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Les circuits

UC (V)
1

0 Pascal MASSON
t(s)
−1 (pascal.masson@univ-cotedazur.fr)

Edition 2020-2021

 
1
A VC _ db ( F ) = 20.log  
DRAM  
( )
2
 1 + 2 F.RC 
Oscillateur

(
= −10.log 1 + ( 2F.RC )
2
)

École Polytechnique Universitaire de Nice Sophia-Antipolis


Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (PeiP)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs
1645 route Polytech
des Lucioles, (Peip)
06410 BIOT Les circuits
Sommaire

I. Les lois fondamentales

II. Circuit RC

III. Circuit RLC

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 2
I. Relations fondamentales
I.1. Potentiel et différence de potentiel
❑ Définition du potentiel
▪ Le potentiel électrique (en Volt, V), est une grandeur qui définit l'état
électrique d'un point de l'espace
❑ Définition de la différence de potentiel
▪ La différence de potentiel électrique entre deux points UA
d’un circuit permet de calculer la variation d'énergie
potentielle d'une charge électrique
UB

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 3
I. Relations fondamentales
I.1. Potentiel et différence de potentiel
❑ Définition du potentiel
▪ Le potentiel électrique (en Volt, V), est une grandeur qui définit l'état
électrique d'un point de l'espace
❑ Définition de la différence de potentiel
▪ La différence de potentiel électrique entre deux points UA
d’un circuit permet de calculer la variation d'énergie
potentielle d'une charge électrique UAB

▪ Ainsi, la tension entre les points A et B est donnée par : UB

UAB = UA − UB

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 4
I. Relations fondamentales
I.1. Potentiel et différence de potentiel
❑ Définition du potentiel
▪ Le potentiel électrique (en Volt, V), est une grandeur qui définit l'état
électrique d'un point de l'espace
❑ Définition de la différence de potentiel
▪ La différence de potentiel électrique entre deux points
d’un circuit permet de calculer la variation d'énergie
potentielle d'une charge électrique V UAB

▪ Ainsi, la tension entre les points A et B est donnée par :

UAB = UA − UB

▪ La différence de potentiel se mesure avec un Voltmètre

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 5
I. Relations fondamentales
I.2. La loi d’ohm
❑ Définition
▪ Cette loi a été trouvée par Georg Simon OHM (1789-
1854)

▪ La loi d’ohm permet de relier les valeurs du courant I I


(en Ampère, A), de la tension U (en Volt, V) et de la
résistance R (en ohm, ). R U

U = R.I

▪ On remarquera que par convention, le courant est fléché dans le sens


opposé à la tension.

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 6
I. Relations fondamentales
I.2. La loi d’ohm
❑ Exemples 10 A

▪ 1) Si U = 10 V et R = 1  alors I = 10 A
1 10 V

−20 mA

▪ 2) Si I = −20 mA et R = 100  alors U = −2 V 100  −2 V

20 mA
▪ Qui est identique à :
100  2V

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 7
I. Relations fondamentales
I.2. La loi d’ohm
❑ Exemples 0A

▪ 3) Si R →  alors I → 0 (même = 0) quelque soit la


?V
valeur de U. C’est ce que l’on appelle un « circuit
ouvert »

?A

▪ 4) Si R = 0 alors U = 0 quelque soit la valeur de I. 0V


C’est ce que l’on appelle un « court-circuit »

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 8
I. Relations fondamentales
I.3. Les lois des mailles et des nœuds
❑ Définition de la loi des mailles
▪ Une maille est un ensemble de branches qui forment une boucle

▪ La somme des tensions de cette boucle est égale à 0


❑ Exemple de maille
U2 U3

U1

U4

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 9
I. Relations fondamentales
I.3. Les lois des mailles et des nœuds
❑ Définition de la loi des mailles
▪ Une maille est un ensemble de branches qui forment une boucle

▪ La somme des tensions de cette boucle est égale à 0


❑ Exemple de maille
U2 U3
▪ La loi des mailles s’écrit :
U1 + U2 − U3 + U4 = 0
U1
▪ La connaissance de 3 tensions
permet de trouver la valeur de la U4
4ième. Par exemple :
U4 = − U1 − U2 + U3
▪ Ici, nous choisissons d’appliquer un signe + à la tension lorsque l’on rentre
par le bas de la flèche. On obtient le même résultat en changeant la
convention (signe + lorsque l’on rentre par le haut de la flèche).
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 10
I. Relations fondamentales
I.3. Les lois des mailles et des nœuds
❑ Définition de la loi des nœuds
▪ Un nœud est le point d’arrivé de plusieurs branches

▪ La somme des courants qui arrivent/repartent d’un nœud est nulle


❑ Exemple de nœud
▪ La loi des nœuds s’écrit :
I1 + I2 + I4 = I3 + I5 I2
I1

▪ En application numérique, les courants peuvent être I5 I3


positifs ou négatifs. Si un courant est négatif, c’est I4
qu’il va réellement dans le sens opposé à la flèche.

− 2A  2A

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 11
I. Relations fondamentales
I.4. Les générateurs de tension et de courant
❑ Générateur de tension idéal
▪ Le générateur idéal de tension est un dipôle capable d'imposer une tension
constante quelle que soit la charge reliée à ses bornes donc quelque soit la
valeur du courant délivré ou reçu.

▪ Il est représenté par plusieurs IG


symboles : EG

❑ Générateur de tension réel


▪ En plus d’une source de tension idéale, un générateur
de tension présente une résistance série qui peut être
RG
considérée comme un élément parasite puisque cette
résistance prend une partie de la tension.
EG
▪ Cette résistance doit donc être la plus faible possible.

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 12
I. Relations fondamentales
I.4. Les générateurs de tension et de courant
❑ Générateur de tension idéal
▪ Le générateur idéal de tension est un dipôle capable d'imposer une tension
constante quelle que soit la charge reliée à ses bornes donc quelque soit la
valeur du courant délivré ou reçu.

▪ Il est représenté par plusieurs IG


symboles : EG

❑ Générateur de tension réel


▪ En plus d’une source de tension idéale, un générateur
de tension présente une résistance série qui peut être
RG
considérée comme un élément parasite puisque cette
résistance prend une partie de la tension.
EG
▪ Cette résistance doit donc être la plus faible possible.

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 13
I. Relations fondamentales
I.4. Les générateurs de tension et de courant
❑ Générateur de courant idéal
▪ Le générateur idéal de courant est un dipôle capable d'imposer un courant
constant quelle que soit la charge reliée à ses bornes. Autrement dit, le
courant est fixe et la tension dépend de ce qui est branché.

