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Tudora, Ioana. Les Effets Jardins Bucarestois
Tudora, Ioana. Les Effets Jardins Bucarestois
Ioana Tudora
2010/1 n° 17 | pages 41 à 62
ISSN 1260-2116
ISBN 9782910860158
DOI 10.3917/balka.017.0041
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-etudes-balkaniques-cahiers-pierre-
belon-2010-1-page-41.htm
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nous permettent de visualiser la ville au début du XIX e siècle. Ainsi Ion Ghica2
parle de Bucarest au XVIII e siècle et le décrit comme étant composé d’ espaces
vides occupés par des vergers, des vignes et des terrains vagues, clairsemés par
des huttes, des cabanes et des maisons en torchis séparées par des carrières de
sable et des marécages, au milieu desquelles se dressent les tas de fumier des
écuries des boïars. Il affirme aussi que Bucarest offre une impression de forêt
d’ arbres imposants et touffus parmi lesquels brillent les croix dorées d’ une
centaine de grandes et de petites églises. Vers le milieu du XIX e siècle François
Recordon3 découvre des bâtiments éparpillés dans un grand bois. Il est alors
surpris de savoir que c’est en fait Bucarest. Cette ville peut donc être comparée
plus à un jardin qu’à une ville habituelle de l’ Europe occidentale. Les plans, les
gravures ou les photographies illustrant la cité bucarestoise nous montrent,
jusque vers la fin du XIXe siècle, une ville dominée par de la végétation plutôt
que par des édifices. L’image emblématique de Bucarest jusqu’au XIX e siècle
correspond alors tout à fait à celle de capitale-forêt proposée par Dolores Toma4.
Les grandes superficies agricoles de Bucarest appartiennent pour l’ essentiel
à la haute aristocratie ou au clergé, le reste étant partagé entre ses habitants qui
gèrent les terres de manière individuelle ou en commun5. En 1886, Le Cler6
remarque cet espace urbain atypique où à l’exception de deux ou trois rues où
les maisons sont jointes, les habitations sont clairsemées, isolées et situées entre
la cour et le jardin. Le terrain perdu occupe neuf dixièmes de la superficie totale.
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2. ION GHICA, Convorbiri Economice, repris dans FRÉDÉRIC DAMÉ, Bucureștiul în 1906,
Bucarest, 2007.
3. FRANÇOIS RECORDON, Lettres sur la Valachie, Lecointe et Durey, Paris, 1821.
4. Despre grădini şi modurile lor de folosire, Polirom, Iaşi, 2001, p. 36.
5. Sur ce sujet: G. POTRA, Documente privitoare la istoria oraşului Bucureşti (1634-1800), éd.
Academiei R.S.R., Bucarest, 1982 ; G.I. IONESCU GION, Istoria Bucurescilor, p. 319-320, F. DAMÉ,
Bucureştiul în 1906, p. 36, etc.
6. G. LE CLER, La Moldo-Valachie, Dentu, Paris, 1866.
7. A. YÉROLIMPOS, Urban transformations in the Balkans (1820-1920). Aspects of Balkan Town
Planning and the Remaking of Thessaloniki, University Studio Press, Thessalonique, 1996.
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jamais la rue. Les familles plus aisées peuvent aussi avoir d’ autres terrains
agricoles éparpillés dans la ville, loin de leur propre demeure.
À la fin du XIX e siècle la superficie occupée par des maisons est de 423
hectares, celle des places publiques et des rues de 251 hectares, les vergers et
les cultures maraîchères couvrent quant à eux 717 hectares8. Les terrains consi-
dérés comme agricoles occupent donc plus de la moitié de la superficie totale
de la ville. Cette mesure est calculée en incluant aussi les cours et les jardins, ce
qui nous donne une immense étendue végétale.
À côté de ces vastes terres agricoles, cet océan végétal compte aussi des aires
naturelles (des étendues de forêts, de marais…) et des jardins fleuris. Bien que
plusieurs statistiques nous donnent des superficies de ces catégories d’ utilisation
du sol, la reconstitution d’ une typologie des espaces végétaux de la cité est
impossible car les différentes utilisations se superposent et s’imbriquent dans
une mosaïque qui défie tout essai de classification. Il faut noter que le verger
rentre aussi dans la catégorie jardin fleuri, la vigne se dresse parmi les parterres
de fleurs, les arbres des anciennes forêts ombragent les jardins et les marais se
faufilent parmi les vergers et les vignes…
Le grand périmètre de la ville et son extension peu contrôlable ont toujours
préoccupé les princes régnants, et plus tard les édiles. Le plus souvent les
tentatives de limitation de la croissance urbaine ont toujours échoué. La
modernisation de la ville est surtout liée au contrôle de cette expansion per-
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8. Enciclopedia română de Jannescu citée dans DOLORES TOMA, Despre grădini şi modurile
lor de folosire, Iaşi, 2001, p. 25.
