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Forages Module 3 - UNICEF
Forages Module 3 - UNICEF
AUTEURS :
Dotun Adekile et Kerstin Danert, Fondation Skat, Saint-Gall (Suisse) ; Jose Gesti Canuto, UNICEF, New York (États-
Unis) ; Djani Zadi, Peter Harvey et Anne Cabrera-Clerget, UNICEF, Copenhague (Danemark)
CONTRIBUTRICES :
Fiorella Polo, spécialiste WASH de l’équipe Eau et assainissement du siège de l’UNICEF à New York (États-Unis)
Sue Cavill, consultante
PHOTO DE COUVERTURE :
Kerstin Danert
CITATION RECOMMANDÉE :
UNICEF et Fondation Skat, « Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages »,
2018. Dans : UNICEF et Fondation Skat, Forage d’eau – Planification, passation de marchés et gestion de
projets : boîte à outils de l’UNICEF, Partenariat pour des forages rentables du Réseau d’approvisionnement en
eau en milieu rural (RWSN) de l’UNICEF et de la Fondation Skat, 2018. Disponible aux adresses suivantes :
www.unicef.org and Resources - RWSN Library (rural-water-supply.net)
DOI: 10.13140/RG.2.2.15971.27680
Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
Introduction ...............................................................................................................................................................6
Modèle de cahier des charges pour l’implantation et la supervision des travaux .....................................................9
Annexe 3.1 Proposition de devis quantitatif pour les services de conseil liés à l’implantation .......................31
Annexe 3.2 Proposition de devis quantitatif pour les services de conseil liés à la supervision.............................32
Annexe 3.8 Modèle d’accord de l’UNICEF relatif aux services de conseil pour l’implantation et la supervision
des forages .......................................................................................................................................................39
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Abréviations et acronymes
RFP Appel à proposition
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
Introduction
La boîte à outils de l’UNICEF Forage – Planification, passation de marchés et gestion de projets (ci-après la
boîte à outils) a pour objectif d’harmoniser les pratiques et de guider les membres du personnel de l’UNICEF
chargés de l’achat de services de forage et de l’approvisionnement en matériel, ainsi que de la passation de
marchés relative aux services conseils pour l’implantation et la supervision des travaux de forage. Cette boîte à
outils comprend cinq modules (voir la page de couverture).
Le module 3 – Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages – fournit des orientations et
des conseils en vue de la préparation d’un accord de prestation de services de conseil pour la détermination de
l’implantation et la supervision des travaux. Il comprend un modèle de cahier des charges, une structure
d’accord normalisée de l’UNICEF et des modèles d’autres documents importants à annexer au contrat. L’UNICEF
est réputé être le Client aux termes du cahier des charges et de l’Accord, c’est-à-dire que la réalisation de
forages, l’implantation et la supervision des travaux sont directement sous-traitées par le bureau de pays de
l’UNICEF.
Ce module est conforme au troisième principe de la boîte à outils de l’UNICEF, qui prévoit la participation de la
communauté à l’implantation et aux pratiques afférentes, comme la clarification de la propriété foncière, ainsi
qu’au quatrième principe relatif à la supervision des travaux.
Pour permettre au lecteur de se repérer plus facilement au sein de la boîte à outils, les annexes du module 3
sont numérotées de 3.1 à 3.8.
Afin de garantir le respect des spécifications techniques, le forage doit être supervisé par des personnes ou des
entreprises compétentes. Il convient d’engager des hydrogéologues ou des spécialistes des eaux souterraines
expérimentés pour assurer la supervision des forages. La même personne ou la même société doit être chargée
à la fois de l’implantation et de la supervision d’un forage donné.
Les consultants doivent être sélectionnés dans le cadre d’un processus d’évaluation reposant sur des critères
clairement établis. Les annexes 3.1 et 3.2 fournissent des propositions de devis quantitatif pour les services
conseils respectivement liés à l’implantation et à la supervision des forages. Les hydrogéologues et les
consultants spécialistes des eaux souterraines engagés pour l’implantation, la supervision et le suivi des forages
doivent être agréés par le gouvernement national et/ou être membres de l’association nationale compétente.
Tous les consultants doivent démontrer qu’ils possèdent les connaissances, les compétences et l’expérience
nécessaires. En l’absence de système d’octroi de licences de forage, l’UNICEF doit travailler aux côtés des
gouvernements pour pallier ce manque.
Le modèle de cahier des charges fourni dans le présent module concerne à la fois l’implantation de forages et la
supervision des travaux de forages. Aux fins d’assurance qualité et de prévention des différends, la même entité
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doit être responsable de l’implantation et de la supervision d’un projet donné. Cependant, lorsque le contractant
chargé du forage est responsable de l’implantation1, le superviseur doit surveiller ce processus et s’assurer qu’il
est mené conformément au contrat.
Un consultant spécialiste des eaux souterraines compétent peut être une personne ou une entreprise chargée
de superviser l’implantation, le forage, la construction de la dalle et l’installation des pompes. Lorsque de tels
consultants ne sont pas disponibles, le bureau de pays de l’UNICEF sollicite le déploiement de personnel de
contrepartie du gouvernement ayant été formé à la supervision des travaux pour accomplir cette tâche dans le
cadre du projet. L’accord de prestation de services conseils doit clairement indiquer le niveau de supervision
attendu, notamment s’il convient d’assurer une supervision permanente ou ponctuelle/aux étapes clés (voir la
description ci-après). Une fois la construction des puits et les activités connexes achevées, le superviseur mène
une inspection finale des forages.
Le superviseur doit être totalement indépendant du contractant chargé du forage. En d’autres termes, le
superviseur doit pouvoir se déplacer par ses propres moyens et doit disposer d’autres équipements comme un
GPS, un pendagemètre, un mètre ruban, un chronomètre, une loupe et une caméra d’exploration.
Une supervision permanente est préférable et doit être privilégiée si les ressources le permettent. En cas de
supervision permanente, le superviseur est impliqué et présent tout au long du processus de forage, des
premières phases du processus d’achat à la remise des travaux, en passant par la réunion préalable au dépôt des
offres, l’inspection d’implantation préalable au contrat, l’installation, le forage et la désinstallation du chantier.
Il est possible d’avoir recours à une supervision ponctuelle/aux étapes clés lorsque les ressources ne
permettent pas une supervision permanente. Dans ce cas, le superviseur est présent à l’étape des achats, à la
réunion préalable au dépôt des offres et à l’inspection préalable au contrat. Par la suite, il est présent aux étapes
cruciales de la construction des puits, telles que définies dans l’accord de prestation de services de conseil. Les
étapes cruciales sont les suivantes :
◼ Installation
◼ Sélection des sites
◼ Achèvement du forage
◼ Equipement du forage
◼ Développement du forage
◼ Essai de pompage
◼ Construction de la dalle et installation des pompes
◼ Désinstallation du chantier
Certains membres de la communauté sachant lire, recommandés par le Comité Eau, Assainissement et Hygiène,
doivent être formés et encouragés à suivre les activités de forage et à établir des rapports lorsque le superviseur
n’est pas disponible sur le site.
1 Le troisième principe du module 1 de la boîte à outils indique que pour les projets comportant jusqu’à cinq forages situés dans des zones
où les eaux souterraines sont faciles d’accès, la responsabilité de l’implantation peut être confiée au contractant chargé du forage. Dans
tous les autres cas, l’implantation doit être déterminée par des consultants spécialistes des eaux souterraines compétents et
expérimentés.
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1. Contexte du projet
Les informations générales doivent présenter le contexte de la demande de services, en particulier :
2. Description de la Mission
2.1 Énoncé des Travaux
Afin de faciliter la mise en œuvre de [fournir une brève description du projet], l’UNICEF sollicite les services
professionnels d’une entreprise certifiée de spécialistes des eaux souterraines pour soutenir l’implantation et la
supervision de [indiquer le nombre de forages] puits dans les zones concernées ([indiquer les lieux]).
L’entreprise sélectionnée (ci-après « le Consultant ») doit examiner les activités conformément au Contrat. Les
activités viennent compléter la mobilisation de la communauté, la formation et la préparation des parties
prenantes à l’exploitation et à la maintenance des installations, ainsi que le forage, la réalisation et le
développement de [indiquer le nombre de forages] forages dans les zones concernées ([indiquer les lieux]), en
collaboration avec [mentionner les autorités locales du district].
Le ou les Contrats de forage, de réalisation et de développement (nettoyage) sont établis directement entre
l’UNICEF et le Contractant chargé du forage sélectionné.
Le Superviseur du Consultant est nommé en tant que représentant de l’UNICEF sur le site. Le Consultant est
responsable de la gestion et de la direction du projet sur le site et doit approuver tous les matériaux fournis, le
travail accompli et les mesures réalisées par le Contractant chargé du forage et son équipe dans le cadre du
projet.
Le Consultant doit disposer du Contrat établi entre l’UNICEF et le Contractant chargé du forage, y compris de
l’ensemble des annexes et d’un exemplaire du calendrier exhaustif des travaux approuvé par le Contractant. Le
Consultant doit également travailler en collaboration avec la communauté locale [mentionner les Autorités
locales du district] et les autres parties prenantes concernées, conformément au Contrat.
Le Consultant doit disposer de personnel compétent, ainsi que des équipements et des logiciels nécessaires pour
réaliser des études hydrogéologiques ou des relevés géophysiques, et pour interpréter les données.
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◼ Les membres de la Communauté sont les utilisateurs finaux des systèmes d’approvisionnement en eau.
Les communautés bénéficiaires sont identifiées par l’organisme public responsable et par l’UNICEF. Les
représentants communautaires devant participer à l’implantation et soutenir la supervision des travaux
doivent être identifiés et désignés au Consultant avant qu’il n’entreprenne sa mission de reconnaissance
sur le terrain. L’implantation des forages commence une fois que les communautés ont été présentées au
Consultant.
La communauté doit être impliquée dans le processus d’implantation et de conception afin que le point
d’eau terminé corresponde à ses besoins. La communauté peut soutenir la supervision des travaux, en
assurant le suivi du processus de forage et en consignant certaines informations, mais elle ne saurait être
tenue responsable des modalités techniques ou contractuelles. Si la communauté est amenée à soutenir
la supervision des forages, le Superviseur doit désigner au moins deux personnes sachant lire en tant que
Responsables du suivi des forages et les conseiller sur les modalités de suivi. Si le moindre problème
survient pendant les phases d’installation ou de forage, la communauté doit en informer le Superviseur
du site. Au cas où le problème en question concernerait le Superviseur du site, la communauté doit en
informer le Consultant ou le Représentant désigné de l’UNICEF.
◼ L’UNICEF est le Client qui sous-traite l’implantation, la réalisation du forage et la supervision des travaux.
Le Client doit : déterminer l’emplacement des forages [par exemple, dans des communautés
spécifiques] ; s’assurer que les activités de mobilisation et de formation de la communauté sont
achevées ; identifier les représentants communautaires en vue de l’implantation, du forage et de
l’installation de pompes ; clarifier les rôles et responsabilités de la communauté et des autres parties
prenantes en matière d’exploitation et de maintenance des installations et de soutien à la mise en place
de structures adéquates. Le Client doit s’assurer que toutes les exigences réglementaires relatives au
forage sont bien respectées.
◼ Les autorités publiques locales compétentes doivent assister à la réunion préalable à l’installation du
chantier ainsi qu’à la [Passation] des travaux achevés à la communauté.
◼ L’organe régulateur octroie des permis et des licences de forage ou de prélèvement. Les exigences
légales doivent être établies par le Client au plus tôt pour éviter tout retard.
