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Bio Résumé 1
Bio Résumé 1
- Sphère → coque
- Bâtonnet → Bacille
- Hélice → spiroquête
2. Les virus
Situé à la frontière entre le non vivant et le vivant, ils ont besoin pour
exister d’utiliser un hôte. Il s’agit d’agent pathogène qui transporte le
génome viral de cellule en cellule.
! Attention ! Ils ne sont pas considérés comme de cellules car ils n’ont
ni membrane plasmique, ni cytoplasme, ni noyau.
Etant donné leur structure très simple, ils n’ont ni croissance, ni
métabolisme : une seule fonction, la reproduction. Les virus sont donc
des parasites obligatoires :
− Parasite car la cellule hôte voit son propre fonctionnement
perturbé par cette invasion
− Obligatoire car le virus ne peut pas se reproduire autrement
Les virus sont assez variables : l’acide nucléique qui compose leur
patrimoine génétique peut être de l’ADN ou de l’ARN, à simple ou
double brin.
1. Vivant
Les vivants sont caractérisés par plusieurs facteurs :
− Ils réagissent aux stimuli de leur environnement (lumière,
chaleur, …)
− Ils sont capables d’échanger de la matière (eau, air, nourriture,
…)
− Ils peuvent se reproduire (scissiparité)
− Possède une membrane qui l’isole du milieu dans lequel il vit
− Sont capables de subvenir à leurs besoins énergétiques par des
processus de catabolisme
− Tout ce qui possède une cellule est vivant
2. Non-vivant
Ne possèdent aucune de ces caractéristiques
6. Grands niveaux d’organisation des êtres vivants pluricellulaires
1. Membrane cytoplasmique
La membrane cytoplasmique est composée de protéines
membranaires qui permettent le passage de divers substances et de
filaments protéiques qui assurent le maintien en place de certaines
protéines membranaires et assurent donc la stabilité de la forme
cellulaire. Les glycolipides et les glycoprotéines permettent la
reconnaissance du soi et du non soi.
La membrane cytoplasmique est une membrane plasmique et est
présente dans de nombreux organes membraneux dont la membrane
interne est composée de bicouche lipidique et de protéines
2. Cytoplasme
Le cytoplasme est le lieu de réaction du métabolisme et donc des
réactions aussi bien anabolisante et catabolisante. Le cytoplasme
renferme un grand nombre d’organite et est composé de cytosol (=
solution aqueuse).
3. Noyau
Le noyau est souvent sphérique (5µm de diamètre). Il renferme le
nucléoplasme et est limité par l’enveloppe nucléaire. Celle-ci est
constituée d’une bicouche lipidique et de protéine. La membrane
externe du noyau est en continuité avec le RER et est tapissé de
ribosomes. La lamina nucléaire renforce la membrane nucléaire
interne et maintient la forme du noyau. L’enveloppe est percée de
pore nucléaire qui assure la communication entre le noyau et le
cytoplasme.
Dans le nucléoplasme se trouve la chromatine (ADN + Histone) qui,
lorsqu’elle se condense, se transforme en chromosome.
Enfin, le nucléole est l’usine de fabrication des sous-unités
ribosomales (ARNr + protéines). Le nucléole assure la synthèse des
ARNr. Les sous-unités ribosomales passent par les pores nucléaires et
se rendent dans le cytoplasme. Les ribosomes sont formés par une
grande sous-unité ribosomale et une petite sous-unité ribosomale.
4. Ribosomes
7. Lysosomes
Les lysosomes sont des sacs membraneux remplis d’enzymes
hydrolytiques qui digèrent les protéines, les glucides, les lipides et les
acides nucléiques. Ils sont les plus performants dans un milieu ou le
PH est égal à 5. Les lysosomes sont issus de certaines vésicules
golgiennes et protègent la cellule des dommages que causeraient les
enzymes hydrolytiques si elles circulaient dans le cytosol. Les
lysosomes ont deux rôles bien définis. Le premier est l’ingestion des
nutriments contenu dans des vacuoles. Les produits de la digestion
retournent alors dans le cytosol sous forme d’énergie. Son deuxième
rôle est l’autophagie qui consiste en le recyclage de la matière
organique intracellulaire vi l’ingestion d’un organite ou d’un eu de
cytosol. Les produits de cette digestion retourne ensuite dans le
cytosol. Il y a donc un renouvellement incessant de la cellule.
Dans la cellule végétale, les lysosomes sont absents. Par contre, on y
trouve une grande vacuole centrale limitée par une seule membrane
qui est l’équivalent du lysosome. En effet, cette vacuole contient des
hydrolases acides et remplit la même fonction que le lysosome.
8. Peroxysomes
Les peroxysomes sont des compartiments métaboliques spécialisés.
Ils possèdent des enzymes qui transfèrent l’hydrogène de divers
substrats à du O2 → H2O2.Ils ont deux fonctions principales : une
fonction O2 pour décomposer les lipides en source d’énergie et une
fonction qui détoxique l’alcool et d’autres composés nocifs via un
transfert d’hydrogène à un O2. H2O2 étant toxique, des enzymes le
convertit en eau.
9. Mitochondrie
Les mitochondries font généralement entre 1 et 2 µm de long et ont
une forme cylindrique allongée. Elles possèdent une double
membrane et est le lieu de la respiration cellulaire. La mitochondrie
est le site de la respiration cellulaire aérobie qui est un processus
catabolique qui produit de l’ATP à l’aide d’O2 et extrayant l’énergie
des glucides, lipides, …
La transformation de la matière organique en matière minérale
fournit l’énergie permettant de fabriquer cet ATP qui sortira de la
mitochondrie et sera utilisé par la cellule.
10. Chloroplaste
8. Métabolisme cellulaire
1. Glycolyse
La glycolyse est la 1ère partie de la dégradation du glucose. Elle se
déroule dans le cytosol. Elle libère deux ions organiques à trois
carbones : le pyruvate. A la fin, il se produit deux ATP ainsi que 2
coenzymes.
