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Module de formation

CREATION
D’ENTREPRISE

Consultant Kouadio Jonathan


jonathan.kouadio4037
PLAN DU COURS

INTRODUCTION GENERALE

PARTIE A : GENERALITE SUR LA CREATION D’ENTREPRISE

PREMIERE PARTIE : LE CONCEPT D’ENTREPRISE

SECTION 1 :L’ANALYSE DES CAPACITES D’ENTREPRENARIAT

Section 2 : PRESENTATION DES METHODES ET OUTILS DE CREATION D’UNE ENTREPRISE

Section 3 :L’HOMME ET SON IDEE DE PROJET

DEUXIEME PARTIE : LA CREATION D’ENTREPRISE

Section 1 : ETUDE MARKETING

section2 : ETUDE JURIDIQUE ET FISCALE

Section 3 :L’ETUDE TECHNIQUE

Section 4: L’ÉTUDE FINANCIÈRE

TROISIÈME PARTIE : LE CONCEPT DE PROJET

Section 1 : SITUER LE PROJET DANS L’ENTREPRISE

Section 2 : LES ÉTAPES DANS LA CONDUITE DE PROJET

Section 3 : PARAMÈTRE D’ÉVALUATION DU PROJET

Section 4 : LE SUIVI ÉVALUATION DU PROJET

PARTIE B: LA DEMARCHE ADMINISTRATIVE DE CREATION D’ENTREPRISE EN CÔTE D’IVOIRE

A. La procédure de création d’entreprise en Côte d’Ivoire

B. Les mesures incitatives pour encourager la création d’entreprise en Côte d’Ivoire

KOUADIO JONATHAN 2
CONCLUSION

ANNEXE

KOUADIO JONATHAN 3
INTRODUCTION GENERALE
Ce support de cours est une introduction à la création d’entreprises. Elle se propose d’en
Présenter les étapes et de vous donner des repères pour aider à réduire les risques inhérents
À toute création d’entreprises. Même si la démarche créatrice présente des caractéristiques
Universelles, les risques dépendent en grande partie du type d’entreprise envisagé et de
Votre propre profil entrepreneurial, et c’est la raison pour laquelle vous devez analyser
Sérieusement votre profil, pour réduire les risques qui pourraient surgir en raison de vos
Points faibles et utiliser au mieux vos atouts en fonction de votre opportunité.

Au sortir de ce cour le candidat créateur d’emploi devrait nécessairement pouvoir franchir


ces étapes suivantes :

 Créer une entreprise ;


 Le démarrée dans les meilleurs perspectives de rentabilité ;
 Rédiger un plan d’affaires ;

KOUADIO JONATHAN 4
PARTIE A : GENERALITE SUR
LA CREATION D ENTREPRISE

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PREMIERE PARTIE : LE CONCEPT D’ENTREPRISE
L’entreprise est une organisation doté de moyen humain, matériel, financier et
informationnel dont elle assure la combinaison et la mise en œuvre afin d’atteindre les
objectifs quelles s’est fixé par la production des biens et services quelle met en
disposition sur un marché pour en tirer profit, ce qui justifie son existence :

 Le système d’information ;
 Le système de pilotage(le Directeur Générale définie et fixe des objectifs et
stratégies) ;
 Le système opérationnel (élabore et exécute les plans d’action) ;
 Le système opérationnel sait un système humain d ou le rôle et l’importance de la
ressource humaine de l’entreprise.

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SECTION 1 :L’ANALYSE DES CAPACITES D’ENTREPRENARIAT

Cette analyse s’articule autour de ces notions fondamentales que sont :

P : Personnalité

V : Vouloir, entreprendre

P : Pouvoir

M : Moyen

E : environnement

1. La personnalité
Il faut certes dynamogénie qui est le moteur des actions de la réaction-
motivation-détermination-enthousiaste.
2. Le savoir
La création d’entreprise regroupe toute les discipline quotidienne notamment le
management, le marketing, le droit, la fiscalité, les ressources humaine, la
comptabilité et la finance.il vous faut une formation et compétences générale et
encore plus des compétences spécifique.
a) Le savoir-faire : c’est votre esprit entreprenariat, leadership
b) Le savoir être c’est la capacité à convaincre de son idée de projet et de
faire adhérer vos idées aux autres.
3. Le pouvoir
Il peut être défini comme votre aptitude a réalisé vos idées de projet.
a) Plan organique :
 santé
 vitalité
 endurance
 physique
b) Plan psychique :

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 confiance en soi
 stabilité émotionnel
 capacité de décision
 capacité d’adaptation
 capacité d’anticipation
 capacité d’organisation
c) Plan social sociabilité :
 Réceptivité
 aptitude au commandement
4. Les moyens
 disponibilité en temps du créateur,
 disponibilité en argent du créateur,
 acceptation des contraintes sur le plan familiale,
5. Environnent
 Environnement du créateur
 attitude des proches à l’égard des proches,
 aptitude et relation du créateur,

Section 2 : PRESENTATION DES METHODES ET OUTILS DE CREATION


D’UNE ENTREPRISE

Cette phase se déroule en six étapes qui permettront aux candidats créateur d’apprendre à :

 Construire une idée de projet ;


 Faire une étude de marché afin de construire une stratégie marketing ;
 Réaliser une étude juridique de sa future entreprise et ses implication fiscale ;
 Monter une étude technique relative à son projet ;
 Opérera une étude financière et pouvoir sa rentabilité ;
 Etablir un business plan résumant son projet ;

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Section 3 :L’HOMME ET SON IDEE DE PROJET
L’entreprenariat est le processus par laquelle les individus saisisse les opportunités sans
s’occuper des ressources dont il dispose .le sens de l’entreprenariat est d’identifier les
opportunités et les menaces clés afin de mettre en pratique avec tous les risques que
cela comporte le processus entreprenariat se décompose en quatre étapes :
 Décider de devenir entrepreneur (abandonner son emploie ou son style
de vie actuelle, considérer que l’entreprise à créer est désirable, jugé
que les facteurs interne et externe rendre possible cette création)
 Développer une idée avec succès
 Partie de l’idée pour en créer une entreprise

 Gérer l’entreprise et assurer sa croissance

1. Les caractéristiques de l’entrepreneur


Une étude menée en Afrique à montrer que l’entrepreneur qui réussit en Afrique
Réunit seize compétences :
 Le sens des opportunités : observer son environnent déceler l’opportunité et
agir.
 Initiative : faire ce qu’il faut sans contrainte agir pour attendre et diversifier
ces affaires, trouver les moyens pour obtenir le financement
 Quête de l’information : faire une enquête personnelle sur le produit ou
service, prendre l’avis des expert, analyser la portée de l’étude de marché.
 Ténacité et persévérance : faire confiance à son propre jugement malgré
l’opportunité de faire des sacrifices et de l’effort extraordinaire pour mener à
bien son projet.
 Soucis d’excellence : affiché un désir de produire et de vendre mieux
comparer son travail à celui des entreprises, faire du benchmarcking, innover,
comparer et toujours innover.
 Efficacité : se fixer des objectifs qu’il cherche à atteindre, chercher a amélioré
les rendements, produire à moindre frais.
 Respect des délais : assumer la responsabilité en cas de problème, fixer des
délais raisonnable