◼ Il incombe au Consultant de veiller à ce que le Contractant chargé du forage respecte les spécifications
techniques, prenne toutes les mesures nécessaires, tienne des registres précis (notamment un registre
journalier) et s’assure du respect des procédures de santé et de sécurité.
◼ Le Contractant chargé du forage est l’organisation qui assure les travaux de forage. La responsabilité du
Contractant consiste à forer et à achever le puits conformément au Contrat établi avec l’UNICEF.
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Les activités spécifiques à mener sont détaillées ci-après. [Cette liste peut être modifiée en fonction du projet ou
de la stratégie adoptée par le ou les cabinets de conseil engagés].
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◼ La conception des forages, notamment les caractéristiques de l’équipement, les diamètres des
forages et les profondeurs prévisionnelles du forage ;
◼ Les éventuelles préoccupations liées à la qualité des eaux captées ;
◼ Des recommandations concernant les matériaux de la pompe en fonction de la qualité de l’eau.
◼ Étude préliminaire : étude des données et informations existantes sur les caractéristiques géologiques et
hydrogéologiques des emplacements, interprétation des données de télédétection issues de
photographies aériennes, d’images satellites, et de cartes topographiques et géologiques.
◼ Prospection géophysique : les deux étapes ci-dessus ne sont pas nécessairement suivies d’une
prospection géophysique (tableau 2). Le Consultant détermine les zones dans lesquelles la géophysique
peut être utile. La géophysique n’est pas toujours nécessaire. Lorsque les aquifères régionaux en roches
meubles sont connus et qu’ils ne soulèvent aucune inquiétude liée à la salinité ou à l’intrusion saline, la
géophysique n’est pas toujours nécessaire. La géophysique est en revanche utile dans les zones
composées de sédiments compactés ou de roches cristallines. Des relevés géophysiques doivent être
effectués uniquement lorsque la probabilité et les coûts liés au forage non productif justifient une telle
dépense.
Dans le cadre d’une prospection géophysique, il est recommandé de mesurer la conductivité électromagnétique,
puis d’effectuer un sondage électrique vertical (SEV). Lorsque la méthode recommandée est utilisée, au moins
deux déplacements électromagnétiques perpendiculaires doivent être effectués à travers la sédimentation et les
linéaments observés. Les emplacements des SEV dépendent des anomalies détectées ou des valeurs issues des
déplacements électromagnétiques.
Si le Consultant estime qu’une autre stratégie ou technique géophysique est plus adaptée dans un contexte
spécifique, il doit en faire part au Représentant désigné afin d’obtenir son autorisation préalable avant de
commencer le sondage. Toutes les données sont analysées par des logiciels dédiés.
[La technique électromagnétique peut ne pas être disponible dans certaines localités. La prospection
géophysique se limite alors à un déplacement par séparation à résistivité constante et à des mesures de SEV. Au
sein d’une communauté, le Consultant peut être amené à réaliser un minimum de six SEV ; les trois sites les plus
prometteurs devront être sélectionnés].
◼ Évaluation de l’accessibilité pour le matériel de forage : il convient de déterminer l’accessibilité des sites
pour le matériel de forage, notamment en préparant un plan d’accès aux sites communautaires.
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◼ Identification des sites probables : le Consultant est tenu d’identifier au moins trois sites probables au
sein de chaque communauté et de les classer par ordre de priorité, en fonction de la probabilité de forer
un forage productif à cet emplacement et des éléments à prendre en compte en matière d’implantation
(tableau 3). Il définit ainsi :
A – Le site prioritaire ;
B – Du deuxième site prioritaire ;
C – Du site de secours.
Tableau 3.3 Éléments à prendre en compte en matière d’implantation de forages [Utiliser les normes/directives nationales
si elles existent]
Le forage ne doit pas être implanté à un endroit où il pourrait être inondé ou dans des dépressions
insuffisamment drainées. Le site ne doit pas être sujet à l’érosion. L’implantation du forage doit également
être conforme aux distances minimales recommandées par rapport aux sources potentielles de
contamination et aux autres points d’eau existants, conformément aux normes ou directives nationales, ou
aux indications ci-dessous [supprimer les mentions inutiles].
Structures existantes Distance minimale par rapport
au site de forage proposé (m)
Forage d’approvisionnement en eau 50
Forage manuel 30
Latrines/fosse septique/puits d’infiltration 30
Ruisseaux, canaux, fossés d’irrigation 20
Immeubles 3
Décharge de déchets solides, cimetière, dépôt de lubrifiants approuvé 500
ou informel
Littoral 100
◼ Marquage des sites : avant de quitter la communauté, l’équipe chargée de l’implantation doit clairement
marquer les sites, présenter les emplacements choisis aux membres de la communauté et signer le
formulaire d’accord communautaire établi [annexe 3.5].
◼ Conception des forages : le Consultant doit concevoir chaque forage en fonction des paramètres
suivants :
▪ Le but du forage ;
▪ Le débit attendu du forage ;
▪ La profondeur prévisionnelle du forage ;
▪ La technique de forage employée ;
▪ Les propriétés chimiques des eaux souterraines ;
▪ Le type de pompe.
La conception des forages doit fournir des détails sur l’équipement, le diamètre, la profondeur prévisionnelle du
forage et les éventuelles préoccupations liées à la qualité des eaux souterraines, et doit être jointe au rapport
d’implantation.
Si aucun site de forage réalisable n’est identifié au sein d’une communauté donnée, cela doit être mentionné dans le
rapport d’implantation. Le Consultant doit en faire part au Représentant désigné, qui déterminera s’il convient de
retirer la communauté du programme de forage et de recommander d’autres sources d’approvisionnement en eau.
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◼ Cahier des charges pour le forage dans [indiquer le nombre d’emplacements] emplacements
◼ Devis quantitatif pour [indiquer le nombre d’emplacements] emplacements
◼ Devis quantitatif confidentiel/estimation de l’ingénieur pour [indiquer le nombre
d’emplacements] emplacements
◼ Le rapport mensuel sur l’état d’avancement comprend un résumé des travaux effectués, ainsi que des
recommandations.
◼ La réunion préalable au dépôt des offres afin de passer en revue les documents contractuels avec les
soumissionnaires, d’expliquer les caractéristiques géologiques et les raisons de certaines spécifications et
de préparer le procès-verbal de la réunion ;
◼ L’évaluation des soumissions, conformément aux procédures énoncées dans l’Appel à Proposition (RFP).
2 Voir le module 1 du document Forage – Planification, passation de marchés et gestion de projets : boîte à outils de l’UNICEF
3 Voir le module 3 du document Forage – Planification, passation de marchés et gestion de projets : boîte à outils de l’UNICEF
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Tout autre dossier pouvant être imposé par le Contrat devra également être inclus.
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◼ Réunion préalable à l’installation : le Consultant doit organiser une réunion avec le Contractant chargé
du forage et le [Représentant désigné] de l’UNICEF avant que le Contractant ne s’installe [au camp de
base/sur le site] afin d’examiner les procédures et les spécifications techniques liées à chaque étape du
Contrat, de façon à assurer une compréhension commune de toutes les questions entre les parties. Cette
réunion permet de clarifier les rôles et responsabilités de chaque partie. Il convient de vérifier le modèle
que le foreur doit utiliser pour la collecte de données, conformément au Contrat entre l’UNICEF et le
Contractant chargé du forage4.
◼ Réunion de présentation en présence de la communauté : permet de présenter le Superviseur et les
représentants du Contractant chargé du forage au représentant communautaire et d’informer la
communauté de la date de début du projet. Expliquez que si le moindre problème survient, la
communauté doit en informer le Superviseur. Le Consultant doit compléter la partie 1 de la liste de
contrôle de supervision figurant dans la section 3 du Cahier des charges du [module 3 de la boîte à
outils].
◼ Réunions de chantier : permettent d’examiner l’état d’avancement des travaux.
◼ S’assurer que la réalisation des forages est menée et achevée conformément au Contrat entre le
Contractant et l’UNICEF ;
◼ S’assurer que toutes les mesures et observations sont relevées, enregistrées et transmises avec précision
et de façon systématique à l’autorité compétente, conformément au Contrat entre le Contractant et
l’UNICEF ;
◼ S’assurer que les normes de sécurité sont respectées tout au long de l’exécution du projet.
Les tâches que le Superviseur doit accomplir aux différentes étapes du projet sont les suivantes :
4
[L’annexe 4.3 du module 4 de la boîte à outils propose un modèle de fiche d’achèvement de puits].
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Le Contractant chargé du forage est tenu de transmettre au Superviseur des échantillons de tous les matériaux
devant être utilisés dans le cadre du projet (tubages, crépines, fluides de forage, massif filtrant, granulats, ciment,
coffrage, armature en acier). Le Superviseur doit vérifier les échantillons et s’assurer que les matériaux sont
adaptés au projet. Il doit s’assurer que les tubages et les crépines fournis sont neufs, qu’ils ne présentent aucune
décoloration due à une exposition prolongée à la lumière du soleil et qu’ils sont conformes aux spécifications. En
cas de doute, il convient de mesurer le diamètre et l’épaisseur des parois à l’aide d’un pied à coulisse. Le
Superviseur doit compléter la partie 3 de la liste de contrôle de supervision figurant dans la section 3.
En cas de supervision ponctuelle ou aux étapes clés, le Superviseur assure également les fonctions a), b), c) et d)
présentées ci-dessus dans le cadre de la supervision permanente.
Tableau 3.4 Informations devant être recueillies par les responsables communautaires du suivi des forages (rapport
quotidien)
Début du forage
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
e) Sécurité
Le Superviseur doit s’assurer que le Contractant chargé du forage prend toutes les précautions raisonnables
pour assurer la sécurité du personnel, du public et du matériel sur le site de forage. Il doit vérifier et s’assurer
que le Contractant chargé du forage dispose d’une trousse de premiers secours bien garnie sur le site et qu’il est
correctement préparé à faire face aux situations d’urgence. L’ensemble du personnel sur le site, y compris le
Superviseur et l’équipe chargée du forage, doit porter des vêtements de protection, des bottes adaptées, un
casque et des gants. Le Superviseur doit constamment veiller à prévenir les accidents et à limiter les dommages
physiques qui pourraient en résulter. Il convient de maintenir les personnes étrangères au service derrière une
ligne clairement définie et de les empêcher de regarder l’arc électrique pendant le soudage.
f) Forage
Position de la foreuse : le Superviseur doit s’assurer que la foreuse est correctement positionnée au-dessus du
site délimité, à distance de tout danger potentiel comme des lignes électriques aériennes.
Suivi de la profondeur de forage, de la vitesse de pénétration et des déblais de forage : le Superviseur doit
constamment surveiller la profondeur de forage, la vitesse de pénétration et la collecte des déblais de forage. Il
doit s’assurer que le Contractant chargé du forage respecte l’intervalle de profondeur de prélèvement des
échantillons indiqué dans le Contrat de forage ou tout autre accord en vigueur. Les échantillons doivent être
photographiés pour référence ultérieure. Le Superviseur doit préparer un registre graphique des strates, qui sera
inclus dans le rapport final de forage.
Il invite le Contractant chargé du forage à interrompre les travaux lorsque la profondeur adéquate est atteinte.
La décision d’arrêter les travaux dépend des informations recueilles tout au long du forage, notamment :
Le Superviseur doit compléter la partie 4 de la liste de contrôle de supervision figurant dans la section 3 du
cahier des charges du [module 3 de la boîte à outils].