2. Conversion du pyruvate
3. Cycle de Krebs
Le cycle de Krebs consiste en l’oxydation de l’acetyl-coa. On forme du
CO2, de l’ATP et des coenzymes. L’énergie se trouvant dans les
coenzymes et une petite partie de l’énergie totale se retrouve sous
forme d’ATP (2ATP)
4. Phosphorylation oxydative
Elle consiste en l’oxydation du NADH et FADH2 qui sont des électrons
hautement énergétique. Ces électrons passent par une chaine
coenzymes par laquelle l’énergie est progressivement libérée. Les
protons sont transportés vers l’espace intermembranaire et diffusent
à travers la matrice en passant à travers l’ATP synthase en produisant
34 ATP
5. Conclusion
9. Reproduction cellulaire
1. Cycle cellulaire
Divisé en 2 périodes :
3) Mitose
Prophase :
Dans le noyau :
-Formation des chromosomes prenant la forme de 2 chromatides
sœurs réunies dans la région du centromère
-Disparition des nucléoles
Dans le cytoplasme :
-Fuseau de division se constitue (microtubules entre les 2
centrosomes)
-les centrosomes s’éloignent l’un de l’autre
Prométaphase :
- Fragmentation de l’enveloppe nucléaire
- Les fibres du fuseau envahissent le contenu du noyau et
interagissent avec les chromosomes
- Apparition des Microtubules kinétochoriens et des Microtubules
polaires
Métaphase :
-Alignement des chromosomes sur la plaque équatoriale situé à
égale distance des 2 pôles du fuseau
-Centromères alignés sur la plaque équatoriale
-Chacun des kinétochores des chromatides sœurs font face à un
pôle différent
Anaphase :
- Centromère de chaque chromosome se sépare en 2, libérant les 2
chromatides sœurs. Celles-ci se dirigent vers des pôles opposés
suite au raccourcissement des microtubules kinétochoriens
- Allongement des microtubules polaires qui éloigne les pôles
Télophase et Cytocinèse :
- Les microtubules polaires allongent encore la cellule
- Des noyaux fils commencent à se former aux pôles
- Les chromosomes perdent leur organisation spatiale compacte
- La mitose est terminée!
- Cytocinèse : apparition de 2 cellules filles suite à la formation d’un
sillon de division qui étrangle la cellule mère
Modification quantité d’ADN :
4) Méiose
Processus qui permet de produire des cellules haploïdes à partir de
cellules diploïdes. Type de division particulier qui comporte deux
divisions successives : la méiose I et la méiose II. L’union des
cellules haploïdes = la fécondation qui forme l’œuf qui donnera,
après x mitoses successives, toutes les cellules somatiques du
corps humain
Interphase :
- Les chromosomes se répliquent (phase S)
- Ressemble au dédoublement des chromosomes qui précède la
mitose.
- Chaque chromosome prend la forme de 2 chromatides sœurs
génétiquement identiques et liées entre elles par leur centromère
- Réplication des centrosomes
Prophase 1 :
- Les chromosomes commencent à se condenser et les homologues
s’apparient
- Les chromosomes homologues se chevauchent en plusieurs
endroits en croisant leurs chromatides homologues = Chiasma
- Les chiasmas retiennent les chromosomes homologues ensemble
de chaque paire jusqu’à l’anaphase 1.
- Les chromosomes échangent des segments au niveau des
chiasmas
- Les centrosomes s’éloignent l’un de l’autre et des faisceaux de
microtubules apparaissent entre eux
- L’enveloppe nucléaire et les nucléoles se dispersent. Certains
microtubules du fuseau s’attachent aux kinétochores.
- Les chromosomes commencent à migrer vers la plaque
équatoriale…
Métaphase 1 :
- Les paires de chromosomes homologues sont alignés sur la plaque
équatoriale
- Des microtubules du fuseau qui partent de l’un des pôles de la
cellule se fixent au kinétochore d’un chromosome de chaque paire
- Des microtubules venant du pôle opposé se lient au kinétochore
de l’autre chromosome de la même paire
Anaphase 1 :
- Les fibres du fuseau tirent les chromosomes en direction des pôles
- Les chromatides sœurs restent liées par leur centromère et se
dirigent ensemble vers le même pôle
- Les chromosomes homologues de chaque paire rejoignent les
pôles opposés
Télophase 1 et Cytocinèse :
- Les chromosomes homologues continuent à s’éloigner l’un de
l’autre
- jeu haploïde de chromosomes à chaque pôle (chromosomes = 2
chromatides sœurs)
- Cytocinèse = formation de 2 cellules filles (en même temps que la
télophase 1)
Prophase 2 :
- Un nouveau fuseau se forme
- Les chromosomes se déplacent vers la plaque équatoriale de la
métaphase II.
Métaphase 2 :
- Les chromosomes s’alignent sur la plaque équatoriale
- Les kinétochores des chromatides sœurs de chaque chromosome
s’orientent vers les pôles opposés de la cellule
Anaphase 2 :
- Les centromères des chromatides sœurs se séparent
- chromosomes indépendants, qui se dirigent vers les pôles opposés
de la cellule
Télophase 2 et Cytocinèse :
- Les noyaux commencent à se former aux deux pôles de la cellule
- La Cytocinèse a lieu
- 4 cellules filles qui sont génétiquement différentes les unes des
autres et qui ont chacune un nombre haploïde de chromosomes.
6) Brassage intrachromosomique
B) La génétique – l’hérédité
Certains caractères sont acquis et ne sont pas héréditaires, ils peuvent être
modifiés par les facteurs environnementaux (bronzage, musculature,
souplesse, prise de poids...). Qui n’est ni congénital (qui existe à la naissance),
ni héréditaire (transmis par l’hérédité), c’est-à-dire qui apparait après la
naissance, au cours de la vie. Ainsi, les caractères acquis ne sont pas dans le
patrimoine génétique et sont donc intransmissibles. On parlera de caractère
acquis ou de maladie acquise, quand leur apparition dépend des influences
extérieures, de l’action du milieu extérieur.
2) Quelques définitions
Allèle : Une des versions d'un gène portée par l'un des deux
chromosomes. Les différents allèles d'un gène se différencient par leur
séquence d'ADN. Par exemple, pour la couleur des yeux, il existe les
allèles "bleu", "vert", "marron".
