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République Algérienne Démocratique et Populaire MINISTEREDES FINANCES DIRECTION DES AFFAIRES DOMANIALESETFONCIERES Nr00823 FDADF/CF. Nr00s24 _ FIDADF/CF. ‘Alger lo 19 javier 1986 Le Directeur des Affaires Domenialas et Fonciées a Monsieur le Sous-Directeur des Affaires Domaniales et de la Conservation Foncere dela wilaya de Ain-Defla, ublicité foncbre. Objet: Refer. : — Votre lettren’ 1014 du 12 décembre 1985. —Manote n° 7014 du27 décombro 1980, J'ail'honneur d'accuser reception de votre lettre citée en référence par laquelle vous avez bien voulu demander des précisions sur l'application des cispositions de article 89 du décret °76-63 cu 2 mars 1976, modifie et complete par le décret n” 80-210 du 16 septembre 1980. Vous posez, enparticulier, la question de savoird'une part, sila comparution du cédant devant notairo est néceszaire, lore du déodt pour minute, par Vacquéreur, d'un acte établi avantlie ter mars 1961, et ce, pour requerir par la suite la publication des droits résultant d'un tel document la conse'vation fonciére, et d'autre part, de quelle maniére la situation peut-olle &te résolue Bours heres du bénéiciar lorsque Fautre parte dans un acte de 'espece est égalament A cet égarg, ily a lieu de souligner au préalable que la note sus-visée avzit dja indiqué en tempe utile que le décrot mosificatif du 16 septombro 1980 avait 6 pris pour résoudte les diffi- Gultésnées d'une application gic des dispositions de article Bu dora 76-65.u25 mars Néanmoins, compte tenu de importance de la question, ila paru utile, de rappeler en premier lieu, pour saisirla portée exacte, les raisons qui ont conduit institution d'une exception au prin- clpe de leffet relatif en matiére dactes ayant acquis date certaire antérieurement au ter mers 1961, ot de préciser, en secord lieu, la conduito & observer lors dola publication dos droitsrécul- tant de ces documents, en envisageant les deux cas susceptbles d'étre rencontrés. Cependant. pour répondre d’abord directement a la question posée, il faut bien noter que la. présence devant notaire du disposant (ou de ses suocesseurs) dans I'acte objet du dépét pour minute, est absolument inutile, un tel document étant supposé, comme ilsera indique ci-aprés, avoir produit son plein et entier effet, des le jour de sen établissement. En d'autres termes, le document & publier (devant étre étabi par le notaire conséoutivement ‘au depot pour minute de lacte en question) a un caractére urement décieratifet, en tant cue te, iin'a pas & étre dressé avec le concours du précédent propriétaire (ou de ses hértiers). Les raisons de institution d'une exception 2 la régle de effet relat. I faut rappeler & ce sujet que d'apres la l6gislation en vigueur avant le ter mars 1961, d'une pat, les mutationsimmobiiéres n'étaient pas ascupttis impérativemont ala ferme authentique, et d'autre part, la publication des titres de transmission de propriété, bien qu'en prcipe obliga~ ‘tore dans un délai déterminé, n’était pas constitutive de cro a formalite de pubicite fonciere r’était alors requise par les parties intéressées quien we de ses effets d’opposabilité aux tiers. lly a lieu de noter donc que dans ce contexte, certaines catégories d'actes, memes non publiés, notamment les actes de cadis, les décisions judiciaires, les attestations notanées et les actes sous-seing privé étaient considérés comme des ttres tout a fait réguliers et per conséquent étaient valablement admis pour 'administration dela preuve des droitsimmobiters parleurstitu- laires. llest a préciser en outre que, le principe de lettet relatifn’étant pas encore rendu applicable a cette dato, les actes de mutation pouvaient étre publiés a la conservation des hypotheques d'alors, mémesi les documents qui étaient archives ne contenaient aucune trace du titre du dis- ‘posant, Bien plus, rien n’interdisat de requérir une inscription d'hypothéque sur un immeuble dont le titre du propriétaire n’était pas pubic. ll tait donc trés difficile, voire parfois impossible de contrOler lesorigines de propriété dans un telsysteme. Aussi, tenant compte de cette situation, la réforme de publicite fonciere applicable des le 1er ‘mars 1961, avait-cllo, on introduisant la régle de leffetralatt, prévu certaines exceptions. OF la réglementation plus rigoureuse du principe de Vetfetrelatf par 'artcle 88 du décret 1°76-63, qui daileurs, est inherente au systeme de publication réell insttuée parl‘ordonnance 175-74 du 12novembre 1975, ne permettait plus de prendre en considération de tes nombreux Actes, non publiés, mais pourtant tenus pour réguliers lors de leur établissement dans le cadre de 'ancienne lgisiation. Crest donc dans e but dela prise en charge de cete situation quel décretn°80-210modifiant notamment Iaticle 89 du décret n° 76-63 a apporté une dérogation ala ragle de Iatet relat en ‘ce quiconcerne les actes ayant acquis daie certaine entérieurement au ter mars 1961. En fait une double conséquence résulte de cette dispostion réglementaire: 1. éviter de pénaliser les citoyens qui détiennent ces documents etleut accorder ansi a ppossibilité de faire publi leurs dite et 6ventuelement, c'en disposer réguliérement. 2. permettre au fichier immobiler, tenu selon les dispositions transitoires prévues par les ‘ticles 113 et 114 dudécret n° 76-63, d‘evoir une plus grande prise sure situation fonciére réell afin quill puisse jouor plus etficacomen’ co rble information, qui est tun des buts essentials de la publicté fonciére : en outre, cette regularisation est ce nature & rendre beaucoup plus facile, ultenreurement,immaticulation des immeu- bios au Hire foncior qu doit re constitué a la suite de I'étabissement du cadastie ‘general dont la réalisation s'effectue commune par commune. 11. Recommendations & observer lors de la publication des droits résultant des actes ét biis avantle ter mars 1961. Sachant done que le decument& publier a un caractore déclaratif, deux cas seulement peu vent donner lieu & son établissement: le dépot au rang des minutes c'une étude noteriale aura €t@ effect sort par celul qui a béneticié drectement des droits immobiliers concemes (premier as), soit, sil est décédé, par ses ayants croit (second cas) 1, Premier cas: 1.1. Nature de lacte & publ. Dans cette hypathése, i s'agit pour le réquérant de faire publi les drots inmobilers dontil est dé titular Aussi le document eoumia la formalté do publics fenciére cot: contenir une

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