S DE R A D I O

rLES M E I L L E U R S L I V R E,
LellQue offlclel des kmpes de Radio
POUR LE MONTEUR a Abaques de Rad,, wr de mm-
Par Louis GAUDILfrAT, Ingenieur E. S. E.
nain, Ing. Radio E. S. E. -
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Leatelier du monteur.
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AB ou B, etc...). Puis, en 8 pages, on trouve La Guerre aux parasites, par L. Savournin
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lots correspondants. Des tableaux d'equiva-
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couples' -
Ffltres diveres
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remplacement des lampes difficilement trou- Dlct1onnaire anglais '=Ilm Valves modernes. - Le montage : princi-
vables & l'heure actuelle par d'autres types par S. Oordon. - de 6.0U0 ter- Paux schemas. - L'alimentation. - Redrea-
de lampes : ces indications seront particu- mes et simiu-cuir tr- Y) seurs à haute e t basse tension. - Filtrage.
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C H E R C H E . SCiENTIFIQUE.
L e C e n t r e national d e la Recher-
1 che scientifique vient d'être organisé,
sous la d i r e c t i a n d e M. Jacob, profes-
seur d e fQcVltë. M. Dupont, profes-
seur b Ia Faculté e t délégué à I'Ecole
normale supkrievre, en est nommé d i -
p a r M. Rouchcin-Mazerat, d u Conseil
daEtat. e t p a r M. Cuvillier, vice-prési-
dent. se compose de M M . Dagnicourt,
M a r i o Roques d e l'Institut, prince
Louis d e Broglie, prix N o b e l ; Georges-
1
Jean Painuin, ingénieur en chef des
mines, Louis Dunoyer. professeur à la ment intéressé
Faculté des sciences d e Paris.
0 C A R N E T DE D E U I L
NOUS n ' a v ~ ~psu . annoncer en' son sinon le créateur. du moins l'anima-
tsmps - notre journal ne parais- teur e t le maitre incontesté d u théâ-
1; $ant pas 2 r e p ~ q u e - la m o r t d e t r e radiophonique françak. Ses ti-
Carles ~ ~ ~ survenue r ~ ào Montpel-
d ~
lier. au mois d e novembre dernier. teur d e la section d u théâtre radio-
i Poéte d6iicat, journaliste d e race, phonique d e la Radiodiffusion natio-
! Carlos Larronde s'était particulière- nale.
I
Le
1 sidait* avec a u t a n t d'autorité q u e de
i
.l
4
Haut-Parleur
Direction-Rédaction
25, rue Louis-le-Grand pathies d e ses c e ~ f r è r e s .
I
PARIS
Tél. OPE. 89-62. C.-P. Paris 424-19
[Provisoirement mensuel)
ABONNEMENTS
Z O N E O Ci C U P ~ E :
Un an : 40 francs
Adresser les demandes p a r let-
t r e et, pour éviter t o u t retard,
joindre. dans la méme enveloppe,
le paiement en mandat-poste OU
mandat - chèque ( c o m p t e Paris
424-19) établi e u nom d e M . le
Directeur d u ((HAUT-PARLEUR)),
25, rue Louis-le-Grand, Paris.
ZONE NON O C C U P ~ E : diflusion
Un an :45 francs
Adresser les demandes aur
Messageries Hachette, service du
a Haut-Parleur D, 12. rue Bellecor.
dière, à Lyon (Rhône], compte-
postal Lyon 218. Bien préciser,
sur le mandat ou sur la lettre
l'accompagnant, qu'il s'agit du
a Haut-Parleur B.
L'Bchéance des abonnement3
q u i o n t é t é suspendus p a r suite
des circonstances est prorogée e i
le service sera f a i t à nos an-
ciens abonnés pour la valeur cor-
respondant au prix d e notre nu-
méro actuel.
Les manuscrits non insérés ne sani
pas rendus.
y
.?
-,!
- L'ESPRIT DESuneBETES ruche : il
y a des émissions d e cire ...
( D e s s i n d e ~ r u u o s t ) . d e poisson, des n o i x vides et des roseaux taillés e n sif-
la ~ ~ d i il ~ heilreux
a v a i t f a i t ses débuts au micro en
compagnie de Jean Antoine. II fut
tres lui valurent d'étre nommé direc-
I l avait, à ce titre, f a i t diifuser
d e nombreuses et fort origin31es
ces d e théatre radiophonique e t pré-
distinction. le Syndicat des Auteurs
et compositeurs d e la Radiophonie,
où sa bonne grâce e t son dévoue-
ment lui avaient valu t r u t e s les sym-
e A c ~ ~ u i ~ d ~~ ~~ , ~D ~ ~ rRl titapes
Larronde, l'Association syndicale des
Auteurs e t ds la
phonie a reconstitué son bureau ainsi
suit : dvHonneur :
Julien fiaigret ; Président . Louis-
Jean esp pi ne ; Vice-présidents : nzais qui vous dirigeczi~ntdans la voie des recherches
Louis A u b e r t - Paul Castan, G e c r g e
Delamare : Secrétaire générale :
M m e C l s u d e Ritter ; Secrétaire a d -
;oint : M a r c Denis : Trésorier : G a -
Germinet. M.
membre du comité est, en outre,
chargé d e missions.
0 RADIODIFFUSION NATIOKALE
O n t été nommés ou promus a
I'adrr.inisfration de la radio-
Dans
nationale :
de sous.directeur:
M. Daumard (arrêté du 15 m a i
1941).
Dans l'emploi d e chef d e bureau :
M. Flament (arrétk du 29
1941).
Dans l'emploi d e sous-chef d e bu-
reau :
M. Ransan (arrêt6 d u 9 avril 1941).
M l l e Rosuel (arrété d u 9 avril
1941).
M . Barthez (arrété d u 5 m a i 1941 1.
M . Pons (arr8té du 1'. iuin1941).
O n t été nommks ou promus à
ministration régionale d e la r a d i d i f -
fusion nationale :
Dans l'emploi d'inspecteur d u con-
trôle :
M. Plane (arrêté d u 26 avril 1941).
Dans l'emploi d'inspecteur :
M . Azam (arrété d u 19 avril 1941).
ES ,énrants ~Z'auJouriI'h'uï' niius parlent UPélec-
tricité, d e microphone, d'accus, d'aviation, d e
sous-marins, de rayons ultra-violets, c o m m e
n o u s parlions, jadis, d u levier d'Archimède, d e mont-
golfière, de porte-voix, de kaléidoscope.
s a marché et le t e m p s ua, hélas !plus vite
Nous avons joué a u x osselets, d la mi-relle, à l a tou-
pie, a u x billes, a saute-mouton, a u x barres, a u cerce.au.
Les petits d e ce t e m p s ont des trains élecfriques, cles
cinémas, des autos, des Mécanos et aütres Mulli-
V o u s m e direz que cela n e les amuse pas plus que n e
nous anzusaient nos jouets désuets et préhistoriques.
C'est bien possible.
L'enfant accepte la vie qu'il recoit et les distrucfions
d e son époque, avec I'inconscience qui est sa grande
uertu.
L'enfant d e l'cige .du silex s'amr~saitavec des arêtes
flet. II était aussi h e u r e u x que nous le fünzes, aussi
~ h ~ ~que i peuuent
~ l'être nos enfants ghfés d'au-
jourd'lrui-
V O U Sa, m i s lecteurs, et c'est ce qiri fait ma perma-
le cOctrage le '
nente admiration, lorsque je lis uos lettres, V O U S avez
d e ' O u s tenir In Page, de ne
pas, de n e jamais vous désintéresser des choses d e u o f r e
temps, de rester des chercheurs et des curieux, d e ne
co~isentir aucune abdicution deuu~zt votre siècle et
rl'nuoir aifisi conservé u n e incor~.igihlejeunesse.
C'OUS ét~zdieztout ce qui arriuc u l a connaissance
humaine. Et quand la T.S.F. uirrt u n m o n d e , v o u s avez
eu le
replonger
courage
dans
d e ror~ilriruos uiectx liures e t d e vous
les traités de physiqrte et d e repotasser
('alflkhre.
V o u s auez suivi, avec votre passion coutumièi.e, les
o, sI . successiues de crttc scioncr der oiides, la plus
1 1 l y ~ f é r i ed~e~ toutes
e les sciences.
V O U S avez fabriqué des postes, croec u n e patience
ja1~1aisdécouragée, des postt7s bons et rnuuvais, grâce
U I I X ~ U ~ IDSO U S ~z'entendiezperif-éfre pifs grand'chose,
O,$vous hCroïqLzenl~Irt.
VOUS ne U O U S êtes pas arrêtés ciflns le prodigieux
labeur de votre cerueclu, u011.s n e uous êtes jamais
Colin,
lassés, L ~ O L L Sn e vous ;Ces janltris t r o i ~ u ésatisfaits de
votre science acquise.
Lorsque, après u n long et pP~rihlearrét, notre jour-
nal reparut, 12011suf:~uscruons ~,rfrouliétous, prêts à
V O U S perfectionner encore, (1:iidr.y d e .~nuoire t nous
d e m a n d a n t conseil sur le cl?oi.i: de n o ~ ~ u e c r ulivres
x à
acquérir dans ce but-
E n vérité, nos amis sans-[ilisfes montrent l'exemple
avril de l'endurance et d e la tknacité, et il serait soilhnifable
qü'il soit suivi par tocs les Frcinyais.
J.-G. POIn'C1I;XOiV.
8 NOMINATION assidu du d: Ha?it-Parleur >: ils appr6.
fort sas toujours f r a p
C'est avec grand plaisir q u e ncus
pé"'
avons appris la récente nomination Ihurnour e t du ban
d e M. Georges-Armand Masson au Sens'
poste d'inspecteur général des Beaux- Ecrivain d e valeur, aimant t o u t ce
Arts e t des Bibliothèques d e la Ville qui est bi.:u e t fran;a;s. notre ami
d e Paris. é t a i t tout déiiqné po8,r occupgr le
Nos lecteurs connaissent bien G e o r - po:te i m m r t a n t q u i vient d a lui étre
ges-Armand Masson, q u i fut, durant con66. Qu'il veu;!lè bien t r o u i e r ici
de longues années. collaborateur nos très sincères falicitations.
-i=====: No 741 8 Le Hcut-Parleur @ P e g û 1
 Y EE BUDGET DE LA aetaiiianf c a u p a b l i 'd'une p%ca;lillè. F
RADIODIFFUSION D ' i c i q u e le marché noir f i g u r e a u
b o t t i n e t à l'annuaire des tiiléphoies, L A R A D I O. . O
Le b u d g e t d e l'exercice 1941 pu-
b l i é ces jours derniers à l'Officiel
a R a s loin , ET LA BOURSE
comporte les évaluations d e recettes
Cours au 11 juillet 1941
suivantes pour la radiodiffusion : G A R E A U X CON'TRAVENTIONS..
I o D r o i t d'uaage sur les instal-
........... ..
Actions
lations réceptrices: 360 millions (vice- de la Préfecture de Po'
Al stlioin i 789
LA REOUVERTURE D E lice vient d e rappeler aux auditeurs
RADIO-CITE.
présidence du Conseil).
20 T~~~ indirecte spéciale sur
les que l'écoute d o i t être pratiquée avec
cibles
13disoii .... ........ ......:
,.....,,.A;xd

......... .
573
2.040
La station d e Radio-Cité. vient lampes réceptrices d e radiodiffusion biscrétion.
On entend p a r là qu'il
importe. au premier chef, d e ne pas
Gavcau et Cie
çje des bnipe, .....
........,
(par*)
A 223
'
ylj
........ ...
d'étre réauverte b la d a t e d u 16 juin 12 millions. Radio-Eleetrique 390
importuner les voisins, en leur impo- Radio-France ; , 1.2Y5
1941. Elle transmet, comme p a r l e Soit au t o t a l 372 millions. (jouis.) ;*; 670
passé, sur 280. m. d e .longueur d'onde. sur c e t t e somme lesservicesde la sant un 'excessif a niveau sonore >, -.
- (part) F..; ,208
Pour le moment, .elle. .relaie simple- Radiodiffusion Nationale r e ~ o i v e n t OU bien les contraignant à Radiologle (Cie)
~zdio-~ariti~e
....*. r
. 294
253
mentle prog.ramme de ~ ~ d i o - p ~ r i une ~ . subvention d u b u d g e t génbral d e berber des auditions d o n t ils n'ont
-. . 295.196.344 fr. cure. La saison d ' é t é se préte trop
-
Radio-Orieiit : . . . . . . . . , T A
(part) z...hs
5.100
. 1 512
- .... ..........,...
ces largesses électroacousti- 1:330
L e b u d g e t d e la Radiodiffusion se bien T.S.F.
....
3
UN FAMEUX SP-ECIALISTE. chiffre, en recetfes et en dépenses à ques pour qu'il ne soit pas opportun
Un ingénieur qui, depuis d e Ion. 299,896,344 frs, N~~~ en publipns le d e rappeler à la raisan certains fer- Thomson-
(part)
ousto ......;
on
..'..-.-.A 1.300
509
gues années s'ciccupe des accumu- détail d'autre part. dents d u condensateur variable. Obligations
lateursd e traction, e u t récemment à D'après le chiffre de 363 millions A C e Pr0P05n la note d e police
évaluati3n des rappelle q u ' i l est et demeure interdit
Accu. Elrctr. 5 % .. .... . 965
965
causer avec u n garagiste parisien. c i t e plus haut, Acclls
Gaveau =inin et Cie 5 %1 /30 2 o~,
C e dernier, sachant à q u i il avait recettes afférentes à la taxe s u r les ré- d'écouter en public les émissions an-
ne voulut pas é t r e en reste. cepteurs. on . évalue ,jonc approxi- glaises. Les auditeurs qui pratiquent
1029
Alslhom 5 112 33
. . .. .
. .. . .........
.....S..
. O

920,
1.039
nombre Ce genre d'écoute fenétres ouvertes Radiologie 5 1/2 %.-:<.;s 432.
il.aCcent d e la plus mativement à 4 millions le Edison 4 112 % 31 ( . . , . -a 963
conviction,. il confia à son interlo- des récepteurs en service dans les et du iardin s'exposent donc, par le - 5 % 30 928
...........
.
f a i t rnéme, b étre poursuivis pour Téléphones 4 qo 471
cuteur r a Vous pensez si les accus, deux zones d e la France.
Ga me connaît. M o i , je les charge
contravention aux règ!ements 4
à se 'I'houison-Houston 4 % ' ;: 463
voir dresser procès-verbal. ' Mc~rcliC en bunque
Q NECROLOGIE
au son.
Peuchkre, d i r a i t Marius, voile un a I n medio stat virtus > disait déià
à le bon H o r a c e et, depuis ses ensei-
ACCU
Pile Wdra
Monoplaque ......,.
.........- 44
95

. -
S.-.
sspecialiste à la hoteur ! Le est mort à Berlin
Karl ;:::Tzl:z
l'&go d e 67 ans, le docteur
.......,. 6G
qnements, la vertu est tgujnurs restée ~ , " ~ ~ ~ f s T ~ ~ , ~ ~ s
l'apanage d u juste milieu. Restez donc -rélé. Grainmont .
A U SOC~ETE FRANÇAISE ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~président
~ t de ~ sages n n e ts prudents,
~ ~ 6vitez
~ ~ les~ écoutes
n s ' Hors Cote
d e bruyantes m e t t e z pas boule Procéclés Loth . ........ 2%
DES ELECTRICIENS constructions électriqiies e t radioeiec-
ne
les nerfs d e vos voisins. Respectez le
e n
- p . t 400
C e t t e société saïante déploie tou- triques q u i p o r t e son nom. Les tra-
jeun b plus grande acti,;ité, princi- vaux du Dr Siemens sont bien connus code d u sans-fiiiste ! -
L e s Grandes ~ i r n i c ' sF r a n ç a i s e s
ps)emen+ dans le dnmaine d e la ra- des électriciens. O n sait d'ailleurs COMPAGNIEGENERALEDE T.S. F.
'&&nique, comme on p e u t en ju- que, depuis quelques annéos, la C o m - BREVETS D ' I N V E N T I O N
QW Japrès les ccmmunications sui- mission électrotechnique internatio- L'rrrrcice de 16 mois qul s'est
vanle& q u i y o n t été présentées : nale a donné le nom d e Siemens à Les fascicules imprimés des bre- trrrniné ir 31 décembre 1940 a na-
5 mars 1941 : Le poste d e r a d i e l'unité d e conductance, q u i é t a i t au- vets d ' i n v e n t i o n et des turellement Pie marqué par les gm-
TI-s cvénrriieiits qui se sont derou-'
aiffusian d'Allnuis, le plus puissant trefois le mho, parce q u e inverse d e d ' a d d i t i o n ainsi que les catalogues 16, derniPr.
'du monde, e t ses aériens diroctifs, l'ohm. publiés en d e l'article 2 4 Parnii les illialcs dc la Sociéte,
p a r H. Chireix. de la loi du 5 juillet 1844 devront Radio-Fronce a d ù interrompre son
exploitation l e 14 juin, et il a fallu
25 mars 1941 ': Les débuts d e la LE MARCHE NOIR... OFFICIEL. étre désormais déposés, pour Paris, ensuite réparer les appareils du cen-
Kaute frhquence, r a p p o r t d e M . G u n - au siège d u service d e la prcipriété tre de Sainte-Assise, m i s hors d e
ther. Afin d'éviter la facheuse hausse. le industrielle et, pour les départe- ~ e ~ i cet e t r a n s p o h r à nouveau B
ce centre ceux qui' avaient Ctb en-
7 m a i 1941 :Tube; électroniques gouverneniont a créé la Commission ments, dans les villes suivantes : Lille, voyés <.Il B ~ ~ ~ ~
h a d u l a t i o n d s vitesse, p a r R. W a r - des prix, d e méme que des Commis- Amiens, Rouen, Caen, Nantes, Ren- Le ,bilan d u dernier rxercicé n'a
necke. sinns d e répartifions. E t certains a r t i - nes, Limoges, Bordeaux, ~ ~ P" encore~ ètre létabli par
~ suite ~ des ~
difflcultés <le communication.
2 avril 1941 : La m o d i i l a t i ~ n en cles doivent être vendus au même ta- Montpellier, Marreille, Grenoble, ~ ~ d i se~ trouve. - ~ idans~ il a ~ ~
fréquence, par M. Matricon. r i f qu'en 1939. Lyon, Nancy. Orléans, Clermont- mEme cas, niais on sait que I'actl-
5 juin 1941 : Théorie d i i modula- Ainsi t o u t semble bien prévu pour Ferrand, ~ i j ~B ~ , ~ A ; ~~ ~vit6 ~ ,
de
~ la société ~ s'est ~ maintenue ~ B ~
i i i i niveail élevé pendant tout I'exer-
teur en anneau, p a r M . C o t t e . combattre la vie chère. Certes, il y e Angoulêrno, Tarbes, Nice, Saint- clce, ce qui a permjs l a réliartltion
bien le marché noir devant lequel les Etienne, Châlons-sur-Marne, Belfort. (i'iiii acomptc de dlvidende , de
autcirités sont rouges de colère. Sans C e dépôt aura lieu aux 250 fr. i)ar action. et-de 65 fr. 284
par part, le 4 décembre 1910.
AUX AUTEURSET AR- elles, nous en verrions d e toutes les départementales; toutefois, il pourra Rar/io-~aritime distribuera un
TISTES EN C H O M A G E couleurs. étre effectué soit à la chambre d e dividende brut de 12 fr. par ac-
M. peul M a r i o n , secrétaire général Voilà la théorie. Et la pratique, d i - commerce, soit dans une b i b l i o t h ~ ~ u e
iiol;<lio-E[rctriqttp, aprés ul,e P&-
~ ~ l ~ vient f ~ d~e renforcer ~ ~ ,? Eh bien la voici dans toute publique ou t o u t autre établissement rio,i, dirlicile, a
~ ~ t e it reZ-VOUs remettre au
de ses services en territoire Sa simplicité : quand un constructeur désigné p a r le préfet e t offrant les trzraii la totalité de scs collabora-
se présente pour acheter le matériel garanties nécessaires en s'engageant teurs, et prcsque tous sr3 ouvriers.
occu p8. 1 hPiibfirr iiet, polir 18 mois, est
M. Lou;s.Emi\e G a l c y continue, en une quantité parcimonieuse à la- à assurer gratuitement la communi- âCa,438.iR4 fr., Ir
à en diriger ~ ' ~ quelle ~ ~ il~ a mdroit, - condensateurs. lam- cation au ~ u b l i c . sapé rst dc 1.5 fr. brut, contre 18.
non
ble, deléri,,& q ~ n ~ r a mais
l, à pes e t bobinages l u i sont remis avec Les caiaIor)ues des brevets d ' i n - J(a(li~-Technint~ese t r o i i ~ e dans
svoccuper p8rsonnellemnnt d e c e qui une fi3cture en bonne eu due fgrme, vention e t des certificnis d ' a d d i t i o n
nous intéresse c'est.a.dire de la Ra- a[JX prix officiel;.
:!,:::
Mais un p e t i t c o ~ t i n u e r o n tà 6tre déposés aux ar- 1040 cles ncoinptes respectifs d e
"tlla"fnl' à
clr,iix Sneietés ont dlstrihud idpntique' en

compte, hi'ivement f a i t au crayon e t chives départemontoles de +yutes Ipr f r . et 17 f' 50 i>"r action.
die,
Et on ne id~rB;ttrip
que les questions
meurées trop lhnqtemps
rodinphoniques d e - Y a
solu- t a b l e ..
se &liciter au dm d e la facture. indique ce qu'il préfectures ne figurant pas dans la l o ~ ~ r ~ ~ l ~ e ~ , f l
verser au t i t r e d e < d ~ s s o u sde liste.
Pendant que la commission des
+ion, soientt r a i t é e s p a r une person- prix s'appréte à châfier sans p i t i é le d u 12 iuin 1941.
inriire inexploit6 d ~ p i i i sIr 1.1 sep-
Ainsi en a décidé la nouvelle loi femlre 1939, Irs Soci6t6s B c l g ~ s ont
rrprls lriir zctivité et les Sociftés
Sud-Am6ricaiiirs oiit vu leurs ré-
nalitb active e t cnrnprkhensive. sultats progresser sriisihlenient, no-
tammrnt la , Coinpugnie Argentine,
Bien des auteurs e t des artistesi qui est la plus importante.
actiiellement sans travail et, pour I& ùénéflce net a atteint 17.185.000
Les Ela Lldssements francs permettant la réparti-
certains, rkduits ?i une situaiton pré- -'
lion de 6.5 francs par action et de
devront, riotamment, une par-
i c i r reconnaisse 3 a - AU P IG EO N VO YA EUR 6.5 fr. 9 i 2 par part, sous dCdiic-
tion de l'ccomphe d e 25 fr. déjic
ley, s'il 'parvient, comme nous n'en ,.
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verse sur le divid~iide.
Les immnhilisations n'atteiment
ijaufons pas, à crker, au p o i n t d e
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informent l e u r fidèle o i i e n t g e
q u e leurs magasins seront fermes
pas 7.000.OOfl après en avoir coûté
une vingtaine. I'~nseinl>ledrs résrr-
ves ressort B plus de 34.000.000.
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No 741 Le Haut-parleur Page 3