Autosomique : se dit d'un chromosome non sexuel (1 à 22 chez
l'homme). Les chromosomes sexuels humains, c'est-à-dire ceux qui
déterminent le sexe de l'enfant, sont le X et le Y. XX correspond à une
fille, et XY, à un garçon.
Gène modificateur : gène qui module l’activité d’un autre gène, en
aggravant ou en allégeant son effet.
Hétérozygote : un individu est hétérozygote pour un gène donné s’il
possède deux allèles différents de ce gène sur ses 2 chromosomes
correspondants.
Homozygote : un individu est homozygote pour un gène donné s’il
possède le même allèle (la même version) de ce gène sur ses 2
chromosomes correspondants.
Pénétrance : pourcentage des personnes possédant un gène défectueux
qui développeront une maladie au cours de leur vie, ou avant un âge
donné. Par exemple, si la pénétrance d’une maladie génétique est de
70%, une personne ayant un gène muté développera cette maladie dans
70% des cas.
Polymorphisme de l'ADN : mutation qui est répandue au sein d'une
population. Ainsi, lorsqu'on trouve une mutation chez un individu, il peut
s'agir soit d'un polymorphisme naturel sans conséquence (fréquent dans
la population), soit d'une mutation (en général rare) faisant courir un
risque de maladie.
3) Maladie autosomique dominante
4. Acide nucléiques
L'acide nucléique, est une substance chimique (organique), présente
dans chaque cellule et ayant la capacité de porter et de transmettre,
les instructions héréditaires qui sont codées, permettant ainsi le
développement de l'organisme.
On distingue deux variétés d'acides nucléiques :
- L'acide désoxyribonucléique appelé également ADN.
- L'acide ribonucléique appelé également ARN.
5. Transcription
Initiation : Des séquences particulières d’ADN appelées « Promoteur »
marque le début de la transcription du gène. L’ARN polymérase s’y lie
pour commencer la transcription, une fois que les 2 brins codants
sont déroulés. La fin de la transcription est marquée est marquée par
une séquence appelée « terminateur »
Elongation :
- Appariement avec les nouveaux nucléotides d’ARN.
- Sens 5’-3’
- La partie de la double hélice d’ADN derrière l’ARN polymérase se
reconstitue et la nouvelle molécule d’ARN se détache
progressivement du brin codant d’ADN.
Terminaison : La transcription se poursuit jusqu’à ce que l’ARN
polymérase transcrive quelques dizaines de nucléotides au-delà du
terminateur de l’ADN. L’ARN polymérase libère l’ARN et se détache de
l’ADN
6. Maturation
- Modification de l’ARN pré-messager ARNm
- Se déroule dans le Noyau
- Un gène eucaryote est une séquence d’ADN dans laquelle
distinguent 2 types de segments :
7. Traduction
- Mode de transmission de l’information génétique de l’ARNm à la
protéine
- La cellule construit une protéine à partir des instructions
contenues dans le message génétique.
- Interprétation de l’ARNm par une molécule d’ARN de transfert
(ARNt)
- ARNt a pour fonction d’acheminer vers un ribosome les molécules
d’acides aminés qui se trouvent dans le cytosol.
- Le ribosome ajoute chacun des acides aminés que l’ARNt lui
apporte à l’extrémité de la chaine polypeptidique en cours de
synthèse.
- Les molécules d’ARNt ne sont pas toutes identiques. Chacune
d’elles sert à associer un certain codon d’ARNm avec un aa
particulier.
- La molécule d’ARNt porte un aa donné à l’une de ses extrémités et
à l’autre extrémité se trouve l’anticodon qui se lie au codon
complémentaire de l’ARNm.
- Les ribosomes permettent l’appariement d’anticodons d’ARNt
avec les codons d’ARNm au cours de la synthse des protéines.
- 1 site de liaison à l’ARNm
- 3 sites de liaisons à l’ARNt
Initiation :
Elongation :
Terminaison :
1) Lois de Mendel
1ère loi : loi de pureté des gamètes
Chaque gamète ne contient qu'une seule des deux versions d'un facteur
héréditaire.
Traduction avec les données actuelles : chaque gamète ne contient qu'un
allèle d'un même gène.
2ème loi : loi de ségrégation indépendante de plusieurs couples de
caractère.
Les différentes versions d'un caractère se séparent et se réassortissent
indépendamment de celles d'un autre caractère.
Traduction avec les données actuelles : les allèles d'un même gène se
séparent lors de la formation des gamètes c'est à dire lors de la méiose ;
cette séparation est indépendante de celle des allèles d'un autre gène.
Cela correspond au cas des gènes indépendants situés sur 2
chromosomes différents.
2) Groupes sanguins
3) Caryotype
Le caryotype correspond à la représentation des chromosomes du noyau
d’une cellule vue sous microscopie ou microphotographie, après
ordonnancement par paires selon la taille. Une telle procédure permet
de mettre en évidence des anomalies chromosomiques, comme des
trisomies, ou définir certaines caractéristiques de l'individu, comme le
sexe génétique à partir des chromosomes sexuels.
Réalisation du caryotype
Le cycle cellulaire est stoppé durant la métaphase de la mitose, alors que
les chromosomes sont condensés. Après traitement chimique et
coloration, les chromosomes sont regroupés par paires puis ordonnés
des plus grands aux plus petits avant d'être photographiés sous
microscopie.
Prescrit par un médecin, il permet de révéler d'éventuelles anomalies
génétiques. Un caryotype humain normal doit comporter 23 paires de
chromosomes (donc 46 chromosomes). Parfois, il en manque, ou au
contraire il y en a en excédent. Dans d'autres cas, un fragment a été
perdu ou au contraire ajouté. En plus de révéler des aberrations
chromosomiques, le caryotype permet de définir le sexe génétique de
l'individu grâce aux chromosomes sexuels. Si la personne est XX, alors
c'est une fille ; si elle est XY, alors c'est un garçon.
4) Hérédité chromosomique
1902, Sutton (étudiant américain de 3ème cycle) et Boveri (biologiste
allemand) établissent un parallélisme entre le comportement des
facteurs mendéliens et celui des chromosomes. Ils expriment la théorie
chromosomique : « des entités invisibles et hypothétiques appelées
gènes font parties de structures visibles appelées chromosomes ».
