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I- AMBIANCES ACOUSTIQUES

I-1: SONS & BRUITS

S2 / 2019/2020

Mr KEDDAR Med
…….
1. Introduction
➢ L’intensité du bruit s’est accrue considérablement, au cours des dernières
décennies et continu de croître, car chaque jour, on met au point de nouvelles
machines, de plus en plus puissantes, qui génèrent de plus en plus de bruit .

➢ Le bruit, véritable sous-produit de la civilisation technologique et


urbaine, résultent du développement prodigieux des techniques
modernes, peut être considéré, sans contestation possible, comme
l’un des nuisances les plus importantes de notre époque.

➢La nocivité du bruit pose des problèmes plus complexes que les autres nuisances
familières : le bruit est à la fois un agent d'information, une nuisance et un danger.
Récemment, depuis la venue sur le marché des voitures électriques, les
constructeurs se sont rendus compte d’un problème lié au silence relatif de leur
véhicules : Ils ne produisaient pas un niveau sonore suffisamment élevé pour
informer les piétons de leur présence. Les constructeurs ont été obligés d’installer
un générateur de bruit. Beau paradoxe de la voiture écologique non-polluante !
➢ Le bruit constitue l'un des facteurs perturbants majeurs de la vie moderne tant
par ses effets destructeurs sur l'oreille que par ses répercussions générales sur la
vigilance, l'attention, le rendement au travail et la santé physique et mentale.

➢ L’objectif de cet exposé est de donner une description détallée du bruit et de ces
effets ainsi que les moyens de lutte contre cette pollution qui a été négligée pendant
des décennies.

2. Généralités

L’histoire du phénomène bruit

➢Le bruit n’a été officiellement reconnu comme source de nuisance majeure pour
la santé que vers les années cinquante.

➢ La Rome antique avait déjà promulgué des lois contre le bruit, pour la
protection des citadins contre les forgerons et chaudronniers
➢ Le grand mathématicien anglais Charles Babbage (1792-1871), de son temps,
s’est plutôt fait connaître par son procès rocambolesque contre le bruit venant des
musiciens de la rue, que par ses travaux pionniers dans les sciences informatiques.

➢Le médecin allemand Robert Koch (1843-1910) et lauréat du prix Nobel, qui
fonda la bactériologie médicale moderne, prédisait déjà à la fin du 19ème siècle,
qu’un jour l’homme combattrait le bruit au même titre que le choléra ou la peste.

La notion de son, silence et bruit

Le son est ce que nous entendons.

➢ Le silence peut signifier l’absence de son, état toutefois pratiquement


introuvable dans la nature. S’il y a un silence « presque parfait », le son est perçu
comme étant agréable et relaxant.

➢ Un bruit peut être définit comme étant un son non désiré ou son incommodant,
ou bien un mélange confus de sons. Un bruit est un son, un son n’est pas
obligatoirement un bruit.
➢ La différence entre un son et un bruit dépend de la personne qui écoute et des
circonstances.

➢ De manière beaucoup plus générale, on désigne par bruit, tout signal nuisible de
nature aléatoire qui se superpose au signal utile, porteur de l’information.

➢Le son est un phénomène purement physique. Il est produit par la vibration d'objets et il
atteint les oreilles sous forme d'ondes se propageant dans l'air ,puis transmise au cerveau et
déchiffrée par celui-ci.
Les Caractéristiques physiques du bruit

-La fréquence: qui représente le nombre de cycles effectués en une seconde par un
objet vibrant. L'unité de fréquence est le hertz, dont le symbole est Hz.
(1 Hz = 1 cycle par seconde).
La fréquence du son permet de distinguer les son graves des sons aigus.

L'oreille humaine perçoit des sons dont la


fréquence varie entre 16 et 20 000 Hertz :

infrasons < 20 Hz

sons graves 20-200 Hz


sons médium 200-2000 Hz

sons aigus 2000-20 000Hz

ultrasons > 20 000 Hz

-La durée : Permet de distinguer les sons ou bruits impulsionnels (inférieurs à 300
millisecondes), les sons impulsifs (inférieurs à 1 seconde) ; les sons continus
(supérieur à 1 seconde) et autres sons comme les sons intermittents.
-La pression acoustique:
La pression acoustique est la variation de pression de l'air produite par une source
de bruit. Nous « entendons » ou percevons la pression acoustique comme étant
l'intensité du son. Elle s'exprime habituellement en pascals (Pa)

La pression acoustique définit les sons


forts ou faibles

Une personne jeune et en bonne santé peut percevoir des pressions acoustiques
aussi faibles que 0,000 02 Pa = seuil de perception = Po
nous entendons (0,00002 Pa à 20 Pa).

le décibel (dB, ou dixième (déci) de bel).Le décibel est calculé par la formule
logarithmique suivante: Lp = 20Log (P/Po)