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 Planification systématique : établir avec flexibilité en tenant compte de tous
les scenarios.
 Résolution des problèmes : savoir identifier et poser les vraies problèmes
trouver les nouvelles idées ou solution.
 Confiance en soi : positif et optimiste, exprimer sa confiance dans sa capacité
à mener à bien son idée. Toutefois il faudrait savoir prendre des risques au
moment opportun et croire en soi.
 Expertise : essayer d’être meilleur dans son domaine, posséder de bonne
connaissance en gros.
 Connaitre ses limites : reconnaitre ces limites personnelles, ces parties
d’échecs antérieurs.
 La persuasion : convaincre quelqu’un acheter un produit en affichant une
confiance inébranlable à convaincre.
 Stratégies d’influencer : s’activer pour développer ses plans d’actions tout en
utilisant une meilleure stratégie pour influencer et persuader.
 Autorité : faire présence de leadership réprimander ou corriger ceux qui ne
font pas les choses comme il faut. Vous devez aborder les problèmes avec les
autres avec perspicacité.
 Contrôle : développer les procèdes de contrôle qualité en supervisant tous les
aspects de votre projets.
2. Comment trouver une idée d’entreprise ?
a.) Par l’observation
b.) La créativité
c.) Valoriser les idées des autres.

a.) Par l’observation de :


 Son milieu de travail : améliorer les produits fabriqués par les
méthodes de production mes méthodes de commercialisation.
 La vie quotidienne : vous avez remarqué une difficulté ou un besoin de
faire des économies ou tout au plus un désir en besoin de insatisfait.
 La vie économique : l’analyse de la balance commerciale

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 Voyager à l’étranger
 Valoriser les idées des autres (acheter une licence de fabrication)
b.) Par la créativité :
« La créativité est l’aptitude à concevoir à créer ce qui est réalisable et qui
n’existe pas encore »
Nous pouvons recenser quelques techniques de créativité :
 Le brainstorming : permet de recueillir en peu de temps un nombre
d’idées au sein d’un groupe.
 La méthode systémique (l’approche systémique) : consiste à trouver
des solutions acceptables pour un client
 Le groupe en question : maximiser les idées par les personnes
d’expérience et d’horizons différents.
 La méthode combinatoire : c’est une méthode individuelle de
créativité qui se présente sous forme de matrice à double entrés
(matrice de découverte) qui permet de combiner objets/objectifs et
besoins /technologie.
 La méthode analogue : elle part du principe qu’un problème qui
apparait en insolite est quelque part quelque chose de familier connu,
classique ; elle permet de saisir les relations qui existent entre les
choses apparemment éloignés et utiliser les ressemblances pour en
tirer des idées.

Questions de cours : si chacun de nous possède une aptitude à créer pourquoi certains
créent et d’autres ne font qu’imiter ?

Qu’est qui peut freiner la créativité ? (éducations, connaissance, expériences, donner


l’impression qu’on sait tout, précipitation)

Qu’est qui peut stimuler la créativité ?

NB : règles à respecter :


 Tout jugement doit être suspendu
 Eviter toute critique prématurée d’une suggestion

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 Laisser libre court à toute suggestion même les plus extravagantes
 Viser la quantité : plus il Ya d’idées mieux cela vaudra
 Encourager le choix et les combiner pour les améliore
c.) Valoriser les idées des autres
Il s’agit ici de trouver des solutions extrêmes à savoir :
 Consulter les bulletins d’opportunités
 Consulter les revus de création de l’entreprise
 Exploiter une franchise
 Acheter un brevet ou une licence de fabrication

En somme quel que soit le moyen par lequel vous trouver vos idées, vous devez
impérativement vous assurez qu’elle répond à une opportunité et des possibilités de
concrétisation. Pour ce faire nous devons nous poser ces questions essentielles :

 Qu’elle est mon idée ?


 Peut –elle aboutir à un projet réaliste ?
 Suis-je prêt à entreprendre ?
 Que vendre ?
 A qui vendre ?
 Quel type d’entreprise ?
 Quelles stratégies poursuivez-vous ?
 Vous faut-il une enveloppe importante ?
 Quelle est la mission de l’entreprise ?
 Avez-vous les compétences ?

DEUXIEME PARTIE : LA CREATION D’ENTREPRISE

Section 1 : ETUDE MARKETING


Si nous voulons créer une entreprise ,c’est que nous avons observé ou remarqué que des
individus ou des groupes ont des besoins (né d’un sentiment de manque par exemple
manger, se vêtir, se sentir en sécurité etc.) des désirs qui sont des moyens privilégiés de
satisfaire un besoin comme manger en un poulet, désir de porter du Yves saint Laurent et

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aussi par des demandes qui consistent à acheter certains produits soutenus par un pouvoir
et vouloir d’achat.
1.) L’étude de marché 

Devant toute décision ou action commerciale, il faut nécessairement étudier le marché


pour bien connaitre les consommateurs et identifier les besoins.

Pour analyser le marché afin de définir une stratégie on fait généralement recours a une
étude de marché qui passe essentiellement par six grande interrogations que sont :

 Qui ?
 Qui consulter c’est-à-dire les clients
 Connaitre les besoins de qui
 Les différentes caractéristiques (âges, sexe, les habitudes, les localisations)
 Quoi ?
 Ceux à quoi le produit sert, sa fonction pour la clientèle .exemple montre de
luxe (exprimer sa richesse)
 Ou ?
 L’emplacement des points de ventes
 Quand ?
 Quand le client va acheter
 A combien ?
 prix de la concurrence
 Pouvoir d’achat
 Comparer au du marché
 Comment ?
 Les détails (livraison à domicile, en gros, a crédit etc.)

Par ailleurs, il existe trois type d’étude de marché : l ‘étude exploratoire, l’étude descriptive,
l’étude explicative.

 L’étude exploratoire : elle permet de découvrir par exemple ce que la pense


la clientèle d’un projet ou d’un produit, ma manière dont elle réagit et les
conditions d’une utilisation efficace.

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 L’étude descriptive : elle permet de décrire et de caractériser
quantitativement un domaine dont les composants ou les caractéristiques à
étudier sont déjà connues.
 L’étude explicative :elle permet d’étudier sur une population les relations
entre les différentes variables bien définies ,comme des variables
comportementales d’autres part pour savoir dans quelle mesure les
premiers influencent les second ,dans quel sens et dans quelle intensité.
2.) La segmentation du marché
Sur la base des données collectées, on doit segmenter le marché.la segmentation
consiste à décomposer le marché sur la base de certains critères (pouvoir d’achat, sexe,
âge, lieux géographique). Cette méthode est nécessaire soit :
 Pour se focaliser sur sa vraie clientèle
 Pour connaitre sa part de marché
 Pour adapter le produit aux besoins spécifique des clients
3.) positionnement

il est indispensable que le candidat créateur s’implique en totalité dans la réalisation de


l’étude du marché en essayant d’adopter différents stratégies de positionnement a savoir

 la diversification : c’est-à-dire développer des activités complémentaires


 la différenciation : positionner un produit différent pour chaque segment
 la spécialisation : se concentrer sur un segment précis
4.) l’élaboration du plan d’action commercial
Le plan d’action commercial est le corollaire et complément indispensable de l’étude de
marché. Les résultats de l’étude de marché ont permis au créateur de définir et de fixer
les politiques et les stratégies communément appelés les six éléments tactiques du
marketing :
 le mix client : choix du marché cible
 le mix produit : marque emballage, le cycle de vie (lancement, croissance,
maturité, déclin)
 le mix prix : coût de revient, prix concurrentiel, prix psychologique (effet
qualité/prix, les remises, les prix promotionnels)

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 le mix distribution : lieux de vente, localisation, livraison
 le mix communication : publicité (medias, prospectus, affiche)
 le mix force de vente