 - -
/
1

1
CONCLUSIONS
collabora- Notre L'Etat q u i s'était déjà ingéré ,'dans le com-
t teur répondra aux merce d e la T3.F. dans un b u t intéressé, vient
lecteurs d u H.P. sur d e faire un pas d e plus dans la' réglementation.
t o u t e question d'ordre M a l g r é cela i l ne f a u t pas faire dire. à ce nou-
J u r i d i q u e intéressanf veau d é c r e t ~ l u sq u ' i l n'indique à première vue.
ou non la Radio Tout l'essentiel n'es: qu'une reproduction d u dé-
( V o i r conditions dans c r e t d e février 1940 q u i prévoyait déjà un re-
notre rubrique Te&- gisire spécial e t des feuilles d e déclarations, il
7 nique]. 1 I est possible que le réglement interministériel en
modifiera la forme e t en imposera le modèle. Les
intéressés seront alors tenus d e faire I'omplète
La parution récente d ' u n Décret, nous p e r m e t vendeur ( à f i n d e contrôle) description sommaire d o ce registre t o u t proparé. En attendant ces pré-
d'ouvrir cette rubrique, sous le signe d e la Radio. e t caractéristiques d e monfage ou énumérations cisions sur la nouvole organisation, q u i p a r a i t
mais nQus nous reservons d'y parler un p e u d e des pièces, A ce sujet un numérotage des postes étendre le contr6le. uniquement, p o u r des rai-
+ou& e t surtout, d e tenir le lecteur au courant complets seraient intéresxant, mais cela intéresse sons que nous n'avons pas a connaître, les com-
des lois et décrets nouveau& I'administration e t la tâche d u commerçant est merçants ne sauraient mieux faire q u e d e conti-
d é j b suffisamment compliquée ! En tous car at- nuer b f a i r e souscrire les déclarations antérieures
NOUVELLES O B L I G A T I O N S tendons J'instruction interministérielle, q u i vrai- e t tenir leur p e t i t registre déjà existant. En tous
DES C O M M E R Ç A N T S E N R A D I O semblablement fera rédiger des imprimés à rem- cas, la modification sera assez minime, surtout
p l i r ! Néanmoins ces instructions sont souvent pour I'acheteur, q u i n'aura aucune gêne nouvelle,
L e Décret d u 12 m a i 1941 (J.O. d u 2 8 ) npus
tardives, nous en avons eu un exemple pour les e t c'est déjà le principal.
apprend q u e les commerçants e t artisans d o n t autorisations préfectorales à fin d'acquérir un
l'activité s'exerce sur les matériels radioélectri- RENE-FRANCK DEBENAIS
immeuble, cela peut être long. D i p l O H i de In FncicIté d e Droit
ques, sont tenus d e faire souscrire p a r leurs
de Paris.
clients, à l'occasion d e t s u t e opération p o r t a n t E N V O I DES D E C L A R A T I O N S
sur un appareil récepteur d e radiodiifusion ou sur
des pièces détachées susceptibles d'en permettre Les déclarations d s i v e n t étre adressées chaqiie
le montacje, une déclaration dans les formes q u i jour, ou une opération aura été faite. e t sous p l i
C O U R R I E R VV
seront fixées par instruction interministérielie. non affranchi, au chef d e la région Radiophonique Les amateurs-émetteurs, possesseurs d'une sta-
C e c i ne constitue une obligation nouvelle que d u domicile d u vendeur. II y aura donc o b l i g a t i o n tion privée e t titulaire d'ün indicatif. q u i durent
partiellement, car déjà I'art. 3 e t I'art. 6 d u p3ur le vendeur d e faire un envoi tous les jours, remettre leur émetteur à la Préfecture d e leur
d é c r e t des 27 février, 2 n i i r s 1940, disaient q u e sauf ceux ou aucune vente n'aura lieu, ce q u i dis- Département ou a un C e n t r e voisin d e leur domi- [
t o u t commerçant ou revendeur en matériel ra- pense le Commerçant-Secrétaire d'un envoi néant, cile, n'auraient pas 6té indemnisés, parait-il ! Ils
dioélectrique é t a i t t e r , ~ d e faire souscrire une e t c'est déjà bien. II est vrai que le p l i sera en demandent que faire. S'iis sont tilulaires d ' u n re-
déclaration par t o u t aclieteur d ' u n psste complet. Franchise e t c'est mieux. Mais I'administration des çu en bonne e+ due forme, d9livré par l'organisme i
d'un chassis ou d ' u n ensemble d e pièces déta- P.T.T. ne rien, t o u t est prévu. habilité pour recevoir leur appareil, leur situation !

chées. Déjà des formules fournies p d r I'adminis- Le montant des frais d'affranchissement d e ces juridique a t o u t le caractère d'unk réquisition d e
t r a t i o n éiaient remplies chez les comnierçants e t envois sera compris dans la somme forfaitaire guerre, et, en cas d e contestation, ils doivent
'
signées par I'acheteur. couchées sur un livre puis payée annuellement à I'administration des Postes, défendre ce p o i n t d e vue. II est probable q u e les
envoyées. En somme ce décret r 6 r e n t p a r a i t faire par celle d e a Radiodiffusion Nationale, p ? u r le pouvoirs publics ne feront pas d e difficultés pour
double emploi agec celui d e février 1940. En réa- transfert d e ces correspondances. C e c i intéresse reconnaitre le bien fondé des intéressés. Dans ce
l i t é il le complète, malgré ces répétiiions. Les donc uniquement I'administration. M a i s ce n'est cas ils peuvent user d e la même procédure qu'en
commerçants deviennent d e plus en plus les auxi- pas tout, les vendeurs sont tenus en outre d e matière d e réquisiti?n e t demander à. rentrer
liaires d e I ' E j a t pour I'assielte d e l'impôt. Il f a u t tenir une comptabilité idoine. dans leur bien. II est à supposer q u e ce sera d i f -
s'attendre un jour à voir les vendeurs d e postes ficile. en outre ils auraient d r o i t à usie indemni-
encaisser la taxe pour le compte d e I'Eiat. C e t t e t é locative. Inversement ils doivent demander le
qualité d e c o l l e c t e u r d ' i m p ô i à t i t r e g r a t u i t ne prix d e leur appareil. La Préfecture Départemen-
commerçants Ou artisans en matériel tale me parait t o u t indiquée p o u r recevoir ces
nous étonnera pas, car elle existe déjà dans un
électriques seront tenus d ' a v o i r une c ~ m p t a b i l i t é réclamations
autre domaine. Remarquons t q u t d e suite q u e les
spéciales des Entrées e t Sorties, ce q u i suppose
Artisans q u i ne fiquraient pas au décret d e
février 1940, désignés sur c e récent décret,
que le matériel pourra étre suivi d'une m a i n dans
à s,o,ep,dre. En l'autre, en passant p a r les intermédiaires. C e c i
a
I,obligation a donc
p a r a i t assez facile pour un poste complet. mais
somme de la déclaration ne demeure
me p a r a i t compliquer la paperasse p o u r les p i & -
totalement à ltacheteur que s'il tran-
ces détachées e t matériel. C o m m e I'art. 4 indiquo
sact;on e n t r e particuliers, c8est-à-dire ni
q u e cette comptabilité sera établie dans les for-
ni artisans ou c,mmerr,ants en maté-
mes firées p a r l'instruction interministérielle, il y
riel$ radiophoniques e t II y a lieu de
a t o u t lieu d e crqire que les chambres syndicales
remarquer, qu'El y aura également o b l i g a t i o n
e t des métiers d e 'la profession seront consultées
d'une déclaration p o u r les opérations p o r t a n t
d e façon à réglementer e t uniformiser la façon
sur des appareils récepteurs, mais encore sur des FAITES NOTER VOS COMMANDES
d'opérer. II est vraisemblable que l'intervention
pièces détachées, susceptibles d'en per-
d e gens du métier ne manquera pas d'éclaircir
mettre le m2nfage. C e t t e indication man- ACCUMULATEUR
les de la mesure
que d e clarté. O n semble comprendre, la t o t a l i t é
' ou presque. des piècns p o r m e j t a n t un montage, La c o m p t a b i l i i é sera f a i t e sur u n registre
sans cela qire penser des pièces de rechange ? il spécial ( u n d e plus poiir les commerçants]. C e -
estvraique pour s,ustraire,~~~~~~t~~~n3au- registre sera soumis au vira des fonctionnaires e t
rait qu'b scinder sa en 4 ou 5 parties agents d u Contrele d e la Radiodiffffusion N a -
et ; des comnierGants différents. une tionale, ce q u i f a i t supposer un c o n t r j l e sérieux.
énumération des pièces d i t e s principales, II f a u t noter que ces registres spéciaux. unique-
souhaitable, car le cornmersant va devenir expert, ment destinés au Csntrôle, ne Pas échec
POUR L A M P E S DE P O C H E
sur le bien fondé de la d é c l a r a t i o n , e n aux livres réguliers d e comptabilité, cotés e t pa-
du caractkre indispensable der pièces vendues, et rafés p a r le Président d u Tribunal d e commerce
nous savons qu'on rencontre r a r e m e n t 2 e x p e r t s e t q u i doivent être obligatoirement tenus p a r
du méme avis ! M a i s que les ;ntéress&s n e s'a{fo- +sus les commerçants en vertu du t i t r e 2 d u code
lent pas, la situationn'est p a s tragiquepour d e commerce. II est également spécifié au décret
des précisions dannées s a n s d o u t e , à que les registres d o n t la tenue est prescrite, d n -
moins que les chambres OU syndicats c o r p q r a t i f s ~ ' 0 " être conservés, p a r les vendeurs, en da nt
soient consultés e t fassent accepter, au préalable, U n e durée de ans au le 3 1 décem-
leUr p o i n f de vue, c a r beaucoup de pièces per- bre d e l'année pendant laquelle ils auront été
mettent montage. 11 n e reste plus les ouverts, ce q u i revient ii d i r e q u e si un assujetti,
visé par le décret, vient à cesser son commerce vous avez besoin d'un conseil n'hésitez
déclarer toutes, mais que d e paperasses !
OU supprimer son rayon d e radioélectricité, il d o i t pas à consulter notre Service technique
L~ décret de février 1940 é t a i t bien plus expli-
cite. conserver, par devers lui durant 3 années sui- q l i i vous renseignera rapidement. (Voir
vant celle d e I'emplsi d e ce registre : p a r consé-
F O R M E DE L A D E C L A R A T I O N conditions dans notre a Courrier
quent. le présenter pour axamen, visa ou contrôle
Celle-ci p a r a i t facile : nom e t adresse d e aux agents désignAs au d é c i e t , ayant d r o i t d e
l'acheteur ( à f i n d e taxe). N s m e t adresse d u communication.

Page 4 8 L e Haut-Parleur 0 No 741 1

WWW.RETRONIK.FR
 ::NT-cINuuANTENAIRE de MORSE
L'inventeur d u télégraphe. Samuel Finley-Breese Morse, naquit il y a
c e n t cinquante ans, le 27 avril 1791 à Charlestown dans I'Etat d e Massa-
chusetts (U.S.A.]. Ses études le prédisposèrent aux disciplines expbrimen-
tales. A u collège d e l'université d e Yale, il a p p r i t la chimie du Professeur
Silliman e t la < philosophie naturelle w, c'est-à-dire la physique, p a r les
legons du professeur Day.
. L e Professeur Freeman Dans faisait alors u n cours d'électromagné-
tisme e t Morse, devenu professeur à l'Athénée d e New-York, s'entrete-
l a i t souvent avec lui.
O n venait alors d e découvrir l'aimantation du fer p a r le passage d u
courqnt électrique dans une bobine. Les premiers électroaimants é i t a k n t
construits en Amérique e t le professeur .Torrey e n o f f r i t un à Morse.
Dlailleurs, le professeur Daoa prhsentait c e t appareil à ses Bièves, à * q u i il
e n expliquait la théorie e t l a fonciionnement.
II serait t o u t d e m ê m e excessif d e penser que l a p l u p a r t des inventions
. viennent d'Amérique. Et la preuve en est que l'idée d u télégraphe élec-
tromagnetique ne v i n t à Morse q u e loin d u continent américain, plus
exactement à b o r d d u vapeur u Sully w, q u i en 1832 revenait d u H a v r e à
New-York.
Entre passagers, il é t a i t question d e phénamènes électriques. Franklin,
Clisait-on, a v a i t remarqué, lors d e ses expériences, q u e le courant élec-
t r i q u e franchissait une énorme distance en un t e m p s inappréciable. Morse
pensa t o u t d e suite qu'on pourrait avantageusement utiliser cette propa-
g a t i o n quasi-instantanée A la transmission d e signaux. II s'agissait cepen-
1 Le Budpet da la Ralio~liffuslonNationale pour 1941
RECETTES C o n t r i b u t i o n s diverses 7.500.000
S u b v e n i i o n du budget F r a i s d'exploitation des
i l a n t d e m e t t r e en évidence ces signaux électriques, d e les rendre visi-
bles.
générd ............ postes placés sous l e
P a r t d e 1'Etat dans l e contr6le d e 1'Etat.. 9.000.000
En ce temps-là, la traversée d u r a i t plus d e cinq Tours, si bien qu'en produit de l a publi- Remboursement a u
&barquant Morse avait déjà trouvé son télégraphe. Et comme il n'avait cité ................. b u d g e t annexe d e s
P r o d u i t s des publica- P.T.T. d q p r i x de
pas I'intenisn d e laisser méconnaire ses antériorités. a Quand mon té- t i o n s radiophoniques certains services ren-
légraphe électrique sera devenu la merveille d u monde, d i t - i l au com- d e I'Etat
Recettes
..........
d'ordre
dus ......,........ 16.300.000
mandant W i l l i a m Petl à la descente d u navire, souvenez-vous q u e je l'ai
découvert le 13 octobre 1832 à b o r d d u a Sully » ! »
p r o d u i t s divers..
et
.. Travaux
-
Prophétie assez exacte, sinon modeste ! Aussitôt dit, aussitôt fait. A T o t a l des recettes Bfitiments .
.
, i , ,
+.,,.:
,. .
peine revenu sur l e sol natal, Morse passa à l'exécution d e son système.
Pourtant - q u e c e t exemple console les inventeurs t r o p pressés, - ce
DEPEKSES
Dette publiqu
Matériel
Cibles ......,. .......
Dépenses d e recons-
n'est qu'en 1835 que le télégraphe f u t mis au point. II f u t alors, pendant
Remboursement au
b u d g e t annexe des truction
Travaux
....-........
eomplPmen-
deux ans encore, l'objet d'expériences e t d e contrôles à l'université d e P T.T. des charges
New-York.
En 1837. les expériences publiques remportèrent un éclatant succès, s i
d Ù capital investi en
travaux de premier
établissement ......
taires de
dtablissement
timents
-
premier
BB-
............
T r a v a u x compidmen-

.,.... - ....
bien q u e c'est la d a t e assignée en principe à la découverte d e ce nou-
Personnel taires de premier
veau procédé. établissement Ma-
Administration cen-
Pourtant, comme ceci se passait au pays des a businessmen 5, Morse trale. - Personnel ti- tériel i ,
poussait activement la réalisation d e son œuvre. II demanda au con-
grès pour obtenir les fonds nécessaires à l'établissement d'une ligne
- -
tulaire .............
Services centraux.
Persounel d e colla-
- Subventions
t61éqraphique la première entre Washington e t Baltimore. ............
En présence des invités d u Congrès, les expériences furent faites sur
boration
Services régionaux. -
Personnel t i t u l a i r e e t
&cours
tions ;
e t subven*
........... .d

Line ligne d e a quatre lieues >, devant un comité officiel e t une commission Dépemes diverses
personnel d e collabo-
d e l'Institut d e Philadelphie. ration ............... F r h i s judiciaires, in-
Mais, comme il advient souvent e n pareil cas, la a cabale > fit son R é t r i b u t i o n du person- demnitPs o u rentes
nel ausiliaire ....... p o u r dommages cau-
œuvre. En d é p i t d e la réussite des expériences e t des conclusions favo-
rables d u comité. une vague d e scepticisme e t d e d: défaitisme w déferle
Administration cen- sés a des tiers.. .. 400.000
tr-le. - I n d e m n i t é s Conférences et orga-
........ nismes internatio-
sur l e Congrès q u i se dkintéressa d e la question.
Morse é t a i t opiniâtre : il a v a i t la foi. Plutôt q u e d e v s i r son invention
éventuelles
Services centraux:.
Indemnités even-
- naux ............... 262.009
subir le sort d e celle d e James Rumsey concernant les bateaux à vapeur,
il, s'embarqua pour la vieille Europe, où il f u t bien accueilli. La France
accepta d e breveter son télégraphe, mais le brevet français ne conférant
tuelles .............
Services régionaux
IndemnitPs dventu6lles
- RECAPITULAT' I O N
Dette p u b l i q u e
651.000
......
8.500.000
Indeniintés d e rési- Personnel ............
62.380.846
pratiquement aucune garantie, Morse r e p r i t la route d u nouveau monde. d e i i c ~ ............... hIat6riel e t fonctionne-
Quarante ans durant, il lutto pour venir b b o u t d e l'indifférence ou d e Allocations f a m i l i a l e s . m e n t des services..
rhastilité d e ses compatriotes. Enfin. le 3 mars 1843, le Congrès e t le Avances reinboursables Travaux .............
...........
SQnat des Etats-Unis lui accordèrent une subvention d e 30.000 dollars
(environ 1.300 000 fr. d'aujourd'hui). Le gouvernement a d o p t e le télégra-
a u x fonctionnaires e n
instance d e p e n s i o n
I n d e m n i t é s d e replie-
Subventions
Dépenses diverses .....
phe Morse q u i b i e n t ô t fonctionna d e Washington à Baltimore. m e n t e t d e séparh- T o t a l des dépenses. 299.896.344
Tells est l'histoire d e Samuel Morse, d o n t o n v i e n t d e fêter l e cent
tion ..............
Contribution fodai-
tinquantenaire. t a l r e a u x charges d e
RADIONYME pensions du person-
nel ................ a BREF
1 1 F. GUERPILLON
Caaital Sneibté Ananvme 1.MM.M
& Cl. 1 Matériel
~
Entretien des locaux et
pt fonction
P Sservices
4 La Foire de Lgon 3 0 i f $8
tenir exceptionnellement, m f f e
année, d u 27 septembre da 6
tobre. Les constructeurs d e l a Ra-
du matériel. -
' ........ dio doivent, malgrk les circonstan-
I
1 &clenne route d'Orl4ane A

T O U S APPAREILS de M E S U R E S E L E C T R I B U E S
TOUS INSTRUMENTS de CONTROLE pour la T. S. F.
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1
Transports
Commandes d ' i m p r i -
més ...............
Matériel (dépense;
repliement et d e ré-
de
Les peu favorables, FI partici-
per : pour fous renseignements.
Foire de Lyon, 1. Bd Malesher-
bes, Paris.
..........
'
VERIFICATEUR GÉNÉRAL
L A M P E M ~ ~ZR E
401
-
VÉRIFICATEUR PUPITRE
-
CONTROLEUR CONSTRUCTEUR
quisition)
Emissions directes et
collabor&teurs occa-
sionnels ............
4 M . René A!aget. 7 , square
du Lac-Supérieur, Le Vésinet, a

-
CONTROLEUR 13 K. CONTROLEUR G M ADAPTATEURS - Emiqsions extérieures.
retransmissions
m a t é r i e l ............
et
été n o m m e administrateur prooi-
soire de la société Les Industries
musiralas et électriques u Pa-
P u b l i c a t i o n s et p u b l i - thé-Marconi 30, boulevard des
.),

cité ................ Italiens, Paris.

i Page 6 La Haut-Parleur No 741 1

-. .--
 l

1
Pourauoi la traction électriaue
des voiiures n'a-t-elle pas retenu,
11 VOITURES SILENCIEUSES
depuis longtemps, l'attention d e i
.

tous 7 Fallait-il d o n c des évène.

ments graves p o u r q u e l'on con-
sentit A S'Y arrêter ? Ce Zrollevbus -
LE M O T E U R THERMIQUE L'accumulateur : ce n'est pas A nos -x fil A la p a t t e w qu'opposent aussi- 3 0 cv. les trolleybus sont conçus aiff6.
Parler d e voiture automobile équi- lecteurs q u e I'on apprendra les deux t ô t ses detracteurs. En q u o i est-il rernment. 11 n'y a pratiquement pas
vaut à penser au moteur thermique catégories existantes :accus au p l o m b gênant cependant 7 La voiture d e d e limites B leur puissance puisque
à deux, ou plus généralement & qua- e t accus fer-nickel, ces derniers d e - transport en commun est f a i t e p o u r la reserve d'énergie sot dans la l i g n e
tre temps. M o t e u r s2uple, Iéger, sans venus cadmium-nickel. L e premier mo- u n ou plusieurs parcours détermines e t n o n sur la voiture. La tension-dm
lequel l'aviation ne serait encore dèle demande d e plus grands soins e t c e t t e prison d e deux cables 61ec- service est de 5 5 0 volts, moteur 100
qu'un rêve d i r o n t certain. Aucun e t un entretien plus fréquent. Mais t r i q u e ne l u i f a i t aucun tort. CK Sur tes chemins d e f e r o u leu
doute n'est possible à ce sujet. G r â - on peut. p a r contre, lui demander d e Lo rarete d u carbura114 a o b l i g e les tramways, l'arrivbe a u courant se
ce à lui, certains moyens d e trans- plus fortes intensités sans chute d e pouvoirs publics à s'occuper active- f a i t p a r l e câble e t l e retour p a r leu
. .
ports ne seraient encore que chimère tension appréciable. C e c i vient d e sa ment d'un moyen d e transport des rails d e roulement.
Mais faut-il pour cela perdre d e vue résistance interne très faible. plus satisfaisants. C ' e s t un autobus L'autobus n'est pas muni d e ce che-
les graves défauts q u i lui sont pro- L~ cadmium-nickel estdnun d o n t la forme ou l'allure extérieure min en fer. II lui f a u t donc deux ci-
pres ? prix plus élevé. Sa tension p a r blé-
Aucun moteur ne possède une vie ment n'est ~ l u sd e 2 volts, mais d e
si bréve que la sienne. Et rien n'est 1,15 volt. Plus léger q u e l'accu au
plus compréhensible. Sûn fonctionne- sa résistance interne est plus
Ilrieos&?
de
ment n'est qu'une suite ininterrom- grande. O n le préfère sur les véhicu- champ
pue d e chocs brutaux. Le nombre e t les circulant en terrpins plats. A i'ac-
la fragilité relative d e certains d e cu au p l o m b reviennent les terrains
ses accessoires constitutifs n'en f o n t au profil accidenté.
certes pas le moteur idéal. C ' e s t Mais dans les deux modèles, il exis-
avant t o u t un moteur incapable d e t e un p g i n t commum : ~ o i d s m o r t
démarrer seul. A moins cie se con- élevé, en regard d e la quantité d'é- 81 . ] a l j
. .
damner & d e nouveaux démarrages, nergie emmagasinée. Unique raison
,il f a u t le laisser tourner pendant les Dour laauelle
8 - la traction Électriaue LE MOTEUR SERIE LE MOTEUR COMPOUND. I
courts arrêts d e la vgiture q u ' i l en- n'a pas pris l e développement au-
traine. C e t t e r i g i d i t é dans son fonc- importe peu, mais d 2 n t le moteur bles e t deux perches pour prise da
quel elle avait droit. Si l'électricité ne
tionnement a mis les constructeurs thermique e t ses accessoires encom- courant. Les frotteurs sont en branre
p e u t effectuer un remplacement t o -
dans l'obligation d e r r é e r la b o i t e brants e t souvent antimécaniques, o n t ou, mieux munis d'un p a t i n d e gra-
tal d e la traction p a r m3teur à explo-
d e vitesses puis, cela va d e soi, le disparu. U n ou deux moteurs atta- phite. La disposition mécanique p e ~
sion, il f a u t du moins l'utiliser chaque
débrayage. Curieuse situation que quent les raues arrières. C e sont, soit m e t au véhicule d e parcourir la lar-
fois que le procédé est possible e t
celle d'une voiture aux vitesses les des moteurs série, soit des moteurs geur d'une rue moyenne sans craindre
même avantageux. L e cas-type, est
plus variables entrainée p a r un mo- compound. C e dernier modèle offre l e décâblement. O n a ainsi toute l a
celui des voitures municipales d'enlè-
teur d o n t le rendement maximum ne le précieux avantage d'un freinage mobilit6 voulue d e I'autobus d o n t les
vement des ordures ménagères d o n t
s'obtient qu'à une vitesse d e régime électrique p a r récupération. Le cou- inconvénients disparaissent.
les temps d'arrêt sont kgaux ou su-
déterminée. r a n t ainsi renvoye dans l a l i g n e est Le Trolleybus circulant sur les rou-
périeurs aux temps d e marche. Toutes
Et c'est p o u r allier ces incûmpa- absorbé, soit p a r le système généra- tes, est soumis à leur code. II l u i f a u t
les voitures d e livraison ayant un kilo-
teur d e courant, soit p a r une autre donc un éclairage d e secours assure
tibilités qu'il f a u t supporter la plus mètrage connu à effectuer, peuvent
voiture circulant sur la ligne. Le frei- p a r une p e t i t e .battarie rechargée pa.r
belle hérésie mécanique connue ( l e être ainsi équipées. Et la solution de-
nage électrique kconomise les garnitu- la ligne. Certains constructeurs Btran-
débrayage), puis la lourde e t cou- vient idéale lorsque I'bnergie p e u t
res d e freins e t tend à s'opposer au gers o n t prévu c e f t e batterie pour per-
teuse b o i t e d e vitesses. être très bon marché. C ' e s t le cas
dérapage. O n p e u t même p r é v o i r les mettre au véhicule un fonctionnement
Faudrait-il enfin négliger le déga- d e i v2itures d e service des compa-
dispositions d e sécurité limitant la autonome, t e l I ' é l e c t r ~ b u s ,pendant-un
gement dangereux d e gaz nocifs. De gnies d'électricité ou d e toute en-
vitesse dans les decentes ou en cas parcours d e 3 a u 4 kilomètres. On
ce f a i t , l'emploi d u moteur à explo- treprise privke ou publique possèdant
d e marche accidentelle en arrière. p e u t . ainsi satisfaire aux conditions
sions ne d e u t s'envisager dans les des machines auxquelles on p e u t de-
Tandis q u e les électrobus (autobus d'esthétique imposées en certains en-
endroits p'eu ventilés, tunnels souter- mander le *: remplissage >> des accus à accus) fonctionnent sous des ten- droits. De même le franchissemen)
rains e t c ... d e traction.
sions d e 46 ou 92 volts avec batteries d'espaces dépourvus d e lignes Blectria
S'agit-il d e voitures d e tourisme ?
M A I S V O I C I LE M O T E U R d e 800 amp.-h. e t moteurs d e 25 B ques se f a i t avec la plus grande faci-
La sagesse alors conseille d'attendre.
ELECTRIQUE Pour q u ' i l n'y a i t plus d e doute pos-
D&s lors, le problème change d u sible il faudrait l'accu Iéger ou la
t o u t au tout, C o m m e p a r enchante- pile d e faible résistance e t d e f o r t e
ment, v o n t disparaître aussitôt : le tension, recharqée p a r un p r o d u i t bon
radiateur, le ventilateur, le débraya- marché. Les deux restent encore 21
g e e t la b o i t e d e vitesses. A peu d e découvrir.
choses près, il suffit d'un chassis, un
AUTOBUS ELECTRIQUES
moteur électrique e t c'est tout. Le
silence remplace le bruit. Des orga- O n se trouve i c i devant un ~ r o b l é -
nes mécaniques lourds e t encom- me résolu. ayant f a i t ses preuves en
brants s'évanouissent aussitôt. d e nombreux pays ktrangers. Nous
Le moteur électrique possède un pouvons encore nous hâter en France,
rendement élevé. II supporte aisément sans ratrapper toutefois le temps
la surcharge. Bien construit, i l n'offre perdu.
aucune cause d e défection. La cûn- L'électrobus ou autobus 21 accumu-
d u i t e est simplifike au p o i n t d e de- lateurs p e u t rendre d e grands servi-
venir d'une facilité déconcertante. II ces en maints endroits. O n connaît p a r
semble q u e la pratique démontre qu'il avance, le kilométrage & parcourir
f a u t examiner le problème sous tou- avant la recharge. Et cette derniére
tes ses faces pour mieux se pénétrer opération p e u t s'effectuer dans les
d s la question. meilleures conditions aux heures pen-
d a n t lesquelles les machines d e cen-
L'ALIMENTATION trales tournent pratiquement & vide :
Pour l a t r a c t i o n électrique, un la nuit.
seul problème se pose : I'alimenta- Mais pûurquoi le Trolleybus n'a-t-il
tion. Dans l'état actuel d e la techni- pas pris plus t ô t d r o i t d e cité. II a
que, il n'existe q u e deux prûcédés : tous les avantages conjugués d u tram-
-
l'emploi d'accumulateurs ou I'utilisa- way e t d e l'autobus d o n t il n'a au-
t i o n d'un rail ou d e câbes d e contact. cun des inconvénients. II y a bien ce . Le trolleybus circule-librement malgrd son fil ... ci l a tête. .
No741 L e Haut-Parleur Page 2