Lorsqu’il apparaît au cours des travaux que le forage risque d’être improductif, en particulier au vu des
échantillons du forage, et que la profondeur recommandée a déjà été atteinte, voire dépassée, le Superviseur
peut décider d’arrêter le forage et de déclarer le forage inacceptable avant que le tubage et les crépines n’aient
été posés. Dans ce cas, le foreur est rémunéré pour chaque unité de travail accomplie en fonction du devis
quantitatif jusqu’à ce que le superviseur déclare le forage inacceptable.
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
Après avoir déterminé la profondeur du forage et la longueur des crépines, le Superviseur réalise un croquis de
l’assemblage proposé pour le tubage et la crépine. L’installation est effectuée conformément au croquis. Des
mesures individuelles et globales sont ensuite effectuées afin de contrôler le respect du croquis. Le Superviseur
photographie l’ensemble pour référence.
Il doit s’assurer que les joints entre les différents segments du tubage sont assez solides pour supporter le poids
de l’ensemble du tubage pendant l’installation. Le filetage doit être intact. Les pas de vis mâles et femelles
doivent être convenablement nettoyés à l’aide d’une brosse métallique et d’un chiffon avant l’assemblage. En
cas d’utilisation de raccords non filetés, ceux-ci doivent être nettoyés et assemblés à l’aide de la colle ou de
l’adhésif à solvant organique recommandé par le fabricant, et le temps de pose recommandé doit être respecté.
Lorsqu’il faut souder des tubages et des crépines en acier, le Superviseur doit s’assurer que la soudure est
totalement pénétrante et continue.
i) Joint sanitaire
Le Superviseur doit s’assurer qu’un joint sanitaire est positionné en haut du tubage [6 m] afin que les eaux de
surface potentiellement polluées ne puissent pas s’écouler dans les aquifères via l’espace annulaire du forage.
[Le joint sanitaire est un coulis de ciment composé d’un mélange de 25 litres d’eau pour 50 kilogrammes de
ciment pur (ou bentonite)].
j) Essai de pompage
Le Superviseur doit s’assurer que le Contractant chargé du forage réalise l’essai de pompage conformément au
Contrat de forage, qu’il s’agisse d’un simple essai à débit constant ou d’un essai par paliers suivi d’un essai à
débit constant et d’une mesure de la vitesse de récupération.
Le Superviseur doit analyser les résultats de l’Essai de pompage pour déterminer la capacité spécifique du
forage. Il doit déterminer si cette capacité est suffisante pour que le forage serve de source
d’approvisionnement en eau potable, en fonction des critères figurant dans le Contrat de forage. Le Superviseur
formule ensuite des recommandations sur le débit d’exploitation du forage.
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À partir des résultats de l’analyse de la qualité de l’eau, le Superviseur doit déterminer si la qualité chimique et
bactériologique de l’eau est suffisante pour servir d’approvisionnement en eau potable, en fonction des normes
de qualité nationales relatives à l’eau de boisson ou, en l’absence de telles normes, des directives de
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Si l’eau est corrosive (c’est-à-dire si son pH est inférieur à 6,5), il est nécessaire de prendre des mesures
spécifiques. Il ne faut pas employer de tuyaux d’élévation ni de tiges de commande en fer galvanisé lorsque le
pH de l’eau est inférieur à 6,5. Le Superviseur doit s’assurer que les matériaux utilisés sont conformes au Contrat
de fourniture et d’installation de pompes [modifier si nécessaire].
m) Désinstallation du chantier
Une fois les travaux achevés, le Contractant chargé du forage est tenu de transmettre l’ensemble des documents
requis au Client, de remettre le site dans son état initial et de désinstaller le chantier.
En cas de forages négatifs, le Superviseur doit transmettre par écrit au Représentant désigné la liste des étapes
du processus de forage réalisées jusqu’à ce que le ou les forages aient été déclarés inacceptables, ainsi que les
raisons précises motivant une telle décision. Le Représentant désigné doit déterminer si cela est lié à une action
ou inaction de la part du Contractant chargé du forage, ou à une défaillance ou incompétence du Superviseur. Si
la faute incombe au Contractant chargé du forage, celui-ci doit à nouveau refaire à ses propres frais un autre
forage. Si la faute incombe au Superviseur, celui-ci doit si possible prendre des mesures correctives. La
responsabilité du Superviseur est alors engagée (en tant que personne ou entreprise), ce qui peut occasionner la
résiliation du Contrat ou un refus de paiement.
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Le Superviseur doit s’assurer que les données relatives au forage sont inscrites soit dans le béton frais, soit sur
une plaque en laiton [supprimer la mention inutile], conformément au Contrat de forage.
Dans les cas où l’installation de la pompe incombe aux mécaniciens/réparateurs de pompes communautaires, le
Superviseur doit également les informer sur la profondeur à laquelle installer la pompe et veiller à ce que
l’installation soit réalisée conformément aux instructions normales fournies par le fabricant. La désinfection et le
pompage en continu sont effectués comme indiqué au paragraphe précédent.
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Le Superviseur [et l’UNICEF] doi[ven]t mener une inspection finale des travaux en présence du représentant du
Contractant chargé du forage. L’inspection finale permet de s’assurer que le Contractant chargé du forage a
rempli l’ensemble de ses obligations. Cette inspection est menée au terme de la période de garantie, c’est-à-dire
[indiquer le délai] mois après l’achèvement substantiel. Le Consultant doit :
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Adresse du propriétaire :
Coordonnées/ Coordonnées de
références GPS : quadrillage :
Long. E Lat. N
Financement (programme/projet/privé) :
No de permis de
Date de délivrance : Autorité émettrice :
forage :
Nom de l’entreprise de forage : No de licence du Foreur :
Fabricant :
Capacité de levage :
Lever le mât.
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Fabricant :
Pompe à boue et Vérifier que la capacité correspond à la profondeur estimée des forages.
générateur
Camions d’assistance Vérifier que le Foreur dispose des véhicules d’assistance nécessaires et que
ceux-ci fonctionnent.
Partie 3 – Matériaux
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Hydrogéologue Qualifications :
Années d’expérience :
Années d’expérience :
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Rapport de fin de projet récapitulant l’ensemble des activités 2 exemplaires Deux semaines
administratives et de terrain réalisé, les activités papier, après délivrance
d’implantation, les réunions organisées, les activités de forage, copie par mail ou du dernier Procès-
les enseignements tirés et les registres, ainsi que les éventuelles sur clé USB verbal de
évolutions des effectifs. réception
définitive
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Il convient également de prévoir, tout au long du projet, des rencontres régulières avec le Représentant désigné
de l’UNICEF et une réunion mensuelle de coordination de projet qui se tiendra dans les bureaux de l’UNICEF.
Remarque : aucune information financière ni tarifaire ne doit figurer dans la proposition technique. La
présentation, le niveau de détail et la clarté des propositions seront pris en compte lors de l’évaluation finale.
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7. Gestion de projet
Instructions
Le Consultant est tenu d’exécuter les instructions du Représentant désigné par le Client dans la mesure où
celles-ci sont conformes aux lois en vigueur dans la zone du projet.
Délégation
Le Représentant désigné peut déléguer n’importe lesquels de ses devoirs et responsabilités à d’autres
personnes, en particulier au Consultant, sous réserve d’en avoir préalablement informé le Contractant, et peut
annuler n’importe quelle délégation de pouvoirs, sous réserve d’en avoir préalablement informé le Contractant.
Communication
La communication entre les parties contractantes doit se faire sous forme écrite et ne prend effet qu’à compter
de sa réception.
Réunions de gestion
Le Représentant désigné et le Consultant peuvent tous deux convoquer l’autre à une réunion de gestion. L’objet
de cette gestion est d’évaluer la progression des Travaux, d’étudier les plans relatifs au reste des Travaux et de
traiter les problèmes survenus conformément aux dispositifs d’alerte rapide.
8. Paiement
L’UNICEF doit effectuer des versements réguliers à l’achèvement des produits livrables figurant dans le Cahier des
charges. Le Consultant doit être payé [préciser : une fois par mois, chaque trimestre ou à l’achèvement des étapes
clés], sur présentation de la facture et du rapport [préciser : mensuel ou trimestriel]. Le montant des travaux doit
être payé au Consultant conformément au calendrier de paiement choisi [exemples dans les tableaux 3.6 et 3.7
ci-dessous – Remarque : les repères peuvent être ajustés de façon à prendre en compte la portée du Contrat, en
prévoyant des versements mensuels ou trimestriels pour les forages implantés, supervisés et inspectés. Lorsque
plusieurs sites sont concernés, les versements peuvent être partagés entre le nombre de sites livrés ou
partiellement achevés afin de faciliter les flux de trésorerie.]
Tableau 3.6 Exemples de repères pour les services de conseil liés à l’implantation et à la supervision des forages – Option
pour les petits contrats
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Tableau 3.7 Exemples de repères pour les services de conseil liés à l’implantation et à la supervision des forages – Cas des
contrats d’envergure
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Annexe 3.2 Proposition de devis quantitatif pour les services conseils liés à la
supervision
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Remarque : le personnel nommé peut être remplacé uniquement par des candidats possédant une expérience et
des qualifications équivalentes, voire supérieures. Le Consultant est tenu de transmettre les CV des personnes
proposées en remplacement afin d’obtenir l’approbation de l’UNICEF avant leur prise de fonctions. Tous les
changements de personnel doivent être communiqués dans le rapport mensuel et récapitulés dans le rapport de
fin de projet.
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ATTENDU QUE vous avez stipulé dans ledit Contrat qu’il incombe au Contractant de fournir une Garantie bancaire
délivrée par une banque reconnue pour la somme spécifiée dans ledit Contrat à titre de garantie du respect de
ses obligations conformément au Contrat ;
ET ATTENDU QUE nous avons accepté de remettre au Contractant une telle Garantie bancaire ;
EN CONSÉQUENCE, nous affirmons par la présente que nous sommes le Garant et que nous sommes responsables
envers vous, pour le compte du Contractant, dans la limite d’un total de ___________________ [montant de la
Garantie] ___________________ [montant en toutes lettres], cette somme étant due, et nous nous engageons à
vous payer, dès réception de votre première demande et sans objection ni discussion, toute somme dans les
limites de ____________________ [montant de la Garantie] comme susmentionné, sans qu’il vous soit nécessaire
de prouver ou de motiver votre demande relativement à la somme y spécifiée.
Par la présente, nous levons votre obligation de réclamation de ladite dette au Contractant avant de nous
présenter la demande. Nous convenons en outre qu’aucun changement ni aucun ajout ou autre modification
apporté(e) aux clauses du Contrat ou aux Travaux à exécuter dans le cadre du Contrat ou à l’un quelconque des
documents contractuels qui pourraient être conclus entre vous et [XX] ne nous exonérera de quelque façon que
ce soit des obligations qui nous incombent en vertu de la Garantie et, par la présente, nous renonçons au préavis
concernant un tel changement ou ajout ou une telle modification.
La présente Garantie reste valable jusqu’à la date de délivrance du Certificat d’achèvement substantiel.
Aucun changement du contenu ou de la validité de la présente Garantie bancaire ne sera entrepris par la
Banque sans l’autorisation de l’UNICEF.
Adresse _______________________________________________
Date __________________________________________________
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Accord entre l’UNICEF et la Communauté pour la cession et la préservation d’un site de forage
[Indiquer l’intitulé du projet]
LE PRÉSENT ACCORD est conclu en date du __________ ___________ [Indiquer le jour, le mois et l’année]
ENTRE
ET
L’UNICEF aide [Indiquer le nom de la communauté] à installer un forage en vue de l’approvisionnement en eau
potable et a nommé un Consultant chargé de superviser l’implantation et la réalisation dudit forage. Le Consultant
et les représentants de la Communauté ont conjointement identifié [X] sites possibles pour la réalisation du
forage.
