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i écialisés. La construction en magonneri, isée entre quartiers spécialisés s | mag ‘erie fruste, dissimule sa technique approximative sou i rea bien adapté a recevoir les riches expressions d’un ay z peindre marqué par une prédilection pour les sujets profanes g le bonheur de vivre. énes. — Déterminée par la puissance de ses guerriers, Ig as a partir du Xvi° siécle av. JC. a un sta. tut militaire, avec son enceinte de magonnerie de pierre, faite de blocs découpés et assemblés, dont le dessin complexe, eyelopéen, participe a l’expression imposante et brutale du mur. Au xv* siécle av. J.-C., les tombes a coupole, creusées dans le Toc, accessibles par l’allée en pente douce du dromos, sont habillées une paroj dont les assises supérieures, en encorbellement, forment voiite. 2. La Gréce. — Les Grecs de I’époque archaique réservent aux sanctuaires des dieux l’essentiel de leurs efforts : a partir du Ix siécle av. J.-C., le temple, une simple cella rectangulaire, piliers divise quelquefois en deux nefs, est la demeure de la divinité qui protége la communauté. Les soins don- nés 4 l’évolution de son architecture sont a la mesure de la force des liens religieux qui fondent la cité. _ Dans Son développement, la civilisation grecque équilibre le lieu magique du sanctuaire par la prospérité et Vindépendance de la cité. L’investissement Politique et culturel, dans une Pproblé- matique de développement harmonieux, Se porte sur les édifices a a nom de ville 4 une agg|, tion qui ne posséde ni édifices administrate ci pee A) Les programmes et la maitrise d@ ouvrage. — Li ) rage. 'dépendan, des Ape les plus ees de la fin du vie j * av. J.-C., isati i = Les tyrans sont favorables ar, ee gg Te Grande cpumerciaux, les marchés. La création de®? ot Ses de la Grande-Gréce stimule Iédificatign ae Nouveaux ger Ries res et une architecture monumentale (vi° siécle ay, J.-C.) Stuai- les sanetuaires Olympic, de Déos et de Delgo réanigeats nt 24 les contributions des grandes cités, celles-ci rivalisent pour I’ édi- fication des temples (V* siécle av. J.-C.). A Vopposé de Sparte, qui dédaigne ’architecture publique, jugée favorable a la frivolité de la pensée, 4 Athénes, l’avéne- ment d’un régime démocratique (515 av. J.-C.) détermine les outils architecturaux nécessaires 4 une vie publique fondée sur la délibération des citoyens : la place, l’agora, accompagnée d’un portique, et la salle d’assemblée, Les activités populaires, le théatre et le sport, exigent des équi- pements adaptés. Les lettrés disposent de musées, ou jardins des muses, et de bibliothéques. Un contréle politique et administratif poussé régle I’édification de ces batiments publics. L’assemblée du peuple délégue ses pouvoirs 4 une commission restreinte, chargée de la préparation et de l’exécution du programme. Les prescriptions et les devis descriptifs multiplient les contraintes, et favorisent plus la stabilité des formules éprouvées que les inno- vations. Les projets sont présentés sous forme de maquettes et de modéles ; les concours d’architecture sont attestés. A partir de la fin du 1Vv° siécle av. J.-C., les dynasties, les prin- ces et les riches marchands deviennent les principaux maitres d’ouvrage, qui utilisent les compétences de nombreux architectes, décorateurs et peintres. Avec l’avénement d’ Alexandre et au terme de ses conquétes, l architecture devient l’instrument d’influence d’une civilisation. Ce déplacement de la demande, dans les principautés d’Asie Mineure et du Moyen-Orient, est 4 l’origine de l’architecture de prestige des résidences et des palais princiers, et de la diffusion des formes hellénistiques du luxe vers le monde romain. B) Techniques et morphologie. ~ La pérennité attendue des constructions impose la magonnerie de pierre, Pour les murs denceinte, la masse du mur est composée d’un remplissage, Vemplecton, entre deux parements de magonnerie de grand appa- reil, assemblés a joints vifs (remparts d’Eleuthéres, enceinte de Misséne, 1° siécle ay. J.