▪ Il est représenté par plusieurs


symboles : IG EG

❑ Générateur de courant réel


▪ En plus d’une source de courant idéale, un générateur
de courant présente une résistance parallèle qui peut
être considérée comme un élément parasite puisque cette
IG RG
résistance consomme une partie du courant délivré.

▪ Cette résistance doit donc être la plus forte possible.

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 14
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Association de générateurs

1.5 V
1.5 V

1.5 V
? ? ?

1.5 V
1.5 V
?

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 15
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Potentiel de référence
▪ On positionne la masse sur un des fils du circuit. Cela signifie que le
potentiel de ce fil est égal à 0 V
▪ On peut alors faire disparaitre certaines des flèches en indiquant le
potentiel d’un fil (par rapport à la passe) 1.5 V
1.5 V
1.5 V

1.5 V

1.5 V
1.5 V
1.5 V

1.5 V

1.5 V
−1.5 V

−1.5 V
−1.5 V
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 16
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Présence ou non d’un courant ?
▪ Est-ce que dans ce cas, la pile délivre du courant ?

?
1.5 V

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 17
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Présence ou non d’un courant ?
▪ Est-ce que dans ce cas, la pile délivre du courant ?

? ?
1.5 V

1.5 V

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 18
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Présence ou non d’un courant ?
▪ Est-ce que dans ce cas, la pile délivre du courant ?
▪ Donc si un générateur délivre 2 A par la borne « + », il récupère 2 A par la
borne « − »
2A
? ?
1.5 V

1.5 V

1.5 V
2A

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 19
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
5V
❑ Analogie avec l’eau
▪ L’eau s’écoule du point le plus haut vers le
point le plus bas. Le courant s’écoule du
potentiel le plus fort au potentiel le plus bas. Colline
▪ L’eau ne remonte pas la rivière ! Le courant ne
0V
remonte pas le potentiel !
5V
▪ Une pompe (générateur en électricité) prend
l’eau en bas de la colline pour la remonter en
haut.
Colline

0V

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 20
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Tension sur un fil
▪ Les fils connectés à un nœud sont tous au même potentiel
▪ Pour faciliter l’étude des circuits, on peut dans un premier temps surligner
avec une même couleur tous les fils au même potentiel

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 21
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en série
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
▪ Le courant I traverse ces 2 résistances R1 U1
▪ La loi des mailles s’écrit :
U
U = U1 + U2 = R1.I + R2.I = (R1 + R2).I =Req.I
R2 U2

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 22
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en série
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
▪ Le courant I traverse ces 2 résistances
▪ La loi des mailles s’écrit :
U Req
U = U1 + U2 = R1.I + R2.I = (R1 + R2).I =Req.I

▪ On remarque que d’un point de vu mathématique, les 2


résistances peuvent être remplacées par une seule
résistance, Req.

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 23
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en série
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
▪ Le courant I traverse ces 2 résistances R1 U1
▪ La loi des mailles s’écrit :
U
U = U1 + U2 = R1.I + R2.I = (R1 + R2).I =Req.I
R2 U2
▪ On remarque que d’un point de vu mathématique, les 2
résistances peuvent être remplacées par une seule
résistance, Req.
n
▪ On peut généraliser cela à n résistances : Req =  Ri
i =1

Rn Un

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 24
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en parallèle
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension est la même aux bornes des 2 résistances.
▪ Le courant total I a pour expression :
U U 1 R1R 2
I = I1 + I2 = + = .U avec R eq = = R1 R 2
R1 R 2 R eq R1 + R 2

I
I1 I2

U R1 R2

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 25
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en parallèle
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension est la même aux bornes des 2 résistances.
▪ Le courant total I a pour expression :
U U 1 R1R 2
I = I1 + I2 = + = .U avec R eq = = R1 R 2
R1 R 2 R eq R1 + R 2

▪ On remarque que d’un point de vu mathématique, les 2 résistances peuvent


être remplacées par une seule résistance, Req.

U Req

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 26
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en parallèle
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension est la même aux bornes des 2 résistances.
▪ Le courant total I a pour expression :
U U 1 R1R 2
I = I1 + I2 = + = .U avec R eq = = R1 R 2
R1 R 2 R eq R1 + R 2

▪ On remarque que d’un point de vu mathématique, les 2 résistances peuvent


être remplacées par une seule résistance, Req.

I
▪ On peut généraliser cela à n résistances :
I1 I2 In
1 n
1
=
U R1 R2 Rn Req i =1 Ri

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 27
I. Relations fondamentales
I.7. Diviseurs de tension et de courant
❑ Diviseur de tension
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
U
▪ Le courant I a pour expression : I = R1 U1
R1 + R2
R2
▪ La tension U2 a pour expression : U2 = R2 .I = U U
R1 + R2
R2 U2
▪ On constate que la tension U2 peut être obtenue à partir
des valeurs des résistances et de la tension totale sur la
branche. C’est ce que l’on appelle le diviseur de tension.

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 28
I. Relations fondamentales
I.7. Diviseurs de tension et de courant
❑ Diviseur de tension
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
U
▪ Le courant I a pour expression : I = R1 U1
R1 + R2
R2
▪ La tension U2 a pour expression : U2 = R2 .I = U U
R1 + R2

▪ On constate que la tension U2 peut être obtenue à partir


Rx Ux
des valeurs des résistances et de la tension totale sur la
branche. C’est ce que l’on appelle le diviseur de tension.

▪ On peut le généraliser à n résistances :


Rx
Ux = n
.U
Rn Un
R
i =1
i

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 29
I. Relations fondamentales
I.7. Diviseurs de tension et de courant
❑ Diviseur de courant
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension U a pour expression : U = R eq .I

R R .R R1
▪ Le courant I2 a pour expression : I2 = U = eq .I = 2 1 . 1 .I = .I
R2 R2 R1 + R2 R2 R1 + R2

I
I1 I2

U R1 R2

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 30
I. Relations fondamentales
I.7. Diviseurs de tension et de courant
❑ Diviseur de courant
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension U a pour expression : U = R eq .I

R R .R R1
▪ Le courant I2 a pour expression : I2 = U = eq .I = 2 1 . 1 .I = .I
R2 R2 R1 + R2 R2 R1 + R2

1
▪ On peut généraliser ce calcul à n branches en parallèle : Ix = .I
n
Rx

i =1 R i

I
I1 Ix In

U R1 Rx Rn

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 31
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Définition
▪ Considérons un circuit composé d’éléments linéaires (résistances,
condensateurs, générateurs indépendants …).