La Communauté accepte par la présente :
1. De céder les sites identifiés pour le forage afin qu’ils soient utilisés par la Communauté sans limite de
temps ;
2. De préserver les lieux et le marquage des emplacements à compter de ce jour et jusqu’au forage ;
3. D’autoriser le Contractant chargé du forage et l’ensemble des ouvriers à accéder aux sites ;
4. D’autoriser tous les membres de la Communauté à accéder au site de forage achevé.
5. Le contenu du présent accord a fait l’objet de discussions avec l’ensemble de la Communauté et il est
compris par tous.
Signataires
Pour la Communauté
Pour l’UNICEF
Nom du représentant ___________________________ ___________________________
Signature et date
Consultant
Nom du représentant ___________________________ ___________________________
Signature et date
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Date :
No de contrat :
Nom du projet :
Contractant :
Emplacement :
La présente stipule que conformément à l’article …………. du contrat ………., le projet décrit ci-dessus a atteint la
phase de la réception provisoire.
Le site …………. a été inspecté et tous les travaux prévus sont désormais achevés.
Vous trouverez ci-joint la liste des défauts substantiels bénéficiant d’une période de garantie d’un (1) an.
*Représentant désigné : agent de l’UNICEF désigné dans le Contrat pour représenter l’organisme.
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No de contrat :
Nom du projet :
Contractant :
Emplacement :
La présente stipule que la période de garantie est arrivée à son terme et que tous les défauts identifiés lors de
l’inspection finale ont été corrigés. En conséquence, le dernier versement du Contrat
no ___________________________ peut être effectué, conformément à l’article _____________ (page __) du
Contrat susmentionné.
*Représentant désigné : agent de l’UNICEF désigné dans le Contrat pour représenter l’organisme.
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Annexe 3.8 Modèle d’accord de l’UNICEF relatif aux services conseils pour
l’implantation et la supervision des forages
LE PRÉSENT ACCORD POUR LES SERVICES DE CONSEIL LIÉS À L’IMPLANTATION ET À LA SUPERVISION DES
FORAGES, ainsi qu’à la réalisation de [indiquer le nombre de forages] forages dans les districts concernés
([indiquer les districts]) et au développement desdits forages, qui doivent être équipés de pompes manuelles
et de points de prélèvement d’eau totalement achevés en vue de l’approvisionnement en eau potable
(conjointement avec les calendriers et les annexes aux présentes, cet « Accord ») est conclu le [Indiquer la
date].
ENTRE : LE FONDS DES NATIONS UNIES POUR L’ENFANCE (« l’UNICEF »), organisme intergouvernemental
international créé par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 57 (I) du
11 décembre 1946 en qualité d’organe subsidiaire des Nations Unies, dont le siège est sis à
UNICEF House, Three United Nations Plaza, New York, NY 10017, États-Unis, et possédant un
bureau à [Indiquer l’adresse].
ET : [Indiquer le nom du Consultant] (« le Consultant »), structuré et régi par la législation du pays ([Indiquer le
pays]) et ayant son établissement principal à [Indiquer l’adresse] ; celui-ci formant avec
l’UNICEF « les Parties » et chacun étant « une Partie ».
ATTENDU QUE :
A. L’UNICEF œuvre avec les gouvernements, les organisations de la société civile et d’autres partenaires
mondiaux, y compris le gouvernement du pays ([Indiquer le pays]) (« le Gouvernement »), à la promotion
des droits des enfants à la survie, à la protection, au développement et à la participation, conformément à
la Convention relative aux droits de l’enfant.
B. ATTENDU QUE, conformément à l’Accord de base de coopération entre l’UNICEF et le Gouvernement daté
du [Indiquer la date] (« l’Accord de base de coopération »), l’UNICEF a accepté d’aider le Gouvernement à
mettre en œuvre un programme élaboré par le Département de [Indiquer le nom du Département] pour la
construction des infrastructures physiques d’approvisionnement en eau de [Préciser].
D. En vertu notamment de [Indiquer le nom des documents, par exemple, Cahier des charges et proposition
financière no ____ datés du XXXX, tels que modifiés par la Clarification de proposition datée du XXXX], le
Consultant a répondu à la Demande de propositions et a indiqué qu’il était qualifié, capable et désireux de
fournir les services d’implantation et de supervision demandés et que, s’il était sélectionné pour
entreprendre cette mission, il travaillerait en collaboration avec [Indiquer le nom des éventuels
coentrepreneurs].
E. L’UNICEF souhaite engager le Consultant pour mener les Travaux décrits dans le Cahier des charges
(annexe [Indiquer le numéro de l’annexe]) joint au présent Accord (« les Travaux »), toujours selon les
conditions décrites dans le présent Accord. Le Consultant déclare par ailleurs qu’il est qualifié, prêt, capable
et désireux de mener les travaux selon ces mêmes conditions.
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1.1 Le présent document et la totalité de ses annexes5, conjointement avec les documents répertoriés ci-
dessous, qui sont intégrés aux présentes par renvoi, constituent l’intégralité de l’Accord conclu entre
l’UNICEF et le Consultant en lien avec les Travaux :
a) Le Cahier des charges [modèle fourni dans le module 3 de la Boîte à outils] ;6
b) Le personnel et les Sous-consultants [annexe 3.3 du module 3 de la Boîte à outils] ;
c) Le calendrier de paiement [section 8 du Cahier des charges fourni dans le module 3 de la Boîte à
outils] ;
d) La proposition financière [voir les annexes 3.1 et 3.2 du module 3 de la Boîte à outils pour obtenir
des conseils] ;
e) Le formulaire de garantie de bonne exécution/garantie de restitution d’acompte [annexe 3.4 du
module 3 de la Boîte à outils] ;
f) Le formulaire d’accord communautaire [annexe 3.5 du module 3 de la Boîte à outils] ;
g) Le Certificat d’achèvement substantiel [annexe 3.6 du module 3 de la Boîte à outils] ;
h) Le Certificat d’achèvement total [annexe 3.7 du module 3 de la Boîte à outils] ;
i) La Demande de propositions de services* ;
j) La proposition*.
[*Remarque : les modèles de RFP et de Proposition ne figurent pas dans ce document [module], mais
doivent toutefois être mis à disposition au niveau national ou régional en vertu de l’Accord].
1.2 Les documents relatifs à l’Accord doivent être considérés comme complémentaires les uns des autres, mais
en cas d’ambigüités, de contradictions ou d’incohérences entre eux, l’Accord sera interprété en fonction
de l’ordre de priorité suivant :
a) Le présent document ;
b) Les annexes [Indiquer le numéro des annexes] ;
c) La Demande de propositions de services ;
d) La Proposition, telle que clarifiée.
1.3 Cet Accord constitue la totalité et l’intégralité de l’accord entre les Parties relativement à l’objet des
présentes ; il remplace l’ensemble des accords, négociations et déclarations antérieurs, écrits ou verbaux.
2. Définitions
Dans le cadre du présent Accord, les termes ci-dessous ont les définitions suivantes :
2.1 Autorité en charge du projet : personne responsable d’assurer la liaison au quotidien et de gérer l’Accord.
(Remarque : l’UNICEF désigne une Autorité chargée du projet, qui n’est pas nécessairement un membre du
personnel de l’UNICEF, et une autre Autorité chargée du projet sera nommée par le Consultant.)
2.2 Représentant désigné : agent de l’UNICEF désigné dans le Contrat pour représenter l’organisme.
5 Le modèle d’accord fait référence à des annexes qui devront être numérotées. Pour permettre au lecteur de se repérer plus facilement au
sein de la Boîte à outils, les annexes sont numérotées d’après le module correspondant, par exemple 3.1 pour le module 3.
6 Supprimer les informations entre [ ] lorsque ce modèle est utilisé pour élaborer un contrat.
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
2.3 Représentant habilité : toute personne, qu’il s’agisse d’un agent de l’UNICEF ou d’un employé de
l’Organisme désigné chargé de la supervision, ayant obtenu l’autorisation écrite de l’UNICEF d’inspecter ou
de superviser les Travaux. Il peut s’agir de l’Autorité chargée du projet, mais aussi de tout autre
représentant disposant d’une autorisation écrite.
2.4 UNICEF : désigne la Partie contractante figurant dans le préambule des conditions générales de l’Accord.
Lorsqu’il est utilisé en lien avec les inspections, la supervision ou autre, ce terme peut désigner n’importe
quel Représentant habilité.
2.5 Organisme désigné chargé de la supervision et de l’implantation : organisme de conseil engagé par
l’UNICEF pour mener les activités de supervision tout au long de la durée du projet et pour apporter son
soutien concernant la procédure de passation de marchés ainsi que les activités quotidiennes de
supervision et d’inspection des Travaux.
2.6 Consultant : personne ou entreprise dont la soumission a été retenue par l’UNICEF pour assurer la Mission,
conformément au Cahier des charges.
2.7 Sous-traitant : toute personne ou entreprise qui a été désignée et engagée par le Consultant, avec l’accord
de l’UNICEF, pour mener à bien une partie spécifique de la Mission, conformément au Cahier des charges.
2.8 Représentant du Consultant : personne habilitée par le Consultant à prendre des décisions pour le compte
du Consultant concernant tout site ou toute partie des Travaux. Le Représentant du Consultant est
généralement le Superviseur.
2.9 Superviseur : personne autorisée par le Consultant à le représenter sur place, à recueillir toutes les données
et informations nécessaires, et à donner les instructions nécessaires au Contractant chargé du forage pour
l’achèvement et la passation du forage.
3.0 La Date d’achèvement correspond à la date à laquelle les Travaux, tels que définis dans l’annexe [Indiquer
le numéro de l’annexe], sont achevés à l’emplacement ou aux emplacements indiqué(s) pour la livraison.
3.1 La Période de garantie correspond à la période durant laquelle le Contractant chargé du forage est tenu de
réparer ou de corriger les défauts relatifs aux Travaux. La période est précisée dans le Contrat et calculée à
partir de la Date d’achèvement.
3.2 La Mission fait référence à la tâche ou au travail spécifique qui a été confié au consultant, conformément
aux documents contractuels.
3.3 Les Travaux font référence aux tâches précises requises au titre des documents contractuels pour le forage
ainsi que la fourniture et l’installation de pompes.
4.1 Le Consultant est responsable de l’achèvement des Travaux. Le Consultant doit honorer les obligations qui
lui incombent en vertu du présent Accord selon des critères de rigueur et de compétence jugés
raisonnables, et conformément aux bonnes pratiques professionnelles, administratives et financières. Il est
entendu et convenu que le Consultant mène les Travaux en collaboration avec [Indiquer le nom des
éventuels coentrepreneurs], à condition toutefois que le Consultant demeure pleinement responsable
envers l’UNICEF de l’achèvement des Travaux conformément au présent Accord.
4.2 Le Consultant doit disposer de personnel qualifié, ainsi que des équipements et logiciels nécessaires pour
recueillir et analyser les données hydrogéologiques et géophysiques en vue de l’implantation du forage, s’il
y a lieu.
4.3 Le Consultant fournit des services de supervision tout au long de la durée du projet et apporte son soutien
en matière de supervision, avec la participation des communautés locales.
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
4.4 Le Consultant aide l’UNICEF pour l’identification et la préqualification du Contractant chargé du forage en
préparant les documents et les procédures d’appel d’offres soumis à l’approbation de l’UNICEF.