Le terme décibel a été choisi en l’honneur d’Alexander Graham Bell, le canadien


qui a inventé le téléphone et qui s’est grandement intéressé aux problèmes des
personnes sourdes.
Courbe audiométrique de l’être humain
Échelle du bruit:
nature du bruit gêne Niveau sonore
3. Caractères déterminant une nuisance sonore

Les caractères liés aux


Les caractères valeurs culturelles des
physiques sources de bruits
Les caractères physiques
Intensité et durée: Pour l’homme, un son d’une intensité
supérieure à 65 dB est perçu comme un son désagréable .Le
bruit est même médicalement nocif pour des valeurs entre
90dB et 120dB, voire même dangereux.
Fréquence et soudaineté de l’événement sonore: Un bruit
discontinu, intermittent, saccadé est plus nocif qu’un bruit
continu(par exemple : le bruit d’une explosion, d’une
détonation.)
Répétition d’un bruit: Il existe certains bruits qui n’ont pas besoin
d’être à forte puissante pour être gênants, c’est le cas de certains
événements sonores répétitifs selon une fréquence précise qui peuvent
entrer en résonance avec notre émotivité, comme par exemple, le bruit
de la goutte d’eau, après un temps important d’exposition au
phénomène.
Même le silence peut être ressenti chez
certains comme cause de stress et de mal être.
Les caractères liés aux valeurs culturelles des sources de bruits
Sens et signification d’un bruit: Certaines personnes aiment le caractère
bruyant de la ville car ils associent cela au mouvement, à la vie, à une image
de la modernité. L’absence de bruits est perçue comme un arrêt, une mise en
suspension de la vie.
Choix de l’écoute, les sons que l’on ne choisit pas: En général le son que nous
aimerions entendre chez nous est celui qu’on choisi, au moment qu’on choisi.
Les bruits crées par autrui, et non choisis peuvent êtres gênants et
insupportables même s’ils ne le sont pas d’habitude
Personnalité de l’auditeur: La
personnalité de l’individu La situation d’écoute: Un individu à son
représente un élément important travail, à son domicile, ou en dehors ne sera
de la sensibilité au bruit. Selon le pas gêné par les mêmes bruits. Certains
rapport de 1995," les effets du bruits acceptés sur un lieu de travail ne sont
bruit et de la santé " du Ministère plus acceptés à son domicile, et vice versa.
français des affaires sociales de la
santé et de la ville, les gens actifs, L’absence de possibilité de contrôle du
ambitieux, ayant le sens des bruit: la nuisance sonore est très fortement
responsabilités, semblent moins liée à la sensation des personnes de pouvoir
gênés que les personnes ayant un contrôler le bruit, indépendamment du
comportement opposé. " niveau de ce dernier
4. Les sources de bruit

Sources naturelles de bruit

Bruit du tonnerre Bruit du vent

Bruit sismique Bruit volcanique

Le plus grand bruit jamais entendu sur terre :


Le 27 août 1883 à 10 heures du matin, l’île de Karakatoa, située dans le détroit
de la sonde, entre Java et Sumatra, explose.
Il parait que le bruit fut entendu sur l’île Rodriguez à 5000 Km de là. Cette
explosion due à l’éruption du volcan Danano.
Sources de bruit artificielles
Les bruits liés aux transports
Les bruits de voisinages

Établissements industriels et les chantiers. sources de bruit


liées aux machines et procédés industriels (machines
électriques, moteurs à combustion interne, matériel
pneumatique, matériel de forage…)
Activités domestiques (appareils électro-
ménagers, aboiement des chiens…)
Activités de restauration (cafés,
restaurants, …)
Activités de loisirs (la musique en concert
ou enregistrée, les sports, les terrains de
jeu…)
Les cellules de corti
On peut comparer les cils des
cellules ciliées à des algues
dans l’eau qui vont et
viennent sous l'effet d'une
vague.

Les cellules ciliées ont la particularité de ne pas se renouveler.


Toute surdité liée à leur destruction est donc définitive.
L’exposition au bruit entraîne la mort et la disparition
irréversible des cellules ciliées.
Cheminement du son
Les effets auditifs
La fatigue auditive: appelée hypoacousie caractérisée par une
élévation temporaire du seuil de perception.
La surdité: le danger apparaît à partir de 85 dB et varie selon la
durée et l'intensité de l'exposition : plus l'intensité est forte, plus
le danger survient après courte durée d'exposition. Une intensité
faible est dangereuse, si l'écoute est longue et répétée.
Traumatisme acoustique : C’est une perte soudaine d’audition
causée par un bruit bref et intense tel qu’une explosion.