▪ La réponse dans une branche est égale à la somme des réponses pour chaque
générateur indépendant pris isolément donc en désactivant les autres
générateurs.
▪ On désactive un générateur de tension en le remplaçant par un court-circuit
et un générateur de courant en le remplaçant par un circuit ouvert

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 32
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Exemple
▪ Soit un montage avec 2 générateurs de tension et 2 résistances
▪ On souhaite connaitre la tension U

EG1 U? EG2

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 33
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Exemple
▪ Soit un montage avec 2 générateurs de tension et 2 résistances
▪ On souhaite connaitre la tension U
▪ L’extinction de la tension EG2 donne U1

EG1 U1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 34
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Exemple
▪ Soit un montage avec 2 générateurs de tension et 2 résistances
▪ On souhaite connaitre la tension U
▪ L’extinction de la tension EG2 donne U1

▪ L’extinction de la tension EG1 donne U2

U2 EG2

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 35
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Exemple
▪ Soit un montage avec 2 générateurs de tension et 2 résistances
▪ On souhaite connaitre la tension U
▪ L’extinction de la tension EG2 donne U1

▪ L’extinction de la tension EG1 donne U2


▪ On obtient finalement la tension U = U1 + U2

EG1 U1 + U2 EG2

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 36
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Objectif
▪ L’objectif du générateur de Thévenin est de simplifier l’étude des circuits
électrique en réduisant mathématiquement leurs tailles
❑ Exemple
▪ On souhaite remplacer les éléments EG, R1 et R2 par un générateur de
tension Eth avec une résistance série Rth.

R1 <=

EG

R2 Charge

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 37
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Objectif
▪ L’objectif du générateur de Thévenin est de simplifier l’étude des circuits
électrique en réduisant mathématiquement leurs tailles
❑ Exemple
▪ On souhaite remplacer les éléments EG, R1 et R2 par un générateur de
tension Eth avec une résistance série Rth.

<=

Rth

Charge
Eth

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 38
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Objectif
▪ L’objectif du générateur de Thévenin est de simplifier l’étude des circuits
électrique en réduisant mathématiquement leurs tailles
❑ Exemple
▪ On souhaite remplacer les éléments EG, R1 et R2 par un générateur de
tension Eth avec une résistance série Rth.

▪ Pour déterminer Rth, il faut remarquer que c’est la résistance « vue » en


entrée si on éteint la source de tension Eth (court-circuit).
<= Rth

Rth

Charge
Eth

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 39
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Objectif
▪ L’objectif du générateur de Thévenin est de simplifier l’étude des circuits
électrique en réduisant mathématiquement leurs tailles
❑ Exemple
▪ On souhaite remplacer les éléments EG, R1 et R2 par un générateur de
tension Eth avec une résistance série Rth.

▪ Pour déterminer Rth, il faut remarquer que c’est la résistance « vue » en


entrée si on éteint la source de tension Eth (court-circuit).
R1 <= Rth
▪ On obtient : Rth = R1 // R2

R2 Charge

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 40
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Exemple
▪ Pour Eth, il faut remarquer que U = Eth si on enlève la charge. Dans ce cas, le
courant de sortie est nul.

<=
0
Rth

Eth U = Eth

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 41
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Exemple
▪ Pour Eth, il faut remarquer que U = Eth si on enlève la charge. Dans ce cas, le
courant de sortie est nul.
R2
▪ On utilise le diviseur de tension : Eth = EG
R1 + R2

R1 <=
0
EG

R2 U = Eth

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 42
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Exemple
▪ Pour Eth, il faut remarquer que U = Eth si on enlève la charge. Dans ce cas, le
courant de sortie est nul.
R2
▪ On utilise le diviseur de tension : Eth = EG
R1 + R2

▪ En résumé, ces 2 circuits sont équivalents :

R1 R1 .R2
Rth =
R1 + R2
EG

R2 Charge R2 Charge
<=> Eth = EG
R1 + R 2

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 43
I. Relations fondamentales
I.10. Transformation Thévenin-Norton
❑ Objectif
▪ L’objectif est de transformer un générateur de tension (Thévenin) en un
générateur de courant (Norton) et réciproquement pour simplifier l’étude des
circuits.
❑ Thévenin-Norton
▪ La tension de sortie U a pour expressions :

U = EG − R G .IG U = R.I − R.IG


IG IG
RG

EG U <=> I R U

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 44
I. Relations fondamentales
I.10. Transformation Thévenin-Norton
❑ Objectif
▪ L’objectif est de transformer un générateur de tension (Thévenin) en un
générateur de courant (Norton) et réciproquement pour simplifier l’étude des
circuits.
❑ Thévenin-Norton
▪ La tension de sortie U a pour expressions :
▪ Après identification, on trouve : R = RG et I = EG / RG

U = EG − R G .IG U = R.I − R.IG


IG IG
RG

EG U <=> I R U

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 45
I. Relations fondamentales
I.10. Transformation Thévenin-Norton
❑ Exemple IG
R1
▪ On souhaite simplifier ce schéma
pour aboutir à une seule source de E I R2 U
tension et une résistance :

IG

▪ On transforme la source de E /R
G 1 R1 I R2 U
tension en source de courant :

IG

▪ Pour finir, on regroupe les EG/R1+ I R1//R2 U


résistances et les courants :

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 46
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Définition
▪ Un condensateur (ou capacité) est constitué de deux armatures
UC
conductrices séparées par un isolant appelé diélectrique.
▪ Ils ont plusieurs utilités comme par exemples :
✓ Découplage : le condensateur sert de réservoir
de charges en cas de trop fort appel de courant Circuit
sur l’alimentation

✓ Liaison : il ne laisse passer que l’alternatif entre


Circuit Circuit
2 circuits (amplificateurs par exemple)

✓ Filtrage : il est utiliser pour modifier les signaux analogiques


✓ Mémoire : stocker l’information 1 ou 0 des mémoires DRAM

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 47
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Modélisation
▪ Lorsqu’on place un électron sur une des armatures, un électron
Q
part de l’autre armature (il reste un trou). La première armature U
est donc chargée négativement et l’autre positivement. On −Q
notera cette charge Q (en Coulomb, C)

▪ Ce mouvement de charge implique que le courant qui arrive I


sur une armature est égale à celui qui part de l’autre. U
Evidement, ce courant ne traverse pas le diélectrique ! I

▪ La charge stockée dépendant de la capacité, C (en Farad, F), à


stocker les charges et de la tension aux bornes de l’isolant : Q = C.U
▪ La tension aux bornes du condensateur ne peut pas changer
instantanément, elle est continue

