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Premier Cours (Révision)
Premier Cours (Révision)
UC (V)
1
0 Pascal MASSON
t(s)
−1 (pascal.masson@univ-cotedazur.fr)
Edition 2020-2021
1
A VC _ db ( F ) = 20.log
DRAM
( )
2
1 + 2 F.RC
Oscillateur
(
= −10.log 1 + ( 2F.RC )
2
)
II. Circuit RC
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 2
I. Relations fondamentales
I.1. Potentiel et différence de potentiel
❑ Définition du potentiel
▪ Le potentiel électrique (en Volt, V), est une grandeur qui définit l'état
électrique d'un point de l'espace
❑ Définition de la différence de potentiel
▪ La différence de potentiel électrique entre deux points UA
d’un circuit permet de calculer la variation d'énergie
potentielle d'une charge électrique
UB
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 3
I. Relations fondamentales
I.1. Potentiel et différence de potentiel
❑ Définition du potentiel
▪ Le potentiel électrique (en Volt, V), est une grandeur qui définit l'état
électrique d'un point de l'espace
❑ Définition de la différence de potentiel
▪ La différence de potentiel électrique entre deux points UA
d’un circuit permet de calculer la variation d'énergie
potentielle d'une charge électrique UAB
UAB = UA − UB
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 4
I. Relations fondamentales
I.1. Potentiel et différence de potentiel
❑ Définition du potentiel
▪ Le potentiel électrique (en Volt, V), est une grandeur qui définit l'état
électrique d'un point de l'espace
❑ Définition de la différence de potentiel
▪ La différence de potentiel électrique entre deux points
d’un circuit permet de calculer la variation d'énergie
potentielle d'une charge électrique V UAB
UAB = UA − UB
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 5
I. Relations fondamentales
I.2. La loi d’ohm
❑ Définition
▪ Cette loi a été trouvée par Georg Simon OHM (1789-
1854)
U = R.I
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 6
I. Relations fondamentales
I.2. La loi d’ohm
❑ Exemples 10 A
▪ 1) Si U = 10 V et R = 1 alors I = 10 A
1 10 V
−20 mA
20 mA
▪ Qui est identique à :
100 2V
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 7
I. Relations fondamentales
I.2. La loi d’ohm
❑ Exemples 0A
?A
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 8
I. Relations fondamentales
I.3. Les lois des mailles et des nœuds
❑ Définition de la loi des mailles
▪ Une maille est un ensemble de branches qui forment une boucle
U1
U4
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 9
I. Relations fondamentales
I.3. Les lois des mailles et des nœuds
❑ Définition de la loi des mailles
▪ Une maille est un ensemble de branches qui forment une boucle
− 2A 2A
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 11
I. Relations fondamentales
I.4. Les générateurs de tension et de courant
❑ Générateur de tension idéal
▪ Le générateur idéal de tension est un dipôle capable d'imposer une tension
constante quelle que soit la charge reliée à ses bornes donc quelque soit la
valeur du courant délivré ou reçu.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 12
I. Relations fondamentales
I.4. Les générateurs de tension et de courant
❑ Générateur de tension idéal
▪ Le générateur idéal de tension est un dipôle capable d'imposer une tension
constante quelle que soit la charge reliée à ses bornes donc quelque soit la
valeur du courant délivré ou reçu.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 13
I. Relations fondamentales
I.4. Les générateurs de tension et de courant
❑ Générateur de courant idéal
▪ Le générateur idéal de courant est un dipôle capable d'imposer un courant
constant quelle que soit la charge reliée à ses bornes. Autrement dit, le
courant est fixe et la tension dépend de ce qui est branché.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 14
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Association de générateurs
1.5 V
1.5 V
1.5 V
? ? ?
1.5 V
1.5 V
?
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 15
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Potentiel de référence
▪ On positionne la masse sur un des fils du circuit. Cela signifie que le
potentiel de ce fil est égal à 0 V
▪ On peut alors faire disparaitre certaines des flèches en indiquant le
potentiel d’un fil (par rapport à la passe) 1.5 V
1.5 V
1.5 V
1.5 V
1.5 V
1.5 V
1.5 V
1.5 V
1.5 V
−1.5 V
−1.5 V
−1.5 V
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 16
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Présence ou non d’un courant ?
▪ Est-ce que dans ce cas, la pile délivre du courant ?
?
1.5 V
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 17
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Présence ou non d’un courant ?
▪ Est-ce que dans ce cas, la pile délivre du courant ?
? ?
1.5 V
1.5 V
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 18
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Présence ou non d’un courant ?
▪ Est-ce que dans ce cas, la pile délivre du courant ?
▪ Donc si un générateur délivre 2 A par la borne « + », il récupère 2 A par la
borne « − »
2A
? ?
1.5 V
1.5 V
1.5 V
2A
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 19
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
5V
❑ Analogie avec l’eau
▪ L’eau s’écoule du point le plus haut vers le
point le plus bas. Le courant s’écoule du
potentiel le plus fort au potentiel le plus bas. Colline
▪ L’eau ne remonte pas la rivière ! Le courant ne
0V
remonte pas le potentiel !
