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N'DA Philippe Daniel Adonis
N'DA Philippe Daniel Adonis
d’accès
Jury d’évaluation :
Membres correcteurs :
- M. Amadou SIMAL
- Mlle Nafissatou SAVADOGO
Promotion [2016-2017]
REMERCIEMENT
Le plaisir que j’ai eu à effectuer cette étude provient en grande partie de toutes
les personnes qui m’ont encadré et permis d’avancer pendant ce stage. Je tiens à leur
exprimer mes sincères remerciements :
• A ma mère et ses frères et ses frère et sœurs, merci pour les sacrifices que
vous avez consentis pour nous, ainsi que chaque instant de bonheur que nous
avons partagé ;
• A mon père, arraché à notre affection, qu’il y trouve une fierté ;
• A toute ma famille, noyau vital de ma réussite scolaire et professionnel
• Au Dr Latifou David BELLO, enseignant-chercheur au 2iE pour son
encadrement et ses conseils.
• A Mr KOMAN Franck, Mlle KOUASSI Priscilla et Mr GNAMIEN
Prospère, chargés d’études à l’AGEROUTE pour leur encadrement, leur
disponibilité et leurs conseils.
• A tous mes amis qui m’ont soutenu dans cette quête de la connaissance et
dans cet apprentissage dans la vie sociale ;
• A tous mes frères et sœurs du tabernacle amour fraternel
Tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leur contribution à la réussite de
ma formation de quelque manière que ce soit ; que ce mémoire soit pour vous
l’expression de ma plus profonde gratitude envers vous.
RESUME
Ce mémoire porte sur L’étude d’avant-projet détaillé. Elle a consisté à l’analyse des
variantes de tracés proposées et au choix de la variante la plus avantageuse. Ensuite, elle traite
de la conception et du calcul du nouveau pont pour le franchissement du fleuve « DAVO »
situé au PK 22.
Le pont à poutres en béton armé a été retenu. Il comporte deux travées similaires de
longueur 15 m pour une largeur de 11.5 m. Il est constitué d’un hourdis reposant sur 5 poutres
isostatiques sur chaque travée.
Les études géotechniques effectuées dans la zone et l’étude du trafic nous a permis
d’adopter comme structure de chaussée 4 cm de Béton Bitumineux, 15 cm de graveleux
latéritique amélioré au ciment à 3% et 20 cm de graveleux latéritique naturel.
Les impacts environnementaux ainsi que les mesures d’atténuations des impacts
négatifs sont présentés.
. Les travaux de construction du pont sont estimés à trois cent vingt-sept millions, deux
cent quatre-vingt-un mille neuf cent (327.281.900 F CFA) Toutes Taxes Comprises.
Mots clefs : conception, géotechnique, variantes de tracés, voie d’accès, réseau routier
ABSTRACT
The technical, economic and Environmental and Social Impact assessment study for the
design of GAGNOA-GUEYO section which is about 55 km is part of the implementation of
the national road network development policy. the project management has been awarded to
Bureau National d’Etude Techniques et de Développement (BNETD) based on international
bidding restricted by AGEROUTE.
This project work deals with the detailed engineering study. That was about the variants
analysis of the proposed route and the choice of the most advantageous variant. It then deals
with the design and calculation of the new bridge for the crossing of the "DAVO" river located
at KP 22.
The bridge with reinforced concrete girders have been selected. It has two similar spans
of 15 m length for a width of 11.5 m. It is composed of a slab that rest on 5 girders.
The geotechnical studies carried out in the zone and the study of the traffic allowed us
to adopt as a roadway structure 4 cm of Bituminous Concrete, 15 cm of lateritic gravel pits
improved with 3% cement and 20 cm of natural lateritic gravel pits.
The environmental impacts and the mitigation measures for negative impacts are
showed.
Keywords: design, geotechnics, the variants analysis, access road, road network
PL : poids lourds
Tc : trafic cumulé
BB : Béton Bitumineux
BA : Béton Armé
FP : Fissuration Préjudiciable
HA : Haute Adhérence
REMERCIEMENT ..................................................................................................................... I
RESUME ................................................................................................................................... II
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 6
I. Contexte .............................................................................................................. 7
II. Objectifs du projet............................................................................................... 8
III. Localisation du site du projet ............................................................................ 8
IV. Présentation générale du projet ....................................................................... 10
CHAPITRE 2 : Etude des voies d’accès .................................................................................. 11
I. Notices .............................................................................................................. 32
A. Description de l’ouvrage ........................................................................................ 32
B. Prédimensionnement .............................................................................................. 55
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 58
ANNEXES ............................................................................................................................... 60
INTRODUCTION
L’essor économique d’un pays, aussi puissant soit-il, passe inéluctablement par la mise
en place et l’amélioration continue des infrastructures d’une manière générale, et celles de
transport plus particulièrement. Ainsi, les pays dits développés sont ceux-là qui ont pu initier,
entre autres, des politiques cohérentes visant à promouvoir le secteur sensible des transports.
I. Contexte
Le réseau routier ivoirien, ouvert à la circulation publique depuis 1960, de par ses nombreuses
infrastructures routières, assure près de 90 % des échanges communautaires de l’UEMOA avec
la Côte d’Ivoire. A ce niveau, il faut souligner le rôle capital que jouent les voies revêtues qui
rendent plus dynamiques les échanges et soutiennent de façon inestimable l’économie du pays.
➢ Maintenir le réseau dans un bon état pour diminuer les coûts d’exploitation des
véhicules, accroître la sécurité des usagers et faciliter la circulation des personnes et des
biens ;
➢ Désenclaver les régions qui ont des potentialités importantes en matière de productions
agropastorales, de richesses touristiques ou minières, contribuant ainsi à la lutte contre
la pauvreté.
L’objectif visé est de disposer d’une étude offrant une solution optimale pour
l’aménagement et le bitumage des routes interurbaines et des sous-préfecture traversées. Les
documents issus de cette étude permettront de :
Le site du projet est situé sur le tronçon qui relie Gagnoa, ville au centre ouest de la Côte
d’Ivoire et Guéyo qui se trouve au sud-ouest. Il est à environ 29 km de de la ville de Gagnoa
sur la continuité des routes A4 et A5.
La ville de Gagnoa fait partie de la région du Gôh dont elle est le chef-lieu. Tout comme
les villes au sud de la Côte d'Ivoire, elle a un climat très humide et qui connait quatre
saisons avec une zone forestière dense, aujourd'hui fortement dégradée par la culture
omniprésente du cacaoyer. Gagnoa est arrosée par l’affluent du Sassandra, le Davo. Le
département compte 1 770 km de route dont 190 km bitumées, 69 km non bitumées et 1511 km
de pistes villageoises.
La section sur laquelle portera notre étude débute au niveau du carrefour du village
Guéssihio à 7 km de la ville de Gagnoa et se termine au PK 55+700 à la sortie de la ville de
Guéyo. Elle comprend également l’aménagement des carrefours et la traversée urbaine de la
ville de Guéyo sur 3,20 km. Le drainage de la plate-forme constitue l’un des facteurs majeurs
assurant la bonne tenue de la route et sa longévité. Les importantes dégradations constatées sont
localisées au niveau des zones d’écoulement et de dépression mal drainées.
L’ensemble des ouvrages répertorié sur le tronçon sont des dalots en béton armé, des
buses en béton armé et un pont a poutre en béton armé à remplacer.
1. Option n°1
De manière générale l’option n°1 ou l’option de base suit le tracé sans aucune
modification sauf les contraintes liées au respect des normes géométriques. Cette option a
l’avantage de ne pas changer le tracé, de desservir les villages ou les agglomérations le long de
la route et d’éviter tout problème d’empiètement des propriétés (ou terrains) privées ne se
trouvant pas dans l’emprise des quatre-vingt (80) mètres. Elle empiète sur certaines propriétés
privées donc peut avoir des impacts sociaux (dédommagements des propriétaires riverains)
avec aussi la possibilité de toucher à certains bien (habitats) dans la traversé des agglomérations
surtout dans les zones ou les habitations ne respectent pas la distance minimale par rapport à
l’emprise de la route.
Aussi, faut-il préciser qu’il existe un pont a poutre en béton armé à 4 travées de 28 m de
long dont la largeur roulable est de 3,5 m. Celui-ci est à un stade de dégradation assez avancé.
De plus, un grand nombre d’accident a été enregistré ces dernières années à ce niveau. Il est
donc impératif de remplacer l’ouvrage.
2. Option n°2
Les contraintes et avantages liées aux zones de réfection de tracé sont fournis dans le
tableau ci-joint :
Avantages sécuritaires :
- Amélioration de la sécurité routière à
travers le redressement de la courbe en
double S
- Tracé proposé en alignement droit
3. Option n°3
Cette option présente les mêmes avantages que l’option 2. Toutefois, le tracé y est plus redressé
et les rayons en axe en plan sont non déversés.
Les contraintes et avantages liées aux zones de réfection de tracé sont fournis dans le
tableau ci-joint :
En vue de tout ce qui précède, nous avons choisi d’écarter l’option 1 dans la mesure où les
deux autres options présentent l’avantage du maintien de la circulation pendant la phase
travaux. De plus, les deux autres options présentent plus de sécurité notamment au niveau du
pont au PK 22 où nous avons des alignements droits conséquents améliorant la visibilité. Les
options 2 et 3 présentent approximativement les mêmes avantages et inconvénients, nous
opterons donc pour l’option 3 qui présente des inconvénients sur un linéaire moins considérable.
A. Paramètre de calcul
1. Etude du trafic
Nous nous sommes basé pour cette étude sur une campagne de comptage effectuée par
l’entreprise ‘‘TERRABO ingénieur conseil’’ le vendredi 16 octobre 2015 qui a abouti aux
résultats suivants :
SENS TOTAL
GAGNOA-GUEYO GUEYO-GAGNOA
Voitures particulières 16 11 27
Taxis brousse 6 0 6
Minicars 41 36 77
Autocars 1 0 1
Camionnettes & 16 0 16
fourgonnette
Camions 77 41 118
Ensembles articulés 15 0 15
2 roues 363 218 581
TOTAL 535 306 841
Vue que les informations concernant le trafic ne sont pas suffisantes pour déterminer le
trafic dont on a besoin pour dimensionner la chaussée, nous avons utilisé même coefficient que
ceux qui ont servi a calculer le TMJA du tronçon GAGNOA-YABAYO extrait du ‘‘Rapport
d'études économiques de la route Gagnoa - Yabayo’’. On obtient après calcul :
Les résultats des études montrent que le trafic moyen journalier annuel des poids lourds
est de 171 PL dans les deux sens de circulation donc 86 PL par sens. Le taux de croissance du
trafic de marchandises a été déterminé sur la base des prévisions de croissance du PIB (environ
6% par an en moyenne entre 2012 et 2016 selon le FMI). On retiendra donc un taux de
croissance du trafic de marchandises de 6% par an pour les besoins de la présente étude.
• Hypothèse :
✓ Taux d’accroissement annuel du trafic i=6% ;
✓ Trafic moyen journalier de poids lourds (PL) à l’année de comptage : TPL=86 PL/J/sens ;
✓ Durée de vie n = 15 ans ;
✓ Année de mise en service 2020.
Pour les besoins du dimensionnement, il nous faut déterminer le trafic cumulé de poids
lourds qui empruntera la chaussée durant sa mise en service. Pour ce faire nous actualiserons le
trafic moyen journalier de la première année de comptage 2015 en 2020, année de mise en
service de la route. Ainsi,
𝑇0 = 𝑇𝑃𝐿 ∗ (1 + 𝑖)𝑛′
Avec
On a donc
𝑇0 = 86 ∗ (1 + 0,06)2020−2015
𝑇0 = 116 𝑃𝐿
(1 + 𝑖)𝑛 − 1
𝑇𝑐 = 365 ∗ 𝑇0 ∗ ( )
𝑖
Avec
(1+0.06)15 −1
On a donc 𝑇𝑐 = 365 ∗ 116 ∗ ( ) 𝑇𝑐 = 985505
0.06
La classe de trafic de notre projet a été déterminée selon le trafic cumulé de poids lourds.
Le tableau suivant nous donne les classes du trafic.
Les études géotechniques effectuées dans la zone par le laboratoire du bâtiment et des
travaux publics ont fait ressortir que le CBR minimal de la plateforme égale à 15. Ce type de
sol est classé selon le GUIDE PRATIQUE DE DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES
POUR LES PAYS TROPICAUX de sol de type S4.
𝑆1 𝐶𝐵𝑅 < 5
𝑆2 5 < 𝐶𝐵𝑅 < 10
𝑆3 10 < 𝐶𝐵𝑅 < 15
𝑆4 15 < 𝐶𝐵𝑅 < 30
𝑆5 𝐶𝐵𝑅 > 30
Les différentes études nous ont permis de retrouver un sol de type S4 et un trafic de type
T2. Avec ce couple d’informations, le guide de dimensionnement de CEBTP nous permet de
proposer ces types de structures présentés dans le tableau ci-dessous.
2. Choix de la structure
➢ La disponibilité du graveleux latéritique dans les zones d’emprunts est forte. Plusieurs
sites d’emprunts sont localisés le long du tronçon.
➢ D’un point de vue technique, nous avons remarqué que les matériaux proposés sont le
graveleux latéritique, les graves concassées et le sable argileux. Dans le domaine routier
il est plus conseillé d’utiliser les graveleux latéritiques ou les graves concassées car ils
offrent de meilleure compacité.
Les matériaux pour la construction routière sont caractérisés par leurs limites admissibles.
Pour la structure de notre chaussée nous allons vérifier les contraintes de déformations
verticales admissibles 𝜎𝑎𝑑𝑚 et les déformations verticales admissibles 𝜀𝑎𝑑𝑚 pour le sol support
et les couches de base et de fondation.
Données
0,3×𝐶𝐵𝑅
𝜎𝑎𝑑𝑚 =
1 + 0,7 log(𝑁)
Avec N qui représente le trafic total équivalent de poids lourds et CBR représente
l’indice de portance du matériau pour lequel la contrainte de déformation verticale est
calculée.
➢ Pour la plateforme on a :
0,3×15
𝜎𝑎𝑑𝑚 =
1 + 0,7 log(985505)
0,3×55
𝜎𝑎𝑑𝑚 =
1 + 0,7 log(985505)
0,3×5400
𝜎𝑎𝑑𝑚 =
1 + 0,7 log(985505)
Les déformations admissibles verticales sont obtenues à partir des formules suivantes :
Pour les chaussées à faible trafic(T≤T3), le trafic du projet étant de type T2 nous avons
donc :
𝜀𝑎𝑑𝑚 = 16000×(985505)−0,222
2. Vérification
plan. Les matériaux ont un comportement élastique et linéaire, les contraintes sont des
pressions ou des cisaillements. Chaque couche de chaussée est caractérisée par quatre
paramètres de base ou les données à rentrer dans le modèle pour les différentes
simulations sont :
• L'épaisseur hi;
• Le module d'Young (Ei);
• le coefficient de poisson (m);
• Les types d'interface entre les couches (conditions de collage).
Nous constatons qu’au niveau des déformations verticales, deux conditions ne sont pas
vérifiées, après avoir modifié les épaisseurs des couches de base et de fondation, nous avons
remarqué que les déformations variaient mais les conditions n’étaient toutefois pas respectées.
Nous avons donc décidé de stabilisé le graveleux Latéritique naturelle. Un graveleux amélioré
au ciment à 3% avec E= 1000MPa pour un 𝜈 = 0,35 a été utilisé.
Nous obtenons :
Toutes les conditions sont vérifiées nous gardons donc la structure suivante :
Le profil en travers représente la coupe transversale de la route ainsi que celle du terrain
naturel traversé. Le profil en travers permet d’avoir des informations sur toutes les parties de la
route. Il permet de connaître l’occupation du terrain par la route donc la délimitation de
l’emprise de la route. Le profil en travers type est un modèle qui sert de guide pour le tracé des
profils en travers courants. Celui qui est ainsi proposé, a pour but de présenter les différentes
couches de chaussée.
