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LES DÉTERMINANTS ET

LES PRONOMS :

I. Articles

Les articles indéfinis n’existent pas en Quenya. Mais l’article défini,


indépendamment de son genre et de son nombre, se dira i et se placera avant
le nom auquel il se rapporte (leçon 1).

II. Déterminants possessifs

Les déterminants possessifs prennent la forme de terminaisons qui s’ajoutent


directement au nom, à la manière des terminaisons pronominales aux verbes,
avant les terminaisons de nombre et de cas (L.4).

Terminaisons :
Singulier Duel Pluriel
ère
1 personne –nya (-i- comme –lva ou –ngwa –lma (inclusif) ;
voyelle de trans.) –mma (exclusif)
2ème personne –tya (familier) ; –lla ou –lda –sta
–lya (courtois)
3ème personne –rya (ancien) ; –nta ou –lta ; –twa (vivant) ;
–ya (nouveau) –rya (nouveau) –rwa (objet)
Voyelle de trans. -e-

III. Pronoms relatifs

Il y a deux pronoms relatifs différents (L.6) :

- Le premier est i, à tous les genres et tous les nombres (L.6). Il peut
introduire l’objet ou le sujet d’une phrase et peut renforcer une relativité
avec des verbes comme mer- (L.16).
- Le deuxième est yë au singulier pour les vivants, et ya pour les choses
inanimées, mais i et yar au pluriel. Ces pronoms peuvent être infléchis de
terminaisons de cas (L.6).
IV. Pronoms emphatiques

Les phrases emphatiques se forment à l’aide de pronoms qui sont insérés entre
le verbe et sa terminaison (longue) (L.9). On a, pour la première personne du
singulier, la voyelle -i-, et pour les autres -e-.

Une fois ces voyelles insérées, l’on peut y ajouter des terminaisons de cas (L.9).

V. Pronoms démonstratifs spécifiant un nom

Les pronoms démonstratifs spécifiant un nom sont indissociables du nom


auquel ils se rapportent. Ils peuvent ainsi s’accorder au nombre de celui-ci et
recevoir des terminaisons de cas, s’ils sont derniers dans leur groupe nominal.
Ils peuvent être placés avant ou après le nom auquel ils se rapportent (L.9).

Nous avons :
sina « celui-ci », un objet près de l’orateur
tana « celui-là », un objet près de l’interlocuteur
enta « celui-là là-bas », un objet loin des deux personnes OU dans le temps (au
yana « celui-là derrière », un objet dans le passé (L.9) futur))

VI. Pronoms démonstratifs indépendants

Les pronoms démonstratifs indépendants, eux, sont généralement à l’Accusatif


ou au Nominatif et remplissent eux-mêmes leur cas. Ils ne dépendant pas d’un
nom et sont invariables (L.9).

Nous avons :
sí (maintenant)
sië (ainsi)
sinen (par ces moyens)
silo, sio (d’où)
sítë (de cette sorte)
sís, síssë (ici)
sinomë (à cet endroit-ci)
silumë (à ce moment-ci)
sir, sira (vers ceci).
tá (alors)
ta (ainsi, comme cela)
tanen (de cette manière-là)
tó (de là)
taitë (de cette manière)
tas, tassë (là)
tanomë (à cet endroit-là)
talumë (à ce moment-là)
tama (cette matière)

VII. Nai et na

Nai et na (L.18) peuvent être utilisés en début de phrase pour signifier que l’on
parle soit de quelque chose que l’on espère, soit de quelque chose dont on est
généralement satisfait. La phrase qui suit ce mot est inchangée (L.11).

VIII. Les nombres

Les nombres s’organisent en système décimal, mais des empreintes


duodécimales sont présentes également. Il y a donc une liste de douze
premiers nombres. Au-dessus de 12, on ajoute la terminaison –këa au nombre
des unités, et au-dessus de vingt on dit en premier le nombre des unités, avant
d’ajouter celui des dizaines agrémenté de la terminaison –cainen.
Généralement, la terminaison –sta est ajoutée au dénominateur pour donner
une fraction de numérateur 1. Parfois, cependant, la racine-dénominateur
change avant l’ajout de la terminaison (L.12).

Le nom qui accompagne le nombre dans une phrase est placé devant le
nombre, et mis au pluriel lorsque celui-ci est supérieur à deux. Généralement,
le nom se décline et le numéral est invariable. Les nombres peuvent pourtant
prendre des terminaisons de cas s’ils sont derniers de leur groupe nominal dans
la construction de la phrase (L.12).

IX. La conjonction ma

La conjonction ma permet d’introduire une conjecture, elle peut être traduite


par « si ». Elle est placée juste devant la proposition hypothétique (L.16).
X. Pronoms interrogatifs

À partir du pronom interrogatif ma, on trouve différents autres pronoms


interrogatifs (L.16), lesquels sont principalement :

man ? → quoi ?, qui ?


má ? → quand ?
ma ? → comme quoi ?
manen ? → comment ?
mó ? → d’où ?
maitë ? → de quelle sorte ?
mas, massë ? → où ?
manomë ? → à quel endroit ?
malumë ? → quand ?
mar, mara ? → quelle matière ? (L.16)

XI. Le pronom cé

Le pronom cé est utilisé dans le sens inverse de nai et de na (L.18).

XII. Na et cé pour exprimer l’incertitude

Lorsque les pronoms na et cé sont utilisés avec le futur, ils expriment deux
choses indistinguables l’une de l’autre (L.18) : la première, un espoir (na) ou
son contraire (cé) ; la seconde quelque chose que l’on pense qu’il va arriver
(na) ou qui est plutôt incertain (cé). Na et cé expriment donc respectivement
l’optatif et le subjonctif (L.18).

XIII. Les particules ai et aiquen

Les particules ai et aiquen signifient respectivement « si » et « si quelqu’un ».


Elles peuvent parfois être employées avec le Subjonctif cé (L.18).

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