Niveau du bruit Durée quotidienne


d’exposition sans protection

<85 dB Pas nécessaire de surveiller la durée

95 dB 1 heure

100 dB 15 minutes
105 dB 5 minutes
Les effets extra-auditifs du bruit
La perturbation du sommeil

des effets primaires des effets secondaires


pendant le sommeil pendant le jour

▪la difficulté de
l'endormissement ▪ une fatigue accrue

▪ les réveils et les changements ▪ sentiment de dépression


de phase ou de profondeur de
sommeil ▪performances réduites
▪ les changements de
respiration
▪l'arythmie cardiaque et les
mouvements accrus du corps
▪ augmentation de la pression
sanguine
Autres effets extra-auditifs du bruit

• Sur le système cardio-vasculaire Il


s’agit d’effets instantanés tels que
l’accélération de la fréquence
cardiaque • Sur le système endocrinien
l’exposition au bruit entraîne une
modification de la sécrétion des
hormones liées au stress que sont
l’adrénaline et la noradrénaline

• Sur le système immunitaire


secondaires aux effets sur le système
endocrinien ; tout organisme subissant
une agression répétée peut avoir des • Sur la santé mentale
capacités de défense qui se réduisent Le bruit n'est pas censé avoir une
fortement incidence directe sur les maladies
mentales, mais on suppose qu'il
peut accélérer et intensifier le
développement de troubles
mentaux latents
Autres effets extra-auditifs du bruit
• Sur le système cardio-vasculaire Il
s’agit d’effets instantanés tels que
l’accélération de la fréquence cardiaque • Sur le système endocrinien
l’exposition au bruit entraîne une
modification de la sécrétion des
hormones liées au stress que sont
• Sur le système immunitaire l’adrénaline et la noradrénaline
secondaires aux effets sur le système
endocrinien ; tout organisme
subissant une agression répétée peut • Sur la santé mentale
avoir des capacités de défense qui se
Le bruit n'est pas censé avoir une
réduisent fortement
incidence directe sur les maladies
mentales, mais on suppose qu'il peut
accélérer et intensifier le développement
de troubles mentaux latents
Moyens de lutte contre le bruit
L’isolation acoustique des bâtiments qui consiste à créer un obstacle
suffisant au bruit par des matériaux isolants

-Construction de murs parabruit autour des usines ;

L’entretient des machines et des installations y compris le graissage pour


assurer leur bon fonctionnement mais également de limiter le bruit
qu’elles génèrent, ou bien les isoler.

-Le contrôle périodique des véhicules en circulation, car les niveaux de bruit
dépendent largement de la manière dont les véhicules sont conduites, entretenus,
voir « trafiqués » ;
La réduction du volume des transports, dont la croissance est énorme, au moyen
d’une gestion efficace de la mobilité et la logistique des transports, ainsi que du
passage à des modes de transport individuels non motorisés(piétons, cyclistes)
combinés aux transports collectifs et /ou publics ;

La réduction du bruit du chemin de fer, particulièrement sur des trajets


fréquentés par les transports de marchandises (p.ex. polissage des rails,
utilisation de rails plus lourdes…) ;

-Interdiction de certaines activités bruyantes en certains endroits, ou à


certaines heures (le transport aérien et la circulation de poids lourds
pendant la nuit)

Construction des nouvelles résidences loin des autoroutes ou les zones


industrielles ainsi que les que les aéroports.
Évitez de faire du bruit pendant la nuit, par exemple en baissant le son des radios
et télévisions, en arrêtant le fonctionnement d'appareils électroménagers

Limitez le volume sonore des musiques amplifiées et des baladeurs

-Évitez de vous placer, lors de certains concerts de musiques, près


des baffles et portez des bouchons d'oreille en prévention…

Nécessité d’une surveillance médicale périodique, surtout pour les


travailleurs exposés au bruit pour contrôler l’audition
l’OMS propose aux gouvernements les
recommandations suivantes :
▪ Les gouvernements doivent assumer la protection de la
population contre le bruit, et la considère comme partie
intégrante de leur politique de protection de l'environnement

Les gouvernements doivent envisager la mise en œuvre de plans d'action


avec des objectifs à court terme, à moyen terme et à long terme, pour
réduire des niveaux de bruit.

▪ Les gouvernements doivent inclure le bruit comme un élément de santé


publique important dans les études d'impact sur l'environnement.
▪ Une législation soit mise en place pour permettre la
réduction des niveaux sonores.

La législation existante soit imposée.

▪Prendre en considération les conséquences du bruit dans la


planification des systèmes de transport et l'occupation des sols.

▪Adopter des mesures de précaution pour un développement


durable des environnements acoustiques
Conclusion
COMBIEN DE DECIBEL?
DECRETS, ARRETES, DECISIONS ET
CIRCULAIRES
DECRETS, ARRETES, DECISIONS ET
CIRCULAIRES
Annexes 1 : textes de lois de la réglementions Algérienne [9]

- Loi 83-03 du 06/02/83 relative à la protection de l’environnement

- Loi 85-05 du 16/02/85 relative à la protection de la santé

- Loi 88-07 du 26/01/88 relative à l’hygiène à la sécurité et la médecine du


travail : les articles : 3, 4, 5, 6, 7, 19, 21 à 26, 35 à 43.