Le fleuve Davo est le dernier affluent du Sassandra coté rive gauche, long de 255 km, il
prend sa source au nord de SINFRA, à environ 300 m d’altitude. Il coule dans une direction
Nord-Sud et sa pente moyenne est d’environ 0,1 %. Dans la partie inférieure de son cours, on
relève la présence de quelques rapides.
• Il ressort des informations recueillies auprès des populations que le niveau d’eau du
fleuve franchi par l’ouvrage inspectés est de : 3,5 m
• La rivière est non navigable, nous laisserons un tirant d’air de 2 m pour faciliter le
passage des déchets et des branchages dans le but d’éviter une réduction de la section
d’écoulement du pont.
Il existe plusieurs types de ponts définit par le SETRA et le choix de l’un ou de l’autre
dépend de plusieurs paramètres. Le but de cette étude est de sélectionner parmi les solutions
techniquement envisageables de pont, la solution la plus intéressante, en se basant sur certains
de ces critères tels que les contraintes environnementales et architecturales, des contraintes de
délai, hydrauliques, d’accès, financières, de qualité (besoin d’une main d’œuvre hautement
qualifié ou non, etc.) et de faisabilité. Cependant, le paramètre fondamental du choix du type
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 24
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
d’ouvrage est la portée principale ou portée maximale. Dans notre cas, l’ouverture de la brèche
atteint une longueur de 30 m. Nous choisissons un pont a 2 travées de 15 m. Ainsi, dans ce
chapitre, il sera principalement question d’effectuer une analyse multicritère en vue du choix
de la solution à adopter.
Dans le cadre de ce présent mémoire, nous continuerons de mener cette analyse comparative
entre les variantes de pont, qui sont les plus appropriées à la portée maximale de l’ouvrage à
savoir L =15 m, et aux contraintes ci-dessus citées. Les deux solutions de pont directement
envisageables pour cette portée et techniquement faisable, sur lesquels s’effectuerons cette
étude comparative sont donc :
Ce résultat fournit une aide à la décision pour le choix d'une ou plusieurs solutions. Ainsi
donc un barème d'évaluation a été définie. Ce barème permet d’attribuer à chaque critère, une
note comprise en 0 et 10 avec les différents niveaux d’appréciation suivant :
Ce pré dimensionnement se base sur des normes déjà établies et publiées par le SETRA
pour la détermination des dimensions économiques des ouvrages d’art dits courants. Il suivra
cette logique : Poutres–Hourdis- Entretoises-Chevêtres-Piles-Culées.
Eléments Caractéristiques
Hauteur poutre 𝒉𝒑 1m
Epaisseur âme 𝒃𝟎 0,3-0,4 m
Hauteur talon 𝒉𝒕𝒂 0,2 m
Poutres Epaisseur talon 𝒃𝒕𝒂 0,4 m
Hauteur gousset 𝒉𝒈 0,1 m
Nombre 𝑵𝒑 5
Espacement 𝒆𝒔𝒑 2,13
Hourdis Epaisseur 𝒆𝒉 0,2 m
Hauteur 𝒉𝒆 0,65 m
Epaisseur 𝒃𝒆 0,2 m
Entretoises
Portée 𝒍𝒆 2,15 m
Nombre 𝑵𝒆 3
Le pré dimensionnement des différents éléments de l’infrastructure du pont (Voir figure ci-
dessous) a été fait conformément aux instructions du document pilote du SETRA concernant
les ponts à savoir le PP73.
Le tableau 5 suivant résume les dimensions de ces différentes parties de l’ouvrage. Les
détails concernant leur pré dimensionnement sont donnés en annexe n° 2.
Longueur Hauteur ou
Désignation (m) Largeur (m) épaisseur (m) Nombre
Piles
Futs 0,5 0,5 5,5 3
Chevêtre 10,6 1 1 1
Culées
C. Equipements du tablier
Les équipements du tablier sont les éléments qui ne participent pas à la résistance de
l’ouvrage, et dont le rôle est d’assurer la sécurité, la pérennité de l’ouvrage, et le confort de
l’utilisateur (revêtement, dispositif de retenue, assainissement, joint de chaussée,), leur
conception est de ce fait fondamentale pour parachever l’étude.
Les dispositifs de retenue animent la face vue du tablier et présentent donc une forte
incidence sur l’aspect de l’ouvrage. Leur choix doit satisfaire à la fois à des critères de sécurité
et d’esthétisme. En ce qui concerne la sécurité, les critères de choix et d’implantation sont
conditionnés d’une part par la destination de l’ouvrage (pont-route, pont-rail, ...) et d’autre part
par la définition des objectifs à atteindre (catégories de véhicules et conditions de choc pour
lesquels le dispositif doit être efficace).
Dans notre cas, nous adopterons des garde-corps de type BN4, pouvant reprendre les chocs
des véhicules lourds aux bords des trottoirs et des séparateurs de voie en béton pour la
séparation des routes.
• Corniche
Les corniches sont des éléments qui équipent les bords latéraux d’un pont et dont le rôle
principal est d’améliorer l’esthétique de l’ouvrage en jouant sur les effets de forme et de
couleur, en rattrapant les irrégularités de la structure.
Le rôle de la corniche est plus orienté vers la décoration de l’ouvrage. Pour réussir cette
décoration nous optons pour des corniches préfabriquées en béton armé.
Ces dispositifs sont destinés à assurer l’écoulement et l’évacuation des eaux pluviales sur
le tablier. Ils permettent une protection du tablier contre les infiltrations dans la couche de
roulement et une évacuation rapide de l’eau sur le tablier, afin d’éviter tout risque d’inondation
de la chaussée.
En outre, la stagnation d’eau doit être évitée pour des raisons de sécurité à l’usager (risque
d’aquaplaning). Pour notre cas, nous allons utiliser des gargouilles.
Pour éviter la pénétration de l’eau dans l’ouvrage pour entrainer les risques de corrosion
des armatures en acier, nous adoptons comme étanchéité une couche de 10 mm d’un mélange
d’asphalte et de bitume.
• Joint de chaussée
Les joints de chaussées permettent d’assurer la transition entre le tablier et les chaussées
adjacentes à l’ouvrage ou entre deux ouvrages discontinus, en remplissant les conditions
suivantes :
I. Notices
A. Description de l’ouvrage
L’ouvrage qui nous intéresse ici est un pont qui servira à franchir une brèche sur le
fleuve Davo, sa longueur est de 30 m. L’ouvrage est un pont à poutre en béton armé. Il possède
2 travées de portée identique de 15 m. Le tablier portera :
1. Béton
2. Acier
Pour le ferraillage nous avons retenu du HA Fe E 500.
D. Classification du pont
Les ponts sont rangés en 3 classes, en fonction de leur largeur roulable 𝐿𝑟 ou de leur destination :
Nous avons considéré un panneau de 2,25 de large et de 14,6 de long simplement appuyé
sur quatre côtés, sur deux poutres et les entretoises de rives.
𝑙𝑥 2,25
On a donc 𝑙𝑥 = 2,25 𝑚 et 𝑙𝑦 = 14,6 𝑚 d’où = 14,6 = 0,15 < 0,4 donc la dalle porte
𝑙𝑦
𝐺×𝑙𝑥2 6,49×2,252
• Moment fléchissant 𝑀𝑥 = = ; 𝑀𝑥 = 4,11 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
𝐺×𝑙𝑥 6,49×2,25
• Effort tranchant 𝑇𝑥 = = ; 𝑇𝑥 = 7,3 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2 2
Système A
𝑞𝐴 ×𝑙𝑥 ² 15,83×2,25²
• 𝑀𝑥𝑚𝑎𝑥 = = = 10,02 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
𝑞𝐴 ×𝑙𝑥 15,83×2,25
• 𝑉𝑥𝑚𝑎𝑥 = = = 17,8 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2 2
Système B
Il est nécessaire de vérifier le non poinçonnement du hourdis sous les roues Br et Bt.
Une roue est supposée centrée sur une plaque de dalle (Article A.5.2,4 du BAEL 91 révisé 99).
ℎ1 = 10 𝑐𝑚
Avec : 𝑎 = ℎ0 + 𝑎0 + 2𝜉ℎ1 et 𝑏 = ℎ0 + 𝑏0 + 2𝜉ℎ1 ou 𝜉 = 0,75 𝑒𝑡 {
ℎ0 = 20 𝑐𝑚
𝑄𝑢
ℎ0 ≥
𝑓
0,045×𝑈𝑐 × 𝛾𝑐28
𝑏
Avec
Après calcul on obtient ℎ0 = 20 𝑐𝑚 > ℎ𝑚𝑖𝑛 = 6 𝑐𝑚. Il n’y a donc aucun risque de
poinçonnement du hourdis
Les sollicitations dues aux charges localisées sur le hourdis sont évaluées à mi- feuillet à
l’aide des abaques de MOUGIN [tous retrouvable dans le livre (OUÉZDOU, 2012)]. Les
charges sont disposées dans la position la plus défavorable, c’est à-dire au centre du panneau
de hourdis. Pour le sous-système Br, le rectangle d’impact de la roue est disposé normalement
à l’axe de la chaussée. Les effets du sous-système Bt quant à eux sont évalués en superposant
les effets des deux roues du tandem centrée sur un panneau et en superposant les effets des deux
roues.
Charges d'exploitations
Charges
Sollicitations Système
permanentes A Br Bt Bc Mc120 MAX
défavorable
𝑀𝑥 (KN.m/ml) 4,11 10,02 17,29 26,5 18 116,64 116,64 Mc120
𝑀𝑌 (KN.m/ml) 0 0 4 2,12 1,55 0,32 4 Br
𝑉𝑥 (KN/ml) 7,3 17,8 57,2 44,58 26,66 62,5 62,5 Mc120
𝑉𝑌 (KN/ml) 0 0 50,2 81,03 0,67 27 81,03 Bt
Pour le calcul des sollicitations, les efforts tranchants sont calculés à l’ELU et les
moments fléchissant sont calculés à l’ELS.
➢ Combinaison d’action
Système A Br Bt Bc Mc120
Maximum
Combinaison 1,35G+1,605A 1,35G+1,605Br 1,35G+1,605Bt 1,35G+1,605Br 1,35G+1,605Bt
𝑉𝑥 (KN/ml) 38,335 101,375 81,4059 52,64 110,16 101,375
1,1 130,5
𝑉𝑌 (KN/ml) 0 80,32 130,05315 130,05315
Système A Br Bt Bc Mc120
Maximum
Combinaison G+1,2A G+1,2Br G+1,2Bt G+1,2Bc G+1,2Mc120
𝑀𝑥 25,71 144,1
21,5805 33,2125 48,081 144,1
(KN.m/ml)
𝑀𝑌 (KN.m/ml) 0 6,4 3,4026 1,86 0,38 6,4
On obtient donc :
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 37
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
𝑔𝑒 .𝑙𝑒 ² 10×0,5²
• Moment fléchissant : 𝑀𝐺 = + 𝑃. 𝑙𝑒 = + 2,13×0,5 = 2,31 𝐾𝑁. 𝑚𝑙 ;
2 2
1,35𝑉𝐺 +1,605𝑉𝑄
𝑉(KN/ml) 7,13 2,25
13,24
𝑀𝐺 +1,2𝑀𝑄
𝑀 (𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙) 2,31 0,56
3
On a 𝑉𝑢𝑀𝑎𝑥 ≤ 𝑉𝑢𝐿𝑖𝑚 donc il n’est pas nécessaire d’ajouter des armatures transversales dans
la dalle.
Pour plus d’informations, sur le déroulement du calcul se référer à l’annexe 3 et pour les
documents graphiques, se référer à l’annexe 4 du présent document.
Dans cette partie, nous allons citer les différentes charges et surcharges susceptibles de
solliciter la poutre, et qui vont servir lors de la détermination des sollicitations défavorables qui
s’y développent.
1. Charges permanente
La charge permanente a été évalué à 𝐺 = 129,16 𝐾𝑁/𝑚, ce qui aboutit à :
𝐺×𝑙²
• Moment fléchissant : 𝑀𝑥 = ; 𝑀𝑥 = 3,6 𝑀𝑁. 𝑚
8
𝐺×𝑙
• Effort tranchant : 𝑇𝑥 = ; 𝑇𝑥 = 968.7 𝐾𝑁
2
Les surcharges prises en compte dans le calcul sont celles préconisées dans le Fascicule
61 titre II relatives aux surcharges routières. Au total, quatre (4) grands systèmes seront utilisés
pour la justification des poutres, ce sont :
• Le système A ;
• Les systèmes B (Bt, Bc , Br) ;
• Les surcharges militaires (Mc 120) ;
• Surcharges de trottoirs.
➢ Moment maximal
L’effort tranchant maximal est déterminé lorsque le convoi est sur l’appui. Pour
ce faire, il faut faire coïncider l’appui et l’essieu arrière des convois.
Mc
Militaires 120 1,2 0,22 0,264 3,28 3,936
Trottoirs - - 0,017 0,017 0,063 0,063
IL existe plusieurs moyens d’évaluer la répartition des charges dans les poutres de pont. En
pratique la méthode utilisée le plus souvent pour le cas des tabliers dit « souple » (c’est dire
sans entretoise intermédiaire) est la méthode de GUYON-MASSONNET (G-M) décrite dans
le livre OUEZDOU 2012. Cette méthode nous permet grâce aux calculs de différents
paramètres fondamentaux (paramètres de torsion et de flexion) d’avoir un CRT pour chaque
type de charge en appliquant la formule :
𝑲
𝜼= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝒏 : 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡
𝒏
Nous avons 5 poutres sous-chaussée, avec le même espacement entre chacune d’elle.
Par conséquent, nous allons déterminer le CRT d’une poutre de rive et deux poutres
intermédiaires.
On considère une travée indépendante, de portée L, de largeur 2b, dont l'ossature est
constituée par une poutraison croisée de n poutres longitudinales (portée L, espacement b1) et
de m entretoises (portées 2b, et espacement L1) intermédiaires, disposées transversalement.
Après avoir diviser la charge totale (moment fléchissant et effort tranchant.) agissant sur
le tablier par le nombre de poutre, la valeur obtenu est ensuite multipliée par le coefficient de
répartition transversale de la poutre considérée plus haut par la méthode de Massonnet, Nous
choisissons les valeurs les plus défavorables pour calculer une poutre unique (poutre modèle).
Ainsi, toutes les poutres auront le même ferraillage.
Surcharge Surcharge de
Sollicitations Charges permanente routière trottoir
Moment fléchissant
(MN.m) 0,72 0,47 0,05
Effort tranchants
(MN) 0,2 0,1 0,015
Pour le calcul des sollicitations, les efforts tranchants sont calculés à l’ELU et les
moments fléchissant sont calculés à l’ELS.
➢ Nous choisirons 9 HA 32 qui totalise une section de 72,38 cm² comme armature
longitudinale.
➢ Nous choisirons pour les cadres et les étriers des HA 20 comme armatures
transversales, espacé de 40 cm.
Pour plus d’informations, sur le déroulement du calcul se référer à l’annexe 3 et pour les
documents graphiques, se référer à l’annexe 4 du présent document.
3. Sollicitation de calcul
Par suite on obtient :
Il sera calculé comme une poutre en rectangulaire, les résultats sont consignés dans le
tableau suivant :
Pour plus d’informations, sur le déroulement du calcul se référer à l’annexe 3 et pour les
documents graphiques, se référer à l’annexe 4 du présent document.
Nous considèrerons qu’après compactage, la masse volumique des terres derrière les culées
est égale à 20 KN/m³ avec un coefficient de poussée de terre de Rankine : Ka = 0,33 et un angle
de frottement interne de 33°.
• Elle est calculée en supposant simplement appuyée d’une part sur le corbeau d’appui et
d’autre part prenant appui sur le remblai par une bande de 0,6 m de largeur. Ce bord
libre est renforcé par une armature de chaînage (voir figure ci-dessous).
