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TP1 : Equation d’état d’un gaz TP2 : Capacité calorifique des métaux
Déroulement des TP
TP1
TP3 TP2
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FINALITE DES TRAVAUX PRATIQUES
Les travaux pratiques (T.P) de physique ont été mis au point, pour initier aux
moyens et aux méthodes de la mesure tout en vérifiant la validité de quelques
lois des phénomènes physiques. Leur réussite est liée à l’acquisition, par les
expérimentateurs, d’un "savoir faire" que l’on peut préciser comme suit :
1 – savoir manipuler :
manier avec soin les ensembles expérimentaux et traiter les données
brutes au fur et à mesure de leur acquisition
être droit pour utiliser les appareils
être astucieux pour réduire les incertitudes sur les mesures
prendre des initiatives raisonnées, "aller vite sans se presser".
2 – savoir s’organiser :
établir un plan de travail et le respecter et distinguer l’essentiel du
secondaire.
3 – savoir communiquer :
présenter clairement la procédure suivie et les résultats obtenus
rédiger un compte-rendu fidèle de l’expérience
être à la fois concis, clair et complet, utiliser convenablement le langage
scientifique (courbes et tableaux).
savoir interpréter et commenter par écrit une série de mesures.
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TP1 : Equation d’état d’un gaz
1. But de la manipulation
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3. Théorie et exploitation
L’équation d’état d’un gaz est de la forme f(P, V , T) = 0. C’est une relation entre la
pression P, la température thermodynamique T [T(K) = (°C) + 273.15] et le volume
V. Ces variables d'état sont reliées dans le cas d’un gaz parfait par l’équation d’état
suivante : PV = nRT (n et R désignant respectivement le nombre de moles du gaz et
la constante des gaz parfaits = 8.314 J/(K.mole)).
4. Travail demandé
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4.2. Travail pratique :
Tableau de mesures
Patm = (Pa)
= (°C)
h (m)
P = Patm + gh (Pa)
𝑙 (m)
V=S.𝑙 (m3)
PV (Joule)
c) Tracer la courbe P = f(V). Peut-on trouver une relation simple entre ces deux
grandeurs ? Justifier votre réponse.
d) Tracer la courbe de variation de P en fonction de 1/V. On notera que lorsque 1/V
est très petit, la pression tend vers zéro. Peut-on trouver cette fois-ci, une
relation simple entre ces deux grandeurs ? Justifier votre réponse.
e) En supposant que le gaz est parfait, déterminer une valeur approchée de la
constante R des gaz parfaits (se servir de la pente de la courbe P = f(1/V) et du
nombre de moles n du gaz).
f) Déterminer l’erreur relative par rapport à la valeur théorique : |R Rth| / Rth.
Conclure. On donne : Rth = 8.314 J .K1.mole1.
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TP2 : Capacité calorifique des métaux
1. But de la manipulation
2. Théorie
12.5 Carbone
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3. Travail demandé
3.1. Détermination de la capacité calorifique du calorimètre
thermomètre agitateur
couvercle
enceinte intérieure
isolant
enceinte extérieure
liquide
C m c2 F
calo 2 eau m1 ceau
F
1
Reporter les résultats sur le tableau suivant :
Tableau I
Capacité calorifique du
Eau froide Eau chaude Mélange
calorimètre
m1 (g) = m2 (g) =
F (°C) = Ccalo =
1 (°C) = 2 (°C) =
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3.2. Détermination de la capacité calorifique des métaux
La chaleur spécifique d’un métal donné, cmétal, est obtenue à partir d’un bilan
d’énergie. Elle est donnée par :
m c Ccalo
cmétal eau meau
métal F 1
2 F
Tableau II
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TP3 : Collecteur de rayons solaires
Vitre
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2. Théorie et exploitation
Un collecteur de rayons solaires est irradié à l'aide d'une lampe halogène dont
l'intensité lumineuse est connue. En plus de sa constitution, le rendement de ce
collecteur solaire dépend de plusieurs paramètres extérieurs à savoir les conditions
atmosphériques (vitesse du vent, température ambiante) et l’angle d’inclinaison.
