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La Maison impériale 

et ses cinq branches familiales:


La Famille Hawkwood : nourris par l’orgueil
Les membres de la famille Hawkwood sont de type anglo-saxon. Ils sont très fiers et cherchent à exceller à
la fois par leur intelligence et par leur force. Ils ont un sens de l'honneur très développé. Le défunt empereur
Alexius vient de cette famille, cependant, pour des raisons politiques, il ne privilégiait outre mesure pas sa
famille.

D’après une plaisanterie commune, les Hawkwood auraient connu plus de hauts
et bas qu’une prostituée trimant en apesanteur... Cette raillerie n’est pas
totalement dépourvue de vérité : aucune Famille noble n’a jamais été aussi
régulièrement près du gouffre que la Famille du Lion - mais celle-ci est toujours
en place et elle tire une grande partie de sa fierté de cet état de fait. Petit à petit,
les Hawkwood ont bâti leur fortune, avant de s’engager dans une lutte à mort
avec les Décados, mais ils survécurent, rebâtirent leur Famille, avant de
sombrer sous les coups de boutoir des raiders barbares vuldrok... Cependant, les
Hawkwood restent unis de par leur mode de gouvernement et tous s’appuient
sur la bonne volonté de leurs sujets, récompensés selon leurs bons et loyaux
services.

Personnalités : Le défunt Empereur Alexius Ier, Princesse Victoria Hawkwood,


Baronne Morgein Hawkwood (célèbre aventurière), Duc Alvarex Hawkwood (cousin éloigné de
l’Empereur).

Notes : dès sa naissance, un Hawkwood se voit promettre une destinée remarquable, né pour régner. A 5 ans,
il peut réciter de tête les exploits millénaires de sa Famille ; à 12 ans, il comprend à quel point celle-ci a
influencé le sort de l’univers ; à 16 ans, il ne doute pas un instant que ses actions auront le même impact. Un
vrai Hawkwood n’hésite jamais, conscient qu’il est de sa valeur comme de sa destinée manifeste et jamais il
ne se rendra. Mais en réalité, il est tellement obnubilé par toutes ces valeurs qu’il en viendra à douter
d’être... un vrai Hawkwood. En définitive, il existe autant de Hawkwood têtus et orgueilleux que de
Hawkwood courageux et charitables - mais tous sont conscients du sens de l’honneur et le duel est une
solution de régler un préjudice fort appréciée. Heureusement, le défunt Empereur Alexius semble disposer
d’un réel talent du compromis - une qualité bigrement rare chez les Hawkwood...

Unités d’élite : Les bataillons de l’Endogarde, couramment versés dans la cavalerie et les unités de
reconnaissance.

La Famille Décados : le nid de vipères


Les membres de la famille Décados sont de type russe, ou du moins s'en réclament. Pour eux, tous les
moyens sont bons pour atteindre leur objectif : dominer l'univers. C'est la famille noble possédant le meilleur
réseau d'espionnage. Ils jouent beaucoup sur leur apparence.

Les qualificatifs ne manquent pas pour étiqueter les Décados - retors, fielleux et
repoussants étant parmi les plus polis. Pourtant, les Décados ne cessent
d’afficher leurs origines teyriennes, qui remonteraient d’après leurs dires aux
Tsars de l’antique empire de Russie. Mais cette affirmation est largement
contestée : certains ne voient à la base de la Famille de la Mante qu’un
amalgame suspect d’espions et d’agents du renseignement d’innombrables
horizons... Mais quelle que soit la vérité, une chose est sûre : jamais personne
n’a pu croiser de famille aussi étrange.

Selon les Décados, cette excentricité n’est autre que le propre des classes nées
pour diriger - mais les autres Familles nobles argueront qu’il s’agit davantage
d’un indice révélateur de leur insanité et de leurs esprits dérangés ! Toujours
est-il que les soirées décados sont particulièrement courues - et les ragots qui s’en font les échos se
propagent des mois durant...

A défaut d’être dignes de confiance, les Décados ont toujours été particulièrement influents : les espions et
assassins de la redoutable Agence Jakovian sillonnent les Mondes Connus, rien ne semble pouvoir leur
échapper. Qu’ils aient perdu les Guerres impériales en a intrigué plus d’un, surtout après qu’ils se soient
montrés bons perdants - que peuvent-ils encore mijoter ? Les rumeurs les plus folles abondent déjà !

Personnalités : Prince Hyram Décados (le vieillard - faussement ? - sénile à la tête de la Famille Décados),
Duchesse Salandra Décados (numéro deux de la Famille, l’une des ex-maîtresses d’Alexius se voyant bien
future Impératrice), Baron Nikolaï Décados (a malencontreusement disparu depuis sa défaite spatiale face à
Alexius lors des Guerres impériales).