Ils ont constaté que le comportement des facteurs mendéliens au cours
de la production des gamètes chez le pois est exactement parallèle à
celui des chromosomes lors de la méiose (les gamètes ne contiennent
qu’un seul chromosome, lors de la méiose, la distribution des
chromosomes est aléatoire et indépendante pour la paire).
Une clé d’identification est un outil servant à identifier des êtres vivants. On
procède par étape : à chaque embranchement, on choisit un ou des critères, en
répondant par « oui » ou par « non.
1) Protistes
Les protistes sont des eucaryotes, ce qui signifie que leurs cellules ont un
noyau et des organites membranaires. La plupart des protistes sont
unicellulaires. Ils ont tous besoin d'un environnement à base d'eau - ce
qui peut être de l'eau douce ou marine, dans la neige, le sol humide… En
dehors de ces caractéristiques, ils ont très peu en commun. Quelques
caractéristiques sont communes entre les protistes :
1. Ils sont eucaryotes, ce qui signifie qu'ils ont un noyau.
2. Ils possèdent plusieurs organites spécialisés.
3. Ils préfèrent les milieux aquatiques ou humides.
Les cellules de protistes ont besoin d’accomplir les mêmes fonctions que
les cellules des autres vivants, comme croître et se reproduire, maintenir
l'homéostasie, et obtenir de l'énergie. Ils doivent aussi obtenir de la
nourriture afin de fabriquer cette énergie. L'apparente simplicité des
protistes est trompeuse. En fait, la cellule unique des protistes est plus
complexe que la cellule animale ou végétale typique. Toutes les
fonctions nécessaires à la vie sont remplies par cette cellule unique. Ce
sont les organites de cette cellule qui remplissent le rôle des tissus et
organes des vivants plus complexes.
2) Les protozoaires
Il y a beaucoup de différents types de protistes ressemblant à des
animaux. Ils sont différents parce qu'ils se déplacent de différentes
manières.
- Les flagellés ont longtemps flagelles. Le ou les flagelles tournent
comme une hélice, poussant le protiste dans son environnement
aquatique. Un exemple d'un flagellé est Trypanosoma, qui cause la
maladie du sommeil africaine.
- Les amibes sont des protistes qui déforment leur membrane
cellulaire pour former des pseudopodes. La surface de la cellule
s'étend alors vers l'extérieur pour former des structures
ressemblant à des pieds qui poussent la cellule vers l'avant.
- Les ciliés sont les protistes qui se déplacent à l'aide de cils. Les cils
sont très minces, en forme de queue qui s’étend vers l'extérieur du
corps de la cellule. Ils battent vers l’arrière, ce qui déplace le
protiste dans la direction inverse. Les paramécies possèdent des
cils pour les propulser.
- Les sporozoaires sont des protistes qui produisent des spores, tels
que le toxoplasme.
Lorsqu’ils sont adultes, ces protistes sont dépourvus d’appareil
locomoteur. Les spores se développent pour former de nouveaux
protistes. Ils sont des parasites des cellules animales, tel que le
toxoplasma gondii, qui cause la maladie de la toxoplasmose. Il est à
noter que les flagelles et les cils sont souvent utilisés dans la nutrition
également. Ils acquièrent des nutriments en fouettant constamment
ces organites. Le mouvement crée un courant qui apporte de la
nourriture dans le protiste. Beaucoup de protozoaires doivent
«avaler» leur nourriture par un processus appelé endocytose. C’est la
capture de substances ou même de cellules entières à travers sa
membrane. Le processus est décrit ci-dessous:
3) Les mycètes
Les mycètes présentent une grande diversité, certains étant
unicellulaires (les levures) tandis que la plupart sont pluricellulaires. Tous
sont eucaryotes et hétérotrophes, se nourrissant par nécrotrophie
(matière organique inerte), biotrophie (parasitisme, comme les
mycoses), ou symbiose (comme les lichens). Ils synthétisent des
molécules qui ne sont pas retrouvées ailleurs dans le domaine du vivant.
Enfin, ils se reproduisent par l'intermédiaire de spores non flagellées
(voire uniflagellées), contenues dans des structures spéciales appelées
sporophores. Chez les eumycètes, les champignons qui peuvent être
cueillis, ce sont les sporophores (formés du pied et du chapeau) qui sont
apparents et récoltés.
1) Espèces
2) Race (animaux)
Une race est une subdivision de l'espèce. La race désigne un
ensemble d'individus ayant des caractères génotypiques et
phénotypiques communs les distinguant d'une autre race. Les
croisements interraciaux sont fertiles, alors que les croisements
inter-espèces sont le plus souvent stériles. Subdivision génétique
d'une espèce animale, plus ou moins distincte, qui possède des
caractéristiques particulières lorsqu'elle croît dans un
environnement donné. Les différences qui existent entre des races
peuvent être ou ne pas être adaptatives.
3) Variété (végétaux)
Groupe d'organismes similaires au sein d'une espèce, qui
visiblement diffèrent des autres membres de cette espèce. Les
organismes d’une variété transmettent leurs caractéristiques à
leur descendance, mais leur croisement avec d'autres variétés de
la même espèce est aussi possible. Terme dont l'usage se limite
généralement aux espèces végétales, mais s'est étendu aux
invertébrés.
1) Lamarck (1744-1829)
A partir de ses observations sur les variations individuelles au sein
d'une même espèce, J-B Lamarck en a simplement déduit que les
individus s'adaptent à leur milieu. Si les conditions climatiques,
géologiques, changent durablement les êtres vivants transforment
leur corps (mais pas de manière contrôlée). Un organe peut donc
se modifier pour répondre à un besoin. De plus cette
transformation est transmissible à la descendance (hérédité des
caractères acquis). Pour Lamarck ces modifications sont graduelles
et non perceptibles à l'échelle humaine. Pour étayer sa thèse, il
cite en exemple le cou de la girafe qui s'est allongé pour atteindre
les branches hautes des arbres.