- Loi 90-11 du 21/04/90 relative aux relations de travail, articles 5 et 7

- Loi 83-13 du 02/07/83 modifiée et complétée relative aux maladies


professionnelles

- Loi 83-13 du 02/07/83 modifiée et complétée relative aux maladies


professionnelles

- Loi 90-03 du 06/02/90 relative à l’inspection du travail, articles 2, 5 à 12


- Instruction ministérielle 09 du 26/06/86, relative aux travailleurs exposés aux
nuisances sonores,( ministère de la santé)

-Décret exécutif 91-105 du 19/01/91 relatif aux prescriptions


-générales en matière
d’hygiènes et sécurité en milieu de travail ; les articles 15, 16, 62, 64 et 67.

-Décret exécutif 93-120 du 15/5/93 relatif à l’organisation de la médecine


du travail

- Décret exécutif 17 du 11/11/97, relatif aux conditions d’applications du titre


V de la loi 83-13 relatives à la prévention des accidents de travail et maladies
professionnelles, les articles 6 à 9

-Décret exécutif 96-98 du 06/03/96 relatif aux sonores


-les articles, 2, 10, 12, 17 et 18

-Arrêté ministériel du 05/05/96 : liste des maladies professionnelles, tableau 42


- Arrêté ministériel 33 du 09/06/97 : liste des travaux fortement exposés aux
risques professionnels dont les travaux dont le niveau sonore dépasse les 85 dB(A),
Exemple de quadrillage de salle, chaque carré correspond à un espace de machine,
et les points correspondent au niveau de l’oreille de l’ouvrier

S
O
N
O
M
E
T
R
E
S
1. Introduction
Le bruit représente une nuisance importante en milieu du travail. Cette nuisance
touche de nombreux secteurs économiques et activités professionnelles. Par
définition selon la norme ISO ; le bruit est un son ou l’ensemble des sons qui se
produisent en dehors de toute harmonie régulière.

C’est une vibration acoustique statistiquement aléatoire

En milieu du travail, il existe différents types d'exposition sonore qu'il faut


prendre en considération lors de l'évaluation des postes bruyants :

• Bruit stable et continu ;


• Bruit fluctuant de façon répétitive ;
• Bruit fluctuant de façon imprévisible ;
• Bruit impulsionnel est un bruit consistant en une ou plusieurs impulsions
d'énergie acoustique ayant chacune une durée inférieure à une seconde et
séparées par des intervalles de durée supérieure à 0,2 secondes ;

Dans le cadre de la prévention des risques liés au bruit, il est indispensable


d’identifier les sources de bruit, et de faire mesurer le niveau sonore
2. Niveaux d'exposition sonore
Le tableau ci-dessus illustre des exemples de niveaux sonores :
Selon la réglementation [1] en vigueur, lorsque le niveau d'exposition sonore est
supérieur à 85 dB (A) ou lorsque le niveau de pression acoustique de crête dépasse
135 dB, l'employeur doit prévoir une surveillance médicale, fournir des
protecteurs individuels et infatuer les salariés sur les risques pour leur audition.
Lorsque les niveaux d'exposition sonore sont au-delà de 90 dB (A) ou le niveau de
pression acoustique de crête dépasse 140, l'employeur doit établir et mettre en
œuvre un programme de mesures de nature technique ou d'organisation du travail
destiné à réduire l'exposition au bruit.

Le tableau 2 donne les durées maximales d'exposition sonore quotidienne de façon à ce


que le niveau d'exposition sonore ne dépasse pas 85 dB pour 8 heures/jour.
3. Effets du bruit

3.1. Effets auditifs

• La fatigue auditive :
Les problèmes commencent généralement par la fatigue auditive.
La fatigue auditive c'est un déficit transitoire sur la fréquence 4000 Hz de la perception
auditive lors d'une exposition à un bruit intense. Ce déficit est récupérable dans sa quasi-totalité en
quelques heures après cessation de l'exposition au bruit lésionnel.
C'est le premier stade de l'atteinte auditive. II suffit d'une exposition de quelques heures à un bruit
intense pour que cette fatigue s'installe provoquant une baisse temporaire de l'acuité auditive. La
l'onction auditive normale est récupérée après une période variant entre 12 et 36 heures selon les
individus et l'importance de l'exposition. A ce stade on peut parler de fatigue auditive.

• La surdité professionnelle : La surdité professionnelle évolue de façons lentes et


insidieuses en trois stades audio métriques et cliniques [3].
o 1er stade: Le scotome auditif irréversible aux 4000 Hz, dans un premier stade, le
sujet ne se rend compte de rien, le déficit ne gêne pas sa vie relationnelle.
Seule la zone des fréquences centrées sur 4000 Hz est touchée. C'est en effet
aux 4000 Hz qu'apparaît une encoche ou scotome auditif. Ce trou auditif atteint
30 à 40 décibels de perte. Les fréquences adjacentes sont peu touchées, notamment
dans la zone conversationnelle entre les fréquences 500 à 2000 Hz.

o 2ème stade : La période de latence à ce stade, l'encoche ou scotome auditif aux