Section2 : ETUDE JURIDIQUE ET FISCALE

Pour le démarrage d’une activité indépendante cela nécessite de choisir une forme
juridique adaptée à votre projet ; pour ce faire vous devez au préalable évaluer tous les
avantages et inconvénients de différentes formes juridique que pourrait prendre
l’entreprise .cela s’inscrit alors dans un cadre légal dans lequel votre activités est
exercée :
Il existe à la base de tout projet de création d’entreprise une activité qui peut être soit :
 commerciale définie par l’acte uniforme de l’OHADA relatif au droit commercial
 industrielle (transformation de matière premiers)
 artisanale (travail de fabrication, transformation ou prestation de services)
 civiles (agriculture, profession libérales)
1.) les différentes formes juridiques pour votre entreprise 
Les règles relatives à la naissance, a la vie et à la mort des entreprises diffère
selon la forme juridique choisie .il existe principalement deux types
d’entreprise : les entreprises de capitaux et les entreprises de personnes.
Toute fois nous pouvons répertorier globalement huit types d’entreprises
autorisés par l’OHADA :
 l’entreprise individuelle
 la société en nom collectifs SNC
 la société en commandite simple SCS
 la société à responsabilité limité SARL
 la société anonyme SA
 la société en participation SP
 la société de fait SF
 le groupement d’intérêt économique GIE
a.) L’entreprise individuelle

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Elle est créée par une seule personne physique qui exploite une
activité commerciale à son nom personnel. Ce type d’entreprise se caractérise par
la souplesse de ses regèles de constitution, la rapidité dans la prise de décision.

 AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE

Avantages inconvénients
 Formalité de constitution souple :  Confusion de patrimoine
pas besoin d’intervention du notaire  Dissolution de l’entreprise suite au
 Immatriculation au registre de décès ou invalidité de l’entreprise
commerce et du crédit mobilier  Imposition au titre de l’impôt sur le
RCCM revenu (BIC)
 Simplicité des formalités  Les pertes subies sur les différents
administrative (ne dépasse pas exercices ne sont pas récupérable
120.000f)  Accès au crédit difficile
 Pas de capital minimum  Non favorable à l’arrivée de
 Prise de décision simple et rapide nouveaux actionnaires
 Absence de partage de bénéfice
 Système de comptabilité simplifié
(cahier de recette et dépenses)
 Imposition sur la base d’une simple
déclaration

 Les formalités juridiques

formalité Document requis Lieux coûts Durée


d’accomplissement

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immatriculation Le dossier Greffe du tribunal  10000f cfa sans Sept jours
d’immatriculation régional ou chambre dénomination
de commerce ou  25.000f avec
cepici dénomination
commerciale
 1000f pour
recherche

B) les sociétés à noms collectifs

Dans les SNC, tous les associés ont la qualité de commerçant. Un mineur ne peut donc pas
être associé dans une telle société. Leurs responsabilité est solidaire et indéfinies.de même
deux époux ne peuvent être associés dans une société où ils seront engagés au-delà de leurs
apports.

 AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS :

Avantages inconvénients
 Aucun capital n’est exigé  Les associes sont sans limitation
 Elle peut être crée par deux et solidairement responsable des
associes dettes sociales
 La gestion est souple  Les apports sociaux ne peuvent
 Des apports en industries sont être cédés qu’avec le
autorisés consentement de tous les
associés
 La retraite ou le décès d’un
associé entraine la dissolution de
la société

c)La société en commandite simple

Dans les SCS, il existe deux types d’associés : les commandités et les commanditaires. Les
premiers sont dans la même situation que dans les sociétés d’une SNC tandis que les
seconds ont une responsabilité limite leurs apports.

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 AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

Avantage inconvénients
 Aucun capital minimum n’est  Difficultés de cessions des apports
exige sociales
 Pas de délais de libération des  La gestion est uniquement assure
apports par les commandites
 Les grandes décisions sont prises  Les commandités sont
en assemble générale solidairement et indéfiniment
 La gestion est uniquement assure responsables des dettes sociales
par les commandités et des commanditaires
 Le décès un associé  le décès d’un associé
commanditaire n’entraine la commanditaire, s’il était le seul
dissolution de la société nécessite son remplacement par
un nouvel commandite

D).la société anonyme

C’est une société ou la responsabilité des actionnaires est limitée au montant de leurs
apports. Le capital social est de 10 000 000FRCFA reparti en actions de valeurs nominale
dont le montant minimum est de 10000 ; l’organe de direction est soit :

 le conseil d’administration avec le président du conseil d’administration

 le conseil d’administration avec le président du conseil d’administration et le


directeur général ;

 soit l’administrateur général lorsque le nombre d’actions ne dépasse pas trois.

Le conseil est assuré par la nomination d’un commissaire au compte. Les


apports en nature souscrits sont libérés intégralement tandis que les apports
numéraires sont libérés au minimum légal soit un quart mais sera de cent
million quand on fait appel à l’épargne public :

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 AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

Avantages inconvénients
 risque partagé entre les associés  capital social minimum exigé plus
 responsabilité des associés important que les autres formes
solidairement limités aux juridiques
montants de leurs apports  procédure de constitution longue
 facilité et souplesse de trois à six semaines) avec les
transmissions des actions couts élevés :
 crédibilité vis-à-vis des partenaires  instabilité du président
(révocation sans préavis et sans
indemnités par le conseil
administrative.

e) la société responsabilité limite

C’est une société ou la responsabilité des associes est limite au montant de leurs
apports. Le capital social minimum est de un million divis en parts sociales de valeur
nominales gale cinq mille. Organe de direction est la gérance. Tous les apports
souscrits sont immédiatement libres en intégralité.

 AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

Avantages Inconvénients
 Responsabilités limitées aux  Libération du capital social quel
apports que soit son montant
 Gestion plus simple  Les associés ne peuvent cédés
 La société pourra poursuivre au librement leurs apports sociales
décès d’un associé  La société est soumise l’impôt
 Capital minimum exigé n’est pas sur les sociétés
plus élevé
 Pour la SURL, contrôle total de
l’affaire par l’associé unique sans
partage du bénéfice.

 Formalités juridiques

formalités Documents requis Lieu cout durée


d’accomplissement

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 Enregistrement des  Le dossier Etude du notaire Entre Deux
statuts d’immatriculation (impératif) 215.000f six
 Inscription au registre  Les statuts et semain
de commerce et du  Les pièces d’identités 700.000f es
crédit mobilier selon le
 Publicité d’un avis dans montant
un journal d’annonces du capital
légales
f) le groupement d’intérêt économique

Le GIE est celui qui a pour but exclusif de mettre en œuvre pour une dure détermine tous les
moyens propres faciliter ou développer l’activité. Toutefois, son activité doit se rattacher
essentiellement§ a l’activité de ses membres, mais aussi son activité ne peut pas avoir qu’un
caractère auxiliaire par rapport l’activité de ses membres. C’est un groupement de moyen
au service de ses membres.

