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Machines Miniers Part 1
Machines Miniers Part 1
PREAMBULE
CHAPITRE 1
– 1 Introduction
– 2-L'extraction - chargement
– 3-Le transport
– 4-Utilisation habituelle de ces matériels
– 5Choix d'un système de transport
CHAPITRE 2
1- GENERALITES
2 – LES DRAGLINES
2-1 Généralités
2-2 Cinématique des draglines
2-3 Production
3 – LES PELLES HYRAULIQUES
3-1 Généralités
3-2 Cinématique des pelles
3-3 Mode d'extraction
3-4 Calcul de la productivité des pelles hydrauliques
4 -1 Généralités
4 -2 Cinématique des chargeuses
4 -3 Méthodes d'exploitation
4 -4 Production des chargeuses
4 -5 Les chargeuses sur chaînes
5- LES TOMBEREAUX
5-1 Généralités
5-2 Cinématique des tombereaux
5-3 Mode d'exploitation
5-4 Productivité des tombereaux
7-1 Généralités
7-2 Cinématique des bouteurs
7-3 Mode d'exploitation
7-4 Productivité des bouteurs
7-5 Productivité des bouteurs défonceurs
8- LES DECAPEUSES
8-1 Généralités
8-2 Cinématique et méthodes d'exploitation
8-3 Productivité des décapeuses
9 – CONCLUSION
Conclusion
Bibliographie
CHAPITRE 1
1 - INTRODUCTION
Dans les mines et carrières comme en travaux publics dans les chantiers de
terrassement deux questions fondamentales se posent :
" Comment transporter les matériaux d'un point à un autre le plus économiquement
possible et avec quel matériel ? "
Pour pouvoir répondre à ces questions il faut au préalable
* Connaître :
d'application rentable.
* Définir :
2 - L’EXTRACTION ET LE CHARGEMENT
Dans cette catégorie on trouve de très gros matériels comme les draglines et de
faible mobilité et à l'opposé des machines très mobiles, pouvant exécuter des travaux
variés tels que les chargeuses sur pneumatiques.
Nous étudierons :
- bouteurs (bulldozer ou bull)
3- LE TRANSPORT
Dans cette catégorie on distingue les engins qui assurent le transport en continu,
convoyeurs à bandes, transport hydraulique ou pneumatique et ceux qui réalisent des
transports en discontinu.
a - transports continus
b - transports discontinus
Les tombereaux rigides (dumpers rigides)
Dans ce paragraphe nous allons dresser une liste, par engin, des applications les
plus courantes des matériels énumérés ci-dessus. Les chapitres suivants traiteront en
détails des possibilités de chacun et de diverses combinaisons de matériels possibles.
a) transport inférieur à 200 m.
Les bouteurs:
mobilité
vement réduite
horizontale.
Le rendement de ces machines est élevé. Il est possible d'obtenir des prix de revient
très intéressants en terrains friables ou de granulométrie convenable. Le rapport des
coûts est d'environ 1 à 4 par rapport à la méthode plus classique du chargement par
pelle ou chargeuse et transport par tombereaux (dumper).
Données générales :
- Poids à vide de 30 à 50 t.
- Charge utile de 20 à 50 t.
- Puissance de 250 à 700 kW
Généralités
Lorsqu'on aborde ce problème on doit avoir à l'esprit qu'il faut réduire au maximum
le temps d'immobilisation de l'engin de transport. On détermine avec soin le rapport entre
le volume du godet et la charge utile du camion en fonction des conditions locales de
chantier. Il en est de même pour les caractéristiques des machines de chargement,
hauteur de déversement, force de levage, force de cavage etc. Tous ces paramètres
seront étudiés dans les chapitres suivants consacrés à l'étude particulière de la
productivité de chaque machine.
Les chargeuses sur pneumatiques
Ces machines sont identiques à celles utilisées en " chargement –transport " sur
des distances faibles. Lorsqu'elles sont utilisées pour charger un engin de transport, en
général des tombereaux articulés ou non on peut dans une certaine mesure adapter la
chargeuse aux dimensions de l'engin de transport en particulier les hauteurs de levage
et les capacités de godet.
En conditions d'adhérence précaires il est possible d'adapter des systèmes de
chaînes ou de tuiles pour réduire l'usure des pneus et améliorer la pénétration au tas.
Toutefois dans ce cas particulier il est préférable d'orienter le choix de la machine vers
une chargeuse sur chenille, tracteur à chaînes qui, présente un meilleur potentiel de
productivité en terrains difficiles.