5V
▪ Une pompe (générateur en électricité) prend
l’eau en bas de la colline pour la remonter en
haut.
Colline
0V
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 20
I. Relations fondamentales
I.5. Compléments
❑ Tension sur un fil
▪ Les fils connectés à un nœud sont tous au même potentiel
▪ Pour faciliter l’étude des circuits, on peut dans un premier temps surligner
avec une même couleur tous les fils au même potentiel
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 21
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en série
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
▪ Le courant I traverse ces 2 résistances R1 U1
▪ La loi des mailles s’écrit :
U
U = U1 + U2 = R1.I + R2.I = (R1 + R2).I =Req.I
R2 U2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 22
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en série
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
▪ Le courant I traverse ces 2 résistances
▪ La loi des mailles s’écrit :
U Req
U = U1 + U2 = R1.I + R2.I = (R1 + R2).I =Req.I
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 23
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en série
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
▪ Le courant I traverse ces 2 résistances R1 U1
▪ La loi des mailles s’écrit :
U
U = U1 + U2 = R1.I + R2.I = (R1 + R2).I =Req.I
R2 U2
▪ On remarque que d’un point de vu mathématique, les 2
résistances peuvent être remplacées par une seule
résistance, Req.
n
▪ On peut généraliser cela à n résistances : Req = Ri
i =1
Rn Un
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 24
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en parallèle
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension est la même aux bornes des 2 résistances.
▪ Le courant total I a pour expression :
U U 1 R1R 2
I = I1 + I2 = + = .U avec R eq = = R1 R 2
R1 R 2 R eq R1 + R 2
I
I1 I2
U R1 R2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 25
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en parallèle
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension est la même aux bornes des 2 résistances.
▪ Le courant total I a pour expression :
U U 1 R1R 2
I = I1 + I2 = + = .U avec R eq = = R1 R 2
R1 R 2 R eq R1 + R 2
U Req
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 26
I. Relations fondamentales
I.6. Résistance équivalente
❑ Résistances en parallèle
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension est la même aux bornes des 2 résistances.
▪ Le courant total I a pour expression :
U U 1 R1R 2
I = I1 + I2 = + = .U avec R eq = = R1 R 2
R1 R 2 R eq R1 + R 2
I
▪ On peut généraliser cela à n résistances :
I1 I2 In
1 n
1
=
U R1 R2 Rn Req i =1 Ri
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 27
I. Relations fondamentales
I.7. Diviseurs de tension et de courant
❑ Diviseur de tension
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
U
▪ Le courant I a pour expression : I = R1 U1
R1 + R2
R2
▪ La tension U2 a pour expression : U2 = R2 .I = U U
R1 + R2
R2 U2
▪ On constate que la tension U2 peut être obtenue à partir
des valeurs des résistances et de la tension totale sur la
branche. C’est ce que l’on appelle le diviseur de tension.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 28
I. Relations fondamentales
I.7. Diviseurs de tension et de courant
❑ Diviseur de tension
I
▪ On considère 2 résistances sur une même branche
U
▪ Le courant I a pour expression : I = R1 U1
R1 + R2
R2
▪ La tension U2 a pour expression : U2 = R2 .I = U U
R1 + R2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 29
I. Relations fondamentales
I.7. Diviseurs de tension et de courant
❑ Diviseur de courant
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension U a pour expression : U = R eq .I
R R .R R1
▪ Le courant I2 a pour expression : I2 = U = eq .I = 2 1 . 1 .I = .I
R2 R2 R1 + R2 R2 R1 + R2
I
I1 I2
U R1 R2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 30
I. Relations fondamentales
I.7. Diviseurs de tension et de courant
❑ Diviseur de courant
▪ On considère 2 résistances sur 2 branches en parallèles
▪ La tension U a pour expression : U = R eq .I
R R .R R1
▪ Le courant I2 a pour expression : I2 = U = eq .I = 2 1 . 1 .I = .I
R2 R2 R1 + R2 R2 R1 + R2
1
▪ On peut généraliser ce calcul à n branches en parallèle : Ix = .I
n
Rx
i =1 R i
I
I1 Ix In
U R1 Rx Rn
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 31
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Définition
▪ Considérons un circuit composé d’éléments linéaires (résistances,
condensateurs, générateurs indépendants …).
▪ La réponse dans une branche est égale à la somme des réponses pour chaque
générateur indépendant pris isolément donc en désactivant les autres
générateurs.
