surface d'échange), ils offrent
la possibilité de traiter plusieurs liquides simultanément par l'emploi de boîtes de distribution
intermédiaires, leurs plaques sont interchangeables.
Ils conviennent surtout aux échanges liquide-liquide. Leur utilisation est limitée aux
pressions inférieures à 25 bars et aux températures inférieures à 200°C.
Des chambres faites, d'une tôle emboutie soudée sur une tôle plane sont auto-
résistantes à la pression. Elles alternent avec des chambres sans point de contact permettant la
circulation de fluides chargé ou encrassant.
Il existe une très grande variété d’échangeurs à plaques soudées qu’il n’est pas
possible de présenter en totalité en raison du nombre très important de constructeurs dans ce
domaine.
En général, ils sont constitués par des plaques en aluminium brasé et ondulées de
manière à procurer une surface d’échange secondaire allant jusqu’à 90 % de la surface totale,
ce qui en fait des échangeurs très compacts (compacité comprise entre 850 à1500 m2/m3).
Par ailleurs, la bonne conductivité de l’aluminium, sa rigidité ainsi que sa légèreté font de ces
échangeurs des équipements particulièrement appréciables dans le domaine de la cryogénie où
les plages de température peuvent varier de -270 °C à 200 °C et des niveaux de pression
atteignant exceptionnellement 120 bars.
FST2017 72 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Les tôles sont soudées bord à bord de chaque côté du cylindre pour assurer l’étanchéité inter-
circuit.
Les plages d’utilisation vont de -40 à 300°C en température et du vide absolu à 25 bars
en pression.
Généralement, sauf cas très particuliers d’échange fluide-solide (ou assimilé), les
échangeurs permettent un échange de chaleur entre deux fluides en mouvement .ils sont dits :
L’échange de chaleur entre deux fluides séparés par une paroi est caractérisé
localement par :
• Le potentiel thermique local ∆θ, différence de température entre les deux fluides.
• L’élément de surface d’échange dA mis en œuvre.
• La résistance au transfert R, résultante de diverses résistances en série et correspondant :
- au transfert par convection entre le fluide chaud et la paroi.
FST2017 73 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Aucune paroi ne sépare les deux fluide qui sont alors mélangés, les applications dans
le domaine du raffinage se trouvent en conséquence limitées .Toutefois, lorsque les deux
fluides peuvent être séparés facilement et que la contamination n’est pas un problème majeur,
les échangeurs à mélange peuvent être utilisés, c’est en particulier le cas de l’échange entre
une phase liquide et une phase gazeuse, le transfert de chaleur étant lié au phénomène de
transfert de masse entre phases.
FST2017 74 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Les deux fluides s’écoulent perpendiculairement l’un à l’autre. Le fluide non brassé est
canalisé : c’est celui dont la veine est divisée entre plusieurs canaux parallèles distincts et de
faible section. L’autre fluide circule librement entre les veines et peut être considéré comme
partiellement brassé du fait des tourbillons générés par les tubes.
Le brassage a pour effet d’homogénéiser les températures dans les sections droites de
la veine fluide. Sans cela, les températures varient non seulement avec la direction de
l’écoulement, mais aussi dans la section de veine.
FST2017 75 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
constitué par un grand nombre de tubes ou de plaques créant ainsi des problèmes
supplémentaires.
Par ailleurs, la conception des échangeurs de chaleur introduit le choix entre deux
géométries élémentaires principales :
- Les tubes, qui fixent l’espace dévolu seulement à l’un des deux fluides.
- Les plaques, planes ou corruguées, choisies pour un fluide qui impose la même géométrie
pour l’autre.
Souvent, le choix des combinaisons entre différents types d’échangeurs dans les installations
industrielles résulte de contingences technologiques et économiques.
Pour une même vitesse du fluide, la diminution du diamètre des tubes permet
d’augmenter le nombre de ces derniers dans le faisceau et par conséquent de diminuer
l’encombrement de l’appareil. Toute fois, l’augmentation du nombre de tubes pose des
problèmes supplémentaires (beaucoup d’assemblage des tubes sur les plaques tubulaires,
risque de coulage aux mandrinages, résistances hydrauliques supplémentaire, complication
de nettoyage des tubes…ect).