4000 Hz s'approfondit jusqu'à 60 ou 70 dB (A). Elle s'élargit également les
fréquences conversationnelles sont atteintes. Le sujet fait répéter, n'entend plus
certains sons, surtout s'ils sont aigus, et. l'intelligibilité des mots devient
difficile surtout s'ils sont courts ou monosyllabiques.
Il ne comprend plus distinctement ce qui se dit surtout quand plusieurs personnes
parlent. De ce fait, il commence à subir une gêne sensible dams sa vie sociale et
professionnelle. De légers troubles tels que acouphènes, sifflements et sensation
d'oreilles bouchées peuvent apparaître. l'audiogramme montre une aggravation du
déficit auditif à 4000 Hz et extension de l'atteinte aux fréquences voisines de 2000
Hz et 4000Hz.

o 3 ème stade : La surdité manifeste, c’est la surdité profonde. La perte auditive


atteint 100 voire 110 dB (A) à la fréquence 4000 Hz. Les fréquences adjacentes
sont largement touchées. Le déficit auditif sur les fréquences conversationnelles est
important : par exemple 70 dB (A) à 1000 Hz 40 dB (A)
à 500 Hz, on note une perte sensible de l'audition de la voix. A ce stade le
travailleur devient handicapé sensoriel et professionnel.
3.2. Effets extra- auditifs [4]
Céphalées, irritabilité, anxiété, troubles (le l'humeur, troubles de la concentration,
de la mémoire, altération des fonctions cognitives, diminution de la vigilance,
troubles du comportement, baisse de l'adaptation aux tâches à exécution lapide.
o Perturbation du sommeil diminution du sommeil paradoxal, réveils nocturnes.

• Effets cardiovasculaires:
o Modification du rythme cardiaque, augmentation de la pression artérielle
diastolique, de la fréquence respiratoire, vasoconstriction.
• Effets digestifs : troubles peu spécifiques de type dyspepsique, hypersécrétion
gastrique.

Effets visuels :

vision nocturne perturbée, difficulté d'apprécier la profondeur, les


contrastes, dilatation pupillaire.
• Effets hormonaux : élévations des corticoïdes, tendance à l'hypoglycémie.
o Conséquences sur l'activité de travail.
o Conséquences sur la vie sociale et familiale.
Schéma de l’appareil auditif en détail (Physiologie de l’oreille)
L’oreille
L’oreille externe moyenne L’oreille interne

ANATOMIE DE L’APPAREIL AUDITIF (OREILLE)


L’oreille comprend trois parties ayant des fonctions distinctes
d’inégale importance
L’oreille externe, pavillon et conduit auditif, guide le son
jusqu’au tympan.
L’oreille moyenne, dont le rôle est de capter les variations de
pression sonore.
L’oreille interne est au cœur du système auditif ; c’est un milieu
liquide renfermant deux ensembles fonctionnels distincts : le
vestibule, organe de l’équilibre, et la cochlée (ou limaçon), dédiée
à l’audition

Dans les niveaux très élevés, l’oreille humaine ne filtre pas les
bruits de la même manière. On prend en compte cet effet en
utilisant comme unité le décibel C, noté dB(C).
Les mesures se font principalement à l'aide de sonomètres.

Les cellules de Corti


Le cheminement du son

Fatigue auditive 1
Conséquences À la suite d’une exposition à un
▪Irritabilité; bruit intense sifflements
▪Insomnie; bourdonnements ,baisse de l'acuité
▪Dépression; auditive.
▪Problèmes d‘audition allant jusqu'à 2 Irritabilité
la surdité passagère ou définitive; Un niveau de bruit supérieur à 80 dB
Conséquences sur les écosystèmes et peut rendre agressif, les effets sur les
les espèces animales : performances (par exemple, dégradation
Dépeuplement, mortalité des des apprentissages scolaires car le bruit
baleines et autres cétacés. gêne le développement de langage et
l’acquisition de la lecture chez les
enfants), l’interférence avec la
communication.
Insomnie 3
•La perturbation du sommeil est une 4
conséquence importante du bruit Dépression
•Après exposition au bruit dans la nuit. Le
sommeil non interrompu est un préalable Le bruit n'est pas censé avoir une
au bon fonctionnement physiologique et incidence directe sur les maladies
mental mentales, mais on suppose qu'il peut
•les effets, notamment cardio-vasculaires, accélérer et intensifier le
mesurés au cours du sommeil montrent que développement de troubles mentaux
les fonctions physiologiques du dormeur latents. L'exposition à des niveaux
restent affectées par la répétition des élevés de bruit sur le lieu de travail a
perturbations sonores été associée au développement de
névrose