9. « A transformé, autant qu’il était possible, la vieille mahala déchirée, écorchée, coudée,
parsemée par hasard dans la plaine sans limite, riche en arbres inutiles, dans la poussière d’ été,
dans la boue de printemps et automne, dans la neige sale d’ hiver », NICOLAE IORGA cité dans
ANDREI PIPPIDI, Bucureşti – Istorie şi urbanism, Bucarest, 2002 p. 19.
10. FRÉDÉRIC DAMÉ, Bucureştiul în 1906, Bucarest, 2007, p. 92.
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Mais quelle est cette vie bucarestoise évoquée par Damé ? Quel rôle jouent les
jardins, les vignes et les vergers dans le quotidien des Bucarestois ? Il n’y a pas
suffisamment de documents pour nous aider à formuler une réponse précise à
cette question.
Il est très difficile d’ esquisser un cadre général pour encadrer la probléma-
tique. La distinction officielle entre les jardins publics et les jardins privés, bien
que claire du point de vue de la propriété, l’ est moins en ce qui concerne leur
usage. Ainsi, une bonne partie des jardins des boïars sont ouverts à toute la
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espace végétal (verger, vigne, jardin fleuri avec des arbres) où tout est immer-
sion, et non, contemplation. Le principe du jardin de Bucarest est celui d’ une
imprégnation pleine de gaieté de la nature et non l’ art du contrôle et du
raffinement exercé sur ce que la raison a considéré comme désordre et manque
d’ équilibre esthétique.
Si Andrei Pleşu voit le jardin comme une nature-salon13 je le paraphraserai
en définissant la ville toute entière comme une nature-maison car au-delà de
leur caractère de salons, avec la première brise du printemps, tous les jardins et
toutes les rues deviennent des chambres à coucher, des salles de bain, des
cuisines, des ateliers, des salons de coiffure…
Cette imbrication fonctionnelle de l’ espace public avec l’ espace privé reste
encore au début du XXe siècle spécifique aux vieux quartiers bucarestois et aux
mahalale périphériques14. Un exemple pittoresque nous est offert par Paul Emil
Miclescu qui décrit la mahala Mandritului (dans le vieux Bucarest) où au
printemps :
« ils sortaient dans les ruelles tout ce qu’ils avaient dans leurs maisons pour
dépoussiérer et toujours dans les ruelles ils baignaient leurs enfants à la veille
des fêtes. Je me rappelle encore de la femme du tenant du bistrot du coin qui
sortait dans la rue pour se laver les cheveux, restant penchée, avec ses mains sur
les genoux, avec les cheveux collés sur ses joues, mi nue, avec des nichons de
chèvre qui penchaient vers le pavé, attendant que son mari lui verse de l’ eau
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Dans cette « ville d’ été », les jardins et les autres territoires végétaux
deviennent le cœur de la cité. La bourgeoisie se promène sur la Chaussée de
Kiseleff ou dans le jardin Cişmigiu. Le peuple choisit quant à lui le carrousel de
Dealul Spirii ou bien va boire un verre dans le jardin de Ghica à Colentina. Tout
le monde, du riche au pauvre, passe l’été dans la cour ou dans le jardin de la
maison. Les femmes emménagent dans la cuisine d’ été, les hommes prennent
place sous la voûte de vigne et les enfants cherchent abri dans les coins ombra-
gés de la cour…16.
La disparition des jardins à fonction utilitaire sous le rouleau compresseur
de la modernisation de la capitale n’est pas provoquée par le seul traçage de
nouvelles rues et par la densification. Même les jardins non touchés par les
démolitions ou constructions changent radicalement de caractère pour se
transformer en jardins « décoratifs ». Ainsi, en comparant les plans de 1852
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(dressé par Rudolf Von Boroczyn) et ceux de 1911, on se rend vite compte de
l’ apparition dans les mahala de jardins réalisés selon la science horticole,
conformes aux modèles italien, français, allemand ou anglais.