▪ On désactive un générateur de tension en le remplaçant par un court-circuit
et un générateur de courant en le remplaçant par un circuit ouvert
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 32
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Exemple
▪ Soit un montage avec 2 générateurs de tension et 2 résistances
▪ On souhaite connaitre la tension U
EG1 U? EG2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 33
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Exemple
▪ Soit un montage avec 2 générateurs de tension et 2 résistances
▪ On souhaite connaitre la tension U
▪ L’extinction de la tension EG2 donne U1
EG1 U1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 34
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Exemple
▪ Soit un montage avec 2 générateurs de tension et 2 résistances
▪ On souhaite connaitre la tension U
▪ L’extinction de la tension EG2 donne U1
U2 EG2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 35
I. Relations fondamentales
I.8. Théorème de superposition
❑ Exemple
▪ Soit un montage avec 2 générateurs de tension et 2 résistances
▪ On souhaite connaitre la tension U
▪ L’extinction de la tension EG2 donne U1
EG1 U1 + U2 EG2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 36
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Objectif
▪ L’objectif du générateur de Thévenin est de simplifier l’étude des circuits
électrique en réduisant mathématiquement leurs tailles
❑ Exemple
▪ On souhaite remplacer les éléments EG, R1 et R2 par un générateur de
tension Eth avec une résistance série Rth.
R1 <=
EG
R2 Charge
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 37
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Objectif
▪ L’objectif du générateur de Thévenin est de simplifier l’étude des circuits
électrique en réduisant mathématiquement leurs tailles
❑ Exemple
▪ On souhaite remplacer les éléments EG, R1 et R2 par un générateur de
tension Eth avec une résistance série Rth.
<=
Rth
Charge
Eth
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 38
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Objectif
▪ L’objectif du générateur de Thévenin est de simplifier l’étude des circuits
électrique en réduisant mathématiquement leurs tailles
❑ Exemple
▪ On souhaite remplacer les éléments EG, R1 et R2 par un générateur de
tension Eth avec une résistance série Rth.
Rth
Charge
Eth
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 39
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Objectif
▪ L’objectif du générateur de Thévenin est de simplifier l’étude des circuits
électrique en réduisant mathématiquement leurs tailles
❑ Exemple
▪ On souhaite remplacer les éléments EG, R1 et R2 par un générateur de
tension Eth avec une résistance série Rth.
R2 Charge
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 40
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Exemple
▪ Pour Eth, il faut remarquer que U = Eth si on enlève la charge. Dans ce cas, le
courant de sortie est nul.
<=
0
Rth
Eth U = Eth
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 41
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Exemple
▪ Pour Eth, il faut remarquer que U = Eth si on enlève la charge. Dans ce cas, le
courant de sortie est nul.
R2
▪ On utilise le diviseur de tension : Eth = EG
R1 + R2
R1 <=
0
EG
R2 U = Eth
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 42
I. Relations fondamentales
I.9. Générateur équivalent de Thévenin
❑ Exemple
▪ Pour Eth, il faut remarquer que U = Eth si on enlève la charge. Dans ce cas, le
courant de sortie est nul.
R2
▪ On utilise le diviseur de tension : Eth = EG
R1 + R2
R1 R1 .R2
Rth =
R1 + R2
EG
R2 Charge R2 Charge
<=> Eth = EG
R1 + R 2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 43
I. Relations fondamentales
I.10. Transformation Thévenin-Norton
❑ Objectif
▪ L’objectif est de transformer un générateur de tension (Thévenin) en un
générateur de courant (Norton) et réciproquement pour simplifier l’étude des
circuits.
❑ Thévenin-Norton
▪ La tension de sortie U a pour expressions :
EG U <=> I R U
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 44
I. Relations fondamentales
I.10. Transformation Thévenin-Norton
❑ Objectif
▪ L’objectif est de transformer un générateur de tension (Thévenin) en un
générateur de courant (Norton) et réciproquement pour simplifier l’étude des
circuits.
❑ Thévenin-Norton
▪ La tension de sortie U a pour expressions :
▪ Après identification, on trouve : R = RG et I = EG / RG
EG U <=> I R U
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 45
I. Relations fondamentales
I.10. Transformation Thévenin-Norton
❑ Exemple IG
R1
▪ On souhaite simplifier ce schéma
pour aboutir à une seule source de E I R2 U
tension et une résistance :
IG
▪ On transforme la source de E /R
G 1 R1 I R2 U
tension en source de courant :
IG
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 46
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Définition
▪ Un condensateur (ou capacité) est constitué de deux armatures
UC
conductrices séparées par un isolant appelé diélectrique.
▪ Ils ont plusieurs utilités comme par exemples :
✓ Découplage : le condensateur sert de réservoir
de charges en cas de trop fort appel de courant Circuit
sur l’alimentation
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 47
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Modélisation
▪ Lorsqu’on place un électron sur une des armatures, un électron
Q
part de l’autre armature (il reste un trou). La première armature U
est donc chargée négativement et l’autre positivement. On −Q
notera cette charge Q (en Coulomb, C)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 48
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Modélisation
▪ C’est le contraire pour le courant qui dépend de la variation de dQ
I=
charge sur les armatures en fonction du temps : dt
1
▪ L’énergie (en joule, J) emmagasinée par un condensateur est : E = .C.U2
2
❑ Association en parallèle
▪ Soit 2 condensateurs en parallèle donc soumis à la
Q1 Q2
même tension U. C1 C2 U
▪ La somme des charges s’écrit :
Q1 +Q2 = C1 .U + C2 .U = (C1 + C2 ) .U = Ceq .U
Q
▪ La capacité équivalent est égale à la somme des 2
Ceq U
capacités.
