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Université Cadi Ayyad

Centre National d’Etudes et Recherche sur l’Eau et l’Energie


Pourquoi épurer les eaux usées ?

Risque pour la santé publique,

Une contamination des eaux destinées à la consommation,

Contamination des ressources en eau (superficielles et souterraines),

Une menace à l’équilibre écologique,

Etc.
Selon l’Organisation mondiale de la santé
(OMS),

«une évacuation hygiénique des excrétas et


des déchets liquides qui ne comporte aucun
danger pour la communauté doit être l’objet
fondamental de tous les programmes
d’assainissement»
Quel type d’assainissement adopter?

Autonome Collectif
Besoins techniques et non techniques pour
le choix d’une technique d’épuration
Besoins Techniques
Qualité de
l’effluent

Formation Nombre
technique d’habitants

Complexité du
Demande
fonctionnement et
en surface
de maintenance

Besoins
techniques

Origine et
Devenir des
concentration de
sous produits la pollution

Production et
qualité des Demande
boues produites en énergie

Climat
Besoins non Techniques
• Aspects de gestion : volonté
politique et institutionnelle Aspects
sociaux
• Aspects légaux : règlement et
institution
• Aspects environnementaux : Aspects Aspects de
faibles nuisances, une bonne économiques gestion

intégration paysagère Besoins non


Techniques
• Aspects économiques:
sources de financement ,
motivation du personnel
• Aspects sociaux : acceptation Aspects Aspects
sociale de la technologie environementaux legislatifs
Méthodologie simplifiée pour aider les décideurs à
choisir la technique d’épuration appropriée
Procédés extensifs à culture libre

Le processus d'épuration par “cultures libres” repose sur le développement


d'une culture bactérienne, de type aérobie principalement. L'oxygène provient
de diverses sources selon les filières.
On trouve comme techniques extensives à cultures libres :
 Lagunage naturel
 Lagunage à macrophytes
 Lagunage aéré
 Chenal à haut rendement
Lagunage naturel
 Les procédées d’épuration des eaux résiduaires par lagunage ont une diffusion importante. Ils sont
utilisés pour le traitement des eaux usées domestiques. L’épuration est assurée grâce au développement
d’une culture bactérienne en suspension et à un long temps de séjour.

On distingue :

1. Le bassin de stabilisation anaérobie

2. Le bassin de stabilisation facultatif

3. Les bassins de maturation


Lagunage naturel (commune de saada)
Lagunage commune de Saada
Lagunage aéré

 Il existe deux formes de lagunage aéré :


• Le lagunage aéré strictement aérobie : nécessite une aération suffisante pour maintenir le
bassin en aérobiose, (Cas peu utilisé car il consomme beaucoup d’énergie) ;

• Le lagunage aéré aérobie/anaérobies facultatif : dans ce procédé Il y a formation de dépôt


qui évolue en milieu anaérobie.

 Les rendements épuratoires sont de 90% pour la DBO5, 80 % en DCO, 85% de MES et de 50 à
60 % pour l’azote et le phosphore. On note également un abattement des germes pathogènes de 3 à
4 Unités log. « 103 à 104 germes».
Chenal algal à haut rendement

 Il se distingue des bassins de lagunage traditionnel par un temps de séjour plus court, une faible
profondeur (inférieure au mètre), et une agitation mécanique constante.

 Ces bassins sont construits en forme de chenaux à l’intérieur desquels l’eau circule et est mise en
mouvement grâce à une roue à aube, un jet d’eau ou encore une pompe à air. Seule une faible
fraction de l’eau en circulation est évacuée, de sorte que le taux de recirculation est fort élevé.

 L’agitation permet d’homogénéiser la colonne d’eau et empêche ainsi tout dépôt.


Lagunage à macrophytes
 Le lagunage à macrophytes est une variété du lagunage naturel basée sur l’utilisation des plantes
supérieures aquatiques ou macrophytes (Jacinthes d’eau, Pitia, lentilles d’eau…) introduites dans le
bassin dont la profondeur d’eau est faible (30 à 60 cm).

 Le principe de fonctionnement est similaire à celui du lagunage à macrophytes. L’épuration des


eaux usées domestiques par lagunage à macrophytes abouti à des rendements satisfaisants avec un
abattement de 87% de la DCO et une réduction d’environ 95% des MES.

 L’abattement de la charge bactérienne exprimée par les bactéries témoins de la contamination


fécale peut atteindre jusqu’à 2 Unités log. «10² germes » pour un temps de séjour de 7 jours et un
abattement de 100 % des œufs d’helminthes.
Procédés extensifs à culture fixe
Le principe de fonctionnement des procédés extensifs à cultures fixées repose sur la
présence de bactéries aérobies fixées sur des supports minéraux, inertes, rapportés ou
en place, de faible taille (de l’ordre de quelques millimètres pour les graviers jusqu’à
quelques dizaines de microns pour les sols en place). On trouve comme techniques
extensives à cultures fixées :

 Filtres plantés

 Filtres à sable;

 Filtres imbriqués;
Filtre planté à écoulement vertical
Filtre planté à écoulement horizontal sous la surface

Végetation

Entrée
Sortie

Gravier
Exemples de Plantes utilisées pour les filtres
plantés

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Fitres plantés à la commune de Tidili

Figure 1: Localisation géographique de la station de traitement des eaux usées de


Tidili
Fitres plantés à la commune de Tidili
Traitement des eaux grises d’une école primaire à
Marrakech

1300 élèves
Partenaires du projet
Académie de Marrakech-Tensift-Al Haouz
Observatoire de la Palmeraie de Marrakech
Ciment du Maroc
Filtres imbriqués
 Le principe de fonctionnement des systèmes filtres imbriqués est basé sur la filtration des eaux
usées à travers le massif filtrant du système constitué par des matériaux locaux étalés en couches
perméables de gravier en alternance avec des briques composés principalement du sol mélangé avec
charbon, sciure de bois et fer métallique.

 La disposition des briques à l'intérieur du système avec gravier permet d'atténuer l'effet du
colmatage qui est un problème fréquent chez les supports fins.
Pilote du laboratoire
Pilote du laboratoire

Mélange du sol:
Sol (70 %)
Sciure du bois
(10%)
Charbon (10%)
fer(10%)
Pilote combiné Filtre imbriqué/Filtre à sable
Influent

MSL pilot

MSL effluent

Sand column

SC effluent
Démo. en milieu rural

 Village: Talat Merghen


 Province: Al Haouz
 Population: 500 habitants
TALAT
MARGHN
Village

MSL System
Démo. en milieu rural

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