Les diamètres extérieurs des tubes couramment employés dans l’industrie sont 22, 25,
32 et 38 mm. Les petits diamètres sont appliqués pour les produits purs et peu visqueux.
Etant donné que les pertes de charge dans l’appareil sont proportionnelles à la vitesse
d’écoulement, la valeur maximale de cette dernière est conditionnée par les pertes de charge
admissibles.
FST2017 76 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Remarque :
Si le coefficient local dans la calandre est beaucoup plus petit que celui qui se trouve dans les
tubes (exp. le gaz circule dans la calandre et le liquide passe à travers les tubes) Alors
l’augmentation de la vitesse dans les tubes n’influe pratiquement pas sur K.
Étant donné que dans les échangeurs on utilise les tubes standardisés, la longueur calculée
doit être arrondie.
Les longueurs des tubes utilisés industriellement sont (en mm) : 1000 , 1250 , 1500 ,
2000 , 2500 , 3000 , 3500 , 4000 , 4500 , 5000 , 6000 , 7000.
Les fluides considérés comme sales , corrosifs, polluants, visqueux et chauds, lourds,
passent côté faisceau à l’intérieur des tubes .Ceci pour faciliter le changement des tubes afin
d’éviter les émanations de gaz.
Il est des cas particuliers pour lesquels la circulation s'impose : dans un kettle le fluide
à vaporiser est côté calandre, il en est de même pour le fluide à condenser dans un condenseur
à eau horizontal.
• Fluide sous la plus haute pression : Un tube résiste mieux à la pression intérieur qu'à la
pression extérieur, une plus grande épaisseur de paroi ne s'applique qu'aux chambres de
distribution et de retour de dimensions plus modestes que celle de la calandre.
FST2017 77 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
• Fluide à température élevée: A plus haute température le taux de travail admissible pour
le matériau diminue, nécessitant une plus grande épaisseur, cela peut conduire à prendre
un acier pour lequel la contrainte admissible est supérieur, par ailleurs les pertes
thermiques sont limitées.
• Fluide corrosif : Le coût des matériaux à mettre en oeuvre ne se répercute pas côté
calandre.
• Fluide salissant : Le nettoyage mécanique de l’intérieur des tubes est plus facile que celui
du faisceau côté calandre.
• Fluide entraînant dépôts et sédiments : L'entraînement et le nettoyage sont plus faciles
Le coté calandre est généralement réservé au :
• Fluide visqueux pour lequel il est plus facile de régler la vitesse de circulation, donc
transfert et perte de charge, en jouant sur le type et le nombre de chicanes transversales.
• Fluide de plus haut débit pour les mêmes raisons que celles évoquées précédemment.
Par ailleurs, il faut prendre en compte d'éventuels impératifs de sécurité face aux
risques de ruptures et aux risques de fuites (dont le sens doit être apprécié selon les niveaux de
pression) dans le cas de fluide inflammable, toxique, polluant pour l'environnement ou l'autre
fluide, ou encore susceptible de réaction chimique avec l'autre fluide.
Dans certains cas, il y a « compétition » entre les fluides ; par exemple, lorsque du gaz
naturel sous haute pression est refroidi par de l'eau de mer, les deux fluides sont justiciables
du côté tubes, ce qui amène, sauf choix du titane très onéreux, à utiliser un circuit
intermédiaire d'eau de réfrigération traitée pour échapper à la problématique.
FST2017 78 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Les échangeurs par convection entre fluides et paroi et par conduction à travers la
paroi sont caractérisés par des résistances spécifiques auxquelles s’ajoutent celles dues au
salissement éventuel introduit par chacun des deux fluides.
Les lois de transfert par convection sont très complexes car elles sont liées aux lois de
l’écoulement, le régime hydrodynamique jouant un rôle essentiel dans le mécanisme des
échangeurs thermiques, ainsi qu’aux lois de la conduction intervenant au niveau de la paroi.