19. « …La rue Romană, dont la beauté décroît au fur et à mesure qu’on la longe, aboutit sur une
ligne de mahalale qui ont résisté avec entêtement dans la partie opposée à la gare civilisatrice : la
mahala Teilor et la mahala Icoanei qui, débutant avec des murs tout neufs, finissent dans des
maisonnettes vieillies avec des clôtures pourries, avec l’auvent tombé sur les petits yeux des fenêtres,
avec des hommes en pantoufles et des femmes avec les cheveux couverts et avec des meutes de chiens
enragés qui défendent des voyous… », NICOLAE IORGA, Bucureşti, dans ANDREI PIPPIDI, p. 22).
20. « Nous vivons dans une ville que nous ne comprenons pas et c’est pour cela que nous ne
savons pas la soigner, et nous la redressons souvent sur des lignes de développement qui auraient
dû rester inconnues pour toujours, lui gâchant ainsi par nos ajouts et changements d’ aujourd’ hui
ce caractère qui en dépit de nombreuses manques et négligences, la rendait auparavant sympa-
thique à ceux qui nous visitaient. Notre erreur en ce qui concerne les mesures que nous prenons
tellement vite de nos jours, détruisant une des grandes qualités de ce peuple, qui a un sens
instinctif pour ce qui s’accorde, se doit et s’approprie », NICOLAE IORGA, Istoria Bucureştilor, 2e édition,
Vremea, 2007, p. 5.
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29. WILKINSON, Voyage dans la Valachie et la Moldavie, Boucher, Paris, 1831, p. 126.
30. « Tous sont impressionnés par le contraste frappant entre les bâtiments, costumes et for-
tunes, la richesse et la variété de la marchandise, l’abondance et la beauté des jardins, la vie
trépidante des entreprises et des fêtes. Particulièrement Lassalle est fortement impressionné par
notre ville (…). Il aime les splendides jardins de boyards et les jardins publics concernant lesquels
il ne connaît aucune ville, hormis Paris, qui pourrait se comparer. Le Cişmigiu dépasse beaucoup
tout ce que l’Allemagne peut montrer », CONSTANTIN C. GIURESCU, Istoria Bucureştilor din cele
mai vechi timpuri pînă in zilele noastre, Bucarest, 1966, p. 144.
31. Dans Călători străini în țările Române, vol. VI, p. 230, 719, 731.
32. « Le verger avec les mûriers se sont ornés avec une multitude de noms des plus étranges.
La rue Sébastopol, la rue de l’Occident, l’ impasse de l’Émigrant, de surnoms gratuits dont aucun
ne raconte même pas qu’il y a eu une véritable forêt qui produisait des milliers de litres de soi »,
ION GHICA, Convorbiri Economice dans Scrieri…, Bucarest, 1914, p. 14.
33. « La ville croît sans cesse en surface et en population. Alors que sous Al. Ipsilanti on
constate 67 mahalales, le recensement de 1798 en montre 93, donc 26 de plus. Même si on admet
que, entre temps, quelques-unes des vieilles mahalale se sont scindé (…) il est sûr qu’il s’est
constitué aussi de nouvelles mahalales ; la preuve étant les églises bâties dans ce délai », CONSTANTIN
GIURESCU, op. cit. p. 106.
34. Regulamentul pentru starea sănătăţii şi paza bunei orînduieli în politia Bucureştilor a été
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L’étude des recensements de 1831, 1838 et 1860 démontre les effets de ces
lois, surtout pendant cette période où les limites de la ville restent relativement
immobiles. Ainsi, en 1831 la ville a « 80 mahalales, avec 9.342 maisons pour
53.888 personnes » ; en 1838 on retrouve 81 mahalales, avec 10.601 maisons
pour 63.644 habitants. Durant ces années, la ville évolue peu. Elle se dévelop-
pera spectaculairement plus tard, ainsi que le montre le recensement de 1860.