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 48
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Modélisation
▪ C’est le contraire pour le courant qui dépend de la variation de dQ
I=
charge sur les armatures en fonction du temps : dt
1
▪ L’énergie (en joule, J) emmagasinée par un condensateur est : E = .C.U2
2
❑ Association en parallèle
▪ Soit 2 condensateurs en parallèle donc soumis à la
Q1 Q2
même tension U. C1 C2 U
▪ La somme des charges s’écrit :
Q1 +Q2 = C1 .U + C2 .U = (C1 + C2 ) .U = Ceq .U
Q
▪ La capacité équivalent est égale à la somme des 2
Ceq U
capacités.
▪ Ce raisonnement peut être étendu à n condensateurs en parallèle

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 49
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Association série Q
▪ Les condensateurs sont initialement déchargés et on U1 C1
applique une tension U. −Q
U
▪ Une charge Q apparait sur l’armature supérieure de C1 et U2 C2
donc forcement une charge −Q de l’autre côté.

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 50
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Association série Q
▪ Les condensateurs sont initialement déchargés et on U1 C1
applique une tension U. −Q
U
Q
▪ Une charge Q apparait sur l’armature supérieure de C1 et U2 C2
−Q
donc forcement une charge −Q de l’autre côté.
▪ Il en résulte l’apparition d’une charge Q sur l’armature supérieure du
condensateur C2.
▪ A présent, on peut écrire l’expression de la tension U :
Q
Q Q  1 1  1 U
U = U1 +U2 = + = +  .Q = .Q Ceq
C1 C2  C1 C2  Ceq
▪ Donc en série, les condensateurs se somment par leur inverse

▪ Le stockage de l’information 1 ou 0 des mémoires Flashs se fait en ajoutant


ou en enlevant des charges entre les 2 condensateurs.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 51
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Mise en équation I
R
▪ Le circuit est composé de 3 éléments dont le Q
condensateur qui est déchargé à l’état initial. E C UC

▪ La loi des mailles s’écrit :


dUC
E = R.I(t) + UC (t) = R.C. + UC (t) E, UC, UR (V)
dt Emax
dUC 1 1
▪ Soit : + UC − E=0
dt R.C R.C
▪ Cette équation différentielle du 1er ordre a 0
pour solution : −
t
t(s)
UC (t) = A.e R.C
+B
I (A)
▪ A et B sont des constantes qui dépendent des
conditions initiale et finale
▪ R.C =  (en s) est la constante de temps du 0
circuit t(s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 52
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur I
R
▪ A t = 0, la tension E passe de 0 à Emax Q
E C UC
▪ La condition initiale est UC (t = 0) = 0
▪ La condition finale est UC (t → ) = Emax.
En effet, dans ce cas UR devient nulle et il n’y a E, UC, UR (V)
plus de courant dans le circuit : le condensateur Emax
cesse de se charger
UC (0) = A + B = 0
▪ On peut écrire :  0
 UC ( ) = B = Emax t(s)
 −
t
 I (A)
▪ Et finalement : UC (t) = Emax 1 − e R.C 
 

0
t(s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 53
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur I
R
▪ A t = 0, la tension E passe de 0 à Emax Q
E C UC
▪ La condition initiale est UC (t = 0) = 0
▪ La condition finale est UC (t → ) = Emax.
En effet, dans ce cas UR devient nulle et il n’y a E, UC, UR (V)
plus de courant dans le circuit : le condensateur Emax
cesse de se charger
UC (0) = A + B = 0
▪ On peut écrire :  0
 UC ( ) = B = Emax t(s)
 −
t
 I (A)
▪ Et finalement : UC (t) = Emax 1 − e R.C 
 
qui est une exponentielle croissante
0
t(s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 54
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur I
R
▪ La tension aux bornes de la résistance est le Q
complément par rapport à Emax E C UC
t

UR ( t ) = Emax − UC (t) = Emax .e R.C

E, UC, UR (V)
▪ On obtient l’expression du courant avec la Emax
résistance :
UR ( t ) Emax − R.C
t
I= = .e 0
R R t(s)
▪ Le chargement du condensateur est très rapide I (A)
au début et très lent à la fin

0
t(s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 55
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur : constante de temps I
R
▪ Le développement limité de UC(t) autour de 0 Q
s’écrit : E C UC
  t  t
UC _ lim (t) = Emax 1 − 1 −   = Emax .
    
E, UC, UR (V)
▪ C’est donc l’équation d’une droite avec comme
Emax
point particulier UC_lim = Emax lorsque t = .
▪ L’utilisation de la tangent d’UC(t) à l’origine est
une méthode simple pour déterminer la valeur 0
 t(s)
de . I (A)

0
t(s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 56
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur : constante de temps I
R
▪ Si on reprend l’expression de UC(t) pour t =  Q
on obtient : E C UC

(
UC (t = ) = Emax 1 − e−1 ) 0,63.Emax
E, UC, UR (V)
▪ Cela implique que si on se place à 63% de Emax,
Emax
le point d’intersection avec la courbe donne la 0,63.Emax
valeur de 
▪ En résumé, nous avons 2 méthodes à notre 0
 t(s)
disposition pour déterminer . I (A)

0
t(s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 57
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Décharge du condensateur I
R
▪ L’équation différentielle du départ ne change Q
pas contrairement aux conditions aux limites : E C UC

UC (0) = A + B = Emax


 E, UC, UR (V)
 UC (  ) = B = 0
Emax
▪ Dans ce cas, l’équation de la tension aux
bornes du condensateur s’écrit :
t 0
UC (t) = Emax .e

R.C  t(s)

I (A) t(s)
0

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 58
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Résolution numérique du circuit I
R
▪ Nous allons ici voir comment obtenir la forme Q
des signaux en utilisant uniquement les E C UC
connections du circuit et les relations de base de
chaque composant
E, UC, UR (V)
▪ A l’instant t = 0, nous avons : Emax

Q = 0, E = Emax

▪ Cela implique que : 0


t(s)
UR = Emax, UC = 0 , I = Emax/R
I (A)

0
t(s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 59
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Résolution numérique du circuit I
R
▪ Pour une résolution numérique, les variables Q
sont calculées tous les t dont la valeurs doit E C UC
être précisée et qui de surcroit n’est pas
forcement constant.
E, UC, UR (V)
▪ A l’instant t = t, nous avons : Emax
dQ
Q (t) = Q(0) + I(0).t car I=
dt