▪ Ce raisonnement peut être étendu à n condensateurs en parallèle
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 49
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Association série Q
▪ Les condensateurs sont initialement déchargés et on U1 C1
applique une tension U. −Q
U
▪ Une charge Q apparait sur l’armature supérieure de C1 et U2 C2
donc forcement une charge −Q de l’autre côté.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 50
II. Circuit RC
II.1. Le condensateur
❑ Association série Q
▪ Les condensateurs sont initialement déchargés et on U1 C1
applique une tension U. −Q
U
Q
▪ Une charge Q apparait sur l’armature supérieure de C1 et U2 C2
−Q
donc forcement une charge −Q de l’autre côté.
▪ Il en résulte l’apparition d’une charge Q sur l’armature supérieure du
condensateur C2.
▪ A présent, on peut écrire l’expression de la tension U :
Q
Q Q 1 1 1 U
U = U1 +U2 = + = + .Q = .Q Ceq
C1 C2 C1 C2 Ceq
▪ Donc en série, les condensateurs se somment par leur inverse
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 52
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur I
R
▪ A t = 0, la tension E passe de 0 à Emax Q
E C UC
▪ La condition initiale est UC (t = 0) = 0
▪ La condition finale est UC (t → ) = Emax.
En effet, dans ce cas UR devient nulle et il n’y a E, UC, UR (V)
plus de courant dans le circuit : le condensateur Emax
cesse de se charger
UC (0) = A + B = 0
▪ On peut écrire : 0
UC ( ) = B = Emax t(s)
−
t
I (A)
▪ Et finalement : UC (t) = Emax 1 − e R.C
0
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 53
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur I
R
▪ A t = 0, la tension E passe de 0 à Emax Q
E C UC
▪ La condition initiale est UC (t = 0) = 0
▪ La condition finale est UC (t → ) = Emax.
En effet, dans ce cas UR devient nulle et il n’y a E, UC, UR (V)
plus de courant dans le circuit : le condensateur Emax
cesse de se charger
UC (0) = A + B = 0
▪ On peut écrire : 0
UC ( ) = B = Emax t(s)
−
t
I (A)
▪ Et finalement : UC (t) = Emax 1 − e R.C
qui est une exponentielle croissante
0
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 54
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur I
R
▪ La tension aux bornes de la résistance est le Q
complément par rapport à Emax E C UC
t
−
UR ( t ) = Emax − UC (t) = Emax .e R.C
E, UC, UR (V)
▪ On obtient l’expression du courant avec la Emax
résistance :
UR ( t ) Emax − R.C
t
I= = .e 0
R R t(s)
▪ Le chargement du condensateur est très rapide I (A)
au début et très lent à la fin
0
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 55
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur : constante de temps I
R
▪ Le développement limité de UC(t) autour de 0 Q
s’écrit : E C UC
t t
UC _ lim (t) = Emax 1 − 1 − = Emax .
E, UC, UR (V)
▪ C’est donc l’équation d’une droite avec comme
Emax
point particulier UC_lim = Emax lorsque t = .
▪ L’utilisation de la tangent d’UC(t) à l’origine est
une méthode simple pour déterminer la valeur 0
t(s)
de . I (A)
0
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 56
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Charge du condensateur : constante de temps I
R
▪ Si on reprend l’expression de UC(t) pour t = Q
on obtient : E C UC
(
UC (t = ) = Emax 1 − e−1 ) 0,63.Emax
E, UC, UR (V)
▪ Cela implique que si on se place à 63% de Emax,
Emax
le point d’intersection avec la courbe donne la 0,63.Emax
valeur de
▪ En résumé, nous avons 2 méthodes à notre 0
t(s)
disposition pour déterminer . I (A)
0
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 57
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Décharge du condensateur I
R
▪ L’équation différentielle du départ ne change Q
pas contrairement aux conditions aux limites : E C UC
I (A) t(s)
0
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 58
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Résolution numérique du circuit I
R
▪ Nous allons ici voir comment obtenir la forme Q
des signaux en utilisant uniquement les E C UC
connections du circuit et les relations de base de
chaque composant
E, UC, UR (V)
▪ A l’instant t = 0, nous avons : Emax
Q = 0, E = Emax
0
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 59
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Résolution numérique du circuit I
R
▪ Pour une résolution numérique, les variables Q
sont calculées tous les t dont la valeurs doit E C UC
être précisée et qui de surcroit n’est pas
forcement constant.
E, UC, UR (V)
▪ A l’instant t = t, nous avons : Emax
dQ
Q (t) = Q(0) + I(0).t car I=
dt
0
t t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 60
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Résolution numérique du circuit I
R
▪ Pour une résolution numérique, les variables Q
sont calculées tous les t dont la valeurs doit E C UC
être précisée et qui ne surcroit n’est pas
forcement constant.