 AVANTAGES ET INCONVENIENTS

AVANTAGES INCONVENIENTS
 Souplesse dans la constitution  Responsabilités des membres qui
 Simple AG pour adopter les sont tenus pour responsables des
statuts dettes du groupement en faisant
 Peut-être créer sans capital appel leur patrimoine propre.
 Les membres déterminent  Le GIE ne peut par lui-même avoir
librement le mode de pour but la recherche et le
fonctionnement partage de bénéfice
 Cout de constitution faible par  Manque d’organisation
rapport aux sociétés  Faible crédit par rapport aux
sociétés commerciales
 Absence d’activités propres
 FORMALITES JURIDIQUES

formalités Documents requis Lieu cout


d’accomplissement
 Etablissement des  Dossiers Centre des services  Timbre fiscale
statuts d’immatriculatio fiscaux, greffes du 2.000f
 Inscription au n copies des tribunal GFE  Frais
registre de cartes d’identité d’enregistrement
commerce et de des membres 29.000f
crédit immobilier  Extraits du casier  Immatriculation
 Règlement judiciaire du 30.000f
intérieur et procès- président  Ajouté 22500f si le
verbal de dossier déposé au
constitution CFE

KOUADIO JONATHAN 20
2.) L’étude fiscale en création d’entreprise

Toutes les entreprises que soient leur forme juridique, sont soumises au paiement de
l’impôt. Dans l’espace OHADA, les types d’impositions varient fonction du statut
juridique. Ainsi les différents régimes au bénéfice des entreprises sont résumes dans
le tableau suivant

Formes juridique
SA
SARL
GIE
SAURL
SURL

NB : Les entreprises assujetties au paiement de l’impôt sur les sociétés doivent quel que
soit leurs résultats (perte ou profit) s’acquitter d’un impôt minimum forfaitaire.

Il est urgent pour le candidat créateur d’emploi de maitriser toutes les


formalités exigées à toutes entreprise par les dispositions légales et
réglementaires. Cela passe nécessairement par la connaissance des
obligations fiscales et sociales de l’entreprise.

L’objectif de cette phase est d’avoir une vision globale sur les différentes
interrogations à savoir :
 Quel statut juridique une entreprise peut revêtir ?
 Qu’est-ce que la fiscalité ?
 La fiscalité est-elle importante ?
 Le rôle et importance des obligations fiscales.
 Qui doit payer l’impôt ?
 Les formalités préalables ; comment rechercher un NINEA ?

En outre il faut connaître les différents impôts et taxes payés en cours d’année :

 La taxe sur la valeur ajoutée


 Les impôts sur les salaires
 La retenue des sommes versées à des tiers
 Les impôts payés annuellement :

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 L’impôt sur le revenu au titre des BIC
 L’impôt sur les sociétés
 L’IMF
 CGU
 La patente

Section 3 :l’étude technique

Elle constitue un point important pour éviter un sur ou sous équipement. Elle se fait après
l’étude de marché en ce sens qu’elle doit tenir compte de la situation actuelle et futur du
marché. Elle comprend trois éléments :

 L’analyse du processus de fabrication


 L’évaluation des investissements
 Les ressources humaines

l) L’analyse du processus de fabrication

S’agissant de l’analyse, elle consiste à décrire le schéma technique et à le commenter. Par


exemple :
Appro……….► Processus de transformation………..► Ateliers…………..► Distribution

2) L’évaluation des investissements :

Cette section a pour but de recenser, de définir, d’évaluer et de valoriser les investissements
incorporels et corporels, les besoins en approvisionnement et en exploitation, les possibilités
de sous- traitante, l’implantation de l’entreprise.

L'investissement c’est l’échange d’un bien certain contre un bien futur incertain avec l’espoir
d’en tirer profit (investissement de sécurité, de maintien, de croissance stratégique).

Autrement dit c’est l’ensemble des moyens nécessaires pour faire fonctionner l’entreprise. Il
s’agit à ce niveau de lister les moyens à mettre en œuvre pour atteindre le chiffre d’affaires
prévisionnel. Mais force est de reconnaître que la plus part des immobilisations se
déprécient
avec l’usage et le temps pour des raisons naturelles et irréversibles. La constatation de cette
dépréciation normale se fait au moyen de l’amortissement. Selon le SYSCOA,
l’amortissement pour dépréciation se définit comme « l’amoindrissement de la valeur d’une

KOUADIO JONATHAN 22
immobilisation qui se déprécie de façon certaine et irréversible avec le temps, l’usage ou en
raison du changement de technique, de l’évolution des marchés ou de toute autre cause ».

Du fait des difficultés de mesure de cet amoindrissement, l’amortissement constitue pour


l’entreprise à répartir le coût du bien sur sa durée probable d’utilisation ; cet étalement
prend le nom de plan d’amortissement (amortissement linéaire, amortissement accéléré,
amortissement dégressif).

3) Les ressources humaines :


Le recrutement de personnel décrit les postes de travail. La fonction ressource humaine
s’assure que l’entreprise dispose d’un personnel suffisamment en qualité. La ressource
humaine doit:

 Apprécier les mesures à prendre pour la formation du personnel


 S’informer sur la rémunération du personnel
 Les charges sociales à supporter pour l’entreprise
 Les possibilités qu'affiche le code du travail
 Les droits et devoirs de chacune des parties

NB : les types de contrat de travail :

 Le contrat d’apprentissage (ne peut excéder deux ans, l’état prend en charge 50%
du salaire en charge)
 Contrat d’essai (n’excède pas 6mois ; journalier (8j), agent de maitrise (1 mois),
ingénieur cadre (3mois)) renouvelable qu’une fois
 Contrat de prestation de services (obligation de résultat et non obligation de
présence) renouvelable plusieurs fois
 Contrat à durée déterminée (CDD)
 Contrat à durée indéterminé (CDI)

Section 4: L’étude financière

KOUADIO JONATHAN 23
Il s’agit dorénavant de traduire en terme financier les différentes données que vous venez de
présenter et d’examiner un certain nombre d’équilibre que les financiers et banquiers
recherchent. Pour cela vous devez élaborer successivement dans les cadres qui vous ont
fournis :

 Le plan de financement de départ (ou plan de financement initial)


 Le compte de résultat prévisionnel pour 3 ans
 Le plan de trésorerie
 Le seuil de rentabilité
 Le plan de financement pour trois ans

Pour savoir que votre entreprise rapporte plus que vous n’y avez investi, vous comparer
d’abord les charges et les produits des trois premiers exercices en établissant le compte de
résultats prévisionnel sur trois ans. De même vous devez comparer les ressources dont vous
disposer à vos besoins en calculant d’abord votre besoin en fonds de roulement puis établir
votre plan de financement de départ afin de déterminer les capitaux d’emprunt dont vous
auriez besoin.

En plus, rétablissement du plan de trésorerie pour la première année vous


permettra de confronter les décaissements (acquisition d’immobilisation,
charge découlant de l’activité) avec les décaissements (apports, subvention).

S’il en ressort que la trésorerie est négative il faudra alors prévoir de négocier des crédits à
court terme.

DEMARCHE A SUIVRE :

l) Le plan de financement initial :


Besoins durable Ressources durables
Frais d’établissement Capital
Investissement Compte courant d’associer
BFR Subvention ou primes
Emprunt à termes

Ce tableau doit retracer les besoins durables que génèrent la création d’entreprise et les
ressources financières durables que vous allez réunir pour les satisfaire. Les totaux des deux
colonnes doivent s’équilibrer.

2) Le compte de résultat prévisionnel sur trois ans :

KOUADIO JONATHAN 24
Charges N N+1 N+2 Produit N N+1 N+2
Amortissement Chiffres
Charges d’affaires
financier Produit
financiers
Bénéfice perte

3.) Le plan de trésorerie

Encaissement TTC Mois 1 Mois 2 Mois 3 …….N


Décaissement TTC
Ecart
Cumul

4.) Le plan de financement à trois ans

Besoins N N+1 N+2 Ressources N N+1 N+2


Frais Capital
d’établissement Compte courant
BFR d’associé
Remboursement Subvention ou prime
cumul des Capacité
emprunts à MCT d’autofinancement
Dividendes (s’il Ya Emprunt a MCTA
lieu)

La réduction des besoins en fonds de roulement est souvent le moyen pour l’entreprise
de rétablir son équilibre en limitant ses besoins de financement à coût terme.