4.5 Le Consultant met en place une supervision permanente en nommant un Superviseur résident.
4.6 Le Consultant doit s’assurer que tous les matériaux utilisés dans le cadre des Travaux sont neufs et adaptés
à l’usage qui en est fait. Aucun matériau réutilisable provenant du Site ne peut être utilisé, sauf si l’UNICEF
l’autorise. Les autres matériaux doivent être entreposés sur le Site jusqu’à la fin des Travaux. Tous les
matériaux, équipements et produits doivent être installés conformément aux recommandations écrites du
fabricant.
4.8 Le Consultant garantit l’achèvement des Travaux conformément au calendrier fourni par le Contractant
chargé du forage et approuvé par l’UNICEF, et selon les spécifications techniques figurant dans le contrat
de forage.
5.1 L’UNICEF doit effectuer des versements réguliers à l’achèvement des produits livrables figurant dans le
Cahier des charges.
5.2 Le Consultant doit accorder un accès illimité au Représentant désigné ou à ses représentants habilités pour
le suivi des Travaux. Le Représentant est autorisé à examiner le type, la quantité et la qualité des matériaux
utilisés et de la construction afin de s’assurer qu’ils sont conformes aux documents relatifs à l’Accord, ainsi
qu’aux normes qui y sont définies.
5.3 L’UNICEF délivre l’ensemble des certificats dès que les conditions nécessaires à la délivrance desdits
certificats sont remplies, et fournit au Consultant toutes les informations et les instructions écrites dont il
a besoin pour mener convenablement l’implantation et la supervision des Travaux.
5.4 Dans la mesure de ses capacités, l’UNICEF accorde au Consultant les droits d’accès au Site et de possession
dudit Site dans les délais nécessaires pour permettre au Consultant d’assurer sa mission conformément au
présent Accord.
5.5 L’UNICEF a le droit de formuler des instructions supplémentaires, auxquelles le Consultant devra se
conformer. Ces instructions supplémentaires sont destinées à compléter et/ou clarifier les documents
relatifs à l’Accord et n’ont aucune incidence sur la définition des Travaux, les Prix et/ou les dates
d’Achèvement substantiel. Elles peuvent prendre la forme de spécifications techniques, de croquis,
d’échantillons, de modèles ou d’instructions, et doivent être formulées par écrit.
6. Durée de l’Accord
6.1 À compter de la Date d’entrée en vigueur de l’Accord, qui est précisée à l’article 53, l’Accord reste en
vigueur pendant une période de [Indiquer la durée, p. ex., douze (12) mois] au terme de laquelle le
Consultant doit avoir honoré l’ensemble de ses obligations contractuelles, sauf si l’Accord est résilié de
façon anticipée, conformément aux conditions convenues.
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
7.1 L’UNICEF et le Consultant désignent chacun une Autorité en charge du projet qui doit assurer la liaison au
quotidien et gérer l’Accord.
8.1 Le Consultant doit commencer et achever la Mission de façon satisfaisante pour l’UNICEF, conformément
au calendrier des Travaux fourni par le Contractant chargé du forage et approuvé par l’UNICEF, et en tout
état de cause au plus tard [Indiquer la durée, p. ex., douze (12)] mois à compter de la Date d’entrée en
vigueur du présent Accord.
8.2 Le Consultant doit conserver un journal de travail sur le Site et doit le mettre à jour quotidiennement. Ce
journal décrit l’ensemble des Travaux entamés et achevés chaque jour, et fait l’objet de vérifications
régulières de la part de l’UNICEF.
9.1 Les Travaux sont réceptionnés provisoirement lorsqu’ils sont terminés conformément aux documents
relatifs à l’Accord et aux normes définies par le présent Accord, ou lorsqu’ils sont effectivement mis à profit
aux fins prévues.
9.2 L’UNICEF et le Consultant doivent inspecter les Travaux sur le Site à leur date de la réception provisoire.
L’UNICEF délivre alors un procès-verbal de réception provisoire, à condition que les Travaux soient
satisfaisants en vertu des documents relatifs à l’Accord et des normes définies par le présent Accord. Le
procès-verbal de réception répertorie l’ensemble des Défauts que le Contractant chargé du forage doit
corriger dans un délai de vingt (20) jours.
9.3 Après la délivrance du procès-verbal de réception provisoire et avant la fin de la période de garantie,
l’UNICEF, le Consultant et le Contractant chargé du forage doivent mener des inspections trimestrielles
conjointes sur chaque site afin de vérifier tout défaut résultant « de matériaux défectueux ou d’une
construction de piètre qualité ». Le Consultant doit dresser la liste des éventuels défauts. Les Parties
conviennent alors d’un délai pour corriger l’ensemble des défauts répertoriés.
9.4 L’UNICEF réalise une inspection finale sur chaque Site (« l’Inspection finale ») [Indiquer la durée, par
exemple, six (6)] mois après la délivrance du procès-verbal de réception provisoire pour le Site. Les Travaux
sont réputés achevés une fois que le Contractant chargé du forage a corrigé l’ensemble des Défauts
répertoriés dans le procès-verbal de réception provisoire et l’ensemble des Défauts apparus après la
délivrance dudit procès-verbal, et que l’UNICEF a jugé les Travaux satisfaisants en vertu des documents
relatifs à l’Accord et des normes définies par le présent Accord. L’UNICEF délivre alors un procès-verbal de
réception définitive.
9.5 À la signature du procès-verbal de réception définitive sur chaque Site, ledit Site et les Travaux sont
transférés aux autorités locales et aux bénéficiaires.
10.1 Le prix total de la Mission (pour les activités 1 à 5 incluses), tel qu’énoncé dans l’annexe [Indiquer le
numéro de l’annexe] de l’Accord, s’élève à [Indiquer le prix] (« le Prix »). Le calendrier de paiement figure
dans le Cahier des charges.
10.2 Le Consultant ne doit assurer aucun travail ou service ni fournir aucun élément (équipement, produit,
matériau ou fourniture) qui pourrait entraîner un dépassement du Prix sans avoir obtenu l’approbation
écrite préalable des deux Parties.
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
10.3 Le prix ne peut faire l’objet d’aucun ajustement ni d’aucune révision en raison des fluctuations des prix ou
du cours des devises, des coûts réels engagés par le Consultant dans le cadre de l’exécution de ses
obligations en vertu des présentes ou des modifications apportées au présent Accord ou aux documents
contractuels. Les ajustements et révisions du prix doivent faire l’objet d’un avenant dûment signé,
conformément à l’article 33.1 du présent Accord.
11.1 L’UNICEF doit disposer d’un délai raisonnable après l’achèvement des Travaux ou d’une partie des Travaux,
et avant la délivrance du procès-verbal de réception provisoire, pour inspecter les Travaux et pour rejeter
et refuser l’acceptation des Travaux non conformes à l’Accord. Une inspection préalable à l’achèvement
des Travaux ne libère le Consultant d’aucune de ses obligations en vertu du présent Accord.
11.2. Le paiement des services résultant du présent Accord ne vaut pas acceptation desdits services.
12.1 Les factures doivent faire référence à l’Accord et doivent clairement indiquer le prix de chaque élément de
l’Accord. Le consultant est invité à transmettre la facture originale à l’adresse suivante :
[Indiquer l’adresse]
13. Paiement
13.1 Le paiement est effectué conformément au présent Accord après l’acceptation d’une facture. Les factures
et les pièces justificatives doivent être transmises à l’achèvement des activités et sont dues dans un délai
maximum de cinq (5) jours ouvrables, conformément au calendrier de paiement figurant dans le Cahier des
charges.
13.2 En vertu de l’article 10 du présent Accord et lorsque les conditions de livraison sont respectées, l’UNICEF
doit procéder au paiement dans les trente (30) jours suivant la réception de la facture.
13.3 L’UNICEF doit effectuer les versements conformément au calendrier de paiement figurant dans le Cahier
des charges.
13.4 L’UNICEF doit aviser le Consultant de toute contestation ou de tout différend en lien avec le contenu ou la
forme des factures dans un délai de deux (2) semaines. La valeur des éléments contestés de l’Accord est
déduite de la ou des factures où ils figurent, et le solde est calculé aux fins de paiement. L’UNICEF et le
Consultant se concertent de bonne foi pour régler rapidement tout différend résultant d’une facture ou
d’une section de ladite facture.
13.5 Tous les versements effectués par l’UNICEF sur le compte bancaire précisé dans l’Accord ont un effet
libératoire et sont considérés comme effectivement réalisés.
13.6 Le montant total des versements intermédiaires ne doit pas dépasser [Indiquer le pourcentage du prix
total applicable] du montant de la rémunération convenue. Le prix convenu dans le cadre de l’Accord inclut
le coût des services au titre de la période de garantie liée aux travaux de construction sur les sites.
13.7 En l’absence d’approbation écrite de l’UNICEF avant que la dépense ne soit engagée, l’organisation n’est
tenue de payer aucun montant dépassant le Prix convenu.
13.8 L’UNICEF peut verser un acompte pour le démarrage des travaux, à condition que le Consultant présente
une garantie telle qu’énoncée à l’article 13.
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
14.1 Dans un délai maximum de cinq (5) jours ouvrables après la date d’entrée en vigueur du présent Accord, le
Consultant doit, à ses frais, fournir une Garantie de restitution d’acompte correspondant au montant
avancé sous la forme indiquée à l’annexe [Indiquer le numéro de l’annexe] ainsi qu’une garantie de bonne
exécution, avec la ou les cautions qui seront approuvées par l’UNICEF.
14.2 Le Consultant doit s’assurer que la Garantie est valide et exécutoire jusqu’au remboursement de l’acompte.
L’acompte doit être remboursé au moyen de pourcentages de déduction sur les factures. Il convient de
procéder comme suit :
b. La déduction doit correspondre au taux d’amortissement de vingt-cinq pour cent (25 %) du montant
de chaque facture (hors acompte, déductions et remboursement de la retenue) jusqu’à ce que ledit
acompte soit remboursé.
14.3 Tout solde restant de l’acompte doit être remboursé avant la délivrance du procès-verbal de réception
provisoire ou la résiliation de l’Accord selon les dispositions de l’article 43 ou la survenue d’un cas de force
majeure tel que décrite à l’article 42.
15.1 Le Consultant doit avoir inspecté et examiné le Site, ses environs, les données relatives aux conditions
géologiques, hydrogéologiques et hydrologiques, ainsi que d’autres aspects de l’environnement. Le
Consultant doit s’assurer que le Contractant effectue son travail conformément aux croquis et aux
spécifications techniques.
16.1 La section 7 de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies prévoit entre autres que les
Nations Unies, y compris leurs organes subsidiaires, sont exonérées de tout impôt direct (à l’exception des
frais pour les services généraux), ainsi que des retenues douanières et des frais de nature similaire relatifs
aux articles importés ou exportés pour leur usage officiel. Dans l’éventualité où une autorité
gouvernementale refuserait de reconnaître l’exonération d’impôts, de droits ou de taxes dont bénéficie
l’UNICEF, le Consultant devrait immédiatement contacter l’UNICEF pour déterminer une procédure
mutuellement acceptable.
16.2 En conséquence, le Consultant autorise l’UNICEF à déduire des factures du Consultant tout montant
correspondant à de tels impôts, droits ou taxes, sauf si le Consultant a consulté l’UNICEF avant le paiement
de ceux-ci et si l’UNICEF a, dans chaque cas, expressément autorisé le Consultant à payer ces impôts, droits
ou taxes contestés. Dans ce cas, le Consultant doit fournir à l’UNICEF une preuve écrite attestant que le
paiement desdits impôts, droits ou taxes a été effectué et dûment autorisé.