E, UC, UR (V)
▪ A l’instant t = t, nous avons : Emax
dQ
Q (t) = Q(0) + I(0).t car I=
dt
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 61
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ On applique un signal E(t) de forme carré que Q
l’on peut aussi appeler « signal d’horloge ». E C UC
E, UC
Emax R = 100
C = 1 µF
= 0.1 ms
F = 1 Hz
0 T=1s
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 62
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ Pour un signal « très lent » (T >> ), les charges Q
et décharges sont tellement rapides, que le E C UC
signal UC(t) se confond avec E(t).
E, UC
Emax R = 100
C = 1 µF
= 0.1 ms
F = 1 Hz
0 T=1s
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 63
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ Pour un signal « très lent » (T >> ), les charges Q
et décharges sont tellement rapides, que le E C UC
signal UC(t) se confond avec E(t).
▪ Pour un signal un peu plus « rapide » (T > ), on voit nettement apparaître
les charges et décharges que nous venons de traiter.
E, UC
Emax R = 100
C = 1 µF
= 0.1 ms
F = 500 Hz
0 T = 2 ms
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 64
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ Si Emax correspond à la valeur de tension pour Q
le « 1 » logique, nous voyons qu’au niveau du E C UC
condensateur nous ne retrouvons pas cet état (ni
le « 0 » logique d’ailleurs).
▪ Les calculs des circuits numériques seront erronés !
F = 6 kHz
0 T = 0.17 ms
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 65
II. Circuit RC
II.2. Réponse à un échelon de tension
UR
❑ Influence de la fréquence d’un signal carré I
R
▪ Pour un signal encore plus « rapide » (T << ), Q
le phénomène s’accentue. E C UC
E, UC Régime transitoire
Emax R = 100
C = 1 µF
= 0.1 ms
F = 100 kHz
0 T = 1 µs
t(s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 66
II. Circuit RC
II.3. Régime sinusoïdal forcé
❑ Choix de l’outils mathématique
▪ A présent, nous allons manipuler des signaux sinusoïdaux :
U(t) = U0 .cos ( t + )
Où est la pulsation (en rad/s ou °/s) et la phase (en rad ou °). On rappelle
que = F où F est la fréquence (en Hertz, H)
▪ Il existe 3 méthodes pour faire des manipulations sur les signaux (addition,
soustraction, division, multiplications) :
✓ Méthode algébrique avec des cosinus et sinus … donc fastidieux
✓ Méthode graphique (représentation de Fresnel) avec la manipulation
de vecteurs donc pas forcement plus simple
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 68
II. Circuit RC
II.3. Régime sinusoïdal forcé
UR
❑ Impédance complexe du condensateur I
R
▪ La résolution de l’équation différentielle est Q
considérablement simplifiée en utilisant la E C UC
notation complexe des impédances
▪ Le calcul des variables se résume à la détermination de l’amplitude des
variables et à la phase (la fréquence étant la même dans tout le circuit).
I = jCUC
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 69
II. Circuit RC
II.3. Régime sinusoïdal forcé
UR
❑ Equation de la maille I
R
▪ Comme le courant qui traverse une Q
résistance est en phase avec la tension on a E C UC
ZR = R, l’équation de la maille s’écrit alors :
1
E = R.I + ZC .I = R + I
jC
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 70
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Fonction de transfert I
R
▪ Le signal E(t) est de la forme : E(t) = E0 .cos ( t ) Q
E C UC
▪ L’objectif est de déterminer l’amplitude et la
phase de la tension UC(t) : UC (t) = UC0 .cos ( t + )
▪ En notation complexe, le rapport entre E et UC s’appelle la fonction de
transfert et s’écrit : UC 1
GC ( ) = =
E 1 + jRC
1
A
VC ( = 0 ) = 1 =
1 + ( RC )
2
▪ Pour les fréquences limites nous avons :
A VC ( → ) = 0
▪ AVC(F = 0) correspond au gain en statique
▪ La phase a pour expression :
( ) = arg ( GC ) = − arg (1 + jRC ) = arctan ( −RC )
( = 0) = 0
▪ Pour les fréquences limites nous avons :
( → ) = −
2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 72
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Expressions du gain et de la phase I
R
▪ Au finale, nous obtenons l’expression de la Q
tension UC(t) : E C UC
E(t) = E0 .cos ( t )
E0
U (t) = cos ( t + arctan ( −RC ) )
C
1 + ( RC )
2
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 73
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ On simule E et UC pour des valeurs Q
particulières de R et C avec = RC = 0.1 µs E C UC
E, UC
E0 R = 100
C = 1 µF
0 t(s) F = 1 Hz
AVC = 1
= 0°
E0
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 74
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ Visuellement, on pourrait se dire que UR = 0 ! Q
▪ Ce n’est évidement pas le cas sinon la charge E C UC
E, UC
E0 R = 100
C = 1 µF
0 t(s) F = 1 Hz
AVC = 1
= 0°
E0
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 75
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ On monte à présent la fréquence, le gain Q
diminue et la phase augmente (en valeur E C UC
absolue)
▪ Le condensateur n’a plus le temps de se charger et de se décharger
suffisamment vite pour suivre les variations du générateur. Il apparait alors
un retard de UC par rapport à E.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 76
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ A partir de mesures, le rapport entre les Q
amplitudes des sinusoïdes permet déterminer E C UC
le gain.