Pour ce faire, elle dispose de deux leviers d’actions important :

 La réduction des dettes


 La renégociation des délais de paiement fournisseurs
 La renégociation des délais de paiement client

NB : le fond de roulement de l’entreprise est calculé à partir du« haut de bilan »


de l’entreprise en fonction d’une part de son actif immobilisé et d’autres part de son passif
permanent.

KOUADIO JONATHAN 25
FR : ressources stables, emplois stables (du point de vue comptable)

FR : capitaux permanent, actif immobilisé (bilan fonctionnel)

Trésorerie : ressources financiers, besoins financiers de l’entreprise (point vu comptable).

Trésorerie : FR-BFR (bilan fonctionnel).

Rentabilité d’Exploitation : CAF /valeur ajoutée

Rentabilité commerciale : CAF/CAHT

NB : (CAF : capacité d’autofinancement= Bénéfice âpres impôt+ Dotations aux


amortissements)

Rentabilité des capitaux : résultat net avant impôt/ capitaux propres

Point mort : CA critique/ CA prévu

5.) Les principes de l’actualisation :

Ne pas actualiser consiste à admettre implicitement que 100f encaissé dans un délai de
10an, 2ans et trois ans ont la même valeur que 100f déboursé immédiatement. Et cela va à
l’encontre de la réalité financière car l’immobilisation à un coût qui est l’intérêt car If placé à
10% devient alors :
 Au bout d’un an (1+0.1) = 1.1
 Au bout de 2ans (1.1+10%)= 1.2
 Au bout de 3ans (1.2+0.1)=1.3

Cette formule s’apparente à la formule de l’intérêt composé (1+i) à la puissance n. Cette


formule permet de déterminer compte tenu d’un taux d’intérêts ( i )la valeur de If au bout
de 1, 2, 3,4 et n années. A l’inverse il convient ici dans le cadre de l’actualisation de
rechercher la valeur d’aujourd’hui pour un If qui ne sera encaissé dans 1, 2, 3,4 et n années.
La formule est donc l’inverse de celles des intérêts composés soit (1+i) à la puissance moins
n ou. C’est la formule de l’actualisation. Actualiser c’est ramener leur valeur d’aujourd’hui
c'est-à-dire leur valeur actuelle de francs qui ne seront encaissée dans 1, 2,3 et de n années.
Actualiser c’est préférer 100f de 2008 à 100f à 2010 à 100f de 2011. Le cash-flow dégagé par
un investissement s’échelonné dans le temps, il est de même en ce qui concerne les
dépenses. Si la somme de cash-flow actualisée est supérieure à la dépense initiale. Si alors il
y a un surplus évalué en francs de l’année zéro, surplus qui représente la valeur actuelle
nette de l’investissement. Cela veut dire que le projet est accepté.

La VAN : ∑ CF actualisés nets / (a-i) — Investissement

KOUADIO JONATHAN 26
Si la somme des cash-flows nets actualisés annuellement est inférieur à l’investissement
alors il y a déficit et le projet sera rejette ou à défaut il conviendra de revoir certaines
grandes options du projet. Cette méthode suppose que le chef d’entreprise se fixe un taux
d’actualisation qu’on puisse savoir le coût du présent et du futur c'est-à-dire d’apprécier les
coûts de renonciation. Pour déterminer le taux d’actualisation, il faut tenir compte des
fonctions suivantes :
 Des données afférentes à l’environnement économique et financières de
l’entreprise
 Du taux d’érosion monétaire.
 Du profit qui pourrait être obtenu d’un placement sur le marché financier (c’est
ce qu’on appelle le taux d’opportunité).
 Il faut tenir compte des performances de l’entreprise en matière de rentabilité
c'est-à-dire du taux moyen de rentabilité des investissements effectués par
l’entreprise.
 Il faut tenir compte en fin du risque plus ou moins grand rattaché à l’entreprise.

Si nous désignons par I l’investissement, sa durée de vie prévue n. Le cash-flow net annuel
RI, R2...Rn interne d’actualisation i

Les VAN= R1/ {1 -i) + R2/ (1 +i)^ -Investissement

Exemple d’application :

Soit deux investissements A et B de 1000 chacun c'est-à-dire IA=1000 et B= 1000 et le taux


16%.

Durée CF IA CF IB

1 400 200

2 400 300

3 200 500

4 200 400

5 150 300

En calculant le taux d’actualisation de 16% il vous demande de calculer la VAN et de choisir


parmi ces deux investissements.

KOUADIO JONATHAN 27
SOLUTION :
année CF IA CF IB
1 400/(1.16)=344.8 200/(1.16)=172.4
2 400/(1.16)2=297.2 300/(1.16)2=222.9
3 200/(1.16)3=128.2 500/(1.16)3=320.6
4 200/(1.16)4=110.4 400/(1.16)4=142.8
5 150/(1.16)5= 300/(1.16)=
∑ :CF 952 1079.4
Investissement 1000 1000
VAN -48 +79.4

On a investissement A rejette et investissement B accepté.

6) Méthode de délai de récupération du capital

Cette méthode est fondée sur le critère de liquidité. Elle consiste à calculer à partir du
cash-flow attendu le délai nécessaire pour récupérer la dépense initiale.

❖ Principe ET méthode de calcul

Le DRCI représente le temps nécessaire aux revenus procuré successivement par un


investissement pour égaler la dépense initiale. Ainsi si (I) représente le montant des
investissements.

R= cash-flow net dégagé chaque année


DRCI = I/R
Le montant des cash-flows nets obtenus chaque année étant rarement égaux, le mode de
calcul le plus précis à adopter consiste en un cumul des cash-flows dégagés
successivement depuis la première année jusqu’à ce que la somme produite égale le
capital investi inutilement Io=1000

année CF CF cumuls

1 200 200

2 275 475

3 31085 785

4 300 1085

KOUADIO JONATHAN 28
5 170 1255

❖ La méthode du taux de rentabilité interne TRI:

NB : c’est le taux d’actualisation ou le VAN est nul


Cette méthode consiste à rechercher le taux d’actualisation qui annule le VAN. C'est-à-
dire le taux pour lequel la somme du cash-flow actualisé est égal au coût de
l’investissement. Ce taux d’actualisation représente le taux de rentabilité interne TRI c'est-
à-dire le taux de profit pour l’investissement donné.

Les calculs de rentabilité étant effectués suivant le financement du profit, le TRI


représente le coût maximum du financement au-delà duquel l’opération sera déficitaire.

Si nous désignons par l’investissement, sa durée de vie n les cash-flows annuels net ; RI,
R2, R3...Rn

Le taux d’actualisation par t : nous avons :

I=R1/ (1+t)+R2/ (1+t)²+R3/ (1+t) 3+………….Rn/ (1+t)n

Afin d’annuler la VAN, il faut :


 Pour l’investissement A (-48) il faut augmenter le cash-flow actualisé
donc il faut
diminuer le taux d’actualisation.
 Pour l’investissement IB il faut diminuer le cash-flow actualisés c’est-à-
dire augmenter
le taux d’actualisation.

La recherche du taux d’actualisation se fait par approche successive.