Surdité
L'exposition prolongée à des niveaux de bruits intenses détruit peu à peu
5 les cellules ciliées de l'oreille interne. Elle conduit progressivement à une
surdité. La surdité peut être reconnue comme une maladie professionnelle
selon des critères médicaux.
y = a sin(t +  )
ou
y = a cos(t +  )

a: s’appelle l’amplitude ou élongation


bruit
La définition actuellement admise du bruit en droit est celle-ci : « Tout son
inopportun est un bruit. » Le bruit est donc un son ou un ensemble de sons
désagréables ou gênants.
Le système juridique comporte des possibilités de mise en cause de la
responsabilité des personnes publiques ou privées à raison des dommages
causés par le bruit. Les lois, décrets, règlements et arrêtés pertinents visent à
atténuer les nuisances subies par les particuliers et les collectivités et édictent
des règles contre les bruits du voisinage. La règle générale déclare qu'est
interdit tout bruit causé sans nécessité ou dû à un défaut de précaution.
Le droit contre le bruit couvre plusieurs domaines : celui de la responsabilité
délictuelle, de la santé, du travail, de l'environnement, ainsi que les droits
aérien et maritime. Il s'intéresse généralement au problème du contentieux du
bruit, de la responsabilité du fait du bruit, de la pollution, des nuisances.
On range le bruit dans des classifications diverses : bruit dans l'habitation,
bruit des engins de chantier, des véhicules automobiles, bruit d'origine
industrielle ou commerciale, des transports aériens et terrestres, en milieu de
travail, bruits domestiques et de voisinage.
Au figuré, le terme juridique Auteur, complice de bruits.
bruit public signifie
commune renommée et est Commission du bruit, d'étude du bruit, de lutte
défini comme une opinion contre le bruit.
générale pouvant servir de Complicité des bruits.
preuve, en l'absence d'autres
indices. Bien qu'il soit attesté Critère d'acceptabilité du bruit.
dans la plupart des Défense, lutte contre le bruit.
dictionnaires généraux du
19e et du 20e siècle, le terme Dommages causés par le bruit, imputables au bruit.
est peu employé. Effets, manifestation, incidences néfastes du bruit.
La phraséologie recueillie Exposition au bruit.
dans l'ample documentation
sur le bruit rassemble Gêne, irritation résultant du bruit.
plusieurs outils linguistiques Indice de bruit.
servant à exprimer les
notions principales du Intensité, fréquence quotidienne du bruit.
domaine. Elle complétera la Législation, mesures, procédure, réglementation
liste des syntagmes que l'on antibruit.
trouve dans les dictionnaires
généraux, notamment dans le Limites (acceptables) de bruit.
Trésor de la langue française Méfaits du bruit.
et Le Robert.
Niveau du bruit, du bruit de fond, de gêne, de perturbation causée par le bruit.
Nocivité du bruit.
Nuisances causées, engendrées par le bruit.
Origine, personne à l'origine du bruit.
Plainte à l'égard du bruit.
Police du bruit.
Pollution par le bruit.
Principe de la surtaxe au bruit.
Procédures d'exploitation à moindre bruit (pistes, routes préférentielles à moindre
bruit).
Programme de contrôle du bruit.
Quantité, qualité du bruit.
Redevance sur le bruit.
Réduction, suppression du bruit à la source.
Responsabilité du bruit sur le bien.
Restrictions relatives au bruit.
Victime de bruits.
Zone de bruit, zone sensible au bruit, soumise à un bruit.
Atténuer, minimiser, réduire, réprimer, supprimer le bruit excessif.
Être agressé, gêné, incommodé, perturbé par le bruit.
Être exposé à des bruits excessifs.
Faire, émettre, occasionner, produire des bruits.
Limiter le bruit produit.
Lutter contre le bruit.
Réduire l'impact du bruit.
Se plaindre du caractère intolérable du bruit.
BANG
Courbes de pondérations - A, B et C (d’après ISO R 1761) et valeurs
correspondantes de correction des niveaux de pression pour chaque
octave (ISO R 1999)
ENSEIGNEMENT DE LA PRÉVENTION DES
RISQUES PROFESSIONNELS

LES OBJECTIFS

1-Repérer

2-Diagnostiquer

3-Prévenir

les nuisances sonores


PROCESSUS D’APPARITION D’UN DOMMAGE

Dépassement seuil
Travail dans
d’exposition sonore
ambiance sonore
quotidienne de 85
élevée
dB(A)
Énergie sonore Personne

Surdité
PROCESSUS D’APPARITION D’UN DOMMAGE

Travail dans Dépassement seuil


ambiance sonore d’exposition sonore
élevée quotidienne de
Énergie sonore Personne
85dB(A)

Situation
dangereuse

Temps
Seuil
d ’exposition
sonore
quotidienne

Temps
Définition du son

Un son est une vibration acoustique capable de se propager en


milieux solide, liquide ou gazeux.

Exemple de vitesses de propagation:


dans l’air : 340 m/s ; dans l’eau : 1425 m/s
dans l’acier : 5000 m/s

Définition du bruit

Un bruit est un son qui provoque une sensation acoustique


désagréable ou gênante.
La fréquence

Encore appelée hauteur du son, est le nombre


d’oscillations de la vibration acoustique en 1 seconde.

Elle s’exprime en Hertz.