UC = Q (t) / C, UR = Emax - UC , I = UR/R 0


t t(s)
I (A)

0
t t(s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 60
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Résolution numérique du circuit I
R
▪ Pour une résolution numérique, les variables Q
sont calculées tous les t dont la valeurs doit E C UC
être précisée et qui ne surcroit n’est pas
forcement constant.
E, UC, UR (V)
▪ A l’instant t = t, nous avons : Emax
dQ
Q (t) = Q(0) + I(0).t car I=
dt

UC = Q (t) / C, UR = Emax - UC , I = UR/R 0


t t(s)
I (A)
▪ Les points suivants sont calculés de la même
manière

▪ Cette méthode fonctionne quelque soit la forme


du signal E(t). 0
t t(s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 61
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ On applique un signal E(t) de forme carré que Q
l’on peut aussi appeler « signal d’horloge ». E C UC

▪ C’est ce signal qui cadence les calculs de votre


ordinateur, tablette, smartphone …
▪ Les composants électroniques de ces appareils sont constitués de résistances
et condensateurs… Ce que nous allons étudier va montrer que l’on ne peut
pas monter indéfiniment la fréquence d’horloge pour une technologie donnée.

E, UC
Emax R = 100 
C = 1 µF
 = 0.1 ms

F = 1 Hz
0 T=1s
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 62
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ Pour un signal « très lent » (T >> ), les charges Q
et décharges sont tellement rapides, que le E C UC
signal UC(t) se confond avec E(t).

E, UC
Emax R = 100 
C = 1 µF
 = 0.1 ms

F = 1 Hz
0 T=1s
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 63
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ Pour un signal « très lent » (T >> ), les charges Q
et décharges sont tellement rapides, que le E C UC
signal UC(t) se confond avec E(t).
▪ Pour un signal un peu plus « rapide » (T > ), on voit nettement apparaître
les charges et décharges que nous venons de traiter.

E, UC
Emax R = 100 
C = 1 µF
 = 0.1 ms

F = 500 Hz
0 T = 2 ms
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 64
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ Si Emax correspond à la valeur de tension pour Q
le « 1 » logique, nous voyons qu’au niveau du E C UC
condensateur nous ne retrouvons pas cet état (ni
le « 0 » logique d’ailleurs).
▪ Les calculs des circuits numériques seront erronés !

E, UC Régime transitoire Etabli


Emax R = 100 
C = 1 µF
 = 0.1 ms

F = 6 kHz
0 T = 0.17 ms
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 65
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ Pour un signal encore plus « rapide » (T << ), Q
le phénomène s’accentue. E C UC

▪ La variation de UC(t) sur une période a


fortement diminuée et se rapproche de 0.
▪ A noter que le courant à t = 0 est toujours le même dans notre simulation.
Comme t devient de plus en plus petit quand F augmente, cela impose aussi
un Q de plus en plus petit.

E, UC Régime transitoire
Emax R = 100 
C = 1 µF
 = 0.1 ms

F = 100 kHz
0 T = 1 µs
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 66
II. Circuit RC
II.3. Régime sinusoïdal forcé
❑ Choix de l’outils mathématique
▪ A présent, nous allons manipuler des signaux sinusoïdaux :
U(t) = U0 .cos ( t +  )
Où  est la pulsation (en rad/s ou °/s) et  la phase (en rad ou °). On rappelle
que  = F où F est la fréquence (en Hertz, H)
▪ Il existe 3 méthodes pour faire des manipulations sur les signaux (addition,
soustraction, division, multiplications) :
✓ Méthode algébrique avec des cosinus et sinus … donc fastidieux
✓ Méthode graphique (représentation de Fresnel) avec la manipulation
de vecteurs donc pas forcement plus simple

✓ Méthode des nombres complexes couramment utilisée en électronique


en raison de sa simplicité de mise en œuvre comparé aux 2 autres
méthodes.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 67
II. Circuit RC
Im
II.3. Régime sinusoïdal forcé
❑ Rappels sur la notation complexe b
ρ
▪ Un nombre complexe a pour expression :
θ
z = a + jb =  cos (  ) + j.sin (  )  = .exp ( j ) a
Re

▪ a et b sont respectivement les parties réelle et


imaginaire. ρ s’appelle le module et θ l’argument.
▪ Sans oublier que j2 = −1
▪ Le cercle trigonométrique permet d’écrire ρ2 = a2 + b2 et tan(θ) = b/a

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 68
II. Circuit RC
II.3. Régime sinusoïdal forcé
UR
❑ Impédance complexe du condensateur I
R
▪ La résolution de l’équation différentielle est Q
considérablement simplifiée en utilisant la E C UC
notation complexe des impédances
▪ Le calcul des variables se résume à la détermination de l’amplitude des
variables et à la phase (la fréquence étant la même dans tout le circuit).

▪ L’impédance complexe d’un condensateur est :

I = jCUC

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 69
II. Circuit RC
II.3. Régime sinusoïdal forcé
UR
❑ Equation de la maille I
R
▪ Comme le courant qui traverse une Q
résistance est en phase avec la tension on a E C UC
ZR = R, l’équation de la maille s’écrit alors :
 1 
E = R.I + ZC .I =  R + I
 jC 

▪ On peut aussi écrire cette équation pour faire apparaitre la dépendance de


UC par rapport à E :
E = jRC.UC + UC = (1 + jRC ) UC

▪ Pour finir, UR peut s’exprimer en fonction de E :


1 1  1 
E = UR + I = UR + U R = 1 +  UR
jC jRC  jRC 

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 70
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Fonction de transfert I
R
▪ Le signal E(t) est de la forme : E(t) = E0 .cos ( t ) Q
E C UC
▪ L’objectif est de déterminer l’amplitude et la
phase de la tension UC(t) : UC (t) = UC0 .cos ( t +  )
▪ En notation complexe, le rapport entre E et UC s’appelle la fonction de
transfert et s’écrit : UC 1
GC (  ) = =
E 1 + jRC

▪ On peut aussi trouver cette relation en utilisant le diviseur de tension :


1
UC ZC jC 1
GC (  ) = = = =
E ZC + R 1 1 + jRC
+R
jC

▪ La fonction de transfert a aussi pour expression : GC ( ) = A VC .exp ( j )


où AVC est le gain et  le déphasage.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 71
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Expressions du gain et de la phase I
R
▪ Le gain AVC s’obtient avec le module de la Q
fonction de transfert : E C UC
1 1
A VC ( ) = GC ( ) = =
1 + jRC 1 + ( RC )
2

