es atael mpulci aa
ego
Wave en (a!
‘me s'il ne vient que
de Guinée, la colonie
dans laquelle il est
oté le moins cher, ce trés beau bloc
de quatre du SF "Ballay” n’en
moins figre allure. Et, si le cceur
en dit, vous dé t
autres valeurs de la:
et sous cette forme, po
un ensemble de hau
Fae
fa plus longue
OU
outre la beauté
diversité de le
thétique eta
s, es timbres
mme les
nsti-
‘egroupement des six colonies de
Céte d'ivoire, Guinée, Sénégal, Haut-
‘Sénégal et Niger, Mauritanie et Da-
homey devint effectit. A preuve: bien
que portant chacun le nom de l'une
des six colonies, ces timbres avaient
cours et valeur daffranchissement
sur ensemble du territoire de 'A.O.F.
A bien y regarder, les "Faidherbe-
Palmiers” représentaient uneRUT g Tes
petite
quilors, ex:
personnage
reproduit sur des
timbres émis par la Frat
Deux grands
militaire
colonisateurs, I'un
‘autre civil, furent donc les
es de cette innovation qui
aurait presque pu passer inaperque si
une bonne partie de la presse philaté-
GUINEE
ique n’avait pour diverses raisons cri-
qué I'émission
La critique n’empécha pas les
achats des collectionneurs, encore
que l'on puisse se demander aujour-
hui sls ont été trés importants vu la
rareté de certaines séries et la fai-
Ee ry
Beret eeu ae a)
Elle dispose ensuite un 15cet'un 40e qu
Seed
ros des autres colonies de1'AOF. Is agit en fit de valeurs correspon-
iri cn tre
rées & favance, elles furent cependant émises
Poe
Cro
‘On notera également la répart-
Totes
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GUINEE
blesse des stocks. Au point que,
trouver aujourd'hui I'émission au
complet, soit 96 timbres-poste et 47
timbres-taxe en parfait état (gomme,
dentelure, fraicheur des couleurs)
tient presque de l'exploit. Difficuité
encore plus grande pour les oblit
rés, en particulier lorsquil s'agit des
1, 2et §F, assez peu utlisés et qui
valent tr8s largement plus que la
>
MAUALZARIE
stmeee modeste cote (de 85 & 650F) que | 10c en Guinée, 45c ot a50 du
leur atribuent les catalogues. Quant | Sénégal, etc. etdontévidemmentles
J! | ales voirobitérés suritre, voilaqui | cotes progressent chaque année.
reldve presque du miracie! Pas difficile de comprendre alors
Cette rareté, certains de ces im- | pourquoi nos deux catalogues na-
ils viennent bres ont connue des Forigine. Ainsi_| tionaux sont unanimes pour coter
de doubler le 35¢ du Dahomey ou le 30¢ de | celle émission plus de 10000F,
3 Mauritanie, imprimés partes pettes | 10750F exactement
le cap des 10000F uantités 4 'époque. Sans parler de Certes, grande est la disparité de
Ceuxquis’épuisentaujourhuidans | cote des aiférentes séres: celle de
> les classeurs de stocks du négoce: | Guinée vaut environ moiié moins
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error eeats bres imprimés en deux couleurs. I,
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minimum par deux, avec un minimum Pe eg
Pad & eeque celles du Dahomey ou de Mauri-
tanie. Les rages étant, hélas!, in-
connus, on peut supposer quils ne
furent pas unitormes et se calqué-
rentsurles besoins et surle nombre
de bureaux de poste de chacune
es colonies.
Le cas de la Guinée, dont ia série
esimoins are, s'expique sans doute
ainsi: elle a succédé a une série-
tampon, celle des "Bergers Pulas”,
cenire ele etles "type Groupe’ parue
deux ans auparavant et encore loin
etre épuisée dans les. bureaux.
Cette concurrence explique que les
“Palmiers’ restérent plus longtemps
a la vente aux guichets.
A partir de 1912, les "Palmiers’
commencent a disparaltre, Les
|
|
remplagent de nouvelles séries en
grands formats bicolores, ilustrées
de paysages ou de scénes typiques |
propres & chaque territoire
Avec eux se termine — du moins
pour un temps — 'ére des émis-
sions uniformes ou seul variait le
nom de la colonie.
Les “Palmiers”, aprés six courtes
années de bons et loyaux services,
sortaient donc de 'aréne postale.
‘Commencait alors pour eux une
longue et belle carriére dans luni-
vers philatélique, caractérisée par
tune montée régulére de leurs cotes
et la raréfaction permanente des
exemplaires de belle quali.
Michel Melot
Les “Paimiers”
‘et leurs tarifs
eens
eee
hee
ae
106: lettre simple.
crs
Ee
30¢: letre tiple, échantilons,
ac
45¢: letire recommandée (8 partir
ie
acne
ict
‘pour lettres chargées, paquets, ec
pees
1c: lettre simple (avant le
18041906).
40¢ etre reconmandée avantle
16041908)
Le général louche, le crane du gouverneur
est aussi déplumé que le palmier...
Faidherbe et Ballay méritaient mieux !
‘réalisées avec les poingons originels
types "et “Balay”.