 Pour A un premier calcul est fait avec un taux de
10%
 Pour B un premier calcul est fait avec un taux
d’actualisation de 20%
On reprend le tableau précédent :
année CF IA 10% CF IB 20%
1 400*0.909=363.6 200*0.833=166.6

KOUADIO JONATHAN 29
2 400*0.826=330.4 300*0.694=208.2
3 200*0.751 = 150.2 500*0.579=289.5
4 200*0.683=136.6 400*0.482=192.8
5 150*0.622=93.2 300*0.402=120.6
∑ : CF 1074 977.7
Investissement 1000 1000
VAN +74 -22.3

Les taux choisis sont trop faible pour l’investissement A et trop élevé pour l’investissement
B. reprenons les données de l’investissement A actualisé cette fois ci au taux de 15%.

Année CF Cumul

1 400*0.87 348

2 400*0.756 302.4

3 200*0.658 131.6

4 200*0.572 44.4

5 150*49 74.55

∑:CF 970.95

VAN -29.05
Ce résultat met en évidence que la VAN change de signe lorsque la somme
d’actualisation passe de 10 à 15%.

On a :

IA= pour 10%...................................................► 1074


Pour 15%......................................................►970.95
Différence 5......................................................►103.05
Pour déterminer le TRI c'est-à-dire le taux d’actualisation qui annule la
VAN, il faut procéder par interpolation soit :

10%+(5*74/103.05)=13.59% TRI ou
15%-(5*99.05/103.05)=13.59% TRI

KOUADIO JONATHAN 30
TROISIÈME PARTIE : LE CONCEPT DE PROJET

Définition : « on appelle projet un ensemble d’actions à entreprendre afin de répondre à


un besoin défini dans des délais fixés».

Le projet provient du mot latin projectum de policière c'est-à-dire «jeter quelque chose vers
l’avant ».

Le mot projet voulait initialement dire « quelques jours qui vient avant que le reste ne soit
fait ».

Un projet est une action temporaire avec un début et une fin. H mobilise des ressources
identifiées (humains matérielles et financières) durant sa réalisation.

Il possède un coût et fait donc l’objet d’une budgétisation de moyens et d’un bilan propre.

Section 1 : SITUER LE PROJET DANS L’ENTREPRISE:

L’entreprise est engagée dans de grands projets, avec une forte participation ou une forte
part propre pouvant sous-traiter une partie du projet à d’autres entreprises. Le succès ou un
échec d’un des projets, peut compromettre, à terme son avenir.

La relation « Projet Entreprise » est très forte. L’entreprise dans ce cas est très
exposée au marché et à la concurrence. Elle doit maintenir dans son secteur
d’expertise une position dominante par sa technologie et le choix de ses
alliances industrielles pour continuer à exister.

1) Le projet et l’entreprise « conglomérale »

Ce cas représente une entreprise de type conglémeral (développement de l’entreprise


dans des activités sans rapport les uns aux autres) qui réalise des projets, ce chiffres
d’affaires variables, dans des secteurs d’activité différents. La relation Projet entreprise est
moins forte. L’entreprise a des projets porteurs dans chaque secteur d’activité et peut se
dégager en cas de nécessité d’un des secteurs sans compromettre son avenir.

2.) Le projet fédéré des entreprises

KOUADIO JONATHAN 31
Ce cas représente la réalisation d’un grand projet de coopération internationale qui a
sa structure juridique propre et qui fédère au tour d’elle de nombreuses entreprises
ayant chacune une implication plus ou moins forte dans le projet. Le nom des
entreprises s’efface vis-à-vis du projet qui a une image forte et reconnue de tous. La
coordination maitrisée des différentes entreprises conditionne la réussite du projet.

3.) Le projet est confondu avec l’entreprise

Ce cas représente une entreprise qui rencontre un projet. L’entreprise est confondue avec le
projet. On peut dire que le projet est l’entreprise réciproquement. Les moyens techniques et
humains de l’entreprise sont au service du projet. La pérennité de l’entreprise est liée à celle
du projet. On est dans la jeune entreprise qui a le statut de start-up (jeune pousse) que l’on
peut définir comme étant : une entreprise technologie dont une innovation majeure pouvait
permettre de parier sur un développement rapide.

Section 2 : LES ÉTAPES DANS LA CONDUITE DE PROJET

Les trois étapes de la conduite de projet sont : cadrer, conduire et conclure.

 Phase préparatoire : cadrer


Définir le problème, décider de l’objectif, choisir entre alternatives
 Phase de réalisation : conduire
Plan d’action, coordination des actions, maitriser les changements et les
risques, diriger
l’équipe, suivi des charges et des coûts
 Phase de fin de projet : conclure
Bilan financier, réalisation des objectifs, tirer leçons de la conduite du
projet
Le maitre d’ouvrage : le commanditaire : il définit les exigences
Le maitre d’œuvre : l’exécutant : il réalise la commende

❖ Les étapes:
 La phase préliminaire :
Réflexion sur l’intérêt du projet en lui-même en termes d’opportunités
stratégiques afin
de réaliser nos finalités quel qu'en soit les projets à entreprendre
maintenant.
 Lancement du projet :

KOUADIO JONATHAN 32
L’instance politique décide qu’il y a lieux de lancer un projet spécifique.
Alors,
l’organisme désigne un chef de projet, le maitre d’ouvrage et une équipe.
 Définition du projet :
La définition de ce que l’on attend : la situation indésirable que l’on veut
changer.
Autrement dit c’est la situation désirée à l’avenir, situation idéale si le
projet avait réussi
à 100%.
 Rédaction claire du projet : on cherche la clarté dans le style de rédaction
du projet.

 Définition des buts et des objectifs :

Traduire la définition du problème en but à atteindre et en objectifs concrets. Tout cela dans
le seul but d’exprimer un résultat désiré à long terme, un objectif est un but précis,
mesurable et observable, situé dans le temps et pris en main par des acteurs précis et
engagés.

Exemple : la société Ford


1. Finalité : (vision) une voiture pour chaque ouvrier
2. Le but : produire des voitures en grandes séries, simple et bon marché
3. Les objectifs : dans 6mois présentation du plan de la voiture dont le prix de
vente ne dépasse x francs.
4. Définir le paramètre de réussite : comment saurons-nous que les objectifs
sont atteints ? en fonction de chaque objectif, définir des paramètres de
réussite concrète et mesurable
5. Définir les alternatives ; avec l’équipe de production d’idées, définir
différents voies afin d’atteindre les objectifs choisis.
Rédiger clairement les alternatives qui viennent en ligne de compte.
6. Choisir l’alternative préférée ; établir un tableau d’évaluation des
alternatives en fonction de paramètre pertinent. Conclure l’évaluation et décider de
l’alternative choisie. Rédiger clairement l’alternative choisie
7. Développement du projet proprement dit

Section 3 : PARAMÈTRE D’ÉVALUATION DU PROJET :


Comment sera-t-il possible de vérifier que les objectifs ont été atteints ?
Il suffit tout simplement de définir les paramètres de réussite! Condition de réussite

KOUADIO JONATHAN 33
KOUADIO JONATHAN 34
Section 4 : LE SUIVI ÉVALUATION DU PROJET

Les indicateurs doivent permettre d’évaluer ces éléments. Alors, l’évaluation doit être utile
aux décideurs. Elle doit produire des conclusions et des recommandations opérationnelles.
Elle doit convaincre les acteurs concernés que les améliorations sont possibles et
souhaitables.

Définition : évaluation

Jugement sur la valeur d’une intervention par référence à des critères et des normes
explicites.

Ce jugement apporte des propositions d’amélioration

Il s’agit d’un conseil à la décision et non pas d’un pouvoir de décision.


