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Les Groupes Industriels Et Financiers: Economie Industrielle
Les Groupes Industriels Et Financiers: Economie Industrielle
économétrie appliqué
Economie industrielle :
Professeur :
Mr. Sagou
Réalisé par :
Fellah Ahmed
Chahir Elmehdi
Anfaoui Noureddine
Saadaoui lahcen Yossef
2007-2008
o Introduction :
A. Qu’est ce que les groupes industriels et financiers ?
1. Définition simple :
2. Définition complète :
B. Les types de groupes industriels et financiers :
1. Les Types primaires de groupes :
2. Les formes complexes de groupes :
3. Les holdings :
C. Les liaisons structurantes des groupes industriels et financiers :
1. Les liaisons financières :
2. Les liaisons personnelles :
3. Les liaisons économiques :
D. Coûts de transactions :
E. La théorie de l’agence :
o Conclusion :
Introduction :
Les groupes industriels et financiers sont souvent mal perçu ou mal compris des
observateurs et des analystes de la vie économique, réalité absolument complexe, le
groupe n’est ni réductible à «l’entreprise» tel que celle-ci est généralement vue par
les praticiens et les théoriciens, ni réductible à une «branche» ou a un «secteur
d’activité » tel que ces notions ont pu être développées par la théorie économique .
Les groupes industriels : qui sont notamment engagés dans la valorisation du capital
sous sa forme productive et qui maîtrisent donc des entreprises productrices d'une ou
de plusieurs activités. Ces groupes sont soumis aux contraintes de la technologie et de
la concurrence nationale et mondiale (ex: EDF, GDF, Renault, Rhône-Poulenc...).
Les groupes bancaires : qui sont introduits dans l’expansion du capital sous sa forme
"argent" et s'emploient donc à collecter les moyens financiers, à assurer le crédit et à
effectuer des placements ... (ex: BNP, Société Générale ...).
Et comme le note B. Bellon, il existe entre ces trois types de groupes des rapports qui
reflètent les corrélations entre les différents aspects possibles du capital de manière à pouvoir
assister à des relations de domination banque/industrie, industrie/banque … etc., et à la
formation de groupes complexes.
Les holdings d'animation, visant à mettre en place des structures de gestion plus
efficaces, possédant leurs propres services d'impulsion et de contrôle (Rhône-Poulenc,
PUK..);
Signalant qu’on peut aussi ajouter comme catégorie bien particulière de groupes, les
conglomérats qui sont caractérisés par des attributs prédominants:
- leur objectif qui est plutôt de prendre des participations dans le plus grand nombre possible
d'entreprises, de façon à diversifier leurs activités et assurer la plus grande rentabilité
immédiate de leurs capitaux.
- leur développement qui se fait par voie externe et leur accroissement continuel de taille qui
s’opère moins par augmentation de leurs ventes que par des absorptions permanentes.
- leur logique qui est principalement financière dans le sens qu'ils vendent moins des produits
que de l'expansion à leurs actionnaires.
E. La théorie de l’agence :
Il y a relation d'agence quand un agent, appelé principal ou mandant, délègue tout
ou partie de son pouvoir de décision à un autre agent, dénommé mandataire. La notion
d'agence a même été étendue à toutes les formes de coopération qui se nouent entre
deux partenaires. Dès lors que s'établissent de telles relations, des coûts spécifiques
apparaissent, ou coûts d'agence, dont l'existence est due, dans un monde où règne
l'incertitude (imparfaite observabilité des efforts des uns des autres, asymétrie de
l'information), à la nécessité de contrecarrer les comportements opportunistes
inévitables dès qu'il y a conflit d'intérêt. Ces coûts d’agence sont principalement
constitués des frais engagés pour la surveillance.
On est confronté dans cette orientation par les proximités apparaissant entre la
définition des coûts de transaction et celle des coûts d'agence. On évoque
généralement pour les premiers, comme on l'a vu, les coûts d'élaboration, de suivi et de
contrôle des contrats, pour les seconds, les coûts de surveillance.
o Bibliographie :