Ceci conduit à des lois différents selon que l’échange se fait sans ou avec changement
de phase de l’un et (ou) l’autre des deux fluides, que la convection est naturelle ou forcée, que
l’écoulement est laminaire ou turbulent, horizontal ou vertical (ascendant ou descendant),
soumis à une force centrifuge (Serpentin), plus ou moins perturbée par la paroi…etc.
Malgré cette diversité, on cherche à exprimer la loi de transfert local sous la forme :
Φ = ∆ / = ℎ. ∆ .
Avec :
R = la résistance au transfert.
• Nu : Nombre de Nusselt : = ℎ. / .
FST2017 79 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Re : Nombre de Reynolds : = . . / = . / = . / .
Pr : Nombre de Prandtl : = . / .
• St : Nombre de Stanton : = / = ℎ/ . .
• Pe : Nombre de Péclet : = . . . . / .
Avec :
u : vitesse moyenne.
G= ρ u : vitesse massique.
C : chaleur massique.
µ : viscosité dynamique.
ν = µ / ρ : viscosité cinématique.
λ : conductibilité thermique.
di
Nu = 1,86 . Re. Pr 1/3.
l
FST2017 80 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Pour des faisceaux multi-passes devant être logés dans des calandres cylindriques le
nombre de passes est généralement pair. Ils permettent des solutions technologiques simples
pour l’organisation de la distribution et du retour du fluide. Pour 4 passes côté tubes.
- Un doublement de la vitesse.
Le nombre de passes côté tubes permet ainsi de régler le coefficient de film interne, les
pertes de charge admissibles ou économiques imposant la limite ; ces ajustements ne peuvent
être faits que de manière discrète.
FST2017 81 CE/MASTER
Chapitre V les échangeurs de chaleur
Les vitesses permises étant d’autant plus grandes que la masse volumique est plus faible.
Par ailleurs, des turbulences localisées peuvent être obtenues par l’utilisation de
géométries particulières, telles que tubes torsadés ou moletés en spirale « Corruguées »,
ondulations crénelées ou plaques cannelées dans les échangeurs « compacts ».
Les géométries étant fixées, le coefficient de convection dépend du débit de fluide, une
modification du débit peut être due à une adaptation de la capacité de l’unité concernée aux
besoins de production ou à des changements de conditions opératoires de température et de
pression du procédé.
• La viscosité.
• La conductibilité thermique.
• La chaleur massique.
FST2017 82 CE/MASTER
Chapter VI Simulation
Le fonctionnement d’un simulateur est basé essentiellement sur le choix d’un modèle
thermodynamique représentant mieux le système à étudier.
Les différentes aches qu’un simulateur de procédé devrait effectuer sont :
• La résolution des bilans de matières et d’énergie.
• Le dimensionnement des équipements.
• L’évaluation économique du procédé.
• L’optimisation du procédé.
FST2017 83 CE/MASTER
Chapter VI Simulation
Ces modèles sont surtout utilisés pour les systèmes qui présentent une forte polarité.
Parmi ces modèles : le modèle de MARGULES et le modèle UNIQUAC.
VI-1-B) Modèles hétérogènes :
Ces modèles sont recommandés pour les systèmes de constituants présentant une forte
polarité (fort déviation à l’idéalité, azéotropiques…ect).Dans ces modèles les phases vapeurs
sont représentées par les équations d’états, et les phases liquides par des corrélations pour
le calcul des coefficients de fugacité.
Leurs utilisations restent limitées à cause de la nature empirique des corrélations proposées et
qui nécessitent des extrapolations en dehors des conditions expérimentales.
VI-1-C) Modèles basés sur les équations d’état :
Les modèles thermodynamiques basés sur les équations d’état sont utilisés pour le
calcul des systèmes d’hydrocarbure et des systèmes de faible non idéalité. Ils peuvent être
utilisés pour calculer des propriétés thermodynamique tel que : le constant d’équilibre K,
l’entropie, l’enthalpie et la densité.
Leurs supériorités par rapport aux autres modèles résident dans le fait de l’utilisation
des coefficients d’interaction binaires.
VI-2) Equations d’état usuel :
VI-2-1) Equation de SOAVE et de PENG-ROBINSON :
Les équations de SOAVE (1972) et PENG-ROBINSON (1976) différent de l’équation
de REDKICH-KWONG par l’introduction d’une fonction a(T) qui dépend du facteur
acentrique.