NCYRTK2019
 lit6, mais seulement A a e plus faibles
vitessis.
Les vitesses normalement obtenues
en service atteignent OU dépassent
celles d e l'autobus : la souplesse d u
moteur électrique les permet sans
mal. La régulation se f a i t sans fatique
par uno pédale. Celle-ci a g i t p a r in-
troduction d e résistances dans le cir-
c u i t d'excitation shunt d u moteur sur
le modèle compound. Avec deux mo-
teurs série on procède comme sur
les locomotives électriques, le M é t r o -
politain e t les tramways. Le régulateur
c ~ m m a n d é p a r la pédale possède 9
plots ou positions.
Plot I : C'est la ~ l u sfaible vitesse.
Les deux moteurs sont en série e t une
résistance R est ajoutée.
Plot 2 : MEme disposition, mais une
partie d e la résrstance est supprimée.
Plot 3 : M i m e position des deux
moteuri en série. Suppression totale de
la résistaice.
Plot 4 : M ê m e disposition que pr6-
cédemment, mais l'inducteur d'un des
msteurs est shunté p a r un rhéostat d e
champ.
Plot 5 : Le rhéostat a une résistance
, plus faible au'en 4.
Plot 6 : L'inducteur est en court-
circuit e t le second moteur fonctionne
seul.
Plot 7 : Les deux moteurs sont
maintenant en parallèle. C e l u i q u i ne
fonctionnait pas en 6 reçoit à nou-
veau la résistance R en série.
plot 8 : La résistance R a d;minub
d e valeur.
plot 9 : L~~ deux sonten
parallèle sans interposition d e résistan-
Notations pour la capacité des condensateurs
de 1/1.000 de NP.
i11111111~~~~1~11111llllllllll~llllllllllllllllllllllllllllllll
LES ETS CIRQUE-RADIO
informent leur fidèle clientèle que la fermeturz
- annuelle de leur magasin est fixée =
DU 2 AU
Pour t o u t e c o m m a n d e p r i è r e d e se r e p o r t e r
insérée, d a n s le a H A U T - P A R L E U R > d u
Comment fonctionne
hdurt~ur '"'u"
i
Indurî~ur 'ndw' R
1
R
une 1
antenne antiparasifes ?
Personne n'ignore fi quoi sert u n e an-
2 8 tenne antiparasite : hlonsieur de Lapalisse,
s'il vivait encore, nous le dirait t o u t d e
3 s suite, quanti bien même il n'eût j a m a i s
appris la T.S.F.
4 hlnis il n'est pas mauvais de rappeler
coininent une telle antenne fonctionne e t
cummeiit oii doit I'installcr. Le principe e n
R de chdrnp est assez siiiiplc : il siiffit (le tcnclre l'an-
teiine B uii ciiclinit où il y a peu - ou p a s
5 - de pcrturbatioiis. Ici nous tombons d e
'
la ~ b r i t i .clc 1,apalisse s u r l'œuf de Colomb.
Oui, cela paraît enfarilin, mais i l fallait
y penser. 1,'antciine anliparasite est avant
6 tout iin collecteur d'onclcs tendu dans u n e
région <le l'ntinosplièrc où il n'y a pas d e
pa1.asitr.s.
pourtant, cela n'est pas si simple que ça
en a l'air. Une rkgion cxeinpte de perturba-
tions, cela n c se trouve pas aussi facile-
ment. En pratique, il f a u t monter s u r l e t o i t
de la n ~ a i r n npour la rencontrer, t r o p heu-
\ reux si une distribution aérienne d'électricith
ne ~ i e n tpas T O U S apportcr les parasites B
domicile !
C O U P D'CEIL SUR L'AVENIR
II est impossible d e prévoir le moment où la traction élec-
trique remplacera. dans tous les usages, la traction p a r moteur
thermique. Par contre, la voiture assurant un service régulier
dégagée d e ses rails e t reliée à deux câbles électriques est
une solution t r o p méconnue jusqu'ici. II est temps d e sortir d e
cette ornière q u i s'oppose à un moyen d e transport excellent.
Le Trolleybus est la voiture publique d e demain. Elle satis-
fera à la fois l'exploitant e t l'usager d o n t les intérêts, pour une
fois, sont intimement liés.
G E 0 MOUSSERON.
---.
10.000 0,011
(11/101)0) Coirpe d'iine maison montrant l'installation :
de l'antenne aiitipnrnsiie sur le toit et de l a
lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll descente d'antenne blindée. t
11 reste i conduire jiisqu'au récepteur les 1
ondes pures ainsi captées. C'est ici q u e
l'affaire se corse. Si vous utilisez u n e des- 11
centc d'antenne normale, un siniple fil, isole
ou non, cc fil va subir !'induction dcs pa-
r:isites a u monient précis où i l pénétrera
\\
danq leur zone ct c'eJt cc que montre bien
la figure. 011 o b \ i e i cet inconvénient en ,1
utilisaiit uiie descente d'antenne spkciale :
soit nn fil unique dans u n tube a écran
métallique h faible capacité, soit une ligne
cn double fil sous métal (fil SOUS plomb p a r
excniple, d e s s e r ~ ip a r u n transiormateur B
haute frbquenee)
-18 A O U T
à la p u b l i c i t e
La figure m o n L e comment u n tel cHble
blindé pénètre impunément dans l a zone
perturbatrice, ainsi q u e l a prise de terre.
Les coiiiicxions d o i v e ~ i ti t r e soignées, parti- 1
1" luillet. . . m culièremcnt aiix' boîtes dc jonctions, points b
faibles p a r o ù les parasites a u r a i e n t ten-
dance h rentrer en scène. 1
La zone parasitée s'ktcnd s u r tous les éta-
24, Bd des Filles-du-Calvaire
PARIS - T6lbphona : ROQuette 61-08
METROS : St-Sdbastien-Froissard et Oberkampf
 Nous continuerons notre série d'articles
sur les géiiérn\curs d e courant électrique p a r
une étude sui. Ics piles. Ces générateiirs
m a r q u e n t uiie bt:ipe irnportaiite daiis les
découvertes i e l n t i \ c s B 1'Clectricité; a v a n t
eux l'électricité n é t a i t piocluite que pnr
f r o t t e m r n t ou p a r iiiflueiicc.. : uivnnt les 1116- i n poudre.-
thodes que nous avons iiidi<~uécsaiitéiicu-
rement.
Les piles sont des sources rl'6iicrgie élec-
trique; cc.ttc éncrgir est ol~tciiucpar traiis-
f»rln:itioii <I'i.iicrgic cliiiiiicliit~. 1-:llcs sc~iit
conatituécs de clcux ci1i.11~coii(luctciirs de
poids atomique cli!'f(.ri~iit plorig(.s <liiiis un
liquide élcctrolyti<liie (nciclc, 1):ise oii sel
diisoiis).
I>iverses explicntions tlc ce pliéiionii.iie ont
été donnees. Ces tli<:orics soiit cci.tcs tics
intéress:iiitt,s. iii:iis i i o t i . ~ Ililt cst (Ir f:iire
~ ~
le liquide électrolytique (une solution sa- et u n e plaque d e zinc, d e dimensions cor-
turée de sel d'ammoniac d a n s l'eau) et u n e respondant respectivement à l'ensemble des
l a m e de zinc amalgamé. Le vase i n t e r n e électrodes des élémérits m i s e n parallèle. De
contient u n e lanie de charbon d e cornue ce f a i t l a tension obtenue e n t r e les bornes
entourée d'un mélange d e bioxyde d e man- d e pliisieurs Iléments réunis eu parailéle est
ganksc en granulés e t de charbon d e cornue identique à celle d'un seul klément, e t I'in-
tensit6 m a x i m u m de l a hatterie est égale
Dans cctte pile, la l a m e d e charbon est b In somme d e I'intensitk nlaxiiuum de cha-
substitiiée a u cuivre de l a pile de Volta e t cun dcs éléments.
l a solution de scl d'ammoniac remplace Ida mise eii j~aralléle convient donc 101-3-
l'baii aci<liilCe. Ide bioxyde de manganèse est qu'il est nCccïsaire (le faire u n e alimenta-
le dépolarisant qui absorhe l'hydrogèrie. tion d'un teiiips asicz loiig sous une cer-
Idorsque le circuit d'une pile est ouvert,
il existe r n t r e Irs deux phles une différence
de potentiel que I'on appelle force klectro-
inotiice (f.r.m.) de l'blbnient. IAa f.e.m. (les
61(.iiiciils 1,rcliinché est de 1,s à 1.6 volt, et
cellc (les éléineiits Volta de 1 volt.

connailrc les ~>lifnoiiil:ii(~s (.lcrti.iqucs sans I,a f.e.m. n e déprnd, n i d e l n position, ni

en erninincr lcz causes. siirtiiiit Iiirsqu'cllrs des <linirnsioiis cles constituants de l a pile,
ne soiit pas al~soluiiicritcI(.liiiies. iii:iis <le leur nature. La diffçrence entre
Le iioin < pile » est <l(.ri\&(le In dispnzi- pilrs (le petites c t d e granclcs dimensions
tioii tln premier él6iiiciit ri.nlis6 p a r Volts. se rapporte seulement à l'énrrgic, c'est-à-
Celui-ci S C coiiipos:iit ttii cft'tat tlc disques dire à I'inteiisité maximum q u i pcut Ctre
dc zinc, tle ciiivri~ct <le fcutri. imi~il>i.tl'rnu demaiidée à la pile sans risque de détério-
ration. E'ig. 3
salée ou (l'une soliition d':ic.iilc siilfiirique
dilui., ~ m p i l P sles uiis siir 1c.s nuti.'s. I,e courant fourni p a r les piles a les taiiie intensité; c'est le cas de l'alimenta-
La tlispi~sttioii n Cté nl~aii<loniii.e.mais le mêmes cnractéristiqiirs que celui ol)tenu tion des filaliicnts des lairipes d a n s l e s ré-
nQm de i ~ i l r sest rcstt: à tous les g6iii.r:itcurs avec les macliiiics électrostatiques (Clectro- cepteurs portatifs.
de ce gciire. pliorc par crcmplc). C'est un coiirant rigou- 1,orsqu'il est nécessaire d'obtenir B la fois
Depuis l a lin (lu urrire siècle, ou Volta reusement continu. u n e tciision et u n d6l)it supéricurs. o n réa-
d4coiivrit cc qii'oii 11:illtisa h ce( tc i.l)otlue 1,rs ])ilc~s 1.erlaiiclié n r peiivent dehiter lise i i i i gtouprriieiit rriixte, ou s&rie-parai-
I'électririti. tlc coiitnct. Ics nio<ll:lll\ tlr piles que clcs couraiits assrz faibles et s u r t o u t lèle, 1):"' Icclucl, suiv:irit les valeiirs dési-
se soiit iiiultil>li(.s.Soiir; iious liiiiiteronr ce- interinittcnts. Ccprii<lnnt, & t a n t donné le rées, oii réiiiiit cil p:irallélc u n certain nom-
pen<lniit h ln dcscri])tion dcs (Iciix iiir>(li.!rs prix peu i.lcvé dcs i n a t i h r s Ics constituant 1)rc de groupcs <I'i.léinents en séric. C'est ce
les ]>lus elnîsiqiies et Ics plus fnrilrs 31 re:i- et leur facilité de réalisntion, ell'cs sont iii- que I'on f a i t l o r q u e pour le cliaulyage fila-
lisci : In pile Volta c t l a pile 1.ccl:iiiclii.. térrssnntrs pour l'amntciir qui pcut, gr9ce iiient on réunit eii parallèle cles piles de
1.a pile Volta h vasr, doiit In fiçiire 1 k ellcs, alimenter des sonnci-ics ou rcnipln- laiiiprs d e poclie qui soiit tléjà constituées
montre la structure, se coniposr il'uiic laine c r r d r s pilcs sèches pour un éclairage de dc trois él&iiieiits en série.
de zinc % et il'uiic Inni? 1Ie cuirrc C, pln- fortiinc ou l'nlimcntntion d'un récepteur. La pile est donc l a salirce de coiirant la.
cées clans un rbcil>icnt clc verre ou de por- Les piles skches ne sont <lu rcstc que des plus facile à r6nliscr pour un débutant. Elle
cclniiic. rcmpli n i i s trois qiiarts d'iinc solu- pilcs Lrclanclié dans les(lue1lcs le récipient con\-ieiit non sculeiiieiit pour faire des pe-
tion (l'acide sulfiiriquc. Dans cctte pilc, est constitué par Ic zinc dii pôle négatif, le tites expéi-icnch, mais égalemcnt pour cer-
I'Plcctroclc d e c u i ~ i eacquiert u n poteiilicl liquidc iMmohilisé p a r dc l'agar-agar ou de taines al)plications doinestit~ues, en parti-
posIIif par rnp11:)rt h l'électrocle de zinc I'amiclon, e t le dépolnrisant contenu dans culier l'alimentntion dcs soniierirs d o n t
(pAlc 116;ntif), c t le. roiirniit qiii se maiii- un sac de papier. La pilr r s t fermée par d u nous parlerons daiis u n procliain arlicle.
fcste lorsque Irs rlcux élcrtrotlrs soiit réu- h r a i dans leqiiel ori pratique u n t r o u polir M. R. A.
nies rxtéri~-urcriirntrn, s u i ~ n 1 11c 1 seils ~(111- l'évacuation des gaz.
venlioriiii~l,1111 ciiivrc a n ïinc. I,a tension fournie p a r u n élément d r
hlalheurrusciiieiit In pile I'oltn perd assez pilrs cst géri6ralemcnt insuffisante; aussi i l
,
rapidenient s? pro]>riéi6 (I'c.ngcndrer un
couraiit i.lcQtriqiie. (:ct cnniii, q u i r s t gEné-
est nécessaire, afin 11c I?nugmentrr, de dis-
poser de plusieurs él6mcnts et dc les con-
r a l à touies les pilcs, est 11û aii pliénoiiii.ne nectrr en s4ric. I,a mise cn série s'rffcctuc
en réunissant l'électrode d'iin élément à ont trouve le moyen de construire,
l'électrode de nom contraire d'un a u t r e @lé-
ment. C'cst-à-dire en réunissant In l a m e 11c '&-:toutes les machines
cuivrr. (ou de c h a r l ~ o n )du premier élément
à In l a m e de zinc d u sccond. et la lame de
electriques connues.
cuivre <lu second à la lanie de zinc tlu
troisième et ainsi de suite. 1.n figure 3 re- MULTIMOTEUR est né !
prcîeiitr trois (.li.iiiriits d e piles rc1ii.s en Qu'est-ce que Multimoteur !
si-rir. Aiix extr6initbs de l a chainc ainsi
formec, on troiivc un pôlc positif (cuivre)
...
une merveile de simplicité.
Multimotcur se compose d'un
et u n nôle négatif (ziiic), entre Icsqurls on ensemble de pièces detachdes qui
rccucille une tciisinn égale à l a tension permettent tous aasemblagu
d'iin élCinrnt miiltip1ii.c par l e nomhre d'blé- réglages B I'infinl. Sans con-
mcnts s i les éléments sont identiques coiniiir na,issancea spkciales, en 5
Fzg. 1 Fig. 2 force élcctromotricr c t résistancc intéricurc. minutes. avec une simple
hfais l'intensité m a x i m u m que l'on peut dc-
d e polarisation catliodique. I l a p o u r cause mantlcr rcstc ln même, qu'il y a i t u n ou clef. un tournevis vous mon-
l a décomposition de l'eau p a r le courant e t pliisicurs éléments en série.
l a prodiiction s u r ln cathode (la l a m e de
cuivre d a n s l a pilc Vollh) d e bulles d'hy-
terez, tout seul. un moteur
tlectrique i en rkduction et
Comme excmple de piles en série, nous qui tournera h plus de 2.000
.
drogène,.qui,,<lu f a i t tlr l e u r iiature gazeuse. citrrons les pilrs de lampes de poche, qui tours mlnute avec l'aide
sont constitubcs <Ic trois él6inents 1,cclnii- d'une pile ou du secteur.
tendent :i crrcr iiiie g.iinc isol:iiite à ln cn-
thode e t b empCrlier le pasi,ige 1111 courant. cli6. I,n tcnsion fournie p a r clinciin <le rcs Commencez par foire fonclionnm, dkmonrez et rmmqa
Afin d':ibsorl>c.r cct I ~ ~ ~ l t c ~ gc.t
c i i(le
c rétluirc éli.nienls 6tant 11c 1.5 volt, In triision t o - des soiinetles Hecfriques, des postes d r tllkgruphir, der periri
les etlets (lu j)1ii.iioiii~iic, 1,cclnnclié r u t talc est <l'environ 1 , 5 X 3 = 4,s volts. moteurs; elc ... vous acquerrez ropidemmt lu J r x t h i t l drr
l'idée d'employer lin cl6polnrisaiit, e t ci6a Nous avons vii qiic In mise en série nc ipdciolistrs et uoui prendrez conlac; avec 1'Elrctriut~.
a i n s i l a pile q u i porte son rioiii. nous pcriiirttnit pas d'aiigrnentcr le nornl~rc
La pile Leclaiiclié est rcprésciiti.~par l a d'ampCrcs-heure quc pouvait fournir la bat- w u r wfera ..-.
C'est alori que. prorreisivonort et rouf en wovr distrayant
u i en apprendre= l a Technique. Varrc ingmiontl
r h l i s n d e nouvelles crlotions: rn iuivamt Ir
figure 2. Cette pilc et scs cl(.ri\i.s soiit Ics tcrir. Pour obtenir lin déhit plus élevé sans ilveloppemrnt de Multimoteur woui serez ogrkablrnen~
modèles les plus rGpnndus. Elle se coiiiposc ilne u s u r e rapide <Ics pilcs, il est nécessaire CtonnPi de woi progrb rapidri, et qui
égalenicnt d'un vase clc xcrrr on de porce- dc lcs rhunir en p a r a l l ~ l e . L a mise en pa- rait ... v o w prkparnez w t r e avenir 1
laine, mais celui-ci, outre le li(liiitlc élcctro- rallèle sr f a i t en reliant ensemble, d'une
lytique e t Ics i.lcctrotlcs, contien-t un a u t r e p a r t toutcs Ics électrodes positives, et d'au-
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notre documentation i i p U n
vase plus petit en porcelaine poreusr. ou t r c p a r t tolites les électrodes négatives. Cc tive Prospection ou B Multimoteur,
u n sac d r pnpicr ou ilc inousîcliiic. Dans mode de conncxion produit les mêmes effets 2 5 . rue Garnier, Neuilly-Seine.
l'espace libre rntre I r s deux vaîcs se t r o u l e qii'une sculc pilc a y a n t une plnquc de cuivrc
9 No 741 Le Haut-Parleur Page 9
1 DES T E R M 1 E S
(Siiite d e nos nzzmfros 735 e t suivants)
Automatique. - APPAREILIJIPRIMEUR AUTO-
~ I A T I Q I ' E . Appareil a s s u r a n t a u t o m a t i q u e m e n t
l a tratluctioii des signaux télégraphiques re-
F U S et iiiiprimarit le message correspondant
en car:ictii.e tyl~ojiraphiques s u r u n e bantle
ou une feuille de ];al>ier.
RE(:EP.I.EI.H AIITOSIAI.IQCE. Réceptcur d a n s
lequel l'aec»r(l est ohtenu p a r simple pres-
sion s u r i i r i l>oiiloii. Ics réglagcs correspon-
d a n t a u x tlivcrscs éiiiissioiis à reccvoir a y a n t
été repérés ~~r6alnl1ieiiient eii coiinexion avec
un clavier à touches.
Auto-orciilation.- Se tlit tl'oscillatioiis 6lcc-
triques e i i l i ~ t ( . n i i e s s~~oiitaiitiiiciitd a n s un
circuit o ~ r i l l a n l .I.'alit»-o-cillat ion peut pro-
venir rl'iin coulilnge i,é:icif, ou d'uii cou1)l:ige
fortiiit eiil1.e lcs ciicuils, élrctiiqpc oit iiin-
gnttique. (.)il évile ce p ~ i é n o m è n eeii \ip11ri-
mnnt les couplages p a i a s i t n i r t . ~ , en I~liiidant
les Iarnj>es et les c i i n t i l s e t en iirutrodyn:iiit
l'appareil. (Angl. : Self-oscill(rtion. - All. :
SelD.~tsclizi~iiig~~).
Autoplex. - .\loiitagc réccpteui à uiie lanipe
triode d u typc supc~rrtgéiiéi~ateui, n e corn-
portant p a s [le c i ~ i i d r i i s ~ i t e ~réç'laljle,
ir
u n e tiot)iiie rl':iiiteniie de 1.250 tours, un va-
riomètre d r grille et un varioinetrr d'anode.
Autotransformateur. - 'l'ransformateur d a n s
lequel les enroulrriients priiiiaire e t secon-
d a i r e ont cles parties cciiniiiunes. (Angl. : Au-
tojiyer. - All. : E i n s p ~ i l r n t r u n f o r m u t o r ) .
FIG. 21. -
Aiitolrrrnsforpateiir : P.
m u i r r ; S. secondnire. ' (:\iigl. : Rndiobecicon. - AIl. : Radiobacke).
Auxiliaire. - l - ~ r . ~ c ~ r i i oA In! I~I I . l 4 I I : T 1
trode supplénieiitaire tl'une lampe 6lcctio-
nique, encore appelée !]rille. - l-'oi.~s a r x i -
LIAIRES. Pôles niagiiCtiques suppléiiieiitaires
destinbs à produire un i l u s sriisiblemcnt
proportir~nnrd a u courtint atin d'améliorer la
coniniutation des rnachiiies à collrctcur.
(Angl. : Au.ciliury Elrctrode. - All. : Hilfse-
lektrotle).
Axe. - AXE sll\riNETIQIIE D ' U N AIJIANT. Ligne
droite reliant les pôles magnétiques d'un
aimant.
Axr: I)'I.N CONDEXS4TEUn V A R I A B L E . Arhre
rnétallicliic. q u i m a i n t i e n t en place les laines
consiil ri:int 1':ii-niature inohile du condensa-
t e u r ct 5ci.t [le pivot A la rotntion de cette
arniaturc. !.4n~I. : Axis. - All. Achse).
Azimut. - Ia'aziriiu t d'une sta t ion d'émis-
sion e i t l'angle que fait le plnii vertical pas-
s a n t lpar le rtccpteiir et p a r cette station,
avec u n plan vertical tlonné pris pour ori-
gine ( p a r exemple, le plan méridien). (Angl.:
Bearing. - All. : G e s c h e i t e ~ r e i s ) .
B. --Lettre désignant l'induction magne-
tique.
dique.
BATTERIEB. batterie d e tension ano-
- (Angl. : B Battery. - All. : B Bat-
terie).
Baffle. - Ecran en bois contre lequel est
fixé le diffuseur d'un haut-parleur electrody-
n a m i q u e n o n incorpore d a n s u n e ébénisterie.
Le briffle, en bois contreplaqué de 8 mm.
d'kpaisseur, a generalement u n e surface mi-
n i m u m de 1 m2. - (Angl. : Buffle. - All. :
Schallwand).
Bac. - Cuve en m a t i é r e isolante r e m p l i e Fig. 22.
d'un klectrolyte d a n s lequel plongent les élec- a: b a n a n e II.
trodes d'un accumulateur, d'une pile, d'une
Bande. - Piece de papier etroite e t lon-
soupape electrolytique. Les bacs s o n t e n
verre, celluloid. bakélite. -
(Angl. : Jur. - gue, enroulee en spirale, s u r laquelle les
All. : Gefüss). signaux télégraphiques s o n t inscrits a u t o m a -
Pw 10 Le Haut-Parleur No 741
Bague.- BAWE COLLECTRICE. Anneau col-
lecteur m o n t e s u r un a r b r e e t destiné B assu-
rer, p a r l'intermédiaire des balais, l a commu-
nication électrique entre u n conducteur tour-
n a n t e t u n conducteur fixe. Des bagues iso-
lantes permettent d'isoler électriquement l'un
tlc l'autre deux condiicteurs. - (Arigl., All. :
liing).
Bakélite. - Substance isolante à base de
phériol et d e formol (phénoplaste) utilisée à
l'état solide o u pour I'iniprégnation. Rigidité
rlitlectriqiie d e 12 b 40 kilovolts p a r milli-
mètre d'épaisstur. Substance imperméable,
facile à usiner. - (Angl. : H(ikéli1e. - All. :
Bu1:eIil).
Balai. - Piece con<luctrice dcsliriée b assu-
rer par contact glissant ln liaisoii Clectiique
r n l r e tleux org:ines d'une machine ou d'uii
appareil. pouvant se déplacer I'une par rap-
port à l'autre. En pratique, bloc de charbon
f r o t t a n t contre le collecteur d'une dynamo,
la bague d'un alternateur, le d i s t r i b u t e u r
d'allumage d'un niofeur.
ANGLEDE C A L A G E DES BALAIS - Angle de la
ligne d i a m é t r a l e iniaxiiiaire joignant les ha-
lais d'une d y n a m o avec la ligne neutre, bis-
niai? sectrice de I'anjile tles pfiles. - (Angl. :
Briish. - All. : Uiirste).
Balayage. - Procédé de déplacement d u
~ l x ) tcathodique, ligne p a r ligne, pour a n a -
I y w r l'image à traiisniettre formée s u r l'ico-
noscope e t pour l a r e p r o d u i r e s u r l'écran
fluorescent de l'oscillographe cothvrliqiie. -
(Angi. : Siveepinq. - All. : Kehren).
Balisage. - Signalisation d'une route a&-
rienne oit maritime.
B ~ ~ i s HI.:nTziEN.
~ c e - Balisage réalise a u
moyen d3éinissii>ns de signaux radioélectri-
ques appro1)rii.s. qui guident i e navigateur
d a n s la hoiinc voie. On emploie à cette fin
les c i b l e s giiides. les rodiophnres e t les r a -
dioqonioml.tres. Une route liertzieiine est dé-
terminée a u nioyen d'un rndionlignement,
pri-
- constitué p a r cies émissions interférentes. -
Balisé. - ASTENVES BALISÉES. Antennes
d o n t les m â t s o u pylônes sont peints en
zones alternativenient rouges et hlanches,
pour signaler leur présence a u x aviateurs.
Iles lariipes de position assurcnt le balirage
nocturne. (Angl. : Pitt u p brncons. - Al]. :
.\lit Bncken belegt).
Balistique. - ÜAL\,ANO\IÈTRE BALTSTIQUE.
Galv:ini~iiiPtre destiné à niestirer u n e q u a n -
tité d'électricité p a r I'ohservatii~n de la pre-
m i è r r Plongation. - IAngl. : Hollistic Gal-
i~<inomcter.- AII. : Bnlli.slischer Gnlvuno-
meter).
Banane. - FICHEB A X A N E . Fiche usiielle en
radiotc.ctinique, constituée p a r q u a t r e lames
de laiton f o r m a n t ressorts d e contact contre
les douilles. - (Angl. : Bt~nunasplug.- Ail.:
Oananenstecker).
-
Type d e prise d e c o u r a n t Li fiches
DE RADIO I
tiquement. L'inscription peut ê t r e f a i t e soit
par points e t t r a i t s (signaux Morse). soit
p a r ondulations (siphon recorder), s o i t en
caractères romains.
BAVDE D'ABSORPTION. - Spectrogramme
t r a d u i s a n t le phénomène d'absorption d n
r a y o n n e m e n t indépendant.
BAYDEDE FREQUEYCES D'UNE EYISSION. -
Bande des frtquences effectivemeut occupées
p a r cette émission p o u r le type d e transmis-
sion e t pour la vitesse de signalisation utili-
sée. Voir fréqiirnce, rndiodzffusion.
BANDEI A T E R A L E DE FREQZ'ENCES. - Bande
de fréquences p r o d u i t e d e clinque côti. de
l'onde porteuse p a r l'effet d e la modulation.
Voir baitements. hétirodyne.
131radinplioni?. ln largeur d e la b a u d e la-
téra!e de fr6quences e ~ dt e 5.000 p:s. soit
a u total 10 000 p:s de p a r t e t d'autre d e
l'onde porteilse.
En radio\ iîion, la largeur d e la b a n d e
latérale de fréqiiences est (le 2,s mégahertz
e n ~ i r o i i p o u r une image compléte n o r m a l e
dc 450 B 500 ligheî.
RADIOPHOUIE A BAVDE4 tATEit41.E~ DE FRE-
Q L E Y ~ E ~- . l?niiî\inn d a n ? laqiielle l'onde
poiteu,e est supprimée e t reml>lacée p a r les
seules bondes l o l ~ r [ ~ l ede s fréquences en les-
quelles se décoinpoîe la modiilation.
BAYDEI'VIQL-E. - P o u r économiser les fré-
quenceî disponibles et rkduire la puissance
de l'éinetteur, on peut supprimer I'une des
bniides l a t r r a l e s d e fréquences.
FILTRE DE BANDE. - Circuia 'combine de
façon à laisser passer les coukants d o n t les
fréquences sont comprises d a n s certaines
hantles. Voir moyenne frdquence, présélec-
teizr.
FIG. 23. - Filtre d e bonde.
' ~ R A N S F O R ~ A T E U R DE BAXDE. - Transfor-
m a t e u r dont les circuits p r i m a i r e e t secon-
d a i r e sont accordés s u r la m o y e n n e fré-
quence d'un superhétérodyne a u moyen de
coiidensateurs fixes. Appareil beaucoup
moins sélectif q u e le f i l t r e d e bande. -
(Angl. : Tapr. - All. : Streifen).
Bar. - Unité de pression égale B u n e
meg<ibnrye. Sous-niultiple : le millibar. Voir
horye.
Barye. - Unité d e pression d u s r s t é m e
C G.S., q u i v a u t 1 d y n e p a r centimètre carré.
Barre. - <:onnesion de grande section,
pour réduire la rcsistance a u passage des
c o u r a n t s d'intciisité notable.
Barre omnibus. - Barre s u r laquelle sont
branchés les départs des conuevions d e dis-
t r i b u t i o n d a n î u n e installation blectrique. -
(Angl. : Bzzs Hnr. - All. : Sammelschiene).
Barreau. - BARREAU AIJIAVTÉ. Barreau en
acier a u tungstène o u a u cobalt q u i a reçu
u n e a i m a n t a t i o n permanente. - (Angl.: Bar
Magnet. - All. : Magnetstab).
-
Barretter.
ce mot.
S y n o n y m e de bolométre. Voir
Bas.- BASSE FREQUENCE. Voir frdquence,
musical, téléphonique. - BASSETENSIOX. Voir
tension. - (Angl. : Loiu frequency, Voltage.
- All. : Niederfrequen:, ii'iederspannuny),
Base. - BASE DE TEMPS (Télévision). Dis-
positif d e commande d u faisceau électro-
n i q u e d e l'oscilloyraphe cathodique e t d e
l'iconoscope a s s u r a n t le balayage d e l'écran
p a r le spot. En télévision, les bases d e t e m p s
s o n t produites p a r les oscillations d e re-
l a x a t i o n d e s t h y r a t r o n s d e ligne e t d'image.
- (Angl. : Time Base. - All. : Zeitbasis).
(à suivre)
 --

