You are on page 1of 5

Tina Roman

Partie 1 : Resumé
Devenir Clarinettiste
Carrières féminines en milieu masculine
[Hyacinthe Ravet]

Lorsqu’il s’agit de l’étude de la musique dans une perspective professionnelle, le système en


France comprend des niveaux hiérarchiques précis, répartis entre les conservatoires, les écoles et
les associations.
Les lignes de direction dans une carrière en musique sont en concordance avec le niveau d’étude
des individus dans la hiérarchie propre au monde de la musique.
On retrouve les métiers de concertiste, musicien d’orchestre et enseignant.
Un orchestre est composé des instruments à cordes, à vent en bois et cuivre et ceux de
percussion.
Contrairement aux instruments à cordes, ceux à vent sont principalement solistes dans un
orchestre, en jouant en solo les parties clé dans une œuvre.
De plus, la répartition des instruments dans un orchestre est dépendante des règles sociales à
l’origine, puisque les instrumentistes populaires jouent des cuivres et ceux bourgeois des cordes.
Au-delà de la classification dans un orchestre d’après le critère de classe sociale, il existe aussi la
différentiation d’après le sexe, les instruments aigus étant considérés féminins et les instruments
graves comme masculins.
Et puis les hommes sont souvent solistes, alors que les femmes sont la plupart du temps tuttistes.
L’objet de l’étude est d’identifier les moyens et les facteurs clé qui ont contribué à l’accès des
femmes à des vocations musicales exclusives pour les hommes historiquement et comment cela
s’inscrit dans l’affirmation de la femme socialement et professionnellement dans la société.
Historiquement, les femmes n’avaient pas accès dans des institutions d’enseignement de
musique..
Au début du XXe siècle, lorsque les orchestres s’institutionnalisent, le métier de musicien
devient une profession. Cependant, pour les musiciennes, cela reste un milieu fermé et elles reste
en stade de pratique musicale privé ou interprète.
En prenant le cas de la clarinette, on analyse l’adoption de sa pratique par les femmes. Considère
comme un instrument ambigu, ni aigu ni grave. Cet instrument demande une posture d’homme,
et d’exercer une force du souffle considéré comme masculine.
La transgression de cet instrument vers l’accessibilité par les femmes à été offert par des
compositeurs tels que Balzac ou Mozart qui ont situé la clarinette dans leurs œuvres dans un rôle
féminin, pivot entre les cordes et les cuivres.
On observe dans l’analyse des clarinettistes diplômées des deux conservatoires nationaux de
France, environ 34, que la division homme/femme des étudiants est assez équilibrée.
Cependant les futures professionnelles clarinettistes représentent une proportion assez jeune lors
des concours pour les orchestres civils. Et cela est la cause du grand nombre d’entre elles qui est
en attente. C’est pour cela que la plupart choisissent soit la voix des orchestres militaires ou celle
Tina Roman

de l’enseignement. Ce parcours est très contraignant puisque les clarinettistes se retrouvent dans
des grands orchestres militaires, où il y a exclusivement des hommes.
Quant aux clarinettistes, ils sont toujours les favoris des orchestres civils, en exerçant en parallèle
l’enseignement.
Davantage, les dernières années le nombre des clarinettistes a doublé dans les effectifs des
orchestres, ce qui peut exprimer un début de développement de la position des femmes
clarinettistes dans la vision sociale et professionnelle.

Parmi les choix qui ont conduit à une carrière féminine à la clarinette, instrument destiné pour les
hommes, on évoque d’abord le choix de l’instrument. Au présent, la clarinette est l’instrument le
plus favori pour les femmes parmi tous les bois, même si par le passé ce n’était pas considérable
de prendre en compte ce choix. Cela à cause de la comparaison entre la femme et l’homme dans
leur force du souffle.

La classe sociale est un facteur déterminant dans le choix de la clarinette. Pour les milieux
bourgeois, cet instrument est toujours considéré plutôt pour les hommes, tandis que dans les
classes populaires, ce choix est plus répandu parmi les femmes.

D’après les clarinettistes, le choix de l’étude de la clarinette a été fait par l’attirance vers
l’esthétique de l’instrument ou vers la sonorité. Un autre facteur est aussi l’impossibilité
d’intégrer un autre instrument par manque de place ou par manque de moyens financiers pour
étudier un instrument plus coûteux.
Un autre élément qui a conduit au choix de la clarinette pour les femmes est le besoin de fuir un
autre instrument avec un professeur avec lequel l’étudiante n’était pas confortable.

Une fois le choix fait, la pratique de l’instrument est déterminée par des facteurs sociaux et
éducatifs. Les apprenties des milieux populaires ont été poussées à une pratique intensive, alors
que pour les familles bourgeoises, l’étude d’un instrument n’est pas toujours vue comme un
parcours professionnalisant. Là ou un des parents ou les membres de la famille élargie est un
musicien professionnel, l’apprentie est dirigé vers le même parcours. Par contre dans les familles
avec un historique ingénieur ou médecins, la pratique de la clarinette reste au stade social
d’amateur.

La vocation de clarinettiste a été influencée par une éducation dans le milieu musical. On parle
ici du capital musical de chaque apprentie, avec au moins un membre de la famille qui pratique
un instrument, un des parents étant enseignant de musique ou les parents qui établissent une
relation avec la musique en commençant eux-mêmes à pratiquer un instrument.
Tina Roman

L’importance d’avoir au moins un des parents qui pratique son activité professionnelle dans la
musique est essentielle dans le choix des jeunes, car inconsciemment, ils prennent connaissance
avec tous les facteurs du métier de musicien.