-C.). Les grands programmes, temples ou édifices publics, privilégient la magonnerie de grand appareil de pierre, dune exécution irréprochable, Les blocs sont transportés épannelés ; les arétes, ciselées et polies, encadrent les surfaces saillantes, simplement piquetées, en attente du ravalement qui, aprés la pose, achéve le travail. Mis en place avec des instruments 25 ‘existence est attestée dés ee juste: i les blocs sont solidarisés p . L.C., et ajustés par ripage, le : eolleinents au plomb. Les chapiteaux, les ea qui: Jes fats des colonnes, avec leurs cannelures, sont mis fa euuiire de la construction monumentale découle ment d’un principe statique les seules forces miss en charges, c’est-a-dire des forces verticales qu’ exercent les autres les différents éléments dune construction as Pextréme rigueur dans l’ajustage des assises, dans le la verticalité des aplombs, et dans Porthogonalité systéme. Les performances dans le franchissement modestes : le poids des architraves limite 1’ Dés le 1v° siécle av. J.-C., l’are clavé est connu (1 en Anatolie) ; la votite appareillée & youssoirs” les constructions souterraines, les tombeaux et les ery développe 4 Pergame au II siécle av. J.-C.) La couverture de tuiles est portée par une avec des fermes, des pannes et des chevrons. mique (antéfixes) compleéte les rives du toit. La cution dépend d’un ensemble de performances opérations, de ]’extraction, du transport, de la en place, et donc de la qualification de techni matériaux. Le coat de la construction mo Ainsi, pour le temple d’Apollon 4 Didymes, I’ nes monolithiques entraine un cot équival transport et du fagonnage. ‘ Architecture de géométres, l’architecture mule les subtilités du dessin, par exemple des intervalles de |’entablement, aux angles « lise les interprétations ésotériques sur les nom! proportions, etc. Mais aussi, et paradoxa de réelles corrections optiques, toutes. blir les altérations visuelles de la régularité de Les intéréts majeurs des maitres d’ ouvrage’ grecs se portent dans l’architecture du temple, d de levage simples, dont I’ rieure sont précédées d’un portique et ento La forme des éléments est arrétée dans le P du vi siécle av. J.-C., dans les formes du. 26 1 snistique. — Disposant C) L’architecture de |'époque lenin aoe nk ae les royaumes d’Orient de peepee av. J.-C., répondent Par des grecs, a partir du ae sae _ audéplaconincae sno a aa son centre dans un art de cour ; se eaeainte un intérét inédit pour l’originalité et le panin ss ces publics et privés. Le culte des morts renouvelle l’architec- ture funéraire, détermine le programme du mausolée. A la mort d’Alexandre (323 ay. J.-C.), le partage de l’Empire en royaumes accentue ce phénoméne, et les traditions de l’architecture grecque font place & d’autres sources. és . La reconstruction des temples d’Ephése et de Didymes, 350 av. J.-C. (inachevés), inaugure le gigantisme des projets. Le Mausolée d’Halicarnasse (359-350 av. J.-C.), dédié par sa veuve Artémise au roi Mausole, est une construction étrange, une accu- mulation « barbare » (Pierre Devambez) : sur un socle trés élevé, un temple entouré d’un péristyle ionique porte une haute pyra- mide, qui sert de support a la sculpture d’un quadrige. A Pergame, capitale du Toyaume d’Attale et de ses succes- seurs, le grand autel (197-159 ay, J.-C.), et sa frise célébre, qui figure dans un haut-relief de 120 m de long le combat légendaire des Dieux contre les Géants, montre les nouveaux Tapports entre Varchitecture monumentale et la sculpture, Le traitement monu- mental de l’espace public, a Milet, a Priéne, a Pergame, se ic 4 ce moment avec le développement des Portiques, Precise Les principales maisons, avec la demande du | i la typologie de la cour a portique ; le décor des — <9 chesieng impose la mosaique et la peinture, murs

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