cepteai a n moment de sa mise a u poiiit
provenir mauvaise eoiicep-
tien, erreur de câblage o u d , u n Or-
gane défectueux. Alais lorsqu'un
d'excellents résulitats, et se
produit une dails son fonctioiine-
ment, sont iinputahles.
n o e u l i n t e n e
les
les difffrents organes d e
pannes I>ro\oqucr, I)uis , I O U S
en analjberons lcs effets et les cau\es.
Le premier q u e iious trouvons,
t o u t a u moins s u r les r6ccliteurs foiiction-
n a n t s u r alternatif, est le transformateur.
Celui-ci a In mission d'i.lever ou d'abaisser
l a tension d u scctcur B une valeur conve-
n a n t pour l'alimentation des plaques de l a
valve redresseuse et des filaincnts. Cet or-
gane est robuste et si aucun agent exté-
r i e u r n'intervient, il provoque bien rare-
m e n t l'arrêt d u récepteur. Quoique les ac-
cidents soient p e u fréquents, il est malgré
tout intéressant d e les connaître, c a r ce
sont justement les pannes peu courantes,
qui, lorsqu'elles se produisent, font perdre
le plus de temps.
Les pannes des transformateurs sont d e
deux sortes s i nous les classons s u i r a n t les
causes q u i les pro\oquerit :
10 Coupure d'un circuit.
2" Dffaut d'isolement.
l 0 Coiipure d'un circuit. - Ce défaut peut
~ r o ~ n d'une i r Coupure dans un des enrou-
1i lements en fil fin, ou d'une 4pissure ou
soudure ma1 f a i t e s u r une des bornes o u
des cosscs d e sorties. Cette coupnre, d a n s
n'importe quel enroulement qu'elle se trou-
ve, Proioque fatalement l'arrêt d u récep-
teur, mais n'a aucune influence néfaste s u r
les autres organes.
2" Défauf d'isolement. - Les défauts d'i-
solement peuvent se trouver à l'intérieur
d e s bobinages, e t provenir de l a mauvaise
qualité des isolants, vernis o u coton, dont
l e fli d e cuivre est recouvert. Les court-
circuits entre spires, ou ce q u i est plus
dangereux n t r e couches, que provoque ce
manque d!itolement, peuvent tout d'abord
faire varier les caractéristiques d u trans-
formateur et nuire à l a sensibilité et à 11
puissance d u r&cepteur. Cependant, ce q u i
est plus grave, c'est que ces court-circuits
peuvent engendrer l a carbonisation d u trans-
\ formateur. s i celui-ci n'est pas efficacemelit
protegé p a r u n fusible, ce qui provoque non
sealement P a r r ê t d u récepteur, mais consti-
t u e u n danger d'incendie.
3 Les défauts d'isolement peuvent étre aussi
entre u n enroulement e t le circuit magnéti-
que, a u e n t r e l e s enroulements eux-mêmes.
L a figure 1 reprksente ces deux genres d e
dkfants, que l'humidité ou la mauvaise qua-
lit& d e s isolants provoquent. Leurs consé-
puences s o n t peu graves e t se limitent à un
ronflement, d u f a i t q u e les circuits d u ré-
entre bobinages. L a lampe doit rcster coin- t r o p faiblc, le recepteur n e fournira qu'une
plètcinent obscure si l'isolement est bon. aiidition t,iihle ou inêiiic \cra iiiiiet.
Uii inanque d'isolant entre enroulements 21 que la fréquence du secteur n e soit
secondaires tle chaiiffage d e da valve e t d'ali- pns infiriecire a l a frérluence prbvue pour
nientation plaque est gtnéralcment l a cause I'utilisatioii d u transformateur. Un b a n s -
d'uii échauffciiient exagéré q u i entraîne à fnriiiatciir prévu poiir 50 périodes s'bchauffe
l a longue l a deîlrucioii d u transformateur. \ il cst liiaiiclié s u r uii secteur 60 périodes.
1':xainiiions en effet l a figure 2. Nous voyons I'nr contre ricn n e s'oppose tt ce qu'un transfo
que d a n s le cas d'un point commun ciitre 50 périodes soit alimente par u n rbseau &
les enroulements précites, le cicruit haiite 25 pfriodcs. Le fonctioiinement d u rbcepteur
tensioii s e ferme s u r le eondcnsatcur d'en- ii'est perturbé en rien et l'on constate sim-
t e p a r l'intermédiaire d e Ja prisa nié- plement u n &chauffement moindre d u trans-
diaiie rlii bobinage, chauffage filament de ia formateur ce q u i ne peut q u e contribuer tt
valte. Si ce condensateur a une forte ca- auginenter sa durke.
pacité. f t a n t donne d'autre p a r t l a tension Une remarque importante s'impose : u n
insi s r trouve appliquee, o n transfiirniateur grille immanquablement
Q
\
Fig. 2 Fig. 3
arrive à une valeur d u courant de charge lorsqu'il est connecté s u r u n secteur continu.
plus élevée que l'intensité que peut sup- L a detérioration p a r défaut d a n s l e eir-
porter l e bobinage, puisque ce courant (1 cuit d'utilisation provient soit d'un court-
circuit, soit d'une surcliarge provoqubs p a r
efficace), est égal tt :
1 = C E 2 n f. les causes siiivantes :
c = çapacite en farads. 1) P o u r n n defaut d'isolement d e l a pla-
E = Tension elricace de l a source alter- quette de carton bakelise d u support de l a
native.
= 3,1416.
f = fréquence.
valve (eii particulier s'il s'agit d'une valve
biplaque P caractéristiques américaines) d u
f a i t de l a mauvaise qu:ilitb d e l a matihre,
p a r exemple si l a h a u t e tension a p liquée oit de l'liuinidité q u i peut exister entre le5
& une plaque est de 350 volts, qiie fe con- deux broclies plaques auxquelles aboutit la
densateur a i t u n e capacité de 20 micro- liaiite tensioii, ce qui provoque l a mise e n
farads, le courant 1 sera, si le secteur est tt court-circiiit de cette dcrnikre.
50 périodes, de : 2) P a r un court-circuit à l'interieur d e la
-6 A valve eiitrc plaque et filament, ce q u i en-
20 x 10 x 350 x 2 x 3,14 x 5 0 = 0 , 1 5 8 gendre I'incon\fnicnt q u e n o u s avons si-
Si l'enroulenicnt a été lirevu pour laisser giialé plus liaut et q u i est illustré p a r l a
passer uii courant (le XO miliinmpèreî, l n figu1.e 2, c'rst-i-dire, u n courant de charge
surcharge sera de 100 %, elle provoquera élevé dii condcnsnteur d'entrfe, auqurl. dans
un écliauffenient qui après un certain temps ces cnnclitions, est dirrctement appliquée, l a
ciitrriincia l a cqrlionisation des isolants et liaiite tcnsioii alteriioti\e.
il s'eiisuivrn un court-circuit. 3) P a r un court-circuit dans l e conden-
C-pcnd:int le transformateur peut élrc saleiii éleclrolytique d'rrilrée qui pro\.oque
d6tériort par une c:iuse externe, e t si nos u n cli.l)it iiiiportant [le l a valve et de ce
Iecteiirs ont le désagrément de constater q u e f a i t iine siircliarge dii transformateur q u i
le transformateur [le leur rfcepteur est peut être ni.ta\te seulement s i elle atteint
grill6, iious leur conseillons, avant de pour- un ccrtninc dui6c.
voir a u rcniplaceiiicnt de l'organe défcc- 41 l'ar un isolement defectueux e n t r e
tueux, d e s'assurer s'il est hicn iitilisé. conductrurî iiti1iîi.s pour le câblage d e l a
I,cs cau\cs externes de d6térioration pro- partie alimentation.
viennent soit de l'alimeiitation secteur, soit Certniiis ri.ccl)fcui~=.comportent, ainsi que
de l'utilisation. l e reprCst*nie In figure 3, entrc rise mediane
L'alimentation secteur doit être exacte- et clinciinc des extrémitbs de Pa Iiaute ten-
ment adaptfc a u x caractéristiqiics d u trans- sioii, un roii<lrnsntciir tic. f.iil)le capaeitt, pré-
formateur, tant a u point de vue tension <lue L U pour f \ i t e r certnins ronflements. Ces con-
foriiie (lu courant. Autrement d i t il fnut : tlcnîateurs ont mallieureusement I'inconvé-
1) q u r l a tension tlu scctcur corresponde nient (I'Gtrc iine cause supplémentaire d e
A l a piise primaire d n t r a n s f o r n ~ a t e i i r qui riiiirt-cii.cuit pour le transformateur d'ali-

.
cepteur n e sont plus séparés d u secteur.
11 e s t très facile d e se rendre compte avec
une a sonnette l a m p e a u néon s i l'isole-
m e n t e s t b a s e n rdunissant une extrémitk de
l a sonnette a u x bornes des enroulements (ccs
repartiteur. De préférence il fnut clioisir I R
bornes é t a n t a u préalable reliées entre elles),
e t l'autre extrémité, soit a u circuit ma-
gnktiqne, p o u r l'essai d'isolement p a r rap-
port l a masse, soit un des autres enrou-
o u r l a vkrification des isolants
généralciiieiit cst conimandée par le fusihle-
prise correspondaiit tt une tension lfgère-
m e n t supéricure B la tension d'alimenta-
tion : p a r exemple 130 pour 110 volts ou
250 pour 220 volts.
Lorsqu'uiie tension trop élevée est ap-
pliquée a u primaire, elle provoque u n
echauffement et ln carbonisation dii Crans-
formateur. .4u contraire, si la tension est
incntatio~i,lorsque leur isolement est défec-
tueux, et qu'eux-méines sont en court-circuit
On pciit voir en effrt d'aprks l a flgure 3
qu'lin court-circuit d u con<lensateur met e n
ronimiinication tiirerle lcs extremités d u
transformateur. 11 est donc indispensable,
lorsrlu'un transformateur est grille, d e vé-
rifier si ces petits ~ ~ n d e n s a t c u rexisCent
s
dans le montage et s'ils ne sont pas claqnks.
&I.D.