2) Darwin (1809-1882)
La terre a été peu à peu colonisée par les plantes, des organismes
unicellulaires qui, de mutations en mutations, ont évolué vers des
êtres plus complexes : les animaux (dont l’homme). L’évolution se
fait par sélection naturelle, ce sont les animaux les plus adaptés à
leur milieu qui survivent. Ce sont donc eux qui auront le plus de
chance de se reproduire, et donc de transmettre leurs gènes. Un
animal qui aurait une anomalie génétique, par exemple plus de
poils que ses congénères, aura plus de chance de survivre dans un
environnement plus froid. Il pourra donc transmettre cette
"anomalie positive" à toute sa descendance. Cette mutation se
diffusera rapidement à toutes les nouvelles générations de cette
espèce.
3) Néodarwinisme
Si Charles Darwin avait proposé en 1859 sa Théorie sur l'évolution
des espèces, il n'avait pas pu démontrer le mécanisme de
l'hérédité des variations. Gregor Johan Mendel va, le premier,
expliquer la transmission des caractères innés (Théorie
mendélienne publiée en 1866), c'est le début de la génétique.
Mais c'est à partir de 1930 que la synthèse de la théorie de
l'évolution va s'élaborer, grâce aux apports de la biologie, de la
géologie et de l'analyse mathématique (statistiques). On peut
répertorier 3 principes majeurs :
- l'évolution est graduelle et se produit par variations continues...
- c'est la sélection naturelle qui est le moteur principal de
l'évolution, en privilégiant les espèces les mieux adaptées à leur
environnement.
- le changement évolutif par mutation peut se faire de deux façons
: l'anagenèse (une lignée descendante remplace une lignée
ancestrale dans la continuité) et la cladogenèse (une lignée
ancestrale se scinde en deux lignées descendantes).
4) Sélection naturelle
En biologie, la sélection naturelle est l'un des mécanismes moteurs
de l'évolution des espèces. On peut la définir comme étant
l'avantage reproductif procuré par les conditions de
l'environnement aux individus ayant un caractère avantageux vis-
à-vis de cet environnement et leur assurant une descendance plus
importante que les individus n'ayant pas ce caractère. On peut
aussi la définir comme un tri qui s’opère naturellement au sein
d’une espèce. Elle se traduit par la reproduction des organismes
qui ont les caractéristiques leur permettant de mieux survivre dans
leur milieu, cela représente le processus de la sélection naturelle. Il
en résulte qu'au fil des générations, ce mécanisme explique
l'adaptation des espèces à leur environnement. La théorie de la
sélection naturelle permet d'expliquer et de comprendre comment
l'environnement influe sur l'évolution des espèces et des
populations en sélectionnant les individus les plus adaptés, et elle
constitue donc un aspect fondamental de la théorie de l'évolution.
De façon sommaire, la sélection naturelle est le fait que les traits
qui favorisent la survie et la reproduction dans un milieu donné
voient leur fréquence s'accroître d'une génération à l'autre. Cela
découle « logiquement » du fait que les porteurs de ces traits ont
plus de descendants, et aussi que ces derniers portent ces traits
(puisqu'ils sont héréditaires).
2) Anatomique
Des homologies sont en fait des ressemblances de caractères
résultants d’ancêtres communs. Ce sont des structures qui ont la
même origine évolutive mais pas nécessairement la même
fonction. Les membres antérieurs des mammifères sont de bons
exemples: mêmes éléments osseux malgré des fonctions
différentes.
3) Embryologique
Au cours du développement embryonnaire, certaines structures
homologues à d’autres espèces peuvent apparaître, même si
lorsque les organismes deviennent adultes, les similitudes ne sont
pas toujours visibles. Par exemple, dans les premiers stades de la
vie d’un humain, d’un lapin et un poulet sont très similaires.
4) Biogéographiques
Les espèces ont tendance à être plus proches des autres espèces
de la même région que d’autres qui ont le même mode de vie,
mais vivant dans des zones différentes. Ainsi, la plupart des
espèces insulaires ont des liens de parenté plus étroits qu’avec des
espèces du continent le plus proche.
5) Génétique
En comparant des séquences d’ADN et d’Acides Aminés
(constituant les protéines) de certains organismes, il est possible
d’établir le constat suivant: plus les séquences sont semblables
plus les espèces sont rapprochées.
6) Organes vestigiaux
Ce sont des structures atrophiées ayant pour l’organisme une
utilité secondaire ou nulle. C’est le cas du coccyx, des ongles et de
l’appendice par exemple.
1) L’homme, un primate
L'homme est un primate au même titre que les singes. Les
primates sont des mammifères au cerveau très développé. Les
extrémités de leurs membres sont préhensiles : le pouce se
referme sur les autres doigts en formant une pince. L'homme et
ses cousins les plus proches, les grands singes (orang-outan,
gorille, chimpanzé), possèdent une face aplatie et deux yeux à
vision parallèle.
2) Différences entre l’homme et les grands singes
La comparaison des squelettes entre l'homme et le chimpanzé fait
apparaître des différences anatomiques caractéristiques.
Tout être vivant est caractérisé par ses capacités d’adaptation qui assurent
sa survie, sa pérennité et sa reproduction. Cette adaptation de l’organisme
aux conditions du milieu se fait grâce à trois modes : l’éthologie, la
physiologie et la morphologie. L’adaptation physiologique correspond à la
régulation interne répondant essentiellement aux variations climatiques.
L’adaptation morphologique est la plus visible, elle modifie l’ensemble de
l’organisme.
D) L’écologie
3. Cycle de l’azote
L’atmosphère est le principal réservoir de l’azote. La circulation de
l'azote, entre les réservoirs biotique et abiotique, est assurée par la
nitrification et la dénitrification. Les producteurs absorbent l’azote
sous forme de nitrates (NO3-) et d’ammonium (NH4+). La majeure
partie (95%) de l’azote de l’écosystème provient de la circulation
locale (décomposition des déchets organiques puis réintroduction au
niveau des racines des producteurs)
4. Cycle du phosphore
Les roches sont le principal réservoir de Phosphates. Le cycle du
phosphore ne comporte pas de phase gazeuse. Le phosphore devient
naturellement disponible à l’écosystème lors de la dissolution lente
des roches. Les producteurs absorbent le phosphore sous forme
d’ions phosphates (PO43-). La majeure partie du phosphore de
l’écosystème provient de la circulation locale (décomposition des
déchets organiques puis réintroduction au niveau des racines des
producteurs). Le phosphore des écosystèmes terrestres est perdu
lorsqu'il est entraîné, par lessivage, dans les cours d'eau. Le
phosphore des écosystèmes aquatiques est perdu lorsqu'il précipite
au fond des océans et des lacs en formant des roches sédimentaires
3) Modéliser l’évolution d’un écosystème
Intraspécifique est le terme qui convient à toute relation qui s'établit entre des
individus appartenant à une seule et même espèce.
