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Article 16 de La Constitution de 1958
Article 16 de La Constitution de 1958
« Il n'y avait plus moyen d'obtenir, dans les circonstances où l'on était, un fonctionnement
régulier des pouvoirs de la République » Charles de GAULLE.
Parmi les pouvoirs de crise prévus par la Constitution du 4 octobre 1958, les plus connus sont
les pouvoirs exceptionnels du Président de la République figurant à l'article 16. La présence
de cet article dans la Constitution s'explique par la mémoire constitutionnelle et, en
particulier, par le souvenir de la « crise épouvantable » de 1940
En effet, sous le régime de la V ème République le chef de l’État doit entretenir le respect ainsi
la conformité de la Constitution par le biais de l’empêchement de la moindre pratique
anticonstitutionnelle pouvant crée et adhérer à la dérive du régime politique. Par conséquent,
le Président de la République s’impose comme principal allié et gardien de la Constitution du
4 octobre 1958, car, il doit s’assurer que la constitution est respectée par tous les citoyens
mais également cette constitution du 4 octobre 1958 doit être respecté dans sa globalité.
À l’origine, sous les IIIème et IVème Républiques, tous les actes du Président de la République
nécessitaient un contreseing ministériel et conjecturer également un pouvoir aléatoire entre le
président de la République et le premier ministre. Ceci signifie qu’un acte du président de la
République doit être systématique approuvé par le Gouvernement, qui émet une signature
ainsi la signature du président de la République est également requise sur l’acte.
La Constitution du 4 octobre 1958 dispose des attributions à l’égard du chef de l’état, dont le
but est de permettre la garantie de la conformité constitutionnelle (A) et dans certaines
situations extrêmes rare l’attribution exceptionnelle des pleins pouvoirs (B).
Charles De Gaulle lors de son discours de Bayeux en 1946, il met en lumière les difficultés
rencontrées au cours de la IVème République ainsi il affirme son idéologie de la Vème
République en instituant le chef de l’État comme « arbitre au-dessus des contingences
politique ». Ainsi, apparait une volonté d’un exécutif fort.
Des attributions avec une responsabilité plus conséquente sont ainsi conférées au président de
la République dans la Constitution de 1958, afin de permettre au Président de la République
de garantir l’entier respect de la Constitution. Tout d’abord, il est primordial de préciser que le
Président de la République est constamment en collaboration avec le conseil constitutionnel,
qui est établi par la Constitution de la Vème République également destiné à se prononcer sur la
conformité des différentes lois et traités de la constitution. L’élaboration du Conseil
constitutionnel, est déterminer à l’article 56 de la Constitution, composer de neuf membres
élus pour un mandat non renouvelable de neuf ans ainsi renouvelables par tiers tous les 3 ans.
Concernant l’élection des membres, le Président de la République joue un rôle primordial,
car, il dispose de l’élection du président du Conseil constitutionnel mais également de
l’élection d’un tiers des membres, au même titre que la président de l’Assemblée nationale et
du Président du Sénat. Également, les anciens Présidents de la République dépendent de
manière constante à ce conseil, ce qui expose la puissance des liens qui unissent le chef de
l’État au Conseil constitutionnel.
Par ailleurs, en France la constitution est placer au sommet de la hiérarchie des normes, établi
par Hans Kelsen qui est un juriste austro-américain du XXème siècle. Cependant, il appartient
que toute engagement international soit soumis à la supériorité de la constitution et ne doit en
aucun cas y déroge.
Dans l’hypothèse d’un doute sur la conformité de la constitution d’un engagement
international, l’article 54 de la Constitution autorise le Président de la République d’évoquer
le Conseil constitutionnel pour permettre au Conseil constitutionnel de prendre les mesures
nécessaires afin de vérifier la conformité de celle-ci avant toute ratification. Dans l’hypothèse
que la conformité n’est pas respectée, le conseil constitutionnel s’occupera de la révision de la
constitution afin d’éradiquer toutes contrariétés constitutionnelles. L’ancien Président de la
République Jacques Chirac saisi le conseil constitutionnel le 29 octobre 2004 à propos du
traité établissant une constitution pour l’Europe, cela sera la dernière saisine du Président de
la République vis-à-vis du Conseil constitutionnel. À l’article 54 se combine l’article 61 de la
Constitution qui accorde au chef de l’État de déléguer au Conseil constitutionnel une loi votée
mais qui n’est pas encore promulguée dans l’intention que le Conseil constitutionnel analyse
la constitutionnalité de la loi en question. Concrètement, le contrôle de constitutionnalité des
lois renforce la légitimité constitutionnelle. Dernièrement, le Président de la République
Emmanuel Macron saisit le conseil constitutionnel afin d’expertiser la conformité
constitutionnelle de la loi n°2°2°-290 adoptée par le parlement et correspondant à la situation
sanitaire, le 9 mai 2020.