Lien entre le suivi et l’évaluation
 le suivi/ contribue à établir un processus continu d’auto évaluation
 l’évaluation survient à des fréquences plus espacées et pose des
questions plus fondamentales quant à l’atteinte des résultats et à la
stratégie du projet.
Evaluation et cycle du projet

 évaluation précédant le projet : indicateur de la situation à changer


évaluation de mi-parcours :
Mesure des indicateurs et étapes précises au cours du projet.
 Evaluation finale
Mesure des indicateurs à la fin du projet.

L’étape de planification :

Les indicateurs objectivement vérifiables : lOV

Ce sont des indicateurs mesurables qui montrent si les objectifs ont été atteints. Les lOV
doivent couvrir les questions suivantes :

KOUADIO JONATHAN 35
 Qualité... .combien ?
 Qualité... quoi ?
 Groupe cible... qui ?
 Le temps, période, date début/ quelle durée ?
 L’endroit...................................ou ?

Les types d'évaluation


 Evaluation externe : évaluation effectuée par un expert évaluateur
Auto-évaluation : évaluation exécutée par le comité directeur du profit
Evaluation participative : évaluation exécutée par toute l'équipe du projet

KOUADIO JONATHAN 36
PARTIE B : LA DEMARCHE
ADMINISTRATIVE DE CREATION
D’ENTREPRISE EN CÔTE D’IVOIRE

KOUADIO JONATHAN 37
On sait aujourd’hui, de manière incontestable, que la Côte d’Ivoire revêt des allures de
véritables paradis pour le développement d’entreprises prometteuses qui ne manqueront
pas de rencontrer le succès escompté. On sait également que cet attrait peut être en grande
partie expliqué par une croissance économique sans précédent et de véritables atouts
financiers. Ce que l’on sait moins en revanche, ce sont les véritables simplifications
souhaitées et orchestrées par l’ensemble du gouvernement qui tendent à insuffler un climat
particulièrement agréable pour les entreprises.
Abordons maintenant les principales démarches à suivre pour créer une entreprise en Côte
d’Ivoire, et notamment le dossier à fournir pour le Registre de commerce en Côte d’Ivoire.

Il existe en Côte d’Ivoire des guichets uniques ou « guichets de formalités des entreprises »
qui sont chargés de faciliter les formalités administratives de création des entreprises. La
procédure de création est la même quel que soit le type d’entreprise, seules les pièces à
fournir diffèrent en fonction du capital social.

A. La procédure de création d’entreprise en Côte


d’Ivoire

Les démarches de création restent longues et complexes.

Voici les 11 étapes officielles pour créer une entreprise en Côte d’Ivoire :

1 – Déclaration notariée de souscription et de versement (DNSV)

C’est la première démarche à effectuer. Les pièces suivantes sont exigées pour la délivrance
de cette déclaration :

 Un récépissé de dépôt des fonds délivré par la banque


 La liste des souscripteurs
 Le montant des sommes versées par chacun et les bulletins de souscription en
double exemplaire
 Le montant des honoraires de réalisation fixés par le notaire

2 – Enregistrement des statuts et de la déclaration notariée de souscription et de


versement

Il doit se faire dans un délai d’un mois à compter de la date indiquée sur les statuts, auprès
de la Direction de l’enregistrement et des timbres. A cet effet, l’entrepreneur doit produire :

KOUADIO JONATHAN 38
 Huit exemplaires originaux des statuts signés et paraphés Ou bien huit exemplaires
du procès-verbal de l’assemblée constitutive et du procès-verbal du conseil
d’administration dans le cas d’une société anonyme

En retour, le créateur d’entreprise recevra 6 exemplaires originaux des statuts enregistrés.

Le coût de cette prestation est :

 D’abord un timbre de 500 F devra être apposé sur chacune des feuilles de chaque
exemplaire des statuts.
 Ensuite il y a un droit d’enregistrement à payer. Il est calculé en pourcentage du
capital social. Les entreprises dont le capital varie entre 3 millions et 5 milliards,
doivent verser 0,3% du capital alors que celles de plus de 5 milliards doivent
s’acquitter de 0,1% de ce montant. Un forfait de 18 000 F est accordé aux entreprises
dont le capital est inférieur à 3 millions. Il faut noter que cette déclaration permet le
suivi de l’impôt sur le revenu des créances (IRC) et de l’impôt sur le revenu des
valeurs mobilières (IRVM).

3- Dépôt des statuts au greffe du tribunal

Il se fait au Greffe du Tribunal d’Abidjan situé au sous-sol du palais de justice au Plateau à


Abidjan. La liste des pièces à fournir est composée essentiellement de 2 exemplaires des
statuts préalablement enregistrés. Ce service coûte 5 000 F aux créateurs d’entreprise, qui
reçoivent en retour un récépissé de dépôt.

4-Immatriculation au registre du commerce et de crédit mobilier

Cela se fait au greffe du Tribunal de Commerce d’Abidjan ou du tribunal du siège de la


société et permet d’obtenir 2 formulaires portant la date et le numéro d’immatriculation au
registre du commerce. Les documents à fournir comprennent 5 formulaires d’inscription au
registre disponibles au guichet unique de l’investissement. Le jeu de 5 imprimés revient à
1000 F CFA auquel il faut ajouter les frais d’inscription au registre qui sont évalués à 10 000
FCFA.

5- Publication de l’avis de création et d’immatriculation au registre de commerce et de


crédit mobilier

La publication doit intervenir dans un délai de 15 jours soit au journal officiel ou dans un
journal habilité à publier les annonces légales.

6- Légalisation de l’avis

Ce sont les mairies qui se chargent de cette étape. Pour réaliser Cette tâche, elles exigent 3
exemplaires du journal de parution de l’avis visés par Fraternité matin au prix de 600 FCFA. Il

KOUADIO JONATHAN 39
faut un timbre fiscal de 500 F pour chacun des exemplaires. Au bout du processus, les
entrepreneurs obtiennent trois exemplaires légalisés du journal de parution de l’avis.

7- Déclaration fiscale d’existence

La déclaration fiscale d’existence est du ressort de la Direction Générale des Impôts (DGI) ou
du centre des impôts compétent. Les grandes entreprises sont dirigées vers la Direction des
Grandes Entreprises sise à la tour E 12ème étage. Un formulaire de déclaration fiscale
d’existence à remplir est à retirer auprès de ces services. Le service est facturé par les impôts
à hauteur de 2 000 F pour les sociétés et 1000 F pour les particuliers, et aboutit à
l’attribution d’un numéro de compte contribuable porté sur le double de la déclaration
fiscale d’existence remis au créateur d’entreprise.

8- Immatriculation au commerce extérieur

L’objectif de cette démarche est d’attribuer au créateur d’entreprise un code importateur et


un code fiscal (renouvelable chaque année). Pour cela, il doit fournir :

 Une fiche de renseignement à retirer au CEPICI ou au ministère du commerce,


 Une fiche d’immatriculation au registre du commerce,
 Une attestation de déclaration fiscale,
 Un formulaire de déclaration fiscale d’existence,
 Une attestation de patente,
 Une attestation de régularité fiscale
 Et une photocopie de la pièce d’identité du gérant.

La prestation revient à 10 000 F CFA. Mais il faut noter que cette étape concerne
particulièrement les entreprises dont les activités se déroulent à l’importation et/ou à
l’exportation.

9- Immatriculation de l’entreprise à la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS)

L’immatriculation à la caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), qui est gratuite,


permet d’attribuer un numéro de matricule à l’employeur. Pour bénéficier de ce service, ce
dernier doit remplir un formulaire d’immatriculation employeur à retirer dans l’une des
agences de la caisse dispatchée à travers le pays.

