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Exercice type bac entrainement 

2 : Comportement et stress, vers une vision


intégrée de l’organisme

Expliquer l’influence du microbiote intestinal sur le comportement des rats et des souris.
Tout d’abord, un microbiote est l'ensemble des micro-organismes comme les bactéries,
virus, parasites et champignons non pathogènes, qui vivent dans un environnement
spécifique, soit ici l’intestin. Le microbiote intestinal est ainsi composé d’une grande
diversité de micro-organismes. Bien qu’il ait un rôle dans la digestion, il joue également un
rôle important dans le fonctionnement du cerveau, et aurait même un impact sur le
comportement. Nous allons essayer d’expliquer l’influence du microbiote intestinale sur le
comportement des rats et souris. Donc, nous verrons d’abord ce qu’est qu’une souris de
lignée axénique puis le comportement anxieux des rats avec l’« open field » puis dans une
seconde partie, on se penchera sur l’influence du microbiote et des bactéries spécifiques sur
le cerveau et plus particulièrement le stress.

Dans les différents documents, on va comparer des rats de lignées axéniques et rats
conventionnels, dits « normaux ». Ainsi, comme il est dit dans le document 2, les rats de
lignées axéniques n’ont pas de microbiote et donc leur tube digestif ne contient pas de
microorganisme. Afin d’obtenir une lignée « stérile », on prélève des ratons nouveau-nés
sans microbiote dans l’organisme dans l’utérus d’une rate normale que l’on va plonger dans
un bain de bétadine. La Bétadine est un antiseptique, utilisé pour éliminer les
microorganismes du pelage. Suite à ça, on les place dans une chambre stérile avec une mère
adoptive axénique aussi.

Les rats de souche S sont connus pour leurs fortes sensibilités aux agents stresseurs. Ainsi,
on a réalisé une expérience, comme montré dans le document 3, avec un lot de rats de
souche S axénique et conventionnels, qui ont été placés séparément dans un dispositif «
open-field » durant 6 minutes. L’« open field » (doc1) est une expérience qui permet
d’évaluer le comportement anxieux des rats : l’animal est placé dans un coin d’une enceinte
rectangulaire, ouverte, fortement éclairée au centre. On observe l’animal pendant son
exploration de l’enceinte. Plus l’animal passe par le centre, moins il est considéré comme
anxieux. On remarque ainsi que les rats conventionnels sont passés plus de fois dans la zone
centrale (1 contre 0,3 passages) contrairement aux rats axéniques sont restés pour la plupart
dans les coins, pendant plus de 5 min 30. Ainsi, on peut en déduire que les rats axéniques
ont tendance à être beaucoup plus anxieux qu’un rat conventionnel, et donc le microbiote
permettrait de réduire le stress et d’être moins anxieux.
Maintenant, nous allons voir l’influence du microbiote sur l’activité de l’axe hypothalamo-
hypophyso-corticosurrénalien. On réalise encore une expérience, comme monter au
document 4, d’ « open-field ». On dispose de 2 lots de rats de souche S : des axéniques et
conventionnels, qui vont eux-mêmes être divisé en deux avec un groupe soumis à un stress
aigu (dispositif « open-field ») et un autre non soumis au stress. Ainsi, on a remarque que
pour les rats axénique stressés, il y a un plus haut taux de corticostérone dans le plasma que
pour ceux qui sont conventionnels. Et pareil dans l’hypothalamus avec un taux élevé de
corticolibérine. La corticostérone est une hormone corticostéroïde sécrétée par le cortex
(plus précisément dans la zone fasciculée) de la glande surrénale à partir du cholestérol et
sous la dépendance de l’ACTH hypophysaire. Elle interfère notamment avec la sensation de
peur. La corticolibérine est, en revanche, une neurohormone produite par l’hypothalamus et
agissant au niveau de l’hypophyse sur l'expression du gène codant la pro-opiomélanocortine
ou POMC, provoquant la maturation en ACTH, qui va ainsi provoquer la libération de cortisol
par les glandes surrénales.
Le document 5 met en avant l’influence de la consommation de Lactobacillus rhamnoses sur
la réponse au stress de la souris. Ces bactéries que l’on administre à des souris S axéniques
se font par voie orale et font partie naturellement du microbiote. Ainsi suite à un stress, on
remarque que la concentration de corticostérone dans le sang des souris stressés axéniques
est important (plus de 250 ng/mL) alors que suite à une administration de Lactobacillus
rhamnoses à une souris stressé, il y a une diminution importante du taux de corticostérone
(130 ng/mL) chez la souris anexique.
Pour conclure, on a ainsi vu que les souris anexiques, c’est-à-dire dépourvu de microbiotes,
de micro-organismes, sont plus à même de ressentir plus de stress qu’une souris banale. En
effet, une souris anéxique à un taux de corticostérone plus élevé, faisant qu’il y ai un taux
plus élevé de cortisol dans le sang, responsable du stress à long terme. Les micro-
organismes, tel que les bactéries comme Lactobacillus rhamnoses, permettent ainsi de
réduire et contrôler le taux de cortisol et donc de stress dans le corps et cerveau.

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