17.1 Le Consultant est considéré comme ayant le statut juridique de consultant indépendant vis-à-vis de
l’UNICEF. Les sous-traitants et le personnel du Consultant ne peuvent en aucun cas être considérés comme
des employés ou des agents de l’UNICEF.
18.1 Le Consultant est pleinement responsable de l’ensemble du travail accompli par ses employés, agents,
préposés et sous-traitants dans le cadre de l’Accord, et doit choisir uniquement des personnes
compétentes sur les plans professionnel et technique, et dûment formées, selon les besoins. Le Consultant
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
est tenu de prendre toutes les mesures raisonnables pour s’assurer que l’ensemble du personnel se
conforme aux normes de conduite morale et éthique les plus élevées, et qu’il respecte les coutumes locales
qui ne sont pas par ailleurs incompatibles avec les responsabilités du Consultant découlant de l’Accord.
18.2 Le Consultant doit disposer d’une équipe de spécialistes des eaux souterraines expérimentés, dirigée par
un chef d’équipe ayant idéalement 10 ans d’expérience dans l’implantation et la supervision de forages, et
étant, de préférence, titulaire d’un Master en hydrogéologie. Le reste de l’équipe est composée de
géologues et d’ingénieurs formés à l’implantation et à la supervision de forages.
18.3 Le Consultant ne doit pas nommer de personnel de remplacement pour assurer des fonctions
d’encadrement ou de supervision dans le cadre du présent Accord sans avoir obtenu au préalable
l’approbation écrite de l’UNICEF pour le choix de la personne en question. Le Consultant doit s’assurer que
l’ensemble du personnel engagé pour effectuer le travail prévu par le présent Accord est médicalement
apte à effectuer ce travail et qu’il est couvert par une assurance adéquate en cas de maladie, blessure,
handicap ou décès lié au travail. Le Consultant est tenu de présenter à l’UNICEF une preuve attestant d’une
assurance satisfaisante avant de commencer le travail prévu par le présent Accord.
18.4 L’UNICEF ne saurait être tenu responsable d’une quelconque action, omission, négligence ou faute
professionnelle de la part des employés, responsables, agents, préposés et sous-traitants du Consultant, ni
d’aucune couverture d’assurance pouvant être nécessaire ou souhaitable aux fins du présent Accord, ni
des éventuels coûts, dépenses ou demandes de remboursement découlant d’une maladie, d’une blessure,
d’un handicap ou du décès d’un membre du personnel du Consultant effectuant un travail dans le cadre du
présent Accord.
19.1 L’UNICEF peut, à tout moment, demander le remplacement d’une personne nommée par le Consultant
pour effectuer quelque travail que ce soit dans le cadre du présent Accord si cette personne n’a, du point
de vue de l’UNICEF, pas respecté le Code de conduite de l’UNICEF, dont le Consultant a reçu un exemplaire.
Une telle demande émanant de l’UNICEF ne vaut pas résiliation du présent Accord. Le Consultant doit, à
ses frais, remplacer immédiatement la personne en question, après avoir obtenu l’approbation écrite de
l’UNICEF si le remplacement concerne un poste d’encadrement ou de supervision.
19.2 Si, pour une raison quelconque, un membre du personnel clé n’est plus disponible pour effectuer le travail
prévu par l’Accord, le Consultant doit i) aviser l’Autorité en charge du projet pour l’UNICEF au moins
quatorze (14) jours à l’avance et ii) obtenir l’approbation de l’Autorité en charge du projet pour l’UNICEF
avant de procéder à un remplacement. Le personnel clé désigne :
a) Les membres du personnel identifiés dans la proposition comme des individus essentiels (au
minimum, les géologues, ingénieurs et personnels d’encadrement expérimentés) impliqués dans
l’exécution de l’Accord ;
b) Les personnes désignées comme membres du personnel clé dans l’annexe [Indiquer le numéro de
l’annexe] – Personnel, Sous-consultants et organigramme.
19.3 En avisant l’Autorité en charge du projet, le Consultant doit donner une explication sur les circonstances
ayant conduit à ce ou ces remplacements proposés, et doit indiquer la justification ainsi que la qualification
du membre du personnel de remplacement de manière suffisamment détaillée pour permettre l’évaluation
de l’impact de ce changement sur l’Accord.
19.4 L’acceptation d’un personnel de remplacement par l’Autorité en charge du projet pour l’UNICEF ne libère
le Consultant d’aucune responsabilité en cas de non-respect des exigences de l’Accord.
20 Sous-traitance
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
20.1 Dans le cas où il aurait besoin des services de Sous-consultants supplémentaires, le Consultant doit obtenir
au préalable l’approbation écrite et l’autorisation de l’UNICEF pour tous les Sous-consultants.
L’approbation d’un accord subsidiaire par l’UNICEF ne libère le Consultant d’aucune de ses obligations en
vertu du présent Accord. Les conditions établies dans tout accord subsidiaire sont soumises aux dispositions
du présent Accord et doivent s’y conformer.
21.1 Le Consultant ne doit ni solliciter ni accepter d’instructions d’aucune autorité extérieure à l’UNICEF dans le
cadre de la prestation de services en vertu du présent Accord. Le Consultant doit s’abstenir de toute action
pouvant avoir une incidence défavorable sur l’UNICEF ou les Nations Unies, et doit s’acquitter de ses
engagements dans le respect des intérêts de l’UNICEF.
22.1 L’ensemble des dossiers, cartes, croquis, photographies, photomontages, plans, rapports,
recommandations, estimations et documents ainsi que toutes les autres données compilées ou reçues par
le Consultant dans le cadre du présent Accord, sont la propriété de l’UNICEF ; ils doivent être traités comme
des informations confidentielles et ne seront livrés, à l’achèvement des travaux prévus, qu’aux agents de
l’UNICEF autorisés. Sauf indication contraire dans les réglementations nationales, l’UNICEF est tenu de
s’assurer que les documents pertinents sont également transmis au Gouvernement.
22.2 Le Consultant ne pourra à aucun moment communiquer à quelque autre personne, gouvernement ou
autorité extérieure à l’UNICEF des informations dont il a connaissance du fait de son association avec
l’UNICEF et qui n’ont pas été rendues publiques, sauf avec l’autorisation de l’UNICEF, ni utiliser ces
informations à des fins d’intérêts privés. Ces obligations restent en vigueur après la résiliation du présent
Accord avec l’UNICEF.
23.1 Tout équipement ou matériau pouvant être fourni par l’UNICEF reste la propriété de l’UNICEF et doit être
restitué à l’UNICEF à la fin du présent Accord ou lorsque le Consultant n’en a plus besoin. Lors de leur
restitution à l’UNICEF, ces équipements doivent se trouver dans le même état que lorsqu’ils ont été fournis
au Consultant, en tenant compte de l’usure normale.
24.1 L’UNICEF peut prétendre à tous les droits de propriété intellectuelle et autres droits de propriété, y compris,
mais sans s’y limiter, les brevets, droits d’auteur et marques déposées relatifs aux documents et autres
supports ayant un rapport direct avec le présent Accord ou qui sont préparés ou collectés en conséquence
de, ou au cours de l’exécution du présent Accord. À la demande de l’UNICEF, le Consultant prend toutes
les mesures nécessaires, signe tous les documents nécessaires et fournit de manière générale toute l’aide
nécessaire pour obtenir ces droits de propriété et les transférer à l’UNICEF conformément à la législation
applicable.
25.1 Le Consultant prend toutes les dispositions voulues pour éviter que quiconque ne place sous séquestre ou
n’assujettisse à des charges ou privilèges quelconques inscrits dans un registre public ou auprès de l’UNICEF
des sommes qui lui sont ou seront dues pour les Travaux effectués ou les matériaux fournis en vertu du
présent Accord, ou qui résulteraient d’une quelconque réclamation ou demande envers le Consultant.
26. Indemnisation
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
26.1 Le Consultant doit indemniser, dégager de toute responsabilité et défendre, à ses frais, l’UNICEF, ses
responsables, agents, préposés et employés de et contre toute poursuite, réclamation, demande et
obligation de quelque nature ou sorte que ce soit, y compris les coûts et dépenses résultant des actes ou
omissions du Consultant ou de ses employés, responsables, agents, préposés et sous-traitants dans
l’exécution du présent Accord.
26.2 Cette disposition s’étend notamment aux réclamations et obligations prenant la forme d’une indemnisation
des travailleurs, à la responsabilité relative aux produits et à la responsabilité découlant de l’utilisation
d’inventions ou d’appareils brevetés, de matériel protégé par le droit d’auteur ou de toute autre propriété
intellectuelle du Consultant, de ses employés, responsables, agents, préposés ou Sous-consultants.
26.3 Les obligations en vertu du présent article restent en vigueur après la résiliation de l’Accord.
27.1 Le Consultant doit souscrire et conserver une assurance contre tous les risques concernant ses biens et
tout équipement utilisé aux fins de l’exécution du présent Accord.
27.2 Le Consultant doit souscrire et conserver toute assurance appropriée en matière d’indemnisation des
travailleurs et de responsabilité civile, ou son équivalent, concernant ses employés, pour couvrir les
demandes d’indemnisation en cas de décès, de dommages corporels ou matériels résultant de l’exécution
du présent Accord. Le Consultant déclare que son assurance responsabilité civile couvre les sous-traitants.
27.3 Le Consultant doit également souscrire et conserver une assurance responsabilité civile d’un montant
suffisant pour couvrir les demandes d’indemnisation de tiers en cas de décès ou de dommage corporel, de
destruction de biens matériels ou de dommages causés à ces derniers résultant ou découlant du travail
effectué dans le cadre du présent Accord ou de l’utilisation de véhicules, bateaux, avions ou autres
équipements appartenant au Consultant ou à ses agents, préposés, employés ou sous-traitants fournissant
un travail ou des services en lien avec le présent Accord, ou loués par eux.
27.4 À l’exception du dispositif d’indemnisation des travailleurs, les polices d’assurance visées au présent article
doivent respecter les critères suivants :
a) Elles doivent comporter une clause de renonciation à la subrogation des droits du Consultant au profit
de l’assureur contre l’UNICEF.
b) Le Consultant doit fournir à l’UNICEF, sur demande, une preuve satisfaisante de l’assurance requise
en vertu de cet article.
28 Retards de livraison
28.1 Sans limiter les autres droits ou obligations des parties en vertu des présentes, si le Consultant n’est pas en
mesure d’effectuer son travail avant la date stipulée dans l’Accord, et à condition que le motif de ce retard
ne soit pas imputable à l’UNICEF ni à ses contractants ou à un tiers échappant au contrôle raisonnable du
Consultant, ce dernier doit : i) contacter immédiatement l’UNICEF pour déterminer les moyens les plus
rapides pour achever les Travaux ; et ii) recourir à une solution rapide, aux frais du Consultant, si cela est
raisonnablement demandé par l’UNICEF.
28.2 Aucun délai accordé au Consultant pour corriger un défaut au titre de l’Accord, ni aucun retard ou
manquement des Nations Unies dans l’exercice de tout autre droit des Nations Unies ou recours à sa
disposition en vertu du présent Accord n’est réputé porter préjudice aux droits ou recours à la disposition
des Nations Unies au titre du présent Accord, ni constituer une renonciation à ces droits et recours.