En tout état de cause, les pouvoirs octroyé au Président de la République son de manière
constante en lien avec le Conseil constitutionnel ainsi elles ne peuvent faire l’objet d’un
arbitraire présidentiel conséquent. Néanmoins, dans des cas exceptionnels, le chef de l’État
peut se voir déléguer des pouvoirs plus importants.
La pratique du contreseing est née sous l’ancien régime, cette pratique qui consistait à joindre
la seconde signature du garde des sceaux à celle du roi sur un acte royal. Auparavant, la
seconde signature du garde des sceaux attestait de l’authenticité de l’acte du monarque et de
sa validé juridique. Le garde des sceaux ne pouvait donc pas contrôler l’acte en lui-même
puisque comme le dit l’abbé Suger au XII ème siècle, « si veut le roi, si veut la loi ». Personne
ne pouvait contredire la volonté du monarque. De plus la particularité du monarque est de
régner jusqu’à ce qu’il meure, à exception de l’abdication de celui-ci à la couronne.
Ainsi, le monarque apparait comme politiquement irresponsable au sein d’une monarchie,
puisque si le peuple ou les officiers pouvaient le destituer, l’équilibre du pays ne serait plus
garanti et serait soumis à de constants mouvement révolutionnaires.
Le passage au régime parlementaire fait évoluer la pratique contreseing. Pour qu’un régime
soit parlementaire, il suffit de s’assurer de la responsabilité politique du gouvernement devant
le parlement mais également de l’irresponsabilité politique du chef de l’État. En France, tous
les actes du président sont contresignés. Les actes les plus nombreux du président, sont celles
relative au quotidien du Président. Ces actes soumis au contreseing sont parfois ponctuels
avec la nomination des ministres, quelques fois ces actes sont fréquent comment la
promulgation des lois, la signature des décrets et les ordonnances délibérés en Conseil des
ministres. Le Président de la République acquière une autonomie par le biais du contreseing.
Dans certaines situations des actes émit par le Président de la République sont rarement
refusé. En effet, le chef de l’État bénéficie d’un droit de grâce, un droit considéré comme
traditionnelle des chefs de l’État. Ce droit de grâce est défini comme l’effacement anticiper ou
partielle d’une condamnation ou une peine infligée par le juge à égard d’un citoyens français.
Cependant, cette autonomie présidentielle du chef de l’État n’est pas une autonomie absolue.
En effet, elle est encadrée et limiter par le contreseing ministériel. En conséquent cette
autonomie présidentielle, affaiblie d’avantage le pouvoir parlementaire et tend à renforcer le
pouvoir exécutif qui constitue déjà un exécutif fort. Renforce le pouvoir exécutif qui est déjà
un exécutif fort.
Après avoir contresigné les actes, celui-ci implique systématiquement une responsabilité
politique de la part du Gouvernement, car, le Président de la République est, considéré comme
politiquement irresponsable. Cependant, les ministres qui composent le Gouvernement
doivent donc être complétement en accord avec les actes émit par le chef de l’État, qu’ils
signent car, ils en sont responsables.
Traditionnellement, l’obtention du contreseing ministériel n’est pas de nature complexe car,
en cas de concordance majoritaire, qui consiste lorsqu’une majorité des sièges de l’Assemblée
nationale appartient aux députés membres du parti du Président de la République,
l’Assemblée nationale apporte un soutien au Gouvernement.
En revanche, en période de cohabitation politique, à savoir que lorsque le premier ministre et
le Président de la République sont politiquement opposés, l’acquisition du contreseing
ministériel est plus compliquée à établir entre le président de la République et le
gouvernement. Autrement dit, le président de la République doit s’incliner aux volontés
gouvernementales sachant que le premier ministre étoffe un pouvoir politique plus
conséquent.