g r a n d stock

PUB. RAPY
Y - N * 741 Le Haut-parleur Page II
 depuis qu'il avait assisté aux e ~ é r i e n c e sd e Wi- é t a b l i entre la M a r t i n i q u e e t la Guadeloupe. Ferri6
mereux. Sans crédits e t sans moyens d'exécution, p a r t pour les Antilles e t il instale entre les deux
il se m e t a l'œuvre, avec le concours d e quelques iles une liaison radiotélégraphique. D a t e mémo-
savants e t d e quelques industriels : Blondel, C a r - rable : pour la première fois, la u sans-fil a devient
pentier, Ducretet, Gaiffe e t Rochefort. un service public.
son bureau 7 uncoin d e couloir dans un vieux Dès 1903, Ferrié entreprend l'étude e t la cons-
bâtiment des Invalides, boulevard de Latour-Mau. truction d e la Station radiotélégraphique d e la
bourg. ses laboratoires 7 Deux baraques d e s TOU' Eiffel, q u i devait remplacer Ses baraques d u
antennes sur d e petits mâts en bois dans l'enceinte d e Mars e t qui f u t la première en d a t e des
des forts d e Palaiseau e t d e Villeneuve-Saint- grandes stations mondiales-
Georges. M a i s il faut compter avec la mauvaise volonté,
l'inertie, les détracteurs. M a l g r é ses succès, t r o p
LA TOUR DE LA nombreux sont ceux q u i s'imaginent encore que la
Bientôt M. Eiffel l u i offre généreusement I'uti- radio est une « fum;sterie ». A nouveau Ferrié est
lisation d e sa tour. C'est une aubaine que le C a p i - mis a laépreuve. on luif a i t en 1905, .
taine se g a r d e bien d e laisser échapper. Pensez des essais entre Paris et un poste mobile q u i se
...
donc, un ~ y l ô n e d e 300 mètres d e hauteur des déplace dans l'Est et q u i comprend un g r o u p e
années se passeront avant qu'on en dresse un électrogène sur chariot, avec accumulateurs, une
aussi élevé. Du même coup, la Tour Eiffel, associée voiture lesappareils récepteurs à
à la radio, passe dans la légende ! cohéreur ainsi que les émetteurs avec deux bo-
Voici Ferrié installé dans une p e t i t e baraque en biner d'induction donnant d e fortes étincelles e t j
bois au sud d e la tour, dans un terrain vague q u i attaquant l'antenne en excitation directe. C e t t e !,;
sera plus t a r d l e iardin du C h a m p d e Mars. antenne est un câble d'acier d e 400 mètres d e Ion.
LE u M A R E C H A L R A D I O B
rantenne est d S a b o r d un simple fil amarré au gueur, servant en même temps d e câble d e rete-
L e Général Ferrié. auquel nous consacrons l a 1- étage, puis au 28 et au 3'. D~~~ cettebaraque, nue b un ballon cerf-volant. Les essais réussissent
couverture d e c e numéro, f u t un g r a n d savant fran- ~ ~ fait~ tout~ lui-m;me
i é : montages è t mesures. pleinement b 400 km. d e distance. Ferrié triomphe.
sais e t l e véritable organisateur d e la r a d i o en 11 a const;tué une équipe d e sapeurs, d e s hem-
France. O n l u i d o i t même d e nombreuses initia- ,, daun dévouement admirable, mais qui LE C A P I T A I N E FERRIE N E DBSARME PAS
+ives d'une p o r t é e universelle. II é t a i t tellement ,jent rien 3 ~ l é l ~ ~ t ~ni a ilat éphysique. L~ capo-
i ~ Pourtant l'obstruction ne désarme pas. O n re-
connu e t aimé, dans les milieux d e cette T.S.F. qu'il ral-mécanicien est un dentiste; il y a aussi un fuse comme inutiles des crédits d e quelque cent
a v a i t créée. qu'on l'avait surnommé a Le Maréchal un horloger un fabricant d e francs demandés pour construire un ondemètre 1
Radio >, bien qu'il n'eût pas d e bâton. Retracer corsets. O n ne tient aucun compte des obiections d e Ferri6
sa v i e e t son œuvre, comme nous allons essayer sollicitant un renforcement d e l'isolation des dy-
d e l e faire, c'est entreprendre l'histoire méme d e LE PREMIER EMETTEUR namos genératrices, d o n t tous les induits a cla-
la radiotélégraphie. Qu'importe 7 Voici qu'est construit le premier quent A la masse » dès les premiers essais. O n l u i
ce savoyard, qui fit preuve pendant toutesa émetteur b bobine d'induction, dont une boule est refuse également l'indemnité demandée p o u r ses
vie desqualités d e ténacité et ,yOpiniâtreté,de sa reliée b l'antenne e t l'autre à la terre. Emission b sapeurs qui, se déplaçant en province, doivent se
race, naquit le19 novembre 1868 a s a i n + - ~ i c h e dl e excitation directe. affreusement mal syntonisée. nourrir A peu près entièrement A leurs frais.
~ ~~ l a Iè ' ~ ~E polytechnique
~~ ~ ~ ~ ~ en 1887, i M a i s A~l'époque les ~interférences ~ étaient ~ si peu A .M a l g r é ces déboires, le Capitaine Ferrié g a r d e
puis sous-lieutenant d u Génie en 1839. Gustave ! le sourire e t son indomptable énergie.* II m e t au
Ferrié ne se spécialisa qu'en 1893 dans la télégra- Le détecteur a la même robustesse. C'est un point un matériel d'émission plus ali-
phie. Alors, le sort en est jet6 : cette bifurcation « cohéreur » A grande résistance q u i supporte les me"té en courant alternatif sous une puissance d e
marque l'origine d e sa brillante carrière, comme il chocs électriques les plus brutaux. Une b o i t e en plusieurs kilowatts. On à les
l'écrivit lui-même en 1921 dans un mémoire : chêne, blindée d e cuivre, renferme le récepteur détecteurs A cristaux.
< déia télégraphiste et électricien, inentre. b pupitre, avec ses accessojres si originaux : dé- Aux essais d e l'escadre d e la Méditerranée,
pris l'étude des phénomènes hertziens en 1898. cohéreur b marteau, relais. circuits divers plus ou Ferrié resi.1 A son poste plus d e vingt-quatre
après la publication des résultats des premiers moins mystérieux que M a r c o n i appelait u jiggers a. heures d e suite pour manipuler ses appareils pen-
essais d e M a r c o n i e t i'assistai, au d é b u t d e 1899. Peu b peu le matériel s'améliore. Des cohéreurs dan+ que se la tempête, bJsqu" ce qu'il
aux expériences sensationnelles faites par l u i entre sensibles e t fidèles, b électrodes d'acier e t li- tombe évanoui.
la France e t l'Angleterre. Le Ministre d e la Guerre, maille d'or. d'argent e t d e cuivre sont cr6és. Les 0RGANlsATlON DE LA
M. d e Freycinet. très intéressé p a r le compte rendu antennes sont perfectionnées e t on sait mesurer
d u résultat d e ces expériences, m e demanda s'il leurs longueurs d'onde. Ferrié étudie les antennes Ce surhomme a presque le don d'ubiquité. II
serait possible d e réaliser en France des applica- horizontales A propriétés directives, puis IVcmploi part pour le Sénégal, où il jette les bases d e nos
grandes stations d'Afrique
tions d u nouveau moyen d e communication, dont des cadres sur le conseil d ' A n d r é Blondel, savant
l'organe principal, le cohéreur, é t a i t d û b notre Français b q u i la théorie d e la propagation des II se rend ensuite au M a r o c [1908), o h il %a-
compatriote M. Branly. J e crus pouvoir donner une ondes d o i t beaucoup. b l i t un réseau radiotélégraphique avec quelques
réponse affirmative. M a carrière technique e t scien- ~ ~ ~ tandis
t ~ que i ~ ,étudie le détecm
f ~~~~~~~i postes d e campagne, pour assurer les liaisons du
t i f i q u r f u t d e ce iour définitivement fixée. p, teur ~ ~ ~v e r~s 1900,
i é indique
, le Corps expéditionnaire. Le résultat f u t si encoura.
La T.S.F .... cela semble maintenant t o u t naturel c i p e des détecteurs électrolytiques b c o n t a c t geant qu'on décida la de postes émet-
automobiles,
e t l'on se demande méme comment cela a p u ne pointe-liquide, dans lesquels une électrode d e plam teurs-récepteurs montés Sur
pas toujours exister. M a i s qu'on veuille bien se t;ne enrobée dans un t u b e d e verre capillaire avec mât métallique démontable.
reporter aux dernières années d u XIX' siècle, aux plonge dans une solution acide. Entre temps, Ferrié d i r i g e la construction d e l a
préventions q u i régnaient alors. C a r si la radio, d u stetion radiotélégraphique souterraine d e la Tour
p o i n t d e vue technique, é t a i t b peu près inexis- LA RADIOTELEGRAPHIE F R A N C A I S E EST NEE Eiffel. Les antennes b cerfs-volants des stations
tante, les difficultés les ~ l u sardues viendront moins La radiotélégraphie française, q u i n'a guère q u e d e Belfort, Epinal, Verdun, Toul, Maubeuge, sont
d e ce c ô t é q u e d e celui d e l'organisation, d u fait deux ans, est bientôt susceptible d'applications remplacées p a r des antennes sur ~ y l ô n e s .
des résistances e t des obstacles innombrables q u e pratiques b la M a r i n e e t aux Colonies. G r â c e à II entreprend b la Rochelle, en
l e Général rencontrera sur sa route. Mais il persé- des ballons supportant des antennes d e 300 b avec A n d r é Blondel, sur le a Léonce-Reynaud ,
vèrera. il tiendra bon jusqu'au b o u t e t il arrivera 400 mètres d e hauteur. Ferrié montre qu'avec des vapeur d u service d e s Phares. les premiers essais
à ses fins. puissances infimes. la T.S.F. p e u t atteindre des por- d e radiogoniométrie, avec des cadres triangu.
~t II dut. é c r i t l e Colonel Brenot, q u i f u t dès tées de 3O0 400 considérables Pour laires. Sur t o u t le littoral, nos grandes iles sont
1904 son premier collaborateur e t son bras droit. reliées A la terre ferme p a r la T.S.F. Sous sa direc-
lutter âprement contre I'inertie e t l'incrédulité, tra- En 1902, la T.S.F., comme o n disait déjA, allait tion, le lieutenant Brenot entreprend les premières
vailler sans ressources, sans moyens. > avoir l'occasion d e se signaler. L'éruption d e la expériences d e radiotélégraphie b b o r d des avions
Mais le Capitaine Ferrié avait la foi, surtout Montagne Pelée avait coupé l e câble sous-marin e t des dirigeables (1910).
Pago 12 Le Haut-Parleur No 741 -
- louveaux Prix des mrtlkes premlhs
et pièces detachdes pow la Radlo '
Acide formique -: Prix 9,20 fr. '/kg nu &part,
Aciers dtires, comprimes et tournes :[ H8UU(I
62 fr./100 kilos, plus hausse s u r &utsi de
quelit6 et dimensions.
Aciers trcfilds :Hausse h p a r t i r d u 8 m a r s 194L
LE C O M M A N D A N T FERRIE REGLE L'HEURE ...
marquée é t a i t universellement connue, t a n t dans
Ampoules d e verre : Hausse 22 % s u r p r i x
tuel ; hausse 3~ % s u r p r i x a u lor-9-1939.
A mesure que le les milieux militaires q u e dans les sphères indus- Appareillage Plectrique (Petfi) : Hausse 20 qk
F~~~~~ *fcoiine no : Prix 11.138 f L
il snéalargir le cadre d e s applications trielles, scientifiques e t universitaires. inspecteur
tonne nue.
+[fiques d e la T.S.F. II m e t au général des services d e transmissions, il a v a i i dans Amiante-ciment :. Hausse 50 pour 100.
truments
divers iris-
d e mesure, résout le problème d e la ses attributions toutes les liaisons « sans f i l et B , B r a i denii-clair : P r i x 4% fr./quintal net.
Brai m i r : Prix 444 fr./quintal net.
transmission
radiotélégraphique d e l'heure, quice t i t r e il viellait avec sollicitude'sur les pigeons Brides en acier :P r i x de 436 B 652 fr./100 kilos
permet la réalisation d'importants progrès en na- en acier Thomas. Supplement d e prix a c t u d s
majores d e 1 4 % . P r i x d e 032' B 837 fr./lUO kilo.
vigatiOn et en géodésie. En 1910, avec MM. LES PREMIERES EMlSSlONS DE L A T O U R EIFFEL p o ù r autres aciers, supplénients d e p r i x actuels
Claude e t Driencourt, il applique la T.S.F. b la ninjor6s d e 32 %.
mesure d u temps, au réglage d e s horloges d e pré- C'est b lui, d'ailleurs, qu'on d o i t les premières Caouchouc b r u t : P r i x 36 fr./killo C d Mar-
cision, à la mesure des longitudes.
Enfin, en 1910, selon l'expression d u colonel
émissions radiodiffusées par la Tour Eiff.1
SU'. grandes ondes (2.650 mètres !]. C e furent
en 1922 C:p'tiol l,industrie electrique
Transformaboard : 1.702 2.187
,.
fr/100 kg.
Brenot, « la bataille d e la T.S.F. est gagnée 2. d ' a b o r d d e simples bulletins météorologiques, agré- Pressboard : I.(ii5 fr./l()O kg.
Kr:.ft p o u r gommage : 873 a 978 fr./100 kg.
Ferrié e t la radio ne sont plus discutés. mentes d'un peu d e musique, puis vinrent les in- de : IInusîe 57 fr. 8i3/100
En 191 1, il crée la section d e radiotélégraphie formations e t le radio-journal. pour 10 % d e dextrine.
à I'Ecole supérieure d'électricité. Le général Ferrié, qui faisait était sou- Con~lens~iletirs électriques tubulaires a u papier :
Haiisse 23 %.
vent consuit6 en matière d e radiodiffusion. A ce Concirnsnteiirs élertrochimlques : Hausse 20 %.
LE C O L O N E L FERRIE ORGANISE titre, il participa b l'élaboration du Plan d e Prague. Celloiihane : nIaloration d e 18 % s u r prix
LA RADIO NATIONALE prix au
Sous l'énergique impulsion d u colonel Ferrié,
Par la suite, le gouvernement le chargeait d'étudier
le ~ l a nd'un réseau national rationnel d e radiodif-
~ ~ , f u ~ $ t ~ h , " ~ su.r~
de 36388
Colles végétales en poudre & base de feculr de
notre radio est organisée. La station d e Lyon- ' fusion. Ce « Plan Ferrié », q u i 14immortalisav i t le pomme de terre : P r i x 14 f r . 20/kilo.
la-Doua, d o n t l'efficacité est sensiblement plus jour au début d e Ifannée 1932, peu d e temps avant Colop"ane : Prix 4GS 530 fr./quintal net.
Comhirsliblrs niinér. (agglom. et cokes) : 11,65 %.
grande q u e celle d e la Tour Eiffel, est montée en sa mort. II succomba le 16 février 1932, aux suites Comhiistibles autres : Y r/,.
hâte en août 1914. d'une crise d'appendicite foudroyante. Sa mort Compteltrs d'Plectriclt4 : Hausse 6 7%.
nleclrr'des
tion de 2 fr.: 50.
Surl'e"sioii d e l a de perequ@-
Ferrié sPntoure d'une pléiade d'ingénieurs et mit en deuil la France entière, 05 i l é t a i t connu
d e professeurs q u i développent son œuvre. L'utili- e t admiré du plus modeste auditeur d e radiopho- F i b r e i>ulccinisée : Hausse 58 %.
ration des valves e t des triades susc;te en radio nie. Etiqueltes en cellriloïd : Hausse 18,5 gr,.
i î i h r a ~ i n eviscose : P r i x 22 fr. 50/kilo (Hausse
une véritable révolution. En quelques mois sont ce grand savant fransais, énergique et sim-58 %).
mis au p o i n t : la télégraphie p a r le sol (T.P.S.), ple, fut d e tous ses l s de rhonvre : P r i x d e 37,50 B 57,75 fr./kilo.
11 n e - mé- F i selon
ainsi q u e les postes émettcur~-récepteurs de di- qualitb.
nageait n i son temps, n i sa peine et A cinquante Formol (i 40 % en \.olume) : 436 r r . / l O O k g nu
rigeables et d'avions. La récePtion radiogonio- ans il tenaitencore prendre le r~ q u a r t d e ter- départ.
métrique p a r cadre mobile avec amplificateurs b vice nocturne )) la T~~~ ~ i f f ~ l , ses plus Goudron de pin : P r i x 5.000 fr. les 1.0000 Kg.
lampesrdevient d'un usage courant. nu départ.
jeunes lieutenants. Lampes d'écloiraqe : Hausse s u r t r r i f , 8,5 %.
LE PREMIER POSTE DE TELEPHONIE ses collaborateurs furent I.anipe"inlatures
demander MatPriel de charrffaqe pour cadrans :Hausse 16,s %.
Plectri~lue : Hausse 12 0/,
SANS FIL q u e son nom f u t donné b l'une des allées d u s u r prix d e détail.
Le premier poste émetteur d e téléphonie sans Champ-de-Mars, d o n t il créa la station. Ses traits, Maitriel élertrodomestiqrie :' Hausse 5.5 irur
fil v o i t le jour dans deux petites baraques d o gravés dans le bronze, dominent la stèle érigée ~p~~~~ prix de d ~ t a i l .
e t allinges legers (lingots d e 2. fusion) :
C h a m p d e Mars installées b l'emplacement actuel en son souvenir b l'entrée d e cette station d e la Prix Dechets
d e la statue d o maréchal Joffre. Tour Eiffel, d o n t il f u t l e prestigieux animateur. matiere
Le premier récepteur superhétérodyne enregire Sur un mur d e pierre, des inscriptions rappellent -l'r./100 -kgs
t r e sur cadre les émissions des stations ambricai. son œuvre glorieuse e t impérissable. Diiralumin no 1 ...........
........... 1.650 1.350
Michel ADAM. Duraluiriin rio 2 1.400 900
nes dans une autre p e t i t e baraque dressée près d u
pilier nord d e la Tour Eiffel. La direction des na- AlliaseY
Alliage R R
.................
...............
1.570
1.570
1.270
1.270
vires e t dey avions sans p i l o t e est également étu. Alliage Si-Cu (a) Alpax ..i 1.730 1.430
diée. Alliage Si-Cu (h) ......... 1.482 1.185
Allirge Si-Cu ..........
(c) 1.400 1.160
Le général Ferrié est membre d'un grand nom-
b r e d e commissions, d e comités techniques, d e so-
Lingots coquille la) ......
......
1.G5O
Lingots coquille (h) 1.48.5
ciétés savantes, où sa haute compétence f a i t au- Linsots a l u m i n i u m n o 2. 1.3.50 1.050
t o r i t é : Bureau des longitudes (1911); Confé-
Aliiminlum A 48 % . . ..... 1.800
Mirafoliiim : Hausse 35 %.
rences radiotélégraphiques interna'tionale d e Lon- Cones l a m e l l a i r ~ s : 22 fr./killn,
dres (1912) e t d e Washington (1920 e t 1927): Cones emboutis : 61 fr. r>O/kilo.
Micnnite d e fraisage : Haiisse 36 o/,.
Conférence internationale d e l'heure (1913). d o n t Mirnnite de moirloqe : Haiisse 25.5 %.
il est le président e t l'animateur; C o m i t é techni- Cones lamrllaires et tuhes : 16 fr./kil«.
q u e interallié d e T.S.F. (1921), d o n t il préside les Cones emhoutis : 431 fr./kilo
Ozokérile raffinP joiinr : 80/'510 C #I 35 % de
travaux; Conférences radioélectriques européennes paraffine. P r i x : 27.000 B 39.110 f r . p a r tonne.
d e Genève, P r a g u e , La Haye, Copenhague e t ! Ozokbrite brirtr Ppitrde : 80/84° C . P r i x :
autres. 16.500 B 26.580 f r . n a r tonnp depart urlne.
Orilde de roholt (A 70 % (le Co) : 1.50 f r . / k g .
O n l u i doit, en outre, la création d e l ' u n i o n 'd* P o ~ i p r xnoiir cdbles élertriqiies : 1.208 B 2.049
Radiotélégraphie Scientifique internationale (U.R. f r . / i o a kg. -
S.1.) e t le Laboratoire national d e Radioélectricité. Phénonlnrrtes : H:.,usse 7,.55 f r . / k i l o d'objet
moiil.+.
L'Institut d e France, réuni en séance plénière l e P o r r ~ l n i n e-.- H a u s r r 24 %.
6 juillet 1921, l u i décerne le G r a n d Prix Osiris d e Phoaphntr trisodiqrie : 290 f r . p a r 100 kllos nu
100.000 francs, « destiné b récompenser l'œuvre au dhart.
Qitincaillrrie (frr. feuillarfl. tblrs) : Haurse 21 %.
la plus remarquable dans les sciences, les lettres, Avec petite quantite aciprs speciaux ou mPtrux
les arts, l'industrie e t t o u t ce q u i touche l'intérêt non ferreux : Haussr 23 %.
public. B Avec quantit.4 imllortante d e metaux non fer-
reux : Hauqse 20.5 %.
L'Académie des Sciences le reçoit dans son Entierement en métaux non ferreux : Hr.usse
sein en 1912. 18 %.
En 1930, le rayonnement d e son a u v r e est t e l Riihans micarérr :
Papier-mica-papier : HKUSSP16 %.
qu'une l o i spéciale l e maintient en activité sans S o i e - m i c a - p a p i ~ r: Haiissp 25.5 o / , .
limite d'âge. Vers l e même temps, l'université d'Ox- Coton-mica-papier : 18.5 %.
f o r d l u i décerne le t i t r e envié d e d o c t o r honoris RPsistonres aii rorhone : Hniiîs? 23 Or,.
Shirntrr (de comptezirs) : Hausse 9 %.
causa. Siliciure d e calcirrm : 5.118 f r . /tiirine nu depart.
Titulaire des plus belles décorations françai- Tirhrs en verre : Hauîse ?? Oi, s u r p r i x actilels.
ses e t étrangères, le général Ferrié é t a i t grand-croix Heusse 30 gr, s u r p r i x ail 1.7 î ~ n t ~ m h r1939. e
La descente d'antenne TPrPbenthine : P r i x 861 f r . n a r qulntal net.
d e la Légion d'honneur. Sa personnalité fortement de 14 station de la Tour Eiffel Verre & vitres : Hausse 3 7".
0NO 741 Q Le Haut-Parleur Q p a i e 13
 POUR VOTRE PETIT POSTE
ADOPTLZ NOTRL BLOC o e

FAIBLE ENCOMBREMENT

.a
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Regloge tt noyaux .magnétiques

TYPES de MF d: AJUSTABLES et NOYAUI REGLABLES

--

CHARGEURS
-
4 ET 120
--
VOLTS
'OUR
fournit 120 volts q u i sont ciii-

i 2 ~ ~ o k ; n s f a r i n a t e ~peut r
I l est nécessaire dc Ics char- plus acidulée, In vider e t l a rcm-
pnur i i l i i n e n t a t i o n d'uiie gcr h fond, puis de vicier l'élcc- placer. Ilecoiniiicncer l'opération
.~
~ ) l a q u cdc la valve pour l a charge trolytc ct de rinccr A I'cau disti!- ius(ru'P ce onc I'asnect dcs d a -
-
l s c :jusqu'à ce que l'on constate quc; redevicnnc normal.
&tic que tout acide a (lisparu. On vé-
~ ~

I O vicier les biiLs et 1ai;ser

réalis& avec un noyau niagnétique rifie cet é t a t a r e c d u papier tour- Cgouttcr.
Voici. pour ceux 'lui rcstcnt f i - d'uiie section de G cn12. Scs bobi- nesol q u i doit rcstcr invariable. 5 " Reiiiplir avcc de I'cau acidu-
dèles a u 1)osic Iialtcries, Ic scliémn tellc section, dei- lée P 2 8 O Bauiiié e t mettre en
dc molil,?gc (I'iin clinrgcur repré- vclit les n o l l i ~ ~ r cde s tours POUR REGENERER clinrgc a u réginie ricfiiia.1 : l a bat-
senté par In figure ci-apr&s, uti- suivants : terie sera alors d e iiouveau prête
lisant iine valve I'liilips 1010 ct UNE BATTERIE SULFATEE
I,i.iliiaire pour 110-130 volts, 5,1
un rfigulntcur 1011. 11 prrmct l a : (j00-1-101) tours de fil m ~ i ~ c c i d c l llc t plus cnnuycux, Cette llléthodc est .uapplicable
charge cies 1):itterics Iiaiitc ct 61)iaill&4/10. aussi le plus courant* qui allx batteries su1f:itéls p;ir une
basse tension (2 h (ivolts ct 40 h S c c o i i ~ a ~ r1,8
c volts : Peut arriver h une batterie d'ac- dbchargc l l o r m a ~ eet non par un
iao YOI~S). de 12/10 émaillé. cuiiiulatcurs cst son sulfatage ; ~ l c c t r o l y t e trol) dense.
~ ~ 2 X 2 5 volts ~ : 150
~ l o r ~ q u~e , par néfiligcncc
d {l'entre-
~ i ~ ~
tours pour c t ~ r q u eeiiroiilcnient de
fil émaillé 8/10.
%: & Ti:: ~.$liio~~~$'ft~i~ RECtREiRB,*FRU:Y,"p'[,"Rs
Secolida~rc120 : 700 tours p l a t )>, son propriétaire constate,
DE MERCURE
lobinalcg
fil émaillé. 3 10
d eL,or<lrc non sans dCplairir, que, malgré
n,a au- toutcs les cliargcs qu'il peut l u i 11 arrive. a u hout
cunc importance au poilit de vue faire subir, l a batterie n e resti- milliers d'l1cui.c~. que la valve n e
plusieurs

Clcctriquc, au poirit de v u e t u e ricn ou presque rien ; il en- follctifiiille plus Par inanque de
bol)inage, il d e bo- visagc alors la nécessité de l a rcrn- v:ipcur <le nlercurc et lie ( i ~ ~ n
biiier cn prcmicr les ciirouleincnts
en fil fin.
CCii y a ccpen<lant un moyen peu tique.
plus l a lucur lrleuc caractéris-

A noter que les différents cn- coûteux dc remettre e n é t a t cette L a faire clinuffcr s u r u n T e -
roulcq~ciits doivent Ctre
isolés batteric ; voici l a facon d e pro- chaud P gaz ou a u t r e jusqu'h ce
que le iiicrcurc déposé à I'inte-
entre e u x et par rapport ii l a :
massc par au niniiis quatre cou- trolyte 1" Vider : l a batterie d e son Clet- pose
rieur d u tube s'évapore et se dé-
en fines gouttelettes s u r les
ches de pnpicr huilb. 2 O I,nvcr à grande cau ]'inté- plaques et Ic filament, cnsuite Ja
COMMENT EVITER r i c u r <!es bacs e t en retirer tous rciiicttrc cil plitcc. 11 suffit au dé-
Le transformritcur comporte Ics (i&clictsq u i s'y trouvent ; lais- b u t de quelqucs goutte~lcttesque
trois eiiimiilcinenls secoiitlaircs : LA DETERIORAT~ON s e r égoutcr ; l'on peut arrnclicr aussi en se-
3" Hciriplii. Ics Incs d'eau distil- couant l a v;ilvc Ics broclies en

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1/5, 1/9. 1/10 ........ 25P
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a~iriientation accu .... 3P
Exoéd~tions 1mli6d1ates contre mandat à l a co.nliande au nom
. o , ~ ~ ~ , , , . de ,oc,,
...... 3 50 CONDENSATEURS TOUT DECOLLETAGE
VARIABLES (11s. rondelles, ecrous, etc.)
courants
- 6/120
Continu et 8/120.
B encastrer Ordinaire 0.5/1.000 ... 15... P I L E S TOUS VOLTAGES
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6/120. - Alternatif e t Ordinaire ou di.rnulriplié,
0.75/1000 ou 1/1000.. 10 e t 15 s
70 continu à encastrer 6/120
et 8/10
Antennes intérieures avec
.. 45 , potentiomètre environ 400
ohms ..................
3 50 Nous avons A votre disposition
55 fil de descente, isolateurs
e t fiche banane 4,80,
6,40, 12, 15 et 21
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teur toutes Valeurs -..- 23 50
Inverseur unipolaire h cou-
de nombreux schémas de postes
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Page 14 Le Haut-Parleur NO 741 -

-
 (Voir nos numéros 733 e t suivants) curieuses est figurée p a r u n anneau de fer unes s u r l e s autres les spires d e 51 condne-
qui présente une fente o u entrefer (fig. 55). t e u r isolé, ce qiii constitue une bobine dite
Action d'un noyau en fer On enroule le fil conducteur autour d e cet massée.
anneau. Le sens de l'aimantation produite En somme l'aimantation est caractérIs8e
Voyonî maintenant ce qui se passe si 1'011 est indiqué par l a règle d u tire-bouchon. p a r le nombre d'camphres-tours, c ' e s t 4 4 i r e
introduit daiis l'axe de la hobine un barreau par l e produit de l'intensite d u courant, me-
de f e r doux. Ce harreau s'ainiante pendant surée en ampkres, p a r le nombre d e tours de
le teinps qiie passe le couraiit. On a ainsi creé fll. Dans u n ordre d'idées analogue, o n me-
u n Ilectroaimunt, c'est-à-dire un appareil qui, sure en ampéres-heures l a capacité de ooir
indépen<lamment de toute aimantation pr+a- r a n t d'un accumulateur.
lable, produit une aimantation spéciale due
a u courant tlectrique circulant dans la hohine. Flux magnétique
Lorsque le noyau de la hobine est eii acier
a u lieu de f r r doux, 11 conserve en partie son Le f l u x magnétique, c'est en quelque sorte
aimantatiou après lc p a ~ s a g edu coui.ant. Ce fleuve ou le courant de magnétisme q u i
proctdt est norinalement utilisé pour la f a - kaverse la bobine. Tout B l'heure, nous
brication des riimants permnnents, dont on avons considére I'aimantation, c'est-&-dire le
fait un grand usage [Inni la construct.ion illec- champ magnétique & l'intérieur de l a bobine.
trique et radioélectric~ue(magnétos d'automo- Le flux, c'est le produit du champ par l a
surface de la section de la bobine. I l est
biles, galvanomètres. instruments de mesure, Frc. 5 5 . - Bobine magnétique enroulPe en an- bien tvident que, pour une aimantation don-
téléphones, haut-parleurs). neau. - Ide noyau de cette bobine de fil conduc- née, le flux sera d'autant plus grand q u e la
Nous avons d t j à indiqué à propos d u ma- teur F est un annenii de fer A. dans lequel on surface traversée sera plus grande.
gnétisme le inécanisirie de cette aimaiitation amantation. fait une conpiire E, pour faire apparalfre l'ai-
L e . forces magnétiques Y, qui se
du fer et de l'acier et nous n'y reviendrons referment dans E t lorsque nous parlons de surface, il n e
l'air par cette coupure. font s'agit pas seulement de la surface physique
pas. appnraitre aiir ertrémitPs du noyau un pôle d'une îpire, mais de la surface totale de
Rappelons toutefois que tout se passe dans nord IV e t iin pôle srid S. toutes les spires.
un barreau aimanté comme si ses plus in- Faisons une comparaison. La force ma-
fimes particules étaient aimantées. Il se com- Ce qu'il y a de remarquable dans cette
porte comme s'il etait constitué par une règle d u tire-houchon - comme d'ailleurs gnttique, nous l a repr6sentons par n n e
foule de petits aimants juxtaposés (fig. 54). dans la plupart des règles et lois de l'électri- flèche. La bobine est décomposée en autant
de cerceaux quelle posskde de spires de cou-
cité - c'est qu'elle est réversible, c'est-A-dire
applicable même si l'on intervertit le rôle rant (flg. 56). Un tireur décoche l a flèche
du courant et celui de l'aimantation. Sui-
vant le cas considéré, il peut être plus com-
mode d'utiliser l'une ou l'autre application.
Soit, par exemple, B rechercher le sens de
I'aimantation dans le cas du conducteur rec-
tiligne de la figure 45. Nous disposons l'axe
d u tire-bouchon dans le sens du coiirant et
nous trouvons immédiatement le sens du
magnétisme, qui tourne comme le tire-bou-
chon (fig. 46).
Dans le cas des bobines de la figure 51,
a u contraire, comme I'aimantation est pro-
duite par les boucleî de courant, i l nous est
FI=. 54.. L- Enrr~niitic fer plucP & l'intérieur plus commode de faire tourner l e tire-bou-
d'une bobine parr«lirc:e par iin roiirant. - Si chon dans le sens oh tourne le courant. Nous
l'on introdirit lin biirrraii de fer F a I'intbrierir trouvons alors le sens de l'aimantation qui
d'une t p l l p bobine, I?s forcer marlnr:tiqoes .kt est celui de avancement d u tire-bouchon
s'aimnntr. Taiit se pn,qse comme ni c h n ~ ~ i ipar- e
?i
s'y concentrent encore d[il>untnge et le borrrnii suivant l'axe e la bohine. -
Tic. 5 6 . Fliiz mngnitique traversant MC
bohine. - La force maynitique est reprd~entde
ayant rin phle siid 1, -
liriile d i ~hnrrrnii rlei>rnnit iin petil riimonl A
s e t lin p;le norll n
il.