▪ A partir de mesures, le décalage entre les 2 sinusoïdes permet de déterminer
le déphasage de UC par rapport à E.
360°
E, UC
E0 R = 100
C = 1 µF
AVC.E0
0 t(s) F = 1 kHz
AVC = 0.92
= − 32°
E0
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 77
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ On monte encore la fréquence, le gain Q
diminue et la phase en augmente (en valeur E C UC
absolue)
▪ Le condensateur a encore moins le temps de se charger et de se décharger
suffisamment vite pour suivre les variations du générateur. Le retard de UC
augmente par rapport à E et son amplitude diminue.
0 t(s) F = 6 kHz
AVC = 0.36
= − 75°
E0
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 78
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
UR
❑ Visualisation des courbes en fréquence I
R
▪ On monte encore la fréquence, le gain Q
diminue et la phase en augmente (en valeur E C UC
absolue)
▪ Le condensateur a encore moins le temps de se charger et de se décharger
suffisamment vite pour suivre les variations du générateur. Le retard de UC
augmente par rapport à E et son amplitude diminue.
0 t(s) F = 20 kHz
AVC = 0.12
= − 85°
E0
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 79
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
Gain en statique ( F = 0)
❑ Courbes de gain et de phase 1
▪ On trace les courbes AVC(F) et (F)
AVC
en utilisant les expressions trouvées
précédemment :
1 0.2
A VC ( F ) =
0
1 + ( 2F.RC )
2
0 5000 20000
F (Hz)
( F ) = arctan ( −2F.RC )
0
−10
▪ Comme attendu avec les valeurs
aux limites, nous constatons que le
gain tend vers 0 et la phase vers − 45
(°)
− 90 °
− 90
0 5000 20000
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 80
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
❑ Courbes de gain et de phase 1
▪ On trace les courbes AVC(F) et (F)
AVC
en utilisant les expressions trouvées
précédemment :
1 0.2
A VC ( F ) =
0
1 + ( 2F.RC )
2
1 10 1000 106
F (Hz)
( F ) = arctan ( −2F.RC )
0
−10
▪ Comme attendu avec les valeurs
aux limites, nous constatons que le
gain tend vers 0 et la phase vers − 45
(°) ²
− 90 °
▪ Usuellement, l’axe des fréquences
− 90
est tracé en échelle logarithmique 1 10 1000 106
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 81
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Courbes de gain et de phase −10
▪ On a aussi l’habitude de tracer l’axe
AVC_db
AVC en échelle logarithmique.
(
= −10.log 1 + ( 2F.RC )
2
) 0
−10
(°)− 45 ²
− 90
1 10 1000 106
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 82
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Fréquence de coupure − 3 db
−10
▪ En se basant sur l’expression du
AVC_db
gain : A VC ( F ) =
1
FC
1 + ( 2F.RC )
2
−50
▪ La fréquence de coupure est définie
par : 1 1 10 1000 106
FC = F (Hz)
2RC
▪ Lorsque F = FC nous obtenons : 0
−10
1
A VC ( FC ) = = 0.707
2
− 45 − 45°
A VC _ db ( FC ) = −3 ²
(°)
( FC ) = −45
FC
− 90
1 10 1000 106
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 83
II. Circuit RC
Bande passante
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Fréquence de coupure − 3 db
−10
− 20 db/Dec
▪ On définit la bande passante
AVC_db
comme la bande de fréquence pour
FC
laquelle le gain chute d’au maximum
3db −50
1 10 1000 106
❑ Sélectivité F (Hz)
▪ Cela correspond à la décroissance du gain en dehors de la bande passante.
On la donne en db/Dec (Decade de fréquence) :
( ) (
Selectivité = A VC _ db (100.FC ) − A VC _ db (10.FC ) = −10 log 1 + 1002 + 10 log 1 + 102 )
( ) ( )
Selectivité = −10 log 1002 + 10 log 102 = −20 ( 2 − 1) = −20db / Dec
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 84
II. Circuit RC
Bande passante
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Tracé asymptotique − 3 db
−10
− 20 db/Dec
▪ Pour simplifier le tracer du gain, on
AVC_db
peut aussi représenter sa forme en
FC
utilisant uniquement les asymptotes
−50
❑ Basses et hautes fréquences
1 10 1000 106
▪ On appelle basses fréquences les F (Hz)
fréquences inférieures à FC
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 85
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Filtrage d’un signal −10 1
▪ Soit une tension sinusoïdale E1 de
E, UC (V)
AVC_db
fréquence 100 Hz d’amplitude 1 V sur
FC
E1
laquelle s’est greffée une tension
E2
parasite E2 de fréquence 40 kHz et −50 0.2
E (V) UC
1 1
E1 R
E
0 0
E2 t(s) E C UC t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 86
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
0
❑ Filtrage d’un signal −10 1
▪ En raison de sa fréquence
E, UC (V)
AVC_db
suffisamment faible, le signal E1 se
FC
UC1
retrouve quasi-intacte aux bornes du
UC2
condensateur. −50 0.2
pour UC2
E (V) UC (V)
1 1
E1 R UC1
E UC
0 0
E2 t(s) E C UC UC2 t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 87
II. Circuit RC
II.4. Le filtre passe bas
❑ Condensateur de découplage
▪ Le condensateur du filtre passe bas est aussi appelé condensateur de
découplage, il sert à « lisser » les appels de courant sur une alimentation et
donc à éviter les chutes de tension.