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
a) Les progrès réels sont trop lents pour respecter le Délai d’achèvement ; et/ou
b) Les progrès accusent (ou accuseront) un retard par rapport au calendrier proposé.
29.2. Le Consultant doit informer l’UNICEF et soumettre un calendrier révisé, ainsi qu’un rapport décrivant les
nouvelles méthodes que le Consultant propose d’adopter afin d’accélérer les travaux et de respecter leur
délai d’achèvement. Les coûts supplémentaires sont soumis à l’approbation de l’UNICEF en sus des
dommages et intérêts de retard, à condition que les justifications soient jugées acceptables par l’UNICEF.
30.1 L’UNICEF doit rapidement communiquer au Consultant toute information et/ou tout document à sa
disposition pouvant servir l’exécution de l’Accord.
30.2 L’UNICEF doit, dans la mesure du possible, coopérer avec le Consultant pour fournir les informations que
ce dernier pourrait raisonnablement demander dans le cadre de l’exécution de l’Accord.
31.1 Toute modification des conditions du présent Accord, y compris, mais sans s’y limiter, toute modification
de l’éventail des Services et/ou du Prix convenu, peut uniquement être effectuée au moyen d’un addendum
écrit, qui doit être mutuellement accepté et signé par les Parties.
31.2 Si la demande de modification émane du Consultant, celui-ci doit transmettre sa demande à l’UNICEF au
moins trente (30) jours avant l’entrée en vigueur prévue de l’avenant, sauf dans les cas dûment motivés
par le Consultant et acceptés par l’UNICEF.
31.3 Toute modification de l’Accord sera considérée comme nulle et non avenue, dès lors qu’elle n’aura pas fait
l’objet d’un addendum.
32. Rectifications
32.1 Avant toute instruction de l’UNICEF concernant une rectification des Services (« la Rectification »),
l’Autorité en charge du projet doit aviser le Consultant de la nature et de la forme de cette Rectification.
Dès que possible après la réception de ce préavis, le Consultant doit transmettre à l’Autorité en charge du
projet un document écrit contenant une description des activités et des tâches à accomplir et/ou des
mesures à prendre, ainsi qu’un programme de mise en œuvre de la Rectification.
32.2 Lorsqu’une Rectification est motivée par un défaut avéré ou une violation de l’Accord par le Consultant,
tout coût supplémentaire attribuable à cette Rectification doit être assumé par le Consultant.
32.3 À la suite de la réception de la proposition du Consultant, l’Autorité en charge du projet détermine dès que
possible si la Rectification doit être mise en œuvre. Si l’Autorité en charge du projet décide que la
Rectification doit être mise en œuvre, elle transmet au Consultant des instructions écrites stipulant que la
Rectification doit être mise en œuvre selon les conditions décrites dans la proposition du Consultant ou en
tenant compte des modifications apportées par l’Autorité en charge du projet.
32.4 Dès réception des instructions demandant la Rectification, le Consultant doit mettre en œuvre ladite
Rectification selon les conditions décrites dans l’Accord.
33.1 Le Consultant doit prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute situation risquant de
compromettre l’exécution impartiale et objective de l’Accord, ou pour y mettre fin. De tels conflits
d’intérêts peuvent en particulier résulter d’intérêts économiques, d’affinités politiques ou nationales, de
liens familiaux ou affectifs, ou de toute autre relation ou communauté d’intérêt manifeste. L’UNICEF doit
être rapidement informé par écrit de tout conflit d’intérêts qui pourrait découler de l’exécution de l’Accord.
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
33.2 L’UNICEF se réserve le droit de vérifier que les mesures prises sont adéquates et peut solliciter des mesures
supplémentaires s’il le juge nécessaire. Le Consultant doit s’assurer que son personnel, y compris son
équipe de direction, ne se trouve pas dans une situation qui pourrait donner lieu à un conflit d’intérêts. Le
Consultant doit remplacer immédiatement, et sans indemnisation de la part de l’UNICEF, tout membre de
son personnel exposé à une telle situation.
33.3 Le Consultant doit s’abstenir de tout contact risquant de compromettre son indépendance ou celle de son
personnel. Si le Consultant ne parvient pas à préserver son indépendance, l’UNICEF peut, nonobstant
l’indemnisation au titre des dommages éventuellement subis, résilier l’Accord en question, après avoir
signalé ce manquement et en avoir apporté la preuve.
33.4 À la fin de l’Accord ou lors de sa résiliation, le Consultant doit limiter son rôle en lien avec le projet à la
prestation des Services. Sauf autorisation écrite de l’UNICEF, le Consultant ainsi que les éventuels Sous-
consultants auxquels il est associé ou affilié doivent être exclus de l’exécution des travaux, prestations ou
autres services en lien avec le projet à quelque titre que ce soit, y compris de tout appel d’offres pour une
quelconque partie du projet.
33.5 Quelle que soit leur situation administrative, les fonctionnaires et autres agents de l’administration
publique du pays bénéficiaire ne doivent pas être recrutés en tant qu’experts dans le cadre de contrats
financés par l’UNICEF dans le pays bénéficiaire, sauf approbation écrite préalable de l’UNICEF.
33.6 Le Consultant et toute personne travaillant sous son autorité ou son contrôle pour l’exécution de l’Accord
ou de toute autre activité ne doivent pas pouvoir bénéficier des financements de l’UNICEF disponibles dans
le cadre du même projet.
34.1 Le Consultant doit agir en toutes circonstances de façon loyale et impartiale, et comme un conseiller loyal
de l’UNICEF, conformément aux règles et/ou au code de conduite de sa profession, et avec toute la
discrétion qui convient. Il doit en particulier s’abstenir de faire des déclarations publiques concernant le
projet ou les services sans avoir obtenu au préalable l’approbation écrite de l’UNICEF, et de participer à
toute activité contraire à ses obligations envers l’UNICEF en vertu de l’Accord. Il ne saurait engager l’UNICEF
de quelque façon que ce soit sans avoir obtenu au préalable son approbation écrite et doit, si besoin,
énoncer clairement cette obligation aux tierces parties.
34.2 Pendant la durée d’exécution de l’Accord, le Consultant et son personnel doivent veiller au respect des
droits de la personne et s’engager à ne pas heurter les pratiques politiques, culturelles et religieuses en
vigueur dans le pays bénéficiaire.
34.3 Si le Consultant ou l’un quelconque de ses Sous-consultants, employés, agents ou préposés propose de
donner, consent à offrir ou à donner, ou donne à quiconque un paiement illicite, un présent, une
gratification ou une commission à titre d’incitation ou de récompense pour qu’il accomplisse ou s’abstienne
d’accomplir des actes en lien avec l’Accord ou tout autre accord établi avec l’UNICEF, ou pour qu’il favorise
ou défavorise une personne en lien avec l’Accord ou tout autre accord avec d’autres entités des Nations
Unies, l’UNICEF peut alors résilier l’Accord, nonobstant les droits acquis par le Consultant en vertu de
l’Accord.
34.4 Les versements adressés au Consultant au titre de l’Accord doivent être les seuls revenus ou bénéfices qu’il
peut retirer de l’Accord, et ni le Consultant ni son personnel ne doivent accepter une quelconque
commission, remise ou allocation, ni un quelconque paiement indirect ou autre avantage en lien ou en
relation avec ses obligations contractuelles, ou en exécution de celles-ci.
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34.6 Le Consultant et son personnel sont tenus au secret professionnel pendant toute la durée de l’Accord et
après son exécution. Dans ce contexte, à moins d’avoir obtenu au préalable l’approbation écrite de
l’UNICEF, ni le Consultant ni le personnel employé ou engagé par lui ne doivent à quelque moment que ce
soit transmettre à une quelconque personne ou entité des informations confidentielles qui leur auraient
été divulguées ou qu’ils auraient découvertes, ni rendre publiques des informations à propos des
recommandations formulées dans le cadre ou à la suite des services. En outre, ils ne doivent en aucun cas
porter préjudice à l’UNICEF en utilisant les informations qui leur sont fournies ou les résultats d’études, de
tests et de recherches menés dans le cadre et pour les besoins de l’exécution de l’Accord.
34.7 L’exécution de l’Accord ne doit pas donner lieu à des frais commerciaux extraordinaires, faute de quoi
l’Accord sera résilié. Les frais commerciaux extraordinaires concernent toute commission non mentionnée
dans l’Accord ou qui ne résulte pas d’un accord en bonne et due forme faisant référence à cet Accord, toute
commission qui ne rétribue aucun service légitime effectif, toute commission versée dans un paradis fiscal,
toute commission versée à un bénéficiaire non clairement identifié ou à une société qui a toutes les
apparences d’une société de façade.
34.8 Le Consultant s’engage à fournir à l’UNICEF, sur demande, toute pièce justificative sur les conditions
d’exécution de l’Accord. L’UNICEF peut procéder à tout contrôle, sur pièces ou sur place, qu’il estimerait
nécessaire pour réunir des éléments de preuve sur une présomption de frais commerciaux extraordinaires.
35.1 Le Consultant autorise l’UNICEF et les auditeurs de l’UNICEF à vérifier, au moyen d’un contrôle sur pièces
des originaux/copies de documents, la mise en œuvre du projet et la réalisation d’un audit complet, si
nécessaire, sur la base des pièces justificatives relatives à la comptabilité, des documents comptables et de
tout autre document relatif au financement du projet. Ces inspections peuvent avoir lieu jusqu’à un (1) an
après le dernier versement.
35.2 Les documents doivent être facilement accessibles et classés de façon à permettre un contrôle aisé. Le
Consultant est tenu d’informer l’UNICEF du lieu précis où ils sont tenus.
36. Registres
36.1 Le Consultant doit tenir des registres et des comptes complets, exacts et systématiques concernant les
services, sous une forme adéquate et avec un niveau de détail suffisant pour permettre de déterminer avec
précision que le nombre de jours ouvrables et les dépenses accessoires réelles mentionnées dans la ou les
factures du Consultant ont été dûment engagés pour la prestation des Services.
36.2 Dans la mesure où l’Accord ouvre droit à des honoraires, le Consultant doit conserver les feuilles de temps
répertoriant les jours travaillés par son personnel. Si besoin, l’Autorité en charge du projet ou toute autre
personne habilitée par l’UNICEF peut, à tout moment, examiner les feuilles de temps. Les montants facturés
par le Consultant doivent correspondre à ces feuilles de temps. Concernant les experts à long terme, ces
feuilles de temps doivent indiquer le nombre de jours ouvrables travaillés. Concernant les experts à court
terme, ces feuilles de temps doivent indiquer le nombre de jours travaillés. Le temps exclusivement
consacré aux déplacements nécessaires pour les besoins de l’Accord peut, le cas échéant, être inclus dans
le nombre de jours ouvrables consigné dans ces feuilles de temps.
36.3 Les registres doivent être conservés pendant une période d’un (1) an après le dernier versement effectué
en vertu de l’Accord. Les documents peuvent être numérisés et conservés au format numérique, mais le
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
Consultant doit conserver les documents originaux aux fins de vérification. Ces documents incluent tout
document relatif aux revenus et aux dépenses, ainsi que tout inventaire nécessaire à la vérification des
pièces justificatives, y compris les feuilles de temps, les billets d’avion et de transport, les bulletins de
rémunération des experts, et les factures ou reçus relatifs aux dépenses accessoires. L’absence de registre
constitue une violation de l’Accord et entraînera la résiliation de ce dernier.
37.1 Pendant la période d’exécution de l’Accord, le Consultant doit rédiger des rapports intermédiaires et un
rapport final comprenant chacun une section narrative et une section financière. Le Cahier des charges
précise le calendrier d’établissement de ces rapports.