La nouvelle capitale des Principautés (1859) compte alors :
« 16.263 maisons en dur, 2.184 en bois et 4.992 bâtiments mixtes pour une po-
pulation de 121.734 habitants dont environ 9.000 sont des Tsiganes. Notons que
67.482 sont encore des agriculteurs ou travaillent dans des professions libérales,
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Cette dynamique est aussi accompagnée par une modification radicale des
techniques de construction et de la façon d’ habiter, fait révélé par le grand
nombre, – quasiment toutes les nouvelles habitations –, de constructions en
dur (briques, pierre), conformément à la loi38. Constantin Giurescu39, pour
illustrer le renouvellement et l’ embellissement de la ville, cite quelques voya-
geurs tels que l’ abbé Domenico Zanelli qui visite Bucarest en 1841. Il trouve
que certains quartiers sont élégants, les rues bien pavées avec de grandes
maisons, et des boutiques exposant des marchandises sur de très beaux étalages.
Il affirme alors que la ville devient de plus en plus belle et que d’ ici quelques
années, elle deviendra une des plus importantes agglomérations de l’Orient.
Le voyageur français H. Desprez écrit en 1847 qu’à Bucarest, on se sent pris
dans l’ agitation d’ une grande ville possédant tous les signes d’ une civilisation
naissante… À côté des maisons éparpillées à la manière d’ un grand village, de
riches magasins et de somptueuses résidences particulières apparaissent chaque
jour. Au fil du temps, la capitale de la Valachie perd son caractère oriental et prend
l’ aspect des villes de l’Occident. Mais cette impression de « ville occidentale »
est valable seulement pour le centre, avec des rues pavées avec de la pierre, des
fontaines à l’eau filtrée, et des grandes maisons et magasins de luxe ; le reste de
la ville, les mahalale, ne diffèrent guère de leur aspect édilitaire d’ avant.
Les règlements et les lois promulguées et appliquées en 1831 et 1847 offrent
une certaine continuité et une stabilité de la politique urbaine et de la ville en
général. À l’opposé, la société bucarestoise subit d’ importantes mutations. La
bourgeoisie, les commerçants et les fonctionnaires jouent un rôle de plus en
plus conséquent. Bucarest devient à tour de rôle la capitale des Principautés
Unies (1859) puis du nouveau Royaume de Roumanie (1881). Toutefois, les in-
térêts politiques multiples ne semblent pas influer sur la cohérence et la conti-
nuité de la législation urbaine. L’effervescence sociale facilite l’ importation de
modes et d’ habitudes venues d’ ailleurs. Le social se combine avec l’économique
dans un cocktail propice à l’ essor urbain. La ville s’industrialise et se développe.
On peut alors dire que pour le contexte historique décrit, les premières inter-
ventions concertées dans le tissu d’ une ville pleine de poussière et de montagnes
de boue, en fonction des saisons, sont imposées par un projet politique visant
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40. La loi du gouvernement de Mihail Kogălniceanu pour la sécularisation des avoirs des
églises et monastères a touché notamment les monastères bâtis par les princes roumains et
appartenant au Mont Athos. Les protestations du métropolite Sofronie Miclescu de Moldavie
ont provoqué ensuite la chute du gouvernement.
41. La ville de Bucarest était divisée en plusieurs unités administratives, les secteurs, chacun
ayant une couleur (le centre rouge, puis le noir, jaune, bleu et vert autour).
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5.175, puis le Jaune avec 4.857, le Vert avec 3.891 et le Rouge pour le centre
commercial avec seulement 1.430. Entre 1850 et 1860 on construit 3.673 im-
meubles, entre 1860 et 1870, 3.730, et entre 1870 et 1880, seulement 1.889 »42.
46. La première variante de la loi prévoit des hauteurs très grandes pour les bâtiments par
rapport à la largeur de la rue, allant jusqu’à 17,55m fait qui détermine Alexandru Orăscu à
envoyer une adresse, no. 1260/29 décembre 1875, dans laquelle il remarqua que ces hauteurs sont
reprises du décret d’ Haussmann du 27 juillet 1859, AN-DMB, le fonds Technique de la Mairie,
dossier 3/1874.
47. Ibidem.
48. Voir BOGDAN ANDREI FEZI, p. 142-147, NICOLAE LASCU, p. 84-87.
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Si l’ urbanisme autour de 1900 est dominé par l’ouverture des grands boule-
vards, par la mise en place des jardins publics et d’ autres travaux d’ intérêt
général, l’ urbanisme d’ entre-les-deux-guerres impose la construction de
« parcs », de lotissements résidentiels dessinés selon les principes de la ville
jardin très appréciée en Occident. La pensée urbaine passe d’ une politique
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BIBLIOGRAPHIE