Interspécifique est le terme qui convient à toute relation qui s'établit entre des
individus appartenant à des espèces différentes.
Les relations ou interactions qui s'établissent entre des individus d'une même
espèce sont surtout de nature comportementale. Elles ont pour objet de
positionner l'individu au sein du groupe social auquel il appartient. Ces
relations aboutissent à ce que l'individu obtienne un statut hiérarchique, plus
ou moins définitif et immuable, lui offrant généralement un maximum de
garanties de survie, de confort, de ressources. La position de dominant,
contrairement à ce que l'on veut faire croire ou à ce que l'on croit, n'offrant pas
que des avantages, tant s'en faut. Cette position hiérarchique est sûrement
celle qui exige le plus de sollicitude protectrice à l'égard des dominés. Il serait
sans doute profitable de rappeler leurs devoirs aux puissants. De même, la
position de dominé n'est pas synonyme d'assujettissement ou de servitude. Ce
que les dominés de l'espèce humaine, pourtant bien plus nombreux que les
leaders ou les dominants (ce ne sont pas les mêmes) oublient, pour leur plus
grand malheur. Les relations ou interactions interspécifiques sont, soit positives
pour les deux espèces (commensalisme, inquilinisme, mutualisme, symbiose,
etc.), soit négatives (prédation, parasitisme, pathogénie, antibiose, allélopathie,
etc.). La notion de bénéfice ou de préjudice tiré du type de relation entretenu
est très anthropomorphique au sens où, comme à son habitude, l'homme
regarde la nature au travers de son regard d'individu, rarement avec le regard
qu'il faudrait qu'il ait en privilégiant la population ou l'espèce.
6) Niche écologique
D'après le principe de Gause deux espèces (sauf dans le cas d'espèces
symbiotes) ne peuvent occuper une même niche écologique durablement. En
effet, il en résulte une compétition et les lois de la sélection naturelle tendent à
favoriser celle qui est la mieux adaptée à la niche (c'est-à-dire celle qui dans ces
conditions peut se reproduire le plus efficacement). Des espèces différentes
peuvent occuper des niches fonctionnellement identiques mais
géographiquement séparées. Deux espèces peuvent occuper un même
territoire, mais dans des niches écologiques différentes. Deux espèces peuvent
aussi occuper des niches écologiques chevauchantes dans l'espace et/ou dans
le temps. On parle alors de recouvrement, et s'il n'est pas trop important, les
deux espèces peuvent cohabiter. Il en résulte une compétition interspécifique
qui peut réduire les effectifs de chacune des deux populations par rapport à
celui qu'elles auraient en occupant seules toutes les dimensions. Les ressources
disponibles étant un facteur limitant à considérer dans les évaluations de cet
ordre. Pour qu'il y ait coexistence (de deux espèces au moins), il faut :
7) Ecosystèmes
1) Forêt
Le peuplement végétal de la forêt (la phytocénose) se caractérise
par différentes strates verticales :
- l'hypogée : dans le sol, avec le mycélium des champignons et les
bactéries, plus toute la faune des décomposeurs, les organes
souterrains des végétaux (racines, bulbes...) et la litière (feuilles
mortes et débris végétaux) et animaux divers (l'endofaune);
- la strate muscinale (des mousses) et fongique (des champignons)
n'excède pas quelques centimètres de haut ;
- la strate herbacée, disons jusqu'à 1 mètre de haut (herbes,
fougères, sous arbrisseaux et jeunes pousses) ;
- la strate arbustive de 1 à 7 m de haut formée par les arbustes.
- la strate arborescente à plus de 7 m est souvent divisée entre une
strate arborescente basse (pas plus de 15 m) et haute au-delà ;
- l'épifaune occupe les quatre dernières strates ;
- la lisière ou l'orée dont la composition, aussi bien en végétaux
qu'en animaux peut être assez différente de la forêt elle-même.
2) Prairie
Milieu ouvert, caractérisé par une végétation principalement
herbacée, à dominance de graminées
3) Sol
À la fois support et produit du Vivant, le sol est une interface entre
la biosphère et la lithosphère. Ces différentes expériences ont mis
en évidence la complexité de son fonctionnement. Il s’agit d’un
écosystème à part entière, composé d’eau, d’air et d’êtres vivants
qui interagissent en permanence les uns avec les autres. S’il est
considéré comme étant le plus riche et le plus complexe de la
planète, le sol n’en reste pas moins fragile, mince et pauvre.
Les éléments nutritifs sont captifs de la végétation. Tout élément
décomposé est réutilisé rapidement et remis en circulation.
Peu ou lentement renouvelable, le sol est globalement en voie de
dégradation.
4) Haie
L'étroitesse de la haie permet au feuillage de recevoir beaucoup
de lumière et a l'air de circuler facilement. Les racines bénéficient
d'un sol fertile, toutes les conditions (air, eau, lumière, chaleur,
abondance du feuillage) sont réunies pour favoriser la
photosynthèse. L'ensemble constitué par les relations des êtres
vivants dans la haie avec leur milieu est appelé un écosystème. Les
végétaux fournissent la nourriture aux animaux herbivores. Ces
derniers sont mangés par des animaux carnivores qui peuvent à
leur tour être la proie d'autres animaux carnivores. Ainsi les
déchets végétaux et animaux sont abondants. Leur décomposition
en humus est assurée par des champignons, des larves d'insectes,
des vers de terre. L'humus procure aux plantes les sels minéraux
dont elles ont besoin. L'écosystème de la haie n'est pas isolé : ses
échanges avec les écosystèmes des prairies et des champs voisins
sont nombreux. Les oiseaux insectivores qui nichent dans la haie
se nourrissent des chenilles ou des insectes qui dévorent les
plantes cultivées. Ils assurent ainsi une bonne protection des
cultures, et permettent de limiter l'emploi de pesticides. Les
rapaces eux, empêchent la multiplication des mulots et des
campagnols dont ils se nourrissent. Des graines transportées par
des animaux ou par le vent, depuis les champs cultivés ou des
prés, germent dans la haie. Elles permettent le renouvellement et
l'enrichissement de la végétation.