37.2 Toutes les factures doivent être accompagnées d’un rapport intermédiaire ou final. Elles doivent également
être accompagnées d’un rapport financier à jour. La structure du rapport financier, intermédiaire ou final,
doit correspondre au budget contractuellement approuvé figurant dans le calendrier de paiement (voir le
Cahier des charges). Le rapport financier doit au moins indiquer les dépenses engagées au cours de la
période couverte par le rapport, ainsi que les dépenses cumulées et le solde disponible.
37.3 Juste avant la fin de la période d’exécution de l’Accord, le Consultant doit établir un rapport final de fin de
projet comprenant, si nécessaire, une étude critique de tout problème majeur ayant pu survenir au cours
de l’exécution de l’Accord.
37.4 Ce rapport final de fin de projet doit être transmis à l’Autorité en charge du projet au plus tard
trente (30) jours après la fin de la période d’exécution de l’Accord. Ce rapport n’engage pas l’UNICEF.
37.5 En cas de mise en œuvre échelonnée de l’Accord, le Consultant doit préparer un rapport final de fin de
projet à la fin de chaque étape. Ce rapport n’engage pas l’UNICEF.
38.1 Le cas échéant, l’approbation – par l’Autorité en charge du projet – des rapports et documents établis et
transmis par le Consultant atteste que ces documents sont conformes aux conditions de l’Accord.
38.2 Le cas échéant, l’UNICEF doit, dans les trente (30) jours suivant la réception des documents ou rapports,
aviser le Consultant de sa décision, expliquer les raisons d’un éventuel rejet ou demander la rédaction
d’avenants. Si l’UNICEF ne fournit pas de retour sur les documents ou les rapports dans le délai imparti, le
Consultant peut solliciter leur acceptation écrite. Les documents ou rapports sont réputés approuvés par
l’UNICEF si l’organisation ne fournit pas expressément de retour au Consultant dans les trente (30) jours
suivant la réception de cette demande écrite.
38.3 Le cas échéant, lorsque l’UNICEF approuve un rapport ou un document sous réserve que le Consultant
apporte certaines modifications, l’UNICEF doit fixer le délai imparti pour ces avenants.
38.4 Le cas échéant, lorsque la mise en œuvre de l’Accord est échelonnée, l’exécution de chaque étape est
soumise à l’approbation de l’étape précédente par l’UNICEF, sauf si les étapes sont mises en œuvre
progressivement.
39.1 Le Consultant est tenu de rembourser à l’UNICEF tout montant excédentaire qui lui aurait été payé sur la
valeur finale certifiée dans les quarante-cinq (45) jours suivant la demande de remboursement.
39.2 Au cas où le Consultant ne procèderait pas au remboursement tel qu’indiqué au paragraphe 39.1 ci-dessus,
l’UNICEF pourrait ajouter des intérêts au taux de réescompte appliqué par [Indiquer le nom de la banque
nationale] à compter du premier jour du mois au cours duquel le délai a expiré, avec une pénalité
supplémentaire de 7 points de pourcentage. Les intérêts de retard s’appliquent à la durée écoulée entre la
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
date limite de paiement (non incluse) et la date à laquelle le compte du Consultant est débité (incluse).
Tout paiement partiel module les intérêts ainsi établis.
39.3 Les montants remboursables à l’UNICEF peuvent être déduits de tout montant dû au Consultant.
39.4 Les frais bancaires relatifs au remboursement des sommes dues à l’UNICEF sont entièrement supportés par
le Consultant.
40.1 Le Consultant ne doit pas céder, transférer, mettre en gage l’Accord, ni l’une quelconque de ses parties, ni
les droits et obligations du Consultant en vertu de l’Accord, ni en disposer de quelque autre manière que
ce soit, sans avoir obtenu l’autorisation écrite préalable de l’UNICEF.
40.2 Si le Consultant devient insolvable ou change de propriétaire pour cause d’insolvabilité, l’UNICEF peut,
nonobstant d’autres droits ou recours, résilier l’Accord en adressant un préavis écrit au Consultant.
41.1 Lorsque survient un cas de force majeure qui empêche totalement ou partiellement le Consultant
d’honorer les obligations et les responsabilités qui lui incombent en vertu du présent Accord, le Consultant
est tenu d’en informer dès que possible l’UNICEF par écrit et en détail. Le Consultant doit également aviser
l’UNICEF de tout changement de circonstances ou de tout événement qui entrave ou peut entraver
l’exécution de l’Accord. Une fois dûment informé conformément au présent article, l’UNICEF a le droit, à
sa seule discrétion, de prendre toutes mesures qu’il juge appropriées ou nécessaires au regard des
circonstances, notamment d’accorder au Consultant une prorogation raisonnable du délai qui lui est
imparti pour s’acquitter des obligations découlant de l’Accord.
41.2 Lorsque le Consultant se trouve par cas de force majeure dans l’incapacité permanente, totale ou partielle,
d’honorer les obligations et les responsabilités qui lui incombent en vertu du présent Accord, l’UNICEF a le
droit de suspendre ou de résilier celui-ci selon les conditions énoncées ci-dessous dans la section
« Résiliation », à la différence près que le préavis sera dans ce cas de sept (7) jours et non de
trente (30) jours.
41.3 L’expression « cas de force majeure » utilisée dans le présent article désigne les catastrophes naturelles,
guerres (déclarées ou non), invasions, révolutions, insurrections ou tous autres actes de nature ou de
portée similaires.
42. Résiliation
42.1 Si le Consultant ne fournit pas tout ou partie des produits livrables dans le ou les délais précisés dans
l’Accord, ou si le Consultant n’honore pas l’ensemble des conditions ou obligations qui lui incombent en
vertu de l’Accord, et au terme du délai imparti pour rectifier ces manquements, ou si le Consultant est
déclaré en faillite, s’il est en situation de liquidation ou s’il devient insolvable, ou si le Consultant procède
à une cession au profit d’un ou plusieurs de ses créanciers, ou si les biens du Consultant sont placés sous
séquestre pour cause d’insolvabilité, l’UNICEF peut, nonobstant les autres droits ou recours dont
l’organisation est susceptible de bénéficier en vertu des présentes, résilier tout ou partie de l’Accord en
question dans un délai de trente (30) jours après en avoir avisé le Consultant.
42.2 L’UNICEF se réserve le droit de résilier le présent Accord sans motif et à tout moment dans un délai de
trente (30) jours après en avoir avisé par écrit le Consultant, auquel cas l’UNICEF est tenu de rembourser
au Consultant l’ensemble des coûts raisonnables engagés par lui avant la réception du préavis de résiliation.
42.3 En cas de résiliation, l’UNICEF ne doit aucun paiement au Consultant, sauf pour les travaux et services
accomplis de façon satisfaisante, conformément aux conditions expresses du présent Accord.
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42.4 Une fois le préavis remis, le Consultant ne peut prétendre à aucun autre paiement, mais demeure
responsable envers l’UNICEF des pertes ou dommages raisonnables que pourrait subir l’organisation en
raison du manquement. Le Consultant ne saurait être tenu responsable d’aucune perte ni d’aucun
dommage si l’inexécution de l’Accord résulte d’un cas de force majeure.
42.5 À la résiliation de l’Accord, l’UNICEF peut demander au Consultant de livrer tous les produits finis n’ayant
pas été livrés ou acceptés avant ladite résiliation, ainsi que tous les matériaux ou travaux inachevés
spécifiquement liés au présent Accord. Sous réserve de la déduction de toute réclamation découlant du
présent Accord ou de sa résiliation, l’UNICEF paie le montant correspondant à la valeur de l’ensemble de
tous les produits finis livrés et acceptés par l’UNICEF.
42.6 Le lancement d’une procédure d’arbitrage, conformément à l’article 50 (« Règlement des différends ») ci-
dessous, ne vaut pas résiliation du présent Accord.
43.1 Le Consultant déclare et garantit que ni lui ni aucun de ses affiliés ne se livrent à des pratiques incompatibles
avec les droits énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant, y compris l’article 32 de la
Convention qui stipule notamment qu’un enfant ne doit être astreint à aucun travail comportant des
risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement
physique, mental, spirituel, moral ou social.
43.2 Tout manquement à cette déclaration et garantie autorise l’UNICEF à résilier immédiatement l’Accord dès
notification adressée au Consultant, sans être redevable d’aucune pénalité à cet égard et sans que la
responsabilité de l’UNICEF ne soit engagée d’aucune autre manière.
44. Mines
44.1 Le Consultant déclare et garantit que ni sa société, ni aucune de ses entités affiliées ou des filiales
contrôlées par sa société ne sont impliquées dans la fabrication ou la vente de mines antipersonnel ni de
composants utilisés pour la fabrication de ces mines. Le Consultant reconnaît que le non-respect de cette
disposition autoriserait l’UNICEF à résilier le présent Accord.
45.1 Le Consultant n’est pas autorisé à utiliser le nom, l’emblème ou le sceau officiel des Nations Unies ou de
l’UNICEF ni aucune abréviation desdits noms, à quelque fin que ce soit.
46.1 Le Consultant garantit qu’aucun responsable de l’UNICEF ou des Nations Unies n’a reçu ou ne se verra
proposer par le Consultant un quelconque avantage direct ou indirect en lien avec le présent Accord ou son
attribution. Le Consultant admet que le non-respect de cette disposition constituerait une violation d’une
condition essentielle de l’Accord.
47.1 Le Consultant ne doit pas afficher ni rendre public le fait qu’il fournit des biens ou services à l’UNICEF, sauf
si l’UNICEF lui en donne spécifiquement l’autorisation.
48.1 Aucun élément contenu dans l’Accord ou relatif à ce dernier ne vaut renonciation de l’un quelconque des
privilèges et immunités des Nations Unies, y compris de ses organes subsidiaires.
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Module 3 : Services de conseil pour l’implantation et la supervision des forages
49.1 Les Parties feront tout leur possible pour régler à l’amiable tout différend, tout litige ou toute réclamation
découlant de l’Accord, de sa résiliation, sa nullité ou sa violation. Si les Parties souhaitent rechercher un
règlement amiable par voie de conciliation, ladite conciliation est conduite conformément au Règlement
de conciliation de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI) alors
en vigueur, ou à toute autre procédure dont les Parties pourront convenir.
50. Arbitrage
51.1 Tout préavis, toute demande ou tout consentement requis(e) ou autorisé(e) au titre du présent Accord sera
effectué(e) par écrit, adressé(e) et envoyé(e) par lettre recommandée ou transmis(e) par télécopie
confirmée selon les modalités suivantes :
UNICEF ______________
51.2 Les préavis sont réputés reçus dans les délais suivants : sept (7) jours après l’envoi en cas d’envoi par lettre
recommandée ; vingt-quatre (24) heures après la confirmation de transmission en cas de transmission par
télécopie.
51.3 Aucun élément contenu dans l’Accord ne doit être interprété comme constitutif d’une relation
d’employeur à employé ou de mandant à mandataire qui caractériserait l’une et/ou l’autre des Parties.
51.4 L’Accord ne peut être altéré, modifié ou amendé que par un document écrit dûment ratifié par l’ensemble
des Parties, conformément à la procédure énoncée à l’article 37 du présent Accord.
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52.1 Le présent Accord entrera en vigueur le [Indiquer la date (par exemple, le 17 décembre 2017)], une fois
que les deux Parties l’auront signé.
EN FOI DE QUOI, les Parties aux présentes ont ratifié l’Accord le jour mentionné ci-dessus.
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