 1
A
 VC (  = 0 ) = 1 =
1 + ( RC )
2
▪ Pour les fréquences limites nous avons : 

 A VC (  →  ) = 0
▪ AVC(F = 0) correspond au gain en statique
▪ La phase a pour expression :
 ( ) = arg ( GC ) = − arg (1 + jRC ) = arctan ( −RC )

  ( = 0) = 0

▪ Pour les fréquences limites nous avons :  
  (  →  ) = −
 2

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 72
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Expressions du gain et de la phase I
R
▪ Au finale, nous obtenons l’expression de la Q
tension UC(t) : E C UC

E(t) = E0 .cos ( t )

E0
U (t) = cos ( t + arctan ( −RC ) )
 C
1 + ( RC )
2


Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 73
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ On simule E et UC pour des valeurs Q
particulières de R et C avec  = RC = 0.1 µs E C UC

▪ Pour une fréquence de 1 Hz, nous obtenons


E(t) = UC(t)
▪ Cela signifie qu’on laisse le condensateur se charger ou se décharger
suffisamment vite pour que sa tension suive celle du générateur.

E, UC
E0 R = 100 
C = 1 µF

0 t(s) F = 1 Hz
AVC = 1
 = 0°
E0

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 74
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ Visuellement, on pourrait se dire que UR = 0 ! Q
▪ Ce n’est évidement pas le cas sinon la charge E C UC

du condensateur ne pourrait pas changer.

▪ Pour cette exemple, le courant I(t) varie dans l’intervalle  6.28 µA

E, UC
E0 R = 100 
C = 1 µF

0 t(s) F = 1 Hz
AVC = 1
 = 0°
E0

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 75
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ On monte à présent la fréquence, le gain Q
diminue et la phase augmente (en valeur E C UC
absolue)
▪ Le condensateur n’a plus le temps de se charger et de se décharger
suffisamment vite pour suivre les variations du générateur. Il apparait alors
un retard de UC par rapport à E.

Décroissance de E mais UC continu de croitre


E, UC Le courant devient négatif
E0 R = 100 
C = 1 µF
AVC.E0
0 t(s) F = 1 kHz
AVC = 0.92
 = − 32°
E0

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 76
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ A partir de mesures, le rapport entre les Q
amplitudes des sinusoïdes permet déterminer E C UC
le gain.
▪ A partir de mesures, le décalage entre les 2 sinusoïdes permet de déterminer
le déphasage de UC par rapport à E.

360°
E, UC 
E0 R = 100 
C = 1 µF
AVC.E0
0 t(s) F = 1 kHz
AVC = 0.92
 = − 32°
E0

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 77
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ On monte encore la fréquence, le gain Q
diminue et la phase en augmente (en valeur E C UC
absolue)
▪ Le condensateur a encore moins le temps de se charger et de se décharger
suffisamment vite pour suivre les variations du générateur. Le retard de UC
augmente par rapport à E et son amplitude diminue.

Décroissance de E mais UC continu de croitre


E, UC Le courant devient négatif
E0 R = 100 
C = 1 µF

0 t(s) F = 6 kHz
AVC = 0.36
 = − 75°
E0

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 78
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ On monte encore la fréquence, le gain Q
diminue et la phase en augmente (en valeur E C UC
absolue)
▪ Le condensateur a encore moins le temps de se charger et de se décharger
suffisamment vite pour suivre les variations du générateur. Le retard de UC
augmente par rapport à E et son amplitude diminue.

Décroissance de E mais UC continu de croitre


E, UC Le courant devient négatif
E0 R = 100 
C = 1 µF

0 t(s) F = 20 kHz
AVC = 0.12
 = − 85°
E0

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 79
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
Gain en statique ( F = 0)
❑ Courbes de gain et de phase 1
▪ On trace les courbes AVC(F) et (F)

AVC
en utilisant les expressions trouvées
précédemment :
1 0.2
A VC ( F ) =
0
1 + ( 2F.RC )
2
0 5000 20000
F (Hz)
 ( F ) = arctan ( −2F.RC )
0
−10
▪ Comme attendu avec les valeurs
aux limites, nous constatons que le
gain tend vers 0 et la phase vers − 45
 (°)

− 90 °

− 90
0 5000 20000
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 80
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
❑ Courbes de gain et de phase 1
▪ On trace les courbes AVC(F) et (F)

AVC
en utilisant les expressions trouvées
précédemment :
1 0.2
A VC ( F ) =
0
1 + ( 2F.RC )
2
1 10 1000 106
F (Hz)
 ( F ) = arctan ( −2F.RC )
0
−10
▪ Comme attendu avec les valeurs
aux limites, nous constatons que le
gain tend vers 0 et la phase vers − 45
 (°) ²
− 90 °
▪ Usuellement, l’axe des fréquences
− 90
est tracé en échelle logarithmique 1 10 1000 106
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 81
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Courbes de gain et de phase −10
▪ On a aussi l’habitude de tracer l’axe

AVC_db
AVC en échelle logarithmique.

▪ Pour cela on utilise les décibels (db)


−50
 
1
A VC _ db ( F ) = 20.log  
1 10 1000 106
 
( )
2
 1 + 2 F.RC  F (Hz)

(
= −10.log 1 + ( 2F.RC )
2
) 0
−10

 (°)− 45 ²

− 90
1 10 1000 106
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 82
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Fréquence de coupure − 3 db
−10
▪ En se basant sur l’expression du

AVC_db
gain : A VC ( F ) =
1

FC
1 + ( 2F.RC )
2

−50
▪ La fréquence de coupure est définie
par : 1 1 10 1000 106
FC = F (Hz)
2RC
▪ Lorsque F = FC nous obtenons : 0
−10
1
A VC ( FC ) = = 0.707
2
− 45 − 45°
A VC _ db ( FC ) = −3 ²
 (°)

 ( FC ) = −45

FC
− 90
1 10 1000 106
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 83
II. Circuit RC
Bande passante
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Fréquence de coupure − 3 db
−10
− 20 db/Dec
▪ On définit la bande passante

AVC_db
comme la bande de fréquence pour

FC
laquelle le gain chute d’au maximum
3db −50

1 10 1000 106
❑ Sélectivité F (Hz)
▪ Cela correspond à la décroissance du gain en dehors de la bande passante.
On la donne en db/Dec (Decade de fréquence) :

( ) (
Selectivité = A VC _ db (100.FC ) − A VC _ db (10.FC ) = −10 log 1 + 1002 + 10 log 1 + 102 )
( ) ( )
Selectivité = −10 log 1002 + 10 log 102 = −20 ( 2 − 1) = −20db / Dec