• Elle est soumise aux surcharges provenant du système des essieux tandem Bt ;
Les calculs seront menés à l’ELU comme une poutre en flexion simple reposant sur deux
appuis. On aboutit à :
Pour plus d’informations, sur le déroulement du calcul se référer à l’annexe 3 et pour les
documents graphiques, se référer à l’annexe 4 du présent document.
Nous avons choisi le ferraillage type proposé par le PP73 fascicule 132 pour le corbeau et
pour le mur garde grève de hauteur de moins de 1m. le ferraillage est illustré dans les figures
suivante :
Ces éléments étant faiblement sollicité, il sera disposé des sections d’armatures minimales
conformément aux prescriptions du dossier pilote PP 73 du SETRA.
Ils sont situés de part et d’autre du mur de front et de la culée et permettent de retenir les
remblais d’accès. Ils se comportent donc comme des ouvrages de soutènement. Ils sont conçus
encastrés dans le mur de front et dans la semelle de culée. Ils ont été préférés aux murs en ailes
désolidarisés de la culée parce que leur effet stabilisateur est plus grand (CALGARO, 2000).
Ils sont soumis aux charges provenant de leur propre poids des surcharges venant du remblai et
des poussées de terres. Ils ont une épaisseur de 30 cm, une longueur de 3,5 m et une hauteur de
2,3m.
Calcul du ferraillage
Le mur en retour est supposé encastré dans la semelle. Les calculs ont été menés en
flexion composée à l’ELS et en fissuration préjudiciable. On a par suite aboutit à 6 HA 20
totalisant une section de 18,85 cm² soit un HA 20 chaque 15 cm.
Les sollicitations des murs en retour dans le sens horizontal sont évaluées en supposant un
encastrement des murs en retours dans le mur garde-grève et le mur de front. Etant donné une
variation linéaire des poussées de terres sur le mur avec la profondeur, les sollicitations sont
évaluées en tranches horizontales d’un mètre de hauteur. On suppose que la pression au centre
de la tranche (pression moyenne) est représentative des pressions sur toute la tranche. La figure
ci-dessous montre la décomposition du mur en tranches horizontales et les portées moyennes
de chacune des tranches.
𝑙2
• Moment fléchissant dû à la poussée des terres : 𝑀𝐺 = −(𝑘𝑎 . 𝛾. 𝑧𝑖 . cos 𝜑). 2𝑖 ou 𝑧𝑖 est la
ou q = 10 KN/m²
• Moment à l’ELS : 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 𝑀𝐺 + 𝑀𝑄
E. Mur de front
Après calcul, nous avons trouvé 𝑨𝒕𝒉 = 𝟕, 𝟕𝟕 𝒄𝒎² nous choisissons 6 HA 14 qui totalise
une section de 9,23 cm² comme acier transversaux, nous choisissons 4 HA 8/ml.
Pour plus d’informations, sur le déroulement du calcul se référer à l’annexe 3 et pour les
documents graphiques, se référer à l’annexe 4 du présent document.
A. Le chevêtre
Le chevêtre sera considéré comme une poutre continue sur plusieurs appuis. La
détermination des efforts de calcul est effectuée soit par la méthode des 3 moments, soit par des
logiciels de calcul de poutre continue.
𝑃𝑝 = 𝛾𝑏 . 𝑆 = 25×1, 𝑃𝑝 = 25 𝐾𝑁/𝑚
Nous utiliserons l’effort tranchant qui a été généré lors du calcul de la poutre donc
𝑉𝑝 = 0,45 𝑀𝑁
Nous avons évalué les sollicitations sur l’entretoise à partir du logiciel de calcul de structure
« PYBAR ». On obtient donc les résultats suivant :
On ainsi
Acier
Désignation Section théorique (cm²) Section choisie transversaux
Cadres HA
14 espacés
Appuis 31,41 7 HA 25 qui totalise une section de 34,36 cm² de 20 cm
B. Les fûts
Les colonnes seront dimensionnées en compression centrée. Ils supportent outre leur poids
propre, les charges transmises par le chevêtre.
Pour le calcul des sollicitations, nous chercherons le poteau le plus chargé et entamerons le
calcul à l’ELU. La modélisation sur le logiciel PYBAR nous a permis de d’avoir la réaction
maximale qui se trouve au niveau de la colonne de rive. Sa hauteur est hc= 5,5m et son diamètre
Ø = 0,50 m.. Nous avons donc un effort de compression d’intensité 𝑁𝑐 = 1 𝑀𝑁.
Le tablier reposera sur les piles et les culées par l’intermédiaire des appareils d’appuis qui
sont conçus pour transmettre à la fois des efforts verticaux et horizontaux et permettre les
mouvements de rotation (dus aux charges d’exploitation ou aux déformations imposées)
(SETRA, 2007). Il sera mis en place des appareils d’appui en élastomère fretté de type B
(frettages intermédiaires). Les calculs sont effectués ici suivant les recommandations du
SETRA dans le guide Appareils d’appui en élastomère fretté- Utilisation sur les ponts, viaducs
et structures similaires de juillet 2007.
Les appareils d’appuis transmettent aux culées, les différents efforts horizontaux et
verticaux.
A ce niveau nous allons utiliser les efforts résultant du calcul de la poutre maitresse.
B. Prédimensionnement
1. Dimensions en plan
2 𝑃 2 𝑃
On a donc 20 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝐴′ ≤ 3 𝑀𝑃𝑎 avec A’ la section nette de l’élastomère. Soit :
405,5×10 261,55×10
≤ 𝐴′ ≤ => 202,75 ≤ 𝐴′ ≤ 871,83
20 3
𝑎 𝑎
≤𝑇≤ => 2,5 𝑐𝑚 ≤ 𝑇 ≤ 5 𝑐𝑚. En choisissant 4 feuillets intermédiaires de 8 mm, les
10 5
feuillets externes auront 4 mm, pour une hauteur totale de 𝑻 = 𝟖×𝟒 + 𝟐×𝟒 = 𝟒𝟎 𝒎𝒎
Pour un appareil de type 250x300, le choix est porté sur des frettes d’épaisseur 𝑡𝑠 = 3 𝑚𝑚.
Les appareils d’appui à mettre en place seront donc la désignation : 250x300 ; 5(8+3) ; 2x5
(Nomenclature du SETRA dans le guide d’Octobre 2007).
La hauteur totale des appareils d’appuis vaut donc : 𝐻 = 4×8 + 2×4 + 5×8 = 55 𝑚𝑚.
Pour la réalisation de ce devis, nous avons dans un premier temps estimé les quantités de
matériau à mettre en œuvre puis avons utilisé les prix sur la base d’une étude faite dans la zone
même zone pour le bitumage du tronçon Gagnoa-Yabayo.
Le coût des travaux est estimé à 322.683.583,5 F CFA TTC. Les sous total des prix sont
résumés dans le tableau suivant pour les détails des devis, voir Annexe I.
CONCLUSION
Ce mémoire est porté sur l’étude d’un ouvrage d’art et de ses voies d’acces sur le tronçon
Gagnoa-Guéyo long de 55 km. La réalisation de ce projet aura pour effet de soutenir
efficacement le développement économique de la zone d’influence du projet et d’améliorer les
conditions de vie des populations de cette zone. Cela signifie, que l’impact de cette voie sur
l’économie ivoirienne toute entière est très important ; d’où la nécessité de sa construction assez
vite.
Nous avons mené une analyse concernant les variantes de tracé proposées par le Bureau
National d’Etude Technique et de Développement (BNETD) et choisi la plus adapté. Par suite,
nous avons évaluer le trafic et le type de sol pour enfin présenter une structure de chaussée
constituée de 4 cm de Béton Bitumineux, 15 cm de graveleux latéritique amélioré au ciment à
3% et 20 cm de graveleux latéritique naturel.
Dans le cadre de cette étude technique de l’ouvrage, nous avons envisagé deux types de
pont a savoir un pont dalle en béton armé et un pont a poutre en béton armé. Le tablier de chaque
option assurera les deux sens de circulation et aura une largeur de 11,5 m. Après analyse
comparative multicritère, la solution adoptée est le pont a poutre en béton armé. Il sera à deux
travées de chacune 15 m. après étude, il est ressorti que le tablier comportera un hourdis de 20
cm, 5 poutre de section 1,00 x 0,40m et des entretoises d’abouts de section 0,20 m x 0,65 m.
Les éléments étudiés seront réalisés à hauteur de trois cent vingt-sept millions, deux
cent quatre-vingt-un mille neuf cent (327.281.900 F CFA) Toutes Taxes Comprises.
L’ensemble des aménagements proposés vise à répondre au mieux aux attentes des
Populations, il tient compte des contraintes d’ordre technique et environnementale du projet.
Aussi, Le pays est surtout condamné à devenir plus performant en matière d’entretien de ses
routes et de ses ouvrages. Un échec de la politique d’entretien dans le futur, conduirait à une
nouvelle décapitalisation importante. En acceptant d’augmenter les ressources pour la mise à
niveau du réseau, les besoins d’entretien peuvent être réduits de manière considérable
BIBLIOGRAPHIE
POLYCOPIE DE COURS
• Dr. Angelbert BIAOU polycopié de cours de conception et calcul des ouvrages hydrauliques
ANNEXES
Ce pré dimensionnement se base sur des normes déjà établies et publiées par le SETRA
pour la détermination des dimensions économiques des ouvrages d’art dits courants. Il suivra
cette logique : Poutres–Hourdis- Entretoises-Chevêtres-Piles-Culées.
A. Poutre
• Hauteur Hp
1 ℎ𝑝 1
≤ ≤ 15,
17 𝐿
• Epaisseur de l’âme 𝑏0
Optons pour la forme en I dans la section médiane car elle permet d’avoir un rendement
mécanique satisfaisant. L'épaisseur de l'âme des poutres est généralement comprise entre 20 cm
et 60 cm, cette largeur est variable linéairement à partir des appuis sur le quart de la portée, et
constante sur la moitié centrale. Ainsi, l'épaisseur de l'âme des poutres dans la section courante
sera prise égale à : 𝒃𝒐 = 𝟎. 𝟑𝟎 𝒎.
• Hauteur du talon h’
La hauteur de talon h’ doit être suffisante pour loger les différentes nappes des aciers
longitudinaux. Prenons h’=20cm.
• Nombre de poutres
Le nombre minimal de poutres est donné par le tableau ci-dessous en fonction de la largeur du
tablier.
Dans notre cas, la largeur du tablier est de 11,5 m, nous travaillerons donc avec 5 poutres
Les parties en encorbellement (encastrées aux poutres de rives) ont une longueur comprise
ℎ𝑝 1
entre : 0 ≤ 𝑒 ≤ => 0 ≤ 𝑒 ≤ => 0 ≤ 𝑒 ≤ 0,5 𝑚 ; nous choisirons e = 0,5m
2 2
𝐿−2×0,5−0,3×5 8.5
L’espacement entre axe des poutres sera égal à : 𝜆 = => , 𝝀 = 𝟐, 𝟓𝟓 𝒎
4 4
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 64
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
B. Hourdis
D’après J.A CALGARO, l’épaisseur du tablier est comprise entre 0,16 cm et 22 cm. Nous
prenons une dalle de 20cm d’épaisseur. Une pente transversale en toit de 2,5 % sera prévue
pour le drainage des eaux de ruissellement sur le tablier. Cette pente s’obtiendra en faisant
varier la hauteur des bossages d’appareils d’appuis, permettant ainsi d’avoir un hourdis
d’épaisseur constant. Il faut noter que cette pente n’est pas ressentie pour un automobiliste.
C. Entretoises
Elle a pour rôle principal la répartition des efforts dans les poutres. Sa hauteur est définie
comme suit : 0,6 ℎ𝑝 < ℎ𝑒 < 0,9 ℎ𝑝 on a donc 0,6 𝑚 < ℎ𝑒 < 0,9 𝑚
Cette hauteur sera choisie de façon a laisser un espace pouvant permettre de placer les vérins
lors d’un éventuel remplacement des appareils d’appuis (espace estimé a 15 cm). La hauteur
définitive de l’entretoise sera donc ℎ𝑒 = 0,8 − 0,15 ; 𝒉𝒆 = 𝟎, 𝟔𝟓 𝒎
ℎ𝑒 ℎ𝑒 65 65
La base de l’entretoise se définie comme suit : ≤ 𝑏𝑒 ≤ => ≤ 𝑏𝑒 ≤
5 2 5 2
=> 13 ≤ 𝑏𝑒 ≤ 32,5
Eléments Caractéristiques
Hauteur poutre 𝒉𝒑 1m
Epaisseur âme 𝒃𝟎 0,3-0,4 m
Poutres Hauteur talon 𝒉𝒕𝒂 0,2 m
Epaisseur talon 𝒃𝒕𝒂 0,4 m
Hauteur gousset 𝒉𝒈 0,1 m
Nombre 𝑵𝒑 5
Espacement 𝒆𝒔𝒑 2,13
Hourdis Epaisseur 𝒆𝒉 0,2 m
Hauteur 𝒉𝒆 0,65 m
Epaisseur 𝒃𝒆 0,2 m
Entretoises
Portée 𝒍𝒆 2,15 m
Nombre 𝑵𝒆 3
E. Culées
Les culées sont pré dimensionnées selon les dispositions du dossier pilote PP73 du SETRA
et les recommandations du CALGARO.
Nous choisissons des culées remblayées qui assurent à la fois une fonction porteuse et une
fonction de soutènement du remblai. En ce qui concerne les murs latéraux, le choix porte sur
les murs en retour qui ont un effet stabilisateur plus grand que les murs en ailes désolidarisées
(CALGARO, 2000).
Nous considérons qu’après le compactage, la masse volumique des terres derrière les culées
est égale à 20 KN/m³ avec un coefficient de poussée de terre de Rankine : Ka = 0,33 et un angle
de frottement interne de 33°.
1. Dalles de transition
➢ Grande portée
Elle sera choisie en fonction de la largeur de la chaussé en y ajoutant 0,5 m de chaque côté on
a donc L = 8 m
𝐿 =3𝑚
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 67
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d’accès
➢ Petite portée
𝒍=𝟑𝒎
𝒆 𝒅 = 𝟎, 𝟑 𝐦
2. Murets – cachets :
Ils jouent un rôle d’esthétique, de protection du sommier contre les terres, raidissent le mur
garde grève. Ils auront une épaisseur de 20 Cm chacun.
D’après les dispositions prise dans le PP73 : Sa hauteur du mur garde grève est définie
comme suit :
*Les hauteurs de bossage varie de 10 cm pour les appuis de rive à 19 cm pour les appuis
intermédiaires ; nous allons donc retenir une hauteur de bossage de 19 cm.
𝑯𝒈𝒈 = 𝟎, 𝟖 + 𝟎, 𝟐𝟒 + 𝟎, 𝟐 + 𝟎, 𝟎𝟔 = 𝟏, 𝟑𝟎 𝐦.
D’après le règlement du SETRA(1977) intitulé : << culée type C. T.66, son épaisseur>>
son épaisseur est définie comme suit :
𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝑬𝒈𝒈 = 𝟐𝟓 𝒄𝒎
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 68
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
4. Mur de front
➢ Hauteur du mur de front hors fondation
Ainsi, en tenant compte de la trace du terrain naturel du lit du cours d’eau, une hauteur
bossage d’appareil d’appuis du pont de 2,50 m sera adoptée. En fixant le nu supérieur du patin
de la semelle enfouie à au moins 50 cm en dessous de ce lit du cours d’eau, on obtient alors
comme hauteur du mur sous bossage d’appareil d’appuis du pont :
➢ Epaisseur
𝐻𝑚𝑓
𝐸𝑚𝑓 = 𝑠𝑢𝑝 {0,6; } = 𝑠𝑢𝑝{0,6; 0,125} 𝑜𝑛 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑟𝑎 𝑬𝒎𝒇 = 𝟔𝟎 𝒄𝒎
8
5. Mur en retour
Ce sont des voiles en béton armé, encastré avec le sommier et le mur garde-grève, ils
permettent de retenir latéralement les poussées des terres dus aux remblais d’accès.