10- Déclaration du personnel

Egalement gratuite et se réalisant auprès de la CNPS et de l’inspection du travail, cette


déclaration concerne à la fois les nationaux et les non nationaux à l’exclusion des diplomates
et fonctionnaires internationaux. Le créateur d’entreprise doit faire remplir un formulaire
d’immatriculation par chaque salarié, leur faire fournir une photo d’identité et une copie

KOUADIO JONATHAN 40
d’extrait d’acte d’Etat civil ou d’identité. Il lui sera remis une carte d’assurance sociale
comportant un matricule salarié.

11- Entrée et sortie de capitaux

Cette étape, qui est la dernière, a pour objectif l’obtention d’une autorisation de transfert de
capitaux auprès d’une banque ou de la direction de la FINEX sise à la cité financière au
10ème étage. Des formulaires à remplir sont à retirer et à déposer dans ces structures
gratuitement.

B. Les mesures incitatives pour encourager la création


d’entreprise en Côte d’Ivoire
En plus de la création des guichets uniques qui sont chargés de faciliter les formalités
administratives de création d’entreprise, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Centre de
Promotion des Investissements (CEPICI). Il a pour rôle de veiller sur les éléments suivants :

 Liberté d’investissement
 Egalité de traitement
 Assistance aux entreprises sinistrées
 Liberté d’accès aux devises
 Protection de la propriété intellectuelle
 Stabilité des avantages
 Protection de la propriété privée
 Bénéfice de nouvelles dispositions plus favorables à la demande de l’investisseur et
sous certaines conditions
 Liberté d’accès aux matières premières
 Liberté de désignation des dirigeants d’entreprise
 Visas de travail et visas de séjour
 Non nationalisation et expropriation
 Transfert d’actifs
 Transfert des rémunérations
 Accès aux zones industrielles aménagées et aux terres agricoles
 Règlement des litiges.

KOUADIO JONATHAN 41
ANNEXE

LISTE EXHAUSTIVE DES PIECES A FOURNIR ISTE POUR LA CREATION


PERSONNES PHYSIQUES (ENTREPRISE INDIVIDUELLE)

1. Une (1) copie de la pièce d’identité (CNI ou passeport) pour les nationaux, ou
de la carte consulaire pour les non nationaux du dirigeant (et d’un employé
éventuellement, à défaut une(1) copie d’extrait d’acte de naissance).
2. Une (1) copie d’extrait d’acte de naissance du dirigeant;
3. Deux (2) copies du Contrat de bail enregistré* ou deux (2) copies du titre de
propriété ou de l’attestation de propriété ;
4. Une (1) déclaration sur l’honneur signée par le demandeur, complétée dans
un délai de 75 jours, à compter de l’immatriculation, par un (1) extrait du casier
judiciaire datant de moins de 3 mois ou à défaut tout autre document qui en
tient lieu;
5. Un (1) certificat de résidence ;
6. Un (1) extrait d’acte de mariage ou la copie du livret de famille (page relative
aux conjoints) ;
7. Une (1) autorisation préalable d’exercer l’activité ;
8. En cas de désignation d’une personne pouvant engager l’entreprise, produire
:
 Une (1) copie de la carte nationale d’identité ;
 Une déclaration sur l’honneur signée par le demandeur, complétée dans
un délai de 75 jours, à compter de l’immatriculation, par un (1) extrait du
casier judiciaire datant de moins de 3 mois ou à défaut tout autre
document qui en tient lieu ;

KOUADIO JONATHAN 42
 Un (1) certificat de résidence.
9. Plan de localisation du lieu d’exercice de l’activité.

MONTANT DES FRAIS AFFERENTS A LA CREATION D’ENTREPRISE

DROITS DE RECHERCHE REGISTRE DE COMMERCE


1 000 F CFA(1)* 10 000 F CFA(2)*
Total à payer : (1)*+(2)* = 11 000 F CFA
Code import-export : (Pour les usagers du Commerce extérieur) : 30 000 F CFA
*Le contrat de bail doit être soumis aux formalités de l’enregistrement (cf. Art
550 Alinéa 1 du Code Général des Impôts) au taux de 2,5 % du montant du
loyer couvrant la période de bail. (Cette formalité est effectuée dans les
services d’enregistrement de la Direction Générale des Impôts ou au Guichet
des Formalités / CEPICI).
LISTE EXHAUSTIVE DES PIECES A FOURNIR POUR LA CREATION
PERSONNES MORALES (SA au capital de 10 000 000 FRANCS CFA)

1. Une (1) copie de la pièce d’identité (CNI ou passeport) du dirigeant et des


actionnaires ou des associés (et d’un employé éventuellement, à défaut une(1)
copie d’extrait d’acte de naissance);
2. Cinq (5) exemplaires des statuts de la société et / ou PV d’assemblée ;
3. Un (1) exemplaire de la déclaration notariée de souscription et de
versement (DNSV);
4. Deux (2) copies du contrat de bail enregistré ou deux (2) copies du titre de
propriété ou de l’attestation de propriété ;
5. Une (1) déclaration sur l’honneur signée du dirigeant complétée dans un
délai de 75 jours, à compter de l’immatriculation, par un (1) extrait de casier
judiciaire datant de moins de trois mois où à défaut par le document qui en
tient lieu.
6. Un (1) exemplaire de la liste certifiée conforme des dirigeants, des
administrateurs ou
Associés tenus indéfiniment et personnellement responsables ou ayant
pouvoir d’engager la société ;
7. Une (1) procuration légalisée en cas de retrait par un mandataire ;
8. Un plan de localisation du lieu d’exercice de l’activité.

MONTANT DES FRAIS AFFERENTS A LA CREATION D’ENTREPRISE

KOUADIO JONATHAN 43
Procédure DROITS DROITS DE REGISTRE PUBLICATION
Notariale D’ENREGISTREMENT RECHERCHE DE DE
DROITS DE COMMERCE L’AVIS DE
CONSTITUTION

10 000 Par voie


Obligatoire Formalité faite FCFA (RCCM) électronique
Cout zéro au + sur le site du
GFE 5 000 F CEPICI
CFA (certificat
Cout à de Cout zéro au
déterminer Cout zéro au GFE dépôt au GFE
avec Greffe)
le Notaire

DECLARATION SUR L’HONNEUR


(Article 47 de l’Acte Uniforme relatif au Droit commercial général adopté le 15
décembre 2010)

NOM :
PRENOMS :
DE :
Et DE :
DATE DE NAISSANCE :
NATIONALITE :
DOMICILE :
QUALITE :

Déclare, conformément à l’article 47 de l’Acte Uniforme relatif au Droit


Commercial Général adopté le 15 décembre 2010, au titre du Registre de
commerce et du Crédit Mobilier,

N’avoir fait l’objet d’aucune condamnation pénale, ni de sanction


professionnelle ou administrative de nature à m’interdire de gérer, administrer
ou diriger une société ou l’exercice d’une activité commerciale.
KOUADIO JONATHAN 44
M’engage dans un délai de 75 jours à compter de l’immatriculation à fournir
mon casier judiciaire ou tout autre document en tenant lieu.

Je prends acte de ce qu’à défaut de produire l’extrait du casier judiciaire ou


tout document en tenant lieu dans le délai de soixante-quinze (75) jours, il sera
procédé au retrait de mon immatriculation et à ma radiation.

Fait à Abidjan le :

(Lu et approuvé suivi de la signature)

KOUADIO JONATHAN 45

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