Dans cette expérience, la lampe halogène et la soufflerie d’air simulent les
conditions atmosphériques. Les mesures peuvent se faire avec plusieurs
configurations du collecteur et différentes températures de l'absorbeur.
Pompe de circulation
avec débitmètre
Echangeur de chaleur
Une lampe halogène émet une densité de flux de chaleur i (W/m2) qui arrive sur la
vitre de protection du collecteur qui absorbe ou réfléchit l'énergie rayonnante
incidente dans une faible proportion. La partie transmise est en grande partie
absorbée par l'absorbeur :
a = i
avec :
a : densité de flux de chaleur absorbé (W/m2)
: coefficient de transmission de la vitre
: coefficient d’absorption de l’absorbeur
i : densité de flux de chaleur incident (W/m2)
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L'énergie rayonnante convertie en chaleur n’est pas totalement disponible comme
énergie utile. Une partie est perdue par rayonnement thermique, par conduction et
par convection (t). Une autre partie peut conduire à une augmentation de la
température de l'absorbeur (st) (partie stockée dans l’absorbeur). La densité
d'énergie utile produite par unité de temps est ainsi définie comme suit :
u = a t st
Le rendement d'un capteur de rayons solaires est défini comme le rapport entre
l'énergie utile à l'énergie de rayonnement incidente. Il en résulte alors :
u
h( abs amb )
i i
La température moyenne de l’absorbeur n’est pas connue. De même, la
détermination du coefficient d’échange h est d’une grande difficulté. Pour
contourner ceci, l'énergie calorifique utile absorbée par le collecteur par unité de
temps et par unité de surface peut être calculée à partir du débit volumique (D) et
de la différence des températures de l'eau à la sortie (s) et à l'entrée (e) de
l'absorbeur (cette température à l'entrée reste quasi constante puisque l’eau libère
de la chaleur vers un réservoir) :
cD( s
e)
(W/m2)
u
avec : A
c : capacité calorifique massique de l’eau [ c = 4180 J/(kg. °C)]
D : débit volumique de l’eau (m3/s)
: masse volumique de l’eau [ = 103 kg/m3]
A : surface de l’absorbeur [ A = 0.12 m2]
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Le rendement du collecteur solaire peut ainsi s’écrire comme suit :
c D( s e )
iA
où i est l’intensité lumineuse à l’emplacement du panneau (à 70 cm) : i = 103 W/m2.
Dans toutes les séries de mesures, il faut tenir compte des remarques suivantes :
la distance entre le panneau solaire et la lampe halogène doit être fixée à 70 cm.
le panneau solaire doit être disposé et réglé d’une façon optimale par rapport à la
lampe halogène.
L’effet du jet d’air froid simulant les conditions atmosphériques n’est pas étudié
dans la présente manipulation.
1ère partie : Etude d’un panneau solaire complet (avec vitre) en régime transitoire.
t = 0 min
t = 2 min
t = 4 min
…
…
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2ème partie : Etude d’un panneau solaire sans vitre en régime permanent.
Le collecteur est maintenant irradié sans la vitre de protection (la vitre doit être
enlevée en présence de l’enseignant responsable). Remplir le tableau suivant
lorsque le régime permanent est atteint :
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Annexe :
1. Qu'est ce qu'une observable? C’est une grandeur physique qui peut être mesuré e
grâ ce à une expé rience appropriée (exp : une distance L, une intensité d’un courant
électrique I, une masse m, etc.).
2. Qu'est ce qu'une mesure d'observable? Pour mesurer une observable, on réalise
une expé rience. Cependant toute expérience contient des causes d'imperfection
(techniques et humaines) et la mesure n'est en fait qu’une évaluation aussi précise
que possible de la valeur de cette observable.
3. Qu'est ce qu'une incertitude de mesure? Si XV est la valeur "vraie" (quantité en
principe inaccessible expérimentalement) d’une observable et X une valeur
expé rimentale de cette observable, on dé finit:
Incertitude absolue X : |X – XV| < X
Incertitude relative : X/X donné e en pourcentage
Intervalle de confiance : X1 = X – X, X2 = X + X et X1 < XV < X2
X et X sont deux parts d'une même mesure de l'observable é tudiée. Si cette observable est
symbolisée par la lettre G, on é crit donc le résultat d'une mesure sous l'une des formes
suivantes :
G = X X unité SI
On distingue deux types d'erreurs de mesure : les erreurs systématiques et les erreurs
fortuites.