Pour son dimensionnement nous avons utilisé une formule qui lie sa longueur et son
épaisseur soit :
𝐿+2
𝐸= (2𝑚 < 𝐿 < 6𝑚)
20
6. Corbeau
Il fait partie du sommier d’appui, il est conçu afin de jouer le rôle d’un appui linéaire pour
la dalle de transition. Son épaisseur max sera de 30 cm.
7. Semelle
• Largeur de la semelle
Selon G. SANGLERAT dans cours pratique des mécaniques des sols Tome II, la largeur de la
semelle est donnée en fonction de la hauteur totale du la culée par la relation :
Nous choisissons 𝑳𝑺 = 𝟐, 𝟔 𝒎
• Largeur du patin : 𝐿𝑝
𝐿𝑆 2,6
𝐿𝑝 ≥ = => 𝐿𝑝 = 0,9 𝑚
3 3
• Largeur du talon : 𝐿𝑡
𝐿𝑡 = 1,1 𝑚
• Epaisseur de la semelle
• Longueur de la semelle
La longueur s’étend sous tout le tablier et sera prise égale à celle de la culée soit encore
égale à la largeur du tablier plus les débords de 20 cm de part et d’autre correspondant à
l’épaisseur des murets-cachés ; soit donc 11,90 m de long.
F. Les piles
Une pile sera constituée de 3 colonnes circulaires reliées par un chevêtre. Ces colonnes
seront disposées au droit des appareils d’appuis. Leurs dimensions sont les suivantes :
1. Section
Nous optons pour des sections circulaires de diamètre ∅ . D’après le dossier pilote PP73
su SETRA on a :
4×𝐻+𝐿
∅ = max (0,5; + 0,1),
100
4×5,5+30
∅ = max (0,5; + 0,1)
100
∅ = 0,5 𝑚
2. Chevêtres
➢ Longueur
L = 10,6 m
➢ Hauteur et épaisseur
I. Notices
A. Description de l’ouvrage
L’ouvrage qui nous intéresse ici est un pont qui servira à franchir une brèche sur le
fleuve Davo, sa longueur est de 30 m. L’ouvrage est un pont à poutre en béton armé. Il possède
2 travées de portée identique de 15 m. Le tablier portera :
1. Béton
2. Acier
Pour le ferraillage nous avons retenu du HA Fe E 500.
E. Classification du pont
Les ponts sont rangés en 3 classes, en fonction de leur largeur roulable 𝐿𝑟 ou de leur destination :
Nous considérons un panneau de 2,25 de large et de 14,6 de long simplement appuyé sur
quatre côtés, sur deux poutres et les entretoises de rives.
𝑙𝑥 2,25
On a donc 𝑙𝑥 = 2,25 𝑚 et 𝑙𝑦 = 14,6 𝑚 d’où = 14,6 = 0,15 < 0,4 donc la dalle porte
𝑙𝑦
➢ Sollicitations développées
• Moment fléchissant
𝐺×𝑙𝑥2 6,49×2,252
On a 𝑀𝑥 = = ; 𝑀𝑥 = 4,11 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
Et 𝑀𝑦 = 0 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
• Effort tranchant
𝐺×𝑙𝑥 6,49×2,25
On a 𝑇𝑥 = = ; 𝑇𝑥 = 7,3 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2 2
Et 𝑇𝑦 = 0 𝐾𝑁/𝑚𝑙
Système A
La valeur obtenue est multipliée par mes coefficients 𝑎1 = 1,00 et 𝑎2 = 1,00 on obtient ainsi :
360 360
• 𝐴(𝑙) = 2,30 + 𝑙+12 = 2,30 + 14,6+12 = 15,83 𝐾𝑁/𝑚² ;
𝑞𝐴 ×𝑙𝑥 ² 15,83×2,25²
• 𝑀𝑥𝑚𝑎𝑥 = = = 10,02 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
𝑞𝐴 ×𝑙𝑥 15,83×2,25
• 𝑉𝑥𝑚𝑎𝑥 = = = 17,8 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2 2
Notre travée a une portée de L = 2,25 m, elle a une charge permanente totale de
G = 2,25*14,6*6,49=213,2 kN.
Pour notre cas, nous considèrerons Le système Br, constitué d’une roue isolée de 10
tonnes. Elle peut être disposée n’importe où sur la travée. Il n’existe pas de coefficient
de pondération pour ce système. On aura : Sbr = 10 t = 100 kN ainsi :
0,4 0,6
𝛿𝐵 = 1 + + => 𝛿𝐵 = 1,33
1 + 0,2×2,25 1 + 4×213,2
100
Il est nécessaire de vérifier le non poinçonnement du hourdis sous les roues Br et Bt.
Une roue est supposée centrée sur une plaque de dalle (Article A.5.2,4 du BAEL 91 révisé 99).
ℎ1 = 10 𝑐𝑚
Avec : 𝑎 = ℎ0 + 𝑎0 + 2𝜉ℎ1 et 𝑏 = ℎ0 + 𝑏0 + 2𝜉ℎ1 ou 𝜉 = 0,75 𝑒𝑡 {
ℎ0 = 20 𝑐𝑚
𝑄𝑢
ℎ0 ≥
𝑓
0,045×𝑈𝑐 × 𝛾𝑐28
𝑏
Avec
Les résultats des calculs pour chaque cas sont consignés dans le tableaux suivant
Roue 𝐵𝑡 𝐵𝑟 𝐵𝑐 Unité
Poids (P) 80 100 60 KN
𝑏𝑡 ou 𝑏𝑟 1 1 1
𝛿𝐵 1,33 1,33 1,33
𝑄𝑈 170,772 213,465 128,079 KN
ℎ0 0,2 0,2 0,2 M
ℎ1 0,1 0,1 0,1 M
𝑎0 0,6 0,6 0,5 M
𝑏0 0,25 0,3 0,3 M
a 0,95 0,95 0,85 M
b 0,6 0,65 0,65 M
𝑈𝑐 3,1 3,2 3 M
ℎ𝑚𝑖𝑛 0,061208602 0,074119792 0,047436667 M
Conclusion Ok Ok ok
Système Br
La roue du système Br (p= 10t) est placée au centre du panneau de dalle considérer et les
sollicitations sont déterminées à l’aide des abaques de MOUGIN [tous retrouvable dans le livre
(OUÉZDOU,2012)]. Son rectangle d’impact est disposé normalement à l’axe de la chaussée
𝑎𝑜 ×𝑏𝑜 = 0,5×0,3
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 77
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
𝑀𝑂𝑥 = 𝑀1 ∗ 𝑃 ∗ 𝛿𝑏
𝑀𝑂𝑦 = 𝑀2 ∗ 𝑃 ∗ 𝛿𝑏
𝑎 0,875
𝛼= = = 0,38
𝑙𝑥 2,25
{ 𝑏 0,575
𝛽= = = 0,04
𝑙𝑦 14,6
𝑀1 𝑀2
𝜌 = 0,15 0,13 0,03
𝒑 ∗ 𝜹𝒃 𝟏, 33
𝑻𝑦 = = 𝟏𝟎𝟎 ∗ = 𝟓𝟎, 𝟕 𝐤𝐍
𝟑𝒂 𝟑 ∗ 𝟎, 𝟖𝟕𝟓
Système Bt
Ici on utilisera la méthode de superposition des rectangles avec les abaques de MOUGUIN.
Les sollicitations dues au chargement seront obtenues en soustrayant celles dues au rectangle 1
(grand rectangle) de celles dues au rectangle 2 (petit rectangle). Le coefficient bt = 1.
𝑀𝑂𝑥 = 𝑀1 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑏
𝑀𝑂𝑦 = 𝑀2 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑏
80
Avec 𝑃′ = = 444,4 𝐾𝑁/𝑚²
0,3×0,6
𝑎 0,875
𝛼= = = 0,38
𝑙𝑥 2,25
{ 𝑏 1,675
𝛽= = = 0,11
𝑙𝑦 14,6
𝑀1 𝑀2
𝜌 = 0,15 0,142 0,05
𝑷′ ∗ 𝜹𝒃 𝟏, 𝟑𝟑
𝑻𝑦 = = 𝟒𝟒𝟒, 𝟒×𝟏, 𝟒×𝟎, 𝟔× = 𝟏𝟖𝟗, 𝟏𝟑 𝐤𝐍
𝟑𝒂 𝟑 ∗ 𝟎, 𝟖𝟕𝟓
𝑀𝑂𝑥 = 𝑀1 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑏
𝑀𝑂𝑦 = 𝑀2 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑏
80
Avec 𝑃′ = = 444,4 𝐾𝑁/𝑚²
0,3×0,6
𝑎 0,875
𝛼= = = 0,38
𝑙𝑥 2,25
{ 𝑏 1,075
𝛽= = = 0,07
𝑙𝑦 14,6
𝑀1 𝑀2
𝜌 = 0,15 0,155 0,08
On obtient par suite
𝑷′ ∗ 𝜹𝒃 𝟏, 𝟑𝟑
𝑻𝑦 = = 𝟒𝟒𝟒, 𝟒×𝟎, 𝟖×𝟎, 𝟔× = 𝟏𝟎𝟖, 𝟏 𝐤𝐍
𝟑𝒂 𝟑 ∗ 𝟎, 𝟖𝟕𝟓
Système Bc
De même que pour le système Bt, on utilisera la méthode de superposition des rectangles
avec les abaques de MOUGUIN. Les sollicitations dues au chargement seront obtenues en
soustrayant celles dues au rectangle 1 (grand rectangle) de celles dues au rectangle 2 (petit
rectangle). Le coefficient bc = 0,95.
𝑀𝑂𝑥 = 𝑀1 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑏
𝑀𝑂𝑦 = 𝑀2 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑏
80
Avec 𝑃′ = = 444,4 𝐾𝑁/𝑚²
0,3×0,6
𝑎 0,525
𝛼= = = 0,23
𝑙𝑥 2,25
{ 𝑏 2,025
𝛽= = = 0,14
𝑙𝑦 14,6
𝑀1 𝑀2
𝜌 = 0,15 0,15 0,035
60
𝑝= = 960 𝐾𝑁/𝑚²
0,25×0,25
𝑷′ ∗ 𝜹𝒃 𝟏, 𝟑𝟑
𝑻𝑦 = = 𝟗𝟔𝟎×𝟏, 𝟕𝟓×𝟎, 𝟐𝟓× = 𝟑𝟓𝟒, 𝟔𝟕 𝐤𝐍
𝟑𝒂 𝟑 ∗ 𝟎, 𝟓𝟐𝟓
𝑀𝑂𝑥 = 𝑀1 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑏
𝑀𝑂𝑦 = 𝑀2 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑏
80
Avec 𝑃′ = = 444,4 𝐾𝑁/𝑚²
0,3×0,6
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 83
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
𝑎 0,525
𝛼= = = 0,23
𝑙𝑥 2,25
{ 𝑏 1,525
𝛽= = = 0,1
𝑙𝑦 14,6
𝑀1 𝑀2
𝜌 = 0,15 0,165 0,045
𝑷′ ∗ 𝜹𝒃 𝟏, 𝟑𝟑
𝑻𝑦 = = 𝟗𝟔𝟎×𝟏, 𝟕𝟓×𝟎, 𝟐𝟓× = 𝟑𝟓𝟒, 𝟔𝟕 𝐤𝐍
𝟑𝒂 𝟑 ∗ 𝟎, 𝟓𝟐𝟓
Système Mc120
Le système MC120 (P = 18t) est disposé de sorte qu’une chenille se trouve centrée sur le
panneau de dalle considérer. Son rectangle d’impact est 𝑎𝑜×𝑏𝑜=1×6,10.
𝑀𝑂𝑥 = 𝑀1 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑀
𝑀𝑂𝑦 = 𝑀2 ∗ 𝑃′ ∗ 𝛿𝑀
80
Avec 𝑃′ = = 444,4 𝐾𝑁/𝑚²
0,3×0,6
𝑎 1,275
𝛼= = = 0,56
𝑙𝑥 2,25
{ 𝑏 6,375
𝛽= = = 0,44
𝑙𝑦 14,6
𝑀1 𝑀2
𝜌 = 0,15 0,054 0,0015
𝑷 ∗ 𝜹𝑴 𝟏, 𝟑𝟑
𝑻𝑦 = = 𝟏𝟖𝟎× = 𝟐𝟕 𝐤𝐍
𝟐𝒂 + 𝒃 𝟐 ∗ 𝟏, 𝟐𝟕𝟓 + 𝟔, 𝟑𝟕𝟓
➢ Récapitulatif
Charges d'exploitations
Charges
Sollicitations Système
permanentes A Br Bt Bc Mc120 MAX
défavorable
𝑀𝑥 (KN.m/ml) 4,11 10,02 17,29 26,5 18 116,64 116,64 Mc120
𝑀𝑌 (KN.m/ml) 0 0 4 2,12 1,55 0,32 4 Br
𝑉𝑥 (KN/ml) 7,3 17,8 57,2 44,58 26,66 62,5 62,5 Mc120
𝑉𝑌 (KN/ml) 0 0 50,2 81,03 0,67 27 81,03 Bt
Pour le calcul des sollicitations, les efforts tranchants sont calculés à l’ELU et les
moments fléchissant sont calculés à l’ELS.
Système A Br Bt Bc Mc120
Combinaiso 1,35G+1,605 1,35G+1,605 1,35G+1,605 1,35G+1,605 1,35G+1,605 Maximum
n A Br Bt Br Bt
𝑉𝑥 (KN/ml) 38,335 101,375 81,4059 52,64 110,16 101,375
1,1 130,5
𝑉𝑌 (KN/ml) 0 80,32 130,05315 130,05315
Système A Br Bt Bc Mc120
Maximum
Combinaison G+1,2A G+1,2Br G+1,2Bt G+1,2Bc G+1,2Mc120
𝑀𝑥 (KN.m/ml) 21,5805 33,2125 48,081 25,71 144,1 144,1
𝑀𝑌 (KN.m/ml) 0 6,4 3,4026 1,86 0,38 6,4
➢ Charges surfaciques
➢ Charges linéaire
Nous nous baserons sur les règles du Fascicule 61 Titre 2 qui définit une charge locale
pour le trottoir avec 𝑞 = 4,50 𝐾𝑁/𝑚².
𝑞.𝑙𝑒 ²
• Moment fléchissant : 𝑀𝐺 = = 0,56 𝐾𝑁. 𝑚𝑙 ;
2
Pour le calcul des sollicitations, les efforts tranchants sont calculés à l’ELU et les
moments fléchissant sont calculés à l’ELS.
Combinaison
Charges Permanente Exploitation
1,35𝑉𝐺 +1,605𝑉𝑄
𝑉(KN/ml) 7,13 2,25 13,24
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 88
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
Combinaison
Charges Permanente Exploitation
𝑀𝐺 +1,2𝑀𝑄
M
2,31 0,56 3
(KN.m/ml)
𝑓𝑐28
Nous devons vérifier que 𝑉𝑢𝑀𝑎𝑥 ≤ 𝑉𝑢𝐿𝑖𝑚 = 0,07×𝑑×
𝛾𝑏
30
On a donc 𝑉𝑢𝐿𝑖𝑚 = 0,07×0,17× 1,5= 0,238 MN/ml soit 𝑉𝑢𝐿𝑖𝑚 = 238 𝐾𝑁/𝑚𝑙 ; on a donc
𝑉𝑢𝑀𝑎𝑥 ≤ 𝑉𝑢𝐿𝑖𝑚 donc il n’est pas nécessaire d’ajouter des armatures transversales dans la dalle.