L’équation de SOAVE est de la même forme générale que l’équation (1)
FST2017 84 CE/MASTER
Chapter VI Simulation
RT a(T )
P= − ……….… (1).
V − b V (V + b )
Avec :
[ (
α (TR ) = 1 + m 1 − TR )] ……….… (3).
2
FST2017 85 CE/MASTER
Chapter VI Simulation
FST2017 86 CE/MASTER
Chapter VI Simulation
Les ingénieurs engagés dans l’engineering de design utilisent le logiciel HYSIS pour
faire des calculs rapides en utilisant des modèles efficaces et des techniques optimales.
La simulation par HYSYS réduit les coûts de l’engineering par :
• Des calculs rapides de différents designs en utilisant des modèles efficaces et des
techniques optimales pour s’assurer que les équipements du procédé sont
correctement spécifiés afin de délivrer les caractéristiques du produit voulues aux
rendements de la production désirés.
• Création de modèles qui peuvent être appliqués durant le fonctionnement de
l’unité à partir du design de conception jusqu’aux détails : Estimation, formation et
optimisation.
Le HYSYS demande, pour définir ces corps, de remplir un tableau de valeurs à utiliser
lors des calculs. En outre, pour caractériser les mélanges d'hydrocarbures complexes, il est
possible d'utiliser les résultats d'analyses normalisées telles que TBP, ASTM, Kuop…etc.
Le HYSYS va par la suite utiliser ces données pour générer un nombre fini (choisi par
l'utilisateur) de pseudo corps repérés par Leurs points d'ébullition normaux pour représenter
ces mélanges.
En option, le simulateur peut lire d'autres banques de données telles que la DDB,
DIPPR, API, GPA, etc. Cette option permet aussi d'utiliser les propriétés physiques déjà
stockées dans la banque de données de HYSYS.
FST2017 87 CE/MASTER
Chapitre VII La Sécurité
VII- SECURITE :
VII-1) Définition :
- C’est un ensemble de règles et moyens techniques et d’hygiène et également un état
d ‘esprit dont la finalité est de créer certaines conditions de travail en éliminant les
accidents et les avaries.
FST2017 88 CE/MASTER
Chapitre VII La Sécurité
- A l’atelier mécanique, la sécurité fût, fait, l’objet de mesures que l’on trouve dans l’une
des catégories suivantes :
Maintenir la zone de travail ou la machine sera démontée bien propre et bien rangée.
Maintenir les outils propres et bien rangés pendant les travaux de remontage ; les
mains des ouvriers doivent être aussi propres.
Il faut absolument utiliser encore dans les installations surtout de gaz, l’outillage
anti - étincelles.
La division sécurité de Rhourde - Nouss gère un effectif de 88 agents repartis a travers les
structures ci après :
1. Service Prévention.
2. Service Intervention.
3. Cellule Protection de l’environnement.
Le centre de traitement et recyclage de Rhourde – Nouss est protégé par un réseau anti-
incendie composé de :
Le réseau eau anti-incendie est une boucle maillée qui permet l’intervention rapide en cas de
sinistre sur plusieurs points tout autour du réseau. Celui-ci est fourni à partir d’une installation
d’alimentation constituée de :
♦ Quatre (04) pompes de 500 [m3/h] dont deux (02) entraînées par moteurs électriques et
deux (02) entraînées par moteurs Diesels.
FST2017 89 CE/MASTER
Chapitre VII La Sécurité
♦ Poteaux incendie installés sur les principales routes assurant l’intervention rapide
(Q= 100mm).
♦ Détection fixe : Celui-ci est défini par l’installation d’appareils sonores qui se
déclenchent à chaque sensibilité due a l’existence de fumée ou d’élévation de température
au niveau des sites et équipements résumés dans le tableau ci-après :
FST2017 90 CE/MASTER
Chapitre VII La Sécurité
VII-4-3-A) Extincteurs :
FST2017 91 CE/MASTER
Problématique
PROBLEMATIQUE
FST2017 92 CE/MASTER
Chapitre VIII Partie calcul
Les données :
• Caractéristiques et propriétés du condensat stabilisé :
- TVR.