1. Qu'est ce qu'une erreur systématique? C'est une erreur qui reste identique lorsque
la mesure est répé tée au cours d'une même expérience ou lorsque expérience est
répé té e dans les mêmes conditions. Les erreurs systématiques sont dues:
soit à une méthode de mesure (exp : mesure d'une résistance à l’aide d'un voltmètre
et d’un ampèremètre utilisés dans un montage "longue dérivation").
soit à la lecture (exp : décalage du zéro de l'aiguille d'un appareil de mesure).
soit à la justesse des appareils et des composants : le résultat affiché par un
appareil ou la valeur lue sur un composant ne correspondent pas exactement à la
réalité.
2. Qu'est ce qu'une erreur fortuite? Elle provient des variations incontrô lables dans
les conditions expérimentales (exp : tension secteur, vibrations extérieures à
l’expé rience, ...), du comportement de l’expé rimentateur (exp: déclenchement et arrêt
d’un chronomètre, impré cision de certaines lectures, ...), de défauts de fidélité des
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appareils qui peuvent afficher des résultats légèrement différents pour des mesures
successives faites dans les mêmes conditions. Ces erreurs se traduisent par des
incertitudes X dont les causes principales sont donc :
justesse et fidélité des appareils et des composants.
erreurs de lecture.
erreurs fortuites, qui peuvent être réduites dans certains cas par répétition des
mesures. Elles restent difficiles à évaluer du fait de leurs natures aléatoires.
Connaissant les résultats expérimentaux élé mentaires : xo, yo, zo, xo, yo et zo,
quels sont les ré sultats numé riques : Xo et Xo ?
2. Réponse :
- le calcul de Xo passe par le développement limité de la fonction f autour du point (xo, yo,
zo).
Si x, y et z varient autour du point (xo, yo, zo) des quantités dxo, dyo et dzo, la variation
correspondante de f est df (xo, yo, zo) telle que :
df (xo, yo, zo) = f (xo + dxo, yo + dyo, zo + dzo) – f (xo, yo, zo)
= f ’x (xo, yo, zo) dxo + f ’y (xo, yo, zo) dyo + f ’z (xo, yo, zo) dzo
où f ’x (xo, yo, zo) est la valeur prise par la dérivée partielle de f par rapport à x au point
(xo, yo, zo).
4. L'incertitude Xo :
On ne connaît pas les signes de dxo, dyo et dzo. On se place dans le cas le plus dé favorable où toutes les causes d'erreur
s'ajoutent :
Xo = |f ’x (xo, yo, zo)|xo + |f ’y (xo, yo, zo)|yo + |f ’z (xo, yo, zo)|zo
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En passant à l’incertitude, on obtient :
X = df (x, y, z) = |f’x(xo, yo, zo)|xo + |f ’y(xo, yo, zo)|yo + |f ’z(xo, yo, zo)|zo
6. Exemples :
Incertitude relative : ln X = ln a + n ln x + m ln y
d ln X = n d ln x + m d ln y
Dans le cas où f se présente comme un produit, un quotient ou une puissance, il est souvent
plus aisé de calculer directement l'incertitude relative que l'incertitude absolue, en
considérant non pas [f et la différentielle df] mais [ lnf et la « différentielle logarithmique » dln f
= df / f ].
Il est donc erroné d'écrire par exemple : X = 0,0348 ; on écrit plus raisonnablement X =
0,04. Si le calcul de X affiché par la calculatrice est : X = 8,2374..., il ne faut retenir que les
chiffres significatifs compte tenu de l'incertitude X = 0,04. On é crit donc : G = 8,24 0,04
unité SI. Des zé ros peuvent être significatifs : si le résultat affiché par la calculatrice avait été
X = 8,0026, il faut é crire : G = 8,00 0,04 unité S.I. Par contre une é criture telle que 11680
1200 unité S.I est dans la plupart des cas incorrecte : les unités et les dizaines de l'incertitude
ne sont sans doute pas significatifs. Il faut donc écrire G = (11,7 1,2)103 unité S.I.
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