Moment de
𝑀𝑠𝑒𝑟 0,072 0,115 0,003 0,0064 MN.m
service
Fe 𝑓𝑒 500 MPa
Fc28 𝑓𝑐28 30 MPa
Calcul des aciers
Résistance
𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06. 𝑓𝑐28 2,4 MPa
traction du béton
Contrainte de
̅̅
𝝈̅𝒃̅ = 0,6. 𝑓𝑐28 18 MPa
calcul du béton
Contrainte de ̅̅̅̅=
𝝈 𝒔𝒕
2 1 250 MPa
calcul des aciers min{ 𝑓𝑒 .max( 𝑓𝑒 ; 110. √𝜂. 𝑓𝑡28 )}
3 2
𝑛𝜎̅̅̅̅
𝑏𝑐
α
̅=
Coefficient 𝑛𝜎
̅̅̅̅
𝑏𝑐 + 𝜎𝑠𝑡
̅̅̅̅
0,519230769
(alpha bar)
Moment 𝑏𝑑 2 . α
̅. ̅𝝈̅̅𝒃̅ α
̅
𝑀𝑟𝑠𝑏 = . (1 − ) 1,55 MN.m
résiduel 2 3
Vérification des
aciers 𝑀𝑠𝑒𝑟 ≤ 𝑀𝑟𝑠𝑏 ? Pas besoin d'armatures comprimées
comprimés
α
̅
Bras de levier 𝑍 = 𝑑(1 − ) 0,140576923 m
3
Section des 𝑀𝑠𝑒𝑟 20,501 32,801 1,82106
𝐴𝑠𝑒𝑟 = 0,853625171 cm²
aciers 𝑍. 𝜎̅𝑆 23119 9699 7031
Condition de 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,23. 𝑏𝑑. 1,8768 cm²
non fragilité 𝑓𝑒
20,501 32,801
𝐴𝑠 1,8768 1,8768 cm²
23119 9699
Armatures
7 HA
principales Choix 5 HA 25 4 HA 10 4 HA 10
25
𝐴𝑠𝑟𝑒𝑒𝑙𝑙𝑒 24,54 34,36 3,14 3,14 cm²
Dans cette partie, nous allons citer les différentes charges et surcharges susceptibles de
solliciter la poutre, et qui vont servir lors de la détermination des sollicitations défavorables qui
s’y développent.
1. Charges permanente
POIDS CHARGE
DESIGNATION VOLUMIQUE LARGEUR (m) EPAISSEUR (m) SECTION (m2) (KN/m)
Poids propre
hourdis 6,5 KN/m² 11,5 - - 74,75
Béton trottoir 5 KN/m² 1,5 - - 7,5
Corniche 25 KN/m3 - - 0,0731 1,8275
Barrière BN4 0,3 KN/ml - - - 0,3
Glissière 4,16 KN/ml - - - 4,16
Poutres 25 KN/m3 - - 0,325 40,625
CHARGE TOTAL 129,1625
➢ Sollicitations développées
• Moment fléchissant
𝐺×𝑙² 129,16×152
On a 𝑀𝑥 = = ; 𝑀𝑥 = 3,6 𝑀𝑁. 𝑚
8 8
Et 𝑀𝑦 = 0 𝐾𝑁. 𝑚
• Effort tranchant
𝐺×𝑙 129,15×15
On a 𝑇𝑥 = = ; 𝑇𝑥 = 968.7 𝐾𝑁
2 2
Et 𝑇𝑦 = 0 𝐾𝑁
Les surcharges prises en compte dans le calcul sont celles préconisées dans le Fascicule 61
titre II relatives aux surcharges routières. Au total, quatre (4) grands systèmes seront utilisés
pour la justification des poutres, ce sont :
• Le système A ;
• Les systèmes B (Bt, Bc , Br) ;
• Les surcharges militaires (Mc 120) ;
• Surcharges de trottoirs.
Terminologies:
• Largeur roulable Lr :
Lr = 7,5 m.
• Largeur chargeable :
Lc = Lr – 0,5 x 1 = 7 m.
• Nombre de voies
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 92
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
Lc 7
Il est donné par la formule suivante : E ( ) = E ( ) = 2 voies de circulation
3 3
• Classe du pont :
36000
On a : 𝐴(𝑙) = 𝑎2 ×𝑀𝐴𝑋[𝑎1 (230 + ( 𝐿+12 )) ; (400 − 0,2×𝐿)]
𝑎1 = 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡
Avec { 𝑎2 = 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡
𝐿 = 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑é𝑟é𝑒
Nos travées on les mêmes portés et les mêmes sections donc produisent les mêmes charges.
➢ Détermination de a1
➢ Détermination de a2
36000
𝐴(𝑙) = 1×𝑀𝐴𝑋[0,75 (230 + ( )) ; (400 − 0,2×15)]
15 + 12
𝐴(𝑙) = 1×𝑀𝐴𝑋[ 1563,3 ; 397)]
𝐴(𝑙) = 1563,3 daN/m²
Formule 𝑞(𝐴)×𝑙⁄
Effort tranchant 2
Résultat (KN) 410,36 820,73
Le coefficient de majoration dynamique est calculé seulement pour les systèmes B et les
surcharges militaires.
Notre travée a une portée de L = 15 m, elle a une charge permanente totale de G = 1119.5
KN.
✓ Système Bc
si cela est géométriquement possible. Dans notre cas, nous ne pouvons disposer que
quatre files de deux camions sur toute la travée. Pour un pont de première classe et deux
voies chargées, nous avons un coefficient de pondération de : bc = 0.95. Par conséquent,
on aura : Sbc = 8*30*0.95 = 228 t = 2280 kN.
✓ Système Bt
✓ Système Br
Le système Br est constitué d’une roue isolée de 10 tonnes. Elle peut être disposée
n’importe où sur la travée. Il n’existe pas de coefficient de pondération pour ce système.
On aura: Sbr = 10 t = 100 kN.
S = Max (Sbc, Sbt, Sbc) = Max (2280, 1280, 100) = 2280 KN.
élément de la dalle
G (kN) 1119,5
S (kN) 2280
L (m) 15
ᵟb 1,3
✓ Sous système Bc
➢ Moment maximal
La symétrie nous montre alors que la résultante des forces se trouve au niveau de
l’essieu P4.
- R = 54 t
- Rd = 24 t (résultante des charges à droite de P3)
- Rg = 24 t (résultante des charges à gauche de P3)
- a = 7,5 m et b = 7,5 m
𝑎
1ère inégalité : 𝑅𝑔 < 𝑅
𝑎+𝑏
𝑎
𝑅𝑔 = 24 𝑡 𝑒𝑡 𝑅 = 27
𝑎+𝑏
𝑎
On a bien 𝑅𝑔 < 𝑅 donc l’inégalité est vérifiée
𝑎+𝑏
𝑎
2ème inégalité : 𝑃𝑐𝑟 + 𝑅𝑔 > 𝑅
𝑎+𝑏
𝑎
𝑃𝑐𝑟 + 𝑅𝑔 = 30𝑡 𝑒𝑡 𝑅 = 27
𝑎+𝑏
𝑎
On a bien 𝑃𝑐𝑟 + 𝑅𝑔 > 𝑅 donc l’inégalité est vérifiée
𝑎+𝑏
Nous pouvons donc conclure que l’essieu P4 est l’essieu critique par conséquent c’est
lui qui engendrera le moment maximal.
En prenant comme section critique, la position l’essieu critique P4, nous avons la ligne
d’influence suivante :
P2 P3 P4 P5 P6
Charge (kN) 120 120 60 120 120
y(x) 0,75 1,5 3,75 1,5 0,75
Mi (kN.m) 90 180 225 180 90
L’effort tranchant maximal est déterminé lorsque le convoi est sur l’appui. Pour
ce faire, il faut faire coïncider l’appui et l’essieu arrière P6 de 12t du convoi.
Nous tenons à préciser que les calculs précédents ont été menés avec une file de camion
type Bc. Pour répondre à notre problématique (2 files de camion Bc), les sollicitations ainsi
calculées seront multipliées par 2.
✓ Sous système Bt
➢ Moment maximal
P1 et P2 ont tous deux la même charge, ils sont donc symétriques par rapport à
la résultante.
Si on pose l’hypothèse suivante : P1 est l’essieu critique. Alors, d’après le
théorème de Barré Saint Venant, P1 et la résultante sont symétriques par rapport au
milieu de la poutre.
- R = 32 t
- Rd = 16 t (résultante des charges à droite de P3)
- Rg = 0 t (résultante des charges à gauche de P3)
- a = 7,125 m et b = 7,875 m
𝑎
1ère inégalité : 𝑅𝑔 < 𝑅
𝑎+𝑏
𝑎
𝑅𝑔 = 0 𝑡 𝑒𝑡 𝑅 = 15,2
𝑎+𝑏
𝑎
On a bien 𝑅𝑔 < 𝑅 donc l’inégalité est vérifiée
𝑎+𝑏
𝑎
2ème inégalité : 𝑃𝑐𝑟 + 𝑅𝑔 > 𝑅
𝑎+𝑏
𝑎
𝑃𝑐𝑟 + 𝑅𝑔 = 16𝑡 𝑒𝑡 𝑅 = 15,2
𝑎+𝑏
𝑎
On a bien 𝑃𝑐𝑟 + 𝑅𝑔 > 𝑅 donc l’inégalité est vérifiée
𝑎+𝑏
Nous pouvons donc conclure que l’essieu P1 est l’essieu critique par conséquent c’est
lui qui engendrera le moment maximal.
En prenant comme section critique, la position l’essieu critique P1, nous avons la ligne
d’influence suivante :
P1 P2
charge (kN) 160 160
y(x) 3,74 3,03
Mi 598,4 484,8
L’effort tranchant maximal est déterminé lorsque le convoi est sur l’appui. Pour
ce faire, il faut faire coïncider l’appui et l’essieu arrière (16t) du convoi.
Nous tenons à préciser que les calculs précédents ont été menés avec une file de
camion type Bt. Pour répondre à notre problématique (2 files de camion Bt), les
sollicitations ainsi calculées seront multipliées par 2.
✓ Sous système Br
A cause de son caractère isolé (charge ponctuelle de 10 t), le moment maximal ne peut
être obtenu qu’au milieu de la travée. D’où x = 7,5 m.
𝑃×𝐿 100×15
𝑀𝑚𝑎𝑥 = = On a donc 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 375 KN.m
4 4
Figure 31: Position de la charge critique pour le système Br pour l’effort tranchant
Système Mc120
Le système Mc120 est constitué d’un char militaire de 110 tonnes reparties sur
deux chenilles supportant 55 tonnes chacune et pouvant circuler sur toute la largeur de
la chaussée. Avec notre portée de 15 m, il nous est possible de placer un char entier
sachant qu’un char fait 6.10m de long et que dans un convoi de surcharges militaires, la
distance entre chars et de 30.50 m. On aura :
✓ Moment maximal
Figure 32: Position de la charge critique pour le système Mc120 pour le moment
Nous avons le moment le plus défavorable lorsque la résultante du convoi est située dans
l’axe longitudinal de la travée. D’où x = 7,5 m.
Cette même section représente la section critique. Par la ligne d’influence, on aura :
Figure 33: Position de la charge critique pour le système Bt pour l’effort tranchant
L’effort tranchant maximal sera obtenu lorsque le convoi est placé tel que sur la figure.
Surcharge de trottoir
Les surcharges de trottoirs étant des charges reparties, les calculs se feront de la même
manière que ceux du système A.
IL existe plusieurs moyens d’évaluer la répartition des charges dans les poutres de pont.
En pratique la méthode utilisée le plus souvent pour le cas des tabliers dit « souple » (c’est dire
sans entretoise intermédiaire) est la méthode de GUYON-MASSONNET (G-M) décrite dans
le livre OUEZDOU 2012. Cette méthode nous permet grâce aux calculs de différents
paramètres fondamentaux (paramètres de torsion et de flexion) d’avoir un CRT pour chaque
type de charge en appliquant la formule :
𝑲
𝜼= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝒏 : 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡
𝒏
Nous avons 5 poutres sous-chaussée, avec le même espacement entre chacune d’elle.
Par conséquent, nous allons déterminer le CRT d’une poutre de rive et deux poutres
intermédiaires.
On considère une travée indépendante, de portée L, de largeur 2b, dont l'ossature est
constituée par une poutraison croisée de n poutres longitudinales (portée L, espacement b1) et
de m entretoises (portées 2b, et espacement L1) intermédiaires, disposées transversalement.
𝑏 − 𝑏0 𝑙𝑡 𝑙𝑖 2,15 15
= 𝑚𝑖𝑛 { ; } = 𝑚𝑖𝑛 { ; } = 𝑚𝑖𝑛{1,075; 1,5} = 1,075 𝑚
2 2 10 2 10
𝜆𝑛
On a 𝑏 ′ = avec n : nombre de poutres (5 poutres) et 𝜆: entraxe des poutres (2,15 dans notres
2
5×2,15
cas. On a donc 𝑏 ′ = = 5,375
2
𝐼𝑝 = 0,0695 𝑚4
1 1 1 1
Γ1 = . . 𝑏. ℎ03 = × ×2,55×0,23
2 3 2 3
Γ1 = 3,67. 10−3 𝑚4
Nous trouverons la valeur de k(0,4) en nous référant au tableau suivant qui donne des
valeurs de k pour des rapports particulier
𝐼𝑝 𝐸
𝜌𝑃 =
𝜆
0,0695
Avec E : le module de flexion du béton soit 𝜌𝑃 = 𝐸 = 0,0323. 𝐸
2,15
NB : Le module de flexion du béton, E se simplifiera par la suite. Nous n’avons pas besoin
de connaitre sa valeur. Ceci est vrai seulement lorsque les poutres et le hourdis (jouant le rôle
d’entretoise) sont de mêmes matériaux.
𝜌𝐸 = 𝐼𝐸 . 𝐸
𝑏×ℎ03 1×0,23
Avec 𝐼𝐸 : rigidité flexionnelle par mètre du hourdis ainsi 𝐼𝐸 = = = 6,67. 10−4 𝑚4
12 12
𝐾𝑃 𝐾𝑃 𝐸 0,01806
𝛾𝑃 = 𝐺𝑣 = × = .𝐸
𝜆 𝜆 2 2×2.15
𝛾𝑃 = 4,2. 10−3 . 𝐸
Il faut noter que la méthode de Guyon-Massonnet considère une structure comprenant des
poutres principales et des entretoises, mais les entretoises ne sont pas supposées infiniment
rigides ; A la limite, il est possible d'appliquer la méthode à un tablier de ponts à poutres sans
entretoises intermédiaires :
C’est alors le hourdis qui joue le rôle des entretoises. Dans ce cas, on fait les calculs
paramètre linéaire, et les inerties de flexion et de torsion du hourdis représentant les entretoises
sont :
• Paramètres fondamentaux :
✓ Paramètre de torsion
∝= 0,52
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 111
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
✓ Paramètre d’entretoisement
𝑏4 𝜌
On a 𝜃 = 𝐿 √𝜌𝑃
𝐸
5,75 4 0,0323. 𝐸
𝜃= √
15 6,67. 10−4 ×𝐸
𝜃 = 1,01
∑𝒏𝒋=𝟏 𝒑𝒊 𝑲𝒊 𝒑 ∑𝒏𝒋=𝟏 𝑲𝒊 ∑ 𝑲𝒊 𝑲
𝜼= = = =
∑𝒏𝒋=𝟏 𝒑𝒊 𝒏𝒑 𝒏 𝒏
Ou 𝑝𝑖 : charge sinusoïdale appliquée sur le pont. On remarque ici que p se simplifie et on n'a
pas besoin d'écrire son expression sinusoïdale.
K dépend de des valeurs que nous avons précédemment calculées ainsi que de
l’excentricité de la charge et l’ordonnée de la poutre considérée.
Interpolation sur ∝
Interpolation sur 𝜃
𝜃 − 𝜃1
𝐾𝜃 = 𝐾𝜃1 + . (𝐾𝜃2 − 𝐾𝜃1 )
𝜃2 − 𝜃1
1,01 − 1
𝐾𝜃 = 𝐾𝜃1 + . (𝐾𝜃2 − 𝐾𝜃1 )
1,1 − 1
𝐾𝜃 = 0,9𝐾𝜃1 + 0,1𝐾𝜃2
5,1
On a 𝑦 = 5,1 𝑚 𝑜𝑟 𝑏 = 5,75 𝑚 donc 𝑦 = 5,75 𝑏 = 0,88. 𝑏
0,88 − 0,75
𝐾0,88𝑏 = 𝐾𝑦=0,75𝑏 + (𝐾𝑦=𝑏 − 𝐾𝑦=0,75𝑏 ).