- La densité.
- Température de stockage (sortie de l’échangeur).
• Spécification du condensat :
- TVR≤ 10 PSI.
- La densité du condensat entre 710-760 Kg /m3.
- Température de stockage est 450C.
FST2017 93 CE/MASTER
Chapitre VIII Partie calcul
Tube calandre
0
Température entrée ( C) 55 40 .2
Température sortie (0C) 45 48.2
Pression entrée (kg/cm2) 20.9 23.57
Pression sortie (kg/cm2) 20.75 23.15
Débit massique (kg/h) 78328 90014
Type BWG14 -
FST2017 94 CE/MASTER
Chapitre VIII Partie calcul
CALCUL
Partie 1 : Colonne de stabilisation.
1) Validation du modèle thermodynamique
Tableau 5 : Comparaison enter les débits du résidu dans le design,
SRK et PENG-ROBINSON.
FST2017 95 CE/MASTER
Chapitre VIII Partie calcul
∁ ℎ = 615.939 /ℎ
"#
610.3007
$%&'( 789 = . 100 = 99.084%
615.939
A"B.CDDA
$%&'( >?@ 8 = ∗ 100 = 99.088%
A" .ECE
FST2017 96 CE/MASTER
Chapitre VIII Partie calcul
Remarque :
D’âpres le tableau 2 on remarque que le modèle thermodynamique PENG ROBINSON et
SRK nous donne presque les mêmes valeurs que le design.
Donc on peut choisir le modèle PENG ROBINSON par ce qu’est le plus utilisé.
2) Vérification du design :
température(0c)
300,0000
250,0000
200,0000
150,0000
température
100,0000
50,0000
0,0000
FST2017 97 CE/MASTER
Chapitre VIII Partie calcul
pression(kg/cm2)
23,4000
23,2000
23,0000
22,8000
22,6000
22,4000
22,2000 pression
22,0000
21,8000
21,6000
1600,0000
1400,0000
1200,0000
1000,0000
800,0000
débit liquide
600,0000
débit vapeur
400,0000
200,0000
0,0000
FST2017 98 CE/MASTER
Chapitre VIII Partie calcul
FST2017 99 CE/MASTER
Chapitre VIII Partie calcul
Tableau : 10
Taux de Energie Enthalpie Température
rebouillage (kcal/h) (kcal /kgmol) (0C)
Design 0.6534 6910200 -45184.34 250.8
Avec le dédit actuel entrant la colonne et les paramètres de design le condensat à la sortie de
la colonne n’est pas stable, il fout changer les paramètres (température, pression,
température de rebouillage) pour obtenir un condensat stable.
Tableau : 13
pression(kg/cm2)
23,4000
23,2000
23,0000
22,8000
22,6000
22,4000
22,2000 pression
22,0000
21,8000
21,6000
température(0C)
300,0000
250,0000
200,0000
150,0000
100,0000 température
50,0000
0,0000
450,0000
400,0000
350,0000
300,0000
250,0000
100,0000
50,0000
0,0000
Tableau : 15
4) Cas d’arrêt d’un train et leur charge envoyée vers cette colonne.
Tableau : 17.
Tableau : 18.
1) CAS DESIGN :
Tableau 19 : Paramètres et caractéristiques de l’échangeur.
Design calcul
2) CAS ACTUEL :
Calandre tube
2-2) Cas d’arrêt d’un train et leur débit passe par l’échangeur
40-E04A/B avec 55 tubes bouchés (5٪).
Calandre tube
Calandre
tube
Débit massique M
83930 73930
(kg/h)
Perte de charge ∆P
0.1125 0.191
(kg/cm2)
Température d’entre
34.09 55
(0C)
42.34
Température sortie (0C) 45
Tube calandre
Pent (kg/cm2) 20.9 20.9 20.9 20.9 23.57 23.57 23.57 23.57
Psort (kg/cm2) 20.72 20.72 20.73 20.72 23.44 23.46 23.47 23.48
Les figures 2 et 5 montrent que pour les deux cas design et actuel, l’évolution de la
pression sur le long de la colonne est identique et normale.