5) Etang
Parmi les écosystèmes les plus fragiles se trouvent les lacs et les
étangs ; on comprend aisément qu’une pollution en rivière, où
l’eau est constamment, donc rapidement, renouvelée, puisse
paraître moins dramatique que si elle a lieu dans un milieu où
l’eau circule trop lentement : lacs et étangs sont beaucoup plus
vulnérables, en tout cas très sensibles aux moindres variations qui
peuvent les affecter. Le réseau trophique d’un lac (ou d’un étang)
est extrêmement complexe mais, en le simplifiant bien, on
retrouve le schéma classique d’un réseau trophique où les chaînes
alimentaires débutent par les producteurs et se poursuit par les
consommateurs de différents ordres ; sans oublier, même s’ils ne
sont pas représentés ni dans la chaîne ni dans les pyramides
écologiques, les décomposeurs qui permettent de boucler les
différents cycles biogéochimiques de la matière :
- les producteurs sont représentés par les végétaux chlorophylliens
de la zone littorale et le phytoplancton. Grâce à leur capacité de
capter l’énergie lumineuse du soleil – c’est le rôle de la
chlorophylle de faire la photosynthèse -, les producteurs
transforment le gaz carbonique (CO2) qu’ils absorbent en sucres
(glucides) et autres molécules organiques (lipides, protides…). Un
producteur primaire a donc pour rôle essentiel de créer de la
matière organique, riche en énergie calorique, à partir de matières
minérales et de soleil ;
- les consommateurs sont classés par ordre croissant selon leur
régime alimentaire. Les consommateurs de premier ordre
(herbivores, phytophages, zooplancton) sont ceux qui ne se
nourrissent que de producteurs ; les consommateurs de second
ordre sont aussi des carnivores de premier ordre : ils se
nourrissent de plancton (daphnies, poissons planctonophages),
mais aussi d’insectes phytophages ; les consommateurs de
troisième ordre (carnivores de deuxième ordre ou prédateurs,
héron, brochet…) viennent clore cette chaîne alimentaire, se
nourrissant des précédents. Bien qu’un lac ou un étang aient un
excellent rendement énergétique, l’énergie captée en bout de
chaîne devient insuffisante pour permettre l’installation d’un
quatrième ordre de consommateurs (principe valable pour tous les
modèles d’écosystèmes).
- Comme dans tout cycle écologique élémentaire, les décomposeurs
(détritivores compris, larves d’insectes, vers, champignons,
bactéries…) jouent un rôle prépondérant dans le fonctionnement
de l’écosystème lac ou étang : ils bouclent chaque cycle des
éléments chimiques, notamment les cycles du carbone, de l’azote
et du phosphore. Les différents groupes d’organismes qui
recyclent à ce niveau la matière organique en le remettant sous sa
forme minérale ne peuvent le faire correctement que sous
certaines conditions d’oxygénation, c’est à dire là où l’oxygène
moléculaire devient rapidement un facteur limitant en ce qui
concerne l’entretien des phénomènes d’oxydo-réduction. La
biomasse morte ainsi que les excréments rejetés par les animaux
du biotope doivent subir une combustion oxydative cependant
que sont libérés du gaz carbonique, des nitrates et des
phosphates.
6) Rivière
Les rivières forment un écosystème dynamique qui présente une
succession d’habitats dans l’espace (et non dans le temps comme
les milieux terrestres). Chaque habitat abrite des espèces
différentes (qui peuvent elles-mêmes dépendre de plusieurs
habitats et se déplacer au cours de leurs activités ou de leur cycle
de reproduction), adaptées aux conditions de courant, de
profondeur, de nature du substrat et de granulométrie, ainsi que
des conditions de végétation. Les espèces de macrophytes (plantes
aquatiques), de poissons et d’invertébrés sont donc différentes en
amont et à l’aval du cours d’eau. Certains habitats qui font partie
de l’écosystème rivière sont en partie terrestres, comme les
ripisylves (forêts en bordure de rivière) ou les bancs alluvionnaires
et peuvent abriter de nombreuses espèces, différentes de celles
présentes dans la rivière elle-même.
8) Dynamique des écosystèmes
La diversité d'un paysage s'explique déjà par une logique spatiale liée aux
variations des conditions de station (topographie, sol). Un paysage est une
mosaïque de compartiments stationnels qui possèdent chacun des caractères
écologiques propres ; ils sont caractérisés par des communautés végétales et
animales dotées d'un fonctionnement spécifique (écosystèmes). Mais tout
paysage répond aussi et surtout à une logique dynamique d'ordre temporel. Le
tapis végétal est en mouvance générale et permanente. Plusieurs phénomènes
sont à l'origine de cette mouvance :
1) Pollution de l'air
L'utilisation croissante depuis la révolution industrielle des
énergies fossiles non renouvelables (charbon, pétrole, gaz naturel)
a provoqué une accumulation de CO2 dans l'atmosphère. Le CO2
est un gaz à effet de serre qui, en empêchant les rayons du soleil
d'être réfléchis hors de notre atmosphère,provoque une élévation
de la température moyenne de celle-ci: c'est le réchauffement
climatique. Les conséquences de ce réchauffement sont difficiles à
prévoir de façon précise mais il s'accompagnerait
vraisemblablement de :
- La fonte des glaces (banquises, glaciers)
- L'élévation du niveau de la mer (submersion à moyen terme de
certaines îles)
- L'augmentation de la sècheresse (désertification)
- Déplacement massif de pop. Humaines, famines, guerres...