1 − 0,75
✓ 𝑲∝ = 𝟎, 𝟓. 𝑲𝟎 + 𝟎, 𝟓. 𝑲𝟏
✓ 𝑲𝜽=𝟏,𝟎𝟏 = 𝟎, 𝟗𝑲𝜽𝟏 =𝟏 + 𝟎, 𝟏𝑲𝜽𝟐=𝟏,𝟏
✓ 𝑲𝟎,𝟖𝟖𝒃 = 𝟎, 𝟓𝟐. 𝑲𝒚=𝒃 + 𝟎, 𝟒𝟖. 𝑲𝒚=𝟎,𝟕𝟓𝒃
Tracé de la courbe de répartition transversale des charges
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 113
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d’accès
On détermine tout d’abord par interpellation un tableau pour θ1 = 0,85 et pour θ2 =0,90. Les
valeurs de K0 et de K1 pour K3b/4 et Kb sont recopiées directement à partir des tableaux de
Massonnet (les 2 premières lignes pour chaque K) [tableaux tous retrouvable dans le livre
(OUÉZDOU, 2012)]
D’abord, on effectue une première interpolation sur y pour obtenir 𝑲𝟎,𝟖𝟖𝒃 à savoir :
5,000
4,000
3,000
2,000
1,000
0,000
-b -0,75b -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 0,75b b
-1,000
A partir donc de ses valeurs et de la courbe tracée nous allons déterminer les valeurs du
CRT pour les différents cas de chargements.
Charge 𝐴𝑙
Application de la charge A(l) et celle du trottoir Qtr sur la L.I. de K pour la poutre de rive
Ici, la fin de la voie chargée coïncide avec 𝑒 = 𝑏 − (𝑙𝑡𝑟 + 0,5𝑙𝑐ℎ ) = 5,75 − (1,5 + 3,5)
𝑒 = 0,75 𝑚 = 0,13 𝑏
𝜔𝐴𝑙
𝐾𝐴𝑙 =
𝐿𝐴𝑙
1 1 𝑏 𝑏 1
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝑙𝑡𝑟 ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0)) ×𝑒
𝐿𝐴𝑙 2 4 2 2
1 1 𝑏 𝑏 1
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 0,74𝑏) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0)) ×0,75
𝐿𝐴𝑙 2 4 2 2
1 1 1
𝐾𝐴𝑙 = 3,5 (2 ×3,1 + 0,64 + 1,64 + 2 ×0,18) ×0,75
𝐾𝐴𝑙 = 0,84
𝐾𝐴𝑙 𝟎,𝟖𝟒
Donc 𝜼𝑨𝒍 = = = 𝟎, 𝟏𝟔𝟖
𝒏 𝟓
Ici, la fin de la voie chargée coïncide avec 𝑒 = 𝑏 − (𝑙𝑡𝑟 + 𝑙𝑐ℎ ) = 5,75 − (1,5 + 7)
𝑒 = −2,75 𝑚 = −0,48 𝑏
𝜔𝐴𝑙
𝐾𝐴𝑙 =
𝐿𝐴𝑙
1 1 𝑏 𝑏 𝑏
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝑙𝑡𝑟 ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0) + 𝐾 (𝑒 = − )
𝐿𝐴𝑙 2 2 4 2
𝑏 𝑏 1
+ 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 𝑙𝑡𝑟 − 𝑏)) ×𝑒
4 2 2
1 1 𝑏 𝑏 𝑏
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 0,74𝑏) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0) + 𝐾 (𝑒 = − )
7 2 2 4 4
𝑏 1
+ 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾(𝑒 = −0,74𝑏)) ×(2,75)
2 2
1 1 1
𝐾𝐴𝑙 = 7 (2 ×3,1 + 1,64 + 0,64 + 0,18 − 0,039 − 0,018 − 2 ×0,003) ×2,75
𝐾𝐴𝑙 = 1,55
𝐾𝐴𝑙 𝟏,𝟓𝟓
Donc 𝜼𝑨𝒍 = = = 𝟎, 𝟑𝟏
𝒏 𝟓
On a 𝑙𝑡𝑟 = 1,50 𝑚 qui représente la largeur du trottoir, le cas le plus défavorable se présente
lorsque les 2 trottoirs sont chargés.
𝜔𝑡𝑟 1 1
𝐾𝑡𝑟 = = × (𝐾(𝑒 = 𝑏) + 𝐾(𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 ))×𝐿𝑡𝑟
𝐿𝑡𝑟 𝐿𝑡𝑟 2
1 1
+ × (𝐾(𝐿𝑡𝑟 − 𝑏) + 𝐾(𝑒 = −𝑏))×𝐿𝑡𝑟
𝐿𝑡𝑟 2
1 1
𝐾𝑡𝑟 = (𝐾(𝑒 = 𝑏) + 𝐾(0,74𝑏)) + (𝐾(−0,74𝑏) + 𝐾(𝑒 = −𝑏))
2 2
1
𝐾𝑡𝑟 = (5,117 + 3,214 − 0,003 + 0,052)
2
𝐾𝑡𝑟 = 4,19
𝐾𝑡𝑟 𝟒,𝟏𝟗
Donc 𝜼𝒕𝒓 = = = 𝟎, 𝟖𝟒
𝒏 𝟓
Charge 𝐵𝑐
Nous travaillerons avec deux cas de chargements c'est-à dire pour (une file ou deux files de
Bc). On place les différentes files de roues sur la largeur chargeable de la manière la plus
défavorable. Donc on place les convois de Bc décalées à droite en prenant soin de laisser 0,25
m entre le bord du trottoir et la première file de roues L𝑏𝑐 ici représente l’écart entre les roues
pour ce système étant donné le fait que l’on retient la charge pour un essieu et non pour une
roue.
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑐 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 ) = 2 (2,8 + 1) = 1,9
1
On rappelle que le facteur est introduit pour indiquer que longitudinalement on prend la
2
charge d'un essieu et non pas d'une roue. Les Ki sont déterminées graphiquement sur la figure
ci-dessus.
𝐾𝐵𝑐 𝟏,𝟗
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒄 = = = 𝟎, 𝟑𝟖
𝒏 𝟓
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑐 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = 2 (2,8 + 1 + 0,65 + 0,1) = 2,28
𝐾𝐵𝑐 𝟐,𝟐𝟖
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒄 = = = 𝟎, 𝟒𝟓
𝒏 𝟓
Charge 𝐵𝑡
Pour ce système, nous appliquerons les mêmes méthodes que pour le système précédant tout en
harmonisant les espacements entre les essieux.
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑡 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 ) = 2 (2,55 + 0,83) = 1,69
𝐾𝐵𝑐 𝟏,𝟔𝟗
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒕 = = = 𝟎, 𝟑𝟒
𝒏 𝟓
𝜂𝐵𝑐 = 0,34
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑡 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = 2 (2,55 + 0,83 + 0,39) = 1,9
𝐾𝐵𝑡 𝟏,𝟗
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒕 = = = 𝟎, 𝟑𝟖
𝒏 𝟓
Charge Mc 120
1 1
On a 𝐾𝑀𝑐 = 𝐿 (2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 )) ×𝐿𝑀𝑐
𝑀𝑐
1 1
𝐾𝑀𝑐 = (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = (2,07 + 1,2 + 0,15 + 0,03) = 1,73
2 2
𝐾𝑀𝑐 1,73
Alors, Donc 𝜂𝑀𝑐 = = = 0,35
𝑛 5
Ainsi 𝜼𝑴𝒄 = 𝟎, 𝟑𝟓
Récapitulatif :
Interpolation sur ∝
Interpolation sur 𝜃
𝜃 − 𝜃1
𝐾𝜃 = 𝐾𝜃1 + . (𝐾𝜃2 − 𝐾𝜃1 )
𝜃2 − 𝜃1
1,01 − 1
𝐾𝜃 = 𝐾𝜃1 + . (𝐾𝜃2 − 𝐾𝜃1 )
1,1 − 1
𝐾𝜃 = 0,9𝐾𝜃1 + 0,1𝐾𝜃2
2,55
On a 𝑦 = 2,55 𝑚 𝑜𝑟 𝑏 = 5,75 𝑚 donc 𝑦 = 5,75 𝑏 = 0,44. 𝑏
0,44 − 0,25
𝐾0,44𝑏 = 𝐾𝑦=0,25𝑏 + (𝐾𝑦=0,5𝑏 − 𝐾𝑦=0,25𝑏 ).
0,5 − 0,25
✓ 𝑲∝ = 𝟎, 𝟓. 𝑲𝟎 + 𝟎, 𝟓. 𝑲𝟏
✓ 𝑲𝜽=𝟏,𝟎𝟏 = 𝟎, 𝟗𝑲𝜽𝟏 =𝟏 + 𝟎, 𝟏𝑲𝜽𝟐=𝟏,𝟏
✓ 𝑲𝟎,𝟒𝟒𝒃 = 𝟎, 𝟐𝟒. 𝑲𝒚=𝟎,𝟐𝟓𝒃 + 𝟎, 𝟕𝟔. 𝑲𝒚=𝟎,𝟓𝒃
Nous suivrons la même méthode que lors du calcul des coefficient de la poutre de rive en
accommodant avec les nouvelles valeurs.
On choisit une échelle pour tracer la courbe K=K(e), qui représente la ligne d'influence
(Li) de K pour la poutre de rive (poutre N°1) :
2,000
1,500
1,000
0,500
0,000
-b -0,75b -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 0,75b b
-0,500
A partir donc de ses valeurs et de la courbe tracée nous allons déterminer les valeurs du
CRT pour les différents cas de chargements.
Charge 𝐴𝑙
Figure 42:Application de la charge A(l) et celle du trottoir Qtr sur la L.I. de K pour la poutre intermédiaire 1
Ici, la fin de la voie chargée coïncide avec 𝑒 = 𝑏 − (𝑙𝑡𝑟 + 0,5𝑙𝑐ℎ ) = 5,75 − (1,5 + 3,5)
𝑒 = 0,75 𝑚 = 0,13 𝑏
𝜔𝐴𝑙
𝐾𝐴𝑙 =
𝐿𝐴𝑙
1 1 𝑏 𝑏 1
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝑙𝑡𝑟 ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0)) ×𝑒
𝐿𝐴𝑙 2 4 2 2
1 1 𝑏 𝑏 1
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 0,74𝑏) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0)) ×0,75
𝐿𝐴𝑙 2 4 2 2
1 1 1
𝐾𝐴𝑙 = 3,5 (2 ×1,67 + 1,74 + 2,02 + 2 ×1,13) ×0,75
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Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
𝐾𝐴𝑙 = 1,1
𝐾𝐴𝑙 𝟏,𝟏
Donc 𝜼𝑨𝒍 = = = 𝟎, 𝟐𝟐
𝒏 𝟓
Ici, la fin de la voie chargée coïncide avec 𝑒 = 𝑏 − (𝑙𝑡𝑟 + 𝑙𝑐ℎ ) = 5,75 − (1,5 + 7)
𝑒 = −2,75 𝑚 = −0,48 𝑏
𝜔𝐴𝑙
𝐾𝐴𝑙 =
𝐿𝐴𝑙
1 1 𝑏 𝑏 𝑏
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝑙𝑡𝑟 ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0) + 𝐾 (𝑒 = − )
𝐿𝐴𝑙 2 2 4 2
𝑏 𝑏 1
+ 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 𝑙𝑡𝑟 − 𝑏)) ×𝑒
4 2 2
1 1 𝑏 𝑏 𝑏
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 0,74𝑏) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0) + 𝐾 (𝑒 = − )
7 2 2 4 4
𝑏 1
+ 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾(𝑒 = −0,74𝑏)) ×(2,75)
2 2
1 1 1
𝐾𝐴𝑙 = 7 (2 ×0,04 + 0,24 + 0,59 + 1,12 + 1,74 + 2,02 + 2 ×1,67) ×2,75
𝐾𝐴𝑙 = 2,58
𝐾𝐴𝑙 𝟐,𝟓𝟖
Donc 𝜼𝑨𝒍 = = = 𝟎, 𝟓𝟐
𝒏 𝟓
On a 𝑙𝑡𝑟 = 1,50 𝑚 qui représente la largeur du trottoir, le cas le plus défavorable se présente
lorsque les 2 trottoirs sont chargés.
𝜔𝑡𝑟 1 1
𝐾𝑡𝑟 = = × (𝐾(𝑒 = 𝑏) + 𝐾(𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 ))×𝐿𝑡𝑟
𝐿𝑡𝑟 𝐿𝑡𝑟 2
1 1
+ × (𝐾(𝐿𝑡𝑟 − 𝑏) + 𝐾(𝑒 = −𝑏))×𝐿𝑡𝑟
𝐿𝑡𝑟 2
1 1
𝐾𝑡𝑟 = (𝐾(𝑒 = 𝑏) + 𝐾(0,74𝑏)) + (𝐾(−0,74𝑏) + 𝐾(𝑒 = −𝑏))
2 2
1
𝐾𝑡𝑟 = (−0,1 + 0,04 + 1,67 + 0,65)
2
𝐾𝑡𝑟 = 1,13
𝐾𝑡𝑟 𝟏,𝟏𝟑
Donc 𝜼𝒕𝒓 = = = 𝟎, 𝟐𝟐
𝒏 𝟓
Charge 𝐵𝑐
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑐 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 ) = 2 (1,64 + 1,85) = 1,75
𝐾𝐵𝑐 𝟏,𝟕𝟓
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒄 = = = 𝟎, 𝟑𝟓
𝒏 𝟓
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑐 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = 2 (1,64 + 1,85 + 1,75 + 0,97) = 3,1
𝐾𝐵𝑐 𝟑,𝟏
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒄 = = = 𝟎, 𝟔𝟐
𝒏 𝟓
Charge 𝐵𝑡
Pour ce système, nous appliquerons les mêmes méthodes que pour le système précédant tout en
harmonisant les espacements entre les essieux.
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑡 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 ) = 2 (1,8 + 1,85) = 1,83
𝐾𝐵𝑐 𝟏,𝟖𝟑
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒕 = = = 𝟎, 𝟑𝟕
𝒏 𝟓
𝜂𝐵𝑐 = 0,37
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑡 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = 2 (1,8 + 1,85 + 1,48 + 0,65) = 2,89
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 129
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d’accès
𝐾𝐵𝑡 𝟐,𝟖𝟗
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒕 = = = 𝟎, 𝟓𝟖
𝒏 𝟓
Charge Mc 120
1 1
On a 𝐾𝑀𝑐 = 𝐿 (2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 )) ×𝐿𝑀𝑐
𝑀𝑐
1 1
𝐾𝑀𝑐 = (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = (1,9 + 1,85 + 1,15 + 0,15) = 2,52
2 2
𝐾𝑀𝑐 2,52
Alors, Donc 𝜂𝑀𝑐 = = = 0,5
𝑛 5
Ainsi 𝜼𝑴𝒄 = 𝟎, 𝟓
Récapitulatif :
Interpolation sur ∝
Interpolation sur 𝜃
𝜃 − 𝜃1
𝐾𝜃 = 𝐾𝜃1 + . (𝐾𝜃2 − 𝐾𝜃1 )
𝜃2 − 𝜃1
1,01 − 1
𝐾𝜃 = 𝐾𝜃1 + . (𝐾𝜃2 − 𝐾𝜃1 )
1,1 − 1
𝐾𝜃 = 0,9𝐾𝜃1 + 0,1𝐾𝜃2
On a 𝑦 = 0 𝑚 𝑜𝑟 𝑏 = 5,75 𝑚 donc 𝑦 = 0
0,44 − 0,25
𝐾0,44𝑏 = 𝐾𝑦=0,25𝑏 + (𝐾𝑦=0,5𝑏 − 𝐾𝑦=0,25𝑏 ).