Les figures 3 et 6 montrent que le profil des débits molaires liquide et vapeur sont presque
constants dans les deux zones de la colonne, avant et après les plateaux d’alimentation (lignes
parallèles expliquent l’équilibre liquide-vapeur sur chaque plateau).
On remarque une rupture du profil des débits liquide et vapeur au niveau des
plateaux d’alimentation (13èmeet 20ème plateau) qui est due aux conditions d’entrée des deux
charges, ainsi au niveau du plateau n°1(condenseur) . Les débits de la phase liquide sont
très importants par rapport aux débits de la phase vapeur ce qui explique la condensation
totale de la phase vapeur.
Conclusion
D’après les résultats de calcul de l’échangeur, montrent que :
- Dans le cas actuel, c’est possible d’augmenter le débit sur l’échangeur E04 A /B
jusqu'à la valeur 83930 Kg/h (coté calandre) et 73930 Kg/h (coté tube) avec 55tubes
fermés.
- Pour garder la température à la sortie coté tube (température de stockage) et avec la
diminution du nombre des tubes (10٪,20٪, 25٪ et 29٪), on remarque que le débit va
diminue pour que la perte de charge ne dépasse pas la valeur admissible (0.2 kg/cm2 coté
tubes), on propose :
• L’arrêt d’un train (section basse pression), pour l’économie d’énergie (gaz de
combustion, électricité,…etc.).
• L’augmentation du débit par l’ouverture d’autres puits mais à savoir le fonctionnement
de l’échangeur.
40 E04A/B
36’’
18’’
3’’
3’’
129’’
129’’
Disposition de la forure, plaque tube, chicanes d’ech 40 E04A/B
1’’
Faisceau supérieur
1’’Côté tête flottante
D.I.M
18’’ 36’’
3’’
129’’
129’’
Fig. I.1 : Puits producteurs ……………………………….........................................................6
Fig.I.2 : Puits réinjecteurs…………………...............................................................................7
Fig. I.3 : Schéma global du complexe des deux usines de traitement du gaz ……………........8
Fig.I.4 : Schéma semplifie de l’unite 02 ………………………………………...…..……… 10
Fig. I.5 : Schéma simplifié de l’unité 10 (section haute pression HP) ……………….….…..14
Fig. I.6 : Schéma simplifié de l’unité 10 (section basse pression BP)………………………..16
Fig. I.7 : Schéma de l’unité de stockage du condensat ……………………………...…...…..17
Fig. II.1 : Production de gaz naturel en Algérie…………………………….………….……..30
Fig. II.2 : Répartitions des réserves gaziers en Algérie….........................................................31
Fig. II.3 : Schéma d’utilisation de C1, C2, C3, C4.....................................................................35
Fig. II.4 : Les produits issus du propane………………………………...…………………....36
Fig. II.5 : Les produits issus du butane……………………………………………………….37
Fig. III-1 : Schéma simplifié de la rectification ……………...................................................42
Fig. III-2 : Schéma d'une colonne à plateaux……………………………………………..…..45
Fig. III-3 : Schéma simplifié d’un Plateau perforé à déversoirs ..............................................46
Fig.III-4 : Schéma de calotte……………………………………………………………….....47
Fig.III-5 : Schéma de clapet …………….……………………………………………………48
Fig. III.6 : Schéma de la zone de rectification..........................................................................50
Fig. III.7 : Schéma de la zone d’épuisement.............................................................................51
Fig. V.1 : Schéma de l’échangeur à tête flottante.....................................................................67
Fig. V.2 : Schéma de l’échangeur à tubes en U (type CFU) …................................................67
Fig. V.3 : Schéma de l’échangeur à plaques tubulaires fixes (type BEM)...............................68
Fig. V.4 : Schéma de l’échangeur type Kettele (AKT).............................................................69