▪ Plus largement, elles permettent de fixer la tension en un point du circuit.
▪ On peut voir ces condensateurs comme des
réserves de charges qui sont libérées
lorsque que le circuit en a besoin
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 88
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ La transformée de Fourrier est un outil mathématique qui permet de
décomposer un signal en somme de sinus et cosinus :
V ( t ) = a0 + an .cos ( n0 t ) + bn sin ( n0 t )
n =1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 89
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ Un signal carré se décompose en
somme de sinusoïdes d’amplitudes et
A
de fréquences différentes
F0 F
2
V (V)
-2
-4
0 0.001 0.002 0.003
t (s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 90
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ Un signal carré se décompose en
somme de sinusoïdes d’amplitudes et
A
de fréquences différentes
0 F0 3F0 F
2
V (V)
-2
-4
0 0.001 0.002 0.003
t (s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 91
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ Un signal carré se décompose en
somme de sinusoïdes d’amplitudes et
A
de fréquences différentes
0 F0 3F0 5F0 F
2
V (V)
-2
-4
0 0.001 0.002 0.003
t (s)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 92
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
❑ Décomposition en série de Fourrier
▪ Un signal carré se décompose en
somme de sinusoïdes d’amplitudes et
A
de fréquences différentes
8
4
6
2
V (V)
4
0
2
-2
0
-4
0 0.001 0.002 0.003
-2 t (s)
-4
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 93
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ On applique un signal carré de
E, UC (V)
AVC_db
Fréquence 10 Hz à l’entrée du filtre E
FC
−50 0.2
1 10 1000 106
F (Hz)
E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 94
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ On applique un signal carré de
E, UC (V)
AVC_db
Fréquence 10 Hz à l’entrée du filtre UC
FC
▪ Cette fréquence est suffisamment
−50 0.2
faible par rapport à FC pour que le
fondamental et les harmoniques ne 1 10 1000 106
F (Hz)
soient pas atténués
E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 95
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ La fréquence du signal est proche de
E, UC (V)
AVC_db
FC E
FC
▪ Il faut ajouter une valeur moyenne
−50 0.2
1 10 1000 106
F (Hz)
E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 96
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ La fréquence du signal est proche de
E, UC (V)
AVC_db
FC UC
FC
▪ L’amplitude des sinusoïdes est plus
−50 0.2
ou moins réduite en fonction de leur
fréquence 1 10 1000 106
F (Hz)
▪ La tension UC a la forme d’une charge/décharge d’un condensateur avec un
signal carré comme nous l’avons vu précédemment.
E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 97
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ Cette fois le signal carré est dans la
E, UC (V)
AVC_db
coupure du filtre E
FC
−50 0.2
1 10 1000 106
F (Hz)
E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 98
II. Circuit RC
II.5. Signal et transformée de Fourier
0
❑ Décomposition en série de Fourrier −10 1
▪ Cette fois le signal carré est dans la
E, UC (V)
AVC_db
coupure du filtre UC
FC
▪ Les sinusoïdes sont fortement
−50 0.2
atténuées et la tension UC a la forme
d’un triangle 1 10 1000 106
F (Hz)
▪ D’un point de vu mathématique, le filtre a réalisé l’intégration du signal
carré. Dans la coupure, un filtre passe haut réalise une dérivée.
E (V) UC (V)
1 1
R
0 0
UC
t(s) E C t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 99
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
UR
❑ Expressions du gain et de la phase I
R
▪ A partir de l’expression de UR en fonction de Q
E, on obtient la fonction de transfert : E C UC
UR 1
G R ( ) = =
E 1
1+
jRC
▪ Le gain AVC s’obtient avec le module de la
fonction de transfert : 1 1
A VR ( ) = GR ( ) = =
1 1
2
1+ 1+
jRC
RC
▪ Au finale, nous obtenons l’expression de la tension UC(t) :
E(t) = E0 .cos ( t )
U (t) = E0 1
R cos t + arctan RC
1
2
1+
RC
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 100
II. Circuit RC
Bande passante
II.6. Le filtre passe haut
0
❑ Fréquence de coupure − 3 db
−10
▪ La fréquence de coupure a la même
20 db/Dec
AVC
expression que celle du passe bas :
FC
1
FC =
2RC −50
▪ La bande passante s’étend de FC 1 10 1000 106
jusqu’à l’infini F (Hz)
90
(°) 45 45° ²
FC
0
1 10 1000 106
F (Hz)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 101
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
0
❑ Filtrage d’un signal −10 1
▪ Soit une tension sinusoïdale E2 de
E, UR (V)
AVC
fréquence 40 kHz d’amplitude 1 V
FC
sur laquelle s’est greffée une tension
E2
parasite E1 de fréquence 100 Hz et −50 0.2
E1
d’amplitude 0.3 V. 1 10 1000 106
F (Hz)
▪ Le rôle de ce filtre passe haut est
d’atténuer la tension E1 : E = E1 + E2 UC E2
E (V) UR
1 1
0 C 0
t(s) E R UR t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 102
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
0
❑ Filtrage d’un signal −10 1
▪ Le signal lent (100 Hz) ne se
E, UR (V)
AVC_db
retrouve pas en sortie du filtre
FC
UR2
−50 0.2
UR1
1 10 1000 106
F (Hz)
E (V) UR
1 1
0 C 0
t(s) E R UR t(s)
−1 −1
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 103
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
❑ Condensateur de liaison
▪ Le condensateur du filtre passe haut est aussi appelé condensateur de
liaison car il sert à faire un lien entre 2 circuits en ne laissant passer que
l’alternatif.
