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L'ATOME ET LA MECANIQUE DE NEWTON OUVERTURE AU MONDE QUANTIQUE LIMITES DE LA MECANIQUE DE NEWTON : QUANTIFICATION DE L'ENERGIE 1, Interactions au niveau de I'atome Un atome est constitué d'un noyau et d'électrons qui gravitent autour Les électrons et le noyau subissent en méme temps ‘+ ‘interaction gravitationnelle du fait de leur masse : Fg 2-6 ™=2 a «+ L'interaction électrostatique du fait de leur charge : F, Si on caleule le rapport EE. on trouve EE 2.3.10 : a I'échelle atomique, c'est |'interaction Electrostatique qui prédomine et qui assure la cohésion de I'atome. 2. Confrontation expériences/théorie classique et quantification de I'énergie Au 19°" sigcle, de nombreuses expériences ont été menées sur I'atome comme l'effet photoélectrique. Lorsqu‘on éclaire une plaque métallique (émetteur) avec une source lumineuse de fréquence v variable, ‘on constate que pour une valeur de v appelée fréquence seuil vs, on observe la circulation d'un courant électrique dans un circuit constitué de la plaque métellique et d'un autre plaque appelée collecteur. Cette intensité est d'autant plus grande que la puissance lumineuse est grande. La mécanique classique ne permet pas, entre autres, d'expliquer I'existence d'une fréquence seuil vs. Afin d'expliquer I'effet photoélectrique, Einstein a proposé en 1905 que les échanges d'énergie entre le rayonnement lumineux et la matigre étaient quantifiés : il parle de quanta (petits paquets) de lumigre, Planck avait déja introduit cette idée de quantification de I'énergie (1900) lorsqu'il fallut expliquer le rayonnement du comps noir. Enfin, d'cutres expériences avaient montré que les rayons des atomes dépendent du numéro atomique L'gnergie d'un atome ne peut prendre que des valeurs discrétes : on dit qu‘elle est quantifige. IL. SPECTRES ATOMIQUES 1. Modéles de I'atome La notion d'atome a mis longtemps & percer. Das I'antiquité, Démocrite parla d'atome (indivi cette notion fut remise en question pendant de trés nombreuses années Au 19° siécle, Dalton réintroduit la notion d'atome afin d'expliquer les propriétés chimiques de certains mélanges. Poreliéiement & la découverte de I'électren (fin du 19* siécle), la connaissance de la structure de atome s'établit progressivement, Plusieurs modéles furent proposés : + Modéle de Thomson, dit de I'atome fourré aux électrons, ot les électrons sont entourés de charges positives ; + Modéle de Rutherford, dit modéle planétaire, suggéré par Jean Perrin, dans lequel les électrons gravitent autour d'un volume chargé positivement. ble) mais L'expérience menée par Rutherford en 1911 afin de tester la répartition des charges 4 l'intérieur d'un atome détruisit le modéle de Thomson, Karine Vasseur = TSC4 = 2005 - 2006 Rutherford émit I"hypothése que les électrons sont soumis & l'attraction du noyau suivant une force électrostatique de Coulomb, tout comme les planétes sont attirées par le Solel Cependant, ce modéle "planétaire" ne permettait pas d'expliquer pourquci les orbites des électrons & Vintérieur de lotome ne pouvaient prendre que des valeurs discrétes et pourquoi les spectres d'émission des atomes comme I'hydrogane étaient discontinus. Bohr proposa en 1913 une amélioration du modéle de Rutherford en y adjoignant une condition de quantification des orbites des électrons. Bohr imposa que les orbites des électrons étcient circulaires et correspondaient & des niveaux d'énergie bien définis. Enfin, leur rayon ne pouvait prendre que des valeurs discrétes. Depuis, le moddle de I'atome a évolué vers une interprétation probabiliste dont les précurseurs sont Heisenberg et Schrodinger (notion de fonction d'onde et d'équation de Schrodinger). 2. Niveaux d'énergie d'un atome A l'intérieur d'un atome, les électrons ne peuvent occuper que des o1 bien définies. L'énergie associée a ses différentes orbites est négative. ‘A chaque niveau d'énergie, on associe un nombre n, appelé nombre quantique principal. Ii existe un niveau d'énergie le plus bas, appelé niveau fondamental E; dans lequel se trouve Matome au repos. C'est I'état le plus stable. Le niveau fondamental correspond &n = 1. Les niveaux d'énergie plus élevés que E: sont appelés niveaux excités et correspondent an > 1. Lorsque I'atome est ionisé, alors son énergie est égale & 0 et correspond & n=. Le passage d'un niveau d'énergie vers un autre s‘appelle une transition. La variation d'énergie AE entre deux niveaux d'énergie est égale a: [ae] = hv=h & ott h la constante de Planck, h = 6,62.10°* J.s, v est la fréquence et c la célérité de la lumiére dans le vide. Cette variation d'énergie se produit : + lorsqu'on fournit & I'atome de I'énergie (sous forme de rayonnement): I'atome passe de son niveau fondamental E: vers un niveau excité. I! absorbe un rayonnement de fréquence v. + lorsque I'atome se désexcite: I'atome passe d'un niveau d’énergie excité vers un niveau d' énergie plus faible (excité ou fondamental). Tl émet un rayonnement de fréquence v. (eu niveaux d’énergies) En général, les énergies sont exprimées en électron-Volt (eV) On peut aussi parler de niveaux d'énergie pour des molécules ou des noyaux Dans ce cas, les énergies s'expriment plutét en MeV pour le noyau et en dizaine d'eV pour les molécules Ce n'est quien 1926 que Lewis, physicien & Berkeley, a défini le photon comme le corpuscule qui transporte I'énergie.lumineuse hv. Cette définition vient aprés la théorie onde-corpuscule développée par le physicien francais de Broglie dés 1922 et pour laquelle il obtint le prix Nobel de physique en 1929. Karine Vasseur = TSC4 = 2005 - 2006 3. Application : I'atome d'hydrogéne C'est en voulant interpréter le spectre de I'atome d'hydrogene que Bohr a proposé son medéle. Dans le cas de l'atome d'hydrogéne, on montre que les niveaux d'énergies E, s'écrivent = E,e- a avec E, = 13,6 eV Dans ce cas, le niveau fondamental correspond & E; = - 13,6 eV, l'état ionisé & E. = 0 eV. Il faut fournir 13,6 eV pour ioniser un atome d'hydrogéne. Cela correspond & |'énergie d' ionisation. Le spectre de I'atome d'hydrogéne présente des séries de reies, appelées séries de transition. ENERGIE F, Zix0 brag ‘Série de fund Brackett Paschen Ie it a2 (lofrarovgs) Série de Balmer (ait) (Etat fondamentaly Série de Lyman (alteaviole) SPECTRE DE L'ATOME D'HYDROGENE Karine Vasseur = TSC4 = 2005 - 2006

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