- Impact négatif sur la biodiversité (destruction de nombreux
écosystèmes)
D'autres gaz de type aérosols, en s'accumulant dans l'atmosphère,
détruisent la couche d'ozone (= trou dans la CO). Cela diminue
donc le rôle protecteur de cette couche sur la filtration des UV
(cancers, etc.) Enfin, les activités humaines dépendantes de ces
énergies relarguent des micro-particules toxiques. Exemple: pics
de pollution (maladies respiratoires, etc.), accidents nucléaires
(Tchernobyl, Fukushima)
2) Pollution de l'eau
- Pollution aux hydrocarbures
- Accidents maritimes (marées noires)
- dégazage sauvage
- urbanisation et ruissellement des eaux de pluie.
3) Pollution due à l'agriculture et l'élevage intensifs
L’utilisation des pesticides et des engrais (nitrates et
phosphates).Les pesticides sont des substances hautement
toxiques provoquant la mort de nombreuses espèces animales. Les
nitrates et phosphates en trop grande quantité bouleversent des
écosystèmes (ex: algues vertes sur les plages de Bretagne)
4) Pollution aux métaux lourds
Plomb, mercure, zinc, arsenic... Issus pour la plupart des rejets
industriels, ils ne sont pas biodégradables. Présents tout au long
de la chaîne alimentaire, ils s'accumulent dans les organismes et
sont de ce fait très toxiques.
5) Les pollutions aux substances médicamenteuses (ex:
antibiotiques)
Un très grand nombre de ces substances n'est pas entièrement
assimilés par le corps humains et sont donc rejetés à l'égout. En
l'absence de traitements spécifiques, elles se retrouvent dans les
milieux naturels aquatiques avec des conséquences pour
l'environnement et la santé humaine encore mal connus.
6) Les pollutions dues aux acides
Elles peuvent provoquer des pluies acides (très toxiques pour la
végétation). A noter que l'accumulation dans l'atmosphère de gaz
à effet de serre (CO2) provoque une acidification de l'hydrosphère
(l'ensemble de l'eau sur Terre)
7) Les pollutions thermiques ou radioactives
La pollution thermique est principalement due aux industries qui
utilisent l'eau comme liquide de refroidissement. Ce
réchauffement peut avoir pour conséquences la disparition locale
de certaines espèces.
La pollution radioactive pouvant survenir lors d'accidents
nucléaires est extrêmement persistante. Ces effets à long terme
sont aujourd'hui méconnus.
8) Les pollutions du sol
Principalement dues aux rejets industriels et à l'agriculture
intensive (pesticides et engrais). Une autre forme de « pollution »
est l'érosion provoquée par l'homme: conséquences de
l'urbanisation et de la déforestation.
9) L'épuisement des énergies fossiles
Les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) sont non
renouvelables à l'échelle humaine. Depuis la Révolution
Industrielle, ces ressources sont surexploitées et semblent
condamnées à l'épuisement. On peut rappeler que cette
surexploitation est à l'origine du réchauffement climatique.
Aujourd'hui se pose donc tout naturellement la question de la
transition énergétique avec le développement des énergies
renouvelables (hydraulique, solaire, éolienne, géothermique).
10) Le bois et la déforestation
La déforestation a pour but de prélever le bois en tant que
ressource pour le chauffage, la production de papier, de meubles
et la construction d'habitations et d'ouvrages; de dégager de
nouveaux terrains pour l'agriculture et/ou l'urbanisation. Par
exemple: depuis 1997, la forêt amazonienne a perdu 1,7 millions
d'hectares de superficie, soit environ 3 fois la superficie de la
France métropolitaine. Cette déforestation abusive conduit à la
raréfaction de certaines essences d'arbres exotiques (exemple:
tek) et de très nombreuses espèces animales et végétales vivant
dans ces écosystèmes.
11) L'eau
Les trois points les plus préoccupants sont:
- la consommation d'eau et l'épuisement de la ressource
- la pollution des eaux de surface
- la pollution des eaux souterraines
D'après les experts: en 2030, en l'absence de mesures efficaces
pour préserver les ressources en eau potable, environ 4 milliards
de personnes seront concernées par stress hydrique (= manque
d'eau), dont 80% au Brésil, en Inde, en Russie et en Chine. Cette
pénurie sera aggravée par l'augmentation de la pop. Et donc des
besoins en eau pour boire ou pour l'agriculture. Le réchauffement
climatique a également un impact indéniable sur la modification
de la répartition en eau à l'échelle planétaire.
12) La pêche industrielle
La diminution des ressources halieutiques (poissons, crustacés...)
est devenue une préoccupation majeure. La sur-pêche, le non-
respect du calibrage et des périodes de frai, la destruction des
fonds marins par les chaluts pose le problème du renouvellement
des espèces.
13) Gestion des forêts:
Le long temps de croissance d'un arbre suppose une bonne gestion
des taux d'abattage et de repeuplement. Les activités de
défrichage et de prévention des incendies font partie de cette
gestion.
14) Gestion de l'eau:
Elle implique une lutte contre le gaspillage, le traitement des eaux
usées et la surveillance des eaux souterraines → nappes
phréatiques (quantité et qualité).
15) Gestion des déchets
- Tri sélectif
- recyclage (= valorisation)
16) Développement des énergies renouvelables
L'alternative à l'épuisement des ressources énergétiques fossiles
est le développement des énergies renouvelables: solaire,
éolienne, hydrolique, géothermie.
17) Préservation des espèces et des écosystèmes
Aujourd'hui, de nombreuses espèces menacées sont protégées au
niveau local ou international. Cela dit, l'efficacité de cette
protection est désormais étendue à la préservation d'écosystèmes
entiers. Pour cela, il y a eu la création de réserves naturelles et de
parcs nationaux ou régionaux.
18) Nouvelles politiques économiques
En alternative au modèle économique dominant actuel (le
capitalisme), de nouveaux modèles économiques sont proposés:
- l'idée du développement durable signifie que l'on ne doit pas
prendre à la terre plus que ce qu'elle peut donner. Cela implique le
recours aux énergies renouvelables, au recyclage des matières
premières dont le stock n'est pas renouvelable (métaux, etc), mais
aussi une bonne connaissance du rythme de renouvellement des
espèces (animales et végétales), de la qualité de l'air, de l'eau et
plus généralement de toutes les ressources que nous utilisons ou
sur lesquelles nous agissons.
10) Biodiversité