Ce matériel est l'évolution d'un tracteur sur chaînes équipé d'un système à godet
chargeur. Son utilisation principale consiste à extraire les matériaux du tas abattu en
roches massives lorsque les conditions locales de granulométrie et/ou de foisonnement
sont mauvaises ou médiocres. Ce type de matériel est également bien adapté à
l'extraction directe des matériaux alluvionnaires secs ou humides.
Par rapport aux chargeuses sur pneus les différences essentielles sont :
20 m. maximum.
très courts. Le chargeur peut tourner sur place par blocage d'une chenille.
Par contre la gamme proposée par les constructeurs est beaucoup moins étendue
que celle des chargeuses sur pneus.
Sur le plan financier ces machines comportent des dépenses d'investissement, donc des
frais d'amortissement élevés mais permettent d'obtenir des coûts opérationnels très bas.
Les pelles hydrauliques
Les draglines.
Cette configuration permet d'assurer de gros débits, plus de 1000 t/h. sur des
distances très importantes. D'une façon générale, le coût opératoire direct pour une
exploitation à ciel ouvert se repartit comme suit :
- 40 à 50 % pour les opérations de forage, abattage, chargement
- 50 à 60 % pour les opérations de transport.
Le transport a donc une grande importance dans le coût total de l'exploitation.
Cependant on constate, assez souvent que si les opérations de foration et d'abattage
sont parfaitement optimisées on s'occupe assez peu des opérations aval de chargement
et transport. Il y a la une anomalie que rien ne justifie puisque, et nous le verrons par la
suite, nous disposons actuellement des outils de calcul qui permettent une telle
recherche.
Si le transport se fait par tombereaux l'énergie dépensée se répartit en moyenne
comme suit :
- 60 % pour les tombereaux ;
- 40 % pour l'engin de chargement ;
Si le transport se fait par bandes le bilan énergétique devient :
- 20 % pour le convoyeur
- 80 % pour le chargement
Pour transporter 1 tonne sur 1 km, à plat il faut en moyenne 8 litres de gazole
avec des tombereaux ou 12 kW avec un transport par bande. Au total la tonne kilomètre
utile (TKU) est de 2 à 4 fois moins chère avec un transport par bande qu'avec des
tombereaux.
Cependant il ne fait pas perdre de vue que le transport par bande ne sera rentable
que sous certaines conditions de distance et de débit.
Une autre technique dérivée de la précédente, consiste à rendre le concasseur
primaire déplaçable le chargement se fait alors directement dans la trémie de l'installation
mobile. Certains modèles blindés permettent d'être placés à proximité immédiate du front
d'abattage et peuvent ainsi être chargés directement avec une pelle hydraulique.
Travaux d'exploitation.
Un bouteur alimente, en général une pelle à gros débit, qui charge des
tombereaux. Le déchargement se fait sur une verse à stérile dans le cas d'une
découverture, ou sur un stock s'il s'agit d'une extraction de tout venant. De gros débits
sur de grandes distances sont possibles avec cette organisation. Le principal
inconvénient est que le coût croît très vite avec la distance et le tonnage à transporter.
On notera que dans cette organisation la pelle travaille en configuration "butte". Le
poussage simultané par bouteur ne permet pas de créer la plate-forme de chargement
nécessaire au chargement en configuration "rétro". Par ailleurs pour des questions de
sécurité il est nécessaire que le conducteur de pelle ait toujours dans son champ de vision
la position et la phase de travail (poussage ou recul) du bouteur.
Le matériau nécessite un concassage primaire
Si le matériau est suffisamment friable pour être extrait directement à la pelle
hydraulique et c'est fréquemment le cas, en gisement alluvionnaire à sec, on peut
organiser un transport par tombereaux sur des distances variant de 200 à 1800 m.
Toutefois on aura intérêt à déplacer périodiquement le concassage primaire afin de
réduire le coût du transport qui dans ce cas peut dépasser 60% du prix total du poste
extraction / transport.
Cas particulier d'un gisement alluvionnaire sous recouvrement d'eau. Dès que
le recouvrement d'eau est important, plus de 5m et que le gisement présente une certaine
puissance, au-delà de quelques mètres il faut faire appel soit au dragline à godet soit au
dragline à grappin monté sur barge. Le schéma ci-dessous représente une configuration
classique. L'extraction en eau impose une mise en dépôt des matériaux pour égouttage.
Une reprise, en général par chargeuse, est nécessaire pour desservir le matériel roulant
ou une trémie d'alimentation d'un convoyeur à bande.
Toute tentative de suppression de cette reprise conduit généralement à des
échecs. On constate généralement que :
tenues en état ;
d'utiliser le réseau routier national ;
;
Par ailleurs l'existence d'un stock tampon entre l'extraction et le traitement donne
de la souplesse à l'exploitation tout en améliorant la fiabilité globale de la chaîne de
production.