▪ Cette valeur correspond à un filtre du 1er ordre (− 40 db/Dec 2ième ordre …)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 84
II. Circuit RC
Bande passante
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Tracé asymptotique − 3 db
−10
− 20 db/Dec
▪ Pour simplifier le tracer du gain, on

AVC_db
peut aussi représenter sa forme en

FC
utilisant uniquement les asymptotes
−50
❑ Basses et hautes fréquences
1 10 1000 106
▪ On appelle basses fréquences les F (Hz)
fréquences inférieures à FC

▪ On appelle hautes fréquences les fréquences supérieures à FC


▪ Même si ce n’est pas tout à fait exacte, on dit qu’un filtre passe bas laisse
passer les basses fréquences et coupe les hautes fréquences

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 85
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Filtrage d’un signal −10 1
▪ Soit une tension sinusoïdale E1 de

E, UC (V)
AVC_db
fréquence 100 Hz d’amplitude 1 V sur

FC
E1
laquelle s’est greffée une tension

E2
parasite E2 de fréquence 40 kHz et −50 0.2

d’amplitude 0.1 V. 1 10 1000 106


F (Hz)
▪ Le rôle de ce filtre passe bas est
d’atténuer la tension E2 : E = E1 + E2 UC  E1

E (V) UC
1 1
E1 R
E
0 0
E2 t(s) E C UC t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 86
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Filtrage d’un signal −10 1
▪ En raison de sa fréquence

E, UC (V)
AVC_db
suffisamment faible, le signal E1 se

FC
UC1
retrouve quasi-intacte aux bornes du

UC2
condensateur. −50 0.2

▪ Le signal E2 est multiplié par le gain 1 10 1000 106


0.04 ce qui donne une amplitude de 4 mV F (Hz)

pour UC2

E (V) UC (V)
1 1
E1 R UC1
E UC
0 0
E2 t(s) E C UC UC2 t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 87
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
❑ Condensateur de découplage
▪ Le condensateur du filtre passe bas est aussi appelé condensateur de
découplage, il sert à « lisser » les appels de courant sur une alimentation et
donc à éviter les chutes de tension.
▪ Plus largement, elles permettent de fixer la tension en un point du circuit.
▪ On peut voir ces condensateurs comme des
réserves de charges qui sont libérées
lorsque que le circuit en a besoin

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 88
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ La transformée de Fourrier est un outil mathématique qui permet de
décomposer un signal en somme de sinus et cosinus :


V ( t ) = a0 +  an .cos ( n0 t ) + bn sin ( n0 t ) 
n =1

▪ Dans le cas d’un signal carré, on trouve :


4  1 1 1 
V (t ) = E0 sin ( 0 t ) + sin (30 t ) + sin (50 t ) + sin (70 t ) + ...
  3 5 7 
▪ 0 est le fondamental et 30, 50 … sont les harmoniques

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 89
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ Un signal carré se décompose en
somme de sinusoïdes d’amplitudes et
A
de fréquences différentes

F0 F

2
V (V)

-2

-4
0 0.001 0.002 0.003
t (s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 90
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ Un signal carré se décompose en
somme de sinusoïdes d’amplitudes et
A
de fréquences différentes

0 F0 3F0 F

2
V (V)

-2

-4
0 0.001 0.002 0.003
t (s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 91
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ Un signal carré se décompose en
somme de sinusoïdes d’amplitudes et
A
de fréquences différentes

0 F0 3F0 5F0 F

2
V (V)

-2

-4
0 0.001 0.002 0.003
t (s)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 92
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ Un signal carré se décompose en
somme de sinusoïdes d’amplitudes et
A
de fréquences différentes

▪ On peut ajouter une valeur moyenne


0 F0 3F0 5F0 F

8
4

6
2
V (V)

4
0

2
-2

0
-4
0 0.001 0.002 0.003
-2 t (s)

-4
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 93
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ On applique un signal carré de

E, UC (V)
AVC_db
Fréquence 10 Hz à l’entrée du filtre E

FC
−50 0.2

1 10 1000 106
F (Hz)

E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 94
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ On applique un signal carré de

E, UC (V)
AVC_db
Fréquence 10 Hz à l’entrée du filtre UC

FC
▪ Cette fréquence est suffisamment
−50 0.2
faible par rapport à FC pour que le
fondamental et les harmoniques ne 1 10 1000 106
F (Hz)
soient pas atténués

E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 95
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ La fréquence du signal est proche de

E, UC (V)
AVC_db
FC E

FC
▪ Il faut ajouter une valeur moyenne
−50 0.2

1 10 1000 106
F (Hz)

E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 96
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ La fréquence du signal est proche de

E, UC (V)
AVC_db
FC UC

FC
▪ L’amplitude des sinusoïdes est plus
−50 0.2
ou moins réduite en fonction de leur
fréquence 1 10 1000 106
F (Hz)
▪ La tension UC a la forme d’une charge/décharge d’un condensateur avec un
signal carré comme nous l’avons vu précédemment.

E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 97
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ Cette fois le signal carré est dans la

E, UC (V)
AVC_db
coupure du filtre E

FC
−50 0.2

1 10 1000 106
F (Hz)

E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 98
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ Cette fois le signal carré est dans la

E, UC (V)
AVC_db
coupure du filtre UC

FC
▪ Les sinusoïdes sont fortement
−50 0.2
atténuées et la tension UC a la forme
d’un triangle 1 10 1000 106
F (Hz)
▪ D’un point de vu mathématique, le filtre a réalisé l’intégration du signal
carré. Dans la coupure, un filtre passe haut réalise une dérivée.