Notes : s’il est un jeu qu’adorent les Décados, c’est celui du masque. Pour comprendre leurs machinations, il
est indispensable de parvenir à discerner leur face cachée - mais reste à savoir derrière combien de masques
celle-ci est dissimulée... Comme les Hawkwood, les Décados adorent les duels - si ce n’est qu’ils ont une
forte propension à la tricherie : lames empoisonnées, boucliers truqués, hologrammes, tout est bon pour
vaincre l’adversaire. L’une des rumeurs les plus anciennes (et les plus durables) voudrait que les Décados
soient en fait des antinomistes, vénérant les démons pour s’arroger le trône impérial - et ces derniers s’en
délectent...

Unité d’élite : les Kosaques, couramment appelés « guerriers zombies » par les non-Décados, abominations
aux esprit conditionnés employées pour semer la terreur sur le front comme derrière les lignes ennemies.

Les Hazat : honneur et gloire


Les membres de la famille Hazat sont de type hispanique. Ils sont connus pour être de bons militaires, et ne
pas savoir faire grand-chose à côté. Ils ont un sens de l'honneur basé sur le code du guerrier. Les Hazat
donnent beaucoup d'importance à leur armée.

Longtemps simples mais efficaces conseillers militaires des Républicains, les


Hazat se sont faits peu à peu ambitieux, jusqu’à décider de prendre de force la
place de leurs maîtres, avant de contribuer à la Chute de la Seconde
République, le tout grâce à l’appui de la police et de l’armée. Les Hazat (les
autres nobles leur refusent de fait le titre de « Famille », les Hazat en ont fait
leur marque de distinction) ont toujours compté sur la force des armes et les
militaires ont un poids particulièrement important dans leur société. Chaque
Hazat, dès qu’il sait marcher, subit un entraînement martial rigoureux et dès le
plus jeune âge il doit être capable de prouver ses aptitudes comme de
démontrer son courage. Dîtes à un Hazat que nul n’a pu vaincre
« l’abominable loutre cornue » de Leminkainen et aussitôt il fera affréter une
navette. Les al-Malik utilisèrent d’ailleurs l’astuce à de multiples reprises lors
des Guerres impériales et une douzaine de Hazat furent capturés pour s’être rués tête baissée, sans prêter la
moindre attention, dans l’espace...

Mais si la finesse des Hazat est souvent raillée, personne n’osera critiquer leur valeur sur les champs de
bataille ou l’autorité qu’ils ont sur leurs soldats. Bien qu’ils soient les nobles les plus méprisants à l’encontre
de la paysannerie, ils ont su bâtir des liens étroits avec la caste guerrière : chaque Estanciero (vétéran
distingué) occupe une place de marque dans la société civile et sa voix peut même s’élever à l’encontre des
décisions nobles.

Personnalités : Prince Juan Jacobi Nelson Eduardo de Hazat (à la tête de la famille hazat régnante), Duc José
Alfonso Louis Eduardo de Aragon (l’un des diplomates les plus respectés des Mondes Connus), Baronne
Lucinda Dulcinea (commandant en chef de la Garnison impériale de Stigmate).
Notes : les Hazat privilégient l’honneur et l’aptitude aux armes, tout autre considération est ignorée. En
revanche, toute personne (même ennemie) qui saura montrer de telles qualités gagnera rapidement leur
admiration. Mais même si le métier des armes reste typiquement hazat, certaines familles ont su développer
d’autres savoir-faire, aussi bien la diplomatie que la théologie. En revanche, il est une constance : tous les
Hazat sont de fervents adorateurs du duel - surtout à l’épée lourde et sans la protection d’un bouclier
énergétique.

Unité d’élite : les Derviches, guerriers mystiques employant couramment des pouvoirs psychiques.

La Famille Li Halan : pilier de la Foi


Les membres de la famille Li Halan sont de type asiatique. Ils sont connus pour leur dévotion mystique, leur
croyances à la trame du destin, leurs prières aux Dieux. Ils pratiquent une variante stricte du culte à mystères
jakdlarien. De ce fait, les serfs Li Halan sont généralement bien traités s'ils restent à leur place. Il est parfois
difficile de cerner un Li Halan du fait de son haut degré de spiritualité.

Le destin des Li Halan est des plus singuliers... Aujourd’hui Famille pieuse et
honorable, qui sait se prévaloir du titre de « Détentrice du Mandat Céleste »,
gardienne des « Mondes Jardins », il fut un temps où ses orgies répugnantes
finirent par dégoûter les Décados eux-mêmes. Les rumeurs de commerce avec
les démons étaient alors monnaie courante, jusqu’à ce qu’en une nuit, au beau
milieu du XLVe siècle, la Famille Li Halan trouvât l’illumination et se convertît
à la foi du culte à mystères jakdlarien. Depuis, les Li Halan sont un modèle de
piété et de dévotion, combattant les hérétiques comme les esprits de l’Église un
peu trop libéraux à leur goût - le seul théocrate, Halvor Ier, qui ait d’ailleurs
brièvement (mais intensément) régné sur les Mondes Connus n’était autre qu’un
pontife li halan... Toujours est-il que le Patriarche actuel sait compter sur cette
noble famille pour prendre conseil.