Fig. V.5 : Résistances au transfert............................................................................................74
Fig. VIII.1 : Evolution de température au niveau de chaque plateau (cas design)...................97
Fig. VIII.2 : Evolution de la pression au niveau de chaque plateau (cas design).....................98
Fig. VIII.3:Evolution du débit et le débit vapeur au niveau de chaque plateau (cas design)...98
Fig. VIII.4 : Evolution de la pression au niveau de chaque plateau (cas actuel)…................102
Fig. VIII.5 : Evolution de la température au niveau de chaque plateau (cas actuel)..............102
Fig.VIII.6:Evolution des débits liquide et vapeur au niveau de chaque plateau (cas actuel).103
Tab.I.1: La production entre 1988 et 2003 de RHOURDE-NOUSS……………………….5
Tab. I.2: La composition de gaz à traiter………………………………………………….....19
Tab. I.3: Spécification des différents produits…………….…...………...…………………..19
Tab.I.4: La température et la pression des courants entrant et sortant de l’usine de GPL…..20
Tab.II.1 : La composition d’un certain nombre de gaz naturel …………………...…....……21
Tab.II.2 : Offre potentielle de gaz - Scénario haut (en.Gm3) …………………………….... 25
Tab.II.3 : Offre potentielle de gaz - Scénario de référence (en Gm3) ...……………....……..26
Tab.II.4 : Demande mondiale de gaz par région (Cas de base)…………………...……...….28
Tab.II.5: Demande mondiale de gaz par région (Scénario Alternatif)………………………28
Tab.VI.1: Domaines d’applications de l’équation de PENG ROBINSON……………….…86
Tab.VII.1: Moyens de détection fixes………………………………………………………..91
Tab.VIII.1 : Dimensionnement de la colonne ……..……..…………………………..……... 93
Tab.VIII.2 : Caractéristiques des plateaux……………………………………………………93
Tab.VIII.3: Paramètres de l’échangeur E04A/B………………………………..………….…94
Tab.VIII.4 : Caractéristiques de l’échangeur ………………………………………………...94
Tab.VIII.5 : Comparaison entre les débits du résidu dans le design, SRK et
PENG-ROBINSION …………………………………………………………....……95
Tab.VIII.6 : Débits de c5 dans R et pour les modèle SRK et PENG- ROBINSION…………96
Tab.VIII.7 : Spécification du condensat (cas design)…………………………...……………97
Tab.VIII.8 : Débit du F, L, D, R dans la colonne (cas design)…………….……......………..99
Tab.VIII.9 : Vérification du bilan de matière partiel (cas design)……….……..……….……99
Tab.VIII.10 : Spécification de rebouilleur (cas design).………………………………….…100
Tab.VIII .11 : Débit du c5 dans L, F et R (cas actuel)………………………………...…….100
Tab.VIII.12 : Spécification du condensat (cas actuel)……………………....……...…...…..101
Tab.VIII.13 : Spécification du condensat a la sortie de la colonne (cas actuel)………….....101
Tab.VIII.14 : Débit du F, L, D, R dans la colonne (cas actuel)……………………………..103
Tab.VIII.15 : Vérification du bilan de matière partiel (cas actuel)………………………….104
Tab.VIII.16 : Spécification de rebouilleur (cas actuel)……………………………...……....104
Tab.VIII.17 : Spécification du condensat a la sortie de la colonne (cas d’arrêt d’un train)...105
Tab.VIII.18 : Les nouveaux paramètres de la colonne (cas d’arrêt d’un train)……..………105
Tab.VIII.19: Paramètres et caractéristiques de l’échangeur E04A/B (cas design)…………106
Tab.VIII.20: Paramètres et caractéristiques de l’échangeur E04A/B (cas actuel)………......107
Tab.VIII .21: Paramètres et caractéristiques de l’échangeur E04A/B
(Cas d’arrêt d’un train)…………………………………………………………..107
Tab.VIII.22: Paramètres et caractéristiques de l’échangeur E04A/B (avec le nombre des
tubes actuel fermés)…………………….………………………………..…….108
Tab.VIII.23: Paramètres et caractéristiques de l’échangeur E04A/B (avec la diminution
du nombre des tubes)……………………………………………………………109
Bibliographie
Bibliographie
1-P. WUITHIER : Raffinage et génie chimique, Tomes I &II
2eme édition 1972 –Paris.
2-J.P.WAUQUIER : Procédés de séparation, Edition TECHNIP 1998 –Paris.
FST2017 CE/MASTER