E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 99
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
UR
❑ Expressions du gain et de la phase I
R
▪ A partir de l’expression de UR en fonction de Q
E, on obtient la fonction de transfert : E C UC
UR 1
G R ( ) = =
E 1
1+
jRC
▪ Le gain AVC s’obtient avec le module de la
fonction de transfert : 1 1
A VR ( ) = GR ( ) = =
1  1 
2
1+ 1+
jRC 
 RC 
▪ Au finale, nous obtenons l’expression de la tension UC(t) :
 E(t) = E0 .cos ( t )

U (t) = E0   1 
 R cos  t + arctan  RC  
  1 
2
  
 1+ 
  RC 

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 100
II. Circuit RC
Bande passante
II.6. Le filtre passe haut
0
❑ Fréquence de coupure − 3 db
−10
▪ La fréquence de coupure a la même
20 db/Dec

AVC
expression que celle du passe bas :

FC
1
FC =
2RC −50
▪ La bande passante s’étend de FC 1 10 1000 106
jusqu’à l’infini F (Hz)

90

 (°) 45 45° ²

FC
0
1 10 1000 106
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 101
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
0
❑ Filtrage d’un signal −10 1
▪ Soit une tension sinusoïdale E2 de

E, UR (V)
AVC
fréquence 40 kHz d’amplitude 1 V

FC
sur laquelle s’est greffée une tension

E2
parasite E1 de fréquence 100 Hz et −50 0.2

E1
d’amplitude 0.3 V. 1 10 1000 106
F (Hz)
▪ Le rôle de ce filtre passe haut est
d’atténuer la tension E1 : E = E1 + E2 UC  E2

E (V) UR
1 1

0 C 0
t(s) E R UR t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 102
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
0
❑ Filtrage d’un signal −10 1
▪ Le signal lent (100 Hz) ne se

E, UR (V)
AVC_db
retrouve pas en sortie du filtre

FC

UR2
−50 0.2

UR1
1 10 1000 106
F (Hz)

E (V) UR
1 1

0 C 0
t(s) E R UR t(s)
−1 −1

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 103
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
❑ Condensateur de liaison
▪ Le condensateur du filtre passe haut est aussi appelé condensateur de
liaison car il sert à faire un lien entre 2 circuits en ne laissant passer que
l’alternatif.
▪ En supprimant la tension continue, il évite de modifier la polarisation des
circuits (et aussi parfois de les griller)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 104
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
❑ En résumé
▪ C’est exactement le même montage que le filtre passe bas sauf que la sortie
se fait sur la résistance :

circuit

circuit
circuit

circuit
C C R

Passe bas Passe haut

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 105
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
❑ En résumé
▪ C’est exactement le même montage que le filtre passe bas sauf que la sortie
se fait sur la résistance :

R
circuit

circuit

circuit

circuit
C C R

Passe bas Passe haut

▪A basse fréquence (F << FC) un condensateur se comporte comme un circuit


ouvert (donc comme si il n’était pas branché)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 106
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
❑ En résumé
▪ C’est exactement le même montage que le filtre passe bas sauf que la sortie
se fait sur la résistance :

R
circuit

circuit

circuit

circuit
C C R

Passe bas Passe haut

▪A basse fréquence (F << FC) un condensateur se comporte comme un circuit


ouvert (donc comme si il n’était pas branché)

▪A haute fréquence (F >> FC) un condensateur se comporte comme un circuit


fermé (donc comme si c’était un court circuit)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 107
III. Circuit RLC
III.1. La bobine
❑ Présentation
▪ La bobine (appelée aussi inductance,
solénoïde ou encore self) est constituée d’un
enroulement de fil conducteur bobiné ou non
autour d’un matériaux ferromagnétique.
❑ Applications

Electroaimant Antenne

Oscillateur
Transformateur
(filtrage)

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits
III. Circuit RLC
III.1. La bobine
❑ Modélisation
▪ Un bobine se caractérise par la valeur de son inductance notée I
L (en Henry, H) L U
▪ Le courant est continue alors que la tension peut être
discontinue.
dI
▪ La tension et le courant sont liées par cette équation : U = L.
dt
▪ Sachant qu’une dérivée correspond à une multiplication
pas j, l’impédance complexe d’une bobine s’écrit : Z L = j L
1
▪ Energie (en Joule, J) emmagasinée : E = L.I2
2
▪ Contrairement à un condensateur, l’énergie stockée dans une bobine doit
s’évacuer si on coupe l’alimentation. Si on coupe brutalement le courant, la
tension U va croitre considérablement et provoquer un arc électrique qui
grillera probablement le circuit électronique.

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 109
III. Circuit RLC
III.2. Le circuit bouchon
UR
❑ Le schéma I
R
▪ Un circuit correspond à la mise en parallèle
d’un condensateur et d’une bobine E L U
C
❑ Mise en équation
▪ En notation complexe, la fonction de transfert s’obtient avec un diviseur de
tension :  1 
 / / jL 
U jC 1 1
G ( ) = =   = =
E  1  1  1 
R+ / / jL  + jL R + jC  + 1
 jC  R jC +1  jL 
jL
jC

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 110
III. Circuit RLC
III.2. Le circuit bouchon
UR
❑ Mise en équation I
R
▪ On peut ré-écrire l’expression de la fonction
de transfert pour faire apparaître certains E L U
C
paramètres
1 1
G ( ) = =
C 1 1   0 
1 + jR LC. − 1 + jQ  − 
L  
LC   
 0  

▪ Q s’appelle le facteur de qualité et 0 est la pulsation centrale du filtre


▪ La tension U(t) a pour expression :
 E(t) = E0 .cos ( t )

 E0     0   
U(t) = 2
cos  t − arctan  Q 
  


  
 2  0     0 
 1+Q  − 
  0  

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 111
III. Circuit RLC
Bande passante
III.2. Le circuit bouchon
0
❑ Courbes de gain et de phase − 3 db
−10
▪ La courbe de gain fait apparaître une

AVC_db
bande passante très étroite qui permet

F0
de laisser passer (en première
approximation) uniquement une −50

sinusoïde de fréquence F0 1 10 1000 106


F (Hz)
▪ C’est ce que l’on appelle un passe
bande (ici très sélectif) 90

▪ Si on permute LC avec R, alors nous 50

obtenons le gain complémentaire c’est


 (°)

un dire un filtre coupe bande. Qui dans
ce cas permet de supprimer la

F0
−70
fréquence F0 − 90
1 10 1000 106
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 112
III. Circuit RLC
III.2. Le circuit bouchon
❑ En résumé
R
▪ A F = F0, le condensateur et la

circuit

circuit
bobine se comportent comme des
L C
circuits ouverts

▪ En basse fréquence (F < F0), le R


condensateur se comporte comme un

circuit

circuit
circuit ouvert et la bobine comme un
L C
court circuit

▪ En haute fréquence (F > F0), le R


condensateur se comporte comme un circuit

circuit
court-circuit et la bobine comme un
L C
court ouvert

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 113
III. Circuit RLC
III.2. Le circuit bouchon
❑ En résumé
R
▪ A F = F0, le condensateur et la

circuit

circuit
bobine se comportent comme des
L C
circuits ouverts

▪ En basse fréquence (F < F0), le R


condensateur se comporte comme un

circuit

circuit
circuit ouvert et la bobine comme un
L C
court circuit

▪ En haute fréquence (F > F0), le R


condensateur se comporte comme un circuit

circuit
court-circuit et la bobine comme un
L C
court ouvert

Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 114

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