0,5 − 0,25
✓ 𝑲∝ = 𝟎, 𝟓. 𝑲𝟎 + 𝟎, 𝟓. 𝑲𝟏
✓ 𝑲𝜽=𝟏,𝟎𝟏 = 𝟎, 𝟗𝑲𝜽𝟏 =𝟏 + 𝟎, 𝟏𝑲𝜽𝟐=𝟏,𝟏
✓ 𝑲𝟎,𝟒𝟒𝒃 = 𝟎, 𝟐𝟒. 𝑲𝒚=𝟎,𝟐𝟓𝒃 + 𝟎, 𝟕𝟔. 𝑲𝒚=𝟎,𝟓𝒃
Nous suivrons la même méthode que lors du calcul des coefficient de la poutre de rive en
accommodant avec les nouvelles valeurs.
On choisit une échelle pour tracer la courbe K=K(e), qui représente la ligne d'influence
(Li) de K pour la poutre de rive (poutre N°1) :
2,000
1,500
1,000
0,500
0,000
-b -0,75b -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 0,75b b
-0,500
A partir donc de ses valeurs et de la courbe tracée nous allons déterminer les valeurs du
CRT pour les différents cas de chargements.
Charge 𝐴𝑙
Figure 47:Application de la charge A(l) et celle du trottoir Qtr sur la L.I. de K pour la poutre intermédiaire 2
𝜔𝐴𝑙
𝐾𝐴𝑙 =
𝐿𝐴𝑙
1 1 𝑏 1 𝑏 𝑏
𝐾𝐴𝑙 = ( (𝐾1 + 𝐾 (𝑒 = − )) ×0,7 + (𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾(𝑒 = 0)) × ) ×2
𝐿𝐴𝑙 2 4 2 4 4
1 5,75
𝐾𝐴𝑙 = ((1,35 + 1,62)×0,7 + (1,62 + 2,1)× )
3,5 4
𝐾𝐴𝑙 = 2,12
𝐾𝐴𝑙 𝟐,𝟏𝟐
Donc 𝜼𝑨𝒍 = = = 𝟎, 𝟒𝟐
𝒏 𝟓
Ici, la fin de la voie chargée coïncide avec 𝑒 = 𝑏 − (𝑙𝑡𝑟 + 𝑙𝑐ℎ ) = 5,75 − (1,5 + 7)
𝑒 = −2,75 𝑚 = −0,48 𝑏
𝜔𝐴𝑙
𝐾𝐴𝑙 =
𝐿𝐴𝑙
1 1 𝑏 𝑏 𝑏
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝑙𝑡𝑟 ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0) + 𝐾 (𝑒 = − )
𝐿𝐴𝑙 2 2 4 2
𝑏 𝑏 1
+ 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 𝑙𝑡𝑟 − 𝑏)) ×𝑒
4 2 2
1 1 𝑏 𝑏 𝑏
𝐾𝐴𝑙 = ( 𝐾(𝑒 = 0,74𝑏) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 0) + 𝐾 (𝑒 = − )
7 2 2 4 4
𝑏 1
+ 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾(𝑒 = −0,74𝑏)) ×(2,75)
2 2
1 1 1
𝐾𝐴𝑙 = 7 (2 ×0,4 + 1 + 1,62 + 2 + 1,62 + 1 + 2 ×0,4) ×2,75
𝐾𝐴𝑙 = 3
𝐾𝐴𝑙 𝟑
Donc 𝜼𝑨𝒍 = = 𝟓 = 𝟎, 𝟔
𝒏
On a 𝑙𝑡𝑟 = 1,50 𝑚 qui représente la largeur du trottoir, le cas le plus défavorable se présente
lorsque les 2 trottoirs sont chargés.
𝜔𝑡𝑟 1 1
𝐾𝑡𝑟 = = × (𝐾(𝑒 = 𝑏) + 𝐾(𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 ))×𝐿𝑡𝑟
𝐿𝑡𝑟 𝐿𝑡𝑟 2
1 1
+ × (𝐾(𝐿𝑡𝑟 − 𝑏) + 𝐾(𝑒 = −𝑏))×𝐿𝑡𝑟
𝐿𝑡𝑟 2
1 1
𝐾𝑡𝑟 = (𝐾(𝑒 = 𝑏) + 𝐾(0,74𝑏)) + (𝐾(−0,74𝑏) + 𝐾(𝑒 = −𝑏))
2 2
1
𝐾𝑡𝑟 = (−0,07 + 0,04 + 0,04 + 0,07)
2
𝐾𝑡𝑟 = 0,13
𝐾𝑡𝑟 𝟎,𝟏𝟑
Donc 𝜼𝒕𝒓 = = = 𝟎, 𝟎𝟐𝟔
𝒏 𝟓
Charge 𝐵𝑐
Nous allons pour ce cas centrer les efforts sur la ligne d’influence dans le but d’avoir les
sollicitations maximales.
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑐 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 ) = 2 (1,75 + 1,75) = 1,75
𝐾𝐵𝑐 𝟏,𝟕𝟓
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒄 = = = 𝟎, 𝟑𝟓
𝒏 𝟓
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑐 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = 2 (1,25 + 1,92 + 1,25 + 1,92) = 3,17
𝐾𝐵𝑐 𝟑,𝟏𝟕
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒄 = = = 𝟎, 𝟔𝟑
𝒏 𝟓
Charge 𝐵𝑡
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 136
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
Pour ce système, nous appliquerons les mêmes méthodes que pour le système précédant tout en
harmonisant les espacements entre les essieux.
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑐 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 ) = 2 (1,75 + 1,75) = 1,75
𝐾𝐵𝑐 𝟏,𝟕𝟓
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒄 = = = 𝟎, 𝟑𝟓
𝒏 𝟓
1 1 1
On a 𝐾𝐵𝑡 = 2 ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = 2 (1,2 + 1,8 + 1,8 + 1,2) = 3
𝐾𝐵𝑡 𝟑
Alors, Donc 𝜼𝑩𝒕 = = 𝟓 = 𝟎, 𝟔
𝒏
Charge Mc 120
1 1
On a 𝐾𝑀𝑐 = 𝐿 (2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 )) ×𝐿𝑀𝑐
𝑀𝑐
1 1
𝐾𝑀𝑐 = (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = (1,3 + 1,65 + 1,3 + 1,65) = 2,95
2 2
𝐾𝑀𝑐 2,95
Alors, Donc 𝜂𝑀𝑐 = = = 0,59
𝑛 5
Ainsi 𝜼𝑴𝒄 = 𝟎, 𝟓𝟗
Récapitulatif
Il s’agit de diviser la charge totale (moment fléchissant et effort tranchant.) agissant sur le
tablier par le nombre de poutre, la valeur obtenu est ensuite multipliée par le coefficient de
répartition transversale des poutres considérées plus haut par la méthode de Massonnet. On
obtient donc les résultats suivants :
𝑀𝑇 𝑉𝑢𝑇
𝑀𝑖 = . 𝐾𝑖 et 𝑉𝑢𝑖 = . 𝐾𝑖
𝑛 𝑛
Qtr
Mi Vu
52,9 14,3
13,9 3,7
1,6 0,4
Nous choisissons les valeurs les plus défavorables pour calculer une poutre unique
(poutre modèle). Ainsi, toutes les poutres auront le même ferraillage.
Surcharge Surcharge de
Sollicitations Charges permanente routière trottoir
Moment fléchissant
(MN.m) 0,72 0,47 0,05
Effort tranchants
(MN) 0,2 0,1 0,015
Pour le calcul des sollicitations, les efforts tranchants sont calculés à l’ELU et les
moments fléchissant sont calculés à l’ELS.
• Calcul de 𝑀𝑇𝑠𝑒𝑟 :
ℎ 0,2
̅̅̅
𝜎̅ 𝑑− 0 250 0,9−
On a 𝑀𝑇𝑠𝑒𝑟 = 30𝑆 × 𝑑−ℎ3 ∗ 𝑏. ℎ02 = × 0,9−0,2
3
∗ 2,75×0,2²
0 30
On a donc 𝑀𝑇𝑠𝑒𝑟 < 𝑀𝑠𝑒𝑟 alors la table est insuffisante pour équilibrer seul le moment 𝑀𝑠𝑒𝑟 .
- Contrainte moyenne
𝑀𝑠𝑒𝑟 1,34
𝜎𝑚 = =
ℎ 0,2
𝑏ℎ0 (𝑑 − 30 ) 2,75×0,2(0,9 − 3 )
𝜎𝑚 = 2,92 𝑀𝑃𝑎
𝜎̅𝑆 250
𝑑( + 𝜎𝑚 ) 𝜎̅𝑆 0,9( + 2,92) 250
𝜎𝑏 = 15 − = 15 −
ℎ0 15 0,2 15
𝑑− 2 0,9 − 2
𝜎𝑏 = 10,05 𝑀𝑃𝑎
15𝜎𝑏 15×10,05
𝑦1 = ( )𝑑 = ( ) 0,9
15𝜎𝑏 + 𝜎̅𝑆 15×10,5 + 250
𝑦1 = 0,34 𝑚
𝑦2 = 𝑦1 − ℎ0 = 0,34 − 0,2
𝑦2 = 0,14 𝑚
𝑦2 0,14
𝜎𝑏2 = 𝜎𝑏 = 10,05×
𝑦1 0,34
𝑏. 𝑦1 . 𝜎𝑏 2,75×0,34×10,05
𝑁𝑏1 = =
2 2
𝑁𝑏1 = 4,7 𝑀𝑁
𝑁𝑏2 = 0,68 𝑀𝑁
𝑁𝑏1 4,7
𝐴𝑠1 = =
𝜎̅𝑠 250
𝑁𝑏2 0,68
𝐴𝑠1 = =
𝜎̅𝑠 250
𝑦1 0,34
𝑀1 = 𝑁𝑏1 (𝑑 − ) = 4,7× (0,9 − )
3 3
𝑀1 = 3,7 𝑀𝑁. 𝑚
𝑦2 0,14
𝑀2 = 𝑁𝑏2 (𝑑 − ℎ0 − ) = 0,68× (0,9 − 0,2 − )
3 250
𝑀2 = 0,47 𝑀𝑁. 𝑚
- Moment fictif
𝑀0 = 𝑀1 − 𝑀2 = 3,7 − 0,47
𝑀0 = 3,23 𝑀𝑁. 𝑚
𝐼 = 0,067 𝑚4
• Choix de la section
𝑉𝑢 0,45
𝜏𝑢 = =
𝑏0 . 𝑑 0,4×0,9
𝜏𝑢 = 1,25 𝑀𝑁
0,15. 𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 {
̅̅̅ ; 4 𝑀𝑃𝑎}
𝛾𝑏
𝜏𝑢 = 3 𝑀𝑃𝑎
̅̅̅
On a 𝜏𝑢 < ̅̅̅
𝜏𝑢 la section est donc bonne
ℎ 𝑏
On a 𝜙𝑡 < min (35 ; 100 ; 𝜙𝑙 ) = min(28,57; 40; 32)
Nous choisirons des HA 20 comme armatures d’âmes, nous choisirons 3 barres dans un
cours d’armatures.
𝑛𝜋∅2𝑡 3×𝜋×22
𝐴𝑡 = = 𝐴𝑡 = 9,42 𝑐𝑚²
4 4
- Calcul de l’espacement 𝑆𝑡
0,9.𝑓𝑒 ×𝐴𝑡 .(sin(∝)+cos(∝))
o 𝑆𝑡1 ≤ 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∝= 90° 𝑒𝑡 𝑘 = 1
𝛾𝑠 𝑏(𝜏𝑢 −0,3𝑘𝑓𝑡28 )
0,9×500×9,42×(sin(90) + cos(90))
𝑆𝑡1 ≤
1,15×40×(1,25 − 0,3×2,4)
𝑆𝑡1 ≤ 173,9 𝑐𝑚
𝑆𝑡2 = 81 𝑐𝑚
Nous choisirons dans la série de Caquot 𝑆𝑡0 = 40 𝑐𝑚, la distance entre la première armature et
𝑆𝑡0
l’appui est de = 20cm.
2
𝑃𝑝 = 𝛾𝑏 . 𝑆 = 25×0,13
𝑃𝑝 = 3,25 𝐾𝑁/𝑚
𝛾ℎ ×𝑙𝑥
𝑃𝑒 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛾ℎ : 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒
4
6,49×2,15
𝑃𝑒 =
4
𝑃𝑒 = 3,48 𝐾𝑁/𝑚.
𝛿𝑝 𝐵𝑟 . 𝑙 1,3×100×2,15
𝑀𝑄𝑙 = = 𝑀𝑄𝑙 = 69,88 𝐾𝑁. 𝑚
4 4
𝛿𝑝 𝐵𝑟 1,3×100
𝑉𝑄𝑙 = = 𝑉𝑄𝑙 = 65 𝐾𝑁
2 2
Combinaisons d’actions:
Dans ce cas, l’entretoise est considérée comme une poutre continue sur plusieurs appuis.
La détermination des efforts de calcul est effectuée soit par la méthode des 3 moments, soit par
des logiciels de calcul de poutre continue.
Figure 52: Schéma du vérinage dans le cas d’un vérin entre chaque poutre
𝑃𝑝 = 𝛾𝑏 . 𝑆 = 25×0,13
𝑃𝑝 = 3,25 𝐾𝑁/𝑚
1 𝐺𝑝 ×𝑙 1 129,16×15
𝐺𝑝 = × = ×
2 5 2 5
𝐺𝑝 = 193,74 𝐾𝑁.
Nous évaluerons les sollicitations sur l’entretoise à partir du logiciel de calcul de structure
« PYBAR ». On obtient donc les résultats suivant :
On a donc
3. Sollicitation de calcul
Il sera calculé comme une poutre en rectangulaire, les résultats sont consignés dans le
tableau suivant :
Nous considèrerons qu’après compactage, la masse volumique des terres derrière les culées
est égale à 20 KN/m³ avec un coefficient de poussée de terre de Rankine : Ka = 0,33 et un angle
de frottement interne de 33°.
• Elle est calculée en supposant simplement appuyée d’une part sur le corbeau d’appui et
d’autre part prenant appui sur le remblai par une bande de 0,6 m de largeur. Ce bord
libre est renforcé par une armature de chaînage (voir figure ci-dessous).
• Elle est soumise aux surcharges provenant du système des essieux tandem Bt ;
0,99 0,99
𝑅𝐷 = .𝑅 = ×(4×160) = 239,1 𝐾𝑁
2,65 2,65
Le moment total dû aux charges de chaussée est donc : 𝑀𝑄𝑇 = 𝑅𝐺 . 𝑥 ≈ 𝑅𝐷 . (2,65 − 𝑥).
Or la résultante des charges de ce convoi se trouve à l’abscisse 𝑥 = 0,99 𝑚. Ainsi,
𝑀𝑄𝑇 400
Ainsi, on a par mètre linéaire de largeur de dalle 𝑀𝑄 = = = 34,78 𝐾𝑁. 𝑚
𝐿𝑑 11,5
𝑙² 2,65²
Le moment du aux charges permanentes vaut : 𝑀𝐺 = 𝛾𝑏 . 𝐸𝑑 . 8 = 25×0,3× = 6,58 𝐾𝑁. 𝑚
8
Elle sera dimensionnée à l’ELU comme une poutre en flexion simple reposant sur deux appuis.