L’orthodoxie li halan s’étend à bien des domaines : l’étiquette y est particulièrement rigide et nul ne doit
tenter de s’élever au-delà de sa position sociale. Les observateurs de l’extérieur ont ainsi beaucoup de
difficulté à percevoir la moindre dissidence au sein de la Famille, ce que semblent confirmer les rumeurs de
purges régulières. Cette rigidité s’applique également aux serfs et à la roture : il est de plus en plus rare
d’entendre parler d’un serf affranchi ou d’un franc-sujet parvenu ; mais nul ne se plaint, car la Famille Li
Halan a su bâtir un imposant service public accessible à tous, comme nulle autre Famille ne l’avait fait
avant.

Personnalités : Prince Flavius Li Halan (à la tête de la Famille), Cardinal Fang Li Halan (conseiller
personnel du Patriarche), Duchesse Fativa Li Halan (dont le domaine foncier n’a de pareil que celui de
l’Empereur).

Notes : les Li Halan sont des adeptes de l’Orthodoxie sous toutes ses formes et ils désapprouvent fortement
le recours au duel. Cependant, il ne faut pas croire que la piété des Li Halan touche au dogmatisme et à la
bigoterie - nombre d’entre eux ont su explorer librement les enseignements des prophètes, jusqu’à étudier
parfois la théurgie. Reste cependant, malgré les efforts de la Famille, quelques Li Halan qui n’ont jamais
dépassé le cap de la Conversion au culte à mystères jakdlarien - on parle de nécromanciens, d’adorateurs des
démons, mais la police du Prince veille farouchement...

Unités d’élite : les commandos vorox et les Martyrs Cachés, police politique personnelle du Prince (dont
l’existence n’est toujours pas attestée officiellement), renommée pour son fanatisme autant que son
efficacité.

La Famille al-Malik : la montagne intangible


Les membres de la famille Al Maliik sont de type arabe. Ils sont connus pour leur finesse d'esprit et leur très
grande intelligence. Ils parlent couramment par métaphore ce qui rend leur discussion difficile à
comprendre. On dit qu'ils parlent le langage fleuri. Les membres de cette famille sont très proche de la Ligue
des princes-marchands ce qui fait qu'ils sont à la pointe de la technologie.

Cette Famille est de loin la plus hermétique, celle que l’on pourra croiser le
moins souvent sur son chemin. Ses membres vivent retranchés de leurs sujets,
affichant un air distant et visitant rarement leurs domaines - visites au cours
desquelles ils emploieront un étrange langage métaphorique que seuls leurs
autres compagnons nobles pourront d’ailleurs interpréter...

Le seul lieu où un al-Malik semble à son aise, c’est lors d’une réunion avec des
membres de la Ligue Mercatorio, alliée historique de la Famille. Certains
prétendent d’ailleurs que les al-Malik auraient acheté leur titre de Famille
Impériale grâce à l’argent du commerce et qu’ils pourraient être impliqués dans
la conspiration visant l’émergence d’une Troisième République... Si les al-
Malik font tout pour mettre un terme à de telles calomnies, ils ne sont pas moins
largement dotés de petits joyaux technologiques fournis par les guildes : leurs boucliers énergétiques seront
toujours en parfait état de fonctionnement, leurs rapières seront équipées de lames vibrantes et ils
disposeront même de machines pensantes portables (qu’il baptisent d’ailleurs curieusement
« ordinateurs »).

Pourtant, les al-Malik ne disposent d’aucun accord officiel particulier avec la Ligue Marchande et les
marchés de Criticorum et d’Istakhr n’égalent pas ceux de Ligueheim - seulement, il y a là-bas certains
recoins où les honnêtes acheteurs ne mettront jamais les pieds... Mais quelles que soient les relations entre
les al-Malik et les guildes, la Famille n’en demeure pas moins la plus surveillée de toutes par l’Inquisition -
mais à part quelques réprimandes mineures, elle n’a jamais pu être accusée de quoi que ce soit.

Personnalités : Duc Hakim al-Malik (à la tête de la Famille), Duchesse Yusara al-Malik (son épouse, célèbre
mécène), Baronne Salomé ab-Rashman (exploratrice de renom).

Notes : nombreux sont les nobles à considérer les al-Malik comme les plus passionnés d’entre eux - leurs
fêtes sont vibrantes et chaleureuses, tant ils aiment à prendre du bon temps. Cependant, les al-Malik savent
rester pragmatiques pour compenser leur appétit de luxe et de paillettes : ils sont souvent bien plus cultivés
que tout autre noble, à défaut d’avoir une expérience du combat ; de la sorte, ils n’ont aucune opinion réelle
au sujet des duels. Malgré leur réputation, ils ne détestent pas leurs sujets - ils les aiment peut-être un peu
trop et ont tendance à accorder beaucoup de crédit aux théories socialistes de la Seconde République, tout en
restant de fervents capitalistes. C’est d’ailleurs leur richesse qui permet aux al-Malik de vivre en dilettantes
et d’imaginer un monde meilleur... D’après les mauvaises langues, c’est justement parce qu’ils évitent autant
l’homme de la rue que les al-Malik l’aiment tant.

Unité d’élite : la Ve Légion Noire, composée exclusivement de troupes ukar (dont la sordide réputation n’est
plus à faire).

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