Comme on e volt a valeur faciale st bsente, de méme que ecartouche
‘presse philatélique du début
du siécle ne faisait guére dans
Ja dentelle. Exemple: les quoli-
ets par lesquels elle accueillit
la premiere série q'AOF. Le Postillon
ironisait: "Faidherbe a un cell qui
Legal Fide
ele governenr Bala:
ils ont bien mérité
dela France
Trouvait “belle” la jeune Africaine
accompagnant Ballay, le Postillon
redoublat de sarcasmes: “Pourquo!
tienteleson ventre comme tlle avait
lacoliqueet pourquota-telle un potde
chambre drriee elle? On ne sauralt
te plus déicat!
‘Tout cela rreut du reste aucune
répercussion sur Tenthouslasme des
piillatélistes ni sur Tévolution des
totes.
En revanche, personne ne relvalt
son cOté Inventeur pour la premiére
fols — a Texception de Napoléon I
ben sar —nos timbres honoraent de
grands hommes, collant meme & Tac:
tualité: quatre ans auparavant, Noel
Ballay gouvernalt encore 'AOF. Le
public non informe pouvalttoutefols
Se demander qui étaient ce eli et ce
mlitare dont les Umbres riavalent
pas ugé bon de mentionnerles noms!
“Tous deux avalent en commun une
qualité rare: ils avalent ou se faire es-
Pecter,parfols meme almer. Le redou
Lable guerrier qutait Faldherbe se
dloublait d'un veritable érudit et dun
hhumaniste. Compagnon dela premiere
heure de Savorgnan de Brazza, le doc
teur Balay partagealttotlement ses
\deaux égalitaristes, En AOF Jes Euro-
péens mais ause! les Africains alpha
betisés par leurs soins pourralent done
utiliser leurs timbres sans arriére-
pensée! Ce qul nfaurait pas été le cas
Ge toutes nos goires coloniaes.
Le Sénégal moderne
ne I'a pas oublié
Lorsque le jeune commandant Fai-
dherbe y débarqua, en 1852, le Séné-
gal. vu de France, apparaissait comme
lune vieille et solide colonie. Depuis
plus de cing cents ans, des marins
hormands y avalent établi des comp-
tolrs, et en 1789 les Francais de l-bas
avalentenvoyé eur Cahierde doléances
aux Bats généraux, comme nlimporte
quelle commune de France. En 1818,
un nommé Gaspard Mollien avait
exploré Farriére-pays. Cétait l'un des
rares rescapés du radeau de la Méduse:
‘son récitn’en eut que plus de retentis-
sement, Bre, le Sénégal était francals
ct n‘avait presque plus de secrets, per-
sone nien pouvait douter.
Crest une réalité tout autre que
découvre Faidherbe: en fait de colonte,
tune centaine d'Européens acerochés &
un lot de sable et deux ou trois fortins
le long du fleuve — de simples bara-
‘Avec des cotes variant entre 250
t 1400F, les non-dentelés sont
Re Monies
Pee
Peis
Pa As
{émoins) ou gommeés (de feulles
Pee ew)
noter: la superbe double im-
Pay rere
Keer
te tracées. Entre-temps, Faidherbe a
repoussé une invasion venue du Sou-
dan, fondé les ports de Rufisque et de
Dakar — qui deviendra capitale de
TAOF —, eoncu un vaste projet ferro
viaire pour relier douest en esta cote
sénégalaise au bassin du Niger. Un
travail de titan qui ne sera achevé que
longtemps plus tard mais vaut tout de
meme au pont de Guetn'dar (@ Saint-
Louis} de figurer a Varritre-plan du
timbre.
Un tel suceés aurait été impossible
‘au milieu d'une population hostile:
Faidherbe sut faire naitre des relations
deconflance, notamment en associant
langement les chefs coutumiers a fad-
ministration francalse et en créant
‘uncécole pour leurs ils. Aprésla guerre
de 1870, oitle genéral fait d’herbe" se
verra surnommé “Chiendent” par les
Prussiens, tant il leur posa de pro-
blemes, on le retrouvera en mission
sclentifiqueen haute Egypte ou arpen-
tant les collections d'Antiques et les
musées pour composer son traité
Epigraphie phénicienne... Cet éton.
nant bonhomme est mort en 1889, &
soixante et onze ans.
Le réconciliateur
On retrouve chez Noél Ballay le méme
désir de connaitre et de comprendre
Jes peuples, avait trente ans en 1877
Jorsqu'il sembarqua en tant que mé-
decin en tant que médecin en compa-
gnie de Brazza pour explorer le bassin
du Congo. Mais, tandis que Brazza
accomplit plusieurs fols la traversée
Burope-Afrique, Ballay reste sur place
et consolide les llens d'amitié avec le
puissant roi Makoko.
Pendant ce temps-la, les troupes ¢o-
Jontales frangaises imposaient leur
présence en Guinée par des méthodes
beaucoup moins compréhensives.
Aussi, lorsqu’elle devint colonte auto-
nome en_ 1893, c'est tout naturelle
ment & Ballay que Ton pensa pour
donner aux autochtones une meilleure
idee des Blancs que celle quiils en
avaient. Et il réussit au-dela de toute
espérance, ce quilul valutdl tre nommé
gouverneur de toute 'AOF.
était pourtant un étre & bout de
force, rongé par le diabete, qui en sep-
‘tembre 1900 rejolgnit le Sénégal. alors
enproie a une terrible épidémie de fi
vre jaune. Il avait cinquante-quatre
ans.. Ine lui restait plus qu'une quin-
zaine de mois vivre. Les timbres ont
heureusement gardéla mémotrede cet
homme de bonne volonté, générale-
ment ignoré par les dictionnaires.
DM.
aaa lilel