À travers les pouvoirs partagés entre le Président de la République et le Premier Ministre, le
pouvoir de nomination et de démission sont évoquer aux articles suivant article 8, article 13 et
article 21 de la constitution du 4 octobre 1958.
Sachant que, l’article 8 dispose que « sur la proposition du Premier Ministre », le Président de
la République « nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonction » à
travers ces articles, on distingue des pouvoirs de nomination et de démission du
Gouvernement accorder au premier ministre et par lequel le chef de l’État ne fait qu’acter
lorsque le Premier Ministre à désigner. Néanmoins, le choix des membres du Gouvernement
découle d’un accord préalable entre le premier ministre et le chef de l’État, bien que le
Premier Ministre soit spécifiquement décisionnaire et d’avantage en période de cohabitation.
Quant à l’article 13, qui prévoit un pouvoir de nomination attitré au président de la
République, vis-à-vis des emplois civils et militaires. Cependant, l’alinéa premier de l’article
21 de la Constitution accorde certaines compétence réglementaire de nomination au premier
ministre, dans l’hypothèse où le président de la République ne nommerait pas aux emplois
civils et militaires. Concernant, Le conseil des ministres, présidé par le Président de la
République, doit également nommer les ambassadeurs, les préfets, les recteurs d’académie
ainsi les officiers militaires.
La Vème République tire ses sources des républiques précédentes. S’il faut remonter dans le
temps notamment à la troisième république qui a duré le plus longtemps, il y a eu des crises
institutionnelles permanente et persistante, ces crises avaient pour source le pouvoir excessif
dont disposer le parlement à cette époque. Pour résoudre cette situation, on va passer de la
troisième à la quatrième république en mettant en place des mécanismes qui permettent de
rationaliser le pouvoir du parlement. Cependant, il y aura encore des crises. Général de Gaulle
va donner sa vision de ses idées dans un discours célèbre, le discours de Bayeux. En 1958, ce
discours sera coulé sous forme juridique, ça va donner la constitution de 1958, le général dans
son discours exprime ses idées, sa vision de ce que devait être la Vème République, les
institutions de la Vème République. Et dans cette vision, le général a toujours pris une
république au sein de laquelle le président doit être fort avec des attributions forts et
clairement définis par la loi. Le président de la République sera institué au sein de la
constitution de 4 octobre 1958. On est toujours dans ce schéma de la recherche de la stabilité
entre le parlement et le gouvernement. Donc c’est là aussi une continuation de ce mécanisme.
Le président de la République aura plusieurs attributions notamment son irresponsabilité
devant l’Assemblée nationale parce qu’il ne tire plus sa source et son pouvoir car il est élu au
suffrage universel direct. Il est doté d’une certaine légitimité. Pour assouplir les pouvoirs du
gouvernement, pour éviter les crises du gouvernement, il va être doté du pouvoir de
dissolution. Cependant, il y a des conditions. L’article 16 de la constitution lui donne
l’autorisation de prendre des mesures qui s’imposent pour garantir aux institutions un
fonctionnement régulier car il est garant des bons fonctionnements de la constitution.
Article 16 de la Constitution :
Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics
constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil
constitutionnel est consulté à leur sujet.
L'Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels.
Après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut
être saisi par le Président de l'Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés
ou soixante sénateurs, aux fins d'examiner si les conditions énoncées au premier alinéa
demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il
procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de
soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette
durée.
La charte de l’ONU est universelle. Quand nous sommes sous l’emprise du régime de
l’article 16 nous sommes dans une situation particulière. L’article 16 est très problématique
malgré qu’il soit encadré par la loi. Le conseil constitutionnel intervient trente jours après
pour dire si les conditions de l’article 16 a été bien mené. Le contrôle juridictionnel est une
tromperie car lorsque le conseil constitutionnel observe et constate qu’il n’y a plus besoin de
maintenir le régime de l’article 16 mais tout dépend du président de la République. Il peut
refuser et dire je continue à maintenir le régime. C’est un contrôle faible. L’article 16 confère
les pleins pouvoirs au président de la République. L’article 16 interviendra toujours pour une
situation exceptionnelle qui lui faut des mesures exceptionnelles.
Tous les pouvoirs sont séparés des uns des autres mais ils se complètent. Le conseil
constitutionnel