(100 Hz = 100 oscillations / seconde)

Exemple : le diapason donne la note La à 440 Hz

Plus la fréquence est élevée, plus


un son est aigu.
Échelle des fréquences

20 Hz 200 Hz 2000 Hz 20 KHz

Domaine de l’audibilité

Sons Sons Sons Sons Sons


inaudibles inaudibles
graves médiums aigus
Infra-sons Ultra-sons
Niveau en Décibels

La sensation sonore est caractérisée par une pression acoustique et


elle varie de façon logarithmique en fonction de la stimulation.

De plus, les grandeurs acoustiques varient dans des proportions très


importantes, c’est pourquoi on utilise l’échelle logarithmique des
Décibels (dB).

L’oreillehumaine ne perçoit pas de la même façon deux sons de


fréquences différentes ayant un niveau de pression (en dB) identique.

Afin de tenir compte de la sensibilité particulière de l’appareil auditif


de l’homme qui varie en fonction des fréquences, le niveau sonore est
pondéré par les appareils de mesure.
Le dB(A) est le plus utilisé.

NIVEAU
DANS LA VIE SONORE AU TRAVAIL LES EFFETS
QUOTIDIENNE en dB(A)
Décollage de la fusée Ariane 180

Risque pour l’audition


Turbo – réacteur 140

Coup de fusil 130 Bancs d’essai moteurs Seuil de la douleur

avéré
Passage d’une Formule 1 120 Marteau piqueur

Orchestre de musique Pop 110 Atelier de chaudronnerie

Passage d’un train en gare 100 Scies circulaires

Walkman volume à fond 90 Ponceuses Présomption de risque


pour l’audition
85
Radio à fond 80 Machine à tailler les outillages
Restaurant bruyant 70 Bureau avec machines à écrire Travail de bureau difficile
Conversation animée 60 Bureau bruyant

pour l’audition
Pas de risque
Conversation calme 50 Grand bureau calme Travail intellectuel pénible
Appartement tranquille 40 Petit bureau calme
Promenade en forêt 30
Campagne paisible 20
Studio d’enregistrement 10
Silence 0 Seuil d’audibilité
Le temps d’exposition
C’est la durée pendant laquelle un travailleur est soumis à un bruit.
Pour une journée de travail, on prend la valeur 8 heures.

La Valeur Limite d’Exposition


La Valeur Limite d’Exposition (VLE) au bruit est la valeur
d’exposition à ne pas dépasser pour préserver avec la santé des
travailleurs notamment la protection de l’ouïe. Elle est exprimée en
dB(A) pour 8h de travail / jour et il en existe deux : .

LEX,d : Niveau d’exposition Lpc: Niveau de pression crête


sonore quotidienne exprimé exprimé en dB pour une exposition
en dB(A) pour des bruits à des bruits impulsionnels.
stables ou fluctuants.
L’article R. 232-8-3 du Code du Travail fixe :
LEX,d (max) = 85 dB(A) Lpc (max) = 135 dB
Temps d’exposition
Niveau sonore Durée d’exposition
de la phase bruyante quotidienne
en dB(A) maximale
85 8h
88 4h
91 2h
94 1h
97 30 min
100 15 min
103 7 min 30 s
106 3 min 45 s
109 1 min 52 s Exposimètre et son micro
112 56 s en position de mesure
115 28 s

Exposimètre
Sonomètre intégrateur
L’APPAREIL AUDITIF
La fatigue auditive se manifeste par une perte temporaire d’audition
(vérifiable sur un audiogramme). On observe ce phénomène sur un
individu exposé à un bruit trop élevé.
Les cellules ciliées de l’appareil auditif peuvent être endommagées
par le bruit et entraîner ainsi une surdité.
L’exposition habituelle au bruit peut engendrer d’autres types de
troubles :
du sommeil (insomnies)
de la vigilance (diminution de l’attention et de la
concentration)
du système cardio-vasculaire (élévation de la tension
artérielle)
de l’équilibre psychique (fatigue, nervosité, instabilité
d’humeur, agressivité)
Bruit émis et bruit reçu
Il y a toujours 3 aspects dans le bruit :

 il est émis par une machine ou


une activité bruyante

il se propage dans un milieu, le


local de travail

 il est reçu par les oreilles de


travailleurs exposés
Règles d’addition des niveaux sonores en décibels :
Pour additionner 2 niveaux sonores exprimés en dB, on peut utiliser le
tableau donné ci-dessous :

Différence
entre les deux 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
niveaux (dB)
Valeur à ajouter
au niveau 3 2,5 2,1 1,8 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,5 0,4 0,3 0,3 0,2
le plus élevé (dB)
1 machine 90 dB(A)

2 machines 90 + 3 = 93 dB(A)

3 machines 90 + 5 = 95 dB(A)

4 machines 90 + 6 = 96 dB(A)

5 machines 90 + 7 = 97 dB(A)

6 machines 90 + 8 = 98 dB(A)

10 machines 90 + 10 = 100 dB(A)


Le Champ Libre
Propriété :
Le niveau sonore décroît de 6 dB chaque fois que la distance à la source double.

