Découvrez comment les coopératives répondent aux attentes des

consommateurs en termes de production et de consommation

durables.

Le secteur de l’agroalimentaire a connu de profonds bouleversements au cours des dernières

années en raison d’attentes sociétales de plus en plus fortes de la part des consommateurs
qui font évoluer leurs actes d’achats. Ces derniers sont en attente :

• De plus de transparence sur les processus de production, de transformation,

• De produits avec des impacts environnementaux moindres,
• De produits éthiques,
• D’une juste rémunération des agriculteurs,
• De produits locaux…

Ces tendances sont révélées par plusieurs études. La plus importante est celle menée
annuellement depuis plus de 10 ans par GreenFlex sur la consommation responsable. Selon
cette étude, le « consommer responsable » se traduit par le fait d’acheter des produits,
labellisés ou certifiés, éthiques, locaux et moins polluants. Trois leviers d’action sont identifiés
dans cette étude pour la consommation responsable :

• Préserver son capital santé : La santé est au cœur des préoccupations des
consommateurs. 90% des consommateurs choisissent leurs aliments pour rester en
bonne santé et 45% achètent des produits respectueux de l’environnement car ils les
considèrent meilleurs pour leur santé. Pour les Français, un produit de qualité est fait
à partir d'ingrédients sains et naturels et ne présente pas de risques pour la santé.
 • Consommer local : C’est l’acte d’engagement par excellence. Les consommateurs
achètent des produits locaux soit parce qu’ils les considèrent meilleur pour leur santé
soit par conviction.
• Agir au quotidien en maitrisant ses impacts que ce soit via la consommation d’énergie,
d’eau ou le recyclage des déchets.

Les consommateurs se fient plus à la composition des étiquettes, aux labels et certifications
du produit pour déterminer si le produit qu’ils achètent est durable, le pouvoir d’influence des
marques se fragilisant.

Il ressort enfin que même si certains consommateurs sont prêts à dépenser plus pour un
produit durable, le coût financier peut présenter un obstacle au changement pour la moitié
d’entre eux.

On peut également citer l’étude réalisée en 2017 par le ministère de l’Agriculture dans le cadre
du contrat de filière alimentaire. Cette étude identifie seize tendances de l’évolution des
consommateurs d’ici à 2025. On peut reprendre notamment l’alimentation durable, la
recherche de naturalité, plus de transparence, la proximité, moins de gaspillage alimentaire…
autant de sujets dont les entreprises agroalimentaires doivent s’emparer.

Face à ce panorama des attentes des consommateurs, les coopératives agricoles et

agroalimentaires présentent un certain nombre d’avantages.

• Les coopératives collectent et transforment les productions des agriculteurs

coopérateurs garantissant un lien direct avec la production agricole, l’ancrage
territorial et la traçabilité.
• Les coopératives agricoles et agroalimentaires répondent aux attentes des
consommateurs relatives aux circuits courts Est considéré comme circuit court un
mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe
du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait
qu’un seul intermédiaire entre l’exploitant et le consommateur. Ce rôle
d’intermédiaire est rempli par les coopératives agricoles et agroalimentaires.
• Plus de 550 coopératives sont engagées en agriculture biologique. Elles répondent aux
demandes croissantes des consommateurs pour ce mode de production. Depuis plus
de 20 ans, les coopératives agricoles participent en effet à la structuration des filières
bio en accompagnant les agriculteurs coopérateurs engagés dans cette démarche.