La plupart des clarinettistes ont débuté l’apprentissage de l’instrument très jeunes, avec
l’accompagnement du père, car cet instrument était traditionnellement masculin. D’après les
recherches, le passage du père vers la fille a été fait, en absence de fils dans la famille ou par la
transmission du rêve paternel depuis le père vers la fille.

Même si les apprenties ont le privilège d’une éducation dans la musique, l’apprentissage de la
clarinette par une fille est encore vu comme une originalité plutôt qu’un choix professionnel.

On souligne également le fait que le choix des jeunes filles d’un instrument ou profession dédiés
aux hommes à été soutenu par la mère et aussi l’enseignante, donc toutes les deux femmes. Cela
offre un onglet favorable à l’étude de cet instrument.

Une fois le choix fait et la pratique dure en parallèle de l’école pendant des années, les jeunes
clarinettistes doivent faire un réel choix lors du passage du baccalauréat.

À ce moment, elles doivent se diriger vers un métier dans la musique ou laisser l’instrument à
titre de vocation et prendre une voix professionnelle différente. Ce choix est pondéré par le
milieu social et culturel.

Au présent, les jeunes apprenties qui prennent cette voix viennent des classes moyennes ou avec
un parent qui est lui-même musicien professionnel.

Dans la carrière de clarinettiste, les liens vers la réussite sont la pratique intensive, les sacrifices
de la part de l’apprentie, de point de vu financier avec le soutient de l’environnement, du
professeur et des parents. C’est un métier avec des perspectives risquées, mais pour lequel
l’étudiante risque tout.

L’évolution de la femme dans la vocation féminine de clarinettiste entraîne une transformation


de l’accès à ce métier.

La clarinette, perçue comme masculine à cause de l’effort du souffle nécessaire et féminine par
la sonorisation, est devenue un instrument neutre à partir d’un instrument considéré ambivalent.
La dissociation entre les hommes et les femmes diminue dans la pratique de la clarinette.

On remarque donc l’importance du genre associé aux instruments dans le choix du parcours.
Cependant, il existe une transgression des vocations perçues comme masculines et fermées et
comment à s’ouvrir pour les femmes également.

Un aspect reste toujours difficile pour autant, dans la possibilité de s’affirmer en tant que soliste
concertiste.
Tina Roman

Partie 2 : Critique et analyse


La musique fait partie de la culture, et la culture est l'un des piliers du système social. La
connaissance de sa composition, de son rôle et de ses avantages, les conséquences intentionnelles
ou non de la musique dans un contexte social, est une étape importante du développement de
l’humain. On s’interroge donc comment la musique influence la société.

On surprend d’après les connaissances théoriques du cours et l’analyse de l’article « Devenir


clarinettiste » plusieurs caractéristiques. La musique a un impact fort dans les interactions
humaines, dans les familles ou les groupes d’amis, d’individus. On peut énoncer ici l’exemple
des filles qui ont été influencées de suivre une carrière dans la musique, parce que les parents ou
leurs groupes proche d’individus étaient très attachés à la musique. De point de vue social, la
musique influence aussi les sentiments, les émotions et les convictions, par rapport à la vie, l’art,
la philosophie et même la vérité. C’est ainsi qu’on observe dans l’article étudié la transgression
des clarinettistes femmes dans un monde masculin. La musique a été le facteur clé pour la
détermination de leurs carrières en dépit des contraintes sociales. La structure de la société via la
musique établie les frontières entre différents groupes sociaux, le développement et la
prédilection uniquement pour certains genres musicaux en fonction des caractéristiques
sociodémographiques des segments de la population vivant dans une région spécifique.

Les façons distinctes dont les gens passent leur temps libre, de relaxation / méditation, jusqu’aux
formes les plus complexes de l'art, formées en combinant plusieurs genres musicaux, genres
artistiques, participant à des festivals, concerts, spectacles. Les personnes qui y participent
montrent de l'attachement artistique envers l’acte musical ou simples spectateurs et
consommateurs du phénomène musical, le développement de la passion et du talent musical. On
rappelle la différence entre les familles bourgeoises et les classes moyennes, basses. Pour la
haute société, étudier de la musique est une activité normale, car tous les membres du cercle
environnemental en pratiquent. Les familles plus modestes ne sont pas forcément entourées par
la pratique et l’écoute de la musique a cause des conditions financiers, de l’éducation, des
difficultés familiales.

La musique développe constamment des systèmes de référence, pratiquement dans tous les
aspects de la vie, des éléments de la culture et psychosociales. À un niveau fondamental et dans
une perspective structurelle, la musique est basée sur les sons, et ce fait détermine la
considération de la musique comme un tout unitaire, quelle que soit l'évolution des genres
musicaux. Il s’agit d’un ensemble qui se présente sous la forme d'un tout unitaire, à la fois en
raison de la structure technique, basée sur les sons, mais plus, en raison des fonctions remplies au
niveau social. Comme vu au long de l’article ‘Devenir clarinettiste’, la musique est intégré à la
fois dans la vie civile, militaire, de haut niveau ou juste au niveau amateur. Elle réussit tout de
même à construire une dimension de l’intelligence émotionnelle qui traverse la structure de la
société et forme en elle-même un nouveau system.
Tina Roman

Cette forme artistique est l'expression de la culture que l'individu a assimilé dès les premières
années de vie, cela dans la position du consommateur, ainsi que la position de participant / auteur
/ interprète de créations musicales. L'appartenance d'un individu / groupe à un ou plusieurs
genres musicaux représentent un indicateur culturel, de l'évolution et du développement culturel
de la société respective. Il ne faut pas ignorer le rôle du langage musical, précisément en raison
de sa structure, car il représente un langage universel qui a contribué à la mondialisation des
relations humaines.

You might also like