I.'orciimiilnlinn de CP.? ji~ilr.?PIPrnentiiire.~forme

Electroaimants
par une flèche hl que lire un archer a travera
des cerceauz S. disposés l'un derrfkre l'autre
I,a propriété du courant électrique d'ai- et figurant les spires de la bobine purcournea
en S et en S les p6les rlli bnrrenir. rlans le mgme sens par le m@me courant 1. Le
manter. en quelque manière, les bohines de fliix magnPtique qul traverse la bobine est pro-
On explique qu'ail pnssaqe du rourant dans fil conducteur qu'il parcourt permet de réa- portionnel <L la surface des cerceauz trawrsda
la hobine, alor\ que le magnctisme imprègne liser tles électroaimnnts ou aimants artifi- et an nombre de ces cerceauz.
le harreau, les tlifT&irntes iriolécules du fer ciels très puissants, q u i sont B la base de la
s'aimantent et s'orirnteiit tl.ins le sens de plupart d e î machines électriques indus- magnrtique de façon qu'elle enfile tous les
cette m a g n é t i ~ a t i o n .ld'accuniulntion des pe- trielles. cerceaux placés l'un derrière l'autre. A cha-
tits pôles u nord 7, éIL-mentaires sur In face En quelques mots, nous allons préciser les que fois qu'elle traverse u n cerceau, l a f l k h e
e nord » d u 1 ) a r r t . a ~crée Ic pCle de cet ai- qiialitFs précieuses de ces 6lectroaimants. y produit un flux magnétique proportionnel
m a n t global. Il en est de m t m e pour le pôle & la surface d u cerceau. Le flux magnétique
I.'ainiantation, dont la cause abstraite total est multiplie par le nombre d e ces
sud. est le champ mngnbtique k l'intérieur de la
A l'intérieur d u barreau aimanté, l'aiman- bobine, est inversement proportionnelle B la cerceaux.
tation n'apparaît pas, si singulier que cela longueur de cette bobine. Si l'on veut pro-
puisse paraître. Car chacune de ces molé- duire un champ magnétique fort, on peut. Perméabilit6 magnétique
cules aimantées a son pôle nord qui touche ou bien accroître le courant, ou bien aug- Introduisons u n barreau de f e r B l'inté-
le pôle sud d'une molécule voisine. Ces menter le nombre de tours de fl1 dans l'es- rieur de l a bobine. On observe immédiate-
masses magnétiques se neutralisent comme pace considéré, au besoin en entassant les ment u n curieux phénoméne : I'aimantation
les charges électriques de noms contraires.

I l existe cependant u n moyen radical de
faire apparaître le magnétisme en un point
quelconque : il suffit de briser l'aimant V
ce point. Il se'-t'orme instantanément un pôle
sud s u r la noii\'lle face tlu barreau nord
et, symttriqurii~eiit. un pîjle nord s u r la
riouvelle face tlu tjnrrcau siid.
Les élect ioainiaiits prenneut,. selon leur
utilisation. les formes les plus variées : har-
reau, f e r à chelal, aiguille. L'une des plus
m'
se concentre fortement dans ce barreau, à
tel point que le flux magnétique devient,
AMIS LECTEURS par exemple, mille fois plus intense. On d i t
e alors que. dans ces conditions le f e r est
mille fois plus permdable que l'air a u x for-
Achetez touiourr votre cr Haut-Parleur D au ces magnetiques.
méme libraire. Cela nous permettra une Le f e r partage d'ailleurs cette propriété
avec d'autres métaux. tels que le nickel et
répartition équitable d e notre journel, .t
le cobalt : mais l a perm6abilité magnetique
limitera nos invendus de ces metaux est beaucoup plus faible q u e
celle du fer.
Ne 741 Le Haut-Parleur Pago 16
 Ca permeabilité magnétique du f e r n'est
pas constante. Elle décroît tandis que l a
vaieur du -champ magnetique augmente,
comrne un filtre q u i se boucherait B force
d e trop filtrer. P o u r des valetirs très fai-
bles de l'aimantation, le fer est environ
2.500 fois plus perméal)le que l'air. Mais,
lorsqiie le magnétisiiic auginente beaucoup,
c'est & peine si le fer est 25 fois plus per-
méable que l'air.
Ceci provient d e ce que, pour les fortes
aimantations, le fer se sature d e niagiié-
tisme.
Celte perméa1)ilitd (lu magndtisme cons-
titue, soinmc toute, I'intérCt es~ciilicl d u
f e r en hlectricité. Tout le succès tlc I'élec-
tricité e t de scs apl)lications proliciit de ce
singulier pliénomèiie d u magnétisme.
Si noiis n'avioiis pas le fcr, lcs phéno-
mènes iiiagnétiqiics et, p a r suite, électriques,
seraient deux niille fois moiiis intcnscs. On
peut dire qiie l'électricité n'cxistcrnit q u c
comme curiositk de laboratoire, et non cn
tûnt que rbalité industriclle.
Circuits magnétiques
Le fer coiiduisnnt le flux inagn6tique
comme Ic ciiivrc condiiit le cnurniit Glcc-
trique, on 1)ciit donc parler (le rirrrrils mil-
gnetiques cornine (le circuits (.lrclri<[iirs.
Plaçons un noyaii de f e r h I'ii)ti.ricur d'une
bobine : il caiialisc le fliiu inagiiétiqué
comme le fil <le cuivre [lu conducteur cana-
lise lc courant é I c c l r i ~ ~ u cOir
. peut mCme
constituer des circiiits rnngn6iiqiles lerinés
.
(6 57), dont le flux magiii.ti<lue n'a aiiciine
vefléitb d e sortir, parce que son passage
d a n s l'air environnant rencoiilrcritit une ré-
sistance de hcaucoup supi.rieuic.
Ce flux mngiréliqiic, c~~inpar:ihlcai1 cou-
r a n t Blectriquca, ohéit aiiu memrs Ii~is.1,c
circuit iiiagiiCtiqiie op])ose ;lu p:iss:i::e
flux une certaiiie rPsistai)cc, caracti.ri\ét. p a r le srns ,111 corirnnt qici cirriile diiiis ln bobine.
la n a t u r e d u niétal - fer, fonte ou acicr -
-- Deux types dc ciiciiits magnPtiqrte.? un
FIG.67.
fennds. 1. Anneuu maynétiqiie. C'est iin un-
neau de fcr F, Irnirersé pur le flux maynitique crit iin trait d'encre s u r une bande de papier.
M lorsqite le courant Z pnrconrt ln bobine 11 Lorsqiie cesse le signal, le courant n e passe
enroulbe sur I'(rnneoci. - II. Cirerrit frri~ic' <.II plus d a n s la hohinc, l'attraction électroma-
tbles. Ile mPnic le circiiit d~ fer F, constiliib pnr gnétiqne cesse et l a palette est rappelée A
un empilenient de Idles, est pnrco~frri por le /lirz: s a poaition de rcpos p a r u n ressort.
magniliiliir dl. lorsqri~ / r i hobine (le 111 isolE U
est traversée pur le courant électiigiie 1.
et p a r s a forme : cctte résistance magné-
tique, qu'on appelle rkliictance, est d'autant teiir t~:léphonique est esseniiellemeiit cons-
plus grande que le circuit est plus long ct
plus ktroit.
L'aimantation artificielle a d'innomhrablcs
applications. Noiis iious contenterons cIe ei-
t e r ici Ics plus usuelles d a n s le doniailie
& l'élcclricitb et d a n s cclui de la radio.
Attraction magnétique
La prcmiére applicnlioii c î t l'électronimnnt
indusiriel. On s'en sert pour produire (lcs
attractions qui, selon les cas, développciit
dea forces d e qiiclqucs grarnmes pour faire
vibrer le t i m b r c d'une sonnerie, ou bien
d e quelques tonnes p o u r soulcvcr d'dnormes
pibces métalliques.
La forme classique de I'électroaimnnt est
représentée s u r l a flgurc 58. I l est esscntiel-
lement constitué p a r deux noy:iux <le fer,
réunis p a r unc culasse égalciiient eii fer.
Snr les deux noyaux sont ciiroulées dcnx
bobines de fil conducteur isolé, réunies cn
série d e tclle façon que, lorsqu'cllcs sont
parcourues p a r le mémc courant, lcurs effets
magnétiques s'ajoutent d a n s ln culasse pour
creer nii pôle nord à l'cxtrémilé libre d e
l'un des noyniix e t u n pale sud A l'autre.
Si l'on présciite u n petit niorccau da f r r
devant lcs phles d e l'électroaimaiit, i l ebt
attiré comme p a r u n aimant. Gr.îcc à s a
grande perméabilité, l e morccau d e f c r
absorbe le flux magnetique qiii sort dcs pôles
dc l'aimant et cette circu1:ition du magné-
Poge 16 Le Haut-Parleur No 741
A 'G
Fic. .;S. - Aspect
R , Iiobines; A ,
d'un éleclro-aimant.
urmatilre mobile en fer; D ,
- bohincs d u téléplinne, les variations d'ai-
n»!lrrirz (le fer des bobines; F, crilosse en fer;
A', S. pôles nord et siid de I'armntiiie; E , entre-
fer oit espnce rl'nir entre I'aininnt et l'arnintilre;
<,: force ullrrtctii~c: 1, courant dlectrigiie; C, pile:
hl, f1ii.z. ninynétiqtic.
tisme l'aiiiiaiite. Un pOle ~iorclapparaît s u r
ce morccau de f c r en face d u pôle sud d e
l'aiiriaiit, et u n pôlc sud en face d u pôlc
nord de l'aimant. Comme les p6les <Ir noiiis
contraires s'attircnt, la piece de fer est, tniit
eiiliérc. :cttiréc p a r 1'Slcr.lroaimaiit. 1.e frbnc-
tioiiiiciiiciit de l'élrctroaiinant e\L rrpisi.icn!t:
rl'uiic iriaiiiére plus scliéiiialic~iie sur 1.1 fi-
guic 59.
l
Frc. 5!). - Fonctionnement d'un Pleclroaiinant.
- h1Cnie I6yrnrle qiie cetle de In fiyiire 54. On
reprrr7 /(icilrrric~riI
le sens du nin!lnPtisine tl'aprPs
t!u
Relais Morse
P a r m i les applications des électroaiinants,
il f a u t citctr les nomhrcnx relais Gleclroinn-
gnétiqucs. En tél6gi-apliic, notamment, on se
s r r t de relais électromécaniques, tels que
l'imprimeur hlorse q u i est utilisd pour l'en-
rcgi\trenicnt des signaux. En téléphonie, o n ,
emploie aussi des relais électroinagiiétiques,
qiii s'appellent microplione, tClél>lione, lec-
teur de son (pick-up) et haut-parleur.
I l cst facile d'expliquer le fonctionnement
du rslais Morse. Lorsque les bohincs sont
pnrcourucs p a r le courant correspon<lnnt à
signal donné, l'électroaimaiit fonctionne
en attirant une palette de fer doux, q u i in?-
Téléphone
Le téidphone o u pliis exactement le rPcep-
--
Hic.. GO. Aspect et fonctionnerh~ntd'iin toi-
plione. A, aininnt permaneht en fer Ù clieitnt:
U , bobines drz Iil6plione; C, cordon souple polir
les connexicns: D, bottier métnlliqrie; hl, nieni-
brcine circnlaire du téléphone; N. S. pblea nord
et sii<l rlc l'aimant: P. pavillon de l'dcoriteirr;
T, truu de la cliambre d'uiidition tdliphoniqiie.
tifuE p a r u n électroaimant extrêincmcnt scn-
sihle, dont lcs attractions penvciit se iiiani-
festcr même pour u n courant d'un dix-iiiil-
lioniéme d'ampère 1 L a figure 60 montre la
coupe radiale d'un récepteur téléphoniqiie
niuiii de son pavillon e t l e sclii.m:i de son
iiicii tagc.
Le t4léphone renferme, d a n s u n boîtier me-
tallique de 5 cm. d e diamktre environ, un
minuscule electroaimant dont les bobines
sont formées p a r un fil extrtmement fin, en-
roulé s u r u n a i m a n t permanent en f e r A chc-
val. Placée h u u demi-millimetre environ
devant l e s pôles de l'électroaimant, I'arma-
t u r c est constitiiéc p a r u n disque d e f e r
d o u x dont l'épaisseur est de 0.2 m m et ie
diamètre d e 4 c m environ. L'aimant pcrma-
n c n t attire ce disque avcc une forcc ilc 1 kg
environ. E n gbnéral, l a résistance Gl:.cti~iqiie
dcs bo1)irics est de l'ordre de 1\10 ii 4.000
ohms.
Lorsqu'un coiirant varinhlc parcourt les
mantation q u i en rC\ultciit soiit transiiiisis.
sous forme d e varinlioiis d'attrnctioii, a u
(lisque q u i se met a vibrcr en rcpi~oduisact
fidèlement les sons d e la paroic cht tle I i i
riiusique. Le téléphone cst (l':iutaiit plus seii-
sible à ces variations de coiirant qiie l'aiman-
tation primitive d e l'aiiiiant pcrnianent est
plus forte.
Souligiions cn passant que le télt'phone
est 1'al)l)nrcil éIcctrninngii6ti(lue le plus sen-
sihlc. \'nus ,cn :iiircz u i ~ ci(!éc cii ;il)prenant
que le foiiclioiiiieiiicnt tl'iiii tGli.phoiie usuel,
qui traiisiiict tlistiiictciiicrit ln p:iriil<., ne re-
q i i i c ~ qn'uii
t ?~iillioriii.nir.de l;i piiiss:iiicc 6lec-
trique iii.ecss:rire B 1':1.11i1iii:ige cl'iiiic 1:iiiipe à
iiic~ndesceiicciiorrn:ilc. ( A siiiore.)
Le Chef Wûnteir lnslaliateur
L e programnie tlfce~iiial cl'Electrification
de In Fr;tr)ce prévu p:ir le goiiverncniriit,
rclr1lciiici)t graii(liristx, tl6vcloppc~ i coiisidi.-
ral)lcinent iiotre ~iuissancc i.l(*cr:ique d:ins
t o u s les tloinaiiics.
C'est dire tout l'avenir que présciite polir
l a jcuncssc, les carrières Elcctrotccliniqiies
si vnri6cs e t si niulliplcs.
Pariiii t a n t tl'autrcs 1% situation dii chef
Monteur Installrrzr, bras droit (lu patroii
Clectrotechnicien n'en prcntlra que plus
d'importance.
Ce teclinicien capal)le (I'exécutcr tout tra-
vail iiianucl d e façon parfaite, inais aussi
(Ic comprendre les divers scliémas qu'il d o i t
réaliser, est u n rouage essciiticl de I'entre-
prise élcctrotccliniquc.
Son activité cst très graiidc e t ti.Cs va-
riée : qu'il s'agisse (l'iiistnllations de pu-
1)lic ndress oii (le sonorisation, (le construc-
tion ou de répnratinns, (l'aiiil>lifieatcurs,
tl'appareils <le raclio, tl'élcctiici!é m6nagére.
ou d'électricité d'c.sl)loil3tioii a~iicirle, c3tt-.
Cette situatioii ofi'ie (le grancls avant:iges
d'abord parce qu'elle offre cles t l é l ~ o u c l i ~ s
quasi-illiiiiiti.~, i ~ i a i s aussi p r c c ([u'cllc Jui
permet. aprCs quclqucs nnndcs c6iisacré(~sà
acqiii.rir l'exp6ric.nce indispcnsahlc, de s'ins-
taller coinme petit patron.
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 A n o t r e époque de restrictions multiples,
les recepteurs h etit nombre d e lampes sont
les bienvenus. l e r t e s , i l e s t impossible de
l e u r demander des performanqes remarqua-
bles en t a n t q u e puissance, m a i s rien n'em-
Bche leur possesseur d'exiger une sensibi-
F ité tout ir f a i t acceptable.
Un bi-lampes, s'il est bien conçu, permet
son transport aisé d a n s u n e mallette o u cof-
fret a u x diincnsions t r é s réduites. Ainsi le
campeur, l e cycliste peuvent se déplacer e t
emporter avec eux un récepteur pour enteu-
dre, en tous lieux, les 6inissions de leur choix.
Le schéma de principe
La figure 1 nous montre ce qu'est I'appa-
reil : Uiie <li.tectrice h ri-action Glectrnstati-
que, suivie d'une B.1:. de 1 à 6. 1-2 cst le pri-
maire ou enroulcrncnt : Antenne-Terre. 3-4,
le secondaire ou riiroiileinerit de Grille, ac-
cordé p a r iin condensatcur de 0,35 à 0,5/1.000*
appelé CV.1. C'est le condensateur d'Accord.
6-6 est le bobinage de réaction avec lequel se
trduve, en série, CV.2 de 0,23 à 0,35/1.000e.
C'est le condensateur de Réaction.
P o u r ces deux condensateurs variables, on
remarquera que les lame? mobiles doivent
6tre à la masse, c'est-à-dire à l a Terre en
nL€me temps qu'aux potentiels a: z t r o D du
chauffage e t a: zéro n de l a haute tension.
Les lamprs employées sont deux triodes.
Il a bté conseillé : l a A.409 comme Détec-
trice et l a B.406 comme BF.
Ce n e sont pas les scules qui puissent être
employPes. C'est ainsi qu'eii Détectrice, on
peut admettre : A.410.N ; A.415, B.424. En
BF : B.403 ou B.405. Tous ces tubes sont
chauffée sous 4 volts. II f a u t cependant Fis. I . SCH €MA
noter que les lampes conseillées (A.409 e t DE P R I N C I P E
R.406) sont celles d o n t la consommation est
l a plus rttluite. Cette roiisidtration est pri-
mordiale d a n s un portatif o ù les batteries
n e peuvent avoir les dimensions hnbituclles.
Les lampes de l a série 2 volts peuvent
fort bien convenir. Ce seront alors les
lampcs suivantes qu'il y a u r a lieu d'admct-
t r e : KC.1 en Détectrice e t KC.3 en BF. Leur
eonsomination est plus forte et i l y a lieu
de les utiliser avec prudence. L'ancienne SB-
r i e 4 volts convient mieux en ce q u i con-
cerne Ia durée des batteries. Enfin. Ies tu-
bes énumE$s ci-dessus n e sont p a s les seuls
& pouvoif etre admis d a n s ce montage. Tou-
tes les lampes iclcntiqiics coinme caracté-
ristiques ou encore appeltes a genre 3
424. 415, etc ... polir utiliser une formule
fort apprécite en son temps, trouveront f o r t
bien, leur place dans ce petit appareil.
Le plan de montage
La figure 2 nous le donne d a n s toute s a
slm licite. A l'amateur q u i n'est pas par-
ticiiEérement a u courant ciu montage e t d e
la pose des connexions, nous recommandons
cette figure q u i doune t o u s reuseigiiements

Fig.2. - P L A N DE CABLAGE

utiles e t permet d e realiser l'appareil sans

même connaître les principes élémentaires
R2 :
H3 :
- -
- - Plaque dc 100.000 ohms,
Grille de 500.000 ohms,
de l a radio. Nous avons vu prtcCdeinment l a valeur
A nos lecteurs i l suifira donc de se pro- des deux condensateurs variables. Elle p e u t
curer l e matériel identique à celui qui est varier selon la marque du bobinage adopte.
conseillé, afin de n'avoir aucune hésitatioii 11 f a u t donc, avant tout, s'en rapporter a u x
pour réaliser ce montage. Indications du fabricant des enroulements
e t s'en tenir à ses prescriptions.
Valeurs utilisées
Le montage dans le coffre
-- ~1
C2
C3
:
:
- -
: Condensateur d e détection de 100 c m
liaison de 10.000 cm.
- passage de 6.000 cm.
La figure 3 est l a vue dessus, c'est-h-dira
l a reproduction d u montage tel qu'il s e
Fis. 4. - COFFRET A PILES
A
R1 : Resistancp de détection de 2 Mbgohms. presente à l'usager pour l a manœuvre,
#No 741 L'e Haut-Parleur Page 12
( ... - ---
.
L

En plein centre de Patis

Place de l'opéra.,
-- 3
-

m! E L E C T R O - P E R A =--
rn Présente un choix de matériel ---
--
RADIO ET P H O T O
Postes complets toutes marques
- --- m.

I -
Avenue de l'opéra
49,
- Dépannages par spécialistes
Telephone : O P ~ R A35-18
Après avoir agi s u r l'Interrupteur, il suffit
de mariœuvrer l e CV d'accord e t celui d e
reaction pour ohtenir l'émission désiree.
Deux hornes a Antenne P et a Terre sont
)>
reliées respectivement A l'aérien et a u sol.
Quatre autres bornes sont destinées h rece-
yoir u n ou deux casques s i nécessaire. Cette
--
-
disposition permet h deux usagers d'écouter reste plus qu'A l e relier B l'Antenne et .h
en même temps. la.
- . - - ..- .
Terre.
C'est un petit ensemble &conornique que
La disposition dans le coffre nous ne saurions trop conseiller A t o u s ceux
...
qui s'adonnent à l a radio et a u camping.
L a figure 4 montre que. sous l'appareil, se
tiouvrnt les batteries d e chauffage et de Max STEPHEN.
haute tension. L a première est une pile de
ménage de 4 v. 5. L a seconde donne 45 volts
h

environ et peut être constituée par u n seul

VLRRE bloc o u dix piles d e poche e n serie,
A l'avant. une place est réservée p o u r l'un
des deux casques que I'on peut considérer
comme faisant partie d u montage.