▪ En supprimant la tension continue, il évite de modifier la polarisation des
circuits (et aussi parfois de les griller)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 104
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
❑ En résumé
▪ C’est exactement le même montage que le filtre passe bas sauf que la sortie
se fait sur la résistance :
circuit
circuit
circuit
circuit
C C R
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 105
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
❑ En résumé
▪ C’est exactement le même montage que le filtre passe bas sauf que la sortie
se fait sur la résistance :
R
circuit
circuit
circuit
circuit
C C R
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 106
II. Circuit RC
II.6. Le filtre passe haut
❑ En résumé
▪ C’est exactement le même montage que le filtre passe bas sauf que la sortie
se fait sur la résistance :
R
circuit
circuit
circuit
circuit
C C R
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 107
III. Circuit RLC
III.1. La bobine
❑ Présentation
▪ La bobine (appelée aussi inductance,
solénoïde ou encore self) est constituée d’un
enroulement de fil conducteur bobiné ou non
autour d’un matériaux ferromagnétique.
❑ Applications
Electroaimant Antenne
Oscillateur
Transformateur
(filtrage)
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits
III. Circuit RLC
III.1. La bobine
❑ Modélisation
▪ Un bobine se caractérise par la valeur de son inductance notée I
L (en Henry, H) L U
▪ Le courant est continue alors que la tension peut être
discontinue.
dI
▪ La tension et le courant sont liées par cette équation : U = L.
dt
▪ Sachant qu’une dérivée correspond à une multiplication
pas j, l’impédance complexe d’une bobine s’écrit : Z L = j L
1
▪ Energie (en Joule, J) emmagasinée : E = L.I2
2
▪ Contrairement à un condensateur, l’énergie stockée dans une bobine doit
s’évacuer si on coupe l’alimentation. Si on coupe brutalement le courant, la
tension U va croitre considérablement et provoquer un arc électrique qui
grillera probablement le circuit électronique.
Pascal MASSON -Parcours des écoles d'ingénieurs Polytech (Peip) Les circuits 109
III. Circuit RLC
III.2. Le circuit bouchon
UR
❑ Le schéma I
R
▪ Un circuit correspond à la mise en parallèle
d’un condensateur et d’une bobine E L U
C
❑ Mise en équation
▪ En notation complexe, la fonction de transfert s’obtient avec un diviseur de
tension : 1
/ / jL
U jC 1 1
G ( ) = = = =
E 1 1 1
R+ / / jL + jL R + jC + 1
jC R jC +1 jL
jL
jC
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III. Circuit RLC
III.2. Le circuit bouchon
UR
❑ Mise en équation I
R
▪ On peut ré-écrire l’expression de la fonction
de transfert pour faire apparaître certains E L U
C
paramètres
1 1
G ( ) = =
C 1 1 0
1 + jR LC. − 1 + jQ −
L
LC
0
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III. Circuit RLC
Bande passante
III.2. Le circuit bouchon
0
❑ Courbes de gain et de phase − 3 db
−10
▪ La courbe de gain fait apparaître une
AVC_db
bande passante très étroite qui permet
F0
de laisser passer (en première
approximation) uniquement une −50
F0
−70
fréquence F0 − 90
1 10 1000 106
F (Hz)
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III. Circuit RLC
III.2. Le circuit bouchon
❑ En résumé
R
▪ A F = F0, le condensateur et la
circuit
circuit
bobine se comportent comme des
L C
circuits ouverts
circuit
circuit
circuit ouvert et la bobine comme un
L C
court circuit
circuit
court-circuit et la bobine comme un
L C
court ouvert
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III. Circuit RLC
III.2. Le circuit bouchon
❑ En résumé
R
▪ A F = F0, le condensateur et la
circuit
circuit
bobine se comportent comme des
L C
circuits ouverts
circuit
circuit
circuit ouvert et la bobine comme un
L C
court circuit
circuit
court-circuit et la bobine comme un
L C
court ouvert
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