90 dB

84 dB
78 dB

Distance
en mètres
0 2 4 8
La réglementation.
Nous allons aborder la réglementation sur le bruit par le biais d’un exercice.

Objectif : identifier les points essentiels des articles R.232-8-2 à R.232-8-6 du


Code du Travail en vue de proposer des solutions aux problèmes de
nuisances sonores.

En vous aidant de l’Annexe 5 :

1. Indiquer à partir de quelle valeur de niveau de bruit l’employeur est légalement


obligé d’établir un programme de réduction de Bruit.
2. Préciser le rôle du Médecin du Travail, vis-à-vis du travailleur concerné.
3. Repérer les obligations de l’employeur en ce qui concerne les dispositifs de
protection de l’oreille.
La prévention médicale.

L’arrêté du 31 Janvier 1989 sur la protection des travailleurs contre le


bruit stipule que le médecin du travail doit effectuer un suivi
audiométrique individuel des salariés exposés à plus de 85 dB(A) et
fournir aux partenaires de l’entreprise des renseignements
quantitatifs collectifs permettant l’amélioration de la prévention.

Pour évaluer le risque auditif global du personnel exposé à des


niveaux de bruit supérieurs à 85 dB(A), le médecin tient compte de
paramètres tels que le sexe, l’âge, l’ancienneté dans la profession…

Les examens audiométriques sont réalisés dans des salles ou cabines


d'audiométrie, à l'aide d'audiomètres. Le résultat de l'examen est un
audiogramme.
Il existe deux grandes méthodes audiométriques:

 L'audiométrie automatique

-Une autre technique consiste à


fixer un niveau sonore et à
- L'audiomètre explore rechercher par balayage de
automatiquement les fréquences, la fréquence pour
différentes fréquences laquelle le sujet a un seuil
audibles. Pour chacune d'entre d'audition correspondant au niveau
elles, il procède à une variation sonore fixé initialement. Cette
de niveau. Le seuil est méthode, mise au point à l'INRS, a
enregistré automatiquement en fait l'objet d'une réalisation
fonction de la réponse du sujet. commercialisée sous le nom
d'Audioscan. Le tracé se fait
également automatiquement en
fonction de la réponse du sujet.
 L'audiométrie manuelle
Elle consiste à rechercher pour chacune des fréquences audiométriques le seuil
d'audition du sujet. La variation des niveaux sonores, ainsi que la modification des
fréquences du son sont commandées manuellement par la personne qui fait passer le
test et qui relève point par point l'audiogramme en fonction de la réponse du sujet.

Quelle que soit la technique utilisée, la validité de l'audiogramme dépend de


l'étalonnage de l'audiomètre.

Exemple de mesure : le casque anti-bruit.


Le casque affaiblit, en moyenne, les bruits de 25 dB
Porté Diminution réelle de

10 % du temps < 1 dB
50 % du temps 3 dB
90 % du temps # 10 dB
100 % du temps 25 dB
Exercice N°1
En vous aidant du tableau , calculer les niveaux sonores
équivalents :
88 dB(A) + 94 dB(A) = _____________
100 dB(A) + 101 dB(A) = ____________

88 dB(A) + 88 dB(A) = ______________

Exercice N°2
En vous aidant de l’exemple ci-dessous, compléter l’exercice N°2

Exemple :Un technicien dans


une entreprise de mécanique •80 dB(A) pendant 4 h
générale est exposé au bruit • 85 dB(A) pendant 3 h
pendant 8h par jour détaillé • 100 dB(A) pendant 1 h
comme suit :
1ère méthode : D’après le tableau , on relève :

•80 dB(A) pendant 4 h : L EX,d = 77 dB(A)


•85 dB(A) pendant 3 h : L EX,d = 80,7 dB(A)
•100 dB(A) pendant 1 h : L EX,d = 91 dB(A)

Niveau équivalent : 77 dB(A) + 80,7 dB(A) + 91 dB(A)


= 91,5 dB(A) pour 8 heures

2ème méthode : En utilisant la table de correspondance § 1.3 p. 40


Annexe 2, on complète le tableau suivant :

Phase Temps (h) Niveau en dB(A) EA8h EA,tphase


1 4 80 1,15 1,15 x 4/8
2 3 85 3,64 3,64 x 3/8
3 1 100 115 115 x 1/8
1+2+3 8 16,315
L EX,d : 91,5 dB(A)
Un technicien dans une entreprise de chaudronnerie
Exercice : générale est exposé au bruit pendant 8H par jour
détaillé comme suit :

•75 dB(A) pendant 1 h 30


• 83 dB(A) pendant 2 h 15
• 86 dB(A) pendant 2 h
• 94 dB(A) pendant 2 h 15

Calculer, par les 2 méthodes, le


niveau équivalent subi par
l’opérateur pendant 8h .

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