Le poste termin8
Le coffret renferme B l a fois l e montage
ex&cuté sur une planchette isolante (ehonite
ou bakelite à l'exclusion d u bois même sec,
h déconseiller e n radio a u s s i bien p o u r les
montages A galène), les batteries e t l e cas-
DISPOSITION DES ORGANES que. Le t o u t est prêt h fonctionner e t il ne LE POSTE C ~ M P L E T

Page 18 Ce Baut~Parlour N" Z41;

-
 A U T O R I S A T I O N D'UTILISER LES
CIRES ET G O M M E S
En principe. les stocks d e gommes
naturelles e t cires sont bloqués e t
leur utilisatiton est i n t e r d i t e sans au-
torisation d u répartiteur d e la sec-
tion d e la chimie.
Toutefois. des décisions d e répar-
tition e t d'utilisation sont prévues
pour les gommes adragentes, e t gom-
mes laqueS.qui servent à préparer des
enduits isolants e t des vernis spé-
ciaux p o u r l'industrie électrique, ainsi
que des obiets moulés en matière
plastique. Il en est d e méme pour
les qommes manille, les sommes ac-
croides, la résine élémie -(bacs d'ac-
cumulateurs) e t les gsmmes kauri
employées par la même construc-
tion (Décision F. 14 d u 25 iuin 1941 1.
' sécurité des appareils radiophoniques
'ONCER-
NANT LES ET BRA-
SURES.
L'emploi d e la résine e t des pro-
duits résineux p o u r effectuer des bra-
sures e t soudures a é t 6 i n t e r d i t p a r
décision no 7 d u 1' février 1941 d u
chef répartiteur des Produits chimi-
ques. Or. dans l a construction d e c -
b i q u e il y a des inconvénients graves
i utiliser des décapants autres q u e les
produits r6sineux p o u r effectuer les
soudures délicates. Aussi p a r sa déci-
sion particulière no 28. d u I I avril
1941, le répartiteur des produits chi-
miques a-t-il, p a r dérogation à sa dé-
cision no 7, autorisé à nouveau I'em-
p l o i d e la résine, d e la colophan.?. d u
b r a i résineux e t des autres produits
dérivés d e la gemme d e p i n p o u r la
fabrication des soudures en fil à âme
décapante. C e t t e décision est par-
ticulièrement importante en ce q u i
concerne toutes les soudures pour les
appareils radioélectriques.
NOUVELLE PUBLICATION
REGLES D E SECURITE.
L'Union technique des Syndicats d e
l'électricité (U.S.E.) v i e n t d e procé-
d e r à la nouvelle édition d e sa publi-
cation C-49. concernant les règles d e
e t amplificateurs reliés à un réseau d e
distribution d'énergie. C e t t e nouvelle
norme radioélectriaue a é t é homolo-
guée en d a t e d u l h a r s 1941 par l e
C o m i t é supérieur d e normalisaton. C e s
règles complhtent celles adoptées p a r
1'U.S.E. le 8 iuillet 1936 e t modifiées
les 7 iuin 1939 e t 17 mars 1941 sur
Qtude d e sa 25. commission, puis ho-
mologuées p a r le C o m i t é électrotech-
nique français.
Après a v o i r d é f i n i l e domaine d'ap-
L'Ecole s'occuoe du lace ment de 60s Blhves. Oernandez le " GUIDE" des carrihres. aratllit
O
plication. la validité e t l ' o b j e t des t i o n des produits industriels. C'est
nouvelles normes, ce fascicule donne pour eux qu'il vient d'étre créé une
un certain nombre d e définitions, puis
les règles d e construction concernant
la sécurité d'emploi, l'isolement des
appareils, la protection contre le tou-
cher, les tensions admissibles, les piè-
a section des produits divers B. En
fait, ces a produits divers .
section spéciale d e c e t office. d i t e
sont ré-
servés à l'usage électrotechnique. C e
sont des isolants ou des conducteurs
ces isolantes, les échauffements ad- e t d'ailleurs en voici la liste, q u i
missibles, la protection contre un pourra être revisée s'il y a lieu :
usage négligent, le raccordement au M i c a en morceaux. feuilles, plaques
réseau, les conducteurs souples, I'ap- poudres ou paillettes.
pareillage, les batteries, l'utilisation Graphite ou plombagine, graphite
d u réseau comme antenne ou terre, en suspension colloïdale.
les marques e t indications à porter Charbon agglomérés ou cuit. gra-
sur les appareils. phite artificiel pour lampe à arc,
O n y trouve également les condi- électrodes d e four, électrolyse, piles,
tions d e réception, avec modalités e t c ..., etc., charbons à mèches.
d'application. exécution des essais, vé- Balais pour machines électriques e t
rification d'ensemble, vérification d e charbons pour balais, revêtus ou non
la proteciion contre le toucher, vérifi- d ' u n enduit métallique, composés ou
cation des limites d e tension e t d e non d'un alliage d e métal e t d e gra-
courant, épreuve hygroscopique, con- phite, portant oun on une connexion.
t r ô l e d e l'isolation, épreuve diélectri- Bref, tous les charbons spéciaux pour
q u e d e l'appareil e t des condensateurs I'électricité.
d e protection, vérification des échauf- Ajoutons que parmi les « produits
fements e t d e la protection contre u n divers >> se classent encore les pier-
usage négligent, essai d u dispositif res précieuses, brutes ou taillées. Mais
enpéchant la traction sur les con- elles n'ont rien d voir avec I'électri-
nexions, essai d e résistance aux chocs c i t é ou la T.S.F., à moins qu'il ne
e t vérification d e la résistance méca- s'agisse des crapaudines d'appareils
nique des boutons e t leviers d e ma- d e mesures.
nauvre. '.11111...11..11111I81IIIII11~*1111I11111~
-
QU'EST-CE Q U ' U N c PRODUIT ABONNEZ-VOUS i.
DIVERS » 7
f 40 fr. par an (12 numéros) e t
II Y a des produits q u i - Par suite f
4 5 fr. pour la zone non-occupée. 5
d e leur nature ou d e leur utilisation, f utiliser le bulletin inséré dans
rentrent m a l dans les sections déià :
créées à l'Office central de
numéro.
~IIII~II~IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII~
.
No741 Le Haut-Parleur Page 19
 Moyen Bconornique d'améliorer considérablement votre récolte
en qliantité comme en qualité
l e rouge. C'est pourquoi on a e u l'idée n'est besoin alors d e former des iiyiirates
d'utiliser B cette fin l a lumière d u néon (1). de carbone, l a fourniture d e ceux-ci se fai-
Nous reproduisons en figure 1 (2) le s a n t a u dépend des substances e n rdserva
spectre d'une source lumineuse a u néon, q u l s o n t emmagasinés d a n s l e bulbe. O n
également s u r la mêmc figure l a (: courbe p o u r r a t o u t aussi bicn d a u s ces cas favo-
d'assimilation I> q u i indique quelle quantité riscr l a croissance p a r une simple augmen-
d'hydrate de carbone peut se formcr pour tation d e l a température, l a c lumière ne
chaque longueur d'onde d a n s le cas d'irra- présente plus aucune utilité spdcifique.
diation de m ê m e intensité lumineuse.
Les raies d u néon sont les pli!s intenses -
II. Action de la lumière ultra-violette
dans l a région où l'action de l a lumière Si l a lumière du néon agit simplement
(Voir notre n o 740). s u r l'assimilation de CO2 est maximum. s u r la fonction chlorophyllienne, l a lumiére
Dans ce cliapitrc, nous allons étudier tout
spécialement l'effet dcs rayons lumineux
- 1. Dosage de I'irradiation
ultra-violette a u n e action bcaucoup plus
profonde et plus complexe.
Tout l e monde connaît l'action bienfai-
Tout comme pour u n traitement d'ordre
produits artificicllcineiit s u r l a croissance médical, le dosage exact de I'irradiation est sante dcs ultra-violets s u r l'être h u m a i n
des plantes e t s u r l a vie des çclIulcs végé- ici u n facteur essentiel de succès. 11 dépcnd dans tous les cas de rachitisme (mal de,
tales ou animales en gi.iiéra1. de dcux facteurs: l'intensité d u rayonne- Pott), et d u traitement d u a lupus (tu-
Dc nombreux cssais ont été faits en labo- ment à utiliser e t le temps d u r a n t lequel on berculose de l'épiderme). Dans ces d e u x
ratoire sur cette question; les résultats en- cloit laisser I'irradiation poursuivre son ac- cas l a lumière ultra-violette agit différem-
courageants obtcnus 'ont pcrinis d'itcndre tion. P o u r l'un et l'autre de ces facteurs, m e n t : dans l e cas du traitement du lupus,
les recherclies, permcttant ainsi de con- u n nombre important de données expéri- elle agit comme agent bactéricide (l'effet
naître plus à foiid le fonctionncmcnt dcs mentalcs ont été rfunics B 1'Eeole Supé- bactéricide est maximum a u x longueurs
phéiioinèncs mis en ceuvrc. rieure d'Agriculture de Wageningen. d'onde de 0.25 à 0,26 w); d a n s l e cas d u
Dans u n premier paragraphe, nous ver- 11 est évident que lors de ces cxpéricnces traitcnient du rachitisme, elle agit p a r l a
rons spéci:ilciricnt les ei'îcts dus à l'irradia- on a d û tenir compte du facteur écono- formation dans l a pcau de l a vitamine D,
tion dcs plantes en rayons infra-rougcs e t mique pour maintenir les f r a i s d'irradiation s u r laquelle nous allons insister quelque
rougcs (luinière d u néon). ct l'accroissement d u rendement dcs cul- peu, c a r ce q u i se passe polir l'être h u m a i n
La vic de l a plante, s a croissance e t son est aussi vrai pour l'animal e t le végétal
développenient sont intimement liés à des tures dans u n rapport favorable.
E n ce q u i concerne l'intensité d'irradia- dont les tissus vivants o n t beaucoup d e
processus chiiniques déterminés. L'un des tion requise, les essais o n t démontré q u e ressemblance.
plus import:ints est l'assimilation d'acide l'on obticnt
carbonique (CO2) avcc lequel l n plante plupart des deplantes très bons résultats pour l a
avcc u n e intensité La Vitamine D
forme dcs liydrates de carbonc qui servent d'éclairc?icnt de 500 à 1.000 l u x (à titre de 4 -
Quand, dans l a nourriture de<l'homme ou
à l a coiistitution de ses cellules. IAYassimi- comparaison : l'éclairement moyen d'une des animaux, f o n t défaut les quantités in-
lation d'acide carbonique ou fonction chlo- de tonalité claire en déccmbre vers dispensables e t d'ailleurs extrêmement fal-
rophyllicnnc n e s'opere qlie sous l'action chambre
de l a lumière, absorbée p a r l a matière CO- 15 heures est de 3.000 l u x environ, et celui bles de certaines substances organiques
-
-
lorante verte des fcuilles, l a clilorophylle. d'une table de travail bicn éclairée le soir en général f o r t complexes i l en résulte
u n dépérissement. Les substances organi-
Si l a quantité de liimière dont b6néfieie l a deP 200 lux).
o u r les clurécs d'irradiation on peut m?- qucs en question o n t reçu le n o m de vita-
plante descciid au-dessous d'uiie limite dé- differ en différentes proportions le a rc- mines, sous lequel elles sont devenues très
terminée (comme c'est le cas d u r a n t lcs rapidement populaircs. Toute maladie d e
courtes journées d'liiver), la croissance est gime (le lumière B appliqué à l a plantc : il a ddficicnce 3 est liée avec u n manque de
pour ainsi dire arr6tée alors meme que tou- importe de savoir d'abord à qiirlle période vitamines.
tes les autres conditions pour le dévelop- d r croissance on se propose d'irradier l a Voyons maintenant comment, en p a r t a n t
emcnt de la plante seraieiit aussi favora- plante e t ensiiite à quel nombre de semai- d e cettc idée de (: vitamines B, on en e s t
k'les que possible (dépôt clans des serres nes e t de mois on désire étendre le traite- arrivé à faire intervenir l e rayonnement ul-
humides e t cliaiides, engrais...). nient et d u r a n t conibien d'hcurcs p a r nuit.
Si I'on compl6te l a luiiiikrc du . j o u r . p a r En règle générale, on prcscrit u n e durée tra-violet. et invcrscmcnt.
u n éclairage artificiel, o n pciit arriver a ce d'irradiation de 8 heures p a r n u i t (dc let,(Onestsait que cette expression, ultra-vio- ,
que l a p1;iiitc croisse e t se dCveloppr! pen- 23 heures à 6 heures p a r exemple). u n n o m collectif comprenant t o u t
dant la pcriode hivernale où l a luiiiière est Citoiis le résultat obtenu s u r 1'Etoile de rayonncment dont l a longneur d'onde e s t
maigrcinent (listril~uée. Betliléem (Campanula isophylla). Ccttc comprise entre 400 e t 185 m m environ.)
L'assiiiiilation de CO2 se f a i t le plus acti- plante dont on prélève les bouturcs et qu'on m eEnnt dfaisant des reclierehes s u r le traite-
u rachitisme, q u i est u n c maladie de
veniciit à l a Iiiiuikre rouge qui est naturel- écime a u printemps. que I'on maintient au- croissance d u système osseux, une maladie
lemcnt ahsorliée de facon intensive p a r l a t a n t que possil~lesans fleurs en été, cst pla-
clilorciphyllc vcrte. I l conviciit dorie d'cm- cée en scrre a u x environs du 1" septenibre. quelle infantile p a r cofiséquent, p a r suite d e la-
ployer dans ce b u t une source d e lumière Vcrs la mi-novembre, on commence l'irra- le tissu osseux nouvellement formb
possédant u n rayonncment suffisant dans diation a u néon (température de serrc de ne se cnleific pas, mais reste m o u ; l e s sui-
1S0C).Aii cours des premières semaines on tes sont des déformations telles que les jam-
% ne constate pas de grands changements, si- bes en O e t en X bicn connues, l'étroitesse
non que les flciirs irradiées prennent rapi- d u bassin e t dii thorax, les déviations d e
dement une jolie eouleur vert sombre. Du- la colonne vertébrale... Me Colliim e t d'au-
r a n t lc inois de déceml~reles plantes se dé- tres décoiivrircnt que celui-ci e s t dQ & l'ah-
veloppcnt eonsidSrahlement avec de gran- scnce d'une vitamine déterminée appelée
des fcuilles e t des tiges puissantes. Vcrs la a vitamine D B (vitamine présente d a n s
fin janvier, alors que les plantes sont abon- l'huile de foie de morue). Peii d'éléments
damment pourvues de boutons, on cesse naturels renferment cette vitamine D à une
d'irradier. L'opération a doiic seulement dose quelque peu sensible. De 1P la frd-
duré en da nt la formation d e î boutons. quence dc cette maladie chez les enfants
Déjà a u .début de février, s u r les plante5 j u a n d les meîures préventives sont négli-
soumises a ce traitement, les premières gées. C'est Huldchinsky q u i observa le pre-
fleurs poiirront s'ouvrir. micr que des enfants racliiti,ques pouvaient
Citons égaleincnt dcs résiiltats aussi en- être guéris p a r irradiation a l'ultra-violet,
courageants obtcnus s u r : des fraisiers, n a - tout comme p a r l'irradiation d'une subs-
vets, bégonia (gracilis luminosa) ... tance riclie en vitamines D.
II cn résulte que les conditions d'élude
I l est à noter que dés les premicrs jours
d'irracliation on observe uiic différenc; très de ce diialisiiie très Intéressant par .sa na-
niarqufe ciitre l a couleur des feuilles des ture iiiCmc étaient favorables, piiisqu'on
plantes irradiées e t cclle des autres. Insis- pouvait expérimenter s u r deî animaux (rats)
tons également s u r l a n é c e s ~ i t éde doser ri- rendus rachitiqucs p a r un régime approprid.
gourcusemcnt I'irradiation t a n t en puissance L a preuve f u t bientôt faite que le rachi-
qu'en duréc, une qiiantité trop grande dc tisme n e se dércloppait pas chcz l c aiii:
rayonncment infra-rouge a m e n a n t u n trop m a u x souniis a u même rdgime, mais q u i
grand allongcmcnt des tiges, d'oh diminu- se trouvaient soumis simultanément à l'ir-
tion de l a qualité de la plante. radiation p a r l a lumière ultra-violette t o u t
Dans des cas particuliers, on peut préci- comme c'était le cas pour ecux auxquels on
-
--
faisait absorber u n e quantité suffisante de
(1). IlO~trrmaiiii, Vcrsuclie mit Neonlicli. sfrnciit reclicrclier u n allongenient dcs tiges, Vitamines Il.
Bericht d . Iinnigl. Gnrtrierl~hraiistnltI):.lilcm. p a i exemple pour fairc germer les graines,
(2). - Extrait de la Rcvue de 1'1 K.V. Philips. pour forcer les bulbcs de fleurs, etc... Point (A suivre). P. GARRIC.
Page 20 Lp Haut-Parleuc N" 741. <

RECEPTEUR SIMPLE P O U R O.C.
Plrlsicurs Iccteiirs iloiis oiit dcil1arirIÉ 711i
schdrrta de oste te ?r?s siriiple, .\nr piles 011
accus, pour I'Ccoirte des nii(1t.s courlcs. A'ons
leur r~;poritIo~is !ci eri leur donrinrit Ici dcs-
criptioli d'i~riréccyteiir frrcilerrlent reulisuble
p a r le nioins expérinierité.
Ge rdcepteur comporte deux lanipcs trio-
des ordinaire : n n e détcctrice A rénction e t
u n e basse fréquence; voici l e schéma théo-
rique :
L a résistance R2 v a r i a l ~ l ede 50.000 ohms
sert ail contrôle dc la réaction. Le point o u
le réccl~teur commcnce à osciller doit cor-
rcspondi~cà l a position inoyeniie cle Ra. Si
I i i rcaction etnit li«]> violriitt,, I:i rérluiic
cn ciilcvaiit quclqiies
- -
sl)irits ci I'ciiroulcinrrit
tlc rknction.
Lc condrnsatcur C de tlCcoul)lngc est de
1 uf.
1.a rdsistance R3 de valciir comlirise entre
100.000 ct 200.000 ohiiis scrt A évilcr 1's
accrochages en provcniincc dc l n hasse fré-
<iiiciicc. On obtieiit ainsi uiic plus grande
itahililé.
1.a résistance R variablc dc 16 oliins prr-
mct d'ajuster a u micux l e chauffage des
filaments.
Chaqiie hobine porte q u a t r e broches d e
mise e n place s u r l e récepteur, permettant
ainsi l'interchangeabilité. - P.
CHALEUR DE F U S I O N DES M E T A U X
hl. B o i s s o ~ ,à Pnrtlienay :
Deinandc iin tnhlcrru des chaleitrs spéci-
fir11ir.s e t chaleiirs de fiisioris de qrielques
mél(~irx.
Rien q u e cctte qucslinn n e soit pas dii
doinainc de l a radio, noiis doiinoiia très
volontiers h notre lcctcur le rrnscignemcnt
qu'il deinandc :
Metnl ninlcrir Ternrriiilirrr
- spri ifi#pie f1r810n
Aluiiiinium. 0.214 625"
Notra service du a Courrier technique D
fonctionne à nouveau. Nous ne répondrons
par la voie du « H.P. 2 qu'aux questions
présenfant un intérét général. Quant aux
lecteurs désirant recevoir une réponse par
poste, nous leur demandons d e ioindre b
leur questionnaire, clairement posé, C I N Q
TIMBRES DE UN F R A N C pour frais d e coi-
respondance.
Nous prions nos lecteurs d e poser claf-
rement leurs questions, sur le recto seul d e
leur papier ...
e t sans omettre d e nous don.
ner leur adresse comme cela arriva souvent.
f a i t e p a r notre collnl>ornteur Michel Adam
dniis soli cours coiiipl~mcnlairede radio. a
S~stEriieC. Ci. S. - Systèmc absolii pour
iiicsurrs iii6c:iiii(~ucs, d;iiis lcqucl l c centi-
nihtre, Ic !~r.(rni~iicct la seconde soiit les
unitCs fi)ritlniiiciitnlcs dc loogueur, dc masse
c t d c ttSinps. Cc systi.iiic a cité créé cn 1872
p:ir In 13ritisli Associiitiori. Daris cc systhme
I'uriité de forcc cst In cl!lrie ou force prodni-
salit sur la massc d'uii gr;iniine unc accél8-
Chnlerrr ration de 1 ceiiliiiièti'c p a r sccoiidc; l'unit6
fu81on
dc triivail est l'erg ou travail produit p a r la
-
-

forcc d'uiic dyne pour Ic ddl>laccincnt de son .

4rgct . 0,057 954" 2137 point d':ipplication d e 1 ccntiniètre dans l a
Cuivrc
Elaiii
....
..... 0.095
0,0>6
1.O>.1°
2330
-
14.25
dircclion de l a force.
Fcr ....... 0.114 1.5(111~ - Quant a u x principales unitCs f l c c t r i q e s ,
les voici, avcc la graiideur qu'ellcs expri-
o r ........
iiicnt :
0,032 1.045- -
-
Platine ....
Plomb ....
0.1132 1.57S0 -
0,031 325" 537
Zinc ......
Koni de l'iinitt Grandeur
0,096 4:1s0 28,s
Acier ...... -
Fonte ..... -
-
0.1071.500°
1.anon -
-
-
- Ohm ....'..........
.............. Résistance
Broie....
Laiton
0,110
....-
-
9.500
1.000" -
Volt
Ainpère ........... Tension
.......... Quantite
Courant
Happclons ? notrc
i lectcur qii'nn appcllc
calorie l a quantitd de chalcur iléccsîaire
Coulomb
Farad .............
.............
d'hlectricitt
pour dlcvcr 1 kilog. d'cau dc O0 A l o ccnli-
grade;
Hcnry
Joule ............. l n uctaiice
.............. Puissaiice
Eiicrgie
Watt
...............
I -
L'antenne attaque le circuit d'accord a u
)( LA CONSTRUCTION )I DES
Vai-
Volt Ampérc
--
Puissance réactiva
...... Pnissance apparente,

L e watt-herire, l'ampére-heure, le watt-

travers d'une petitc capacité (C4) ajustable
d'une valeur ~iin\imurii dc 2/1.000.
L e conficnsatcur d'accord (Cl) est de
PETITS TRANSFORMATEURS
50 uuf. Le dcusièmc condcnsateur (C2). d e
100 uxF, est connecté cn s6rie avcc l e prc-
mier d a n s l e b u t dc réduire l a variation dc
capacité dc l'enscilible ct d'obtenir ainsi
des bandes d':iccord conveiiablcmcnt explo-
rées pour chaque çnnimc de fréquenccs.
P o u r 1.750 kc. ct 3.500 lx., Ic condcnsatcur
C2 est placé vers sn valeur m,isiriiuni.
P o u r 7.000, 14.000 et 28.000 lx., C2 est
réglé à des valeurs dc plus cn plus faibles.
four etc. n c sont p a s comprises dans les uni-
tés C. G. S. quoique couramment eniployés.
.
par Marthe DOURIAU
D'une sûreté technique indiscutable, ce
livre, excellemment ordonné. conduit le lec-
teur du principe & la construction du trans-
formateur, aux applications les plus di-
verses, sans jamais s'éloigner de son carac-
tère pratique.
Prix : 30 fr. [franco : 33 fr. 25).
'

On disposc dc cinq jcux dc sclfs pour cou-

vrir l a g:imriie 1.759 28.000 kc. Chaque bo-
bine coriiportc un cnroulcincnt de réaction
L2. I.cs données p o u r confcctionncr ccs sclfs
soiit Irs sui\antes :
Baiidc 1.750 kc., fornic en bakélitc dc
50 inin. accord : 50 spires; réaction 8 spircs
(spires jointives).
Bniitlc 3.500 kc., f o r m e cn bakélite de quc In chaleur spécifique d'un corps est
35 nini. accord : 33 spires; réaction 7 spircs le iioml>rc d e calories néccssaircs pour Ble-
(spircs jointives). vcr de l 0 l a températurc de 1 kiloç. de cc
Rari<le 7.1700 hc., forme en bakélite d e corps ;
35 inin. accort1 : 15 s i ~ i r c s ;rcnclion 6 spircs ~ I I Clit cltaleur de frision (ou dc solidili-
(spircs joiiiti~cs'). cr~tiori)d'un corps cst le nonibre dc calorics
~ n n d é14.000 kc., foiine en bakélite de qu'on doit fournir (ou absorber) A 1 kilog.
35 mm. accord : 6 spircs; réaction 5 spircs <le ce corps pour le faire passer de 1'8tat
(spires ,jointives). solide à l'état liquide (ou inversement) sans
Baiide 28.000 lx., forme cn bakélite dc charigemcnt de température. - P.'
35 nim. accord : 3 sliiics écartées de 3 inm.;
réaction 3 spircs jointives.
Pour Ics cinq bobines, le-fil cmployé cst H. BOURDON, ù Sens.
du 5/10, deux coucl~es soic; l'ecartement
entre 1,l e t L 2 est environ ô mm. Qu'entend-on p a r sgst?me d'unitds C.G.S.?
L n detcction cqt cffectiiéc par un petit Iroiilez-wons me dire qriellcs sont les princi-
rondeiisatciir (lc 100 e t u n e résis- pales iiiiitds électriqries?
tance R I (le 2 n 4 in6eohnis. Si vous avicz bien suivi le H. P. vous sau-
L a capacité C5 de 2.000 cruf laisse passer riez répondre à la question que vous posez.
l a h a u t e friquciice. - Yoici l a définition d u système C. G. S.
-- --
-
7 - No741 Le Haut-Parleur Page II,