Données
Largeur B 1 m
Hauteur h 0,3 m
Moment ultime 𝑀𝑢 0,0647 MN.m
Hauteur utile d'acier
tendus 𝑑 = ℎ0 − 0,03 0,27 m
𝑓𝑒 𝑓𝑒 500 MPa
𝑓𝑐28 𝑓𝑐28 30 MPa
𝛾𝑏 𝛾𝑏 1,5
𝛾𝑠 𝛾𝑠 1,15
0,85. 𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛾𝑏 17 MPa
𝑓𝑒
𝑓𝑠𝑢 𝛾𝑏 434,7826087 MPa
Calcul des aciers
𝑀𝑢
𝜇𝑢 𝑏𝑑²𝑓𝑏𝑢 0,052206891
Aciers comprimés ? 𝜇𝑢 < 0,186 Pas d'aciers comprimés
𝛼𝑢 1,25(1 − √1 − 𝜇𝑢 ) 0,067057286
𝑍𝑢 𝑑(1 − 0,4𝛼𝑢 ) 0,262757813 m
Section des aciers 𝐴𝑠𝑡 5,663390109 Cm²
Armatures principales Choix 6 HA 12 totalisant une section de 6,78 cm²
Nous avons choisi le ferraillage type proposé par le PP73 fascicule 132 pour le corbeau et
pour le mur garde grève de hauteur de moins de 1m. le ferraillage est illustré dans les figures
suivante :
Ces éléments étant faiblement sollicité, il sera disposé des sections d’armatures minimales
conformément aux prescriptions du dossier pilote PP 73 du SETRA.
Ils sont situés de part et d’autre du mur de front et de la culée et permettent de retenir les
remblais d’accès. Ils se comportent donc comme des ouvrages de soutènement. Ils sont conçus
encastrés dans le mur de front et dans la semelle de culée. Ils ont été préférés aux murs en ailes
désolidarisés de la culée parce que leur effet stabilisateur est plus grand (CALGARO, 2000).
Ils sont soumis aux charges provenant de leur propre poids des surcharges venant du remblai et
des poussées de terres. Ils ont une épaisseur de 30 cm, une longueur de 3,5 m et une hauteur de
2,3m.
Moment dû à la poussée 1 2
ℎ𝑚𝑟 73,35 KN.m/ml
𝑀𝐺 = ( . 𝑘𝑎 . 𝛾. ℎ𝑚𝑟 . cos 𝜑) .
2 3
des terres
Moment dû aux charges sur ℎ𝑚𝑟 25,58 KN.m/ml
𝑀𝑄 = (𝑘𝑎 . 𝑞. ℎ𝑚𝑟 . cos 𝜑).
2
le remblai
Moment de service 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 𝑀𝐺 + 1,2. 𝑀𝑄 104,04 KN.m/ml
Calcul du ferraillage
Données
Largeur B 1 m
Hauteur h 0,3 m
Hauteur utile 𝑑 = 0,9. ℎ0 0,27 m
d'aciers tendus
Hauteur utile 𝑑′ = 0,1. ℎ0 0,027 m
d'aciers
comprimés
fe 𝑓𝑒 500 MPa
fc28 𝑓𝑐28 30 MPa
Moment de 𝑀𝑠𝑒𝑟 0,10404 MN.m
service
Effort normal de 𝑁𝑠𝑒𝑟 0,03225 MN
service
Calcul des aciers
Résistance 𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06. 𝑓𝑐28 2,4 MPa
traction du béton
Contrainte de ̅𝝈̅̅𝒃̅ = 0,6. 𝑓𝑐28 18 MPa
calcul du béton
Contrainte de ̅̅̅̅=
𝝈 𝒔𝒕 250 MPa
2 1
calcul des aciers min{ 𝑓𝑒 .max( 𝑓𝑒 ; 110. √𝜂. 𝑓𝑡28 )}
3 2
Moment par 𝑀𝑠𝑒𝑟/𝐴 = 𝑀𝑠𝑒𝑟 + 𝑁𝑠𝑒𝑟 . (𝑑 0,10791 MN.m
rapport aux aciers ℎ
− )
tendus 2
Excentricité 𝑀𝑠𝑒𝑟 3,226046512 m
𝑒=
𝑁𝑠𝑒𝑟
Coefficient (alpha 𝑛𝜎̅̅̅̅
𝑏𝑐 0,519230769
α
̅=
bar) 𝑛𝜎
̅̅̅̅
𝑏𝑐 + 𝜎𝑠𝑡
̅̅̅̅
Moment résiduel 𝑏𝑑 2 . α
̅. ̅𝝈̅̅𝒃̅ α
̅ 3,912578587 MN.m
𝑀𝑟𝑠𝑏 = . (1 − )
du béton 2 3
Les sollicitations des murs en retour dans le sens horizontal sont évaluées en supposant un
encastrement des murs en retours dans le mur garde-grève et le mur de front. Etant donné une
variation linéaire des poussées de terres sur le mur avec la profondeur, les sollicitations sont
évaluées en tranches horizontales d’un mètre de hauteur. On suppose que la pression au centre
de la tranche (pression moyenne) est représentative des pressions sur toute la tranche. La figure
ci-dessous montre la décomposition du mur en tranches horizontales et les portées moyennes
de chacune des tranches.
𝑙2
• Moment fléchissant dû à la poussée des terres : 𝑀𝐺 = −(𝑘𝑎 . 𝛾. 𝑧𝑖 . cos 𝜑). 2𝑖 ou 𝑧𝑖 est la
KN/m²
• Moment à l’ELS : 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 𝑀𝐺 + 𝑀𝑄
Calcul du férraillage
E. Mur de front
ℎ ℎ
Sachant que 𝑉𝑎 = 2 − 𝑑′ = 2 − 0,1ℎ = 0,24 𝑚 (où h est l’épaisseur du mur de front) et puisque
Après calcul, nous avons trouvé 𝑨𝒕𝒉 = 𝟕, 𝟕𝟕 𝒄𝒎² nous choisissons 6 HA 14 qui totalise
une section de 9,23 cm² comme acier transversaux, nous choisissons 4 HA 8/ml.
A. Le chevêtre
Le chevêtre sera considéré comme une poutre continue sur plusieurs appuis. La résolution
est effectuée soit par la méthode des 3 moments, soit par des logiciels de calcul de poutre
continue.
𝑃𝑝 = 𝛾𝑏 . 𝑆 = 25×1
𝑃𝑝 = 25 𝐾𝑁/𝑚
Nous utiliserons l’effort tranchant qui a été généré lors du calcul de la poutre donc
𝑉𝑝 = 0,45 𝑀𝑁
Nous évaluerons les sollicitations sur l’entretoise à partir du logiciel de calcul de structure
« PYBAR ». On obtient donc les résultats suivant :
On ainsi
Acier
Désignation Section théorique (cm²) Section choisie transversaux
B. Les fûts
Les colonnes seront dimensionnées en compression. Ils supportent outre leur poids propre,
les charges transmises par le chevêtre.
Pour le calcul des sollicitations, nous chercherons le poteau le plus chargé et entamerons le
calcul à l’ELU. La modélisation sur le logiciel PYBAR nous a permis de d’avoir la réaction
maximale qui se trouve au niveau de la colonne de rive. Sa hauteur est hc= 5,5m et son diamètre
Ø = 0,50 m.. Nous avons donc un effort de compression d’intensité 𝑁𝑐 = 1 𝑀𝑁.
N’DA Philippe Daniel Adonis Promotion : 2016-2017 162
Conception et dimensionnement d’un pont pour le franchissement du fleuve Davo et aménagement de ses voies
d’accès
𝑙𝑓
Nous devons vérifier que 𝜆 = < 50
𝑖
3.85
𝜆= = 30,8 < 50 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑖𝑙 𝑛′ 𝑦 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
0,125
𝛾 𝑁 𝐵𝑟 .𝑓𝑐28
On a 𝐴𝑡ℎ = 𝑓𝑠 [ 𝛼𝑢 − ]
𝑒 0,9.𝛾𝑏
0,85 0,85
Avec 𝛼 = 𝜆 2
= 30,8 2
= 0,74
1+0,2( ) 1+0,2( )
35 35
𝜋(𝜙−2𝑐𝑚)² 𝜋(0,5−0,02)²
𝐵𝑟 = = = 0,18 𝑚2
4 4
1,15 1 0,18×30
𝐴𝑡ℎ = [ − ] , 𝐴𝑡ℎ = −0,61 𝑐𝑚2
500 0,74 0,9×1,5
0,2𝐵 0,2×0,2
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 𝑠𝑢𝑝 { ; 4𝑈} = 𝑠𝑢𝑝 { ; 4 𝑐𝑚²}
100 100
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 4 𝑐𝑚2 .
Le calcul a donné des sections d’armatures très faible, il faudra donc se référer aux dispositions
constructives du dossier pilote PP 73.
𝜙𝑙 16
• 𝜙𝑡 ≥ = = 5,33 𝑚𝑚 Nous choisissons des HA 8.
3 3
• 𝑑é𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑜𝑛𝑠 𝑆𝑡
Le tablier reposera sur les piles et les culées par l’intermédiaire des appareils d’appuis qui
sont conçus pour transmettre à la fois des efforts verticaux et horizontaux et permettre les
mouvements de rotation (dus aux charges d’exploitation ou aux déformations imposées)
(SETRA, 2007). Il sera mis en place des appareils d’appui en élastomère fretté de type B
(frettages intermédiaires). Les calculs sont effectués ici suivant les recommandations du
SETRA dans le guide Appareils d’appui en élastomère fretté- Utilisation sur les ponts, viaducs
et structures similaires de juillet 2007.
Les appareils d’appuis transmettent aux culées, les différents efforts horizontaux et verticaux.
1. Efforts horizontaux
Il s’agit essentiellement des forces de freinage correspondant au poids d’un camion Bc,
que l’on suppose uniformément répartie sur les 5 poutres. On a donc :
300
𝐹𝑥 = = 60 𝐾𝑁, 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 à 𝑙 ′ 𝐸𝐿𝑈: 𝐹𝑥 = 1,605×60 = 93,3 𝐾𝑁.
5
2. Efforts verticaux
A ce niveau nous allons utiliser les efforts résultant du calcul de la poutre maitresse.
B. Prédimensionnement
1. Dimensions en plan
2 𝑃 2 𝑃
On a donc 20 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝐴′ ≤ 3 𝑀𝑃𝑎 avec A’ la section nette de l’élastomère. Soit :
405,5×10 261,55×10
≤ 𝐴′ ≤ => 202,75 ≤ 𝐴′ ≤ 871,83
20 3
𝑎 𝑎
≤𝑇≤ => 2,5 𝑐𝑚 ≤ 𝑇 ≤ 5 𝑐𝑚. En choisissant 4 feuillets intermédiaires de 8 mm, les
10 5
feuillets externes auront 4 mm, pour une hauteur totale de 𝑻 = 𝟖×𝟒 + 𝟐×𝟒 = 𝟒𝟎 𝒎𝒎
3. Vérification du dimensionnement
Calculs préliminaires
0,0933×0,04
𝑉𝑥 = = 0,0297 𝑚
2×0,9×0,24×0,29
𝑉 𝑉𝑦
• Aire nette après distorsion : 𝐴𝑟 = 𝐴′(1 − 𝑎𝑥′ − 𝑏′ )
En supposant les déplacements des appareils d’appuis nuls dans le sens transversal, 𝑉𝑦 = 0 et
0,0297
𝐴𝑟 = 696 (1 − ) = 609,87 𝑐𝑚²
0,24
𝑃 2.𝑎′ .𝐺.𝑆1
Il faut vérifier à l’ELU : 𝜎𝑚 = 𝐴2 ≤ 𝜎𝑙𝑖𝑚 = avec 𝑆1étant le coefficient de forme pour le
𝑟 3𝑇
𝑎′𝑏′ 24×29
feuillet le plus épais, 𝑆1 = 2𝑡(𝑎′ +𝑏′ ) = 𝑆1 = 2×0,8×(24+29) = 8,208
2×0,24×0,9×8,208
Donc 𝜎𝑙𝑖𝑚 = ; 𝜎𝑙𝑖𝑚 = 29,55 𝑀𝑃𝑎
3×0,04
405,5×10−3
𝜎𝑚 = = 6,65 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎𝑙𝑖𝑚 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑎 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑎𝑢 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒.
609,87×10−4
Il s’agit pour ce cas de vérifier que l’appareil d’appui ne glisse pas sous l’effet des charges
1,5𝐾𝑓
horizontales. Il faut vérifier que 𝐹𝑥 ≤ 𝐹𝑥𝑙𝑖𝑚 = 𝜇𝑒 . 𝐹𝑧 , avec 𝜇𝑒 = 0,1 + 𝑒𝑡 𝐾𝑓 =
𝜎𝑚
𝑃1 261,55×10−3
𝜎𝑚 = = = 4,28 𝑀𝑃𝑎
𝐴𝑟 609,87×10−4
1,5×0,6
Ainsi, 𝜇𝑒 = 0,1 + = 0,31 𝑒𝑡 𝐹𝑥𝑙𝑖𝑚 = 0,31×405,5 = 125,70 𝐾𝑁.
4,28
𝟏, 𝟓. 𝑷𝟐 𝟏, 𝟓×𝟒𝟎𝟓, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑
𝜺𝒄𝒅 = = = 𝟏, 𝟑𝟓
𝑮. 𝑨𝒓 . 𝑺𝟏 𝟎, 𝟗×𝟔𝟎𝟗, 𝟖𝟕. 𝟏𝟎−𝟒 ×𝟖, 𝟐𝟎𝟖
𝑽𝒙 𝟎, 𝟎𝟐𝟗𝟕
𝜺𝒒𝒅 = = = 𝟎, 𝟕𝟒 < 𝟏
𝑻 𝟎, 𝟎𝟒
𝑔𝑙 3 𝑞𝑎(𝑙 − 𝑎)
∝𝐴 =∝𝐷 = +
∝ = 𝑚𝑎𝑥 24𝐸𝐼 2𝐸𝐼 3
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸 = 11000 √𝑓𝑐28 = 34200 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝐼 = 𝐼𝑃
3
𝑔𝑙 𝑞𝑎(𝑙 − 2𝑎)
{∝𝐵 =∝𝐶 = 24𝐸𝐼 + 2𝐸𝐼
= 0,0695 𝑚4
𝜺𝒂𝒅 =1,31
5×0,4×8 1 1
𝜐𝑧 = .( 2
+ ) = 0,88
0,24×0,29 5×0,9×8,208 2000
0,24×0,012. 103
𝜐′𝑧 = = 0,72 𝑚𝑚 < 𝜐𝑧 , 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
4
Pour les frettes, l’acier utilisé est le type S235, L’épaisseur des frettes est donnée par la
relation :
Pour un appareil de type 250x300, le choix est porté sur des frettes d’épaisseur 𝑡𝑠 = 3 𝑚𝑚.
Les appareils d’appui à mettre en place seront donc la désignation : 250x300 ; 5(8+3) ; 2x5
(Nomenclature du SETRA dans le guide d’Octobre 2007).
La hauteur totale des appareils d’appuis vaut donc : 𝐻 = 4×8 + 2×4 + 4×3 = 52 𝑚𝑚.
C. Dimensionnement du bossage :
2ème bossage : ℎ𝑏 = 17 𝑐𝑚
3ème bossage : ℎ𝑏 = 23 𝑐𝑚
4ème bossage : ℎ𝑏 = 17 𝑐𝑚
5ème bossage : ℎ𝑏 = 10 𝑐𝑚
Il s’agit du poids propre de la poutre, poids propre du bossage, des charges de chaussées
(Système Bt), des charges de trottoirs. Pour une raison de commodité, nous adopterons le même
ferraillage (ferraillage résultant de la réaction du bossage la plus grande ; celle sous la poutre
centrale dans notre cas).
Les bossages sont sollicités en compression et vu leur faible hauteur, ils seront frettés pour
éviter leur éclatement. Par conséquent, la formule du frettage de calcul provenant du PP 731
(fascicule 141) est :
0,04×𝑅𝑆
𝐴𝑆 ≥ ̅̅̅
où 𝜎̅𝑆 est la contrainte limite de traction de l’acier qui est : 𝜎̅𝑆 = 250 𝑀𝑃𝑎.
𝜎𝑆̅
0,04×0,24
Ainsi : 𝐴𝑆 ≥ ×10000 = 0,4 𝑐𝑚2 /𝑐𝑚
250
Conclusion : Le frettage se fait dans les deux sens ; d’où dans le sens de 45 cm, on a 4 HA 8
espacés de 13 cm et dans le sens des 50 cm , on a 4 HA 8 espacés de 14 cm (voir figure ci-
dessous).