INDICATEUR VISUEL
M. PEYRONET,
a Blaue : métalliques, o u de l a poussière.
Demande comment placer un
indicateur visuel s u r son récep-
teur, dont i l ne nous donne d'ail-
leurs pas le type.
Les cadrans des rkcepteurs mo-
dernes sont prévus pour recevoir
des tiges flletées q u i maintiennent
les indicateurs visuels d'accord
(trèfle cathodique ou œil magique)
en face des trous percés d a n s les
caches métalliques des cadrans,
pour que les écrans fluorescents
soient risil)les extérieurement. Ce
mode de fixation est le rneillcur,
mais lorsque l'on veut adjoindre
un indicattiiir d'un modèle ancicn,
le montage ne peut se faire ainsi,
il est forcément un peu plus com-
plique.
La figure represente comment
o n peut disposer cet indicateur.
On perce dans l'ébénisterie d u
poste un trou de diamètre cor-
respondant à celui d u tube et
l'on maintient le tube avec BtUX
lames d'acier fixées d'ah c6tB à
l'intkrieur et d e l'adti-i? 5 ddJ
demi-colliers q u i entoiireflt ra
base d u tube. On a soin de-tecdit-
vrir ces colliers d e fentre.
l'écran fluorescent, celnf-ci est
'.
P o u r amkliorer l a vISllii1ltê dd
protégé par une pctite 'piêcé me-
rallique en forme de paupière.
p!acée à l'extérieur de l'ébéniste-
rie, ainsi que le représente l a
figure, ce qiii contribue également
h donner un aspect plus esthéti-
que a u meuble. - P.
CONDENSATEURS VARIABLES
M. RESTOUR,à Biarritz :
Lorsque je tourne le condensa-
teur de mon poste, des crache-
ments s e produisent s u r certains
rdglages et les auditions cessent.
Que faire 7
Les pannes provoquées par les
condensateurs variables sont assez
rares, cependant l a suppression
des auditioiis sur l a totalité ou
sont heureux d'infor-
mer leursomis et clients
qu'ils reprennent Io
fobrico~on<es
(ONDENSI~TEURS
R EA I 1-E S
2, QüAl DE BlllANCOURT BILLAMCOURT (SEINE) T ~ L . :MOL. 13-71
une partie de l a gamme, d e mdme
que des crachements violents,
peuvent être provoqués p a r ces
organes.
Les pannes principales ont pour
cause des court-circuits entre la-
iiics pour certaines positions des
çondcnsatcurs. Ces court-circuits
peuvent être provoqués soit par
une déformation des lames fixes
ou mobilcs, soit des particules
mélangées de graisse q u i adhè-
rent a u x armatures.
11 est facile de redonner a u x
lames leur forme initiale et de
les nettoyer. P o u r faire ce net-
toyage on peut passer une feuille
de papier entre les James o u se
servir d'un aspirateur ou d'un
souffleur. Cependant s i quelques-
unes d e ces particules n e dispa-
raissent pas ainsi, on peut utili-
ser un moyen électrique plus
énergique. 11 consiste à monter
1: condensateur variable en sé-
rie avcc un condensateur au pa-
pier .de l à 2 UF et le secteur,
puis à tourner le condensateur
variable. Aux eiidroits o u le
court-circuit se produit, le cou-
r a n t passe et charge le conden-
sateur a u papier, il se forme des
étincelles a u x points de contacts
entre les armatures du condensa-
t e u r variable et ces étincelles VO-
latilisent toutes les poussières
métallinues. - P.
de m a r q u e s ~ 186, rue du Fg Çt-MarIin, PARIS 10.-
Piéces détachées)
\ PUB. RAPY
PILES SECHES
LI. BULITRAND, & Saint-Nazaire:
..Possédant u n e pile usagée e t
devant l a difficulté d e s'en pro-
curer une neuve, demande com-
ment il est possible d'en fabri-
quer une.
Lorsque les piles faiblissent, i l
est possible d e prolonger u n peu
leur vie en intercalant entre leurs
bornes un condensateur d e 2 uF.
Cependant., i l f a u t s'assurer q u e
le condensateur est bien isolé et
~ u ' i ln e produi' aucune perte, c a r
1 effet serait contraire h celui
cherché si l a pile débitait 9. t r a -
vers le condensateur.
Voici comment sont fabriquées
les piles :
Autour d'un crayon de charbon
d e cornue est aggloméré un mé-
lange dépolarisant (bioxyde de
manganèse et graphite) q u i lui-
même est enveloppé dans u n sac
d e mousseline ou d e ~ a ~ i que e r
l'on serre fortement a Û m o i e n
Malgré les difficultés du
moment ils feront leur
possible pour donner à
leur fidéle cliytele le
maximum de
satisfaction !
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CONDENSBTEURS
PAPIER et MICA
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RELAIS - CONTACTEURS
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MATCRIEL A N T I P A R A S I T E
En LANGLADE & PICARD, I O , Rue Barbès, MONTROUGE (Seine)
Maisen Fendee en 1923
d'un fil. Cet ensemble est mis
dans un godet de zinc, cylin-
drique et parfaitement étanche,
en prenant soin d'isoler par un
carton le charbon et le fond d u
godet. Puis on verse daiis ce go-
det un électrolyte, généralement
une solution de chlorure d'am-
monium et d'agar-agar, ce der-
nier produit servant à obtenir
l'immobilité après cuisson.
La pile ainsi constituée et fer-
mPe par une rondelle d e carton
est cuite a u bain-marie jusqu'à
ce que I'inimobilité de I'électro-
lyte soit obtenue.
Bien entcndu, le pôle négatif
est constitué par le godet de zinc
et le pôle positif par le crayon
d e charbon. - P.
~ d l NORD
VOLTMETRE DE SORTIE ticulier celles q u i sont fixkes B
des arbres, il est prudent d'adop-
M. ARMANDS., à Tours :
..Comment connecter u n volt- e r u n dcs montages suivants :
t
mètre d e sortie ?
Lorsque pour l'alignement on
préfére débrancher l a ligne anti-
fading e t apprécier le maximum
d e tension à l'aide d'un voltmètre
alternatif branché B l a sortie, o n
peut., suivant l a sensibilité d e
l'instrument que I'on possède, l e
connecter de deux façons diffé-
rentes :
1) Si l e voltmètre a uiie sensi-
bilité de l'ordre d e O à 2i)O volts,
i l f a u t le brancher en parallèle
s u r l e primaire d u transforma-
teur d u haut-parleur e t d'autre
part l e rkunir en série avec un
condensateur de 1 UF isolé a u
papier pour 1.500 volts, cette pré-
caution est indispensable afin
d'éviter le passage d u couraiit
continu à travers l'appareil d e
mesure. P o u r un montage avec
u n e seule l a m p e comme dernier
Ctage basse fréquence, le bran-
chement se fait suivant la fi-
gure 1. Avec un récepteur com-
portant u n étage final de deux
lampes en push-pull le branche-
' m e n t s'exécute d'une façon iden-
tique, le voltmètre et son con-
L
densateur sont placés entre les
prises extrêmes d u trnnsforiiia-
ceur.
2) Si le voltmétre n'a qu'une
kchelle pour l a mesure des très
RESISTINCES
. C E S 1
.1
tj -
BREVETES
TCi r ALEala 1 1-42
basses tensions, i l d o i t être bran-
ché en parallèle s u r le secondaire
d u transformateur d u haut-par-
leur dynamique, dont a u préa-
lable la bobine mobile a été dé-
connectée d'un côté. Dans ce cas
il n'est plus i i é c e s s a i ~d'avoir
~ un
condensateur en serie avec le
voltinètre. Ce montage est repré-
senté par l a figure 2. - P.
FIXATION D'ANTENNE
M. BREVIS,à Suintes :
Un vent violent a f a i t casser l a
corde q u i tendait nion antenne
entre deilx arbres. Donnez-moi u n
conseil pour éviter cet ennui.
P o u r éviter que le vent secoue
violeniment les antennes, en par-
-
. 08-15
VENTE ACHAT
I
1" Au lieu d'une simnle
- enrde
r-- -----
- ----
joignant, comme on le f a i t habi-
tuellement, les deux pièces en
porcelaine isolant l'antenne. on
intercale entre isolateurs un .fort
ressort, ce q u i donne l a stabilité
voulue à I'aiilenne; plus le res-
sort est graiid et souple, moins
111 corcle a de chances de se rom-
pre. A l a n t de nionter cette corde,
il iniporte de la tremper dans le
goudron en la laissant bien s'irn-
prégner.
2" Uii autre systéine consiste a
installer à une des extrémités d e
l'antenne un contrepoids coulis-
s a n t dans une poulie bois et cui-
vre, semblable à celle des ba-
teaux, et nc s'oxydant pas.
Mtine par lcs temps violents.
le contrepoids, qui ne doit pas
être trop pesant, nionte et des-
cend, selon I'ondiilation des ar-
bres; 1';inteiinc est toujours ten-
due et. telle le roseau, elle ne
roinpt pas. - P.
 SOUDURE SANS ELECTRICITE
hl. BARRYSci Nantes :
-1
Conlmerlt pitis-je enlp[oyer la
batterie d e ,na uojtllrc illll[i[isée
pour souder ?
Cc lecteur n e nous indique pas
s'il s'agit d'une batterie dc 6 O U
INSTRUMENT DE DEPANNAGE 12 volt;.
hI. J u l e s BASTIEN,a Si-Brieuc : Lorsqu'à l a campagne vous
Demande conlnient réaliser 1111 vous trouvez clans u n cildroit (lé-
instrument élénientuire pour pourvu d'électricité et que p a r
a sonner
cepteur.
, les circuits d'un ré- cIiaiicc vous avez iiiie voiture avec
L a a sonnette w a u n&on est
batteiie; 6 volts i n b a n é t a t et charhan. Au moment d u contact,
bien chargée, vous pouvez exe- le courant est assez important
cuter de trés boniicb soudures B pour provoquer un échauffement
l'étain en V O U S scr\;illt de C C ~ ~ et
C faire fondre l a soudure.
hattcric. L'une de ses bornes est On pcut égalemciit utiliser nne
reliée à l a partie niétallique où batterie 12 volts. On ohtieiit
I r rondiicteiir doit fitre. soudé. et ainsi u n e soudure beaucoup plus
--
13autrc par une pince B u n 'bà- rapide.
tonnet de cllnrboii pourvu d'un Ce procédé de soudure, cxcel-
iiianchc cn bois, nfii; qu'il puisse leiit à t i t r e occnsionncl, lie pcut
Ctrc tenu fncilcmcnt cil niain. être cinplogé d'une f:içon conti-
Pour soudcr, on place l'extrf- nue, c:ir le régiinc de décharge
mit6 [l'un fi1 de soudure cntre les cst assez &levé et- poiiiiait nuire
parties à bouder ct I'Clcctrodc de à Ia (luiée (le ln 1)allerie. - P.
N" 241 Lg Haut-Parleur Page 23
 e t
I
I
\
INTERMONDE
2, Boulevard Beaumarchais. PARIS il
SES POSTES DE Q U A L I T E DE 5 A 4 2 L A M P E S
FONT TOUJOURS A U T O R I T E SUR L E MARCHE
- Métro : BASTILLE

PUBL. RAPY -* I

ENREGISTREMENT DE DISQUES
M. MICHEL,à P a r i s (IDe) :
Est-il possible d'rnregistrer s u r
disques les émissions musicales
reçues p a r radio ?
Aucun empGchenient de prin-
cipe. 11 suffit de substituer a u
haut-parleur un reproducteur à
aiguille où cctte dernière est rcm-
placée p a r u n graveur spécial des-
tiné à inodiilcr mPraniqiirrnent
_Lps-G>iis.,LT~ szstè-rne,dp .'is
faut, a v a n t utilisation dans l e
circuit plaque des lampes, l e fil-
trer à l'aide d'un ensemble iden-
tique a u schéina joint, lequel
comporte deux condensateurs e t
une self. L a valeur de cette der-
niêre est d'environ 5 à 10 henrys,
résistance ohinique de 300 à 350
ohms max. Celle des condensa-
teurs peut être d e 1 2 à 50 micro-
farads. - G. M.
HAUT-PARLEUR SUPPLEMENTAIRE
M. VOIRANT,à Compiègne :
Voulez-vous m'indiquer le mon-
Quelles s o n t les valeurs <t a d -
mettre ?
Le schéma que voici vous donne
l a réponse à vos questions. Vous
noterez que l e verre de l a lampe
Joindre à toutes les demandes
d'insertions le montant en chèque
psstal [C. C. Paris 424-19), man-
d a t ou timbres.

-
-
s u s 1.~1 u u i a ë - C-j r a-v c u r
-
tage d'un haut-parleur supplé-
à la mentaire, destirié ù fonctionner
Le prix d e la ligne d e 34 let-
tres ou signes est d e 10 francs
vitesse désirée car, avaiit I'enre- parallèlement avec le haut-par- pour toutes les rubriques, sauf
gistrement, les sillons n'existent leur d'origine ? pour les demandes d'emploi (5 frs
Voici sciiématisk u n montage la ligne]. Minimum 2 lignes.
pas s u r le disque vierge. Des la
fin d e I'cnregistrement, le disque Le journal se réserve le d r o i t
est prêt à être utilisé. d e refuser t o u t Petite Annonce
Dans l a pratique, oii laisse le lui paraissant susceptible d e lui
-
h a u t parleur fonctionner alin
n'étant p a s figuré, i l y a lieu d e créer des ennuis.
d'avoir un contrOle auditif de Le n o m e t l'adresse d e I'annon-
l'enregistrement. - G. AI. savoir que : Io l a cathode est
réunie intérieurement a l a 3' ceur doivent figurer sur chaque
ALIMENTATION grille; pas de connexion à prévoir annonce: aucune abréviation n'est
M. hfkc~AiN,à Tours : de ce côté; 2" la grille écran tolérée dans le texte des Petites
n'est pas reliée intérieurement à Annonces.
Je dispose d u courant continu. l a plaque. L a connexion corres-
Puis-je l'utiliser tel quel pour pondante doit donc ê t r e faite e r -
l'alimentation d u circuit plaque
d e mes lampes 7
térieurement. G. M. -
Non. Bien que ce courant porte
l e nom de a continu n, ce n'est là GALENE
qu'une appellation arbitraire ser- M. D ~ v o u x ,ti Caen :
vant à le distinguer de l'alter-
natif. Toujours de même sens. i l -- i id
Demande comment chercher
u n point sensible s u r une ga- Rech. MONTEURS-CABLEURS
.,.,
est cependant ondulé et n e peut

-1-
.. CxclCdf~
simple q u i vous donnera toute sa-
tisfaction. - G. M.
w assez délicat d'en chercher, c a r
VALEURSPOURLAMPEFINALEAL4
P L
M. BIENFAIT,<t L a Varenne :
dtre reprksentk comme l e courant . être montée une
des ile es o u accumulateurs. 11 l a m p e AL4 en dernier t t a g e H.F.?
lene.
materiel profess.. a u courant @mis-
Lorsqu'un cristal n e donne p a s sion. Bon salaire. Ecr. en indlq. &go
d e suite u n point sensible, il e s t e t r8fer. detaill. à. E.S. CONTESSE.
8, sq. Dordogne (17.). qui transm.
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Marne ou Paris. Andre DAMOTTE,
315. Cite Bel-Air. Froncles ( X - X L

lNDUSTRlllZE C H E R C H E maison spécGlis8e pou*

u n e absence d'émission peut f a i r e
q u e l'on passe plusieurs fois s u r
des points sensibles sans l'en-
tendre. Aussi conseillons-nous 1:
petit montage ci-dessous, q u i
consiste à coupler a u poste ré-
cepteur 21 galêne u n petit circuit
avec vibreur; l e seul point com-
m u n avec l e poste sera l a masse.
L'émission H.F. d u e a u x étincelles
d u buzzer donnera d a n s l e cas-
q u e i.e b r u i t caractéristique d u
a couineur W , h condition que l a
galène détecte. On peut a i n s i re-
chercher tranquillement le meii-
l e u r point sensible j u i s q u e l'émet-
sa fidèle clien- teur est à portke ecoute e t t q u e
tèle et s'excuse l'on peut contrôler s a marche. - Peterhof, Paris-1 7'. P. ts renseign.
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Psge 2 4 Le Haut-Parleur Ne 741 1
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Apprener à vous servir de la règle à calcul [Paul Berché et L. Boë), 2' Edition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le dépannage méthodique der récepteurs modernes [R. Cahen) . . . .. . . . . . .... .. .
. . . . . . .. . .. . . . . ... .
Comment aligner un récepteur moderne (R. Cahen) .. . . ... . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . , . . . .
Les Situations de la T.S.F. . .. . . .. . . ..
. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ... ..
.. . . .. .
La récep+ion des ondes courtes (E. Cliquet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . .
Le Trafic. d'amateur sur ondes courtes (E. Cliquet] . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . .. . . . ... .
. . ... . . . . . . .
Notions de Mathématiques e t de Physique indispensables pour comprendre la T.S.F. (L. Boë) . . . . . . . . . .
La Construction der petits transformateurs (M. Douriau) . . . . . . . . . .. . ..... . . . . . . . . . .... . .. . . . . .
. ... . .
Les Installations sonores (L Boë) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. ..
.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Apprenez à lire au son (E. Cliquet! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Cours élémentaire de Radiotechnique (M. Adam) . . . . . . . . . . . . . :. . . .. . . . . . . . . .. . ... . .. . . ... .
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Vocabulaire de Radiotechnique en six langues ( M . Adam) . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. .
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Apprenez la radio en rbalisant des récepteurs (M. Douriau] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La Lampe de Radio (M. Adam) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .... . . . . . . . . . ....
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II. Ouvrages recommandés par la 4'LIBRAIRIE DE LA RADIO"
La TBIhvision pratique [H. Denis) . . . ... . . . . . . . . . . . .. . ..
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Manuels de service (A. PlanBs-Py et J. Ghly) :
No I Traité d'alignement pratique des rbcepteun e t Adaptation des Bobinages . . . . . . . . . . . . . . .
N * 2 L'hétérodyne modulée universelle a Eco D type A W 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
N o 4 L'antenne antiparasite u Doublet ,. . . .. . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .
.. ..
N o 5 Contrôle et vérification des lampes-Lampem8tre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
N o 6 Mesurer pratiques des tensions alternatives .. . . . . . . .. . . ..... . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .
.. . .. ..
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N o 7 L'Oscillographe pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . .
. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . .. . .
. . . .. . .
No 8 Anti-parasite et anti-fading . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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NPll) b réception moderne des O n d e Courtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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111. - Autres ouvrages en vente à la "LIBRAIRIE de la RADIO" 40 Abaques de radio (A. de Gouvenain) . .. . .. 84 » 6 50
L'Art du dépannage e t de la mire au point (L.
Chr~tien) ... .......... .. .. . .. .. .. .... .
. .. 33 3 3 25 Toutes les lampes (Jarnain) . .. . . . . . . .. . ... .. . 10 r> 2 50
L'Art der mesures pratiques en T.S.F. (L. Chré- La T.S.F. sans mathémathiques (L. Chrétien) .. 27 D 3 25
tien) . . . . . . . .. . . . ... . . . . . . . . . . .. . . . . .
. . . . . . 24 D 3 25 L~~ ~ ~ (H. ~ b~ l . . .li . . .~. . . .~.~. . ~. . . ). ~ , 3O ,~ ~ ~
Radiodépannage et mise au point (De S c h e ~ p e r ] 35 » 3 25
La construction des récepteurs de télhvidon 100 Pannes . .. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . 20 u 2 »
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Electricith-Radio-Télévision (El Kerkhi et R. Laba- .. ..
Sch6matèque 1940 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 » 3 )>
die]. orm mu la ire . ..--........ .
.o.--....... D 2 D Deux hht6rodynes modulées de service (J. Carmaz) 12 D 2 >>
La Radio, mais c'est très simple (Aisberg) . . . . »
Manuel de construction radio ,J. Lafaye) , . , , , .
27
15 ))
3 25
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L'OmnimBtre . . . . . . . . . . . .. . .
. . . . . . .. . . . . . . . . . 12 B 2 »
La pratique de l'Oscillographe cathodique [R. Les SuperhBtérodynes (Sérapin] . . . . . . . . . . . . . . 40 B 4 50
Aschen et Gondry) . . . .... .. . . .... .. .... .
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II y a un mois, à cette méme place, nous
avons exposé les principes d e notre
SERVICE-ECHANGE. Rappelons-en briè-
vement les lignes essentielles.
A l'heure actuelle, tous les radiotechni-
ciens souffrent d'une pénurie d e matériel
de plus en plus grave. Le dépanneur, l e
constructeur, l'amateur passent la maieure
partie de leur temps en des recherches
- souvent infructueuses - d e &elle ou
telle-pihce ou lampe q u i leur est indispen-
sable.
Est-ce b dire que le matériel manque to-
talement ? Que non 1 Chacun posshde une
certaine reserve d e piaces. Seulement,
comme p a r hasard, on ne trouve iamais
dans son stock, celle d o n t on a prbcisé-
ment besoin. Mais il est fort probable que
cette pihce - pour vous introuvable
d o r t inemployee, dans le tiroir d'un de
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vos collhgues qui, à son tour, serait heu-
reux de posséder certaines piéces non uti-
lisees de votre propre trésor.
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léans cherche en vain une lampe PX4
nt ne sait quoi faire d'un bloc accord-os-
cillateur a Joker-coi1 >. En méme temps,
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- No 3 - AOUT 1941
MAGAZINE
- PARIS (XI")
L'UNION FAIT LA FORCE
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sans doute l'histoire -
hélas ! authenti-
que - des planteurs brésiliens qui font
brûler leurs excédents d e café sous les
. chaudières des
locomotives. Et
p e n dlp n t ce
temps nous dé-
gustons des in-
f u s i ~ n r d'orge
...
grillé
Point n'est besoin d'aller aux U.S.A.
pour savoir que les fermiers américains
versent dans les ruisseaux les excédents d e
lait. H nos enfants en boiraient volontiers
un peu plus que leur maigre ration...
Ces exemples pourraient être multipliés
b l'infini. Le monde souffre d'une grave ma-
ladie : la mauvaise circulation des pro-
si les méthodes ne changent pas.
Point n'est besoin, d'ailleurs, d'envisa-
ger les choses sur l'échelle mondiale. U n
seul pays, la France, e t une seule industrie,
la radio, suffisent pour offrir un tableau la-
mentable de la mauvaise rBpartition.
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teur e t le dépanneur ne veulent pas en
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lent pas être littéralement asphyxiés par
l'absence de matériel, i l n'y a pour eux
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En unissant leurs efforts, en établissant
entre eux des voies de communication pour
le matériel, ils seront forts, ils pourront
poursuivre leur activité en sauvegardant
leur diginitè e t leur indépendance.
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base solide d'une telle union. Ralliant tous
les efforts individuelk, mettant en com-
mun l'ensemble des stocks disponibles dont
il serait imprudent de sous-estimer I'im-
hous recevons de Monsieur P . R. d e
Redon (Ile-et-Vilaine) une lettre dont
nous publions ci-dessous un extrait,
puisqu'il traduit avec fldélité e t con-
cisioii ce que nous disent plus & cent
joie de lire sur le même sujet.
CL Je tiens ci vous remercier par la
présente de la façon rapide et efficace
dont vous m'avez dépanné Dès que
j'ai lu la première annonce de la crda-
lion de voire Service Echange, j'ai été
, e suis dit : r V O ~ Z L
e n t ~ ~ o u s i a s mie~ m
une chose qui- devrait exister depuis
longiemps n. Mais il fallait y songer 1
Et vous avez rudement bien fait de
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radio française d o i t t a n t de progrès. Et
les quelques centaines d'adhérents venus se
ranger b nos côtés ont très bien compris
le caractère social de notre entreprise.
Plus e t mieux qu'un simple moyen de fa-
ciliter l'approvisionnement en matériel, no-
tre service les met à l'abri d'une' inactivité
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duire des manœuvres de certains gens sans
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